Frank Riva - 2003 - Episode 02

  • il y a 4 mois
DB - 26-05-2024
Transcript
00:00J'ai...
00:01ici...
00:03notre meilleur shot.
00:06Police !
00:06Personne ne bouge !
00:07Je vais le mettre sur la tête !
00:09Comment va Redzoni ?
00:10On sait pas encore.
00:11Il a pris une balle dans la tête.
00:14Monsieur Riva ?
00:15Commissaire principal Lydia Erzel.
00:16En attendant de trouver quelqu'un pour remplacer Redzoni,
00:19c'est le Commissaire Riva qui occupera ses fonctions
00:21et sa première mission sera d'enquêter sur ce qu'est arrivé à Redzoni.
00:25Qu'est-ce que vous cherchez dans la vie de Redzoni ?
00:27C'est mon frère.
00:27Au début on était trois, inséparables,
00:29Tony, moi et Xavier Hengé.
00:31Tout a changé ici, tu sais.
00:33C'est lui qui a eu l'idée de m'infiltrer dans la famille Loggia.
00:36Ma tête a été mise à prix dès le lendemain.
00:38C'est là qu'on m'a fait partir avec l'espoir de jamais me revoir.
00:40C'est vous, c'est celui qui reste.
00:42François ?
00:44C'est tout.
00:45François n'existait plus depuis longtemps, je m'appelle Franck Riva.
00:48C'est tout ce qui reste du clan Loggia ?
00:50Allez viens papa, on va rejoindre la famille, avant que ça devienne trop grave.
00:53Pourquoi m'as-tu laissé ?
00:54J'ai failli mourir.
00:56C'est à moi contre toi, Franck.
00:59Fais attention à toi, Franck Riva.
01:02L'ennemi n'est pas où on l'attend.
01:28L'ennemi n'est pas où on l'attend.
01:58L'ennemi n'est pas où on l'attend.
02:00L'ennemi n'est pas où on l'attend.
02:28L'ennemi n'est pas où on l'attend.
02:30L'ennemi n'est pas où on l'attend.
02:32L'ennemi n'est pas où on l'attend.
02:34L'ennemi n'est pas où on l'attend.
02:36L'ennemi n'est pas où on l'attend.
02:38L'ennemi n'est pas où on l'attend.
02:40L'ennemi n'est pas où on l'attend.
02:42L'ennemi n'est pas où on l'attend.
02:44L'ennemi n'est pas où on l'attend.
02:46L'ennemi n'est pas où on l'attend.
02:48L'ennemi n'est pas où on l'attend.
02:50L'ennemi n'est pas où on l'attend.
02:52L'ennemi n'est pas où on l'attend.
02:54L'ennemi n'est pas où on l'attend.
02:56L'ennemi n'est pas où on l'attend.
02:58L'ennemi n'est pas où on l'attend.
03:00L'ennemi n'est pas où on l'attend.
03:02L'ennemi n'est pas où on l'attend.
03:04L'ennemi n'est pas où on l'attend.
03:06L'ennemi n'est pas où on l'attend.
03:08L'ennemi n'est pas où on l'attend.
03:10L'ennemi n'est pas où on l'attend.
03:12L'ennemi n'est pas où on l'attend.
03:14L'ennemi n'est pas où on l'attend.
03:16L'ennemi n'est pas où on l'attend.
03:18L'ennemi n'est pas où on l'attend.
03:21Et quelle heure, à ton avis ?
03:23J'y vais.
03:50Non, non.
03:52C'est une blague.
04:02Ne fais pas ça.
04:04Ne fais pas ça.
04:06Non.
04:22Allons-y.
04:53Les témoins ont vu un type à moto, c'est à peu près tout.
04:56Premier coup de feu, tout le monde s'est planqué.
05:13J'envoie ça au labo ?
05:15Oui, j'en garde une.
05:23Patron, commissaire Herzog veut vous parler, elle est à l'intérieur.
05:37Désolée de vous avoir réveillé, Franck.
05:39Mais les deux victimes étaient liées au clan Loggia.
05:41J'ai cru que ça pourrait vous intéresser.
05:43Qu'est-ce qu'un commissaire principal fait dehors à cette heure-là ?
05:46Je suis insomniaque.
05:48Alors autant s'occuper, non ?
05:50Vous fumez trop.
06:00Mesdames, messieurs.
06:02Vu l'heure, la maison ne recule en devant aucun sacrifice.
06:04Je vous offre un double espresso.
06:08Tout à l'heure, vous avez déclaré ne pas connaître les victimes.
06:10C'est de viola jamais vu.
06:12C'est pas tellement la clientèle.
06:14Non, ici, c'est plutôt le genre trentenaire friqué, quoi.
06:17Les boboses, comme ils appellent ça maintenant.
06:21Il y a un potin ici, le soir.
06:23Vous pouvez même pas imaginer.
06:25C'est à peine si on a entendu des coups de feu.
06:27J'ai même cru que c'était un pot d'échappement.
06:29Alors, vous voyez.
06:31René Nieves.
