Avec Maitre Carlo Alberto Brusa, avocat et auteur de “Pour un lendemain sans libertés volées” publié aux éditions Guy Trédaniel ; Jean-Marie Le Pen, ancien président du Front National.
Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4
##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2023-10-26##
Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4
##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2023-10-26##
Category
🗞
NewsTranscription
00:00:00 [Musique]
00:00:02 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:00:06 Nous sommes en guerre.
00:00:07 Non Fabien, tu ne gagneras pas avec un steak.
00:00:10 Parce que le peuple c'est le boss et Macron c'est l'employé.
00:00:14 Nous sommes dans une guerre hybride.
00:00:16 Je crois que c'est l'affaiblissement progressif des différents gouvernements qui la composent.
00:00:22 En l'occurrence, il n'y a pas de gouvernement européen, il n'y a même pas d'entente européenne on peut dire.
00:00:31 Mais... et donc chacun tire de son bord.
00:00:36 Nous sommes en guerre.
00:00:37 Oui, vous avez entendu la voix de Jean-Marie Le Pen.
00:00:41 Jean-Marie Le Pen, oui, un entretien exceptionnel.
00:00:43 Il nous a reçus il y a deux jours.
00:00:46 Et voilà, nous avons passé quelque temps. Jean-Marie Le Pen qui a été pendant longtemps,
00:00:52 qui est toujours l'un des hommes les plus controversés de la politique française.
00:00:56 Mais il est là depuis 60 ans et plus de 60 ans dans la politique.
00:01:01 Et on va en parler, on va en parler avec lui.
00:01:04 Un entretien exceptionnel pour ceux qui sont d'accord avec lui et pour ceux qui ne sont pas d'accord avec lui.
00:01:10 Il faut écouter, c'est le dernier menhir de la politique française.
00:01:14 Il n'en reste plus beaucoup et il a des choses à dire.
00:01:19 Mais auparavant, nous allons recevoir un autre personnalité controversée.
00:01:26 Mais nous, vous savez, on est au Radio Libre.
00:01:28 On reçoit les personnalités, quelles que soient effectivement leurs opinions,
00:01:33 du moment qu'elles ont quelque chose à dire et qu'elles sont compétentes dans ce qu'elles disent.
00:01:38 Après à chacun de faire son opinion, on reçoit Maître Carlo Alberto Brusa
00:01:43 qui vient de publier un livre très intéressant pour un lendemain sans liberté volée.
00:01:49 Aux éditions très Daniel, ne pas savoir est dangereux, ne pas vouloir savoir est complice.
00:01:54 On en parle tout de suite.
00:01:56 Ici Sud Radio.
00:02:00 Les Français parlent au français.
00:02:05 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:02:08 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:02:11 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:02:14 Midi 12 quasiment sur Sud Radio.
00:02:16 Avant de présenter cette émission exceptionnelle, juste pour vous rappeler que l'entretien enregistré avec Jean-Marie Le Pen
00:02:22 sera disponible sur Youtube et sur Facebook à partir de 13h en vidéo.
00:02:26 Donc vous pourrez voir l'interview d'André Bercov avec Jean-Marie Le Pen.
00:02:29 Tout de suite, nous accueillons Maître Carlo Alberto Brusa, avocat et auteur de ce nouveau livre
00:02:34 pour un lendemain sans liberté volée.
00:02:36 C'est aux éditions Guy, très Daniel.
00:02:37 Et bien sûr, on prend toutes vos réactions pour questionner Maître Brusa au 0826 300 300.
00:02:42 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:02:45 Le fait du jour.
00:02:46 Virus dit Renaud, connard de virus.
00:02:48 Mais quel dégât, quel dégât depuis trois ans à tout point de vue et à tous les étages.
00:02:55 Alors justement, aujourd'hui, nous recevons Maître Carlo Alberto Brusa.
00:03:00 Alors quand j'ai annoncé que je recevais Maître Brusa, les hommes ont dit "Ah oui, formidable, c'est bien, tu reçois,
00:03:05 il a beaucoup de choses à dire et des vérités."
00:03:07 D'autres m'ont dit "Mais comment, il est sulfureux, il dit n'importe quoi, etc."
00:03:11 Je vous rappelle quelque chose, et vous le savez, vous auditeurs de Sud Radio.
00:03:15 Ce qui est intéressant, quand des personnes, ou des personnalités, ou des personnages font polémique,
00:03:20 qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:03:21 Leur dire, leur mettre une étiquette et dire "Ah non, non, on ne les reçoit pas, ceux-là, on ne veut pas les voir."
00:03:25 Ou on dit "On les écoute."
00:03:27 Et puis on se fait son opinion.
00:03:29 Et bien, je crois que la seconde solution me paraît la solution la plus...
00:03:33 Je dirais, non seulement la plus démocratique, mais la plus de bon sens.
00:03:36 Vous savez, dans quel pays et dans quel régime on fait taire les opposants ?
00:03:40 Et bien nous, on ne fait taire personne.
00:03:43 Carlo Alberto Brusa, bonjour.
00:03:45 - Bonjour.
00:03:46 - Alors, vous venez de sortir ce livre "Pour un lendemain sans liberté volée"
00:03:49 et vous êtes connu depuis déjà quelques années.
00:03:52 D'abord, vous étiez connu, je ne savais pas, j'avoue, je ne savais pas que vous étiez l'avocat des footballeurs.
00:03:58 Alors je vois, vous avez conseillé Franck Ribéry, Zinedine Zidane, Didier Deschamps et beaucoup d'autres.
00:04:03 Qu'est-ce qui vous a amené juste une question comme ça au sport et à...
00:04:07 - Vous m'a présenté un premier client et puis au fur et à mesure, ça a été du bouche-à-oreille.
00:04:12 J'ai travaillé énormément, mais surtout ça a été l'affaire Ribéry, dans le cas Zaya, je l'ai défendu.
00:04:17 - Ah oui, oui, d'accord.
00:04:18 - Et nous avons gagné, il a été relaxé.
00:04:20 Et ça a été quand même un événement très important parce que tout le monde se demandait comment se fait-il
00:04:23 qu'au lieu de prendre des grampons, c'est Brusa qui défend Ribéry
00:04:27 et ça a marché parce qu'une chose c'est faire des sketchs et autre chose c'est faire l'avocat et travailler les dossiers.
00:04:32 - C'est vrai, c'est vrai, c'est pas tout à fait la même chose, vous avez raison.
00:04:35 Et puis alors, vous êtes surtout connu depuis quelques années pour votre combat
00:04:39 depuis que s'est déclenchée effectivement la pandémie,
00:04:42 ce qu'on appelle la pandémie du SARS-CoV-19.
00:04:45 Vous avez fondé le collectif Réaction 19, on en parlera.
00:04:48 Mais qu'est-ce qui a amené vous dire, écoutez, il y a quelque chose qui ne va pas dans cette histoire,
00:04:53 vous n'êtes pas le seul bien sûr, les médecins l'ont dit,
00:04:56 mais vous, vous avez pris position, position publique et vous êtes battu là-dessus.
00:05:01 Alors, qu'est-ce qui a déclenché chez vous le sentiment que quelque chose n'allait pas ?
00:05:06 - Moi j'ai réagi en tant que juriste, je ne suis ni médecin, ni sociologue
00:05:10 et en tant que juriste, la chose qui m'avait choqué, c'est lorsque je vois un président
00:05:14 qui va annoncer un confinement, qui va décider un enfermement de toute la population française,
00:05:20 nous sommes le 16 mars 2020,
00:05:22 et en tant que connaisseur du droit, je me dis comment se fait-il que le président puisse prendre une telle décision ?
00:05:28 Une décision qui n'a pas de fondement, parce qu'à un moment donné on est dans un état de droit,
00:05:32 il y a des pouvoirs, il y a ce qu'on appelle l'état d'urgence,
00:05:35 mais l'état d'urgence il n'existe pas en matière sanitaire, il existait en matière de défense, de guerre, etc.
00:05:41 - Ah oui, l'état d'urgence n'existe pas en matière sanitaire ?
00:05:43 - Non, il n'existe pas, il a été introduit, ça a été la loi du 23 mars 2020,
00:05:49 avec le décret du 24 mars, qui était le mécanisme,
00:05:52 mais même quand le décret du 16 mars a été pris pour confiner,
00:05:55 c'est un décret totalement illégal, dépourvu de tout pouvoir.
00:05:59 L'exécutif ne peut pas décider par un décret de confiner la population entière.
00:06:04 Et en effet c'est pour ça qu'il a fallu prendre la loi du 23 mars,
00:06:08 le décret du 24 mars, pour ensuite tenter de construire une sorte d'état de droit,
00:06:13 pour mettre en place des mesures qui étaient totalement liberticides.
00:06:17 C'est-à-dire qu'en tant qu'avocat, ou en tant que juriste, je regarde ça, je dis,
00:06:20 je suis en France, pays des droits de l'homme,
00:06:22 j'ai quitté l'Italie pour être ici, dans ce pays qui est un phare de l'humanité,
00:06:26 et je découvre que toutes les libertés essentielles,
00:06:29 la liberté d'expression, la liberté d'opinion,
00:06:31 la liberté, parce qu'on en est vraiment là, parce que les circulations qu'il y avait avec,
00:06:34 ont été terribles, ensuite vous avez la liberté de manifester,
00:06:37 la liberté d'aller venir, toutes les libertés de la déclaration des droits de l'homme,
00:06:41 bloquées du jour au lendemain pour quelque chose,
00:06:43 que tu arrives quelques semaines avant,
00:06:45 où vous disiez, mais il n'y a pas de problème, nous, en France, on a des frontières,
00:06:48 c'est exactement la même chose du nuage de Tchernobyl,
00:06:50 il s'était arrêté à Strasbourg, il n'avait pas franchi au final.
00:06:53 - Oui, et puis on n'avait pas besoin de masques,
00:06:55 on n'avait pas besoin de gants, on n'avait pas besoin de tenues,
00:06:58 mais juste un mot, on peut vous répondre,
00:07:00 enfin je me fais l'avocat du gouvernement,
00:07:02 en l'occurrence, on peut se dire, mais attendez, c'est une pandémie,
00:07:05 on risque d'avoir des millions de morts,
00:07:07 ou des centaines de milliers de morts,
00:07:09 ben il faut bien se défendre, si on confine,
00:07:11 c'est parce que justement, si tout le monde peut circuler,
00:07:14 n'importe comment, n'importe quoi, ça va être terrible.
00:07:16 - Oui, mais c'est une mesure très archaïque.
00:07:18 Et quand on est en face, on est dans un pays,
00:07:21 qui est un pays très connu dans la pharmacovigilance,
00:07:24 un pays connu aussi en termes de création de médicaments,
00:07:27 et des informations parviennent tout de suite,
00:07:29 parce que, n'oublions pas que la déclaration de pandémie
00:07:32 est faite le 30 janvier par l'OMS.
00:07:34 Donc déjà, le temps s'écoule.
00:07:36 - 30 janvier OMS, oui.
00:07:38 - 30 janvier c'est l'OMS, donc en réalité,
00:07:40 quand nous décidons de confiner,
00:07:42 quand l'exécutif décide de confiner,
00:07:44 nous sommes déjà à presque 3 mois.
00:07:45 Donc ça veut dire qu'il y a eu largement le temps.
00:07:47 Et quand on sait que tout de suite on commence à parler de vaccins,
00:07:51 on commence à parler de l'inutilité des médicaments,
00:07:54 alors que très vite, je rappellerai que même dès le mois de mars,
00:07:57 le professeur Raoul va se prononcer en parlant tout de suite.
00:08:00 Pourquoi ? Parce qu'il est au courant, il a travaillé avec les Chinois,
00:08:03 il sait qu'il y a des infections, il sait qu'il n'y s'agit pas simplement...
00:08:05 - C'est vrai, mais nous ne sommes pas médecins, ni vous ni moi.
00:08:07 Alors Raoul est aussi contesté.
00:08:10 - Mais moi en tant que juriste, je dis indépendamment de tout,
00:08:13 je cherche le fondement légal qui permet de pouvoir dire,
00:08:17 je viole toutes les règles des droits de l'homme,
00:08:20 et je viole aussi la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme.
00:08:23 Parce que je vous rappelle que quasiment les mêmes dispositions
00:08:25 de notre Constitution, de notre bloc de consécutivité, on les a.
00:08:29 Et comme par hasard, vous n'avez aucune notification de suspension,
00:08:33 parce qu'il y a un texte, l'article 16 de la Convention européenne de sauvegarde,
00:08:37 qui impose à chaque État qui ne veut plus appliquer les règles de la Convention,
00:08:41 de les notifier au secrétariat.
00:08:43 Chose que la France n'a jamais été faite.
00:08:45 Ça veut dire que nous sommes dépourvus de tout fondement légal,
00:08:48 on brise les règles constitutionnelles...
00:08:50 - Donc vous dites que le confinement est absolument en dehors des lois ?
00:08:53 - Absolument, le confinement est une violation claire.
00:08:57 D'ailleurs après, on a la reconnaissance scientifique et médicale.
00:09:00 Mais moi en tant que juriste, en raisonnant, en tant que juriste,
00:09:03 je pense avoir été parmi les premiers à dire,
00:09:06 "Attention, je vous alerte, ce n'est pas possible."
00:09:08 Et puis il y a une chose qui me choquait,
00:09:10 c'est que parmi toutes les libertés, la seule qui n'était pas remise en cause,
00:09:13 était la liberté d'association.
00:09:15 Et alors là, je dis pourquoi ?
00:09:17 Pour une raison très simple, tous les partis politiques sont des associations.
00:09:22 Ça veut dire que si on avait interdit l'activité associative,
00:09:25 on aurait empêché même l'activité politique.
00:09:28 Et c'est pour ça qu'au fond, au début, j'ai créé l'association Réunion 19
00:09:31 en ne pensant pas du tout que je vais avoir presque 100 000 personnes,
00:09:34 à un moment donné. Je le fais parce que je dis,
00:09:36 je vais utiliser ce trou de souris pour pouvoir m'exprimer
00:09:39 et utiliser même le moyen.
00:09:40 Quand, par exemple, je me déplaçais à l'époque de confinement
00:09:43 ou à l'époque de couvre-feu, je me déplaçais,
00:09:46 et je me rappelle, Aurélien, que je suis attendu à la sortie de l'autoroute.
00:09:51 - Vous êtes déplacé tout le temps pendant le confinement ?
00:09:53 - Bien sûr, avec les policiers, les gendarmes, et moi j'ai dit,
00:09:55 "Tiens, c'est un gofaste, il n'y a personne dans l'autoroute,
00:10:00 et je suis tout seul."
00:10:01 Ils m'ont dit, "Mais qu'est-ce que vous faites là ?
00:10:02 Vous savez qu'il y a couvre-feu et tout."
00:10:03 J'ai dit, "Non, je suis président d'une association."
00:10:06 Déjà, ils savaient, parce qu'avec la plaque,
00:10:08 ils savaient déjà qui j'étais.
