• il y a 6 mois
Avec Xavier Raufer, criminologue ; Georges Kuzmanovic, tête de liste "Nous le peuple" aux élections européennes ; Nadia Remadna, fondatrice de l'association La Brigade des mères ; Jean-Loup Izambert, journaliste indépendant, auteur de "Bilan noir. L'Union européenne contre la France" publié aux éditions Jean-Cyrille Godefroy.

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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2024-05-15##

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News
Transcription
00:00:00Sud Radio, Bercov, dans tous ses états.
00:00:05Nous sommes en guerre.
00:00:07Flotte, petit drapeau, flotte, flotte bien haut.
00:00:13Score le cross volé, cape même si la roue est voilée,
00:00:17pétard rempli et violé, te déshabille pas, je vais te violer.
00:00:21En sortant de l'école, nous avons rencontré
00:00:25un grand chemin de fer qui nous a emmenés
00:00:29tout autour de la terre dans un wagon doré.
00:00:32Nous sommes en guerre.
00:00:34Nous sommes en guerre, on n'arrête pas de le répéter, nous sommes en guerre.
00:00:38Mais quelle guerre ? De quoi s'agit-il ?
00:00:42De quoi cette guerre est-elle le nom ?
00:00:44Attaque de la diligence ? Non, non, attaque d'un fourgon pénitentiaire.
00:00:48Deux morts, trois dans un état très très grave.
00:00:53Pronostic vital engagé, oui.
00:00:56Voilà, ça s'est passé hier, effectivement,
00:01:00au péage d'un Carville, on va en parler,
00:01:04avec Xavier Roffert, avec le criminologue Xavier Roffert.
00:01:08Et au fond, alors aujourd'hui, évidemment, on s'envoie,
00:01:12on s'envoie des invectives où on essaie d'expliquer,
00:01:14on essaye de plus jamais ça, etc.
00:01:16Comme d'habitude.
00:01:18Et puis on va recevoir aussi une petite liste,
00:01:21petite liste, qu'on appelle les petites listes,
00:01:23évidemment, on ne les entend pas, les petites listes,
00:01:25elles sont invisibilisées.
00:01:28On va recevoir Georges Bouzmanovic,
00:01:30tête de liste de Nous le Peuple,
00:01:32avec Nadia Remedna.
00:01:34Que veulent-ils ? Auront-ils des députés aux élections européennes ?
00:01:38Eh bien, écoutez, on va en parler avec eux.
00:01:41Pourquoi ? Pourquoi ? Alors c'est très bien,
00:01:43on a vu énormément de gens porter la flamme olympique,
00:01:46depuis l'Olympe, bien sûr.
00:01:48Et puis à Marseille,
00:01:50il y a eu le chanteur Jules,
00:01:52il y a eu des drag queens,
00:01:54il y a eu de tout, il y aura de tout aussi à Paris.
00:01:57Mais on n'a pas entendu quelqu'un, quand même,
00:01:59Zinedine Zidane.
00:02:01Est-ce qu'il ne fallait pas qu'il soit là, peut-être ?
00:02:04Ça aurait été pas mal.
00:02:06Et puis le mur des Justes,
00:02:08à côté du mur de la Choix,
00:02:12à saccagé à Paris.
00:02:14Pourquoi ? Comment ?
00:02:16On va en parler.
00:02:17Et puis, puisque nous sommes à quelques semaines des élections européennes,
00:02:21à moins d'un mois,
00:02:23Jean-Louis Ambert, un journaliste indépendant,
00:02:25a fait une enquête remarquable, passionnante,
00:02:28polémique, évidemment.
00:02:30Ça s'appelle bilan noir, l'Union Européenne,
00:02:33d'après lui, contre la France.
00:02:35L'Union Européenne contre la France.
00:02:37Pourquoi ? Guerre ou paix ?
00:02:39Sur le continent, on en parle.
00:02:42Sud Radio Bercov, dans tous ses états, midi 14h.
00:02:46André Bercov.
00:02:48Ici Sud Radio.
00:02:53Les Français parlent au français.
00:02:56Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:02:59Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:03:02Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:03:05Et pas dans n'importe quel état,
00:03:08qu'est-ce qui s'est passé
00:03:10entre le tribunal de Rouen
00:03:13et la maison d'arrêt des Vreux ?
00:03:15Retour d'un détenu
00:03:18multirussidiviste, condamné pour voie d'Afrique,
00:03:22avec effraction, pardon,
00:03:24mis en examen pour enlèvement et séquestration,
00:03:26ayant entraîné la mort.
00:03:28Et au péage d'un Carville,
00:03:32il s'est passé ce qui s'est passé,
00:03:34vous l'avez entendu depuis hier.
00:03:36Pourquoi ? Comment ?
00:03:38On en parle tout de suite.
00:03:40Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:03:43Le fait du jour.
00:03:44En forme de la chance, évidemment,
00:03:46vous avez reconnu la chanson de Serge Gainsbourg,
00:03:48d'Hitler, de casser la gueule aux dealers.
00:03:50A l'intendance, ce sont les amis des dealers
00:03:54qui cassent la gueule,
00:03:56qui tuent des policiers, des agents.
00:03:58Alors on sait ce qui s'est passé
00:04:00depuis hier, effectivement.
00:04:02Hier, ces hommes
00:04:04qui s'en sont pris au couvoir pénitentiaire,
00:04:06qui ont chargé le transfert des détenus,
00:04:08hier mardi, donc.
00:04:10Le détenu qui a pris la fuite avec les assaillants,
00:04:12il n'est toujours pas, à l'heure où on parle,
00:04:14toujours pas retrouvé.
00:04:16Donc, deux véhicules
00:04:18s'occupant du transfert des détenus.
00:04:20Un 4x4 qui bloque
00:04:22en plein péage. Il y avait d'ailleurs des gens
00:04:24tout autour. La scène a été filmée
00:04:26dans son intégralité.
00:04:28Et là, ils n'ont pas menacé
00:04:30de leurs armes, ils ont tiré.
00:04:32Ils ont tiré tout de suite,
00:04:34tué, encore une fois,
00:04:36deux personnes mortes,
00:04:38deux personnes en état, effectivement,
00:04:40de danger,
00:04:42enfin, en état
00:04:44presque de mort, hélas.
00:04:46Et voilà, ils étaient cinq en tout.
00:04:48Et Mohamed Hamra,
00:04:50dit la mouche,
00:04:52est aujourd'hui en cavale.
00:04:54Et voilà ce qu'on peut dire,
00:04:56mais on a beaucoup plus de choses à dire.
00:04:58Bonjour, Xavier Offer.
00:05:00Vous êtes criminologue,
00:05:02vous avez écrit plusieurs livres,
00:05:04et effectivement, toujours faisant montre
00:05:06d'une lucidité certaine.
00:05:08Qu'est-ce qui se passe, par exemple ?
00:05:10Il y a plusieurs choses qu'on peut
00:05:12se poser. Le convoi pénitentiaire,
00:05:14disons, n'avait pas d'escorte
00:05:16de la police ou de la gendarmerie.
00:05:18On explique qu'une escorte n'est pas
00:05:20systématique et a été déployée à la demande
00:05:22de l'administration pénitentiaire.
00:05:24Deuxièmement, on sait aujourd'hui
00:05:26que le convoi,
00:05:28pas de fourgons blindés. Les fourgons blindés,
00:05:30c'est bien pour les transports
00:05:32d'argent, mais pour un certain
00:05:34nombre de délinquants, on estime que c'est pas nécessaire
00:05:36d'avoir des fourgons blindés.
00:05:38Deuxièmement, je vous donne juste
00:05:40les mitraillettes A-13
00:05:42ou AR-15, comme fusée
00:05:44AR-15, en provenance d'où ?
00:05:46Vous en avez...
00:05:48D'ailleurs, avant cet attentat,
00:05:50avant ceci, évoquez la chose,
00:05:52Xavier Offer, déjà. Et donc,
00:05:54on se dit, il y a quand même des questions
00:05:56où on savait déjà,
00:05:58on sait déjà, vous allez me dire que
00:06:00l'attaque de l'indiligence est là, car elle est
00:06:02mortelle, ce n'est pas nouveau. Mais à ce
00:06:04niveau, est-ce qu'on ne savait pas
00:06:06déjà, et pourquoi on n'a pas pris
00:06:08un certain nombre de précautions, Xavier Offer ?
00:06:10Je pense
00:06:12que le meilleur moyen de ne pas
00:06:14comprendre une situation,
00:06:16c'est de prendre le petit bout de la lorgnette.
00:06:18Il faut prendre un pas de recul,
00:06:20regarder ce qui se passe en général, et voir
00:06:22quels sont les résultats
00:06:24sur le terrain
00:06:26d'une politique ou d'une absence de politique.
00:06:28Il semble clair,
00:06:30maintenant, sous nos yeux,
00:06:32à voir ce qui se passe ces derniers jours
00:06:34en France,
00:06:36et alentour, que l'ordre
00:06:38public n'est plus maintenu.
00:06:40Vous avez les attentats du FNNC
00:06:42qui ont pris en Corse, vous avez
00:06:44la Nouvelle-Calédonie qui est à feu et à sang,
00:06:46vous avez
00:06:48dans les rues,
00:06:50jour après jour,
00:06:52des émeutes qui éclatent,
00:06:54certaines
00:06:56naturellement plus localisées et moins graves
00:06:58que celles qui ont coûté à peu près
00:07:00un milliard d'euros aux contribuables
00:07:02fin juin et début juillet
00:07:042023, mais
00:07:06le diagnostic, les criminologues
00:07:08sont des experts, que font les experts ?
00:07:10Ils font des diagnostics, comme le médecin,
00:07:12comme le garagiste, le diagnostic
00:07:14est simple, nous avons
00:07:16une équipe au gouvernement
00:07:18qui ne sait plus maintenir l'ordre
00:07:20public. Alors, chaque fois
00:07:22qu'il y a un drame comme ça,
00:07:24ils poussent les hauts cris,
00:07:26ils disent, c'est bientôt
00:07:28fini, vous allez voir.
00:07:30Ça ne va plus se renouveler, c'est fini.
00:07:32Voilà, et puis
00:07:34après ça, ils passent à l'ordre du jour.
00:07:36Donc, vous savez, les criminologues,
00:07:38donc nous,
00:07:40naturellement, dans des conditions bien
00:07:42précises et avec des précautions considérables,
00:07:44on voit les bandits, on voit
00:07:46des maltraiteurs, des dealers,
00:07:48des caïds, et bien
00:07:50ces gens qui sont sur le terrain,
00:07:52qui gagnent parfois des dizaines et des centaines
00:07:54de milliers d'euros par semaine
00:07:56en vendant de la drogue,
00:07:58les gens qui sont au pouvoir à l'heure actuelle, ils n'en ont pas peur,
00:08:00ils ne les prennent même pas au sérieux.
00:08:02Voilà, donc,
00:08:04conséquences particulières,
00:08:06quand un deuxième couteau,
00:08:08comme celui qui a pris la fuite,
00:08:10la mouche,
00:08:12veut s'évader,
00:08:14et bien il fait venir ses copains.
00:08:16Alors, la différence entre des dealers
00:08:18de hashish et des dealers de cocaïne,
00:08:20c'est que les dealers de cocaïne,
00:08:22ils consomment, à leur usage
00:08:24personnel, une partie de ce qu'ils vendent.
00:08:26Donc, ils sont dans un état d'excitation
00:08:28terrible, et au lieu de retenir
00:08:30les coups, ils flinguent tout de suite,
00:08:32ils fusillent les gens, voilà, ils laissent
00:08:34des fonctionnaires
00:08:36de la pénitentiaire morts
00:08:38par terre ou blessés très grave,
00:08:40sans hésiter une seconde,
00:08:42parce que,
00:08:44s'agissant du milieu criminel,
00:08:46à l'heure actuelle, le milieu criminel,
00:08:48il n'est plus maté,
00:08:50c'est-à-dire qu'il n'a plus peur, voilà.
00:08:52C'est le sentiment d'impunité
00:08:54que vous aviez offert, quelque part,
00:08:56sentiment d'impunité ?
00:08:58Oui, mais plus que ça, c'est le sentiment
00:09:00exaltant
00:09:02de, on peut faire ce qu'on veut,
00:09:04il ne nous arrive rien.
00:09:06Comprenez, le milieu criminel, ça,
00:09:08il faut bien que vos auditeurs le comprennent,
00:09:10parce que c'est essentiel.
00:09:12Le milieu criminel, il n'est pas coupé de la société.
00:09:14Les caïds,
00:09:16qui gagnent des 50 ou 100 000 euros
00:09:18par semaine, ils ont des avocats.
00:09:20Les avocats,
00:09:22ce sont d'anciens collègues
00:09:24de M. Dupont-Moretti, des avocats
00:09:26pénalistes, des gens comme ça,
00:09:28et ces avocats-là savent très bien
00:09:30ce qui se passe dans la société.
00:09:32On le sait, parce que l'un d'entre eux
00:09:34avait un peu
00:09:36mordu la ligne jaune, c'est-à-dire que,
00:09:38au lieu d'être avocat de caïd,
00:09:40il était devenu leur complice,
00:09:42une fois, une interception téléphonique.
00:09:46L'avocat Riboud
00:09:48téléphone à un caïd et lui dit
00:09:50« Arrête Momo, ça va taper, tiens-toi tranquille
00:09:52pendant 15 jours. »
00:09:54Quand il y a des fameuses opérations placenet,
00:09:56les bandits le savent.
00:09:58Et deuxième raison pour laquelle les bandits
00:10:00connaissent bien l'état de la société,
00:10:02c'est qu'ils vendent
00:10:04de la cocaïne à la bonne société.
00:10:06Quand vous vendez
00:10:08de la cocaïne
00:10:10à un des amis de M. Macron...
00:10:12Ils ne vendent pas la cocaïne
00:10:14à des SDF, ça on le sait, oui,
00:10:16c'est clair.
00:10:18À 60 euros le gramme, effectivement, c'est pas possible.
00:10:20Quand vous avez un des complices,
00:10:22l'homme chez qui
00:10:24le parti de M. Macron a été fondé,
00:10:26en marche, qui s'appelle M. Bigorn,
00:10:28qui a fini par diriger
00:10:30une fondation libérale
00:10:32qui s'appelle l'Institut Montaigne,
00:10:34quand il se fait
00:10:36arrêter par la police pour avoir
00:10:38mis de la drogue dans le verre
00:10:40d'une dame pour, après ça, abuser
00:10:42d'elle, il dit, vous comprenez, j'étais pas dans
00:10:44mon assiette parce que je prenais 4 grammes de cocaïne
00:10:46par jour.
00:10:484 grammes de cocaïne par jour.
00:10:50Ça fait à peu près
00:10:5270 000 à 100
00:10:54euros de cocaïne par an.
00:10:56Comment ?
00:10:58Effectivement, l'état
00:11:00que vous décrivez, hélas,
00:11:02est un état, effectivement,
00:11:04réel et réaliste.
00:11:06Je vais vous reprendre par le petit bout de la lorgnette.
00:11:08Quand même, tous ces gens-là, ces presses qui nous
00:11:10gouvernent, que ce soit Macron ou
00:11:12avant Macron, il ne s'agit pas de...
00:11:14On est d'accord,
00:11:16il ne s'agit pas de le pointer, mais comment il se fait
00:11:18que ces gens qui ne sont pas complètement,
00:11:20quand même, je ne sais pas, qui ne sont pas
00:11:22complètement idiots, ne voient pas
00:11:24que quand on fait des transports comme ça,
00:11:26ils ne pensent pas qu'il peut y avoir ça ? Pas de fourgon
00:11:28blindé, pas d'accompagnement gendarme,
00:11:30pas etc. On laisse, on va voir,
00:11:32il ne va rien se passer,
00:11:34il va se passer bien. C'est ça qui est étonnant.
