Le Nouvel I-Média - Faut-il en finir avec le service public ?

  • il y a 5 mois
Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Lucas Chancerelle reviennent dans l’image de la semaine sur l’inquisition subie par Marion Maréchal par une journaliste de France Inter.

Le dossier du jour sera justement consacré à la partialité et l’idéologie sévissant sur le service public avec la publication d’un rapport accablant de l’Institut Thomas More.

Les pastilles de l’info aborderont :
1) La grande occultation : Le maire de Canteleu dans le narcotrafic
2) Décryptage : Le drapeau palestinien à l’Assemblée nationale
3) Top ou Flop au festival de Cannes

Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM sera consacré à Daniel Schneidermann.

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Transcription
00:00 [Générique]
00:21 Bonjour à tous chers téléspectateurs de TV Liberté et bienvenue dans le numéro 493 d'e-Médias, l'émission de décryptage des médias.
00:29 Bonjour Jean-Yves.
00:30 Bonjour Lucas.
00:31 Dans l'image de la semaine, nous reviendrons sur l'inquisition subie par Marion Maréchal,
00:36 par une journaliste de France Inter, et le dossier du jour justement sera consacré à l'idéologie et la partialité sévissant dans le service public.
00:45 Nous n'oublierons pas les habituelles pastilles de l'info.
00:48 Le portrait piquant quant à lui sera consacré à Daniel Schneiderman.
00:52 N'oubliez pas d'aimer cette vidéo, de la partager avec vos proches, de vous abonner, de vous réabonner à TV Liberté.
00:58 C'est parti pour le e-Médias numéro 493.
01:01 La météo de l'info est arrosée.
01:05 Arrosée comme les soirées foot d'Emmanuel Macron,
01:09 où on voit le président, énivré, éméché, pompette, poivré, pris de boisson, commenter la situation internationale.
01:19 (Brouhaha)
01:29 Rassurez-vous, les médias de grand chemin ont caché ces images gênantes de Macron.
01:36 Ce docteur follamour effrayant qui prône l'envoi de missiles occidentaux sur le territoire de la Russie,
01:45 au risque de déclencher une troisième guerre mondiale.
01:49 Plus que jamais, l'occultation reste la première technique de désinformation.
01:56 (Générique)
02:02 L'image de la semaine, c'est Marion Maréchal prise à partie par une journaliste de France Inter, Sonia De Villiers.
02:07 Ce lundi, en effet, la journaliste, la prétendue journaliste Sonia De Villiers a posé une question,
02:12 pour le moins déplacée à la candidate de reconquête Marion Maréchal,
02:15 qui a suscité la polémique et mis en lumière les problèmes idéologiques présents sur le service public.
02:21 Écoutez la question de Sonia De Villiers.
02:23 Quelle différence y a-t-il entre la défense de la famille que vous proposez, vous,
02:28 et celle que proposait le maréchal Pétain ?
02:30 Donc ce à quoi Marion Maréchal a répondu, qu'elle comprenait maintenant pourquoi,
02:35 et elle se rappelait pourquoi il fallait privatiser l'audiovisuel public et faire économiser des milliards aux Français.
02:40 Mais Jean-Yves, on a l'impression que ces gens ne sont plus des vrais journalistes, mais des militants politiques.
02:45 Ils le cachent de moins en moins.
02:47 C'est-à-dire qu'ils sont tellement certains d'être les représentants du camp du bien,
02:52 que face au camp du mal, ils ne peuvent pas se retenir.
02:55 Alors on a une deuxième phase dans cette séquence,
02:57 c'est lorsque Marion Maréchal a pris l'intervieweuse à son propre jeu sur la réduction à Tittlerum.
03:03 Regardez.
03:04 Dites-moi, la France, c'est qui ?
03:06 Je crois que Hitler aimait la confiture de fraises.
03:08 Vous aimez la confiture de fraises ? Vous êtes un peu hitlérienne, non ?
03:10 Finalement.
03:11 Vous aimez la confiture de fraises comme Hitler ?
03:13 C'est moyen, non ?
03:14 Je vous pose une question sur l'ERN, mais vraiment, ni Hitler, ni la confiture de fraises.
03:18 Franchement, ça me dérange.
03:19 Je me dis, en plus, vous ne répondez pas, ça me dérange.
03:21 Jean-Yves, du point de vue de la lutte contre la diabolisation, que pensez-vous de Marion Maréchal ?
03:26 C'est, à mon avis, ce qu'il faut faire, c'est-à-dire ne pas rentrer dans le jeu du diabolisateur,
03:31 mais renvoyer la diabolisation au diabolisateur, contre-diaboliser,
03:37 et en tout cas, ne jamais céder au chantage, au point Godwin,
03:40 parce que c'est la technique permanente utilisée pour interdire toute expression politiquement incorrecte.
03:47 C'est de renvoyer à Pétain, c'est de renvoyer à Hitler, c'est de renvoyer à que sais-je encore.
03:50 Il faut balayer, balayer ça, balayer le point Godwin.
03:53 Si on accepte ça, on ne s'en sort jamais.
03:57 Je rappelle quand même que la Seconde Guerre mondiale est terminée depuis 80 ans.
04:01 Ça va durer combien de temps, ces références permanentes ?
04:05 Et du côté des réactions médiatiques, à ce clash, on a quand même Cyril Hanouna,
04:08 qui a pris un peu le parti de Marion Maréchal,
04:10 en soulignant que France Inter n'était pas au niveau, en quelque sorte.
04:14 Marion Maréchal, c'est le Real Madrid, dit-il.
04:17 Je vais donner un conseil à Sonia De Villers et autres journalistes de France Inter.
04:21 Quand vous préparez des buzz, quand vous préparez des choses,
04:24 Marion Maréchal, les gars, c'est, voilà, qu'on aime ou qu'on n'aime pas,
04:29 j'en ai reçu des hommes politiques et des femmes politiques ici sur ce plateau.
04:32 C'est le Real Madrid, croyez-moi.