00:10:09 - Et après, "association", vous avez le droit de circuler ?
00:10:11 - Bien sûr, je n'avais aucun problème.
00:10:12 Ils ne pouvaient pas m'empêcher, en tant que président d'une association,
00:10:15 d'aller rejoindre mes acolytes,
00:10:17 parce qu'ils ne pouvaient pas m'empêcher de me réunir.
00:10:19 J'ai eu réunion avec mes adhérents.
00:10:21 Effectivement, je suis passé, je n'ai jamais eu un PV,
00:10:24 j'ai voyagé partout, je voyageais dans le train,
00:10:27 en utilisant simplement le fait.
00:10:29 On était, rassemblement, interdiction de dépasser les six personnes,
00:10:33 on est à Cannes, avec un groupe,
00:10:35 il y a la gendarmerie, les rassemblements généraux qui arrivent,
00:10:37 "Bonjour, qu'est-ce que vous faites là ?"
00:10:38 Je dis, "On est en train de fêter la première année de RAC 119."
00:10:40 Ils disent, "Mais vous ne pouvez pas le faire, vous avez vu combien vous êtes ?"
00:10:43 Alors, il y avait les adhérents de la cour d'assur qui étaient là.
00:10:45 J'ai dit, "Non, on est réunion, vous voyez, association et tout."
00:10:48 Alors, téléphone, panique.
00:10:50 Et après, c'était drôle, parce que le commandant de gendarmerie qui était là,
00:10:53 il a passé, il a mangé des gâteaux avec nous,
00:10:55 on a pas eu le côté de discuter, parce qu'au fond...
00:10:57 Il y a des choses qui sont même anecdotiques pour faire comprendre
00:10:59 qu'on était dans le paradoxe.
00:11:01 - On aurait dû créer une association, c'est dommage.
00:11:03 - Bien sûr, mais vous savez, quand je conseillais les restaurants
00:11:06 de faire l'association, il y a eu aussi un théâtre,
00:11:08 le théâtre de vent à Avignon,
00:11:10 qui était sous forme associative,
00:11:12 il y avait les camions de CRS,
00:11:14 et Francis Lalanne allait jouer au théâtre de vent,
00:11:16 mais tout le monde qui était présent était des sociétaires.
00:11:18 Donc, ça veut dire qu'ils pouvaient fermer, mais non.
00:11:21 C'était une association qui s'est réunissée,
00:11:23 et les restaurants, certains sont restés ouverts,
00:11:25 - Il y avait des trous dans la raquette...
00:11:27 - C'était un trou.
00:11:29 - Et dans lequel vous vous êtes engouffré, on comprend.
00:11:31 - C'est ça faire du droit.
00:11:33 Ce n'est pas la loi, les gens confondent souvent la loi et le droit.
00:11:36 - La différence c'est quoi alors ?
00:11:38 - Le droit c'est l'ensemble des règles
00:11:40 qui régissent la vie en société,
00:11:42 et quand on parle d'ensemble de règles, au fond,
00:11:44 c'est aussi la perception, le raisonnement,
00:11:46 la manière dont on va, la logique, etc.
00:11:48 Le droit, c'est une des choses les plus complexes.
00:11:50 La loi est une source normative.
00:11:52 C'est-à-dire que la loi est celle qui est votée par le Parlement,
00:11:54 et beaucoup utilisent le mot "loi" aussi,
00:11:56 pour parler d'un règlement qui est pris par le gouvernement.
00:11:59 C'est normalement souvent la règle écrite.
00:12:01 C'est pour ça que souvent, l'exécutif dit au juge,
00:12:04 "Vous ne devez qu'appliquer la loi."
00:12:06 Parce qu'en réalité, quand le juge s'érige un créateur de règles
00:12:10 qui n'est pas exactement ce qu'il a inscrit,
00:12:12 ça fait peur, ça fait penser à la Révolution française.
00:12:14 Donc le droit, en réalité, il englobe,
00:12:17 c'est pour ça qu'on a un contrôle de constitutionnalité
00:12:20 qui se fait par le droit,
00:12:22 et c'est pour ça que les gens, quand ils disent "la loi",
00:12:24 non, la loi n'est pas ennuyeuse.
00:12:26 - Et la loi peut changer ?
00:12:28 - La loi peut changer, mais en réalité,
00:12:30 même le droit peut changer, parce que le droit est parfois le reflet d'un État.
00:12:33 Quand vous aviez les femmes qui prenaient des scènes nues,
00:12:35 étaient punies parce que c'était une outrage publique à la poudre,
00:12:39 et c'est en 1982 que, effectivement, la loi a été changée.
00:12:42 Est-ce que la loi était juste avant, et pas juste après ?
00:12:45 - Après, oui.
00:12:46 - Voilà, c'est toutes les problématiques de cette compréhension.
00:12:48 - Donc, et à votre avis, justement,
00:12:51 et sur le plan qui nous occupe ici,
00:12:53 votre métier, votre vocation,
00:12:56 il y a eu énormément de, je dirais,
00:12:59 du rupture de règlement,
00:13:01 du rupture de l'égalité dans cette phase du Covid
00:13:05 qu'on connaît maintenant depuis trois ans ?
00:13:06 - Absolument.
00:13:07 Absolument, parce qu'il y a un problème qui était...
00:13:10 Il y a quelque chose qui était rédhibitoire dans notre affaire,
00:13:13 et c'est la vaccination.
00:13:14 Moi, je ne suis pas un antivax, mes enfants,
00:13:16 je les ai vaccinés par l'obligation légale pour aller à l'école,
00:13:19 donc le mot "antivax" est quelqu'un qui se positionne en disant
00:13:22 "je suis contre".
00:13:23 - Oui, je suis contre.
00:13:24 - Je ne suis pas contre la science.
00:13:25 - Je ne suis pas du tout antivax.
00:13:26 - Mais je ne suis pas contre la médecine, moi aussi,
00:13:27 j'ai pris des médicaments, j'ai quatre stentes,
00:13:29 je prends des statines pour vivre,
00:13:31 parce qu'aujourd'hui, je n'ai jamais dit "Aro,
00:13:33 j'ai défendu des médecins,
00:13:34 j'ai défendu des médecins qui ont eu des problèmes dans le cadre,
00:13:36 donc me présenter comme quelqu'un de complotiste qui va...
00:13:40 Non, je suis quelqu'un qui tente d'utiliser le droit,
00:13:43 la science juridique, pour comprendre.
00:13:45 Sous la question de la vaccination, par exemple,
00:13:47 on a vendu en disant "magnifique, la vaccination, merci",
00:13:51 on a même le Conseil de l'Europe qui remercie tous les scientifiques
00:13:54 dans sa résolution, etc.
00:13:55 Le problème qui se pose, est-ce que ce sont des vaccins ?
00:13:58 Le juriste arrive, voyez, quasiment au même résultat
00:14:02 que certains médecins existants.
00:14:03 - Que certains médecins qui posent la question.
00:14:04 - Pourquoi ? Parce que le juriste a des règles.
00:14:06 Il va chercher, je vais chercher la majeure,
00:14:08 je vais chercher la définition des vaccins.
00:14:10 Et une définition qui n'existe pas en droit français.
00:14:12 - Ah bon ?
00:14:13 - Non, en droit français.
00:14:15 - Il n'y a pas de définition du vaccin en droit français ?
00:14:17 - Vous n'avez aucune définition de vaccin en droit français.
00:14:20 Et la définition du vaccin, vous la trouvez dans une directive européenne.
00:14:23 Et c'est pour ça que je prends la directive,
00:14:25 qui ensuite a évolué, mais la directive dit
00:14:28 "c'est un produit médical qui a pour finalité de
00:14:31 avoir une fonction préventive".
00:14:33 C'est-à-dire de protéger la personne contre un virus
00:14:36 et d'empêcher la transmission.
00:14:38 Ce sont les deux critères essentiels qui étaient les critères.
00:14:42 Quand on sait, et on le sait très tôt,
00:14:44 on le sait très tôt, que le vaccin ne protège pas
00:14:48 et le vaccin n'empêche pas la transmission.
00:14:50 - Alors quand vous dites, juste je vous arrête un moment,
00:14:53 Maître Broussard, j'allais dire Docteur Broussard,
00:14:56 c'est intéressant comme lapsus,
00:14:58 quand vous dites "effectivement on l'a su très tôt",
00:15:00 vous avez vu hier même, le professeur Jean-François Delphrécy,
00:15:04 ancien président du conseil scientifique,
00:15:06 aujourd'hui conseil d'éthique, a dit "oui mais nous on pensait que,
00:15:09 ah aujourd'hui on sait, on s'est trompé,
00:15:11 effectivement il n'empêche pas la transmission".
00:15:13 On parlera des formes graves après.
00:15:15 Donc vous vous dites, il le savait,
00:15:17 pas lui seulement, mais depuis longtemps.
00:15:19 - Mais bien sûr, vous prenez le conseil d'État,
00:15:21 décision du mois de mars 2021,
00:15:23 un petit monsieur de 87 ans qui se fait vacciner,
00:15:26 il court vite devant le conseil d'État pour dire "je veux sortir".
00:15:30 Sans masque, parce que je suis vacciné.
00:15:33 Et le conseil d'État, dans la décision,
00:15:35 en répondant aux arguments du ministère de la Santé,
00:15:37 va dire "non monsieur, vous êtes vacciné,
00:15:39 mais malheureusement ça ne protège pas et ça n'empêche pas la transmission".
00:15:42 - Mars 2021.
00:15:43 - Mais j'irai beaucoup plus loin.
00:15:45 Vous avez une décision, qui est une décision très importante,
00:15:48 qui a été rendue par la Supreme Court of New York,
00:15:53 qui est là, traduite, 24 octobre 2022.
00:15:59 - 24 octobre 2022, oui.
00:16:01 - Mais qui ne fait que confirmer, parce qu'elle statue,
00:16:04 sur une demande de interdiction pour les gens qui ne sont pas vaccinés.
00:16:08 - Ah oui.
00:16:09 - Elle dit "non, on sait depuis",
00:16:11 et il se réfère à 2021, au début 2021,
00:16:14 "que ça ne protège pas et ça n'empêche pas la transmission".
00:16:17 Donc, on ne peut pas différencier le non-vacciné et le vacciné.
00:16:20 Vous avez une décision, rendue encore récemment, en Italie,
00:16:24 dans laquelle le juge de l'Aquila dit exactement la même chose.
00:16:27 - Oui, mais aujourd'hui, quand on a sorti du chapeau,
00:16:31 et ça c'est très important, et là, le juriste parle,
00:16:33 pas en tant que médecin,
00:16:35 "ça protège contre les formes graves".
00:16:37 - Oui, moi je le dis encore, dès le précédit,
00:16:39 au moins, on peut le dire, on peut l'affirmer,
00:16:41 que ça protège contre les formes graves.
00:16:43 - Mais ce n'est pas une définition de vaccin.
00:16:46 Un médicament peut protéger contre les formes graves de quelque chose.
00:16:50 Il peut atténuer, mais ce n'est pas un vaccin.
00:16:52 Le vaccin que vous faites quand vous allez éviter la diphtérie,
00:16:57 d'autres maladies, la poliomyelite, le tetanox, etc.
00:17:00 Après, bien sûr, vous n'aurez jamais peut-être un vaccin
00:17:02 qui va vous protéger à 5%, il y aura 99.
00:17:05 Il y en a d'un par moins qu'on ne peut pas raconter des barres.
00:17:07 Mais ce que nous disions, M. Bekoff,
00:17:10 et je le dis à tout le monde, parce que c'est une bonne occasion,
00:17:13 Pfizer le savait.
00:17:15 Pfizer le savait.
00:17:17 - Alors, on va en parler, justement,
00:17:19 on va en parler des contrats, etc.
00:17:21 Juste après cette petite pause, à tout de suite,
00:17:23 et on est avec Maître Carlo Alberto Broussat.
00:17:26 - Avec Maître Broussat et avec vous, au 0826 300 300.
00:17:29 Vous êtes nombreux à réagir sur le Facebook et sur le YouTube.
00:17:31 A tout de suite sur Sud Radio.
00:17:33 12h30 sur Sud Radio, on est toujours dans ce filet du jour exceptionnel
00:17:35 avec Maître Carlo Alberto Broussat
00:17:37 qui vient nous voir pour ce nouveau livre,
00:17:39 "Pour un lendemain, sans liberté volée",
00:17:40 c'est aux éditions Guitre et Daniel.
00:17:42 - Alors justement, Carlo Alberto Broussat,
00:17:44 on parlait de ses rapports,
00:17:46 on parlait des vaccins,
00:17:48 mais c'est Pfizer lui-même qui dit
00:17:50 "ce n'est pas un vaccin".
00:17:52 Et vous avez preuve à l'appui,
00:17:54 vous avez le rapport, je le rappelle, c'est intéressant,
00:17:56 ce n'est pas le rapport qui est signé
00:17:58 avec l'Union Européenne,
00:18:00 mais le rapport que Pfizer a signé avec
00:18:02 l'Afrique du Sud, c'est bien ça.
00:18:04 - C'est le contrat. - Le contrat, pardon.
00:18:06 Le contrat de vente, oui, c'est pas le rapport, bien sûr,
00:18:08 c'est le contrat de vente qui date de...
00:18:10 - 30 mars 2021.
00:18:12 - Voilà. Et alors, on ne va pas lire ce rapport
00:18:14 complètement, mais il est en son intégralité.
00:18:16 Mais il y a quelques phrases
00:18:18 qui sont assez parlantes.
00:18:20 Dites-nous. - Alors, il y a un
00:18:22 élément que je me permets de rappeler.
00:18:24 C'est quand même un pays comme l'Afrique du Sud
00:18:26 qui a permis d'avoir connaissance
00:18:28 de la forme
00:18:30 des contrats que presque tout le monde a signé.
00:18:32 - Oui.
00:18:34 - Les éléments que nous avons... - Vous voulez dire que
00:18:36 le contrat de l'Afrique du Sud
00:18:38 ressemble beaucoup à ce... - C'est un contrat pro-format.
00:18:40 - Un contrat pro-format. - En réalité...
00:18:42 - Donc l'Union Européenne a signé pratiquement le même...
00:18:44 - J'ai la preuve avec l'Albanie.
00:18:46 Quelques mois après, c'est exactement
00:18:48 le même texte. - D'accord. - Et la chose
00:18:50 importante, c'est que la Cour de Pretoria, après
00:18:52 avoir eu un collectif de médecins, etc.,
00:18:54 qui demandent la transparence,
00:18:56 publie, demande, fait injonction
00:18:58 sous-restrainte à l'État
00:19:00 soud-africain de publier
00:19:02 le contrat. Or, je rappelle à tout le monde
00:19:04 que le contrat, il y avait une clause de
00:19:06 convivialité qui était insérée dans tous les contrats.
00:19:08 Par exemple, le Québec,
00:19:10 le Canada a refusé.