00:11:36Tout se passe, et je vous rejoins là-dessus,
00:11:38on dit oui, mais écoutez, ça se passe,
00:11:40c'est presque un fait divers,
00:11:42mais je vous assure, ça ne se renouvellera pas.
00:11:44Qu'est-ce qui fait cette négligence totale ?
00:11:46Ils savent très bien qu'ils sont armés,
00:11:48comme vous le dites. On sait très bien que tous ces gens-là
00:11:50sont armés, sont prêts à flinguer,
00:11:52à défourailler tout de suite. On ne fait rien ?
00:11:54On n'y pense pas ? C'est ça
00:11:56qui m'étonne aussi.
00:11:58Le problème n'est pas celui de la
00:12:00police, de la gendarmerie et de la pénitentiaire.
00:12:02Nous avons des forces
00:12:04de sécurité, les trois que j'ai énoncées,
00:12:06plus les douaniers, etc., qui sont
00:12:08les meilleurs d'Europe, dans des gens
00:12:10bien formés, bien préparés, sérieux
00:12:12professionnellement, mais
00:12:14le problème est double, ils sont
00:12:16mal commandés au sommet et mal financés.
00:12:18Voilà, la justice n'a pas
00:12:20la moitié de l'argent qu'elle devrait pour
00:12:22fonctionner normalement. Songez
00:12:24qu'en France, le nombre
00:12:26de procureurs par unité de
00:12:28100 000 habitants est moins élevé qu'en
00:12:30Albanie. On a moins
00:12:32de procureurs par 100 000 habitants qu'en
00:12:34Albanie. On a
00:12:36une justice qui est clochardisée.
00:12:38Elle n'a pas les moyens de travailler. Et
00:12:40deuxièmement, les gens au sommet,
00:12:42dans la configuration actuelle,
00:12:44M. Macron,
00:12:46M. Attal, M. Dupont-Moretti,
00:12:48M. Darmanin et quelques autres,
00:12:50ne connaissent pas le milieu criminel.
00:12:52Ils ignorent ces réactions.
00:12:54Ils en pensent des choses,
00:12:56ils ont des choses dans leur tête, généralement
00:12:58ils ont vu le film
00:13:00Le Parrain à la télé, mais ils ne
00:13:02connaissent pas le milieu criminel.
00:13:04Vous dites, ils ne connaissent
00:13:06pas le milieu criminel. Ils n'ont
00:13:08pas des gens d'exavir au fer ou
00:13:10autres autour d'eux pour leur dire
00:13:12qu'il se passe des choses ? C'est ça qui me paraît hallucinant.
00:13:14Moi, je veux bien qu'on ne connaisse pas, on ne peut
00:13:16pas tout connaître. On veut bien qu'ils
00:13:18n'aient pas fréquenté, qu'ils ne soient pas eux-mêmes criminologues
00:13:20ou policiers. Enfin, ils n'ont pas des
00:13:22conseillers, ils n'ont pas des
00:13:24gens autour d'eux pour leur dire
00:13:26ce qu'il se passe dans la réalité.
00:13:28Bien sûr que si, mais ils les écoutent
00:13:30fort peu, et en revanche, ceux qui sont
00:13:32chargés de leur communication, des journaux,
00:13:34des médias, etc., ils les écoutent
00:13:36beaucoup. Donc, chaque fois
00:13:38qu'une mesure précise doit
00:13:40être prise, il y a toujours un gourou
00:13:42de la com qui dit, oh là là, attention, tu vas perdre
00:13:44un point dans les sondages, et auquel cas, il recule.
00:13:46Voilà. Donc, la situation
00:13:48actuelle est la suivante. Monsieur
00:13:50Darmanin est tout sauf idiot.
00:13:52Quand il est arrivé au ministère de l'Intérieur,
00:13:54il a compris que la situation
00:13:56de la France
00:13:58était irréparable
00:14:00d'ici les élections de 2027,
00:14:02que toute opération
00:14:04de reprise en main, quel que soit
00:14:06le domaine, que ce soit en économie, dans les
00:14:08finances ou en matière de sécurité,
00:14:10adopte la forme d'une courbe
00:14:12en J. Vous savez, la courbe en J, ça va
00:14:14d'abord faire le bas et après ça, ça remonte.
00:14:16Donc, la courbe en J, si on commence à
00:14:18taper à l'heure actuelle sur le milieu criminel,
00:14:20on sera en bas de la courbe en 2027.
00:14:22Alors, ils ne le font pas, ils font semblant.
00:14:24Ils font des opérations place nette et
00:14:26ils récitent leur chapelet tous les matins
00:14:28en pensant, en espérant, en priant le Seigneur
00:14:30que ça ira bien. Eh bien, d'un coup, ça
00:14:32ne va pas bien. Et donc, c'est ce qui se passe
00:14:34avec les deux morts de la pénitentiaire.
00:14:36C'est encore une minute,
00:14:38M. Le Bourreau, encore une minute.
00:14:40Épargnez-nous avant le
00:14:42prochain sondage. C'est ça.
00:14:44Xavier Roffert, juste avec nous, nous avons
00:14:46un auditeur, justement, qui intervient
00:14:48sur ce sujet. Ça me fait réagir.
00:14:50Ça me fait réagir puisque c'est Philippe qui nous appelle
00:14:52depuis Narbonne. Bonjour Philippe.
00:14:54Bonjour Philippe. Bonjour.
00:14:56Oh là là, mon Dieu, mais encore une fois,
00:14:58on marche sur la tête là.
00:15:00C'est juste pas possible. Que faisaient
00:15:02ces agents pénitentiaires dans un
00:15:04J5 transportant des personnes dangereuses ?
00:15:06Mon Dieu,
00:15:08les...
00:15:10les...
00:15:12les TRS pour les
00:15:14gilets jaunes, pour les
00:15:16manifestants, ont des véhicules
00:15:18blindés et nos...
00:15:20et nos agents pénitentiaires roulent en J5 ?
00:15:22Non, c'est juste pas possible.
00:15:24Il y a vraiment une responsabilité
00:15:26là du gouvernement qui,
00:15:28pour moi, est manifeste.
00:15:30Et, comment dire,
00:15:32je vous rejoins tout à fait,
00:15:34comment dire, M. Bercos,
00:15:36les attaques de diligence, ça existe depuis
00:15:38que le monde est monde. Bien sûr.
00:15:40Franchement. On est d'accord.
00:15:42Mais vous voyez, Xavier Roffert, on revient à ça.
00:15:44Et c'est vrai ce que vous décrivez. On voit
00:15:46très bien ce que vous décrivez. Mais, encore une fois,
00:15:48je répète, et...
00:15:50et je suis pas le seul,
00:15:52c'est que, à ce
00:15:54niveau de violence où on est,
00:15:56et ce n'est pas nouveau, ça fait, vous le savez mieux que
00:15:58personne, ça fait 30 ans ou 40 ans
00:16:00que les choses sont là, la France orange mécanique,
00:16:02etc., etc., etc.
00:16:04Comment il se fait qu'on ne pense pas que si on va
00:16:06trimballer quelqu'un du tribunal
00:16:08de Rouen à la maison d'arrêt d'Evreux,
00:16:10il peut y avoir,
00:16:12ça peut arriver, et...
00:16:14Et c'est ça, moi, c'est cet aveuglement,
00:16:16parce qu'on veut bien que
00:16:18la pauvreté, on veut bien l'économie,
00:16:20on veut bien tout ça, mais alors, à ce moment-là,
00:16:22dites-le, dites-le,
00:16:24faites du télétravail. Pourquoi
00:16:26ils ont déplacé des gens,
00:16:28ils auraient pu le faire à ce moment-là par
00:16:30Internet ? C'est ça qui est
00:16:32incompréhensible, enfin incompréhensible,
00:16:34qui est terrible, quoi.
00:16:36Non, c'est clair.
00:16:38Quand vous avez des responsabilités
00:16:40au sommet,
00:16:42j'ai travaillé avec
00:16:44plusieurs ministres, on les fréquentait de très près,
00:16:46quand vous êtes ministre, de
00:16:48quoi que ce soit, que ce soit ministre de
00:16:50Marine Marchande ou de l'Intérieur,
00:16:52on vous annonce un drame,
00:16:54un désastre, une sécurité,
00:16:56ou une calamité, à peu près toutes les
00:16:58cinq minutes.
00:17:00Parce que les fonctionnaires du sommet
00:17:02ouvrent le parapluie et disent, ah mon Dieu, attention,
00:17:04c'est grave, etc., c'est toutes les cinq minutes.
00:17:06Alors, de deux choses l'une, quand vous êtes ministre,
00:17:08soit vous devenez fou et on vous met à Charenton,
00:17:10ou alors vous avez le cuir,
00:17:12après ça, extrêmement épais.
00:17:14Donc on vous annonce un drame, on vous dit, mais si on ne fait pas
00:17:16ceci, il ne va pas se passer ça. Oui, bon, bon, je l'ai
00:17:18entendu 500 fois. Et donc,
00:17:20dans ces conditions-là, les gens,
00:17:22les ministres,
00:17:24quels que diplômés qu'ils soient
00:17:26et avec toutes les qualités du monde, ce sont
00:17:28des êtres humains. L'être humain
00:17:30ne prend conscience des situations de danger
00:17:32que quand il les a éprouvées
00:17:34lui-même. M. Hollande,
00:17:36notre précédent
00:17:38président, était un permanent du Parti
00:17:40socialiste, il n'avait jamais vu un voyou de sa
00:17:42vie, et M.
00:17:44Macron, c'est un banquier, donc
00:17:46dans le monde où il est, ces horreurs-là n'existent
00:17:48pas. Donc il faudrait
00:17:50attendre que M. Hollande ou Macron soient
00:17:52eux-mêmes, ou dans leur famille, ou dans leurs proches
00:17:54agressés, pour qu'ils commencent
00:17:56à comprendre. Je ne souhaite
00:17:58rien de tel, naturellement.
00:18:00Mais quel constat,
00:18:02quand même, quel constat.
00:18:04Pour terminer sur ce point,
00:18:06deux mots.
00:18:08Il faudrait simplement
00:18:10qu'ils écoutent les gens extrêmement
00:18:12compétents qu'ils ont dans leur entourage.
00:18:14Imaginez le cabinet du ministre de l'Intérieur.
00:18:16Eh bien,
00:18:18voilà, c'est les
00:18:20motifs
00:18:22de communication qu'il emporte
00:18:24sur la réalité criminelle, c'est ça le problème.
00:18:26Oui, mais c'est un constat
00:18:28assez tragique. Juste
00:18:30un mot, restez avec nous, Xavier Hoffert,
00:18:32après cette petite pause,
00:18:34qu'est-ce que, quand même,
00:18:36on pourrait faire, au-delà de
00:18:38leur faire comprendre et leur déboucher les oreilles
00:18:40et les yeux, qu'est-ce qu'on pourrait faire
00:18:42pratiquement, par rapport
00:18:44à ces situations-là, qui effectivement
00:18:46ne sont pas nouvelles, mais toujours tragiques.
00:18:48Et puis si vous voulez continuer à réagir,
00:18:50vous connaissez le numéro 0 826
00:18:52300 300, pour poser vos questions
00:18:54ou pour intervenir dans l'émission.
00:18:56A tout de suite sur Sud Radio.
00:19:04Ici Sud Radio.
00:19:08Les Français parlent
00:19:10au français.
00:19:12Les carottes sont cuites.
00:19:14Les carottes sont cuites.
00:19:16Sud Radio Bercov,
00:19:18dans tous ses états.
00:19:20Et nous sommes toujours
00:19:22avec Xavier Hoffert,
00:19:24criminologue, et
00:19:26Xavier Hoffert a supposé, maintenant,
00:19:28que nous ayons, allez,
00:19:30rêvons un peu, que nous ayons
00:19:32des hommes politiques, qui sont effectivement
00:19:34des êtres humains, qui sont très occupés, qui ont des tas
00:19:36de choses, et qui se disent, oui, mais bon,
00:19:38écoutez, ça arrive et on va faire.
00:19:40Quelle serait, très concrètement,
00:19:42aujourd'hui, par rapport à ce qui s'est passé là,
00:19:44mais qui se passera,
00:19:46hélas, hélas, il faut le dire,
00:19:48et c'est terrible, mais
00:19:50qu'est-ce qu'il y aurait à faire,
00:19:52je ne dirais pas pour résoudre le problème,
00:19:54on ne va pas résoudre le problème
00:19:56comme ça, d'un coup de cuillère à peau,
00:19:58mais des choses de base,
00:20:00par exemple, ce matin,
00:20:02j'écoutais Éric Zemmour qui disait
00:20:04déchéance nationalité, remigration,
00:20:06d'autres qui disaient, mais écoutez,
00:20:08ce n'est pas possible,
00:20:10pas possible de ne pas faire
00:20:12au moins des fourgons blindés,
00:20:14de ne pas avoir la gendarmerie, etc.
00:20:16Vous, vous diriez quoi,
00:20:18très précisément, en disant, voilà,
00:20:20monsieur le ministre, ou monsieur le président,
00:20:22ou monsieur, etc.,
00:20:24il y a ça à faire, et ça, vous pouvez le faire.
00:20:26Alors,
00:20:28d'abord, premièrement,
00:20:30on ne fait pas un diagnostic
00:20:32en employant des mots ou des concepts
00:20:34qui ne sont pas les bons.
00:20:36J'entends dire depuis hier, à droite et à gauche,
00:20:38c'est la guerre. Ce n'est pas vrai,
00:20:40ce n'est pas la guerre. La guerre, c'est ce qui se passe
00:20:42à l'heure actuelle en Ukraine,
00:20:44où, certains jours, l'armée russe
00:20:46tire 50 000 obus
00:20:48dans la journée, c'est-à-dire
00:20:503 500 tonnes d'acier
00:20:52et de plomb qui tombent sur la tête des gens.
00:20:54Ça, c'est la guerre, c'est Verdun.
00:20:56Là, ce n'est pas la guerre, c'est du maintien
00:20:58de l'ordre, c'est assurer l'ordre
00:21:00public. Pour assurer l'ordre public,
00:21:02à partir du moment où on a
00:21:04des ministres
00:21:06qui sont persuadés
00:21:08de leur cause et qui sont décidés
00:21:10à la défendre, je ne peux pas m'empêcher
00:21:12de frémir un peu à l'heure actuelle, en voyant
00:21:14qu'on a un ministre de la Justice qui est applaudi
00:21:16en prison par les taulards,
00:21:18et quand il va à un congrès de magistrats, il est hué
00:21:20par les magistrats. Donc, ça me paraît un peu
00:21:22donné comme attitude
00:21:24pour un ministre
00:21:26de la Justice. Maintenant,
00:21:28la solution, elle est
00:21:30enfantine, mais elle n'est pas réalisée
00:21:32jusqu'à maintenant. Ça consiste à
00:21:34appliquer le code pénal.
00:21:36Le code pénal n'est pas appliqué.
00:21:38Le code pénal tel qu'il est, c'est pas
00:21:40la peine de rajouter
00:21:42un... comment dire...
00:21:44Appliquer le code.
00:21:46Mais je vais vous donner un exemple de ça.
00:21:48Ça va aller très vite.
00:21:50Fin juin, début juillet dernier,
00:21:52il y a eu des émeutes en France.