06:33Dinéné.
06:35Enchanté.
06:39Si c'est pas malheureux, quand même.
06:41S'en prendre à des pauvres vieux, comme ça.
06:43On se demande bien qui pouvait embêter.
06:45Commissaire, peut-être...
06:47Peut-être que vous avez quelques précisions à demander à monsieur.
06:50Pas pour le moment.
06:52Merci pour le café.
06:55Et vite.
06:57Avec tout le respect.
06:59Il est pas un peu spécial, votre commissaire ?
07:06Francis, tu m'avais juré pourtant que plus jamais.
07:09Je te répète, c'est pas nous.
07:11C'est pas nous.
07:13Je te répète, c'est pas nous.
07:15Un type à manteau, un dingue sûrement.
07:18Et ton doigt ?
07:21Et puis écoute, tu sais que jouer du sien,
07:24c'était complètement à retirer.
07:26Ça tient pas debout, tout ça.
07:29Pourquoi ils t'ont pas tué, alors ?
07:31Tu regrettes ?
07:33T'es bête. Je retourne à l'hôpital maintenant.
07:35Je suis de service.
07:44Il t'a vu, peut-être.
07:45Ça y est, j'ai tout épluché.
07:47Des banques de données de la police nationale, Interpol et même l'FBI.
07:50Joseph Fagioli, le sien poudou, était paisible retraité depuis des années.
07:54R.S. depuis 1984.
07:56Joe Fagioli, Joe le haricot.
07:58À une époque, il collectionnait les doigts des types qu'il descendait.
08:01Il les gardait dans un frigo et les sortait pour laisser des empreintes partout.
08:05Ça rendait les subs complètement dingues.
08:08T'es un vrai farceur.
08:10C'est horrible.
08:11Mais vous connaissez des gens comme ça, vous ?
08:13Fagioli et Poudou, c'était deux vulgaires porte-flingues.
08:16Les petites mains, comme les appelait Luigia.
08:19Les petites mains, c'est mignon, vous trouvez pas ?
08:21Ils faisaient pas partie de la branche niceoise de la French Connection, tous les deux ?
08:24Bon, les croix, à mon avis, ça donnera rien.
08:27C'est des babioles qu'on peut trouver à peu près n'importe où.
08:30Par contre, j'ai les premières analyses de l'IG.
08:34Le sang qu'on a relevé sur le trottoir, devant le haut bar.
08:37Y a celui de Fagioli, celui de Poudou.
08:40Tu m'étonnes, on partageait dedans.
08:42Et un troisième.
08:44Le type à moto a peut-être été blessé.
08:46Les vieux n'étaient pas armés.
08:49Vous rentrez faire une petite sieste ?
08:52Je vais me dégourdir un peu les jambes.
08:54Passez les clés de la voiture, Juliette.
08:56Vous dégourdir les jambes ?
08:58Je peux vous accompagner ?
09:00Non, continuez plutôt de chercher dans vos petites machines,
09:03tout ce que vous trouvez sur les victimes, les enfréquentations, la routine.
09:08À plus tard.
09:10À bientôt.
09:11Pourquoi on a toujours l'impression qu'il s'est des tas de trucs qu'on sait pas ?
09:14Parce que c'est probablement vrai.
09:28Qui est-ce que vous avez laissé entrer ?
09:31J'ai besoin de personne pour entrer où je veux.
09:33Je vous donne trois secondes et j'appelle la sécurité.
09:37D'accord.
09:49Qu'est-ce que vous voulez ?
09:51Savoir si tu avais des nouvelles de ton père.
10:04À sa place, je continuerai de rester planqué.
10:06Son frère, aujourd'hui, deux vieux copains à lui.
10:09Je comprends rien à ce que vous dites.
10:11Fadjoli et Poudou.
10:13T'as dit les connaître, toi aussi, quand t'étais gamin.
10:16Les vieux de la vieille, comme on dit.
10:19Ah bah tu sais tuer comme des chiens.
10:21Je sais pas dans quel monde vous vivez, M. Rivard.
10:23Mais ici, c'est le 21e siècle.
10:26Je dirige une douzaine d'entreprises à travers le monde, M. Rivard.
10:28Et j'en ai même certaines qui sont cotées en bourse.
10:31Alors mon père et mon oncle Louis, ben...
10:34Ils ont vécu leur vie.
10:36Ils ont lutté pour leur famille.
10:39Enfin quoi, vous êtes à Rital, vous aussi.
10:42Vous savez bien que ça a jamais été facile pour nous, ici.
10:45Évite de me mettre dans le même sac, s'il te plaît.
10:47C'est fini, l'époque des flingues et des caïds, M. Rivard.
10:51Pour répondre à votre question, j'ignore complètement où est passé mon père.
10:57Je te remercie de ce petit cours gratuit sur les temps modernes et les nouvelles méthodes, Maxime.
11:02C'était très édifiant.
11:05En attendant, si t'as l'occasion, dis à ton père que...
11:07Quelqu'un est en train de faire le vide autour de lui.
11:10Et qu'il est sur la liste.