00:19:12 A refusé la publication des contrats
00:19:14 parce que la directrice de Pfizer a dit
00:19:16 "Si vous publiez le contrat, faites attention,
00:19:18 ça pourra remettre en cause
00:19:20 notre capacité à commercialiser avec vous.
00:19:22 Risque même d'enlever les usines."
00:19:24 Donc on a utilisé le chantage. Je rappelle à tout le monde
00:19:26 que l'Union Européenne, on a permis
00:19:28 à quelques députés de l'Union Européenne
00:19:30 de se rendre dans une pièce fermée,
00:19:32 sans téléphone, sans crayon,
00:19:34 pour aller regarder les contrats, qui en plus, c'était
00:19:36 biffé. - Michel Rivasi et
00:19:38 Virginie Joron, pour ne citer qu'elle,
00:19:40 nous l'ont dit. - Absolument. Et ils n'ont pas
00:19:42 pu rapporter grand chose, parce que la plupart du
00:19:44 contrat était biffé. Maintenant, on a ici le contrat.
00:19:46 Il est publié,
00:19:48 c'est le contrat que j'ai récupéré
00:19:50 de la Cour de Praetoria,
00:19:52 de la publication, qui est mis sur le site,
00:19:54 et là, il y a une clause, qui est une clause
00:19:56 extraordinaire. C'est l'article 5.5
00:19:58 de ce contrat, qu'on retrouve aussi
00:20:00 dans le même draft, dans le même projet de contrat
00:20:02 du 30 mai avec l'Albanie,
00:20:04 dans lequel il dit
00:20:06 "C'est Pfizer qui
00:20:08 demande à l'acheteur..." - C'est un contrat en clause.
00:20:10 - C'est une clause contractuelle.
00:20:12 - D'accord. - Qui dit "L'acheteur
00:20:14 reconnaît que le
00:20:16 vaccin et les matériaux liés
00:20:18 au vaccin, ainsi que leurs composants
00:20:20 et matériaux constitutifs
00:20:22 sont en cours de développement."
00:20:24 Déjà, c'est...
00:20:26 - "Sont en cours de développement." - C'est déjà très intéressant.
00:20:28 - C'est incroyable, bien sûr. - Et que
00:20:30 à raison de circonstances
00:20:32 d'urgence de la pandémie de Covid-19,
00:20:34 je rappelle que nous sommes au mois de mars
00:20:36 2021. La déclaration de pandémie
00:20:38 était faite le 30 janvier
00:20:40 et que Pfizer déclare avoir
00:20:42 déjà son vaccin le 10 juillet
00:20:44 avec une publication faite par Biontech
00:20:46 dans un communiqué de presse
00:20:48 avec la convention qui est inscrite avec l'FDA.
00:20:50 Je continue. Et continuerons
00:20:52 d'être étudiés après
00:20:54 la fourniture du vaccin à l'acheteur
00:20:56 en vertu du présent accord.
00:20:58 Et maintenant, l'acheteur...
00:21:00 - Attendez, juste redites cette phrase,
00:21:02 vous dites que les conditions...
00:21:04 - Non, vous dites que
00:21:06 les effets, les études ne sont pas achevées.
00:21:08 - Absolument, et continuerons
00:21:10 d'être étudiés. - Donc, oui, les études
00:21:12 ne sont pas achevées et continuerons d'être étudiées.
00:21:14 - D'accord, c'est quand même extraordinaire.
00:21:16 - Après la livraison des vaccins.
00:21:18 - D'accord. - Je sais que ça.
00:21:20 - La fourniture du vaccin en vertu du présent...
00:21:22 Et là, il y a la phrase incroyable. L'acheteur
00:21:24 reconnaît à notre
00:21:26 que les effets à long terme
00:21:28 et l'efficacité
00:21:30 du vaccin
00:21:32 ne sont pas connus
00:21:34 à l'heure actuelle.
00:21:36 Et qu'il peut y avoir des effets
00:21:38 indésirables du vaccin
00:21:40 qui ne sont pas
00:21:42 connus à l'heure actuelle.
00:21:44 En outre, dans la mesure où
00:21:46 cela est applicable, l'acheteur reconnaît
00:21:48 que le produit ne sera pas sérialisé.
00:21:50 Cette phrase est une phrase technique.
00:21:52 Mais ce qui compte, c'est
00:21:54 1) méconnaissance des effets à long terme,
00:21:56 méconnaissance à l'heure actuelle,
00:21:58 nous sommes le 30 mars 2021,
00:22:00 sur l'efficacité et
00:22:02 méconnaissance des effets indésirables.
00:22:04 M. Bercoff, et je le dis
00:22:06 à tous vos auditeurs et tous les spectateurs,
00:22:08 en même temps, le 30 mars
00:22:10 2021,
00:22:12 avec un jour de décalage,
00:22:14 le journal Le Monde, comme les autres
00:22:16 journaux de France et de Navarre,
00:22:18 affirme que
00:22:20 l'Union Européenne a reçu plus de 100 millions
00:22:22 de doses de vaccins, la COVID-19
00:22:24 sur l'ensemble.
00:22:26 COVID-19, Pfizer et BioNTech
00:22:28 affirment que leur vaccin est efficace
00:22:30 à 100% chez les 12-15 ans.
00:22:32 Voilà.
00:22:36 - Dans Le Monde, donc le lendemain du rêve.
00:22:38 - Le lendemain ! On a quelqu'un qui achète
00:22:40 une tondeuse, et qui dit
00:22:42 "je reconnais que j'achète une tondeuse, mais je ne sais pas si je pourrais
00:22:44 tondre mon jardin, et si je vois une pluie de température".
00:22:46 - Et combien de temps, et si je vois une pluie de température,
00:22:48 efficacement, on va être tout bête.
00:22:50 - Et de l'autre côté, on dit "nous vendons des tondeuses magnifiques qui tendent la pélouse".
00:22:52 Voilà. Maintenant,
00:22:54 M., moi je suis juriste, ça c'est pas du complotisme.
00:22:56 C'est une chose qui ne peut
00:22:58 que faire comprendre que nous sommes
00:23:00 dans une tromperie, parce que juridiquement
00:23:02 parlant, ça s'appelle une tromperie.
00:23:04 Et la force
00:23:06 de Pfizer, c'est qu'ils espéraient
00:23:08 que ce contrat... Pourquoi Pfizer s'est battu
00:23:10 pour que ce contrat ne soit pas publié ?
00:23:12 Parce qu'ils savaient qu'avec la publication,
00:23:14 tout allait se révéler.
00:23:16 Parce que quand vous parlez de la clause d'irresponsabilité,
00:23:18 c'est une autoclause
00:23:20 exorbitante. Alors beaucoup des professeurs de droit
00:23:22 ont dit "mais non, c'est des clauses qu'on trouve classiques".
00:23:24 - Non mais, la clause d'irresponsabilité
00:23:26 hallucinante, ça on le sait, tout le monde le sait.
00:23:28 - Quand on a les deux, quand on a quelqu'un qui dit
00:23:30 "je ne sais pas ce que je te vends",
00:23:32 c'est quand même phénoménal. - "Mais je te le vends quand même
00:23:34 et s'il y a des effets secondaires, je suis pas responsable".
00:23:36 - Et alors là, c'est quelque chose d'exceptionnel.
00:23:38 Parce que les effets secondaires,
00:23:40 on ne les sait pas. Alors,
00:23:42 il y a beaucoup de professeurs
00:23:44 qui ont tenté. Maintenant,
00:23:46 regardons la chose et la réalité actuelle.
00:23:48 Une chose très simple,
00:23:50 regardez comment fonctionne. Quand je
00:23:52 me suis battu pour dire "les vaccins
00:23:54 que vous avez mis sont des vaccins
00:23:56 qui sont expérimentaux, etc.", j'ai
00:23:58 attaqué, y compris l'Agence Nationale de Sécurité
00:24:00 des Médicaments, et le Vidal, je me suis fait
00:24:02 condamner, il a fallu aller en appel.
00:24:04 Et aujourd'hui,
00:24:06 quand le Vidal disait "mais non, moi j'inscris
00:24:08 toutes les choses qui sont vraies", le Vidal aujourd'hui,
00:24:10 qu'est-ce qu'on trouve ?
00:24:12 Je vous le dis. Et les gens doivent le savoir
00:24:14 parce que quand on fait la campagne de vaccination
00:24:16 et qu'on dit "tout va bien", ils sont sûrs
00:24:18 à 100%, il suffit d'ouvrir le Vidal
00:24:20 à Comirnaty, Comirnaty,
00:24:22 parce que je dis à tout le monde qu'aujourd'hui
00:24:24 le seul vaccin quasiment utilisé
00:24:26 est le vaccin Pfizer.
00:24:28 Le Moderna est un ARN.
00:24:30 - Le Vidal date de quand ?
00:24:32 - Là, c'est la dernière publication.
00:24:34 - D'accord.
00:24:36 Et ils disent ? - Il existe
00:24:38 un risque accru de myocardite et de péricardite
00:24:40 après vaccination par Comirnaty.
00:24:42 - Nous en avons parlé, ça. - Oui, mais on va coter
00:24:44 les données disponibles indiquent
00:24:46 que la plupart des cas se sont résolus,
00:24:48 certains cas ont nécessité
00:24:50 un seuil médical intensif,
00:24:52 et un cas et des cas
00:24:54 d'issue fatale
00:24:56 ont été observés.
00:24:58 Attention, c'est ce qui est écrit
00:25:00 par le Vidal, alors que quand
00:25:02 vous avez des mots qui sont
00:25:04 encore plus forts dans la note
00:25:06 Comirnaty annexe 1
00:25:08 de son propre vaccin,
00:25:10 il n'utilise pas le mot "fatale" parce que le mot "fatale"
00:25:12 ça fait penser à fatalité. Et les gens, quand ils pensent
00:25:14 à fatalité, ils pensent à quelque chose
00:25:16 qui peut ne pas arriver, pas du tout.
00:25:18 Le mot "fatale", en étymologie, veut dire
00:25:20 quelque chose qui va arriver inéluctablement.
00:25:22 - Oui, et puis ils pensent à la mort.
00:25:24 - Absolument. - C'est bien sûr.
00:25:26 - M. Bercov, vous venez de mettre le point fondamental.
00:25:28 Écoutez, c'est
00:25:30 la différence du Vidal,
00:25:32 ça annexe un
00:25:34 myoc-de-pfizer,
00:25:36 le mot d'emploi qui est annexé
00:25:38 après avoir reçu l'agrément. Point très important.
00:25:40 La plupart des
00:25:42 cas de myocardite et de péricardite se rétablissent
00:25:44 dans certains cas. Des soins intensifs
00:25:46 ont été nécessaires et
00:25:48 des cas mortels ont été
00:25:50 observés. Ça veut dire quoi ?
00:25:52 Ça veut dire que quand vous avez des cas
00:25:54 mortels qui sont déclarés en annexe
00:25:56 des effets désirables, je le dis en tant qu'avocat
00:25:58 aussi de médecin, vous avez
00:26:00 l'obligation, dans le cadre
00:26:02 du devoir d'informer,
00:26:04 qu'il existe cette situation.
00:26:06 - C'est ça. - Qui, aujourd'hui, va mener son
00:26:08 enfant à une vaccination Pfizer
00:26:10 - S'il y a des possibilités fatales ?
00:26:12 - C'est pas une possibilité. C'est à dire qu'en réalité,
00:26:14 quand on dit que des cas mortels
00:26:16 ont été observés, c'est comme si
00:26:18 vous prenez la roulette russe, vous avez
00:26:20 une balle. Vous savez que quelqu'un d'un moment donné
00:26:22 va la prendre à balle. - Oui, alors juste
00:26:24 un mot. J'entends ce que vous dites
00:26:26 Maitre Broussard, mais
00:26:28 on vous dit "Regardez, il y a des milliards de gens
00:26:30 qui ont été vaccinés". Des milliards. 4 milliards,
00:26:32 5 milliards, je ne sais pas combien.
00:26:34 On peut pas dire que les
00:26:36 issues fatales ont été, je ne dis même pas
00:26:38 la majorité, mais ont été infimes.
00:26:40 Est-ce qu'on peut, aujourd'hui,
00:26:42 faire cette comparaison
00:26:44 en disant "D'accord, il y a effectivement,
00:26:46 est-ce que vous soulignez, très très très
00:26:48 je veux dire, logique et légitime ?
00:26:50 Mais enfin, ils vous disent,
00:26:52 quand ils vous disent "Oui, mais attendez,
00:26:54 peut-être que nous avons en même temps sauvé des vies
00:26:56 pendant que vous pensez que nous avions supprimé
00:26:58 des vies." - Alors, M. Bercoff, il y a
00:27:00 quand même une chose qui est le fait
00:27:02 de tuer avec autorisation
00:27:04 et le fait de mourir de manière naturelle.
00:27:06 Les questions
00:27:08 sont une question de philosophie, moi je ne suis pas
00:27:10 philosophe et je ne ferai pas cette
00:27:12 diatribe devant vous. Deuxièmement,
00:27:14 il y a Pierre Chaillot qui écrit un livre
00:27:16 exceptionnel, qui nous a éclairé
00:27:18 et qui nous éclaire tous les jours sur la question.
00:27:20 - Le statisticien. - Le statisticien. Aujourd'hui,
00:27:22 nous avons des morts qui ne sont pas
00:27:24 rattachés par lien de causalité
00:27:26 aux vaccins. Il n'en demande pas moins qu'ils sont
00:27:28 des morts inexpliquées, de plus en plus.
00:27:30 Vous avez aujourd'hui une mortalité
00:27:32 qui explose, comme par hasard,
00:27:34 chaque fois que la vaccination a été faite.
00:27:36 Ce n'est pas moi qui le dis, c'est Pierre Chaillot
00:27:38 avec aussi le professeur Raoul qui a mis en exergue cela.
00:27:40 - Et Laurent Toubianna. - Et Laurent Toubianna aussi
00:27:42 qui a fait un travail remarquable et on ne peut pas
00:27:44 le traiter de complotiste.
00:27:46 Ça veut dire tout simplement que moi, en tant que juriste,
00:27:48 je regarde cela. Et quand je vois
00:27:50 que l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament
00:27:52 est capable de nous dire
00:27:54 de ne pas utiliser
00:27:56 Humex, Actifed, Neurofen,
00:27:58 Dolurum, que nous avons
00:28:00 tous pris peut-être un jour, depuis même des années
00:28:02 et cela fait des années, et qui dit
00:28:04 de provoquer des rares effets indésirables
00:28:06 tels que des infarctus,
00:28:08 des rares effets indésirables.
00:28:10 Ce ne sont pas les mots annexés à Comirnaty.
00:28:12 Ça veut dire tout simplement qu'aujourd'hui
00:28:14 on va dire "Ne prenez pas d'Humex
00:28:16 mais va te faire vacciner sans problème parce que tu dormiras
00:28:18 de sommeil tranquille". - Ça s'appelle
00:28:20 les deux poids et deux mesures, c'est bien ça.
