• il y a 5 mois
C'est bon à savoir avec Mohammed El Bojaddaini, Co Fondateur et CEO de Curecall
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##C_EST_BON_A_SAVOIR-2024-05-20##

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Transcription
00:00 *Générique*
00:04 Et on change totalement de sujet ce matin puisqu'on parle désormais de la santé avec le cofondateur, le PDG de Curecall, Mohamed El Bojahedaini. Bonjour Mohamed !
00:14 - Bonjour !
00:15 - Merci d'être avec nous ce matin en direct sur Sud Radio. Alors Curecall c'est une start-up française née pendant le Covid, c'est ça Mohamed ?
00:25 - Oui tout à fait, née juste avant le Covid. La coïncidence c'est qu'on était née à la base pour justement créer une solution pour aider les patients ayant des maladies chroniques,
00:33 comme le diabète, les pertes en sang, les maladies nécessitant des soins récurrents. Et depuis nous sommes énormément développés justement,
00:41 nous nous attaquons aujourd'hui à pas mal de problématiques liées justement à la gestion des hôpitaux et à la gestion des patients à distance.
00:48 - Alors justement vous avez créé cette start-up il y a quelques années, c'est plutôt une bonne nouvelle, vous allez nous l'expliquer Mohamed, pour le suivi médical à distance c'est ça ?
00:57 - Oui tout à fait. En clair aujourd'hui la majorité des établissements de santé, bien avant le Covid, il y avait déjà une crise en cours qui est la crise des maladies chroniques,
01:05 qui demande une gestion récurrente à distance, parfois qui peut être très problématique et chronophage pour les établissements de santé.
01:12 Et à cela il faut ajouter essentiellement les problèmes psychiques et justement la prise en charge des patients ambulatoires.
01:17 Vous savez quand vous faites opérer parfois à l'hôpital, vous sortez dans la journée et ça en clair ça demande de plus en plus de santé,
01:24 une gestion à distance de certaines problématiques comme les effets secondaires, les douleurs à distance et ainsi de suite,
01:29 pour savoir ce que l'établissement doit vous indiquer, faire, est-ce que vous devez revenir, est-ce qu'on doit être pris en charge différemment.
01:36 - Comment ça fonctionne dans la vie de tous les jours ? C'est-à-dire qu'il faut télécharger une application ?
01:42 Est-ce que ça concerne tous les patients, tous les hôpitaux ? Expliquez-nous Mohamed.
01:46 - Alors le système est assez particulier parce que tout se passe par SMS.
01:50 Les établissements de santé disposent d'un logiciel dans lequel ils rajoutent, je dirais le patient, qui doit être pris en charge,
01:57 soit parce qu'il vient juste d'être diagnostiqué d'une maladie chronique et qu'il va avoir besoin de soutien,
02:01 soit tout simplement parce qu'il va se faire opérer dans l'hôpital et qu'on a besoin de le préparer.
02:05 Vous voyez le fameux dossier qu'on vous remet pour vous faire opérer par exemple ?
02:09 Là, ce qui va se passer, c'est que le système va absorber toutes ces informations et va envoyer au bon moment les bonnes consignes,
02:15 soit via de la vidéo, soit de l'audio, quand le patient comprend pleinement le français.
02:20 Et enfin, par la suite, il va y avoir une automatisation de certaines questions qui vont être envoyées.
02:26 Puis on va lui demander si vous avez des douleurs, si vous avez des effets secondaires et ainsi de suite.
02:29 Et à partir de là, l'hôpital lui, ou l'établissement de santé, va disposer justement sur le logiciel des indicateurs de toutes les réponses du patient
02:37 et va pouvoir "y affecter" potentiellement un soignant à distance pour pouvoir donner des indications au patient.
02:43 Oui, c'est une vraie modernisation de la façon dont les patients et les professionnels de santé parlent entre eux en fonction de la maladie de chacun.
02:54 Ce logiciel, c'est comme finalement une sorte de messagerie interne qui met en lien patient et professionnel de santé, c'est ça ?
03:02 Oui, tout à fait. C'est une sorte d'assistant augmenté des professionnels de santé, des établissements de santé.