00:21:54Des émeutes en question, on a vu,
00:21:56ça a été constaté,
00:21:58il y a eu des rapports de faits disant que
00:22:006 ou 7 fois sur 10, c'était des mineurs.
00:22:02Il y a à présent,
00:22:04aujourd'hui même dans le code pénal,
00:22:06un article qui est
00:22:08l'article 227-17
00:22:10du code pénal.
00:22:12L'article en question dispose
00:22:14que tout parent
00:22:16qui a la responsabilité
00:22:18d'un enfant mineur,
00:22:20c'est-à-dire moins de 18 ans, et qui met
00:22:22cet enfant en état de danger
00:22:24physique ou moral, est passible
00:22:26de 2 ans de prison et de 30 000 euros
00:22:28d'amende. M. Bercoff,
00:22:30il n'y a pas un individu en France
00:22:32qui est en prison du fait
00:22:34de cet article du code.
00:22:36Il résoudrait 70%
00:22:38des problèmes des émeutes
00:22:40dans les quartiers.
00:22:42Voilà le problème.
00:22:44Juste un mot, Xavier Ofer, je suis d'accord.
00:22:46Je reviens un peu à ce qui s'est passé à Carville.
00:22:48Ce n'étaient pas des mineurs, c'étaient des bons
00:22:50voyous, trafiquants,
00:22:52narcotrafiquants, etc.
00:22:54Peut-être de série B,
00:22:56mais enfin quand même, ils ont fait des morts.
00:22:58Là, par exemple, juste un mot
00:23:00pour terminer. Est-ce qu'on n'a pas
00:23:02les moyens, aujourd'hui en France,
00:23:04d'avoir des fourgons blindés quand on
00:23:06déplace des délinquants ?
00:23:08Ce n'est pas possible,
00:23:10on n'a pas les moyens parce qu'on dépense des milliards
00:23:12pour autre chose.
00:23:14Est-ce qu'il n'y a pas
00:23:16des choses à faire ? Evidemment, il n'y a pas
00:23:18de risque zéro, la vie est un métier
00:23:20à risque, hélas, mais
00:23:22quand même, est-ce qu'on est à ce point
00:23:24de dénuement qu'on ne peut pas
00:23:26avoir les moyens, vous l'avez d'ailleurs évoqué,
00:23:28où franchement, on peut mettre un peu
00:23:30de moyens là-dedans ?
00:23:32Bien sûr que oui, on les a d'ailleurs, les moyens
00:23:34en question. Il faut simplement
00:23:36faire en sorte que
00:23:38les gens qui dirigent
00:23:40ce pays aient conscience de la
00:23:42dangerosité
00:23:44des situations, du danger
00:23:46représenté par les criminels, surtout
00:23:48quand les criminels sont eux-mêmes drogués,
00:23:50donc deviennent complètement magoules,
00:23:52et en conséquence
00:23:54de quoi exiger que
00:23:56des inspections aillent faire
00:23:58le tour des endroits
00:24:00potentiellement à risque, et
00:24:02une des dispositions
00:24:04disant « mais vous êtes fous, vous allez prendre
00:24:06une 4 chevaux pour aller
00:24:08transporter des prisonniers très dangereux,
00:24:10on voit ça tout de suite, et donc c'est cette
00:24:12manière de maintenir l'ordre
00:24:14public, qui à l'heure actuelle,
00:24:16est négligée. D'accord.
00:24:18Merci Xavier Ofer, on continuera
00:24:20à en parler, et avec vous,
00:24:22et on espère que les princes
00:24:24qui nous gouvernent, commençons à dire
00:24:26que peut-être c'est bien la communication,
00:24:28mais c'est beaucoup mieux d'agir
00:24:30en conséquence.
00:24:32Sud Radio, André Bercoff
00:24:34Ça balance pas mal
00:24:36Bercoff dans tous ses états,
00:24:38ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:24:40Hé, l'image de la France, la France,
00:24:42la France, on parle de la France,
00:24:44mais on parle de l'Europe,
00:24:46bien sûr, vous savez que dans, maintenant,
00:24:48moins d'un mois, le 9 juin exactement,
00:24:50les élections européennes
00:24:52sur tout le continent,
00:24:54450 millions d'électeurs
00:24:56sont appelés à voter, combien voteront,
00:24:58on verra, mais en attendant,
00:25:00effectivement, on parle du matin
00:25:02au soir, du soir au matin, les grandes listes
00:25:04sont là, se succèdent,
00:25:06et c'est très bien,
00:25:08mais les petites, ce qu'on appelle les petites listes,
00:25:10eh bien, on n'en parle pas beaucoup,
00:25:12elles sont vraiment invisibilisées,
00:25:14et je crois que, vraiment, il n'y a pas de raison,
00:25:16il n'y a pas de raison, puisque
00:25:18il y a des citoyens français et des citoyennes
00:25:20qui se présentent, et nous sommes
00:25:22aujourd'hui avec la liste, nous,
00:25:24le peuple, Georges Kouzmanovic,
00:25:26Maria Raymanna, Nadia, pardon,
00:25:28Nadia Raymanna, bonjour,
00:25:30alors,
00:25:32Georges Kouzmanovic, d'abord,
00:25:34pourquoi vous présentez ?
00:25:36Parce qu'aujourd'hui, vous êtes qualifiés,
00:25:38vous n'êtes pas les seuls, on dit, oui,
00:25:40ils vont faire 0,1% ou 1% ou 2%,
00:25:42mais, au-delà des sondages,
00:25:44et au-delà de tout ça,
00:25:46pourquoi vous avez estimé important de vous présenter ?
00:25:48Parce que nous refusons
00:25:50que la France soit dissoute dans l'Union Européenne,
00:25:52nous refusons
00:25:54la fédéralisation
00:25:56en marche forcée de l'Union Européenne,
00:25:58d'ailleurs, je suis à l'origine, avec quelques autres,
00:26:00d'une tribune qui a fait écho
00:26:02dans le Figaro sur le refus de fédéralisation
00:26:04et d'extension infinie de l'Union Européenne,
00:26:06nous voulons défendre la démocratie,
00:26:08car la manière dont se construit
00:26:10cette Union Européenne se fait à l'encontre des peuples,
00:26:12contre les référendums,
00:26:14quel que soit le pays en Europe,
00:26:16les peuples votent contre,
00:26:18et puis, pour l'illustrer,
00:26:20nous avons fait une liste des citoyennes,
00:26:22vous avez dit, André, c'est une petite liste,
00:26:24mais c'est une grande liste par les citoyens qui sont dessus,
00:26:26et ce n'est pas une liste de politiciens
00:26:28professionnels, de gens qui n'ont fait que cela,
00:26:30regardez,
00:26:32Gabriel Attal,
00:26:34qui n'a jamais travaillé, tout le temps dans les ministères,
00:26:36Jordan Bardella,
00:26:38de l'autre côté, pareil,
00:26:40jamais travaillé, que de la politique,
00:26:42M. Ciotti, pareil, notre liste, ce sont des gens
00:26:44qui travaillent, qui ont une expérience concrète,
00:26:46celle des Français, que ce soit dans l'industrie,
00:26:48que ce soit dans l'associatif
00:26:50avec Nadia, que ce soit des journalistes,
00:26:52des agriculteurs, on a trois vrais agriculteurs,
00:26:54dont Philippe Grégoire, que vous avez reçu ici,
00:26:56nous avons
00:26:58une gardienne d'immeubles,
00:27:00des ouvriers, des ambulanciers, des pompiers,
00:27:02des anciens militaires, il y a le prince Joachim
00:27:04Murat, qui avec moi,
00:27:06à la qualité d'être ancien combattant pour notre pays,
00:27:08il y a très peu de listes
00:27:10qui ont ces gens-là,
00:27:12qui présentent
00:27:14des Français réels,
00:27:16qui viennent d'origines différentes.
00:27:18La société civile, quoi. Mais la vraie société civile,
00:27:20ce n'est pas la société civile d'Emmanuel Macron, il n'y a que des gars
00:27:22qui travaillent au CAC 40.
00:27:24Ça, c'est la société
00:27:26galonnée.
00:27:28Voilà, exactement.
00:27:30Moi, la question que je vais vous poser,
00:27:32pourquoi et comment ça se fait
00:27:34que vous êtes souverainiste ?
00:27:36Vous proclamez souverainiste ou vous n'aimez pas ce mot ?
00:27:38Passons sur les terminologies,
00:27:40mais on défend la souveraineté de la France.
00:27:42Sur le fond, on est
00:27:44de la nation et du peuple.
00:27:46Nation et peuple, nous sommes d'accord.
00:27:48Qui s'articulent ensemble dans la Constitution de la France, que nous défendons.
00:27:50Nous sommes d'accord. On voit bien
00:27:52société civile, des gens qui
00:27:54travaillent, des gens qui ont l'expérience de la vie.
00:27:56On va en parler avec Nadia et Madna aussi.
00:27:58Juste un mot, comment il se fait ?
00:28:00Là, vraiment,
00:28:02je regarde, c'est
00:28:04l'analyste qui se passe.
00:28:06Comment il se fait ? Il y a d'autres listes
00:28:08qui se présentent comme souverainistes,
00:28:10comme patriotes, comme défendant le peuple,
00:28:12etc. Toutes se présentent comme
00:28:14défendant le peuple, c'est un autre problème.
00:28:16Mais qu'est-ce qui se fait ? Je parle des souverainistes,
00:28:18ceux qui ne veulent pas que la France
00:28:20se confonde avec l'Europe, etc.
00:28:22Comment ça se fait qu'il n'y a pas eu,
00:28:24au moins, tentative d'union,
00:28:26je ne dirais pas de fusion, mais d'union ?
00:28:28Vous n'êtes pas si nombreux
00:28:30que vous ne devriez pas essayer
00:28:32de vous unir. Pourquoi ça ne marche pas ?
00:28:34Alors d'abord, je vous ferai remarquer
00:28:36que les européistes, les néolibéraux
00:28:38et ceux qui veulent la fédéralisation
00:28:40de la France, enfin de l'Europe,
00:28:42et que la France se moule
00:28:44dans l'Union Européenne, sont divisés aussi.
00:28:46Il y a EELV,
00:28:48il y a des géopartis socialistes, il y a Glucksmann,
00:28:50il y a Emmanuel Macron. Les LR, de facto,
00:28:5290% d'entre eux, votent toujours
00:28:54dans ce sens-là à l'Union Européenne.
00:28:56Ils ne sont pas ensemble, qui me semble.
00:28:58Ils ont des...
00:29:00Ah oui, mais ils ont des spécificités.
00:29:02Or, nous avons des différences. Je pense qu'au fait,
00:29:04allusion à l'UPR d'Astineau
00:29:06ou au patriote de Filippo,
00:29:08d'abord, M. Astineau a toujours dit,
00:29:10a toujours fait, a toujours déclamé, tous ceux qui le connaissent
00:29:12savent qu'il ne veut faire
00:29:14que lui, l'UPR et pas les autres.
00:29:16Il l'a déclaré. Pas d'alliance.
00:29:18Quant à M. Filippo,
00:29:20eh bien, nous sommes...
00:29:22Il y a beaucoup de sujets sur lesquels nous ne sommes pas d'accord.
00:29:24La souveraineté, c'est une chose, mais qu'est-ce qu'on en fait après ?
00:29:26Et puis, nous, on est pour la laïcité.
00:29:28Je ne crois pas que M. Filippo soit pour la laïcité
00:29:30vu M. Poisson et les positions
00:29:32qu'il a prises sur ce sujet.
00:29:34Donc, vous avez de vraies divergences.
00:29:36On a de vraies divergences. Il faut que... On n'est pas d'accord.
00:29:40Voilà. Nadia
00:29:42pourra très, très bien en parler.
00:29:44Et puis, je vous ferai remarquer une chose. C'est qu'on a un reproche
00:29:46assez étrange.
00:29:48On ne s'est pas alliés avec eux. Mais, notre liste,
00:29:50nous, le peuple, il n'y a pas...
00:29:52Moi, je suis président de République souveraine.
00:29:54Un parti de gauche républicaine.
00:29:56Ce n'est pas la liste de République souveraine.
00:29:58Vous voulez de la France insoumise.
00:30:00Sur la liste, il y a des gens qui étaient de la France insoumise.
00:30:02Il y a Nadia Remadnin qui n'est sur aucune liste.
00:30:04C'est la présidente de la Brigade des maires
00:30:06qui lutte contre la radicalisation des jeunes
00:30:08et pour le social, pour mieux vivre ensemble.
00:30:12Joachim Murat est à l'appel
00:30:14au peuple, qui est un parti gaulliste,
00:30:16social, de droite,
00:30:18bonapartiste. Il y a des gens
00:30:20de ce parti-là. Il y a des gens de génération Frexit.
00:30:22Il y a des gens qui sont de nulle part.
00:30:24Il y a Philippe Grégoire qui est du SAMU Social Agricole
00:30:26qui réussit,
00:30:28chez les souverainistes, à allier
00:30:30justement autant de gens. Je ne vois pas
00:30:32ça chez les autres. Donc, avant de
00:30:34parler de la paille qui sera dans notre poutre,
00:30:36qu'il regarde la poutre qui est dans l'heure.
00:30:38D'ailleurs, c'est la question
00:30:40que j'ai posée aussi, aussi bien
00:30:42à Philippe Pau, qu'à Asselineau.
00:30:46Effectivement, chacun suit sa route.
00:30:48Mais, au-delà de ça,
00:30:50la question, par exemple, je pourrais vous dire
00:30:52vous vous présentez aux élections européennes
00:30:54parce que vous, vous n'êtes pas
00:30:56Frexit, vous êtes pour rester dans l'Union Européenne.
00:30:58On est bien d'accord ?
00:31:00Non, pas du tout.
00:31:02D'abord, nous sommes Européens
00:31:04et on distingue bien deux choses. L'Europe,
00:31:06qui est une réalité géographique.
00:31:08Mais là, c'est le Parlement Européen.
00:31:10Moi, je suis pour la destruction
00:31:12de l'Union Européenne, c'est-à-dire au-delà du Frexit.
00:31:14Pourquoi vous vous présentez
00:31:16à une élection comme ça, qui est l'élection
00:31:18au Parlement Européen, dans le cadre de l'Union Européenne ?
00:31:20Parce qu'en ce moment, il n'y a pas
00:31:22un seul député européen
00:31:24qui a été foutu de dire aux citoyens
00:31:26français qu'en novembre
00:31:282023, le Parlement Européen a voté
00:31:30la suppression définitive
00:31:32du veto des États membres.
00:31:34Personne.
00:31:36Vous voulez dire la majorité ?
00:31:38La majorité, mais de facto,
00:31:40c'est la suppression du veto et pour l'extension du pouvoir
00:31:42de la Commission Européenne.
00:31:44Mais personne n'a protesté là-dessus ?
00:31:46Non, ils ont voté massivement
00:31:48pour.
00:31:50Et puis, personne n'a alerté.
00:31:52Et puis, le 29 novembre 2023,
00:31:54ici, en France, à l'Assemblée Nationale,
00:31:56un vote de nos députés enterrine
00:31:58ce vote du Parlement Européen.
00:32:00À l'exclusion, pour le coup,
00:32:02je vous le concède, du Rassemblement National,
00:32:04de la France Insoumise et de Nicolas Dupont-Aignan.
00:32:06Tous les autres ont voté.
00:32:08Oui, mais tous les autres ont voté pour.
00:32:10Mais ils n'ont pas non plus
00:32:12expliqué aux citoyens.