11:11Je n'ai aucun contact avec mon père.
11:17Alors tout ça, c'est du recyclage d'ordures ?
11:19Absolument.
11:20Pourquoi ? Vous voulez un petit cours là-dessus, aussi ?
11:22Pas la peine.
11:24Les ordures, je connais.
11:35Ça pourrait devenir emmerdant.
11:40Pas pour longtemps, tu peux me croire.
11:41Hervé, c'est Rivard.
11:44Ouais, mes jambes sont parfaites pour des cours d'immersion.
11:47Dis-moi, tu peux me retrouver au bar ?
11:49Je pourrai tout de suite.
11:51On m'avait offert un café, j'ai oublié de le boire.
11:53Faut jamais refuser un cadeau.
11:55T'as même la télé qui est venue me filmer.
11:57J'ai voulu me faire payer, j'en dis que ça se fait pas.
11:59Ah, ça.
12:00Tout dépend de ce qu'on a fait.
12:01Alors, commissaire,
12:03pariez-vous que vous le voulez, finalement, ce café ?
12:07Boucher et ma Juliette sont allés voir les familles.
12:09Alors, Fadjoli a une fille, à Paris,
12:11et Poudou, encore sa mère.
12:13Mais bon, 101 ans, je suis pas optimiste.
12:17Alors comme ça, vous êtes nouveau dans la capitale ?
12:22Comment s'appelle le troisième homme ?
12:24Pardon ?
12:26Celui qui a réussi à t'emmerder.
12:27Je te donne 10 secondes pour retrouver la mémoire.
12:29Eh, du calme, ça va pas, non ?
12:32Mais qu'est-ce qui vous prend ? Je connais personne, moi.
12:35Un autre, s'il te plaît.
12:37Vous pouvez pas lui dire à votre patron que c'est pas des manières, ça ?
12:39À votre place, je répondrai, monsieur Nives.
12:41Nené.
12:43Je préfère qu'on l'appelle Nené.
12:44Pas vrai, Nené ?
12:48J'ai jamais compris pourquoi les balances
12:50tenaient tant à porter des surnoms ridicules.
12:52Ça doit faire du bien.
12:54C'est pas le cas.
12:55Ça doit faire partie du folklore.
12:58Écoutez, commissaire...
13:00Il t'a demandé un autre café, Nené !
13:13Vous savez, moi, tout ce que je veux dans la vie,
13:15c'est vivre au Pélard sans avoir d'emmerdement, quoi.
13:17Ouais, t'es mal tombé avec moi.
13:19Pourquoi vous me croyez pas ?
13:21Ta façon d'être accueillant avec les poulets,
13:23cette nuit, d'offrir le café, tiens.
13:25Parce que maintenant, offrir le café, ça rend suspect.
13:28Troisième homme, comment il s'appelle ?
13:30Je sais pas, moi.
13:32Les autres venaient souvent, pas lui.
13:35Il l'appelait...
13:37Francis.
13:39Ma parole, c'est tout ce que je sais.
13:41Tu peux éponger ça, s'il te plaît ?
13:50Merci, ça va ?
13:52Ah si, ça me revient, maintenant, tiens.
13:55Un jour, Jo et Lucien,
13:57je les ai entendus dire que ce Francis,
13:59il passait sa vie chez Chauveau.
14:01C'est une académie de billard.
14:03Non, je connais.
14:06Sans rancune, hein, commissaire ?
14:08Il doit toujours un café, Nené.
14:10Pour ma gouverne,
14:12comment vous saviez qu'il cachait quelque chose ?
14:14Moi, je pars du principe qu'a priori, tout le monde ment.
14:16Alors, à partir de là,
14:18évidemment,
14:19tu vas aller fouiner un peu chez Chauveau, là,
14:21essayer d'apprendre le nom de ce Francis.
14:23Moi, je vais aller me préparer, j'ai un dîner.
14:25Avec qui ?
14:27Oh, mais dis, t'es de la bonne histoire !
14:36Tes fleurs !
14:38C'était pas trop ton genre, à l'époque ?
14:40Bah, j'essaie d'évoluer en ce moment,
14:42de m'améliorer.
14:45Je vais finir de me préparer,
14:47j'arrive tout de suite.
14:49Tu veux boire un verre ?
14:51Bah, tu sais, je t'emmène pas exactement à la tour d'argent.
14:53C'est pour toi que je veux être belle, Franck.
14:55Tu peux m'amener au bistrot du coin,
14:57si ça te fait plaisir.
15:03Franck, tu peux aller voir ce que c'est ?
15:05J'arrive tout de suite.
15:14C'est Catherine qui a voulu voir ?
15:16Entrez.
15:17Elle en a pour...
15:19Non, je...
15:21J'ai dû me tromper d'étage.
15:22Excusez-moi.
15:31Qui c'était ?
15:33Elle.
15:37Elle a filé dès qu'elle m'a vue.
15:48Qui est-ce, Catherine ?
15:53C'est Nina.
15:59Est-ce que tu me gâches ?