04:34 Non mais je vous le dis, voilà, que tu sois d'accord avec elle ou pas.
04:37 Oui, je crois que France Inter n'est pas au niveau face à ça
04:40 parce qu'ils ne sont pas habitués à ça.
04:42 Ils sont habitués à la soumission.
04:44 Ils posent une question diabolisante.
04:46 Le personnage auquel ils posent la question,
04:50 normalement, il s'incline, il cède, il s'excuse.
04:54 Et à partir du moment où la personnalité invitée résiste, ils sont désemparés.
05:00 On a évidemment le journal anarcho-bancaire Libération
05:03 qui tente tant bien que mal de défendre Sonia De Villiers,
05:05 mais ils sont un peu gênés puisqu'ils cachent les réponses sous leur tweet
05:09 en disant "ce matin sur France Inter, la candidate d'extrême droite,
05:12 Marion Maréchal, a refusé de répondre sur la filiation de son programme
05:16 avec celui de Vichy".
05:17 Jean-Yves, bon, à part Libé, la plupart des journalistes
05:20 ont reconnu quand même que la question de Mme De Villiers a été abusive, déplacée.
05:24 Assiste-t-on à la fin de leur impunité ?
05:27 C'est le début.
05:28 C'est-à-dire qu'il y a des gens maintenant, notamment,
05:31 il faut bien le dire, sur le plan politique à reconquête,
05:35 qui ne cèdent pas à leur chantage.
05:39 Et à partir du moment où il y a de l'opposition au chantage,
05:42 il y en a aussi dans un certain nombre de médias,
05:45 les médias alternatifs ou les médias de Bolloré,
05:49 à partir du moment où on ne cède pas à leur chantage,
05:52 où il y a des gens qui ne cèdent pas à leur chantage,
05:54 encore une fois, ils sont désemparés.
05:56 Et ça, c'est le début.
05:58 J'espère que c'est le début de la fin pour eux.
05:59 J'espère.
06:00 Mais ce n'est pas la première fois que le service public
06:02 est un peu remis à sa place par le Parti Reconquête,
06:04 comme vous le soulignez.
06:06 On avait notamment Éric Zemmour sur France Inter.
06:08 Souvenez-vous.
06:09 Je ne veux pas que les Français payent pour une radio et une télévision
06:14 qui font de la propagande antifrançaise,
06:16 immigrationniste, LGBT et woke, comme on dit aujourd'hui.
06:20 Donc, j'estime que nous supprimerons la redevance
06:24 et nous supprimerons et nous privatiserons France 2 et France Inter.
06:29 Cette partialité des journalistes,
06:30 cette orientation idéologique du service public
06:33 est justement le sujet de notre dossier du jour
06:36 avec un rapport accablant de l'Institut Thomas More.
06:39 C'est parti pour le dossier du jour.
06:41 Alors, le rapport accablant de l'Institut Thomas More sur le service public.
06:50 Qu'est-ce que l'Institut Thomas More d'abord ?
06:53 C'est un institut que nous vous invitons à suivre,
06:55 qui fait du bon travail, qui est dirigé par Emeric Delamotte
06:59 et Jean-Thomas Le Sueur à gauche et à droite sur cette photo.
07:02 Et c'est un institut qui se revendique libéral,
07:05 comme le montre cette présentation au début de leur rapport.
07:08 Les démarches de l'institut se fondent sur les valeurs proclamées par sa charte,
07:11 la liberté, la responsabilité, le respect, la dignité de la personne,
07:15 la subsidiarité, l'économie de marché, les valeurs universelles
07:18 qui sont l'héritage commun des pays européens.
07:21 Et Jean-Yves Le Gallou, je crois que vous avez deux mots à nous dire sur Thomas More.
07:24 C'est un des grands personnages de l'histoire britannique,
07:27 avec Thomas Beckett à quelques siècles d'intervalle.
07:30 C'était un chancelier du roi anglais Henry VIII,
07:36 avec qui il est entré en conflit quand Henry VIII,
07:39 pour des histoires matrimoniales un peu compliquées,
07:42 a voulu rompre avec Rome, avec l'Église romaine.
07:45 Thomas More a résisté courageusement.
07:50 Il a défendu, au fond, ce qu'il considérait comme ses valeurs.
07:54 Et il a payé du prix qu'on payait en général,
07:57 ce genre de choses à cette époque.
07:59 De sa tête, il a été décapité. Voilà.
08:02 Et que nous dit ce rapport de l'Institut Thomas More ?
08:04 Que le service public en général a un problème.
08:07 Le rapport relayé ici par Le Figaro magazine démontre, chiffre à l'appui,
08:12 que l'audiovisuel public déroge à ses obligations légales d'impartialité et de pluralisme.
08:17 On rappelle qu'il est financé par vous, par les Français.
08:20 Et CNews est dans la tourmente en ce moment
08:23 à cause des menaces de l'ARCOM, justement.
08:25 Et l'étude pointe du doigt la sous-représentation de la droite
08:29 dans les intervenants, sur ces chaînes payées par les impôts.
08:33 Mais cette orientation, elle est assumée par le service public.
08:36 Delphine Ernotte, présidente de France Télé, par exemple,
08:39 rappelait lors de l'audition devant l'Assemblée nationale
08:42 "on ne représente pas la France telle qu'elle l'est,
08:44 mais telle qu'on voudrait qu'elle soit".
08:46 C'est la présidente de France Télé qui dit ça.
08:49 On a la directrice de France Inter et campagne de Raphaël Anthoven,
08:52 Adèle Van Aert, qui quant à elle, déclare
08:54 "France Inter n'est ni de droite ni de gauche".
08:57 Pourtant, la même Adèle Van Aert déclare aussi
08:59 "France Inter, c'est une radio progressiste".
09:03 Et elle l'assume.
09:04 Jean-Yves, comment expliquer ces deux positions ?
09:06 Eh bien, je crois que quand elle dit qu'elle n'est ni de droite ni de gauche,
09:10 ça, elle donne une expression macroniste, en quelque sorte.
09:14 Et ça veut dire quoi ?