00:32:14Et donc, la question, c'est
00:32:16pourquoi aller à l'Union Européenne ?
00:32:18Il faut qu'il y ait le plus possible de députés
00:32:20là-bas, qui bloquent, qui alertent
00:32:22et qui défendent les intérêts de la France.
00:32:24On verra si ce n'est pas un vœu pieux, parce qu'à mon avis,
00:32:26ça ne fera pas beaucoup de monde. Mais j'espère me tromper.
00:32:28Ce n'est pas mon souhait.
00:32:30Il y a d'autres pays européens.
00:32:32Je sais bien.
00:32:34Écoutez, moi, je vais vous dire une chose.
00:32:36Quand j'ai vu que le Parlement européen actuel
00:32:38a voté dans la majorité CONTRE
00:32:40la transparence des contrats de la Commission
00:32:42européenne avec Pfizer,
00:32:44ça en dit long sur ce qu'est le Parlement européen.
00:32:46Heureusement que le New York Times
00:32:48a engagé une procédure en justice.
00:32:50Et un certain nombre de Français comme bon sens et autres.
00:32:52Nadia Reymadna, qu'est-ce qui vous amène, vous,
00:32:54la Brigade des maires, vous avez reçu, et toujours
00:32:56avec beaucoup de plaisir,
00:32:58de vous engager, justement,
00:33:00dans le « Nous, le Peuple ».
00:33:02Qu'est-ce qui fait ?
00:33:04Vous cherchez quoi ?
00:33:06Je parle du point de vue de l'efficacité.
00:33:08Moi, personnellement,
00:33:10je me suis engagée dans ce « Nous, le Peuple »
00:33:12parce que je connais Georges, j'en avais déjà milité
00:33:14concernant la laïcité et tout ça.
00:33:16Et puis je me suis dit, en tant qu'association,
00:33:18en fin de compte, on a l'impression que
00:33:20tout le travail qu'on a mené,
00:33:22parce qu'on a eu des difficultés, il faut bien croire,
00:33:24vous connaissez un peu notre parcours, ça n'a pas été évident.
00:33:26On s'est dit, on a besoin
00:33:28d'être soutenus.
00:33:30On avait besoin d'être soutenus.
00:33:32Et on s'est dit, peut-être, effectivement,
00:33:34il faut qu'on soit reconnus
00:33:36au niveau européen,
00:33:38parce que c'est l'Europe.
00:33:40Et puis aussi par rapport à des conventions.
00:33:42Par exemple, moi, je travaille énormément
00:33:44avec les jeunes. Par exemple, effectivement, aujourd'hui,
00:33:46quand on travaille avec la convention des droits
00:33:48de l'enfant, aujourd'hui, c'est la convention européenne.
00:33:50Alors, quand on veut mettre un truc en place
00:33:52en France, on nous dit non, c'est l'Europe.
00:33:54Ce n'est plus la France.
00:33:56Tout ce qui est, par exemple, tout à l'heure, j'entendais le monsieur
00:33:58parler par rapport aux lois et tout ça.
00:34:00Mais malheureusement, nous aussi, en tant que
00:34:02associatif et en tant que, moi,
00:34:04travailleuse sociale éducatrice, on est
00:34:06confrontés, justement, pour cet accompagnement
00:34:08de cette jeunesse et tout ça, on est affrontés
00:34:10à cette Europe. Et puis, à un moment donné,
00:34:12en plus, comme disait Georges, la laïcité,
00:34:14effectivement, je pense que la laïcité
00:34:16aujourd'hui, au niveau européen,
00:34:18elle n'est pas comprise.
00:34:20D'abord, l'Europe, la majorité des pays européens
00:34:22ne sont pas laïques. Il faut le dire.
00:34:24Non seulement...
00:34:26Mais le problème, c'est que
00:34:28la France est laïque, effectivement.
00:34:30Effectivement, je pense que
00:34:32on est laïques, mais j'ai l'impression que la France
00:34:34aussi est en train de reculer, est en train
00:34:36d'imiter les autres pays européens
00:34:38pour justement ne pas être stigmatisé
00:34:40d'islamophobe et tout ça.
00:34:42J'ai l'impression que si la France, effectivement,
00:34:44le seul modèle laïque
00:34:46commence, effectivement,
00:34:48à perdre certains des droits,
00:34:50et effectivement, pour certaines personnes,
00:34:52quand les enseignants et tout ça ont peur de parler
00:34:54de la laïcité, on va où ?
00:34:56Justement, c'est pour ça que nous, la France,
00:34:58on doit être représentés dans ce Parlement, pour justement
00:35:00parler du modèle laïque
00:35:02français, pour justement...
00:35:04Parce que je me dis, si l'Europe
00:35:06ne parle pas de ce modèle, si personne
00:35:08ne représente cette laïcité, qui est pour moi
00:35:10fragilisée en France, parce que j'ai l'impression
00:35:12qu'on perd un truc, je me dis
00:35:14malheureusement...
00:35:16Et d'ailleurs, les islamistes,
00:35:18les frères musulmans,
00:35:20ou les évangéliques, financés par les Etats-Unis,
00:35:22utilisent toutes les interstices
00:35:24de l'Union Européenne, qui justement est beaucoup plus communautariste,
00:35:26pour
00:35:28développer leur idéologie,
00:35:30et ils le font très très bien, vous avez vu, il y a même des publicités
00:35:32pour le port du voile, organisées
00:35:34par la Commission Européenne, donc évidemment
00:35:36qu'il faut des gens qui combattent, et c'est un axe
00:35:38important de notre liste.
00:35:40C'est pour ça que vous êtes là, et c'est pour ça qu'on va
00:35:42suivre, effectivement, ce qui va se passer
00:35:44avec nous, le peuple, et
00:35:46écoutez, je vous souhaite bonne chance.
00:35:48Si je peux rajouter une petite chose, c'est que
00:35:50le Frexit, on n'est pas contre.
00:35:52Chez nous, on n'en fait pas un rapport
00:35:54fanatique, c'est juste un outil, comme un autre,
00:35:56à utiliser, et on n'hésitera absolument
00:35:58jamais à l'utiliser.
00:36:00Vous n'êtes pas contre, vous n'êtes pas anti-Frexit ?
00:36:02Pas du tout. Et une dernière petite chose,
00:36:04je vous remercie de nous accueillir,
00:36:06mais on est vraiment extrêmement
00:36:08contraints par les règles
00:36:10très compliquées, et c'est un déni de démocratie
00:36:12qui touche tous les autres,
00:36:14y compris nos adversaires.
00:36:16Les règles, ils ont multiplié
00:36:18par deux le nombre de pages,
00:36:20ils ont multiplié par deux la taille du code électoral
00:36:22pour les élections européennes, c'est un fatras, pas possible,
00:36:24et donc on a besoin de l'aide des citoyens
00:36:26pour aller entièrement
00:36:28jusqu'au bout, et vous pouvez aller sur le site de
00:36:30nous, le peuple, et faire un don,
00:36:32qui maintenant est défiscalisé, donc entre
00:36:342€ et 4€.
00:36:36nous-le-peuple.fr
00:36:39et il y a une page de don,
00:36:41entre 2€, 2€ ça nous aide,
00:36:43et puis si vous avez les poches pleines,
00:36:454600€, c'est le maximum.
00:36:47Allez, un téléton pour nous, le peuple.
00:36:49Merci.
00:36:51Merci d'avoir été avec nous, on va marquer une courte pause
00:36:53sur Sud Radio, on va revenir
00:36:55dans un instant pour les perles, les huées,
00:36:57et les bravos d'André Bercoff, à tout de suite.
00:36:59Sud Radio Bercoff
00:37:01dans tous ses états,
00:37:03appelez maintenant pour réagir 0826
00:37:05300 300
00:37:07Ici
00:37:09Sud Radio
00:37:11Les Français
00:37:13parlent au français
00:37:15Je n'aime pas
00:37:17la blanquette de veau
00:37:19Je n'aime pas la blanquette de veau
00:37:21Sud Radio Bercoff dans tous ses états
00:37:23Je voudrais rappeler
00:37:25juste par rapport à ce qui s'est passé
00:37:27hier, par rapport à l'attentat,
00:37:29par rapport à l'attaque du fourgon
00:37:31pénitentiaire, qui a fait, je
00:37:33rappelle, deux morts,
00:37:35deux personnes en état
00:37:37de critique,
00:37:39et plus que critique,
00:37:41qu'il y a eu quand même des réactions
00:37:43assez,
00:37:45je les cite,
00:37:47vous me direz ce que vous en pensez,
00:37:49aux lecteurs de Sud Radio,
00:37:51résistants Sud Radio, voilà ce qu'a
00:37:53écrit l'Humanité, un tweet de l'Humanité,
00:37:55du journal, je parle de l'Humanité,
00:37:57trois agents pénitentiaires
00:37:59ont été tués dans l'attaque à la voiture
00:38:01bélier de leur fourgon par un commando lourdement
00:38:03armé. L'Humanité
00:38:05s'associe à Mathieu Lépine
00:38:07pour documenter
00:38:09la réalité des morts au travail.
00:38:11Mathilde Panot de la France
00:38:13Insoumise a fait ce tweet qu'elle a modifié
00:38:15ensuite, mais ce tweet a paru
00:38:17stupeur, donc Mathilde Panot
00:38:19après cette attaque d'une violence effroyable
00:38:21qui a coûté la vie à deux
00:38:23agences de l'administration pénitentiaire.
00:38:25Immense soutien aux familles et proches
00:38:27endeuillées. Aucun agent du service
00:38:29public ne devrait mourir dans l'exercice
00:38:31de ses fonctions. Ce sont
00:38:33les 110e morts au travail pour
00:38:352024. Donc
00:38:37on assimile ce qui s'est
00:38:39passé, là, aux
00:38:41morts au travail. Vous entendez ?
00:38:43C'est-à-dire que Samuel Paty
00:38:45il est mort au travail. C'est un accident du
00:38:47travail. Il a été égorgé, mais c'est un accident du travail.
00:38:49Dominique Bernard,
00:38:51il a été aussi tué à bout portant.
00:38:53C'est un accident du travail.
00:38:55Et tous les gens qui passent,
00:38:57qui se font agresser, les conducteurs de bus
00:38:59et tout ça, ce sont des accidents du travail.
00:39:01Mais bien sûr, c'est comme
00:39:03quelqu'un qui dégrégole de son échelle.
00:39:05C'est comme le travailleur
00:39:07qui se fait...
00:39:09Hélas, évidemment,
00:39:11qui se fait couper un doigt
00:39:13sur le champ du
00:39:15labeur, comme on dit.
00:39:17Accident du travail.
00:39:19Ce qu'en termes galants, ces choses-là
00:39:21sont dites.
00:39:23Sud Radio Bercov, dans
00:39:25tous ses états, les perles
00:39:27du... La flamme olympique, la flamme
00:39:29olympique qui passe de château en
00:39:31château jusqu'à
00:39:33Notre-Dame, comme l'a fait
00:39:35Napoléon un certain jour de retour de l'île d'Elbe.
00:39:37Oui, nous célébrons ça partout.
00:39:39Et c'est une très très belle fête, avec tout le monde
00:39:41effectivement, de
00:39:43la drag queen,
00:39:45aux chanteurs,
00:39:47à Patrick Fiori, à tout le monde.
00:39:49Il y a quand même un absent.
00:39:51Très étonné. Alors on ne sait pas ce qu'il s'est passé.
00:39:53Est-ce qu'on l'a vraiment pressenti ? On ne sait pas.
00:39:55Est-ce qu'il a refusé ? On ne sait pas.
00:39:57Mais nous sommes très étonnés, et je ne suis pas le seul
00:39:59à voir que quelqu'un,
00:40:01à Marseille, quand c'est passé à Marseille,
00:40:03on a entendu Joule. Écoutez Joule.
00:40:15Très bien, très bien, Joule. Oui, oui, pourquoi pas ?
00:40:17C'est très très bien, il n'y a pas de raison.
00:40:19Mais il y a quelqu'un quand même qui manque, qui manque
00:40:21au tableau, qui manque vraiment.
00:40:23C'est Zinedine Zidane, l'enfant
00:40:25de Marseille. Comment il se fait que
00:40:27Zinedine Zidane n'a pas été
00:40:29conviée, ou en tout cas ne soit pas
00:40:31n'est pas été
00:40:33en train de porter la flamme
00:40:35olympique à Marseille,
00:40:37qui est sa ville, sa ville natale,
00:40:39la ville où il a grandi, etc.
00:40:41Alors, on ne sait pas, on aimerait savoir, j'espère qu'on aura,
00:40:43on a essayé de savoir, mais on ne sait pas
00:40:45si on l'a vraiment pressenti,
00:40:47s'il a refusé, ou si on n'a même pas
00:40:49pensé à lui parce qu'on préférait
00:40:51d'autres personnes. Mais je trouve
00:40:53que c'est dommage, et vraiment
00:40:55vraiment vraiment dommage,
00:40:57qu'Zinedine Zidane n'ait pas été là
00:40:59présent pour la flamme olympique
00:41:01dans sa ville, Marseille.
00:41:03On marque une courte pause sur Sud Radio,
00:41:05on revient après les infos. Deux treize heures
00:41:07pour le face-à-face où André Bercoff recevra
00:41:09Jean-Loup Isambert.
00:41:11A tout de suite sur Sud Radio.
00:41:13Sud Radio, parlons vrai.
00:41:15Parlons vrai.
00:41:17Ici,
00:41:19Sud Radio.
00:41:21Les Français
00:41:23parlent au français.
00:41:25Les carottes sont cuites.
00:41:27Les carottes sont cuites.
00:41:29Sud Radio,
00:41:31Bercoff, dans tous ses états.
00:41:33Quelle que soit la cause
00:41:35que l'on défende, quelle que soit
00:41:37l'idéologie que l'on prône,
00:41:39quelles que soient les convictions que l'on a,
00:41:41il y a des choses qui,
00:41:43à un moment donné, franchissent la ligne rouge.
00:41:45C'est tellement, surtout, idiot.
00:41:47Là, il ne s'agit pas de mort d'homme,
00:41:49mais il s'agit vraiment de provenations
00:41:51tellement imbéciles
00:41:53qu'il faudrait qu'on en parle. Et on en parle.
00:41:55Sud Radio,
00:41:57Bercoff, dans tous ses états.
00:41:59C'est bien vrai, Georges Brassens,
00:42:01c'est bien vrai que la connerie est un état
00:42:03ontologiquement permanent.
00:42:05Et malheureusement, qui quelquefois
00:42:07atteint des proportions un peu
00:42:09préoccupantes. Notamment,
00:42:11par exemple, il y a le mur des Justes. Alors, le mur des Justes,
00:42:13il est à Paris, dans le quartier du Marais,
00:42:15près du Mémorial de la Joie.
00:42:17C'est quoi, les Justes ?
00:42:19Vous vous rappelez ce que c'est que les Justes ?
00:42:21Ils portent les noms, le mur,
00:42:23de 3.900 personnes, 4.000 hommes et femmes
00:42:25qui, au péril de leur vie,
00:42:27des gens non-juifs,
00:42:29je le précise, non-israélites, ont contribué
00:42:31au sauvetage des Juifs en France
00:42:33pendant l'Occupation, pendant la Seconde
00:42:35Guerre mondiale. Donc, ces
00:42:37personnes ont reçu le titre de Justes
00:42:39parmi les nations, décerné par le
00:42:41Musée Montréal de Yad Vashem à Jérusalem
00:42:43depuis 1963.
00:42:45Bien, c'est-à-dire depuis
00:42:47plus de 60 ans.