16:02Je comptais t'en parler,
16:04mais peut-être pas ce soir.
16:09Il y a longtemps, très longtemps,
16:12j'ai reçu la visite d'une jeune femme, très belle,
16:14qui s'appelait Sofia Ruzzi.
16:16Elle aussi te cherchait.
16:18Comme moi, elle n'avait aucune nouvelle.
16:20Apparemment, elle connaissait mon existence,
16:22mais moi, j'ignorais la sienne.
16:24Je suis tombée des nuits.
16:26Écoute, Catherine,
16:28Sofia a travaillé pour l'Ilogia et...
16:30Elle venait d'apprendre qu'elle était enceinte.
16:32Elle était comme folle.
16:34Alors, je ne sais pas pourquoi,
16:36j'ai décidé de l'aider,
16:38d'une façon un peu tordue, mais...
16:40Sofia était enceinte.
16:42De toi, Franck.
16:44Sofia était enceinte.
16:46De toi, Franck.
17:14Alors, monsieur l'officier de la police nationale,
17:17il paraît qu'on veut causer au patron.
17:20C'est vous, Chauveau ?
17:22Écoutez, si vous pouviez être bref,
17:24s'il vous plaît, je n'aime pas trop être vu avec des gens
17:26de votre corporation.
17:28Mauvais pour le business ?
17:30Pour mon moral, surtout.
17:32Je voudrais simplement connaître le nom d'un de vos habitués.
17:35Son prénom, c'est Francis.
17:37Je n'ai pas la mémoire des noms.
17:39Écoutez, je travaille avec le commissaire Riva.
17:41Riva ?
17:43Quel Riva ? Franck Riva ?
17:45Celui-là, je m'en souviens quand même.
17:48Ça fait longtemps qu'il est mort, Franck Riva.
17:50T'étais encore en couche culotte.
17:52Alors c'est qu'il a ressuscité.
17:54Écoute, tu sais quoi ? Mon prénom, c'est Thomas.
17:56Alors je suis comme mon sein, je crois ce que je vois.
17:58D'accord ?
18:00D'accord.
18:12Merci, Romain.
18:23Aussi absurde que ça paraisse,
18:25t'es passé le choc d'apprendre que tu avais une maîtresse,
18:28je suis devenue amie avec Sophia.
18:30Enfin amie, c'est un grand mot, disons complice.
18:34J'étais là quand la petite est née.
18:36Je l'ai souvent gardée quand Sophia partait travailler.
18:39Toujours le même travail ?
18:41Oui.
18:43Elle continue de passer des changements de drogue pour les luthiers.
18:46Entre les USA, le Canada et la France.
18:48Elle devait être très forte parce qu'elle ne s'est jamais fait prendre.
18:52Quand est-ce qu'elle est morte ?
18:54Il y a une quinzaine d'années, à peu près.
18:58Qu'est-ce qui lui est arrivé ?
19:01J'en sais rien, Franck.
19:03Elle vivait de façon dangereuse, elle le savait.
19:05Dis-moi la vérité, Catherine.
19:06Elodjia l'a accusée d'avoir détourné une partie d'un chargement.
19:09Sophia avait peur pour sa vie.
19:11Je lui ai conseillé de quitter la France.
19:15Quel Elodjia, Catherine ?
19:19Norbert Elodjia.
19:21J'ignore si c'est vraiment lui qui en a donné l'ordre,
19:24mais un matin, on a découvert Sophia chez elle,
19:27morte d'une overdose d'héroïne.
19:30Elle ne s'était jamais droguée de sa vie, Franck.
19:33Ça, j'en suis sûre.
19:34Et la petite ?
19:36Elle avait 11 ans quand sa maman est morte.
19:39Je me suis beaucoup occupée d'elle, j'ai fait tout ce que j'ai pu.
19:43Mais elle a quelque chose dans le sang, Franck.
19:46Quelque chose qui vient de toi.
19:49Quoi ?
19:51Elle ne tient pas en place,
19:53elle ne fait confiance à personne, elle ne s'attache jamais.
19:56Faut que je lui parle.
19:58Non, attends.
20:00Nina a de gros problèmes en ce moment.
20:01Je ne sais pas quoi, mais ça semble grave.
20:04Je ne sais même pas où elle vit, ni où la joindre.
20:06Je vais la trouver.
20:08Franck, tu ne crois pas que je devrais lui parler avant la préparer ?
20:12Chers amis, je vous souhaite un excellent appétit.
20:17Le vin vous convient-il ?
20:19C'est du vin kurde.
20:21À vrai dire, on l'a bu,
20:23mais je crois qu'on n'a pas vraiment senti le goût.
20:25Oui, quand on a des choses en tête.
20:32Alors, c'est vrai, j'ai une fille.
20:34Eh oui, de bientôt 25 ans.
20:37Un peu paumée, un peu sauvage.
20:39Elle a la beauté de sa mère.
20:42Elle orgueille la passion de son père.
20:45Merci, Catherine.
20:47De quoi ?
20:49De...
20:51De t'être occupée d'elle pendant toutes ces années.