00:28:22 - Vous êtes d'accord avec moi ?
00:28:24 L'avocat, qui est aussi avocat de personnes
00:28:26 qui frappent à sa porte à la suite
00:28:28 d'erreurs médicales, moi je ne dis
00:28:30 chacun doit être libre.
00:28:32 - Consentement libre et éclairé.
00:28:34 - Oui, mais qu'est-ce que ça veut dire "donner tout" ?
00:28:36 Parce que quand j'ai donné
00:28:38 le conseil aux gens
00:28:40 qui sont venus voir, pas l'antivax, mais
00:28:42 Maître Broussard, qu'est-ce que je fais ?
00:28:44 Vous allez voir votre médecin, vous lui apportez
00:28:46 le Vidal et Comirnaty, vous lui dites
00:28:48 "Est-ce que, monsieur le médecin, pouvez-vous
00:28:50 me garantir que je ne risque pas
00:28:52 de mourir ?" Et vous me signez un pamier
00:28:54 que vous assumez la responsabilité
00:28:56 aucune. - Et vous savez qu'il y a
00:28:58 un extraordinaire, un échange
00:29:00 qui a été dans les réseaux sociaux et nous l'avons
00:29:02 émis, ici dans Bercov,
00:29:04 dans tous les états, nous l'avons diffusé
00:29:06 où quelqu'un disait "mais écoutez,
00:29:08 vous me dites ça" et le mec ça qui est vacciné
00:29:10 dit "mais écoutez, tout le monde meurt un jour"
00:29:12 C'est une réponse
00:29:14 tout à fait... - Absolument.
00:29:16 - Esteban, nous avons des auditeurs. - On marque
00:29:18 une courte pause et après on prend les auditeurs. A tout de suite sur Sud Radio.
00:29:20 - Sud Radio Bercov
00:29:22 dans tous ses états
00:29:24 Appelez maintenant pour réagir
00:29:26 0 826 300 300
00:29:28 12h46 sur Sud Radio
00:29:30 nous sommes toujours avec Maître Carlo Alberto Brousa
00:29:32 et nous sommes avec Valérie qui nous appelle
00:29:34 depuis Savigny sur Orange. Bonjour Valérie.
00:29:36 - Bonjour Monsieur Bercov
00:29:38 Bonjour Maître Brousa et tout d'abord
00:29:40 un immense merci à tous les deux pour tout ce que vous faites.
00:29:42 Ma question est simple
00:29:44 j'ai refusé de me faire vacciner
00:29:46 contre la Covid, je le spécifie. Comme vous l'avez
00:29:48 très bien dit tout à l'heure, je ne suis absolument
00:29:50 pas anti-vax, je suis vaccinée avec tous les
00:29:52 vaccins classiques, mes enfants également
00:29:54 mes chats aussi, enfin voyez le truc.
00:29:56 La question est simple, qu'est-ce qu'on peut faire
00:29:58 de façon pratique pour obtenir
00:30:00 réparation de tous les préjudices
00:30:02 que nous avons
00:30:04 vécu au cours de cette période
00:30:06 qui a été complètement dingue pour nous.
00:30:08 C'est-à-dire interdiction d'aller dans certains lieux publics
00:30:10 interdiction d'aller au stade, interdiction d'aller
00:30:12 au resto. J'ai vu
00:30:14 ma fille qui est soignante être obligée d'aller
00:30:16 se faire vacciner tandis qu'elle n'avait aucun
00:30:18 aucune raison médicale
00:30:20 de le faire et elle y est allée en larmes
00:30:22 donc j'aimerais savoir qu'est-ce qu'on
00:30:24 peut faire Maître Broussard pour obtenir
00:30:26 réparation de ce préjudice car on ne fera plus
00:30:28 jamais les mêmes. On a été tous
00:30:30 moi j'ai été complètement
00:30:32 bouleversée par cette période,
00:30:34 j'ai toujours travaillé, payé mes impôts, voyez
00:30:36 voilà, qu'est-ce qui m'est tombé dessus
00:30:38 j'ai été mise au banc de la société
00:30:40 je ne comprends pas, j'aimerais obtenir réparation.
00:30:42 - Merci Valérie. Maître Broussard, qu'est-ce qu'on peut faire ?
00:30:44 - C'est une question d'instrument complexe, c'est parce que
00:30:46 ce sont des actes de gouvernement
00:30:48 ce sont des décisions prises
00:30:50 par le Parlement, dans des lois
00:30:52 qui ont fait l'objet de recours, le cas échéant, devant le
00:30:54 Conseil Constitutionnel qui a été validé
00:30:56 et par conséquent quand on est face
00:30:58 à un problème de loi
00:31:00 il est quasiment impossible
00:31:02 d'obtenir une action à justice
00:31:04 parce qu'on dira "la loi avait ordonné
00:31:06 le confinement, avait créé le pass sanitaire,
00:31:08 des décrets, vous pouvez
00:31:10 attaquer un ministre mais vous irez à ce moment-là
00:31:12 devant le cours de justice de la République
00:31:14 dont j'exprime les plus
00:31:16 grands doutes en tant que juridiction
00:31:18 et ça sera extrêmement compliqué, difficile
00:31:20 de pouvoir établir une faute
00:31:22 de nature pénale à l'encontre
00:31:24 des ministres.
00:31:26 Aujourd'hui, nous opérons et nous avons
00:31:28 des actions en cours, des actions
00:31:30 qui concernent plutôt la tromperie vaccinale
00:31:32 des actions qui concernent les problématiques
00:31:34 comme la tromperie dans les
00:31:36 fausses déclarations de non-effet
00:31:38 indésirable. C'est sous ces questions-là
00:31:40 qu'on peut peut-être arriver pénalement
00:31:42 à faire quelque chose, mais ça sera très difficile.
00:31:44 - Oui, alors, non mais, vous répondez
00:31:46 très franchement mais
00:31:48 les citoyens,
00:31:50 en plus ils ne peuvent pas se retourner contre
00:31:52 les labos, ils doivent se retourner contre leur gouvernement.
00:31:54 - A l'échelle du plan juridique, les labos
00:31:56 ont mis des clauses
00:31:58 d'exclusivité
00:32:00 d'irresponsabilité
00:32:02 en réalité ce ne sont pas des clauses irresponsables mais
00:32:04 limitatives ou éligibles des responsabilités, ça veut dire
00:32:06 tout simplement qu'aujourd'hui le système, par exemple,
00:32:08 si on prend la vaccination, vous êtes dans le régime
00:32:10 de l'OMIAM, c'est-à-dire que vous êtes dans le régime
00:32:12 juridique d'une indemnisation qui pourrait
00:32:14 être versée par l'organisme
00:32:16 d'indemnisation des
00:32:18 problèmes vaccinants dans le cas d'espèces.
00:32:20 Mais, aujourd'hui,
00:32:22 vous n'avez pas, le confinement en tant que tel
00:32:24 est une faute, entre guillemets, politique,
00:32:26 il faudrait établir
00:32:28 que le confinement a généré un préjudice
00:32:30 qui peut avoir une connotation pénale
00:32:32 pour pouvoir le cas échéant attaquer
00:32:34 tel ministre ou tel, ou le président
00:32:36 ou le premier ministre
00:32:38 qui a décidé du confinement.
00:32:40 Mais c'est une faute, aujourd'hui,
00:32:42 quasiment impossible à établir.
00:32:44 Travail d'Hercule.
00:32:46 - Merci beaucoup Valéry pour votre appel en accueil. Emmanuel qui nous appelle
00:32:48 depuis PESAC. - Bonjour Emmanuel.
00:32:50 - Bonjour André, bonjour Maître Broussard.
00:32:52 - Bonjour. - Je vous remercie beaucoup.
00:32:54 Parce que dans cette période, moi je ne suis pas vacciné non plus, ni ma femme
00:32:56 ni mes enfants, et vous avez été un phare parce qu'on
00:32:58 avait vraiment l'impression d'être les seuls fous.
00:33:00 Donc, ça nous a vraiment aidés
00:33:02 parce que, voilà, vous aviez une parole vraie
00:33:04 et qui nous a rassurés.
00:33:06 Vous parliez de la faillite, enfin pas
00:33:08 lors de l'émission à l'heure actuelle, mais vous en avez
00:33:10 parlé sur l'éventuelle faillite de Pfizer. Bon,
00:33:12 on va voir. - Oui, ça c'est un autre problème.
00:33:14 - Non mais, parce que, je vais faire
00:33:16 un parallèle avec une autre société
00:33:18 qui s'appelle la Société Perdu,
00:33:20 qui a été appliquée dans les opioïdes aux Etats-Unis
00:33:22 avec déjà même qui ne disait rien que le reste,
00:33:24 500 000 morts, puis je ne sais pas combien les faits secondaires.
00:33:26 Et la famille d'ailleurs demande
00:33:28 une impunité totale. Donc je me demande
00:33:30 si jamais ça arrive, en train d'organiser justement
00:33:32 une faillite qui permettrait
00:33:34 d'éviter et les poursuites et les amendes.
00:33:36 Parce que finalement, le pognon qui a été encaissé, il est déjà là.
00:33:38 Et alors, en revanche,
00:33:40 pour revenir à ce que vous disiez juste avant,
00:33:42 s'il y a eu tromperie sur le produit, notamment
00:33:44 sur sa composition, est-ce que les clauses
00:33:46 justement d'impunité tombent ?
00:33:48 Parce que là, il y a quand même aux Etats-Unis
00:33:50 pas mal de procès qui commencent
00:33:52 à s'ouvrir, justement, sur le fait que ce qui a été
00:33:54 vendu, ou en tout cas, prétendument vendu
00:33:56 comme un produit X, n'est pas
00:33:58 celui qui a été injecté.
00:34:00 En tout cas, pas pour tout le monde. - C'est clair Emmanuel.
00:34:02 - Et une dernière chose,
00:34:04 j'avais par exemple, on parlait aussi tout à l'heure,
00:34:06 du fait que, enfin vous disiez
00:34:08 qu'effectivement, sur les milliards, il n'y a pas eu beaucoup
00:34:10 d'effets secondaires, ou en tout cas
00:34:12 pas répertoriés. Moi, je vais vous citer
00:34:14 une anecdote, les gendarmes ont été obligés de
00:34:16 se vacciner. Moi, j'ai un collègue qui l'est,
00:34:18 enfin un copain qui l'est. Quand je lui ai
00:34:20 demandé, je lui ai dit "écoute, il a eu des problèmes
00:34:22 au niveau des yeux", je lui ai dit "va demander
00:34:24 à ton médecin de faire des dédimères". Le médecin
00:34:26 lui a refusé. Donc quand on ne veut pas trouver,
00:34:28 on ne cherche pas, ça va mieux.
00:34:30 Et puis, Emmanuel, sur un dernier truc...
00:34:32 - Emmanuel, nous avons beaucoup de lutteurs, on ne peut pas
00:34:34 vous prendre trop longtemps.
00:34:36 Il faut que vous compreniez ça. Non, non, mais je voudrais que vous...
00:34:38 parce que sinon, on n'en sort pas et vous n'aurez pas
00:34:40 de réponse à aucune de vos questions. Donc,
00:34:42 ce que je voudrais, par rapport à ça,
00:34:44 parce qu'il y a eu une très bonne question d'Emmanuel,
00:34:46 c'est la composition. Est-ce que
00:34:48 si la composition du vaccin ou du
00:34:50 produit s'est avérée, parce que
00:34:52 vous avez dit vous-même, il y a des problèmes,
00:34:54 est-ce qu'on peut attaquer à ce moment-là, est-ce qu'on ne peut pas
00:34:56 renverser la clause des contrats ?
00:34:58 - La clause des contrats, elle ne peut que protéger
00:35:00 Pfizer et BioNTech
00:35:02 de ce qu'on appelle les questions
00:35:04 civiles, les actions de nature
00:35:06 civile. Quand vous placez
00:35:08 sur le plan pénal,
00:35:10 et la tromperie, c'est une infection pénale,
00:35:12 la tromperie est l'escroquerie
00:35:14 en matière de produit...
00:35:16 - Mais ces tromperies, je les mets avec un grand S, c'est un poli.
00:35:18 - C'est du pénal. La clause ne pourra pas fonctionner
00:35:20 et la responsabilité pénale
00:35:22 de Pfizer ou de BioNTech
00:35:24 pourra être engagée avec aussi
00:35:26 toutes les autres personnes.
00:35:28 Quand vous avez le journal Le Monde,
00:35:30 qui participe à travers ses articles
00:35:32 sans se poser des questions
00:35:34 à une propagande en disant
00:35:36 que ce produit protège à 100%,
00:35:38 il participe, même s'il est
00:35:40 simplement média, à la mise
00:35:42 en oeuvre d'une tromperie.
00:35:44 - S'il y a tromperie, enfin je ne sais pas, je ne prends pas
00:35:46 partie, mais s'il y a tromperie,
00:35:48 eh bien on peut attaquer.
00:35:50 - On peut attaquer, et c'est ce que nous sommes
00:35:52 en train de faire, parce que je ne
00:35:54 pouvais pas le faire avant. Je vous rappelle
00:35:56 que le contrat est en notre possession
00:35:58 depuis le mois d'août, le temps d'accéder
00:36:00 c'était en septembre, et aujourd'hui
00:36:02 nous sommes en train de travailler. - Il y a un mois, un mois et demi.
00:36:04 - Absolument, nous sommes en train de travailler pour mettre en place
00:36:06 parce que je rappelle que la prescription ne sera
00:36:08 qu'à partir du mois de mars
00:36:10 2024, prescription triennale
00:36:12 si on se place dans les délits, et une
00:36:14 prescription beaucoup plus élevée de 10 ans
00:36:16 si on se place dans le crime. Si aujourd'hui on parle de
00:36:18 bande organisée et qu'on établisse
00:36:20 cette bande organisée, on peut. Mais sans prendre des risques,
00:36:22 on peut parfaitement commencer sur
00:36:24 la tromperie, parce que le fait de dire
00:36:26 qu'ils étaient efficaces, vous avez la preuve contraire
00:36:28 dans l'article 5.5 du contrat
00:36:30 et vous avez la preuve contraire de tout ce qu'aujourd'hui
00:36:32 nous connaissons. - Donc il y a une marge de manœuvre
00:36:34 aujourd'hui ? - Il y a une marge de manœuvre, je rassure tout le monde.
00:36:36 La seule chose qu'il faut
00:36:38 c'est d'éviter de partir de tous les côtés
00:36:40 il faut rester concentré, et taper
00:36:42 dans ce qu'il y a de certain
00:36:44 ce sont les affirmations fausses
00:36:46 et mensongères qui ont été montées
00:36:48 à l'époque dans une opération
00:36:50 menée par McKinsey, il ne faut pas l'oublier
00:36:52 c'était quelque chose de très
00:36:54 important. Il était le relais entre
00:36:56 les gouvernements et Pfizer et ceci est prouvé.