09:15 Ça veut dire "on est plutôt libéral économie de marché".
09:20 Ça, c'est ce qu'elle appelle être de droite.
09:22 Et être de gauche, c'est le côté progressiste en termes sociétal.
09:29 Et c'est en cela que le service public, entre guillemets, est pluraliste,
09:34 puisqu'il est représentatif à la fois de l'extrême-centre et de l'extrême-gauche,
09:40 avec une convergence de l'extrême-centre et de l'extrême-gauche
09:44 sur les valeurs, entre guillemets, "progressistes",
09:47 de déconstruction en matière familiale,
09:52 en matière de droit à la vie, en matière d'immigration.
09:56 Voilà.
09:57 Et c'est dans ce contexte que l'étude a été menée.
09:59 Du 19 au 23 février 2024, l'Institut Thomas More a abattu un travail de titan,
10:05 qu'il faut saluer, en passant au crible 587 intervenants
10:09 dans les programmes de France 2, France 5, France Info, notamment.
10:12 Il les a classés selon leur sensibilité politique,
10:16 soit qu'ils représentaient un parti,
10:18 soit par les idées qu'ils exprimaient ces intervenants,
10:21 et le résultat est éloquent.
10:23 50% des intervenants n'affichaient pas d'orientation idéologique,
10:27 mais sur les 50% restants, la moitié est dans la catégorie de gauche,
10:32 21% peut être assimilé au centre, et seulement…
10:35 – L'extrême-centre, Macron.
10:37 – Et seulement 4% de droite.
10:40 – 4% !
10:40 – 4% de droite.
10:42 Donc la problématique, c'est celle-ci.
10:45 Et dans les 4%, essentiellement de la droite LR,
10:50 et très peu de la droite nationale ou identitaire.
10:54 Donc il y a encore un biais à l'intérieur des 4%.
10:57 – La question est plutôt celle de la classification des personnalités.
11:00 Par exemple, comment considérer des retraités de la politique ?
11:03 Roselyne Bachelot, Philippe Devilliers,
11:05 que pouvez-vous nous dire sur cette méthode ?
11:07 – Ils ont pris comme méthode la distinction entre en gros trois courants,
11:12 un courant gauche et extrême-gauche,
11:15 un courant libéral progressiste et un courant conservateur.
11:22 Donc par rapport à votre question,
11:24 c'est très facile de classer Philippe Devilliers dans le courant conservateur,
11:32 ce qui a été fait d'ailleurs par l'Arkom sur CNews,
11:36 et de classer Bachelot dans le courant libéral progressiste.
11:43 D'ailleurs, ils ont plusieurs méthodes d'appréciation.
11:46 Il y a l'affiliation politique, quand il y en a une.
11:48 Il y a l'auto-affirmation des gens,
11:52 qui peuvent se définir comme ceci ou comme cela.
11:55 Et puis il y a le choix du vocabulaire,
11:59 notamment pour ce qu'ils appellent les socialistes et les progressistes,
12:04 ils ont pris en compte le fait qu'ils allaient par exemple utiliser l'écriture inclusive.
12:08 Il y a des données objectives.
12:12 Alors, on peut évidemment à la marge contester telle ou telle appréciation,
12:20 mais c'est quand même fait à partir de ces multi-critères,
12:26 multifactoriels, et ça donne je crois une très bonne…
12:30 En fait, qu'est-ce que ça fait ?
12:32 Ça donne de manière quantitative ce qu'on ressent de manière évidente
12:39 quand on écoute la radio ou qu'on regarde cette télévision-là,
12:43 mais là, ça a l'objectif.
12:44 – Et on a une étude aussi des chaînes en particulier.
12:47 Les auteurs du rapport ont étudié les 6 médias un par un,
12:50 et France Culture est celui qui accorde le moins de place aux idées et opinions de droite,
12:55 auxquelles peuvent être attachées seulement 1%.
12:58 – 1% d'opinions de droite exprimées sur France Culture,
13:01 France 2 arrive juste derrière avec 3%,
13:03 France Info, télé comme radio apparaissent dans les médias plus pluralistes
13:07 avec 8% d'idées de droite.
13:10 J'arrive à un des problèmes, ça serait l'absence de proportionnalité
13:14 entre la représentation électorale et celle dans les médias.
13:17 – Alors, c'est un parleur.
13:18 Écoutez, moi sur France Culture, j'ai une anecdote qui est un peu ancienne,
13:21 mais pas tant que ça.
13:23 J'avais publié il y a quelques années sous un pseudonyme,
13:25 un article dans Polémia.
13:28 Et il se trouve qu'un journaliste de France Culture, Brice Couturier,
13:33 qui est considéré comme à l'extrême droite de France Culture,
13:36 enfin il est plutôt macroniste on va dire,
13:40 avait appelé en disant "je voudrais inviter Andréa Massari, est-ce que c'est possible ?"
13:48 Je l'avais eu au téléphone, je lui ai dit "écoutez, c'est tout à fait possible,
13:50 mais Andréa Massari, c'est moi".
13:52 Alors, je l'avais vu tomber de sa chaise et me dire "écoutez, dans ces conditions,
14:00 ce ne sera pas possible, j'ai des enfants à nourrir".
14:03 Voilà.
14:04 – Pour montrer la pression que subissent les journalistes.
14:06 – Ce que j'ai compris parfaitement d'ailleurs,
14:08 bon, je ne voulais pas mettre cet homme au chômage.
14:13 – Est-ce que cette disproportion est le seul problème ?
14:16 – Non, pas du tout, parce que tout dépend de la manière dont les gens sont traités.
14:21 C'est-à-dire que quand il y a un intervenant de droite ou un homme politique de droite,
14:25 est-ce qu'il va être traité de manière neutre ou est-ce qu'il va être traité de manière hostile ?
14:30 Et là aussi, l'enquête fait la réponse,
14:33 un intervenant de droite va être traité de manière hostile dans 65% des cas
14:42 et de manière favorable dans 16% des cas.