20:55C'était de l'égoïsme, tu sais.
20:56J'avais l'impression d'être mère,
20:59et d'avoir gardé une parcelle de toi.
21:03Parfois, je la regardais,
21:05je l'observais avec ce mouvement de tête,
21:09quand elle est contrariée.
21:11Je te voyais.
21:27Allô, oui ?
21:29Qu'est-ce que c'est ?
21:31Écoutez, monsieur, il est tard et Francis est fatigué.
21:34Qu'est-ce que c'est ?
21:36Non, monsieur,
21:37je vous demande de le rappeler demain matin.
21:40Oui, d'accord.
21:42Je vais le faire.
21:44Oui, d'accord.
21:46Oui, d'accord.
21:48Oui, d'accord.
21:51Oui, d'accord.
21:53Oui, d'accord.
21:54Je vais le rappeler demain matin.
21:56Je ne comprends rien à quelqu'un de la part d'un certain Norbert.
21:59Qui ?
22:01Allô ?
22:03Ici Francis Morphée.
22:05Oui, j'écoute.
22:14Laisse-moi essayer de lui parler, d'accord ?
22:17Comme tu voudras.
22:19Ça sert à rien de forcer les choses.
22:21Surtout avec Nina, ça gâcherait tout.
22:24Tu crois qu'il y a encore quelque chose à gâcher ?
22:27À savoir.
22:31Au revoir.
22:35Dom !
22:37Sacrée bonne femme, hein ?
22:39En tout honneur.
22:41Moi, je dis qu'il y a un truc, c'est la grande classe.
22:42Grande, grande classe.
22:44T'as pas idée à quel point.
22:55Désolé de vous relancer, patron, mais je suis passé chez Chauveau comme prévu.
22:59Et à mon avis, s'il doit parler, ce sera à vous et personne d'autre.
23:03Vous me croyez mort, lui aussi ?
23:05Ah, c'est que oui.
23:07Je le crois pas.
23:09Je te jure, je le crois pas.
23:11Quand je pense qu'à cause de toi, j'ai passé deux ans au taule.
23:14Deux putains d'années parce que mon pote Francky Béliol m'a vendu au poulet.
23:19Au poulet ?
23:21J'étais un poulet.
23:22J'étais un poulet.
23:24Et ça, je le savais pas.
23:28Comme ça, le gamin disait vrai, t'es de retour.
23:31De passage.
23:35Qui c'est que tu cherches aussi ?
23:38Un homme et Francis.
23:41Pourquoi, Chedré ?
23:43Parce qu'on était potes dans le temps.
23:47C'est vrai qu'on se les donnait tous les deux.
23:49J'avais un bateau à moi, je sais plus combien de cargaisons on a passées, Franck et moi.
23:57Ça m'a fait chier que tu sois flic, tu sais.
24:00Oui, t'es pas le seul.
24:10Les Francis qui viennent ici, j'en connais qu'un.
24:13Melfi.
24:15Un non-scientaut dû le connaître à l'époque.
24:16Ça me dit quelque chose. Est-ce qu'on peut le trouver ?
24:19Je suis quand même pas le militaire, non ?
24:22C'est vrai, merci, vieux. Pour la bière, je veux dire.
24:25Hé, enfoiré.
24:28Faudrait qu'on se fasse une bouffe, un de ces quatre, histoire de parler du bon vieux temps.
24:32T'es pas reculé, toi.
24:34C'est à mon âge, tous les souvenirs sont bons à prendre, les mauvais comme les bons.
24:38Je t'appelle.
24:40Bon, je me mets sur Melfi la première heure de ma matin ?
24:43Non, je vais filer ça à bouche et main.
24:45Toi, tu vas me retrouver quelqu'un, une fille, nommée Rizzi, Nina Rizzi.
24:49Oh, qui est-ce ?
24:51Fais-le sans poser de questions, ok ?
24:53Ça, c'est les dernières adresses où elle a dormi.
24:57Mais... c'est un rapport avec...
25:00S'il te plait, reviens, allez.
25:02Je vais marcher un peu, rentre dormir.
25:04Bon.
25:05À demain, patron.
25:07À demain.
25:36Je suppose que tu sais pourquoi tu es ici ?
25:39Non, monsieur Roger. Je ne sais rien de ce qui s'est passé l'autre soir.
25:42Je ne sais pas que les filles peuvent m'épreugner.
25:44Et tu ne sais vraiment pas pourquoi ?
25:46Non.
25:50On m'a fait parvenir ça, le lendemain d'un attentat qui m'a coûté l'œil droit.
25:55Je ne comprends pas.
25:58Je ne comprends pas.
26:00Je ne comprends pas.
26:02Je ne comprends pas.
26:03Je ne comprends pas.
26:09C'est quelqu'un de chez toi qui veut me tuer, Melfi.
26:12Dis-moi qui c'est.
26:14Je vous jure, je ne sais rien. Rien.
26:17Alors, retrouve-le.
26:20Je me négocie avec lui.
26:22Si tu refuses, j'en conclurai que tu le protèges.