00:36:58 Je voudrais terminer sur un point très important
00:37:00 il n'y aura pas de faillite de Pfizer
00:37:02 Pfizer est monté
00:37:04 jusqu'à 930 milliards
00:37:06 chiffre d'affaires 2022
00:37:08 en gagnant 30 milliards
00:37:10 entre l'année 2021, ils étaient à 70
00:37:12 ils montent à 93
00:37:14 et avec la trésorerie, ils ont
00:37:16 acheté un autre labo à 43 milliards
00:37:18 donc aujourd'hui, Pfizer
00:37:20 qui est contrôlé par Vanguard
00:37:22 et BlackRock
00:37:24 qui finance
00:37:26 les grands retraites des américains
00:37:28 vous imaginez si aujourd'hui
00:37:30 Pfizer, je le dis et c'est une phrase qui avait
00:37:32 étonné beaucoup de monde, Pfizer
00:37:34 est l'Amazon des produits
00:37:36 médicaux. Pfizer n'est pas
00:37:38 un fabricant. Pfizer
00:37:40 ne connaissait pas Comirnaty. Pfizer
00:37:42 ne connaissait pas. Biontech
00:37:44 a travaillé sur l'ARN messager. Biontech
00:37:46 a souscrit un contrat de licence avec Pfizer
00:37:48 et Pfizer en tant que vitrine mondiale
00:37:50 a permis à l'ARN messager
00:37:52 que personne ne connaissait
00:37:54 si ce n'est que quelques spécialistes.
00:37:56 - D'accord. Est-ce qu'on a
00:37:58 un dernier
00:38:00 hélas parce que vous voyez, malheureusement
00:38:02 nous n'avons pas le temps suffisant
00:38:04 mais on reviendra sur cette histoire
00:38:06 parce qu'elle n'est pas finie évidemment.
00:38:08 - Oui rapidement, on a Stéphane de Bordeaux.
00:38:10 Bonjour Stéphane. - Stéphane, rapidement, dites-nous tout.
00:38:12 - Oui, pas grand chose
00:38:14 juste deux petites questions. Vous parliez
00:38:16 tout à l'heure
00:38:18 de ce qui sort actuellement sur les effets
00:38:20 secondaires ou très indésirables
00:38:22 de produits qu'on prend quotidiennement
00:38:24 ou régulièrement, humex et d'autres choses
00:38:26 comme ça. Et je trouve
00:38:28 il y a une concordance de temps qui est assez
00:38:30 étonnante en fait. C'est-à-dire que en même temps
00:38:32 qu'il y a beaucoup d'éléments qui sortent sur la
00:38:34 dangerosité
00:38:36 réelle du vaccin ou au moins
00:38:38 des cas fatals qui peuvent
00:38:40 apparaître. Et puis ce qu'on entend
00:38:42 sur humex et je me pose
00:38:44 la question s'il n'y a pas en fait, si ce n'est pas
00:38:46 un pare-feu ou en fait se dire que si effectivement
00:38:48 ça sort vraiment et qu'on
00:38:50 entend parler de ces décès dus au
00:38:52 vaccin, on ne pourrait pas très facilement dire
00:38:54 "ben non mais humex tout le monde en prend et c'est pas
00:38:56 le vaccin, c'est humex". Ça c'est une
00:38:58 première question. La deuxième
00:39:00 question, quand on a
00:39:02 des grands sujets comme celui-ci
00:39:04 on se rend compte qu'il y a finalement trois grands
00:39:06 intervenants, on a les gouvernants
00:39:08 on a la population et puis on a
00:39:10 une courroie de transmission qui s'appelle
00:39:12 les médias. Et ce qui est
00:39:14 incroyable c'est que finalement on avait une voix
00:39:16 des médias et on retrouve à peu près la même
00:39:18 chose, c'est-à-dire cet
00:39:20 éloignement qui est entre le
00:39:22 premier sentiment de la population
00:39:24 et ce que proposent certains gouvernements
00:39:26 et puis les médias en fait arrivent
00:39:28 peu ou prou à transformer la position
00:39:30 de la population. On retrouve exactement
00:39:32 cette même chose, cette même dialectique
00:39:34 sur le conflit israélien-palestine
00:39:36 c'est absolument écoeurant, incroyable
00:39:38 la différence qu'on a entre la population
00:39:40 et ce que vous disent les médias
00:39:42 en fait, c'est écoeurant
00:39:44 c'est-à-dire on a l'impression parfois de ne pas vivre
00:39:46 dans le même monde, vous voyez ? Et la question que je pose
00:39:48 à l'avocat présent
00:39:50 c'est est-ce qu'il y a un moyen d'attaquer
00:39:52 ces médias en fait, parce que le vrai
00:39:54 danger vient d'ici, enfin pour une grande partie
00:39:56 on a des médias qui sont terrifiants quoi.
00:39:58 - Le vrai danger est partagé effectivement
00:40:00 Carlo Alberto Brusa, je vais répondre tout simplement
00:40:02 attaquer
00:40:04 et faire du pénal contre tous les médias de
00:40:06 France et de Navarre n'est pas une solution
00:40:08 il faut surtout à ce moment-là regarder
00:40:10 écouter les radios qui fonctionnent et les télévisions
00:40:12 qui portent la bonne parole. Écoutez
00:40:14 Soud Radio et Monsieur Bercoff, vous aurez peut-être la possibilité
00:40:16 de sortir de la caverne et d'avoir un esprit
00:40:18 critique. Je dis cela parce que c'est une question
00:40:20 que je m'étais souvent posée, mais aujourd'hui
00:40:22 ce n'est pas un faisant. Les
00:40:24 médias sont le reflet
00:40:26 d'une société. La société
00:40:28 que nous avons construite est une société
00:40:30 qui a fait que à partir d'un certain moment
00:40:32 l'État a pris une telle
00:40:34 dimension que les gens ont accepté
00:40:36 et au fond la Covid qui était pour eux
00:40:38 une occasion peut-être de mettre en place
00:40:40 certaines opérations d'agenda
00:40:42 a été aussi un réveil pour beaucoup de gens
00:40:44 qui avant acceptaient d'une manière
00:40:46 facile toutes les décisions du gouvernement
00:40:48 la confiance que les Français avaient auprès
00:40:50 de leur gouvernement, de leurs gouvernants
00:40:52 elle s'est effritée. Et c'est là qu'il y a une sorte de
00:40:54 réveil. C'est pour ça qu'aujourd'hui on s'est dit
00:40:56 parce que je peux vous dire que les médias pendant
00:40:58 la Covid n'ont fait qu'agir comme
00:41:00 les médias qui agissaient 5 ou 10
00:41:02 ans auparavant. Ils n'ont pas changé.
00:41:04 Ils étaient exactement les mêmes. Et c'est là
00:41:06 qu'on s'est aperçu qu'on était peut-être dans un système
00:41:08 de doxa contrôlé par
00:41:10 un système de pensée unique
00:41:12 que nous voulons combattre. - Et la question qu'on peut
00:41:14 se poser c'est est-ce qu'on a
00:41:16 les médias et est-ce qu'on a les politiques
00:41:18 que l'on mérite ? Vraie question.
00:41:20 - Mais le reflet c'est aussi la
00:41:22 question, quelle est aujourd'hui la démocratie ?
00:41:24 Quel est le rôle du peuple dans la démocratie ?
00:41:26 Quelle est l'implication du peuple
00:41:28 dans les choix démocratiques ? - Vaste question philosophique
00:41:30 on reviendra y compris avec vous
00:41:32 Carlo Alberto Brusa pour parler de tout cela.
00:41:34 - Merci Maître et on rappelle ce livre
00:41:36 au lendemain sans liberté volée c'est aux éditions
00:41:38 Guy, Très Daniel on se retrouve dans un instant.
00:41:40 - Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:41:42 les perles du jour.
00:41:44 - La chabadabada et oui
00:41:46 on va éclaircir un tout petit peu c'est vrai
00:41:48 que Carlo Alberto Brusa
00:41:50 dit des choses très fortes
00:41:52 à vous de vous faire une opinion
00:41:54 effectivement sur ces trois ans
00:41:56 de Covid-19.
00:41:58 On va parler de quelque chose qui s'est
00:42:00 passé dans la Iowa, foire agricole.
00:42:02 Eh bien il y a
00:42:04 une femme politique républicaine Carrie Lay
00:42:06 qui était en visite dans la Iowa
00:42:08 et lors de sa visite elle s'est
00:42:10 arrêtée pour trah une vache.
00:42:12 Pendant cette action elle s'est amusée
00:42:14 il y avait des journées de New York Times
00:42:16 qui la suivaient et
00:42:18 elle a commencé
00:42:20 à parler avec eux. Écoutez.
00:42:22 - Qui d'entre vous est de la New York Times ?
00:42:24 - Je suis.
00:42:26 - Vous savez qu'il n'y a que deux gendres, c'est vrai ?
00:42:28 - Je prends juste des photos.
00:42:30 - Il n'y a que deux gendres et ils savent ça en Iowa.
00:42:32 Je défends le journaliste de New York Times
00:42:34 et le journaliste de Washington Post
00:42:36 pour essayer de faire laiter une vache
00:42:38 et ensuite de faire laiter une vache
00:42:40 et voir comment ça se passe.
00:42:42 Alors ça c'est formidable.
00:42:44 Elle dit voilà il y a
00:42:46 quelqu'un de New York Times
00:42:48 et Washington Post qui la suivait.
00:42:50 Il dit écoutez je voudrais savoir ce que vous pensez
00:42:52 de des genres.
00:42:54 Du genre,
00:42:56 de la théorie des genres.
00:42:58 Et alors le journaliste on sourit. Il dit écoutez c'est très simple
00:43:00 vous dites que les gens
00:43:02 disent qu'il n'y a pas d'hommes, il n'y a pas de femmes,
00:43:04 etc. trans et compagnie.
00:43:06 Il dit écoutez moi je vais vous donner une chose très simple.
00:43:08 Là je suis en train de trahir une vache.
00:43:10 Alors vous avez trahir des vaches comme ça.
00:43:12 Il dit c'est très simple. Eh bien vous allez
00:43:14 trahir une vache et puis je vais vous demander
00:43:16 de trahir un taureau. Vous allez voir
00:43:18 si c'est possible. Fin
00:43:20 de l'histoire. Et quelle morale.
00:43:22 Sud Radio Bercoff dans tous
00:43:26 ses états midi 14h.
00:43:28 André Bercoff.
00:43:30 Eh bien
00:43:32 il y a deux jours nous sommes
00:43:34 allés chez lui, chez
00:43:36 Jean-Marie Le Pen. Jean-Marie Le Pen, on ne va pas
00:43:38 le présenter. C'est
00:43:40 je ne dirais pas le dernier des grands mohicans
00:43:42 de la politique.
00:43:44 Le manner, comment on l'appelait ?
00:43:46 Pour ceux qui le détestent.
00:43:48 Comme pour ceux qui l'adorent. Comme pour ceux qui sont
00:43:50 indifférents. Je rappelle que
00:43:52 il est en politique depuis
00:43:54 plus de 60 ans. Il a
00:43:56 95 ans aujourd'hui. Il a
00:43:58 toute sa tête. Il est là et
00:44:00 il dit des choses mais avec beaucoup de
00:44:02 recul et beaucoup de
00:44:04 de paix je dirais.
00:44:06 Et à baisibilité, paisible.
00:44:08 Et puis vous savez
00:44:10 il ne faut pas oublier que
00:44:12 ce qui est quand même assez
00:44:14 paradoxal c'est que ce qu'il
00:44:16 disait il y a 20 ou 30 ans
00:44:18 et il faisait traiter
00:44:20 de nazis, de fascistes,
00:44:22 de ceci, on est tous
00:44:24 contre, etc. Eh bien
00:44:26 la moitié de la classe politique
00:44:28 que ce soit sur l'immigration,
00:44:30 la sécurité, etc.
00:44:32 a repris ses paroles. Alors
00:44:34 certains s'en réjouissent,
00:44:36 d'autres le déplorent. Et
00:44:38 dans tous les sondages on voit que
00:44:40 plus de 50 à 60% des
00:44:42 Français y compris de gauche sont
00:44:44 assez d'accord avec lui sur l'immigration
00:44:46 mais évidemment on ne le dit pas. Non, non, non,
00:44:48 on n'est pas d'accord, on n'en a rien à faire.
00:44:50 C'est ce qu'on pense aujourd'hui. Intéressant
00:44:52 mais il le disait il y a 30
00:44:54 à 40 ans. Je ne dis pas qu'il a raison
00:44:56 il y a beaucoup de choses qui m'éloignent
00:44:58 énormément et très fortement de Jean-Marie
00:45:00 Le Pen mais on est, je le
00:45:02 rappelle, la radio libre
00:45:04 et on écoute. Et Jean-Marie
00:45:06 Le Pen avec tout le recul qu'il a
00:45:08 mérite largement d'être
00:45:10 écoutée.
00:45:12 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:45:14 Le face à face
00:45:16 Jean-Marie
00:45:18 Le Pen, bonjour et merci
00:45:20 de nous recevoir
00:45:22 chez vous. Je voulais
00:45:24 vraiment depuis quelques temps déjà
00:45:26 on voulait faire un point
00:45:28 avec vous
00:45:30 de cette situation tout à fait
00:45:32 étonnante. Nous sommes
00:45:34 en 2023
00:45:36 le monde est en train de
00:45:38 basculer on le voit pour le meilleur
00:45:40 ou pour le moins bon. On voit
00:45:42 ce qui se passe en Russie
00:45:44 et Ukraine. On voit ce qui s'est passé avec
00:45:46 le Covid. On voit ce qui s'est passé
00:45:48 en Arménie. Aujourd'hui
00:45:50 avec la guerre
00:45:52 à Gaza
00:45:54 en Israël et ailleurs
00:45:56 et on voit ce qui se passe
00:45:58 dans cette Europe en général et dans cette
00:46:00 France en particulier
00:46:02 où l'impression que nous avons
00:46:04 mais vous me direz
00:46:06 c'est qu'on est à la fois
00:46:08 spectateur et je dirais un peu
00:46:10 un spectateur passif
00:46:12 et un peu décomposé.
00:46:14 Je voulais avoir votre sentiment là-dessus.
00:46:16 Oui,
00:46:18 l'Europe
00:46:20 est passive
00:46:22 en quelque sorte
00:46:24 et les événements
00:46:26 qui se déroulent
00:46:28 tout naturellement
00:46:30 dans l'histoire du monde
00:46:32 ne la laissent pas
00:46:34 indifférente
00:46:36 mais ne l'impliquent pas toujours
00:46:38 directement.
00:46:40 Et qu'est-ce qui fait,
00:46:42 qu'est-ce qui explique selon vous
00:46:44 cette passivité ?
00:46:46 Je crois que c'est l'affaiblissement progressif
00:46:48 des différents gouvernements
00:46:50 qui la composent.