14:46 Donc, 4 fois plus de traitements hostiles que de traitements favorables.
14:50 Il y a peut-être encore un autre biais.
14:52 Est-ce que ceux qu'on va traiter de manière favorable,
14:55 ce n'est pas les intervenants de droite qui vont faire le profil bas ?
14:59 Alors que ceux qu'on va traiter de manière défavorable,
15:01 c'est ceux qui vont assumer plus clairement leur d'impôt.
15:04 Je n'ai pas la réponse à cette question.
15:07 Je pose simplement la question.
15:09 Mais je constate en tout cas que c'est très différent.
15:13 – Le biais idéologique du service public transparaît également dans le choix des sujets,
15:18 les sujets d'actualité, par exemple, celui concernant la fin de vie,
15:23 l'aide active à mourir, la proposition du président.
15:26 On analyse un peu les interventions du 11 au 15 mars
15:29 et sur les trois radios et émissions confondues,
15:32 il y a un net déséquilibre en faveur de ce projet présidentiel.
15:37 65% des intervenants étaient ouvertement favorables au projet
15:41 et seulement 16% étaient défavorables.
15:44 – On retrouve le même rapport de 1 à 4.
15:47 Et sur ce projet de loi, on trouve évidemment la convergence
15:51 entre l'extrême gauche et l'extrême centre.
15:54 Donc c'est assez normal qu'évidemment ils préconisent ce projet de loi
16:01 puisqu'il y a l'accord en quelque sorte entre la direction et les services.
16:05 – Et de même, on a le problème similaire sur celui du multiculturalisme.
16:10 Le sujet du multiculturalisme arrive en tête un peu des thématiques
16:13 privilégiées par le service public.
16:16 Les télés et les radios présentent systématiquement le multiculturalisme,
16:20 l'immigration comme une chance pour le pays d'accueil
16:23 et une condition pour le développement d'une société plus "harmonieuse".
16:27 Et à ce sujet, l'Institut Thomas More souligne
16:29 "la fierté de sa culture ou de ses racines est considérée avec scepticisme
16:33 quand la dite culture est française,
16:35 mais au contraire fortement valorisée quand celle-ci est étrangère".
16:39 Et comme le rapporte cette Twittos labarone,
16:41 sur France Culture, Grosse session sur l'immigration,
16:44 les diverses conceptions au travers de l'histoire,
16:46 le grand remplacement est un pur fantasme.
16:49 – C'est juste statistique.
16:51 – Voilà, c'est pas reconnu comme tel.
16:53 – Juste un constat statistique, mais bon, c'est un pur fantasme
16:56 vu par les désinformateurs.
16:59 – Est-ce qu'il y a d'autres sujets qui peuvent être abordés par le service public,
17:03 qui sont un petit peu un prisme ?
17:05 – Alors, je crois que le choix des sujets, vous avez raison, c'est très important.
17:08 Il y a les sujets qu'on pousse, qu'on met en avant,
17:12 et ceux qu'on occulte, dont on parle beaucoup moins.
17:17 On va parler des bienfaits du multiculturalisme,
17:20 on va beaucoup moins parler de la délinquance par exemple.
17:22 – L'écologie aussi sous un certain prisme.
17:23 – Alors l'écologie est aussi beaucoup mise en avant, là aussi sous un biais,
17:28 puisqu'il y a plusieurs lignes, il y a vraiment plusieurs lignes en écologie.
17:32 Il peut y avoir une écologie conservatrice,
17:34 il peut y avoir une écologie planificatrice,
17:37 il peut y avoir une écologie décroissantiste.
17:39 Bon, eh bien sur le service public, on parle très peu de l'écologie conservatrice,
17:46 on n'en parle pas du tout.
17:47 Si vous voulez sauver une forêt pour éviter des panneaux solaires,
17:53 ou un paysage pour éviter des éoliennes, ça, ça ne sera pas traité, ou très peu traité.
17:58 Par contre, on va traiter de l'écologie planificatrice, entre guillemets macroniste,
18:02 et surtout l'écologie décroissantiste.
18:05 Donc il y a aussi un biais dans, non seulement le choix des sujets,
18:10 mais à l'intérieur du sujet, comment on met en avant tel ou tel aspect du sujet.
18:17 Tout est biaisé, voilà, il faut bien comprendre, tout est biaisé,
18:20 les invités sont biaisés, les questions sont biaisées, les sujets sont biaisés,
18:26 tout est biaisé.
18:28 Et donc il y a un cumul, ce qui fait que l'étude du groupe mort,
18:34 finalement, ne donne qu'une partie de la réalité,
18:38 parce qu'il faut multiplier tous les éléments les uns avec les autres.
18:43 Juste un rappel, un chiffre éloquent, bien exact par Le Figaro ici,
18:48 1%, je le rappelle, les intervenants sur France Culture ont des idées et des opinions de droite.
18:54 Ce rapport démontre bien les problèmes dans le service public,
18:58 avec certaines actualités un peu illustratives.
19:01 Première illustration de cette partialité entre politique et médias,
19:04 CNews vient d'être condamné à une amende de 50 000 euros,
19:07 car le journaliste Geoffroy Lejeune a dit une banalité sur l'immigration
19:12 et sur l'antisémitisme, on s'en souvient.
19:14 Au-delà du chiffre 91% qui est colossal, ce n'est pas une petite majorité,
19:18 c'est la cause de l'antisémitisme.
19:20 Conflit israélo-palestinien, ça veut dire que ça n'est que,
19:23 en fait c'est une des conséquences, ce sondage,
19:26 une des conséquences de l'immigration arabo-musulmane.
19:29 C'est une des conséquences, comme une partie du trafic de drogue,
19:32 comme la surpopulation carcérale, comme la baïa, comme tout ça, comme tout ça.
19:35 Et on voit bien ici le rôle un peu délétère joué par l'ARCOM,
19:38 qui refuse une vérité statistique et factuelle.
19:42 Jean-Yves, un commentaire à faire sur ces propos de Lejeune
19:45 et sur la réaction de l'ARCOM ?