26:25On se comprend ?
26:27Je vais faire de mon mieux, monsieur Roger.
26:29Mais je ne suis plus dans les circuits.
26:31Cela fait longtemps maintenant.
26:38On a passé l'âge de ce genre de bêtises. Tu ne crois pas ?
26:43Tout ce que je veux, c'est négocier et régler les problèmes.
26:46D'accord. D'accord.
27:02Bonjour.
27:09Ça t'étonne de me voir debout, hein ?
27:13J'ai mis bonjour, heureusement.
27:17Je t'aimais absolument ce que tu me vois comme ça.
27:20Venez.
27:22Je vais vous emmener dans le bureau de Xavier.
27:26En général, quand il reçoit ici, c'est important.
27:29Enfin, plus important que d'habitude.
27:33Entrez.
27:37On se voit après ?
27:39Oui. Je t'attends au salon.
27:46Je pensais avoir éradiqué l'Elodia il y a 25 ans.
27:50Et ils sont plus puissants que jamais.
27:55Ta présence est inespérée, Franck.
27:58Personne ne les connaît mieux que toi.
28:01J'ai payé cher pour ça.
28:04Je sais.
28:05Mais à partir d'aujourd'hui, toi, le commissaire Herzog et la brigade,
28:09allez vous consacrer exclusivement aux Lodias.
28:13Et vous n'allez rien faire.
28:14Allez vous consacrer exclusivement aux Lodias.
28:19Et vous n'aurez à répondre de vos actes que devant moi.
28:22Qu'attendez-vous exactement, monsieur ?
28:25Ce que j'attends.
28:27La tête de Maxime Lodia.
28:29Sa petite tête bien peignée de diplômé d'Arvard à la con.
28:36Je suis désolé.
28:38J'ai vraiment une semaine pouvantable.
28:40Je ne vous ai rien offert à boire, non ?
28:42Non, rien pour moi, merci.
28:45Excuse-moi, mais je ne comprends pas pourquoi tu ne t'es pas attaqué aux Lodias plus tôt.
28:51Parce que je pensais les avoir sous contrôle.
28:54Parce qu'ils me servaient à...
28:57à maintenir un semblant d'équilibre entre les narcotrafiquants.
29:01À la mort du vieux Louis,
29:03j'ai même cru en être débarrassé une bonne fois.
29:05Mais il y a eu cette série de meurtres et d'attentats.
29:08Aujourd'hui, une guerre des gangs en plein Paris.
29:12Je ne peux pas permettre ça, Franck.
29:14Pas une seconde.
29:18C'est quand même une sacrée coïncidence.
29:20Quoi ?
29:22Bah qu'elle soit là après toutes ces années pour reprendre exactement le même job.
29:26Tu ne crois pas au hasard, Franck ?
29:29Moi, il est faux, commissaire Herzog. Le père et le fils.
29:32Et j'exige que vous se tapiez immédiatement ce bain de sang.
29:35Au fait, j'ai vu que les législatives étaient pour bientôt le mois prochain, je crois.
29:39Après, j'ai récupéré ma carte d'électeur.
29:42Qu'est-ce que ça a bien fait ?
29:44Je ne crois pas au hasard, Xav.
29:46J'essaie toujours de voir la cause et les faits.
29:50Venant de toi, ce...
29:52Ce n'est pas le cas.
29:54C'est le cas.
29:56Venant de toi, ce genre d'allusion est un peu blessant, Franck.
30:00Tu survivras.
30:02Bien, je ne vous retiens pas plus longtemps. On m'attend.
30:06Nous ferons un point plus important la semaine prochaine.
30:10J'ai besoin de toi, Franck.
30:12Ne commence pas à faire le con. Pas maintenant.
30:14Vous l'appellerez tout à l'heure ? Allez, venez.
30:38Je ne comprends pas bien votre attitude, Franck.
30:40Vous croyez très amis avec un G.
30:43J'ai toujours eu un radar infaillible pour les menteurs et les tricheurs.
30:47Et alors ?
30:49Alors, je ne sais pas quel est le fond de l'histoire entre votre directeur et les Lodgias, mais...
30:53c'est sûrement plus compliqué qu'est-ce qu'il a voulu nous dire aujourd'hui.
30:57Mais compliqué comment ?
30:59Comment ?
31:01Comme une affaire qui traîne depuis 30 ans avec son lot de mensonges, de corruption, de faux-semblants,
31:05et de rancœurs.
31:11Mais pourquoi un G vous cacherait-il quelque chose ?
31:15J'en sais rien, Lydie.
31:17Mais le Xavier, un G que j'ai quitté, était un fabuleux policier de terrain de 34 ans.
31:22Cet Xavier, aujourd'hui, est mort.
31:24Aussi mort que mon frère Tony.
31:26Cette croix, c'est le symbole de Vienna.
31:29Mon village.
31:30Mais je ne comprends pas.
31:32Il n'y a plus personne là-bas.
31:34Depuis des années.
31:36C'est un cimétaire, Vienna, maintenant.