00:46:52 En l'occurrence,
00:46:54 il n'y a pas de gouvernement européen
00:46:56 il n'y a même pas
00:46:58 d'entente européenne
00:47:00 on peut dire
00:47:02 et donc
00:47:04 chacun tire de son bord
00:47:06 assez modestement
00:47:08 dans l'histoire du monde
00:47:10 pour l'instant
00:47:12 l'Europe joue un rôle modeste
00:47:14 et malheureusement
00:47:16 probablement plus
00:47:18 de sujets ou de victimes
00:47:20 que d'acteurs principaux.
00:47:22 Et c'est quelque chose
00:47:24 spécifiquement en France
00:47:26 vous considérez que
00:47:28 cette espèce de
00:47:30 suggestion
00:47:32 de victimisation, je ne sais pas
00:47:34 vous qui avez connu
00:47:36 cette France qui était quand même
00:47:38 considérée
00:47:40 de façon quand même
00:47:42 comme un acteur du monde
00:47:44 qu'est-ce qui fait pour vous que nous sommes devenus
00:47:46 spectateurs et encore ?
00:47:48 Je crois que c'est l'affaiblissement
00:47:50 général de nos forces
00:47:52 aussi bien
00:47:54 politiques, militaires
00:47:56 syndicales
00:47:58 que
00:48:00 qu'autre
00:48:02 je pense
00:48:04 qu'il y a un recul
00:48:06 de l'influence
00:48:08 européenne dans le monde
00:48:10 et que la France
00:48:12 en étant un des éléments principaux
00:48:14 et bien
00:48:16 elle en est à la fois
00:48:18 responsable
00:48:20 et victime.
00:48:22 Et alors justement
00:48:24 vous vous êtes battu
00:48:26 depuis
00:48:28 allez plus de 50 ans on le sait
00:48:30 depuis bien avant pour
00:48:32 non seulement une certaine idée
00:48:34 il faut le dire de la France
00:48:36 mais pour une France et ce qui est très frappant
00:48:38 aujourd'hui
00:48:40 que les gens s'en réjouissent ou le déplorent
00:48:42 mais beaucoup de gens je vois
00:48:44 dans le personnel politique
00:48:46 même intellectuel ou autre
00:48:48 reprennent ce que vous aviez dit
00:48:50 il y a 30-40 ans
00:48:52 je ne dirai pas mot pour mot
00:48:54 pas loin, il y a quand même quelque chose
00:48:56 comment ça vous fait
00:48:58 réagir quand vous entendez
00:49:00 tel ou tel homme politique
00:49:02 ou leader politique
00:49:04 ou intellectuel ou autre
00:49:06 dire oui au fond
00:49:08 on aurait dû faire peut-être plus attention
00:49:10 Oui mais c'est
00:49:12 un hommage posthume
00:49:14 qui m'est rendu en quelque sorte
00:49:16 posthume, posthume
00:49:18 je veux dire
00:49:20 un hommage passé
00:49:22 je crois
00:49:24 avoir été dans ma vie politique
00:49:26 relativement lucide
00:49:28 en tous les cas
00:49:30 tout à fait libre de penser
00:49:32 et responsable
00:49:34 donc de ce que je disais
00:49:36 ou faisais
00:49:38 mais que ce que j'ai dit
00:49:40 a pu quelquefois choquer
00:49:42 parce que justement
00:49:44 mes dires étaient en avance
00:49:46 sur la perception
00:49:48 qu'en avaient mes contemporains
00:49:50 et c'est
00:49:52 il n'est pas toujours
00:49:54 facile
00:49:56 d'être un promoteur
00:49:58 ou un ouvreur de route
00:50:00 en tous les cas
00:50:02 c'est dangereux
00:50:04 c'est dangereux
00:50:06 est-ce que
00:50:08 Jean-Marie Le Pen
00:50:10 est-ce que certaines choses
00:50:12 que vous avez dites
00:50:14 en fait vous aviez aussi un goût
00:50:16 de la provocation
00:50:18 ou pas ?
00:50:20 c'est que
00:50:22 à partir du moment
00:50:24 où on énonce
00:50:26 des vérités qui ne sont pas
00:50:28 celles du commun
00:50:30 on est toujours provocateur
00:50:32 provocateur de quelqu'un
00:50:34 non je n'ai pas le sentiment
00:50:36 je ne le faisais pas pour cela
00:50:38 encore que ça puisse être
00:50:40 un procédé pour percer
00:50:42 le barrage
00:50:44 de l'indifférence
00:50:46 oui
00:50:48 donc il y avait ça et ça faisait
00:50:50 partie de... mais je voulais
00:50:52 savoir qu'est-ce que vous avez senti
00:50:54 une fois, une chose dont je
00:50:56 me rappelle et qui est
00:50:58 l'histoire est intéressante
00:51:00 en 1983
00:51:02 vous avez fait je crois
00:51:04 corrigez-moi si je me trompe
00:51:06 votre première grande émission
00:51:08 en ce qui
00:51:10 comme on dit les américains
00:51:12 le jargon, le prime time à la télévision
00:51:14 dans l'heure de vérité de François-Henri de Vérieux
00:51:16 où vous étiez passé
00:51:18 et ça avait
00:51:20 fait une très grande impression
00:51:22 et après est-ce que c'était bien
00:51:24 la première fois que vous passiez
00:51:26 dans une émission de très grande
00:51:28 audience où vous aviez déjà
00:51:30 votre... ou pas ?
00:51:32 je dois dire que je ne me souviens pas
00:51:34 et que je n'inscris pas
00:51:36 les différentes prestations
00:51:38 que je fais
00:51:40 dans un schéma...
00:51:42 - Bien sûr. - Plusieurs.
00:51:44 - Pourquoi je vous dis ça ? Je vais vous dire pourquoi pas
00:51:46 pour me resouvenir
00:51:48 de l'émission de télévision. Mais
00:51:50 François Mitterrand avait
00:51:52 paraît-il exigé
00:51:54 c'était le service public
00:51:56 que vous passiez à une heure de grande écoute
00:51:58 et pratiquement deux mois après
00:52:00 il crée SOS Racisme
00:52:02 dans la tradition de dire
00:52:04 on va faire un peu l'équilibre
00:52:06 et quand vous avez senti
00:52:08 qu'au fond ce que vous
00:52:10 avez fait, et vous, il y a eu
00:52:12 après le choc de 2002, on en reparlera,
00:52:14 quand vous avez senti
00:52:16 que la France était en train de
00:52:18 basculer dans quelque chose
00:52:20 d'autre, est-ce que c'est il y a
00:52:22 40 ans ou est-ce que c'est plus haut,
00:52:24 plus avant, personnellement,
00:52:26 vous-même ? - Je crois que c'est
00:52:28 une évolution qui ne s'est pas
00:52:30 démentie, il n'y a pas eu de
00:52:32 d'accélération
00:52:34 particulière
00:52:36 non, nous sommes dans un procédé
00:52:38 de décadence
00:52:40 de la puissance
00:52:42 politique, économique,
00:52:44 morale
00:52:46 et
00:52:48 il y a des
00:52:50 moments plus ou moins
00:52:52 rapides
00:52:54 mais imperceptibles
00:52:56 pour ainsi dire, au grand public
00:52:58 - Mais alors, est-ce que c'était inscrit ?
00:53:00 Pourquoi selon vous ? Pourquoi
00:53:02 cette décadence ? Pourquoi ce processus ?
00:53:04 Est-ce que c'était inscrit ? Est-ce que c'était
00:53:06 inéluctable ? Est-ce que c'était
00:53:08 mektoub ou pas ?
00:53:10 - C'est l'usure
00:53:12 des institutions
00:53:15 quelles qu'elles soient
00:53:17 et des situations
00:53:19 sont mouvantes, les équilibres
00:53:21 se modifient
00:53:23 et qui ne dépendent
00:53:25 pas, et ne dépendent généralement
00:53:27 pas de nous
00:53:29 nous en sommes donc
00:53:31 pas conséquents les
00:53:33 victimes
00:53:35 mais
00:53:37 quelles qu'elles soient, nous devons
00:53:39 faire face
00:53:41 et nous essayons de trouver des réponses
00:53:43 à des questions dont nous ne connaissons
00:53:45 pas toujours la titulé
00:53:47 - Mais vous, vous l'avez senti
00:53:49 quand même, puisque vous en parliez
00:53:51 très tôt, en tout cas vous aviez pris position
00:53:53 en disant, je me rappelle
00:53:55 votre Jeanne d'Arc "Sauve-nous"
00:53:57 je veux dire, vous aviez pris position
00:53:59 en tout cas en disant, mais il faut casser
00:54:01 ce processus, ou en tout cas essayer de
00:54:03 l'endiguer, c'est ce que vous disiez
00:54:05 à ma maître prise
00:54:07 - Oui
00:54:09 je ne vais pas dans ce domaine changer d'idée
00:54:11 ma
00:54:13 base
00:54:15 de réflexion est
00:54:17 principalement nationale
00:54:19 je considère
00:54:21 même si le mot
00:54:23 a perdu de sa force
00:54:25 que la nation reste
00:54:27 un élément fondamental
00:54:29 de la science politique
00:54:31 et donc des éléments
00:54:33 de détermination
00:54:35 des volontés qui s'expriment
00:54:37 cela étant
00:54:43 je n'ai pas
00:54:45 le sentiment d'avoir été
00:54:47 le promoteur de solutions
00:54:49 particulièrement
00:54:51 remarquables
00:54:53 si ce n'est que d'apporter à chaque
00:54:55 fois la réponse
00:54:57 que tout naturellement
00:54:59 devait donner
00:55:01 les institutions
00:55:03 politiques
00:55:05 de défense de la nation
00:55:07 que je considère comme un élément
00:55:09 fondamental de l'équilibre
00:55:11 des sociétés
00:55:13 - Nous allons mettre une petite pause
00:55:15 et nous en reprendre notre
00:55:17 entretien avec Jean-Marie Le Pen
00:55:27 - Bonjour Jean-Marie Le Pen
00:55:29 nous sommes toujours avec vous
00:55:31 et il y a une question que je voulais vous poser
00:55:33 parce que vous avez traversé
00:55:35 je dirais
00:55:37 une bonne partie du XXe siècle
00:55:39 et une bonne partie du XXIe
00:55:41 et oui
00:55:43 et en fait
00:55:45 il y a quelque chose
00:55:47 je voulais vraiment vous demander
00:55:49 comment vous avez côtoyé
00:55:51 le personnel politique
00:55:53 pour ne parler que de celui-là
00:55:55 et les 50, 60, 70
00:55:57 etc, etc
00:55:59 80, nous sommes en 2020
00:56:01 et quand vous regardez
00:56:03 le personnel politique d'aujourd'hui
00:56:05 pour ne parler que de la France
00:56:07 mais on pourrait aussi parler du reste
00:56:09 comme vous voulez
00:56:11 il y a quand même quelque chose d'assez frappant
00:56:13 sur les différences
00:56:15 - Qu'est-ce qui vous paraît frappant ?
00:56:17 - Ce qui me paraît frappant c'est la baisse de niveau
00:56:19 - Là ?
00:56:21 - La baisse de niveau
00:56:23 de personnalité
00:56:25 je veux dire de stature
00:56:27 d'épaisseur quand même
00:56:29 - Oui, oui, oui
00:56:31 ceci est en effet
00:56:33 un des signes du temps
00:56:35 euh
00:56:37 la
00:56:39 la vie politique
00:56:41 si j'ose cette formule
00:56:43 est moins vivante
00:56:45 qu'elle ne l'a été en d'autres temps
00:56:47 parce qu'aussi
00:56:49 notre capacité
00:56:51 à agir, notre puissance
00:56:53 a diminué
00:56:55 a relativisé
00:56:57 le rôle
00:56:59 de la France en Europe
00:57:01 et de l'Europe dans le monde
00:57:03 n'ont pas augmenté
00:57:05 au contraire
00:57:07 et dans cette situation
00:57:09 je dirais
00:57:11 d'attente des événements
00:57:13 parce que
00:57:15 il y aura des événements
00:57:17 déterminants
00:57:19 mais il y a de grandes chances qu'il ne soit pas
00:57:21 de notre fait
00:57:23 - Mais vous pensez qu'il y aura des éléments
00:57:25 déterminants, on va en parler
00:57:27 oui, mais ça, écoutez c'est une explication
00:57:29 mais ça ne suffit pas, qu'est-ce qui fait
00:57:31 quand même, même si la France ou l'Europe
00:57:33 a perdu de sa puissance
00:57:35 c'est évident, mais qu'est-ce qui fait
00:57:37 que nous avions, allez je vais prendre des exemples
00:57:39 et je ne vais pas vous citer à vous
00:57:41 qu'est-ce qui fait que nous sommes passés
00:57:43 de
00:57:45 qu'on aime ou qu'on aime pas, de De Gaulle
00:57:47 d'un Mitterrand et encore une fois
00:57:49 je ne fais aucune préférence politique
00:57:51 d'un Pompidou
00:57:53 même d'un, je ne sais pas moi, d'un Pasquois
00:57:55 à
00:57:57 allez je ne vais pas les citer à nos petits
00:57:59 marquis d'aujourd'hui
00:58:01 - Oui
00:58:03 je trouve rien que de très banal
00:58:05 sans doute
00:58:07 euh
00:58:09 les
00:58:11 statures
00:58:13 sont dessinées
00:58:15 en postériori
00:58:17 c'est à dire que
00:58:19 euh
00:58:21 chacun essaye d'y mettre
00:58:23 ce qui convient
00:58:25 à son équilibre personnel
00:58:27 - Ah, vous pensez qu'on projette
00:58:29 - Je
00:58:31 dois dire que la vie politique
00:58:33 ne me surprend pas
00:58:35 si ce n'est qu'elle s'inscrit
00:58:37 dans ce que je crois être hélas
00:58:39 une décadence
00:58:41 de nos institutions
00:58:43 de notre moral
00:58:45 de notre intelligence
00:58:47 - Alors je vous repose la question
00:58:49 Jean-Marie Le Pen, cette décadence
00:58:51 elle est due à quoi ?
00:58:53 à la perte de puissance, elle est due à quoi ?