19:47 Le fait que les banlieues, enfin les banlieues,
19:51 oui les banlieues sont occupées par l'immigration, ça on le sait,
19:53 mais les prisons sont occupées par l'immigration, on le sait.
19:56 Les universités sont aussi occupées par l'immigration,
19:59 parce que derrière l'espèce de grand mouvement
20:02 qu'on explique en faveur de la Palestine dans les universités,
20:06 il y a deux éléments, il y a l'extrême gauche,
20:08 bon, qui peut être, je veux dire, autochtone,
20:11 et puis il y a la masse d'étudiants qu'on fait venir de pays arabo-musulmans
20:18 et qui, assez naturellement, se sentent solidaires de Gaza et de la Palestine.
20:23 Donc c'est un sujet absolument essentiel.
20:26 Mais si vous voulez, en gros, ce que dit l'ARCOM à CNews,
20:34 il y a un éléphant dans le couloir,
20:36 vous n'avez pas le droit de voir l'éléphant dans le couloir,
20:39 vous devez regarder la petite souris qui est au pied de l'éléphant.
20:43 C'est ça le traitement médiatique que reconnaît l'ARCOM,
20:47 que recommande l'ARCOM, pardon.
20:48 Et on a une deuxième illustration du sectarisme
20:51 qui règne au sein du service public,
20:52 c'est l'affaire de M. Akili,
20:54 qui a été limogé de France Info après avoir été prestataire auprès de Jordane Bardella,
20:59 comme beaucoup d'autres journalistes peuvent le faire.
21:01 Et cité ici par Eugénie Bastier,
21:03 M. Akili rappelle dans Le Figaro au sujet de Guillaume Meurice,
21:06 "Cette mobilisation à sens unique ne m'a pas surpris,
21:09 elle signe le caractère partisan qui traverse désormais les couloirs de la Maison Ronde".
21:14 Et Akili ajoute également dans Le Figaro,
21:16 "Radio France est victime depuis des années d'une lente dérive
21:19 au service d'une seule orientation idéologique
21:22 et non plus au service de tous les Français".
21:25 Vous en avez un commentaire ?
21:26 Alors oui, effectivement, Akili est tout à fait fâché
21:30 puisqu'il s'est fait virer sans aucun soutien de ses confrères,
21:35 alors que Meurice est viré avec la mobilisation de ses confrères.
21:40 Donc il souligne ça.
21:41 Alors ce qui est assez paradoxal quand même,
21:43 c'est qu'Akili, qui était notamment responsable de l'émission "Les Informés" du soir,
21:52 sur France Info, ses invités, c'était aussi très largement
21:58 des journalistes de gauche ou d'extrême gauche.
22:02 Le Nouvel Observateur était plus souvent là que Le Figaro,
22:06 même s'il y avait parfois Le Figaro.
22:07 Donc il était déjà dans le système,
22:10 mais peut-être qu'il représentait une branche modérée
22:15 du système de gauche et d'extrême gauche du service public.
22:20 Autre illustration des problèmes de partialité dans le service public,
22:23 ce sont aussi les débats des élections européennes.
22:26 Alors que Bardella et Attal débattaient jeudi soir,
22:28 avec parfois une certaine complicité ou du moins quelques poignées de main étranges,
22:35 le candidat des Républicains, Bellamy,
22:37 a poussé un coup de gueule contre le service public écouté.
22:41 Je voudrais commencer par vous dire que j'ai hésité à venir ce soir.
22:44 Et je crois que ce qui s'est passé est en réalité le signe
22:47 d'une crise démocratique assez profonde,
22:51 qui finalement se révèle dans la mise en scène à laquelle nous avons assisté.
22:55 Parce que c'est une mise en scène.
22:57 Qu'est-ce qui permet d'organiser la confrontation entre ces deux personnes,
23:02 l'un est le Premier ministre, même pas la candidate…
23:05 Ils s'en sont expliqués en début.
23:06 Ils ne nous ont pas convaincus.
23:08 Ils s'en sont expliqués en début.
23:09 Non mais ce n'est même pas eux qui devraient s'en expliquer.
23:12 Comment est-ce que vous les avez choisis ?
23:13 Comment est-ce que vous avez choisi d'organiser cette confrontation ?
23:16 Jean-Yves, quelle est votre analyse de ce débat entre Bardella et Attal ?
23:19 Ce débat, alors là, c'est un débat de commande du pouvoir.
23:24 Là, c'est le côté extrême-centre,
23:27 puisque dans la stratégie du pouvoir, il y avait d'essayer de mobiliser son électorat
23:33 en faisant peur avec la poussée du Rassemblement national.
23:37 Ce n'est pas ce qui se passe en réalité, mais c'est ça leur stratégie.
23:41 Et donc ce débat est un débat qui a été demandé par le pouvoir
23:45 et donc le service public, entre guillemets, a exécuté les ordres du pouvoir.
23:50 Alors, je ne vais pas revenir sur le fond du débat.
23:57 Je ferai simplement une observation en termes de chiffres.
24:02 En termes de chiffres, ça commence à 3 600 000 spectateurs à 20h15,
24:10 ce qui n'est pas beaucoup.
24:11 Et ça termine une heure après à 1 300 000, ce qui est très peu.
24:17 Donc ça veut dire que ce débat n'est pas un grand succès en termes d'audience, en tout cas,
24:24 alors qu'il a une decennie d'affiches dont on parle énormément.
24:28 Mais finalement, ce n'est pas ça qui compte.
24:31 Ce qui compte dans ce débat, ce ne sont pas les gens qui l'ont regardé.
24:34 Très peu de monde.
24:35 3 millions de personnes au début, 1 million à la fin,
24:38 un peu de reprise sur les réseaux sociaux, mais très peu de monde.
24:42 Ce qui est important, c'est qu'on en a parlé tout le temps.
24:45 Et donc, ça a assuré à la fois la promotion de M. Attal
24:49 et la popularité de M. Attal et la popularité de M. Bardella.