31:38Il n'y a plus personne.
31:40Pourtant, celui qui a buté Poudou et Fadjoli a l'air de bien connaître.
31:43On dirait même qu'il en fait la pub.
31:46Comment t'as fait pour t'en tirer, Melfi ?
31:49Je sais pas.
31:51Le type s'est approché.
31:53Il a dit « aperçois les tatouages ».
31:55Je lui ai dit « je ne sais pas ».
31:56Le type s'est approché.
31:58Il a dit « aperçois les tatouages ».
32:00Puis il est parti tranquillement sans plus s'occuper de moi.
32:04Joe et Lucien, ils ont travaillé 30 ans avec la famille Loggia.
32:07Lui, Loggia a été flingué. Norbert a failli passer.
32:09Alors si tu sais quelque chose, je te conseille de me le dire, Francis.
32:12Pourquoi tout le monde s'adresse à moi pour y trouver ce type ?
32:15J'en ai marre ! Basta !
32:19Bon.
32:21Le vieux Norbert m'a appelé.
32:23Il veut un rendez-vous avec le flingueur.
32:24Ok ?
32:26Et tu sais où est Norbert Loggia ?
32:28Non. C'est lui qui va me contacter.
32:30Est-ce que tu sais comment approcher le tueur ?
32:32Pas du tout.
32:34Mais...
32:36Peut-être, peut-être, je connais quelqu'un qui peut le trouver.
32:40Faut le saire.
32:42Bon ben voilà.
32:44Il ne reste plus qu'à attendre que Loggia contacte Melfi.
32:46En attendant, Melfi va réactiver tous ses réseaux.
32:49Ah oui, à part ça, je lui ai allé à toutes les adresses que vous m'avez données.
32:52Alors Nina Rezzi est restée à chaque fois moins d'une semaine.
32:55Partie, du jour au lendemain, comme ça, comme si elle était en cavale.
32:58Et t'en es où, là ?
33:00Là, je dois voir une fille en fin d'après-midi qui aurait bossé avec elle dans une boutique de fringues à Bastille.
33:04Ah si.
33:06Et puis tenez.
33:08Quelqu'un a oublié ça dans un des hôtels.
33:10C'est la femme de ménage qui l'a trouvé sous un meuble.
33:12Ça appartient peut-être à Nina.
33:23Ça va ?
33:26Ça va, merci. C'est bien Nina Rezzi. Enfin, je veux dire, la fille sur la photo.
33:30Et la femme, c'est sa mère ?
33:32Au moment où on trouve Nina, c'est tout ce que je te demande.
33:46Oh oh, du calme.
33:48Oh oh, du calme, du calme.
33:50C'est bon, tranquille.
33:57Oh oh, du calme.
34:00Qu'est-ce que t'as ?
34:03Et vous, qu'est-ce que vous foutez, là ?
34:07Oh oh, du calme.
34:09Qu'est-ce que t'as ?
34:11Oh oh, du calme.
34:13Qu'est-ce que t'as ?
34:15Oh oh, du calme.
34:18Bon, moi j'ai rendez-vous avec la copine de Nina Rezzi dans 20 minutes.
34:22Si vous avez besoin de moi.
34:25T'en fais pas, tout à l'heure ça va aller.
34:27Très bien.
34:31Ah, commissaire.
34:33Juliette a potassé sa géographie, on a trouvé quelques trucs sur la calabre.
34:38Excusez-moi, je sais pas ce qui m'a pris.
34:41Un réflexe, je voulais pas.
34:44Ça va, Juliette.
34:45Je m'en remettrai.
34:47Alors, on a localisé le village de Vianna en calabre et l'autre aussi.
34:51Mareggiano.
34:53Ils sont à 15 bornes l'un de l'autre, mais c'est vraiment des trous perdus.
34:5515 bornes.
34:57Vous pouvez nous expliquer un peu pourquoi on bosse ?
35:00Ça motive.
35:03Vianna, c'est de là que viennent ces babioles.
35:06Et Mareggiano, c'est le berceau de la famille Loggia.
35:09Ce qui veut dire que le tueur...
35:11était un proche voisin de ces victimes.
35:13Il y a longtemps alors.
35:15Des générations.
35:17Ce parfum, je le connais, patron.
35:19Il vient directement du pays.
35:21Comme une odeur de Vendette.
35:23Je l'ai reconnu aussi.
35:33Pas la peine de vous asseoir, Frank.
35:37Qu'est-ce qui se passe ?
35:39Votre ami ne devrait pas trop apprécier cette nouvelle, mais...
35:41notre tueur vient probablement de se manifester.
35:43Qui, cette fois ?
35:45Paul Pontevecchio, un autre retraité.
35:47Un proche du clan Loggia, encore.
35:50Je le connais.
36:00On a trouvé des traces de pneus à l'extérieur.
36:03Sûrement une moto, une grosse cylindrée.
36:07Pontevecchio ?
36:09Il n'avait plus rien à voir avec le milieu depuis...
36:11au moins 15 ans.
36:13Commissaire, venez voir.