00:58:55 parce que on ne décadence
00:58:57 pas comme ça si je peux
00:58:59 me permettre
00:59:01 - Oui, elle est certainement liée
00:59:03 à notre
00:59:05 à nos formules de
00:59:07 de
00:59:09 de savoir
00:59:11 de, d'éducation
00:59:13 je crois que
00:59:15 le
00:59:17 le
00:59:19 les différentes exigences
00:59:21 ont
00:59:23 baissé de niveau
00:59:25 et que
00:59:27 on
00:59:29 on tolère maintenant beaucoup
00:59:31 de faiblesse que l'on aurait pas
00:59:33 admise dans d'autres temps
00:59:35 cette espèce d'indulgence
00:59:37 euh
00:59:39 à l'égard
00:59:41 de l'effort
00:59:43 du travail
00:59:45 de valeur
00:59:47 qui était en quelque sorte
00:59:49 jusqu'ici exigée
00:59:51 de tous les états et de tous les
00:59:53 gouvernements
00:59:55 c'est là qu'il y a
00:59:57 je pense une différence
00:59:59 la demande est
01:00:01 à la faiblisse
01:00:03 on se contente
01:00:05 de peu
01:00:07 - On est beaucoup moins exigeant
01:00:09 - C'est ça
01:00:11 - Et donc effectivement il y a cette espèce
01:00:13 de facilité, de facilité
01:00:15 qui règne, on le voit bien
01:00:17 et en même temps est-ce que
01:00:19 alors est-ce que vous pensez au
01:00:21 toujours qu'il y a cela
01:00:23 ça c'est, tout le monde le voit
01:00:25 enfin beaucoup de monde le voit, c'est clair
01:00:27 est-ce que vous pensez aussi
01:00:29 je veux pas pour employer des mots
01:00:31 d'un certain tas général, est-ce que
01:00:33 il peut y avoir pour vous ce
01:00:35 pays que vous avez toujours aimé
01:00:37 défendu etc, est-ce qu'il peut
01:00:39 y avoir un sursaut, est-ce que
01:00:41 c'est une pente inéluctable
01:00:43 ou c'est quelque chose qui peut réagir
01:00:45 - Je pense que
01:00:47 là les éléments
01:00:49 démographiques
01:00:51 jouent un rôle capital
01:00:53 nous sommes un petit
01:00:57 pays démographiquement
01:00:59 nous n'avons pas
01:01:01 de réel dynamisme
01:01:03 dans ce domaine
01:01:05 nous sommes donc conduits
01:01:07 à des attitudes
01:01:09 passives
01:01:11 qui correspondent
01:01:13 aux forces qui sont les nôtres
01:01:15 le pays ne s'est pas
01:01:19 renforcé dans le domaine
01:01:21 de l'intelligence
01:01:23 de la
01:01:25 qualité de vie
01:01:27 de l'exigence morale
01:01:31 donc
01:01:33 nous allons notre
01:01:35 petit bonhomme de chemin
01:01:37 en espérant que
01:01:39 le ciel ne tombera pas
01:01:41 sur la tête
01:01:43 - Encore une minute monsieur le bourreau
01:01:45 c'est un peu ça
01:01:47 c'est pas très
01:01:49 mais juste, alors vous
01:01:51 demandez par rapport à ce qui se passe aujourd'hui
01:01:53 parce que ça a été quand même
01:01:55 un des moments forts de votre vie
01:01:59 j'étais il y a
01:02:01 deux jours
01:02:03 aux 50 ans du cercle algérianiste
01:02:05 qui se tenait à baiser
01:02:07 il y avait les Bouademsansal
01:02:09 les Malika Sorel et tous ceux qui parlaient
01:02:11 de tout ce qui s'est passé
01:02:13 on ne revient pas là dessus mais
01:02:15 est-ce que vous pensez vraiment qu'aujourd'hui
01:02:17 alors c'était, il y avait, je vous le résume
01:02:19 il y avait des gens qui disaient mais
01:02:21 si l'Algérie était française aujourd'hui
01:02:23 ce serait quand même
01:02:25 l'affrontement des civilisations
01:02:27 sera encore plus fort
01:02:29 d'autres qui disent
01:02:31 bon c'est très bien que ça soit fait comme ça
01:02:33 mais le fait que par exemple
01:02:35 quand vous entendez un président de la république
01:02:37 qui dit "la colonisation
01:02:39 était un crime contre l'humanité"
01:02:41 Emmanuel Macron en 2017
01:02:43 pendant sa campagne, quand vous entendez
01:02:45 que l'Algérie
01:02:47 a effectivement interdit
01:02:49 le français dans les écoles privées
01:02:51 algériennes
01:02:53 mais quand vous entendez aussi un Bouademsansal
01:02:55 qui dit "mais quel dommage
01:02:57 a été un drame
01:02:59 cette histoire parce qu'il y a une famille
01:03:01 extrêmement importante qui devait être là
01:03:03 et qui est partie"
01:03:05 avec le recul 60 ans
01:03:07 ont passé, aujourd'hui un peu plus de 60 ans
01:03:09 vous le ressentez ?
01:03:11 vous le jugez comment ?
01:03:13 J'ai été
01:03:15 de ceux qui pensaient
01:03:17 qu'il y avait un avenir
01:03:19 de développement
01:03:21 pratiquement sans limite
01:03:23 pour la France
01:03:25 à partir de sa plateforme
01:03:27 nord-africaine
01:03:29 et de l'Algérie française
01:03:31 en quelque sorte
01:03:33 et puis bon, j'ai déchanté
01:03:35 de ce rêve
01:03:37 et je me suis adapté moi aussi
01:03:39 à la réalité
01:03:41 banale
01:03:43 d'un pays
01:03:45 qui survit
01:03:47 dans sa grandeur
01:03:49 grandeur
01:03:51 grandeur dont il n'est souvent pas responsable
01:03:53 mais dont il est le bénéficiaire
01:03:55 tout de même
01:03:57 que dire
01:04:01 je survis
01:04:03 comme la plupart de mes compatriotes
01:04:05 à
01:04:07 un grand rêve
01:04:09 qui était celui d'une France
01:04:11 occupant un rôle plus important
01:04:15 dans l'histoire du monde
01:04:17 et je me résigne, enfin pour le moment
01:04:19 les événements peuvent
01:04:21 eux-mêmes changer la donne
01:04:23 car ce sont selon moi
01:04:25 plus les événements
01:04:27 que les hommes qui déterminent
01:04:29 l'avenir des sociétés
01:04:31 et
01:04:33 pour l'instant
01:04:35 ils ne sont pas
01:04:37 favorables
01:04:39 à une explosion
01:04:41 de la puissance française
01:04:43 Oui, si on regarde
01:04:45 cela effectivement avec un
01:04:47 avec un oeil froid
01:04:49 je dirais, c'est
01:04:51 vrai qu'on n'est pas très très
01:04:53 encouragé, mais je reviens à ce que
01:04:55 vous disiez par rapport
01:04:57 par rapport à quelque chose
01:04:59 qui est quand même arrivé
01:05:01 je franchis, on ne fait pas une
01:05:03 chronologie du tout
01:05:05 mais je voulais savoir qu'en 2002
01:05:07 vous êtes arrivé
01:05:09 second aux élections présidentielles
01:05:11 avec, je me rappelle
01:05:13 très bien, les
01:05:15 cris d'orfraie pour
01:05:17 certains et de joie pour d'autres
01:05:19 mais disant "mais c'est pas possible"
01:05:21 alors pour eux c'était "ça y est
01:05:23 l'occupation arrive et tout" et d'autres
01:05:25 les cris de joie
01:05:27 est-ce que très franchement aujourd'hui, encore une fois
01:05:29 avec le recul, ça fait 20 ans
01:05:31 est-ce que vous y attendiez ?
01:05:33 c'était quelque chose que
01:05:35 qui était dans le cadre à l'époque
01:05:37 normal et devait venir ?
01:05:39 Oui, ça ne m'a pas étonné
01:05:41 c'était prévu
01:05:43 prévisible
01:05:45 et prévu par nous
01:05:47 donc ça n'a pas été surprenant
01:05:49 et
01:05:51 seulement
01:05:55 avec la conviction aussi que
01:05:57 les événements sont plus forts que les hommes
01:05:59 et que
01:06:01 nous ne manoeuvrons
01:06:03 contrairement à ce qu'on croit
01:06:05 quelques fois, que sur une
01:06:07 portion très légère
01:06:09 de l'espace
01:06:11 Très intéressant, vous vous dites
01:06:13 la marge de manoeuvre humaine est très étroite
01:06:15 Pardon ? La marge de manoeuvre
01:06:17 des hommes est très étroite
01:06:19 Bien sûr, ça paraît évident
01:06:21 Alors on va
01:06:25 faire une autre petite
01:06:27 pause et on va reprendre
01:06:29 parce que c'est très intéressant
01:06:31 d'avoir effectivement
01:06:33 ce recul que vous avez sur
01:06:35 cette idée d'erreur, tout à fait
01:06:37 d'ailleurs exceptionnelle, ça il faut le dire
01:06:39 Sud Radio Bercov dans
01:06:41 tous ses états
01:06:43 le face à face
01:06:45 Jean-Marie Le Pen, vous suivez
01:06:47 l'actualité mondiale, etc
01:06:49 vous regardez les journaux
01:06:51 la télévision, etc, vous suivez
01:06:53 tout cela, j'imagine, avec
01:06:55 ou pas, ou pas du tout
01:06:57 Je suis un observateur que j'espère aviser
01:06:59 mais
01:07:01 de connaissances
01:07:03 modestes de la
01:07:05 réalité, je n'ai
01:07:07 rien pour me renseigner
01:07:09 que les
01:07:11 vecteurs habituels
01:07:13 des citoyens, c'est à dire la radio
01:07:15 la télévision
01:07:17 les journaux
01:07:19 Oui, bien sûr
01:07:21 Et alors justement, parlons un peu
01:07:23 parce que je voudrais aborder cela
01:07:25 quand vous regardez ce qui se passe
01:07:27 l'actualité à travers le monde, à travers tout
01:07:29 ce qui se dit, à travers... Justement
01:07:31 je voudrais avoir votre avis parce que
01:07:33 vous êtes arrivé dans un monde
01:07:35 où effectivement
01:07:37 la guerre, vous êtes
01:07:39 il y a eu 45
01:07:41 on sait ce qu'il y a eu après
01:07:43 la guerre froide
01:07:45 l'Amérique, l'URSS
01:07:47 ensuite
01:07:49 l'effondrement de l'URSS
01:07:51 avec la fin de l'histoire
01:07:53 que prévoyait certains comme Fukushima
01:07:55 qui disait ça y est l'histoire est finie
01:07:57 tout va aller bien, et puis
01:07:59 juste après, effectivement
01:08:01 le 11 septembre
01:08:03 ensuite
01:08:05 ce qu'il y a eu, toutes les guerres, etc
01:08:07 la Russie ukraine aujourd'hui
01:08:09 et le basculement du monde
01:08:11 avec les BRICS, avec la volonté
01:08:13 de dé-dollariser
01:08:15 le monde, et avec
01:08:17 effectivement la volonté de
01:08:19 bâtir une alternative
01:08:21 aux dollars et à l'Amérique
01:08:23 qu'est-ce que ça vous inspire ?
01:08:25 Cela ne me transporte
01:08:27 pas d'enthousiasme
01:08:29 je suis observateur
01:08:31 des événements politiques
01:08:33 et de leur déroulement
01:08:35 et cela ne me surprend pas
01:08:37 outre mesure
01:08:39 la toute puissance
01:08:41 du dollar est mise en cause
01:08:43 mais elle l'est depuis longtemps
01:08:45 et somme toute
01:08:47 elle n'a pas encore perdu sa guerre
01:08:49 et je ne sais pas ce que l'avenir
01:08:53 décidera de cela
01:08:55 et je me borne
01:08:57 à constater ce qui se passe
01:08:59 à observer
01:09:01 avec décontraction
01:09:03 et relativement bienveillance
01:09:05 les déroulements
01:09:07 des événements
01:09:09 en souhaitant qu'ils ne soient pas défavorables
01:09:11 à mon pays
01:09:13 c'est le souhait que
01:09:15 je puis faire
01:09:17 justement, revenons
01:09:19 à la France et à l'Europe
01:09:21 est-ce que pour vous, l'euro
01:09:23 l'union européenne
01:09:25 aujourd'hui quand même, on a 20 ans de recul
01:09:27 l'euro, etc.
01:09:29 ça a été une bonne chose
01:09:31 ou les avantages importent sur les inconvénients
01:09:33 et les bénéfices sur les risques
01:09:35 ou c'est le contraire ?
01:09:37 Je crois que vouloir construire
01:09:39 une Europe
01:09:41 par-delà les nations
01:09:43 et contre elle
01:09:45 était nuisible
01:09:47 et donc par conséquent, le déroulement
01:09:49 somme toute
01:09:51 banal de la vie
01:09:53 qui fait qu'on s'accommode
01:09:55 des différentes situations
01:09:57 fait que je
01:09:59 je constate que la France
01:10:03 dans l'Europe
01:10:05 actuelle, joue un rôle
01:10:07 qui est plutôt favorable
01:10:09 à la fois à ses intérêts
01:10:11 et au général
01:10:13 aux intérêts de l'Europe elle-même
01:10:15 Donc pour vous, c'est un point positif
01:10:17 enfin c'est...
01:10:19 Somme toute, oui, mais en plus
01:10:21 si j'ose dire
01:10:23 on ne nous demande pas
01:10:25 notre avis
01:10:27 nous sommes là des éléments
01:10:29 acteurs
01:10:31 involontaires
01:10:33 de la vie publique
01:10:35 nous marchons avec
01:10:37 notre temps
01:10:39 et celui-ci n'est pas
01:10:41 particulièrement défavorable
01:10:43 je dois le dire pour la France
01:10:45 qui essaye de sauver
01:10:47 ses billes
01:10:49 avec assez de succès, je crois
01:10:51 - Oui, et donc en fait
01:10:53 vous pensez que nous sommes
01:10:55 plutôt
01:10:57 pas mal lotis
01:10:59 dans cette espèce d'évolution du monde
01:11:01 - Oui, somme toute
01:11:03 le rôle de la France
01:11:05 est reconnu
01:11:07 comme un des éléments fondamentaux
01:11:09 de l'évolution de la société
01:11:11 humaine - Et alors par rapport
01:11:13 quand même, parce que vous en avez aussi beaucoup parlé
01:11:15 Jean-Marie Le Pen, immigration
01:11:17 chômage, sécurité
01:11:19 insécurité,
01:11:21 quel est votre... - Là je suis beaucoup plus
01:11:23 pessimiste, je pense
01:11:25 que l'Europe
01:11:27 va être submergée
01:11:29 par l'immigration
01:11:31 d'origine africaine
01:11:33 probablement, et là
01:11:35 c'est un...