00:42:49Donc, effectivement,
00:42:51ceux qui ont vu le film
00:42:53La Liste de Schindler, de Spielberg,
00:42:55se rappellent de ce que c'est.
00:42:57En France,
00:42:59on le sait
00:43:01que les trois quarts des Juifs
00:43:03français qui ont survécu
00:43:05l'ont été grâce à la
00:43:07solidarité de familles françaises.
00:43:09De familles françaises, qu'elles soient
00:43:11protestantes, catholiques, athées,
00:43:13laïques et quoi que ce soit,
00:43:15qui, de chambon sur les nuits
00:43:17ou ailleurs, ont protégé des enfants,
00:43:19des femmes et des hommes, les ont gardés
00:43:21au péril de leur vie. Oui, parce que si on
00:43:23savait, et on le rappelle,
00:43:25si la Gestapo ou
00:43:27les forces, la police
00:43:29allemande ou française les trouvaient,
00:43:31ils auraient été dans un sale état.
00:43:33Il faut le savoir, ça. Il ne faut pas l'oublier.
00:43:35Encore une fois, ce qui s'est passé.
00:43:37Eh bien, là, aujourd'hui, ça a été tagué.
00:43:39Voilà. On a
00:43:41mis des mains, des mains rouges, vous savez,
00:43:43des mains ensanglantées, etc.
00:43:45sur ce mur des Justes.
00:43:47Voilà. On l'a tagué, on l'a dégradé,
00:43:49etc. Mais qu'est-ce que
00:43:51ça veut dire ? Pourquoi on fait ça ?
00:43:53Qu'on pense ce
00:43:55qu'on veut et qu'on aille très
00:43:57loin sur ce qui s'est passé,
00:43:59que ce soit le 7 octobre en Israël
00:44:01et que ce soit ensuite à Gaza,
00:44:03avec, effectivement, les bombes
00:44:05qui tombent et
00:44:07combien elles tombent.
00:44:09Est-ce qu'il faut s'en prendre
00:44:11au mémorial des Justes ?
00:44:13Qu'est-ce que c'est Juste et leurs descendants
00:44:15et aujourd'hui ont à faire
00:44:17dans ce qui se passe entre Israël
00:44:19et les Palestiniens ? Rien.
00:44:21Rien, et vous le savez.
00:44:23Simplement, voilà, ce sont des gens
00:44:25qui n'ont ni courage, ni rien.
00:44:27Comme les gens qui s'en prennent, vous savez,
00:44:29dans les musées, aux oeuvres
00:44:31d'art, aux chefs-d'oeuvre de l'art,
00:44:33au nom de la protection de la planète.
00:44:35Comme les gens qui déboulonnent
00:44:37les statues. Comme les gens
00:44:39qui essayent de censurer les livres,
00:44:41de les changer. Comme
00:44:43ces gens qui ont
00:44:45de la mélasse à la place du cerveau
00:44:47et qui ont de la lâcheté
00:44:49à la place du courage. Non, non.
00:44:51Si vous avez envie d'y aller, allez-y.
00:44:53Allez-y vraiment et regardez
00:44:55les institutions qui sont
00:44:57la cause de ça. Mais allez
00:44:59taguer le mur des Justes après
00:45:01des héros et des gens de courage
00:45:03et des gens de toutes les confessions,
00:45:05de tous les statues,
00:45:07de toutes les chaînes de la société
00:45:09qui ont pris
00:45:11cet acte de défendre
00:45:13des gens qui étaient en danger de mort
00:45:15et se sont mis eux-mêmes en dehors
00:45:17de leur zone de confort et en dehors
00:45:19de toute protection.
00:45:21Et bien franchement, c'est le signe
00:45:23je vais vous dire, de la connerie
00:45:25la plus magistrale, la plus
00:45:27glauque et la plus étendue.
00:45:29Sud Radio Bercov
00:45:31dans tous ses états.
00:45:33Le Face à Face.
00:45:3513h08 sur Sud Radio, l'heure pour nous de vous présenter ce Face à Face.
00:45:37André Bercov, vous recevez
00:45:39Jean-Louis Isambert qui vient nous voir
00:45:41pour son livre Bilan Noir, l'Union Européenne
00:45:43contre la France. C'est aux éditions Jean-Cyrille
00:45:45Godefroy. Bonjour Jean-Louis Isambert.
00:45:47Bonjour Sud Radio. Bonjour André.
00:45:49Bonjour à l'équipe de Sud Radio
00:45:51aux auditeurs de Sud Radio
00:45:53et merci de votre invitation
00:45:55André pour évoquer
00:45:57un sujet dont aucun
00:45:59candidat à ces élections européennes
00:46:01ne veut parler. Eh bien justement,
00:46:03nous on est là avec vous pour en parler
00:46:05Jean-Louis Isambert. Ce Bilan
00:46:07Noir, c'est l'Union Européenne contre la France.
00:46:09Vous avez écrit un livre
00:46:11porflé, polémique, mais bourré
00:46:13de faits, bourré d'informations
00:46:15et je dois dire que c'est un livre
00:46:17tout à fait intéressant
00:46:19et qu'il faut lire, quelles que soient vos
00:46:21convictions, quel que soit la personne ou la
00:46:23liste pour laquelle vous allez voter le 9 juin
00:46:25si vous votez, eh bien
00:46:27lisez ce livre.
00:46:29Et vous n'y êtes pas allé avec le dos de la
00:46:31cuillère Jean-Louis Isambert, mais on le sait.
00:46:33Vous êtes un journaliste indépendant, vous êtes un journaliste
00:46:35d'investigation, vous avez écrit
00:46:37beaucoup de choses sur le
00:46:39krach des banques, faut-il brûler l'ONU,
00:46:41sur l'état français complice
00:46:43de Claude Criminel,
00:46:45tous vaccinés, tous en danger, les destructeurs
00:46:47et voici l'Union
00:46:49Européenne contre la France.
00:46:51Alors vous dites, et je commence
00:46:53par la fin, mais vous dites
00:46:55au fond, vous avez
00:46:57utilisé votre dernier
00:46:59chapitre, l'Union Européenne
00:47:01c'est la guerre. Et vous commencez par
00:47:03dire au fond, nous sommes en guerre
00:47:05nous depuis 1945
00:47:07Dieu sait si on a été entre 40 et 45
00:47:09et vous dites cette Union
00:47:11Européenne, vous racontez tout l'historique
00:47:13etc. Mais la base, vous dites
00:47:15au fond, l'Union Européenne
00:47:17son adversaire principal
00:47:19c'est les Etats-Unis d'Amérique.
00:47:21Est-ce que vous n'êtes pas un peu manichéen de ce point
00:47:23de vue-là Jean-Louis Isambert ?
00:47:25Écoutez,
00:47:27je me suis intéressé, il faut dire que ce livre
00:47:29est la première partie d'une enquête
00:47:31que j'ai faite sur l'Union Européenne
00:47:33et l'autre partie
00:47:35va sortir aux éditions Culture
00:47:37et Racines au mois de septembre, au début
00:47:39octobre, et qui s'intéresse justement
00:47:41à la manière dont ont été
00:47:43conçues dès le départ
00:47:45les premières organisations qui sont
00:47:47dédiées à la supranationalité
00:47:49et qui vont avoir en charge de mettre
00:47:51en place
00:47:53ce qui ne s'appelle pas encore l'Union Européenne
00:47:55mais un Etat européen
00:47:57une Europe supranationale.
00:47:59On parle beaucoup aujourd'hui effectivement
00:48:01dont on voit un certain nombre de déclarations
00:48:03qui en annoncent les prémices.
00:48:05Mais je voudrais que vous me disiez là, pour vous
00:48:07alors l'Union Européenne telle
00:48:09qu'elle existe aujourd'hui,
00:48:11on va reprendre votre titre. Pourquoi vous dites
00:48:13qu'elle est contre la France et en quoi
00:48:15est-elle selon vous contre la France ?
00:48:17Elle est contre la France
00:48:19d'abord dans sa conception,
00:48:21dans son organisation.
00:48:23On voit bien que ce Parlement européen
00:48:25n'a aucun pouvoir, il est là
00:48:27pour déplacer les virgules des textes
00:48:29qui sont concoctés par
00:48:31la Commission Européenne, en accord
00:48:33et à la demande du Conseil Européen
00:48:35qui réunit les chefs d'Etat
00:48:37et les Premiers Ministres.
00:48:39Et ce Parlement
00:48:41européen, j'entendais vos invités
00:48:43avant, je veux dire
00:48:45il n'a aucun pouvoir
00:48:47pour changer les choses.
00:48:49Les Français...
00:48:51Pardon Jean-Louis Zemberg, je vous interromps.
00:48:53Ce que vous dites à tous les gens qui se présentent
00:48:55aujourd'hui, on est en pleine
00:48:57déclaration, les listes, etc.
00:48:59Vous dites ça mais ça ne sert à rien ?
00:49:01Très franchement, est-ce que pour vous
00:49:03ces élections qui vont se passer
00:49:05ne peuvent rien changer à la composition
00:49:07du Parlement qui peut-être à ce moment-là
00:49:09peut peser ou pas ?
00:49:11Rien du tout.
00:49:13Je vais vous dire pourquoi.
00:49:15Parce que tout simplement,
00:49:17tout a été conçu dès le départ pour que
00:49:19le Parlement européen ait une majorité
00:49:21qui soit...
00:49:23Vous avez les grandes puissances financières
00:49:25qui sont à l'oeuvre.
00:49:27Le Parlement européen a été conçu pour donner
00:49:29un semblant de légitimité
00:49:31de démocratie
00:49:33à des décisions qui sont prises entre
00:49:35les dirigeants de la Commission européenne
00:49:37et les dirigeants du Conseil européen.
00:49:39D'accord.
00:49:41Qui eux ne sont pas élus.
00:49:43Il faut le rappeler.
00:49:45Qui ne sont pas élus.
00:49:47Et sur lesquels les gens
00:49:49n'ont aucun pouvoir, je veux dire.
00:49:51On vote tous les 5 ans presque par habitude
00:49:53pour des députés qui vont
00:49:55dans un Parlement européen, dont on n'entend plus
00:49:57parler après, qui ne rendent pas compte
00:49:59de leur activité au Parlement
00:50:01européen et qui se représentent
00:50:03après avec un discours légèrement différent
00:50:05sur le thème, vous verrez,
00:50:07l'Europe sera encore meilleure demain
00:50:09si vous nous élisez.
00:50:11Mais quand on fait le bilan,
00:50:13parce qu'aucun de ces candidats
00:50:15ne fait le bilan de cette
00:50:17Union européenne...
00:50:19Faites-le. Oui, vous l'avez fait. Faites-le.
00:50:21Alors, bon, le bilan,
00:50:23on le voit, ça commence d'abord par
00:50:25déjà la démocratie.
00:50:27On va voir, on pourrait
00:50:29prendre de multiples exemples. On a
00:50:31un bilan qui a été un exemple
00:50:33qui est très fort, je veux dire, qui donne
00:50:35une idée de la manière dont fonctionne
00:50:37ce Parlement européen.
00:50:39On l'a eu avec l'achat des
00:50:41vaccins ARN messagers
00:50:43lors de la crise Covid-19, où
00:50:45on voit la présidente de la Commission européenne
00:50:47qui va traiter
00:50:49directement par-dessus
00:50:51le propre organisme que l'Union européenne
00:50:53a mis en place, un comité de pilotage
00:50:55pour l'achat des vaccins auprès
00:50:57des laboratoires pharmaceutiques.
00:50:59La présidente, elle passe par-dessus
00:51:01ce comité de pilotage. Elle va traiter
00:51:03avec des dirigeants de Pfizer.
00:51:05Ça représente quand même
00:51:07ce sont des milliards
00:51:09d'euros qui sont engagés. 70 milliards,
00:51:11oui, en tout.
00:51:13Et alors,
00:51:15la question, c'est que
00:51:17pendant ces transactions,
00:51:19elle continue, par des échanges
00:51:21de SMS, à négocier
00:51:23avec les dirigeants de Pfizer
00:51:25sans rendre contre ni au comité de pilotage
00:51:27ni au Parlement européen
00:51:29qui est censé quand même contrôler l'évolution
00:51:31des choses de ces échanges.
00:51:33Donc, il y a des institutions
00:51:35qui s'en préoccupent.
00:51:37Il y a également
00:51:39des députés du Parlement
00:51:41européen qui disent
00:51:43Madame la présidente
00:51:45de la Commission européenne, vous négociez
00:51:47avec une société privée
00:51:49alors que nous avons un comité de pilotage
00:51:51qui est en place. Vous négociez par-dessus
00:51:53ce comité de pilotage.
00:51:55Qu'avez-vous négocié
00:51:57exactement avec
00:51:59cette société, avec la société Pfizer ?
00:52:01Et donc, il y a
00:52:03tout un processus qui se met en branle
00:52:05et tout va être réglé
00:52:07très rapidement puisqu'il va y avoir
00:52:09une réunion. Ecoutez bien
00:52:11je vais vous dire, j'en ai rendu compte
00:52:13dans le livre, l'enquête que j'ai faite
00:52:15précédemment qui s'appelait
00:52:17« Tous vaccinés, tous en danger » où je parle
00:52:19de la corruption autour de ces questions
00:52:21justement et où vous allez avoir
00:52:23le 16 février 2023
00:52:25les dirigeants de tous les groupes
00:52:27politiques du Parlement européen
00:52:29qui vont se réunir avec le président
00:52:31du Parlement européen
00:52:33et qui vont tous refuser
00:52:35la demande formulée par les députés
00:52:37du Parlement européen. C'est-à-dire
00:52:39Mme von der Leyen, la présidente
00:52:41de la Commission européenne, n'a pas à s'expliquer
00:52:43sur ces transactions privées
00:52:45qu'elle a faites.
00:52:47Ça c'est un aspect.
00:52:49Tout à fait. On va continuer
00:52:51à parler du bilan justement
00:52:53mais c'est un aspect très
00:52:55illustrateur de ce qui se passe.
00:52:57Juste après cette petite pause Jean-Louis Zemberg
00:52:59l'Union européenne
00:53:01contre la France, on va continuer
00:53:03d'en parler et Dieu sait s'il y a des choses à dire.
00:53:05Sud Radio Bercoff
00:53:07dans tous ses états
00:53:09midi 14h.
00:53:11André Bercoff
00:53:13Ici Sud Radio
00:53:17Les français parlent au français
00:53:21Je n'aime pas la blanquette de veau
00:53:23Je n'aime pas la blanquette de veau
00:53:25Sud Radio Bercoff
00:53:27dans tous ses états
00:53:29Le jacuzzi de Jean-Louis Zemberg
00:53:31L'Union européenne contre la France
00:53:33et un sacré bilan
00:53:35bilan noir. Vous savez Jean-Louis
00:53:37Zemberg, je lis
00:53:39juste en intention des auditeurs
00:53:41je lis vos titres de chapitre
00:53:43alors vraiment parce que
00:53:45on pourrait y passer 5h mais déjà
00:53:47c'est très parlant.
00:53:49Des eurodéputés figuratifs
00:53:51majorité de complaisance
00:53:53le droit national n'existe plus
00:53:55la langue française sabrée
00:53:57la démocratie bafouée
00:53:59l'état au service de la grande finance
00:54:01la corruption permanente
00:54:03la santé, on vient d'en parler
00:54:05le logement, l'industrie, la France ne cesse
00:54:07de s'industrialiser
00:54:09commerce et agriculture
00:54:11pêche, emploi, la grande régression
00:54:13qualité de vie
00:54:15et vous finissez par
00:54:17l'Union européenne, c'est la guerre
00:54:19alors c'est vraiment la guerre ?