24:54 Ça l'a d'ailleurs un petit peu fait monter dans les sondages,
24:57 parce que les sondages, ils mesurent les tendances de fond,
25:02 mais aussi ils mesurent des aspects plus conjoncturels.
25:06 Donc, il y a une tendance de fond qui place M. Bardella à un niveau élevé,
25:09 c'est tout à fait clair.
25:11 Mais là, conjoncturellement, il a été servi par ce débat,
25:16 indépendamment du contenu du débat et indépendamment de l'audience du débat,
25:21 par le fait qu'on en a énormément, énormément parlé.
25:24 C'est le bruit médiatique qui fait le sondage.
25:27 Et Jean-Yves, en venant dans les locaux de TV Liberté,
25:29 je crois que vous avez une petite anecdote à nous raconter sur le service public, justement.
25:32 Oui, j'ai écouté France Info.
25:34 Et donc, c'était assez amusant, parce qu'il y avait une demi-heure
25:38 où l'invité de France Info, c'était Marine Le Pen.
25:41 Marine Le Pen a développé son point de vue.
25:45 Et alors, la demi-heure d'après, c'était les informés du matin,
25:50 avec Sonia Brachila et Renaud Dely de Libération,
25:55 qui avaient invité la rédactrice en chef adjointe de Libération
26:01 et le chef du service politique de France Inter.
26:04 Et toute la demi-heure était consacrée à démolir Marine Le Pen
26:11 sans qu'il n'y ait aucune personne pour défendre son point de vue.
26:16 Donc, en termes de temps de parole, Marine Le Pen a occupé une demi-heure,
26:21 donc ils sont décomptés sur les temps de parole électoraux du RN.
26:25 Bon, d'accord.
26:26 Mais derrière, il y a eu une demi-heure de démolition
26:29 pour le compte de la gauche et de Macron qui n'est pas compté.
26:32 Allô, l'Arkom ?
26:34 Jean-Yves, on a également eu un deuxième débat des européennes lundi soir,
26:38 après le premier qui avait eu lieu, qu'on a déjà commenté la semaine dernière.
26:41 Qu'avez-vous pensé de ce deuxième débat ?
26:43 Là encore, je ne vais pas commenter un débat d'une heure et demie.
26:46 Ce qui est frappant, c'est d'abord, encore une fois, c'est la même chose.
26:50 C'est toujours la même chose.
26:51 C'est-à-dire, vous avez sept candidats qui sont au-dessus du seuil de 5%.
26:56 Donc, on décide, on organise des débats entre ceux qui vont avoir des élus.
26:59 Très bien.
27:00 Bon. Et puis, on en rajoute un huitième.
27:03 Alors, un huitième, il y en a 20 derrière.
27:06 Et qui on prend ?
27:09 Un type qui a 2%, qui est le représentant du Parti communiste.
27:13 On aurait pu inviter les animalistes.
27:15 On aurait pu inviter le chat.
27:16 Le chat, sur le plateau.
27:18 Le chat qui est sur la profession de fouet des animalistes.
27:21 On aurait pu inviter le représentant des animalistes,
27:24 parce que moi, je prends le pari,
27:25 c'est que les animalistes, ils seront devant le Parti communiste.
27:28 Ah oui. Vous prenez le pari.
27:29 Oui, je prends le pari. Je prends des risques.
27:31 Bon. Mais pourquoi le communiste ?
27:35 Je ne sais pas.
27:36 Peut-être parce qu'ils ont 100 millions de morts au compteur.
27:38 Donc, ça crée un minimum de crédibilité.
27:41 Je ne sais pas.
27:42 Voilà. Ça, c'est la première remarque.
27:43 La deuxième remarque, c'est qu'évidemment, comme à chaque fois,
27:46 le sujet de l'immigration arrive tout à fait à la fin,
27:54 au bout de deux heures ou deux heures et demie de débat.
27:56 Alors là, il y a deux interprétations possibles.
27:58 Je vais être objectif.
27:59 Il y a la première interprétation,
28:02 qui est l'interprétation idéologique, politique.
28:07 On met à la fin le débat sur lequel les candidats type Bellamy,
28:14 type Bardella ou type Marion Maréchal vont être les plus à l'aise.
28:18 Et on va mettre au début les sujets sur lesquels Mme Ayer
28:22 va pouvoir à peu près patauger.
28:24 Ça, c'est la première hypothèse.
28:26 L'autre hypothèse, c'est qu'ils mettraient à la fin,
28:29 parce qu'ils savent que le sujet intéresse davantage,
28:31 et pour garder les spectateurs jusqu'à la fin.
28:34 Honnêtement, là, je ne peux pas trancher.
28:36 Mais voilà. En tout cas, à chaque fois, c'est à la fin.
28:40 Alors, on verra d'ailleurs si CNews, ce jeudi soir, retient la même formule.
28:49 Je crois qu'il y a encore M. Desfontaines aussi,
28:51 mais peut-être que l'immigration arrivera plus tôt.
28:53 Après avoir analysé dans notre dossier du jour
28:56 le rapport accablant de l'Institut Thomas More contre le service public,
29:00 place aux pastilles de l'info avec une actualité
29:03 qu'on vous cache dans les médias mainstream.
29:05 Première pastille, c'est la grande occultation,
29:10 le maire de Canteleu dans le narcotrafic.
29:13 Et oui, comme le relève ici Pierre Sautarel,
29:16 c'est curieux que cette affaire n'inspire pas plus les journalistes.
29:19 Pourtant, il y aurait beaucoup à dire sur le PS76
29:22 et le fait que ça pourrait remonter jusqu'au Conseil constitutionnel,
29:25 au président du Conseil constitutionnel.
29:27 Imaginons que c'était un maire RN qui était visé par de telles accusations.
29:32 Pourquoi on en parle si peu dans les médias ?
29:34 On en parle si peu dans les médias parce que c'est le cœur du pouvoir qui est touché.
29:39 Il y a le côté racaille, puisqu'à côté de la maire,
29:42 son premier adjoint est lié à la famille de Racaille qui règne sur la ville.