01:11:37 je crois que rien pour l'instant en tout cas
01:11:39 n'est promu
01:11:41 comme mesure de
01:11:43 contrainte
01:11:45 ou de règlement
01:11:47 et c'est très inquiétant car
01:11:49 nous risquons d'être submergés
01:11:51 humainement parlant
01:11:53 - Tout à fait, et donc de ce point de vue
01:11:55 effectivement c'est un vrai problème
01:11:57 mais là justement, est-ce qu'il n'y a pas
01:11:59 contradiction avec le fait qu'on dit
01:12:01 bon la France, voilà,
01:12:03 suit son chemin et on est dans une
01:12:05 plutôt positive, mais
01:12:07 de l'autre côté il y a tous ces dangers
01:12:09 comme ça, d'ailleurs européens aussi
01:12:11 et on ne sait pas où on va
01:12:13 et vous vous dites, bon écoutez
01:12:15 c'est intéressant parce que vous revenez à dire
01:12:17 et toujours, les événements sont plus
01:12:19 importants que les hommes, c'est ça
01:12:21 c'est eux qui modèlent
01:12:23 effectivement notre avenir et tout
01:12:25 - C'est ce que je crois
01:12:27 je crois que les événements
01:12:29 sont plus importants
01:12:31 que les hommes, même si à certains
01:12:33 moments
01:12:35 certains hommes peuvent jouer un rôle
01:12:37 capital par rapport
01:12:39 aux événements eux-mêmes
01:12:41 mais je pense
01:12:43 je pense tout de même
01:12:45 que l'évolution des temps
01:12:47 conduit
01:12:49 à un maintien
01:12:51 du rôle de la France
01:12:53 dans l'histoire du monde
01:12:55 - Oui, bah écoutez
01:12:57 espérons-le, en tout cas je pense que tout le monde
01:12:59 sera d'accord avec vous là-dessus
01:13:01 je vais vous demander Jean-Marie Le Pen
01:13:03 que vous ayez connu ou pas
01:13:05 quels sont les hommes ou les femmes
01:13:07 politiques ou autres
01:13:09 il ne s'agit pas, que vous avez le plus
01:13:11 soit admirés, soit
01:13:13 qui vous ont concernés ou bouleversés
01:13:15 est-ce qu'il y a
01:13:17 quelles sont les personnes, disons
01:13:19 vous avez quand même côtoyé énormément
01:13:21 de monde, vous avez rencontré énormément de monde
01:13:23 et rencontrés ou pas
01:13:25 ça peut être des écrits
01:13:27 ou des livres ou des oeuvres
01:13:29 qui vous ont, vous, particulièrement
01:13:31 touchés, influencés
01:13:33 ou concernés
01:13:35 - Tout un trac comme ça, je dois vous dire que
01:13:37 il m'est difficile de vous répondre
01:13:39 parce que
01:13:41 je, certainement
01:13:43 je suis comme tout le monde
01:13:45 le sujet
01:13:47 de l'évolution
01:13:49 des problèmes
01:13:51 mais pour autant
01:13:53 je, comme je ne suis pas
01:13:55 de ceux
01:13:57 qui en décident
01:13:59 je me borne à
01:14:01 à observer
01:14:03 - Non mais, vous avez été décideur
01:14:05 à un moment donné, quand je dis décideur
01:14:07 ça veut dire que vous avez
01:14:09 pesé sur à la fois
01:14:11 l'opinion publique, sur les rapports
01:14:13 vous avez toujours été quand même
01:14:15 Jean-Marie Le Pen, la personne
01:14:17 avec laquelle on se démarquait
01:14:19 ou on se marquait, vous le savez très bien
01:14:21 - Oui, c'est vrai, mais ça n'était pas
01:14:23 déterminant dans
01:14:25 la marche
01:14:27 ni dans les pouvoirs
01:14:29 j'étais un
01:14:31 observateur
01:14:33 souvent critique d'ailleurs de la situation
01:14:35 politique
01:14:37 et de l'avenir de notre pays
01:14:39 et je
01:14:41 disais mon sentiment
01:14:43 appelant toujours
01:14:47 à la vigilance
01:14:49 et à l'effort
01:14:51 qualité qui est
01:14:53 serait
01:14:55 amoindrie, il faut le dire
01:14:57 dans l'histoire de notre temps
01:14:59 - Oui, vigilance et effort
01:15:01 vous en parlez beaucoup et vous avez raison
01:15:03 d'eux et vous avez raison
01:15:05 enfin je pense que vous avez raison d'en parler
01:15:07 parce que rien ne se fait sans effort
01:15:09 et dans tous ces pays émergents, on voit très
01:15:11 très bien ce qui se passe. Juste un mot
01:15:13 est-ce que vous avez été, vous êtes
01:15:15 concerné ou pas du tout
01:15:17 par transition écologique
01:15:19 environnement qui a
01:15:21 pris une place énorme, vous avez vu comment
01:15:23 le nucléaire à un moment donné on l'a presque
01:15:25 mis de côté, enfin maintenant
01:15:27 c'est plus le cas, parce qu'on disait non non
01:15:29 le nucléaire c'est quelque chose de très mauvais
01:15:31 par rapport. Est-ce que vous
01:15:33 vos préoccupations ça a été quelque chose
01:15:35 qui a joué ou pas du tout
01:15:37 maintenant avec le recul ? - Oui bien sûr que oui
01:15:39 je suis d'accord avec ces éléments
01:15:41 qui sont fondamentaux et en particulier
01:15:43 ceux qui touchent
01:15:45 l'énergie
01:15:47 sont
01:15:49 ses sources
01:15:51 son contrôle
01:15:53 son coût
01:15:55 je pense que tous les hommes politiques
01:15:59 responsables
01:16:01 ont en présent
01:16:03 à l'esprit
01:16:05 les différentes constitutions
01:16:07 d'intérêt
01:16:11 ou de groupement
01:16:13 ça fait partie de l'évolution
01:16:17 du temps, ça fait partie de la vie
01:16:19 des nations
01:16:21 et comme tel ça justifie
01:16:23 l'attention
01:16:25 évidente
01:16:27 des dirigeants
01:16:29 ou de ceux qui souhaitent l'être
01:16:31 - Et vous par exemple justement
01:16:33 vous avez été
01:16:35 vous êtes né dans le
01:16:37 pays breton si je ne m'abuse
01:16:39 est-ce que c'est quelque chose
01:16:41 qui a toujours été
01:16:43 important
01:16:45 parce que
01:16:47 il y a eu vous savez, quand l'écologie
01:16:49 est devenue politique
01:16:51 quand l'écologie est
01:16:53 devenue politique, est-ce que c'est quelque chose
01:16:55 vous avez vu
01:16:57 croître le mouvement écologiste qui est devenu
01:16:59 aujourd'hui un parti etc.
01:17:01 c'est quelque chose que vous considérez
01:17:03 que l'écologie n'appartient-t-il pas
01:17:05 n'appartient-elle pas à tout le monde
01:17:07 et pas à telle ou telle
01:17:09 ou telle mouvance politique ?
01:17:11 - Non mais je pense que
01:17:13 il y a eu un
01:17:15 un enchelous
01:17:17 de l'écologie par la gauche
01:17:19 qui est tout à fait
01:17:21 injustifié
01:17:23 et que moi je considère
01:17:25 tout naturellement comme un écologiste
01:17:27 naturel
01:17:29 c'est-à-dire un défenseur
01:17:31 des équilibres harmonieux
01:17:33 d'une société
01:17:35 et
01:17:37 je crois que
01:17:39 je ne me démentirais pas
01:17:43 en disant que
01:17:45 la France, somme toute
01:17:47 est restée relativement
01:17:49 modérée
01:17:51 et
01:17:53 équilibrée dans ce domaine
01:17:55 - Oui, qu'elle n'ait pas allé vers des
01:17:57 excès, vous voulez dire
01:17:59 et juste un mot
01:18:01 on va reprendre
01:18:03 et on va finir quand même sur
01:18:05 le culturel et la culture
01:18:07 on va en parler tout de suite après cette petite pause
01:18:09 Sud Radio Bercov
01:18:11 dans tous ses états
01:18:13 le face-à-face
01:18:15 - Jean-Marie Le Pen aussi
01:18:17 il faut le dire, là je voulais parler
01:18:19 je parle culture, je parle des mots
01:18:21 vous avez quand même
01:18:23 on peut le dire, vous êtes parmi les hommes politiques
01:18:25 qui avaient le goût du français
01:18:27 le goût du français bien dit
01:18:29 et le goût du français bien écrit
01:18:31 même vos adversaires
01:18:33 les plus récalcitrants et les plus
01:18:35 résolus vous le reconnaissent
01:18:37 et vous avez aussi
01:18:41 le goût de la formule, quelquefois la formule
01:18:43 à la porte-pièce
01:18:45 qui déplait à certains, qui plaît à d'autres
01:18:47 mais c'est quoi ?
01:18:49 c'est votre goût, ça a toujours été d'avoir
01:18:51 une sens de la formule comme ça qui sort ?
01:18:53 - Oui c'est instructif en l'occurrence
01:18:55 c'est
01:18:57 on émet
01:18:59 une pensée
01:19:01 et
01:19:03 soit on la contrôle
01:19:05 soit on la laisse libre
01:19:07 et soit on la
01:19:09 contraint
01:19:11 et moi je suis un homme
01:19:13 de liberté
01:19:15 si j'ai pu rendre quelques services
01:19:17 justement c'est de dire
01:19:19 les choses telles que je les voyais
01:19:21 telles que je les ressentais
01:19:23 même si
01:19:25 elles paraissaient choquantes
01:19:27 comme c'est normal
01:19:29 chaque fois qu'une idée nouvelle
01:19:31 ou
01:19:33 apparentée à la nouveauté
01:19:35 est produite
01:19:39 non je
01:19:41 j'ai vécu
01:19:43 j'ai survécu
01:19:45 j'ai survécu
01:19:47 puis dire
01:19:49 avec une bonne formation de base
01:19:51 j'ai eu cette chance
01:19:53 - C'est quoi cette formation de base ?
01:19:55 Jean-Marie Le Pen c'était quoi ?
01:19:57 - D'abord j'étais au collège
01:19:59 chez les jésuites
01:20:01 à Vannes
01:20:03 une formation très classique
01:20:05 euh
01:20:07 à base de travail
01:20:09 d'effort
01:20:11 de discipline
01:20:13 toutes vertus
01:20:15 qui sont amoindries
01:20:17 dans le courant des siècles
01:20:19 du siècle
01:20:21 des siècles il y en a eu deux
01:20:23 - Ah c'est pas mal
01:20:25 mais oui effectivement
01:20:27 et vous dites que ça c'est la culture qui vous a
01:20:29 vraiment fait ce que vous êtes
01:20:31 - Oui je pense que
01:20:33 c'est
01:20:35 l'apprentissage
01:20:37 du latin, du grec
01:20:39 euh
01:20:41 des pensées
01:20:43 anciennes
01:20:45 donc
01:20:47 la relative
01:20:49 valeur
01:20:51 des opinions
01:20:53 selon les moments historiques
01:20:55 tout cela
01:20:57 contribuait à
01:20:59 à former
01:21:01 l'honnête homme
01:21:03 en quelque sorte
01:21:05 l'honnête homme du 21ème siècle
01:21:07 - Oui, l'homme de la renaissance
01:21:09 enfin en tout cas
01:21:11 si on peut dire cela
01:21:13 mais en même temps
01:21:15 Jean-Marie Le Pen est intéressant
01:21:17 parce que la politique
01:21:19 en tout cas la famille
01:21:21 que ce soit votre fille ou votre petite
01:21:23 fille, elles sont extrêmement
01:21:25 présentes
01:21:27 mais c'est intéressant
01:21:29 c'est à dire que vous en tout cas, vous êtes un arbre
01:21:31 quel que soit ce qu'on peut penser
01:21:33 qui a porté des fruits
01:21:35 bien sûr
01:21:37 mais ils ne les maîtrisent pas
01:21:39 mais ils s'en
01:21:41 réjouissent d'ailleurs
01:21:43 je considère que
01:21:45 ils sont plutôt
01:21:47 flatteurs pour
01:21:49 l'arbre de
01:21:51 - Pour le chêne
01:21:53 - Et
01:21:55 je
01:21:57 ne fais pas d'illusion
01:22:01 sur la trace que nous
01:22:03 laissons dans l'histoire du monde
01:22:05 - Est-ce que vous êtes comme
01:22:07 un Giscard d'Estaing
01:22:09 qui disait "la postérité ne
01:22:11 gardera aucune image de moi"
01:22:13 est-ce que vous pensez ça de vous ?
01:22:15 - Non, je pense que
01:22:19 les
01:22:21 le fait d'avoir été contesté
01:22:23 sera probablement la plus sûre garantie
01:22:25 que mon nom ne sera pas
01:22:27 tout à fait oublié
01:22:29 - Oui
01:22:31 c'est vrai, c'est à dire que vous n'avez
01:22:33 laissé personne indifférent en tout cas
01:22:35 on peut le dire
01:22:37 - Je vous contente
01:22:41 du peu
01:22:43 - Le peu, le peu
01:22:45 vous avez en tout
01:22:47 cas, vous avez fait
01:22:49 vous avez tracé, vous avez fait
01:22:51 alors, dernière chose, je ne veux pas
01:22:53 vous redemander les gens ou les écrivains que vous aimez
01:22:55 etc.
01:22:57 mais est-ce que vous pensez que
01:22:59 un pays, c'est d'abord
01:23:01 entre autres, c'est d'abord sa langue
01:23:03 et que, mais la maîtrise
01:23:05 de la langue est vraiment l'une des
01:23:07 conditions d'être français
01:23:09 et que je dis français puisque nous sommes en France
01:23:11 est-ce que c'est la langue le plus important
01:23:13 pour vous ? Est-ce que c'est la mémoire ?
01:23:15 Est-ce que c'est l'identité ?
01:23:17 Qu'est-ce qui est pour vous constitutif ?
01:23:19 Et c'est ma dernière question
01:23:21 d'un pays. - C'est l'ensemble de ses
01:23:23 valeurs, mais il est bien évident
01:23:25 que la langue
01:23:27 est capitale
01:23:29 parce que d'abord
01:23:31 le
01:23:33 le capital
01:23:35 intellectuel
01:23:37 moral
01:23:39 psychologique
01:23:41 que contient la langue
01:23:43 est
01:23:45 en fait une poutre maîtresse
01:23:47 de l'édifice
01:23:49 de la pensée
01:23:51 et c'est certain que les français
01:23:53 sont d'abord des gens
01:23:55 qui parlent le français
01:23:57 ou l'écrivent
01:23:59 et que
01:24:01 s'ils
01:24:03 apportent
01:24:05 des modifications
01:24:07 à l'état de cette langue
01:24:09 elle-même modifie
01:24:11 l'état des psychologies
01:24:13 de ceux qui s'en servent
01:24:15 et
01:24:17 le fait de
01:24:19 parler le français
01:24:21 de le bien connaître, de l'étudier
01:24:23 sont des éléments fondamentaux
01:24:25 de notre forme
01:24:27 de civilisation.
01:24:29 - Et donc
01:24:31 l'écriture inclusive, ce n'est pas
01:24:33 quelque chose qui vous attire
01:24:35 beaucoup ? Vous savez, où on est, mais les points
01:24:37 les E, les points et les S
01:24:39 vous savez, je ne sais pas,
01:24:41 c'est suivi ces polémiques
01:24:43 sur la cancel culture, sur le
01:24:45 woke, sur le genre, etc.
01:24:47 - Oui, non. Non.
01:24:49 Je suis assez classique dans ce domaine-là.
01:24:51 - D'accord, oui.
01:24:53 Ce n'est pas vraiment quelque chose qui vous attire.
01:24:55 - Non. - D'accord.
01:24:57 Merci beaucoup Jean-Marie. - Vous en prie.