00:54:21Jean-Louis Zemberg
00:54:23C'est la guerre
00:54:25déjà on a eu la guerre
00:54:27sous toutes ses formes
00:54:29la guerre économique, la guerre financière
00:54:31qui est menée par les Etats-Unis contre l'Europe
00:54:33en général, pas seulement contre la Russie
00:54:35mais également contre
00:54:37les pays de l'Union européenne
00:54:39de différentes manières
00:54:41justement donnez des exemples
00:54:43Jean-Louis Zemberg
00:54:45l'affaire Alstom
00:54:47c'est un exemple qui est fort
00:54:49où l'on voit quand même
00:54:51pendant le président Macron
00:54:53a travaillé dès 2012
00:54:552013 sur ce dossier
00:54:57l'affaire a été réglée
00:54:59relativement rapidement
00:55:01et on voit quand même Emmanuel Macron
00:55:03n'a pas hésité à mentir devant la commission d'enquête
00:55:05de l'Assemblée nationale
00:55:07puisqu'en novembre 2014
00:55:09il déclare que l'opération
00:55:11au profit de General Electric
00:55:13a été réalisée grâce
00:55:15à un long travail de concertation
00:55:17avec les dirigeants de l'entreprise
00:55:19les représentants de l'Etat
00:55:21les syndicats, etc.
00:55:23et lorsqu'il est entendu par la commission d'enquête
00:55:25je crois que c'était au mois de mars
00:55:27suivant, 2015
00:55:29Il était ministre de l'économie déjà, je crois
00:55:31Exactement, oui, tout à fait
00:55:33après Arnaud Montebourg
00:55:35où il déclare après
00:55:37que le gouvernement s'est retrouvé devant
00:55:39un projet qui était complètement
00:55:41ficelé et pour lequel il ne pouvait rien faire
00:55:43ce qui est faux puisqu'il y avait un décret
00:55:45qui existait et qui permettait
00:55:47justement de s'opposer à des investissements
00:55:49étrangers qui auraient été contre
00:55:51les intérêts français
00:55:53Justement, pourquoi
00:55:55à votre avis, les Etats-Unis
00:55:57l'intérêt des Etats-Unis
00:55:59à faire la guerre, vous le dites
00:56:01selon vos propres termes à l'Europe
00:56:03c'est quoi ? Puisque l'Europe
00:56:05c'est un allié
00:56:07l'Europe n'a jamais été
00:56:09un ennemi des Etats-Unis
00:56:11quel est l'intérêt des Etats-Unis
00:56:13selon vous ?
00:56:15L'intérêt des Etats-Unis c'est d'assurer
00:56:17leur hégémonie qui est en déclin sur l'Europe de l'Ouest
00:56:19et l'Europe centrale
00:56:21et pour cela ils procèdent de différentes manières
00:56:23et il n'y a pas que la guerre militaire
00:56:25on a vu ce qui s'est passé quand même
00:56:27en République fédérative de
00:56:29Yougoslavie, comment la République
00:56:31yougoslave a été détruite
00:56:33éclatée en une succession
00:56:35d'Etats et comment se sont implantés
00:56:37après des sociétés transnationales pour
00:56:39s'accaparer les secteurs
00:56:41les plus juteux, les plus rentables
00:56:43de l'économie. Et c'est ce qui se
00:56:45passe aujourd'hui en Ukraine aussi, sur le plan
00:56:47militaire, où l'on voit
00:56:49et ça, ça a quand même un aspect
00:56:51scandaleux, où l'on voit
00:56:53le président français
00:56:55avec l'Union Européenne
00:56:57envoyer des milliards d'euros
00:56:59à l'Ukraine, envoyer
00:57:01des armements à l'Ukraine
00:57:03mais de manière massive
00:57:05et quand dans le même temps depuis
00:57:072016 vous avez la banque Rothschild
00:57:09et compagnie, qui est une des banques d'affaires du groupe
00:57:11Rothschild, qui réunit des
00:57:13investisseurs pour se préparer
00:57:15à se partager l'économie
00:57:17ukrainienne.
00:57:19Et vous avez aujourd'hui
00:57:21alors c'est intéressant, parce que pour se partager
00:57:23l'économie ukrainienne, il faut
00:57:25que l'Ukraine ne puisse plus rembourser
00:57:27l'argent
00:57:29qui lui a été prêté, parce que ce ne sont pas
00:57:31des dons qui ont été faits à Kiev.
00:57:33Et vous avez aujourd'hui
00:57:35deux des grands prêteurs, notamment
00:57:37l'un des plus importants, qui est
00:57:39BlackRock,
00:57:41qui ne va pas réclamer
00:57:43le remboursement
00:57:45des prêts qu'il avait fait.
00:57:47Il s'était engagé à ne pas rembourser
00:57:49avant 2027-
00:57:512029.
00:57:53Il y a eu un article, du reste, qui est
00:57:55paru sur l'Observateur
00:57:57Continental, et qui
00:57:59reprend un article qui est paru
00:58:01dans Wall Street Journal, où le
00:58:03journaliste explique clairement que
00:58:05BlackRock envisage au besoin même
00:58:07de mettre en place un pool d'avocats
00:58:09pour réclamer à l'Ukraine
00:58:11dès la fin 2024,
00:58:13dès le début 2025, le remboursement
00:58:15de l'argent qui a été prêté à l'Ukraine.
00:58:17Mais ça, c'est pour amener l'Ukraine
00:58:19à un défaut de paiement, de manière
00:58:21à ce que les investisseurs qui attendent, dans l'ombre
00:58:23avec la banque Rothschild, puissent
00:58:25s'accaparer les secteurs rentables de l'économie.
00:58:27Ils ont déjà commencé, notamment
00:58:29dans le domaine agricole, à s'accaparer
00:58:31plus de 45%
00:58:33des bonnes terres agricoles
00:58:35de l'Ukraine.
00:58:37Cargill,
00:58:39Monsanto,
00:58:41Amour, etc. qui sont déjà en place.
00:58:43Donc, vous dites
00:58:45effectivement, là, la guerre,
00:58:47pendant la guerre, le business continue, on en a
00:58:49parlé d'ailleurs avec, ici,
00:58:51entre l'Amérique et la Russie
00:58:53et les banques russes qui continuent à
00:58:55commercer avec les Etats-Unis
00:58:57dans le domaine énergétique. Mais pour
00:58:59revenir à ça, et l'Europe,
00:59:01pourquoi l'Europe, selon
00:59:03vous, et vous en parlez longuement dans votre livre,
00:59:05Jean-Louis Ambert, l'Europe ne se défend
00:59:07pas, ou ne veut pas se défendre, ou
00:59:09c'est une fausse Europe. Qu'est-ce
00:59:11qui fait cette attitude, je dirais,
00:59:13à la fois passive,
00:59:15au sens de maison de passe,
00:59:17ou au sens de courant d'air de l'Europe ?
00:59:19Alors que c'est quand même...
00:59:21Ce vient du fait
00:59:23de la manière
00:59:25dont a été conçue au départ
00:59:27l'Union Européenne.
00:59:29C'est-à-dire que l'Union Européenne a été conçue
00:59:31par des gens qui sont présentés comme des
00:59:33pères fondateurs. Mais ça, c'est pour
00:59:35dissimuler l'ingérence des
00:59:37États-Unis dans les affaires des
00:59:39pays de l'Union Européenne. Et ces
00:59:41pères fondateurs sont présentés
00:59:43dans la communication de l'Union Européenne
00:59:45comme des architectes, des
00:59:47grands visionnaires, etc.
00:59:49En réalité, quand
00:59:51je me suis intéressé à la biographie
00:59:53de Jean Monnet, d'Antoine Pinet,
00:59:55de Spac,
00:59:57l'ancien Premier ministre belge,
00:59:59de Robert Schuman, il y a quelque
01:00:01chose qui a retenu mon attention, si vous
01:00:03voulez, c'est que quand on
01:00:05lit la documentation de l'Union Européenne
01:00:07sur ces personnes qui sont présentées
01:00:09comme les pères fondateurs de l'Union Européenne,
01:00:11c'est-à-dire qu'il faut mettre en place
01:00:13les premières structures qui sont dédiées
01:00:15à la supranationalité. Quand vous
01:00:17reprenez les discours de Jean Monnet de l'époque
01:00:19et que vous regardez le discours d'Emmanuel
01:00:21Macron aujourd'hui, vous retrouvez pratiquement
01:00:23les mêmes termes, avec le même objectif,
01:00:25c'est-à-dire mettre en place
01:00:27une Europe où les souverainetés
01:00:29nationales sont abolies,
01:00:31un État européen,
01:00:33supranational, qui permet aux États-Unis
01:00:35d'influencer directement un pouvoir
01:00:37qui est celui de l'Union Européenne,
01:00:39très centralisé, parce que
01:00:41l'État européen qui est actuellement en préparation,
01:00:43et c'est quelque chose de très
01:00:45grave qui est en train de se préparer,
01:00:47c'est un État où vous allez avoir
01:00:49une Commission européenne qui va être transformée
01:00:51en gouvernement supranational,
01:00:53avec des
01:00:55commissaires européens qui seront des ministres,
01:00:57c'est-à-dire que le véritable pouvoir sera
01:00:59encore plus concentré, et le phénomène que nous
01:01:01connaissons actuellement, de la symbiose
01:01:03entre le Conseil européen qui réunit chef d'État,
01:01:05Premier ministre, et
01:01:07la Commission européenne et vos fonctionnaires
01:01:09qui sont eux-mêmes nommés par les États,
01:01:11sera encore plus fort et plus concentré.
01:01:13Et vous avez, quand vous vous
01:01:15intéressez à la biographie de ces gens-là,
01:01:17vous vous apercevez par exemple que tous ont eu
01:01:19des liens, mais très étroits,
01:01:21pendant la guerre, et certains même,
01:01:23comme Jean Monnet, dès les années 1935,
01:01:251938,
01:01:27avec lui, c'était aux États-Unis,
01:01:29Schumann était avec d'autres,
01:01:33j'ai passé en revue
01:01:35leur vie pendant
01:01:37ces années noires,
01:01:39parce que quand vous regardez la documentation
01:01:41de l'Union européenne, vous vous apercevez que de
01:01:431936 à 1945,
01:01:45leur parcours résumé
01:01:47tient en 4 ou 5 lignes.
01:01:49Et ça m'a interpellé.
01:01:51Ah oui, mais
01:01:53voilà des gens qu'on représente comme des grands résistants,
01:01:55comme luttant contre le fascisme, etc.
01:01:57Mais je me dis,
01:01:59quand vous avez des faits de guerre importants comme ça,
01:02:01Oui, de 1935 à 1945,
01:02:03c'est pas mal.
01:02:05On va pas se contenter de quelques lignes.
01:02:07Quand je m'intéresse par exemple au parcours de Jean Monnet aux États-Unis,
01:02:09parce qu'il est présenté comme partant
01:02:11aux États-Unis, où il devient banquier.
01:02:13On ne devient pas banquier comme ça du jour au lendemain,
01:02:15quand on n'a pas de fortune personnelle.
01:02:17Et en réalité, je retrouve Jean Monnet
01:02:19qui va devenir,
01:02:21c'est ainsi
01:02:23qu'il le nomme l'ami intime
01:02:25John Foster Dulles, qui sera plus tard.
01:02:27Oui, secrétaire d'État
01:02:29aux Affaires étrangères américaines,
01:02:31John Foster Dulles.
01:02:33Et dont le frère sera le premier
01:02:35directeur civil de la CIA.
01:02:37Et John Foster Dulles
01:02:39est un souteneur du parti nazi en 1934.
01:02:41Ouvertement.
01:02:43Il prône ouvertement
01:02:45l'économie,
01:02:47la paix négociée
01:02:49avec le rachinement.
01:02:51J'ai continué de travailler, j'ai trouvé dans des archives
01:02:53financières et de banques
01:02:55et des travaux d'historiens, des documents
01:02:57qui sont quand même assez révélateurs.
01:02:59Où l'on voit par exemple que Jean Monnet
01:03:01a été rétribué depuis 1936
01:03:03jusqu'à 1945.
01:03:05D'abord par le plus grand groupe chimique de Belgique,
01:03:07Solvay, qui a eu ensuite
01:03:09une administration nazie, parce que Solvay
01:03:11était un partenaire à Thierry Farben.
01:03:13Et quand j'ai continué à gratter là-dessus,
01:03:15je m'aperçois qu'en réalité, Jean Monnet est rétribué
01:03:17par l'administration nazie
01:03:19qui dirige le groupe Solvay.
01:03:21Parce que c'est un groupe stratégique, si vous voulez.
01:03:23Oui, oui, oui.
01:03:25Jean-Louis Ambert, on va continuer
01:03:27à parler juste après une petite pause.
01:03:29C'est très intéressant de revenir à la fondation
01:03:31effectivement, parce que
01:03:33on ne peut pas expliquer le présent sans expliquer
01:03:35d'où ça vient, effectivement.
01:03:37On se retrouve dans deux minutes.
01:03:39Avec vous chers auditeurs 0826
01:03:41300 300 pour poser vos questions
01:03:43à Jean-Louis Ambert, qui est notre
01:03:45invité aujourd'hui, tout simplement pour réagir dans l'émission.
01:03:47A tout de suite.
01:03:49Sud Radio Bercoff
01:03:51dans tous ses états, midi 14h.
01:03:53André Bercoff.
01:03:55Ici Sud Radio.
01:03:59Les Français
01:04:01parlent au français.
01:04:03Les carottes sont cuites.
01:04:05Les carottes sont cuites.
01:04:07Sud Radio Bercoff
01:04:09dans tous ses états.
01:04:11Et le livre noir de l'Union Européenne.
01:04:13Un livre noir de l'Union Européenne
01:04:15écrit par Jean-Louis Ambert,
01:04:17journaliste d'investigation, journaliste indépendant
01:04:19ô combien, et ça vient
01:04:21de paraître aux éditions Jean-Cyrille
01:04:23Godefroy.
01:04:25Jean-Louis Ambert, effectivement, le passé des
01:04:27Pères Vondateurs que vous avez
01:04:29fouillé, et on avait quelques
01:04:31idées, effectivement donne à penser.
01:04:33Mais vous dites que justement
01:04:35donc, cette Europe s'est bâtie
01:04:37dès le départ, alors qu'on disait
01:04:39que l'Europe c'est bien, ça va être
01:04:41l'Europe de la paix, effectivement.
01:04:43On sortait de
01:04:45de la tragédie
01:04:47absolue de la seconde guerre mondiale.
01:04:49La première, n'en parlons pas déjà.
01:04:51Et voilà, on va finir avec ce cauchemar
01:04:53et puis vous dites, oui, c'est plus compliqué
01:04:55que ça, et on le voit aujourd'hui à quel point
01:04:57c'est plus compliqué que ça. Mais vous dites
01:04:59donc que cette idée de la supranationalité
01:05:01existait dès les fondements
01:05:03de cette Union Européenne.
01:05:05Tout à fait. C'est exactement.
01:05:07Parce que c'était plus facile pour les
01:05:09cercles impérialistes aux Etats-Unis
01:05:11de contrôler
01:05:13un pouvoir centralisé
01:05:15au niveau de l'Europe
01:05:17de l'Ouest et de l'Europe centrale
01:05:19et pour influer sur ce pouvoir.
01:05:21Il y a du reste eu
01:05:23une très bonne enquête qui a été faite par
01:05:25deux confrères, Christophe Deloire et
01:05:27Christophe Dubois.