29:46 Il est d'ailleurs lui aussi poursuivi devant le tribunal correctionnel de Bobigny,
29:52 comme le maire. Donc il y a le côté racaille.
29:55 Et puis il y a le côté socialiste.
29:56 Et pas n'importe quel socialiste, les socialistes de Seine-Maritime,
30:00 dont le patron a été très longtemps et dont le grand personnage d'influence
30:06 a été et reste Fabius, le président du Conseil constitutionnel.
30:11 Et puis qu'est-ce qui s'est passé quand Mme Mélanie Boulanger,
30:14 sous la pression, a dû renoncer à son mandat de maire ?
30:19 La pauvre chatounette a été recrutée comme collaboratrice
30:24 du maire et du président de l'intercommunalité, du Val de Roy,
30:29 et qui est ce personnage ?
30:32 C'est Marc-Antoine Jammet, qui est le secrétaire général du groupe LVMH,
30:38 du groupe Vuitton, du groupe de Berrarnon.
30:41 Donc c'est le capital mondialisé.
30:43 Donc vous avez le narcotrafic, le parti socialiste et le capital mondialisé.
30:50 Vous comprenez bien que ça ne va pas inciter les médias ni de services publics
30:58 ni les médias sous influence du capitalisme mondialisé à en parler beaucoup.
31:04 Deuxième pastille, c'est un décryptage avec le drapeau palestinien
31:09 qui a été brandi à l'Assemblée nationale.
31:12 Le député de la France insoumise Sébastien Delauju a été exclu 15 jours,
31:16 soit la sanction la plus forte prévue par l'hémicycle.
31:19 Et en tous les cas, cela a donné lieu à de vives tensions, insultes,
31:23 notamment entre M. Meyer Habib et David Guiraud.
31:27 Écoutez ce clash.
31:28 Comment vous l'appelez la femme ?
31:30 Va-t'en d'ici, toi, va-t'en.
31:31 À qui tu parles ?
31:32 On n'a pas élevé les cochons ensemble, alors respecte un peu la…
31:33 C'est toi le cochon.
31:34 Tu es dans la boue du génocide.
31:37 C'est quoi la boue du génocide ?
31:38 Rénumérer les hôtels, c'est pas un…
31:40 Quelle apologie du génocide, monsieur le Premier ministre ?
31:42 Vous devriez être poursuivis dans cette élection.
31:44 Moi, je regrette la mort de tous les enfants.
31:46 Si il y avait une justice dans ce pays, vous seriez poursuivis en justice, monsieur.
31:49 T'es un porc, barre-toi de là, espèce de pourriture.
31:52 J'arrive, c'est quand même rare, ce genre de tensions à l'Assemblée nationale,
31:55 où les députés en viennent quasiment aux mains.
31:58 Est-ce qu'on a déjà vécu ça dans l'histoire ?
32:00 Et est-ce que vous-même, vous avez vécu ça en tant qu'élu ?
32:02 Non, alors, on a vécu ça dans l'histoire, oui, quand même, sûrement.
32:06 Brandir un drapeau étranger, c'est quand même pas de très bon goût.
32:11 Moi, dans les assemblées où j'ai siégé, où j'ai travaillé,
32:15 à l'Assemblée nationale, le groupe Front National de 1986-1988,
32:19 il y a eu des incidents, mais pas du tout de cette nature.
32:22 Il y a toujours des incidents dans les assemblées.
32:24 J'ai fait quelques coups d'assemblée au conseil régional de l'Île-de-France,
32:28 quelques coups un peu transgressifs, on va dire.
32:31 Comme quoi ?
32:32 Comme quoi, on avait beaucoup coté un préfet,
32:36 des fois des choses comme ça, mais pas de ce degré-là.
32:39 Et alors, par contre, au Parlement européen, ce genre de choses se fait beaucoup.
32:45 Ah oui.
32:45 L'Assemblée nationale est beaucoup plus, on va dire,
32:50 structurée, disciplinée, par exemple, que ne l'est le Parlement européen.
32:56 Voilà, donc... Mais là, c'est quand même très chaud, quoi.
33:01 En tous les cas, le député LFI David Giraud maintient ses propos,
33:05 et plutôt deux fois qu'une.
33:06 Non, des fois, les mots vont plus haut que notre pensée.
33:11 Et c'est vrai que même pour être beau joueur,
33:13 moi, je présente mes excuses à tous les cochons de France.
33:16 J'en ai jamais vu un défendre un génocide.
33:17 Troisième pastille, top ou flop, le Festival de Cannes.
33:23 Premier élément notable, c'est que le prix de la meilleure actrice a été décerné à un acteur.
33:29 Et oui, la prétendue transgenre Carla Sophia Gascon, de son nom de naissance Carlos,
33:34 dédie son prix à toutes les personnes trans qui souffrent,
33:37 comme le rapporte ici le journal La Dépêche.
33:40 Jean-Yves, le féminisme, MeToo, tout ça pour que les hommes gagnent encore à la fin.
33:44 Non seulement ils gagnent les compétitions sportives, pour des raisons biologiques,
33:51 mais là, on leur fait même gagner de manière totalement artificielle.
33:56 Totalement artificielle.
33:58 Choisir comme meilleure actrice quelqu'un parce qu'il est transgenre,
34:03 ça n'a plus rien à voir avec le métier d'acteur.
34:08 Si ce n'est, vous me direz peut-être que transgenre, c'est finalement une attitude d'acteur.
34:14 Parce que le transgenre, il continue d'être si c'est un homme xy et si c'est une femme xx.
34:20 Après, ça n'est jamais que de l'habillage, que du mascara.
34:23 Sinon, de mascarade.
34:25 Autre image marquante au niveau de l'happening médiatique,
34:30 on a eu l'actrice Marcial Taveira qui se voit interdire de dévoiler sa robe
34:35 affichant l'image de Jésus, elle était sur les marches du festival Le Cam.
34:40 Et on a eu également le collectif Nemesis qui a encore frappé par une image poignante,
34:44 marquante en déployant une banderole "Foreign Rappist Out".