03:07 Donc il vient effectivement assister à la fois les patients et également simplifier la communication entre les deux.
03:12 Et avec toujours ce système d'alerte qui aujourd'hui est très très performant pour les établissements de santé avec lesquels on travaille.
03:17 Est-ce que vous avez déjà eu, Mohamed, des retours de la part des patients ou alors du côté des hôpitaux ?
03:23 Est-ce que ça marche ? Est-ce que ça marche bien ? Est-ce que c'est amené, je l'espère pour vous, à se développer ?
03:27 Aujourd'hui, ça se développe assez bien dans la mesure où on a intégré une nouvelle technologie qu'on appelle le Time to chat,
03:35 qui a été développée par les différents opérateurs Orange, Brig, Free, etc.
03:40 qui permet aujourd'hui déjà de communiquer via des canaux spécifiques sécurisés qui vont être potentiellement par la suite dédiés à la santé.
03:49 Et enfin, chose assez surprenante, aujourd'hui là où une application de suivi en moyenne a un taux d'ouverture et de suivi de 12%,
03:56 nous on arrive quand même sur des périodes de suivi qui vont au-delà d'un an à des taux d'ouverture qui dépassent les 92%.
04:03 Ce qui veut dire que le système fonctionne parce qu'il y a ce besoin de support.
04:07 C'est-à-dire moi en tant que patient, je suis pris en charge, je suis diagnostiqué d'une pathologie,
04:10 j'ai besoin régulièrement d'échanger avec mon établissement de santé, de poser des questions et ainsi de suite.
04:16 Donc là ce qui se passe c'est qu'on a réussi dans les parcours que nous avons créés,
04:20 à créer le même phénomène qu'on peut avoir par exemple sur certains réseaux ou groupes Facebook de patients,
04:25 qui vont avoir énormément d'interactions, qui vont poser beaucoup de questions en lien avec leur prise en charge, leurs problématiques et ainsi de suite.
04:32 Sauf que là, ils le font dans un cadenas qui est sécurisé entre l'établissement de santé et le patient lui-même.
04:37 Du coup on sécurise mieux les données, données de santé et ainsi de suite.
04:40 Vous avez raison de le rappeler, cette sécurisation des données qui est extrêmement importante.
04:44 On a vu ces différents hacks du côté des hôpitaux en France.
04:49 Est-ce que le logiciel est peut-être amené à évoluer, certaines évolutions peut-être pour le futur ?
04:54 Vous avez des idées dans ce sens Mohamed ?
04:56 Alors on a déjà plusieurs évolutions comme je vous le disais.
04:59 On travaille là aujourd'hui sur une nouvelle version qui va permettre en clair de faire évoluer la nature du SNS.
05:04 Pour pouvoir le rendre un peu plus riche, c'est-à-dire pouvoir envoyer directement la vidéo.
05:08 Là aujourd'hui on a beaucoup d'établissements de santé qui vont expliquer des choses via de la vidéo
05:12 parce que c'est beaucoup plus agréable que d'envoyer tout simplement du texte.
05:16 On le fait via des liens, donc ils vont envoyer sur des espaces sécurisés et ainsi de suite.
05:22 L'une des évolutions sur lesquelles on travaille aujourd'hui, nous, ce sont les langues.
05:26 Parce que parmi les décrochages thérapeutiques, vous avez des établissements de santé qui sont confrontés à la barrière de la langue.
05:31 Beaucoup de patients parfois ne contraignent pas, soit via des termes techniques
05:35 ou tout simplement parce qu'ils ne maîtrisent très mal la langue française.
05:38 Nous sommes en train de travailler sur un système qui va être capable d'interagir avec les langues maternelles des patients,
05:44 dont certains dialectes.
05:46 Pour pouvoir aider les soignants à mieux prendre en charge des patients et ainsi de suite,
05:50 et à expliquer certains éléments dans leur langue mentale.
05:52 - C'est plutôt une bonne nouvelle tout ça.
05:54 Merci beaucoup Mohamed Elbojadaini, confondateur et PDG de Curco.
05:58 Les bonnes journées à vous.

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