01:05:29Ils ont publié un livre qui s'appelle
01:05:31Circus Politicus, dans lequel ils rappellent
01:05:33pour vous donner une idée de l'ingérence
01:05:35des Etats-Unis à l'intérieur des affaires
01:05:37de l'Union Européenne,
01:05:39qu'avant chaque réunion du Conseil Européen,
01:05:41le Département
01:05:43des Etats
01:05:45des Etats-Unis
01:05:47envoie des messages et des notes aux représentants
01:05:49aux représentations permanentes
01:05:51des Etats membres pour donner son avis
01:05:53sur les sujets qui sont à l'ordre du jour.
01:05:55L'avis en réalité, c'est un conseil
01:05:57pour dire, voilà ce qu'on souhaiterait.
01:05:59Et ça continue, à votre avis,
01:06:01ça continue encore aujourd'hui ?
01:06:03On aimerait bien qu'Alstom
01:06:05appartienne à General Electric.
01:06:07C'est pareil
01:06:09dans le domaine
01:06:11de l'agriculture, avec
01:06:13un tas de produits chimiques,
01:06:15avec les lobbies, parce qu'il y a quand même
01:06:1730 000 lobbyistes qui sont présents à Bruxelles,
01:06:19de groupes de lobby, avec
01:06:21notamment cette organisation
01:06:23du patronat européen BusinessEurope,
01:06:25avec des réunions qui se tiennent
01:06:27à huis clos entre les représentants
01:06:29du patronat, les représentants de la
01:06:31Commission Européenne, et des
01:06:33représentants du Conseil Européen.
01:06:35Et c'est là que ces gens
01:06:37décident ensemble d'essayer
01:06:39de faire passer des lois qui vont influencer
01:06:41ces intérêts privés.
01:06:43Jean-Louis Ambert,
01:06:45ces réunions, il n'y a pas
01:06:47un seul membre du Parlement Européen ?
01:06:49Il n'y a pas un seul député Européen ?
01:06:51Non, c'est à huis clos. Les députés Européens sont
01:06:53travaillés à part, par les lobbyistes.
01:06:55Alors, la Commission Européenne,
01:06:57l'Union Européenne dit,
01:06:59nous sommes transparents,
01:07:01nous mettons fin à la corruption, nous allons
01:07:03ouvrir un registre,
01:07:05mais déjà, sur ce registre, si inscrit,
01:07:07qui veut s'y inscrire ? Et ensuite, il est bien évident
01:07:09que les réunions qui sont importantes
01:07:11pour les grandes sociétés privées,
01:07:13avec ses fonctionnaires de la Commission Européenne,
01:07:15se tiennent en dehors
01:07:17du Parlement Européen et de l'Union Européenne,
01:07:19dans des locaux, ça peut être ceux
01:07:21de BusinessEurope, mais ça peut aussi être
01:07:23des hôtels de l'EU, des locaux qui se trouvent à côté.
01:07:25Oui,
01:07:27et quand
01:07:29vous dites la corruption permanente,
01:07:31on a entendu, il n'y a pas si longtemps,
01:07:33le cathargate de ces
01:07:35valises chez certains députés Européens,
01:07:37où on trouve dans leur appartement
01:07:39des valises pleines de billets de banque.
01:07:41C'était quand même très parlant,
01:07:43il n'y a pas si longtemps de cela.
01:07:45Oui, c'était...
01:07:47Quand je dis
01:07:49corruption permanente, vous avez vu André,
01:07:51j'ai pris justement
01:07:53des exemples, dès le départ de l'Union
01:07:55Européenne, disons dans les années
01:07:5792-95, quand
01:07:59la forme d'Union Européenne,
01:08:01avant elle existe, mais elle n'est pas
01:08:03encore centralisée. Après Maastricht, après le traité de Maastricht.
01:08:05Voilà, c'est ça, après
01:08:0792-93.
01:08:09Et vous voyez qu'en réalité,
01:08:11ces affaires de corruption continuent, mais il ne peut pas
01:08:13en être autrement, puisque pour avoir
01:08:15des... obtenir des lois
01:08:17qui favorisent leurs opérations,
01:08:19alors ça peut être des opérations
01:08:21économiques, financières,
01:08:23culturelles, favoriser
01:08:25par exemple l'emploi de la langue
01:08:27pratiquement comme langue unique.
01:08:29Je veux dire, il y a un tas de lobbies qui interviennent dans un tas
01:08:31de domaines, et il y a forcément
01:08:33comme on dit, alors ils appellent ça
01:08:35mettre de l'huile dans les rouages, quoi.
01:08:37C'est-à-dire obtenir
01:08:39une loi ou un décret,
01:08:41une recommandation, voilà, très exactement,
01:08:43une recommandation qui va être faite
01:08:45aux États pour favoriser
01:08:47des intérêts privés.
01:08:49D'accord, et on le voit bien,
01:08:51et ça fonctionne très très bien. Et alors,
01:08:53vous dites de ce point de vue, alors revenons,
01:08:55on a parlé Amérique-Union Européenne,
01:08:57on en reparlera, mais
01:08:59Jean-Louis Zemberg, quand vous dites,
01:09:01un peu, vous dites ça, l'Europe contre la France,
01:09:03l'Union Européenne contre la France, bien sûr,
01:09:05soyons clairs, c'est pas l'Europe
01:09:07en tant que telle qui est en jeu.
01:09:09Au fond,
01:09:11vous dites que, si je veux résumer
01:09:13peut-être trivialement, cessez-ce de moi
01:09:15et pas de vous,
01:09:17mais enfin sur le fond, est-ce que la France
01:09:19est un peu la cocue magnifique de l'Union Européenne,
01:09:21notamment, mais peut-être pas qu'elle ?
01:09:23Magnifique,
01:09:25je sais pas, mais cocue certainement.
01:09:27Je vais vous donner trois faits,
01:09:29André,
01:09:31que les auditeurs, je pense,
01:09:33ne connaissent pas,
01:09:35et dont je parlerai dans
01:09:37l'enquête, l'autre partie de l'enquête
01:09:39que je vais publier.
01:09:41On vous rappellera. Alors, les trois faits,
01:09:43dites-nous.
01:09:45Trois faits qui se passent à la fin de l'année
01:09:472023, et qui vous montrent
01:09:49comment les dirigeants de l'Union Européenne
01:09:51se passent du Parlement Européen
01:09:53pour les décisions
01:09:55qui vont favoriser les Etats-Unis.
01:09:57Le 20 octobre 2023,
01:09:59vous avez les dirigeants...
01:10:01Voilà, des dirigeants de l'Union Européenne
01:10:03qui rencontrent
01:10:05le président des Etats-Unis, Biden,
01:10:07avec son secrétaire d'Etat,
01:10:09Anthony Blinken, à Washington.
01:10:11Et ensemble, ils vont
01:10:13publier un communiqué dans lequel
01:10:15ils se félicitent, je cite,
01:10:17de la signature de l'accord entre
01:10:19le Département de la Défense des Etats-Unis
01:10:21et l'Agence Européenne de Défense.
01:10:23En réalité, il s'agit de renforcer encore
01:10:25les liens à côté de l'OTAN
01:10:27et de liquider la souveraineté
01:10:29militaire de la France.
01:10:31Il ne faut pas croire que
01:10:33c'est une délégation du Parlement Européen.
01:10:35C'est le président
01:10:37du Parlement Européen,
01:10:39le bel Charles Michel, avec l'inévitable
01:10:41Mme von der Leyen, bien sûr,
01:10:43présidente de la Commission Européenne,
01:10:45et le représentant,
01:10:47disons, qui s'occupe des affaires étrangères,
01:10:49qui se rend à Washington.
01:10:51Un mois plus tard, le 22 novembre
01:10:532023, le Parlement Européen
01:10:55vote la révision du
01:10:57Traité sur l'Union Européenne et du
01:10:59Traité sur le fonctionnement de l'Union Européenne
01:11:01qui vise à transformer
01:11:03l'Union Européenne en un État européen
01:11:05supranational. Et ça,
01:11:07c'est quelque chose de très important, c'est ce qui
01:11:09est en train de se passer dans le secret
01:11:11actuellement, et l'objectif
01:11:13des dirigeants de l'Union Européenne
01:11:15et du pouvoir politique en France,
01:11:17en appelant les gens à voter,
01:11:19ce n'est pas
01:11:21de faire croire
01:11:23que les citoyens
01:11:25participent à la démocratie,
01:11:27c'est de donner une légitimité
01:11:29au Parlement Européen, légitimité
01:11:31qu'il n'a pas, afin de pouvoir
01:11:33poursuivre cette politique
01:11:35qu'ils mettent en place, en douce,
01:11:37dans la coulisse.
01:11:39Mais Jean-Louis Zemberg, ça c'est très important, c'est même capital.
01:11:41Vous dites, vous, qu'il y a eu un traité
01:11:43qui a été signé, qui n'est pas évidemment exécutoire,
01:11:45il y a encore une incendie
01:11:47en démocratie, enfin on l'espère,
01:11:49mais qui va vers cette Europe
01:11:51supranationale et suprafédérale
01:11:53dans un traité, certes. Il y a eu
01:11:55un accord là-dessus, c'est ce que vous dites.
01:11:57Il y a eu la demande
01:11:59de révision du traité de l'Union Européenne
01:12:01et du traité de fonctionnement de l'Union Européenne,
01:12:03pour concentrer les pouvoirs.
01:12:05Et je vais vous dire André, et c'est le troisième fait,
01:12:07parce que personne
01:12:09n'en a pratiquement parlé,
01:12:11le 13 décembre suivant,
01:12:1313 décembre 2023, le Parlement
01:12:15européen est réuni à Strasbourg
01:12:17et ce Parlement vote
01:12:19à la majorité la création
01:12:21d'un conseil politique transatlantique
01:12:23sous la direction des
01:12:25responsables de la politique étrangère
01:12:27des Etats-Unis et de l'Union Européenne
01:12:29et il décide notamment de poursuivre
01:12:31la coopération, tenez-vous bien,
01:12:33entre l'Union Européenne et les Etats-Unis,
01:12:35quels que soient les résultats
01:12:37électoraux de part et d'autre de l'Atlantique.
01:12:39C'est écrit comme ça ?
01:12:41Quels que soient les résultats électoraux ?
01:12:43C'est écrit comme ça !
01:12:45C'est écrit comme ça,
01:12:47dans le document,
01:12:49il fait plusieurs pages,
01:12:51attendu que, attendu que, attendu que...
01:12:53Je vous cite très
01:12:55exactement le texte,
01:12:57il décide
01:12:59de poursuivre la coopération essentielle
01:13:01entre l'Union Européenne et les
01:13:03Etats-Unis, quels que soient
01:13:05les résultats électoraux de part et d'autre
01:13:07de l'Atlantique, pour soutenir
01:13:09la dictature en Ukraine, mais aussi
01:13:11évidemment dans tous les autres domaines,
01:13:13économiques, culturels, etc.
01:13:15C'est-à-dire, vous pouvez toujours aller...
01:13:17Oui, quels que soient les élections de novembre
01:13:19aux Etats-Unis ou du
01:13:219 juin en Europe,
01:13:23on continue, c'est ça ?
01:13:25On continue pour imposer
01:13:27l'Etat européen.
01:13:29D'accord, et bien écoutez, oui je crois
01:13:31que peu de gens ont entendu parler de cela
01:13:33et c'est très intéressant.
01:13:35Et vous verrez que dans le livre que je vais sortir,
01:13:37je donne bien sûr les références
01:13:39de tous les documents qui sont publiés
01:13:41sur l'Union Européenne, parce que ma démarche, ça a été
01:13:43si vous voulez, de prendre,
01:13:45de m'appuyer, de dire, mais quelle est
01:13:47la communication de l'Union Européenne sur
01:13:49tel et tel problème, et de montrer
01:13:51comment les faits s'inscrivent en faux
01:13:53contre ce qui est communiqué par l'Union Européenne.
01:13:55Donc ce que vous dites,
01:13:57Jean-Louis Zemberg, avec
01:13:59documents à l'appui,
01:14:01c'est que quels que soient,
01:14:03je ne dis pas...
01:14:05mais quels que soient ce qu'on va voter,
01:14:07ça ne changera rien au schmilblick.
01:14:09C'est presque ça.
01:14:11C'est comme ça qu'il voit les choses, en tout cas.
01:14:13C'est comme ça qu'il voit les choses.
01:14:15Je voulais vous dire aussi,
01:14:17André, c'est que j'ai rencontré
01:14:19dans le cadre de mon enquête, vous avez pu le voir,
01:14:21il y a un seul parti qui a dénoncé
01:14:23cette fête et qui n'a jamais
01:14:25accès aux médias, j'ai rencontré le secrétaire
01:14:27national du PRCF, qui est le pôle de
01:14:29renaissance communiste en France,
01:14:31qui s'est fondé en 2004,
01:14:33qui a claqué la porte du PCF, des élus,
01:14:35des militants, qui se sont réaguernisés
01:14:37au niveau national, et ils s'appellent à l'abstention
01:14:39et ils font un travail formidable
01:14:41parce qu'ils expliquent très clairement
01:14:43pourquoi ils appellent à l'abstention, et justement
01:14:45ce qui est en train de se préparer
01:14:47au sein de l'Union Européenne, dont je viens
01:14:49de vous parler.
01:14:51Le pôle de renaissance communiste en France, c'est très intéressant.
01:14:53On va regarder ça.
01:14:55J'ai rencontré Fadi Kassem,
01:14:57qui est le secrétaire national, j'ai eu du mal à le rencontrer
01:14:59parce qu'il m'a dit
01:15:01nous, les manifestations
01:15:03gentiment organisées
01:15:05entre nations et républiques,
01:15:07ça ne nous intéresse pas. Ce qui nous intéresse,
01:15:09parce qu'ils ont mis au point un programme qu'ils sont en train
01:15:11d'affiner pour sortir de l'Union Européenne,
01:15:13sortir de l'OTAN, et pour
01:15:15justement faire une France souveraine
01:15:17et qui coopère avec tous les pays
01:15:19d'Europe, et il m'a dit, nous, ce qui nous intéresse
01:15:21c'est d'aller au-devant des gens
01:15:23pour recueillir leur avis et travailler
01:15:25avec eux à ce programme. Mais alors,
01:15:27du coup, il était à côté des infirmières
01:15:29qui étaient renvoyées du jour au lendemain
01:15:31parce qu'elles s'étaient suspendues,
01:15:33après ils étaient en Bretagne
01:15:35avec les marins-pêcheurs en grève
01:15:37à Brest,
01:15:39après il était avec les agriculteurs,
01:15:41donc il faut arriver à choper.
01:15:43Mais j'ai eu avec lui
01:15:45un entretien passionnant, je veux dire.
01:15:47En tout cas, Jean-Louis Zambert, vous nous apportez
01:15:49des informations, je dois dire,
01:15:51qui n'apparaissent
01:15:53pas vraiment, même pas à la surface,
01:15:55n'apparaissent même pas entre deux eaux.
01:15:57On continue d'en parler, et avec nos auditeurs,
01:15:59juste après ça, restez avec nous,
01:16:01c'est passionnant.
01:16:03Vous serez avec nous en direct 0826 300 300
01:16:05pour poser vos questions et pour réagir
01:16:07dans l'émission avec Jean-Louis Zambert et André Bercoffa,
01:16:09tout de suite sur Sud Radio.
01:16:11Sud Radio Bercoff, dans tous ses états,
01:16:13appelez maintenant pour réagir
01:16:150826 300 300.