36:30Mais à quoi il joue, vous pouvez me le dire, Frank ?
36:35Ça ressemble à de l'élimination systématique.
36:38Quelqu'un qui en voudrait au Loggia ?
36:40Ou un Loggia qui ferait le ménage, qui sait.
36:43Mais vous, vous devriez le savoir, non ?
36:45Tout ce beau monde, vous le connaissez bien.
36:51Oui, c'est moi.
36:53Hervé, où es-tu ?
36:56Comment ça s'est passé ?
36:58Ta copine Donina m'a donné un tuyau.
37:00C'est pas sûr à 100%, mais toujours mieux que rien.
37:03On peut tenter de l'achopper ce soir même, à partir de minuit.
37:05Parfait, donne-moi l'adresse, on se retrouve là-bas.
37:09OK.
37:21Riva ?
37:24Je voudrais vous parler, une minute.
37:26Vous rentrez chez vous, on se voit demain matin pour faire le point.
37:29Salut, patron. Soyez sages.
37:31Oh, et alors ? Pas de bises ?
37:33Vous êtes déjà complice avec toute l'équipe ?
37:36C'est bien.
37:39J'aimerais qu'il en soit de même avec moi.
37:41Pardon ? Je trouve le rapport excellent.
37:44Vous trouvez, Franck ?
37:46Je suis toujours la dernière au courant.
37:48Pourquoi Sébastien n'est pas avec nous ?
37:51Je peux rien dire pour l'instant.
37:53Jusqu'à preuve du coupable.
37:55C'est pas possible.
37:57C'est pas possible.
37:59C'est pas possible.
38:00C'est pas possible.
38:02Jusqu'à preuve du contraire, vous devez encore obéir à mes ordres, commissaire Riva.
38:08Vous avez vraiment l'air en colère.
38:10Ne me faites aucune remarque, je suis pas d'humeur.
38:21Je m'excuse.
38:24Je sais pas, il y a quelque chose qui me rend nerveuse dans cette histoire.
38:27Depuis le début de l'enquête, j'ai comme le sentiment de patauger en eau trouble.
38:31Je comprends.
38:34Vous ne savez pas d'où vous partez et pas exactement où vous allez.
38:38C'est un peu ça, oui.
38:41J'ai passé la moitié de ma vie dans ces eaux-là.
38:43Au bout d'un certain temps, ça finit par prendre un sens.
38:46Vraiment ?
38:48Non. Pas vraiment.
38:56Nina Rezzi, bosse ici.
38:58Depuis deux semaines environ, un jour sur deux.
39:01Serveuse ?
39:03Non.
39:05Sur scène.
39:07Ce truc diseuse.
39:10Vous voulez qu'on y aille ?
39:12Non merci Hervé, je vais m'en occuper tout seul maintenant.
39:15Tu peux rentrer dormir.
39:27Et pour le monsieur, ce sera quoi ?
39:29Du scotch.
39:31Nina Rezzi, elle passe à quelle heure ?
39:33Nina à quoi ?
39:35Ah bon, elles ont un nom ces filles-là, première nouvelle.
39:38Et maintenant, mesdames et surtout messieurs,
39:41un bel animal venu d'Egypte,
39:44une descendante de Cléopâtre,
39:46une tigresse,
39:48indomptable mais qui adore les caresses,
39:51je vous présente Princesse Roxane.
39:53Oh mon dieu !
40:23Princesse Roxane
40:54Les clients n'ont pas le droit de venir ici.
40:56Sortez s'il vous plaît.
40:58Je ne suis pas un client Nina, je suis...
41:00Je sais qui vous êtes.
41:04C'est vous que j'ai vu l'autre jour chez Catherine ?
41:07Qu'est-ce que vous me voulez ?
41:09Vous aider.
41:11Comment vous m'avez retrouvée ?
41:14Disons que j'ai eu de la chance.
41:17Catherine s'inquiète pour vous Nina,
41:19elle pense que vous avez des ennuis.
41:21Mais vous êtes qui vous ?
41:23Mon ange gardien ?
41:25On n'a qu'à dire ça pour le moment.
41:28Je suis un très vieil ami de Catherine.
41:32Roxane, la reine d'Egypte.
41:35Tu parles.
41:37Le numéro vous a plu au moins ?
41:39Pas vu, désolé.
41:41Vous ne savez pas ce que vous perdez.
41:45Que j'ai entendu, vous avez Nina.
41:47Ça me regarde.
41:48J'ai promis à Catherine,
41:50tant que vous ne m'aurez rien dit, je ne vous lâcherai pas.
41:53Et si j'appelle le videur ?
41:55Il mesure 2 mètre pour 100 des kilos.
41:57Je vous préviens.
41:59Alors tant pis pour lui.
42:10On marche un peu ?
42:11On marche un peu ?
42:18Écoutez, c'est très sympa de vouloir m'aider,
42:20mais je me suis mise dans la merde et je m'en sortirai seule.
42:23Je ne veux surtout pas mêler Catherine à tout ça.
42:25Et tout ça c'est quoi ?