34:48 Jean-Yves, que pensez-vous de ces actions de happening médiatique ?
34:52 Le happening médiatique, il y a deux sortes de happening médiatique.
34:55 Il y a le happening médiatique du fort au fort, où on en parle énormément.
34:59 Et puis il y a le happening médiatique du faible au fort, où on en parle beaucoup moins.
35:05 Le happening médiatique du fort au fort, c'est l'actrice, soi-disant transgenre, l'acteur,
35:11 l'acteur, l'acteur, soi-disant transgenre, qui est promu meilleur actrice.
35:17 Ça, c'est du happening du fort au fort.
35:21 Et puis, effectivement, la femme qui porte, je ne sais pas trop comment d'ailleurs,
35:26 l'image de Jésus sur sa robe et puis les Nemesis, ça, c'est du happening du faible au fort,
35:32 donc on en parle le moins possible.
35:34 Nous arrivons déjà au terme de ce numéro 493 d'Immédiat.
35:42 Merci pour votre fidélité.
35:43 N'oubliez pas d'aimer cette vidéo, de la partager avec vos proches,
35:47 de vous abonner à TV Liberté.
35:49 C'est parti pour le portrait piquant du jour.
35:51 Aujourd'hui, faisons la critique d'un critique.
35:56 Daniel Schneiderman, avec ses analyses souvent pertinentes et ses enquêtes,
36:02 s'est érigé en poil à gratter des médias.
36:04 Avec son site Arrêt sur image et ses chroniques régulières,
36:08 il décortique les mécaniques et les coulisses de ceux qui sont censés nous informer.
36:15 Mais malgré ses qualités et son travail souvent intéressant,
36:18 Schneiderman n'échappe pas, lui non plus, à la critique.
36:22 Né en 1958 à Paris, Daniel Schneiderman est issu du CFJ,
36:27 le Centre de formation des journalistes.
36:30 À 17 ans, il milite durant quelques mois à l'Union des étudiants communistes,
36:35 une tendance adolescente pour le communisme,
36:38 partagée par beaucoup de journalistes de sa génération.
36:42 Il s'en éloignera.
36:43 Ses parties prises, comme ses publications dans Libération ou Le Nouveau Observateur,
36:48 le situent plutôt entre la gauche et l'extrême-gauche non-communiste.
36:53 Schneiderman débute sa carrière en entrant au monde en 1979,
36:57 alors comme simple journaliste.
37:00 Nommé grand reporter en 1983,
37:03 il se met à partir de 1992 à la critique média,
37:08 en présentant d'abord quotidiennement, puis une fois par semaine,
37:13 des chroniques consacrées à la télévision dans une lignée
37:17 héritée un peu de François Moryac et de Morvan Lebesque.
37:21 En 2003, il critique ouvertement sa direction dans son livre "Le cauchemar médiatique".
37:28 Dès octobre, il est licencié pour cet affront.
37:32 Il poursuivra le quotidien au prud'homme et gagnera son procès.
37:36 Évincé du monde, il se dirige alors vers Libération,
37:39 où il poursuit ses chroniques sur les médias tous les lundis.
37:42 Contrairement à sa chronique du monde,
37:44 Schneiderman extrapole à tous les médias ce qu'il faisait pour la télévision.
37:49 Entraîné par le succès de ses chroniques,
37:51 il crée en 1995 une émission de critique média sur la 5ème,
37:57 "Arrêt sur image" est né.
37:58 "Arrêt sur image" a pour but, je cite,
38:00 "de décrypter l'image et le discours télévisuel
38:04 et, avec l'aide de divers chroniqueurs et journalistes,
38:09 d'analyser les dérives et les succès du récit médiatique".
38:14 Un bon programme qui ressemble un peu à celui de l'OGIM.
38:18 L'émission pousse la critique média jusqu'à se critiquer elle-même.
38:21 Chaque mois, une journaliste fait part des critiques soumises par les internautes.
38:26 L'émission ne va pas sans tension.
38:28 Critique de Pierre Bourdieu, licenciement d'une pigiste
38:33 pour avoir adhéré au réseau Voltaire,
38:35 jusqu'au clash avec Patrick de Carolis,
38:38 qui licencie très injustement Daniel Schneiderman en juin 2007.
38:43 Il rebondit avec succès en transposant son émission sur Internet
38:47 avec une partie de son ancienne équipe.
38:49 En parallèle, il tient une chronique média sur le Nouvel Obs.
38:53 Le 18 novembre 2022, Daniel Schneiderman décide de couper une séquence
38:58 lors d'un enregistrement d'arrêt sur image
39:01 où le député LFI, Louis Boyard,
39:04 avec la langue un peu trop bien pendue,
39:07 évoquait son passé de dealer de drogue.
39:10 Le jeune député demande à supprimer la séquence.
39:13 Et à être réenregistré.
39:15 Ce qui fut fait sans en référer ni au rédacteur en chef,
39:20 ni à la rédaction,
39:21 provoquant les protestations de ceux-ci et une mise au point du médiateur.
39:25 Fin 2022, il quitte la direction de l'émission,
39:28 tout en intervenant ponctuellement.
39:30 Lui succède le duo Paul Avellin et Nassira El-Mohedem.
39:35 Ah, la délicieuse Nassira.
39:39 Tout un poème.
39:40 Nassira est issue du bondy blog
39:43 qui vise à remplacer les journalistes européens
39:46 par des journalistes dits "racisés".
39:48 Le même bondy blog dont le spécialiste du monde musulman Gilles Keppel
39:53 estime qu'il est tombé aux mains des frères musulmans.
39:55 Sur X Twitter, le 30 avril 2024,
39:59 la douce Nassira qualifie les Français de "racistes dégénérés".
40:04 Aux dernières nouvelles, Nassira anime toujours arrêt sur image.
40:08 Comme quoi, comme quoi, on peut être un journaliste intéressant
40:12 comme Daniel Schneiderman, mais bien mal choisir sa succession.
40:15 Sous-titrage Société Radio-Canada

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