01:16:19Ici Sud Radio,
01:16:21les français parlent
01:16:25aux français.
01:16:27Je n'aime pas la blanquette de veau.
01:16:29Je n'aime pas
01:16:31la blanquette de veau.
01:16:33Sud Radio Bercoff, dans tous ses états.
01:16:3513h47 sur Sud Radio, toujours
01:16:37avec Jean-Louis Zambert, on parle
01:16:39d'Union Européenne, et nous avons Bruno
01:16:41qui nous appelle depuis Paris. Bonjour Bruno.
01:16:43Oui, bonjour Bruno. Oui, bonjour
01:16:45André, bonjour à
01:16:47Jean-Louis Zambert que j'ai connu il y a très longtemps
01:16:49dans le Val-de-Marne. Écoutez,
01:16:51je me permets de vous appeler parce que c'est vrai
01:16:53que quand j'étais collégien, comme tout le monde,
01:16:55on nous a appris que l'Europe, c'était la paix.
01:16:57Alors, je voulais avoir le sentiment de Jean-Louis Zambert,
01:16:59comment est-ce qu'il explique que, quelle que soit
01:17:01la nécessité que ressent
01:17:03l'Union Européenne, Mme van der Leyen,
01:17:05M. Charles Michel de soutenir l'Ukraine,
01:17:07il n'y ait eu, en fait,
01:17:09aucune tentative de négociation
01:17:11avec les Russes,
01:17:13puisqu'il faudra bien arriver, tôt ou tard,
01:17:15aboutir, tôt ou tard, à une négociation.
01:17:17Donc ça, c'est la première question.
01:17:19Pourquoi est-ce que l'Union Européenne s'est lancée dans un soutien
01:17:21total à l'Ukraine,
01:17:23sans même tenter d'ébaucher
01:17:25ou garder une porte ouverte pour négocier
01:17:27un jour avec les Russes ?
01:17:29Et la deuxième question, moi, qui m'inquiète le plus,
01:17:31c'est est-ce qu'il pense que Mme van der Leyen,
01:17:33M. Charles Michel, bref,
01:17:35la direction de l'Union Européenne,
01:17:37aurait la possibilité de nous entraîner
01:17:39dans une guerre, une confrontation
01:17:41directe avec la Russie ?
01:17:43Jean-Louis Zambert.
01:17:45Oui. Alors, concernant
01:17:47l'attitude
01:17:49de l'Union Européenne,
01:17:51elle est bien évidemment,
01:17:53des dirigeants de l'Union Européenne,
01:17:55c'est une attitude qui est guidée
01:17:57par le souci de répondre
01:17:59à la demande de Washington,
01:18:01des milieux impérialistes de Washington,
01:18:03qui veulent, bien évidemment,
01:18:05qui font tout
01:18:07pour permettre
01:18:09à leur société transnationale
01:18:11de s'accaparer l'économie ukrainienne.
01:18:13Ça, c'est un aspect,
01:18:15et l'autre aspect, c'est de transformer l'Ukraine,
01:18:17qui est au cœur de l'Europe, en une place forte,
01:18:19de manière à pouvoir, par la suite,
01:18:21attaquer la fédération de Russie.
01:18:23On a affaire à des gens qui jouent avec le feu.
01:18:25Mais je pense que
01:18:27les milieux de Washington
01:18:29commencent à devenir plus prudents,
01:18:31et c'est là que l'on mesure
01:18:33le, je veux dire,
01:18:35les propos
01:18:37d'Emmanuel Macron et de dirigeants
01:18:39de l'Union Européenne, pas tous, mais
01:18:41de Van der Leyen, notamment, et d'autres,
01:18:43sont complètement irresponsables.
01:18:45Ensuite,
01:18:47il faut savoir, également,
01:18:49concernant la deuxième question, c'était sur...
01:18:51Pour l'Ukraine,
01:18:53quand même, une chose, c'est qu'il y a eu des accords
01:18:55de paix qui ont été, comme vous le savez,
01:18:57l'accord de Minsk 1 et Minsk 2,
01:18:59en 2014 et en 2015.
01:19:01Il y avait deux
01:19:03dirigeants politiques qui étaient
01:19:05responsables du suivi
01:19:07et de l'application de ces accords.
01:19:09Et Merkel, pour aller vite.
01:19:11Voilà, et
01:19:13non seulement, ils ne les ont pas fait
01:19:15appliquer, mais en plus de ça, ils ont profité
01:19:17des accords de paix pour envoyer,
01:19:19pour armer l'Ukraine,
01:19:21c'est-à-dire que ça fait d'Emmanuel Macron
01:19:23un complice de crimes de guerre,
01:19:25parce qu'il faut voir que
01:19:27ce sont des crimes de guerre qui ont été commis
01:19:29par la dictature de Kiev,
01:19:31et elle n'a pu être
01:19:33commise, et le conflit n'a pu
01:19:35perdurer que par les armes
01:19:37qui ont reçu le régime de Kiev
01:19:39et de l'Union Européenne, principalement
01:19:41de la France et des États-Unis.
01:19:43Oui, enfin, il y a eu, disons, crimes de part
01:19:45et d'autre, Jean-Louis Ambert, mais juste un mot,
01:19:47et puis il ne faut pas oublier,
01:19:49on en a parlé hier très longuement,
01:19:51dans l'émission, c'est qu'en avril,
01:19:53mars et avril 2022,
01:19:55il a failli y avoir un accord entre la Russie et l'Ukraine,
01:19:57que Boris Johnson s'est
01:19:59empressé de
01:20:01dénoncer, de casser.
01:20:03Tout à fait.
01:20:05Nous avons Claude
01:20:07qui nous appelle au 0826 300 300.
01:20:09Bonjour Claude.
01:20:11Bonjour André Bercoff,
01:20:13bonjour M. Isambert, je n'ai pas
01:20:15le bonheur de connaître, mais que j'ai eu le bonheur
01:20:17d'entendre. D'abord, je voudrais
01:20:19vous féliciter, André Bercoff, pour les invités
01:20:21que vous faites venir, parce que, regarde,
01:20:23vraiment, votre émission, si elle n'existait
01:20:25pas, vous pourriez l'inventer.
01:20:27Et non, alors, moi,
01:20:29à l'appui de ce qu'a dit M. Isambert,
01:20:31je partage complètement,
01:20:33enfin,
01:20:35j'ai vu et j'ai lu,
01:20:37de manière documentée aussi,
01:20:39que les Américains, à la fin
01:20:41de la guerre, en fait, nous considéraient
01:20:43la France comme un pays vaincu,
01:20:45et que, comme l'Allemagne d'ailleurs,
01:20:47ils avaient des bases chez nous, c'était occupé,
01:20:49ils avaient une administration qui était prête à être mise en place,
01:20:51et dans laquelle, donc, tous les gens
01:20:53dont vous avez parlé, comme les pères de l'Europe
01:20:55et tout ça, étaient évidemment
01:20:57co-acteurs ou impliqués,
01:20:59et c'est parce que De Gaulle
01:21:01a mis le holà et qu'il a
01:21:03très vite repris le pouvoir qu'on a évité
01:21:05ça. Mais je rappelle que,
01:21:07finalement, dans le jeu européen,
01:21:09les Américains s'occupaient,
01:21:11enfin, s'appuyaient davantage
01:21:13sur l'Allemagne que sur la France,
01:21:15justement, pour bloquer
01:21:17la France. Et j'en veux
01:21:19pour preuve, moi, ce qui s'est passé
01:21:21avec le problème
01:21:23de l'électricité, ce marché
01:21:25d'électricité que l'Europe a voulu imposer
01:21:27et tout, s'était fait, en fait,
01:21:29et tout ça s'était bien fait
01:21:31pour casser, finalement, le service
01:21:33public qui marchait très bien en France
01:21:35et qui était celui de l'électricité,
01:21:37qui était le plus gros du monde, d'ailleurs.
01:21:39Donc, il fallait démolir ça.
01:21:41C'est pour ça que les Allemands, par exemple,
01:21:43ont fait une énorme pression
01:21:45à un moment où le nucléaire français
01:21:47et l'entreprise
01:21:49Siemens en Allemagne étaient en train de décider
01:21:51de préparer le réacteur du futur
01:21:53pour l'Europe, qui, oui, était
01:21:55franco-allemand. Les Allemands ont tout
01:21:57fait pour monter les normes de sécurité
01:21:59à un niveau tel, sous la pression
01:22:01des verts allemands, que ce soit plus
01:22:03techniquement et économiquement réalisable
01:22:05et ça a capoté. Enfin, je veux dire, voilà, tout ça.
01:22:07Alors, pour les...
01:22:09Moi, je dis pour les auditeurs qui
01:22:11diraient, mais c'est pas possible, ce monsieur
01:22:13Zender, c'est un complotiste. Ben, non.
01:22:15Il y a un autre qui a écrit
01:22:17aussi un livre passionnant là-dessus.
01:22:19C'est Philippe de Villiers.
01:22:21Le titre du bouquin, c'est J'ai tiré le fil
01:22:23du mensonge et tout est venu.
01:22:25Il l'explique aussi avec preuve
01:22:27d'intuition. Tout à fait, Claude, on ne va pas s'étendre
01:22:29trop là-dessus, c'est très clair, vous avez dit.
01:22:31Je voudrais quand même rappeler une chose,
01:22:33pour ne pas être maniqué à notre tour,
01:22:35que les Américains,
01:22:37je dirais que si l'Eruscov n'était pas
01:22:39là, nous serions tous en Germanie, mais si
01:22:41l'Erika n'était pas là,
01:22:43disait Sardou, et c'est pas faux, nous serions
01:22:45aussi tous en Germanie. Donc,
01:22:47il faut quand même avoir un peu de nuance.
01:22:49Moi, je suis radical de la nuance.
01:22:51Et pas le contraire.
01:22:53Et Jean-Louis Ambert,
01:22:55je voudrais rappeler ceci, aujourd'hui
01:22:57quand même, il y a un problème.
01:22:59Qu'est-ce qui fait que
01:23:01ce que vous dites, enfin,
01:23:03votre enquête en tout cas, etc.,
01:23:05vous avancez les faits, mais
01:23:07enfin, demain, est-ce que c'est
01:23:09pas l'Amérique elle-même que
01:23:11si par exemple, Trump,
01:23:13revient au pouvoir, il va évidemment
01:23:15défendre les inter-américains, mais
01:23:17peut-être de façon très différente
01:23:19que le défend un Joe Biden.
01:23:21Est-ce que les contre-pouvoirs, en fait,
01:23:23il faut le dire, ne sont pas plus forts aux Etats-Unis,
01:23:25et on le voit très bien avec la crise
01:23:27de l'insanté et le reste, qu'en France,
01:23:29où les contre-pouvoirs, aujourd'hui, on ne voit pas très bien
01:23:31ce qu'ils font ?
01:23:33Si, c'est évident. Du reste,
01:23:35dans le même ordre d'idées, si vous voulez,
01:23:37André, j'ai souvent,
01:23:39en ce moment, j'ai des critiques de la part
01:23:41de gens qui disent, il faut
01:23:43voter l'UPR, il faut voter
01:23:45Patriote, etc.
01:23:47Mais je pose à ces gens
01:23:49déjà la question du bilan,
01:23:51et pour ceux qui n'étaient pas au Parlement
01:23:53européen, s'il n'y avait pas de bilan,
01:23:55je pose la question aussi
01:23:57du pouvoir. On dit oui, mais il faut voir
01:23:59en Angleterre, Nigel Farage,
01:24:01etc. Avec une différence
01:24:03quand même, c'est que
01:24:05M. Nigel,
01:24:07il avait un soutien
01:24:09non seulement populaire,
01:24:11il y avait quand même, à l'époque, des centaines de milliers, voire
01:24:13des millions d'Anglais qui manifestaient pour
01:24:15le Brexit,
01:24:17et il avait un soutien, la Chambre des Communes.
01:24:19Il faut voir que
01:24:21quand le référendum
01:24:23de 2016,
01:24:25les habitants,
01:24:27la population du Royaume-Uni
01:24:29a décidé de se
01:24:31retirer de l'Union européenne,
01:24:33ça a duré quatre ans, la comédie, pour
01:24:35essayer d'empêcher
01:24:37l'Angleterre, la Grande-Bretagne,
01:24:39le Royaume-Uni, de sortir de l'Union européenne.
01:24:41Ils ont même été, jusqu'à
01:24:43essayer de refaire faire un référendum
01:24:45où ils ont été battus à la Chambre
01:24:47des Communes, et ils ont même été jusqu'à
01:24:49refaire voter les Anglais
01:24:51lors des élections européennes, alors
01:24:53qu'ils avaient déjà voté par référendum pour
01:24:55se retirer. C'est pour vous dire que
01:24:57vous avez un contre-pouvoir qui est quand même
01:24:59plus fort. Alors après, on peut discuter de
01:25:01la nature du contre-pouvoir, mais il y a un
01:25:03contre-pouvoir qui est plus fort de manière générale
01:25:05dans les pays anglo-saxons
01:25:07que dans les pays latins.
01:25:09En France, nous n'avons plus l'opposition.
01:25:11Quand vous allez à l'Assemblée nationale,
01:25:13du Rassemblement national au Parti
01:25:15communiste, exception faite de quelques
01:25:17très rares députés, ce sont tous
01:25:19des européistes, plus ou moins, quand
01:25:21ils sont présents à l'Assemblée nationale.
01:25:23Donc, ce que vous dites,
01:25:25pour terminer, si on
01:25:27vous écoute, et on vous a écouté
01:25:29Jean-Louis Ambert, c'est
01:25:31presque élection piège à con
01:25:33pour vous ? Ah, c'est un scrutin
01:25:35de tupe ! Permettez-moi
01:25:37de vous donner encore un
01:25:39décret, un document... En quelques secondes, parce que
01:25:41malheureusement, on est en fin d'émission. Allez-y.
01:25:43Voilà, extrait d'un document peu connu
01:25:45qui a été réalisé par le système européen
01:25:47d'analyse politique et stratégique de l'Union
01:25:49européenne, le SPAS, c'est-à-dire
01:25:51qui travaille avec
01:25:53la Commission européenne,
01:25:55le Parlement européen, le Secrétariat général
01:25:57du Conseil de l'Union européenne et le
01:25:59Service européen pour
01:26:01l'action extérieure, qui fait les prévisions.
01:26:03Selon ses prévisions pour l'année 2030,
01:26:05je cite, la crise continuera
01:26:07d'affecter les membres les plus vulnérables
01:26:09de la société, une augmentation
01:26:11de 45% du chômage,
01:26:13un risque cru de pauvreté touchant
01:26:15près de 130 millions de
01:26:17citoyens de l'Union européenne, et l'exclusion
01:26:19des jeunes, dont 14 millions
01:26:21ne sont ni étudiants, ni
01:26:23employés. Eh bien, Jean-Louis Zemberg,
01:26:25c'est sur ces
01:26:27propositions et
01:26:29prévisions d'un avenir adieu que
01:26:31nous vous disons au revoir. Je dis bien au revoir
01:26:33et à bientôt. Merci Jean-Louis Zemberg
01:26:35d'avoir été avec nous. Merci de votre invitation.
01:26:37Merci à l'équipe de Sud Radio. On rappelle votre livre
01:26:39Bilan noir, l'Union européenne contre la France
01:26:41aux éditions Jean Cyril Godefroy.
01:26:43On se retrouve demain sur Sud Radio, entre midi et 14h
01:26:45avec André Bercoff, comme tous les jours.
01:26:47Et tout de suite, c'est Brigitte Lahi. A demain.

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