Morandini Live (Émission du 31/05/2024)

  • il y a 4 mois
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

Category

🗞
News
Transcript
00:00:00...
00:00:02...
00:00:04Vendredi 31 mai, Morandini Live numéro 1450.
00:00:08Morandini Live en version XL jusqu'à midi 30.
00:00:10Bonjour et bienvenue en direct à la Une.
00:00:13Les images de la violence ordinaire,
00:00:15celle qui gangrène les rues de nos villes et fait peur aux Français.
00:00:18Nous sommes à Bagneux, un homme est étranglé en pleine rue
00:00:21par 2 individus qui tentent de lui voler sa montre,
00:00:24mais signe d'espoir, 2 passants vont intervenir et le sauver.
00:00:27Regardez.
00:00:28...
00:00:30Cris de joie.
00:00:32Sifflement.
00:00:33...
00:00:38...
00:00:50Voilà, ils nous seront en direct avec Jules Laurence,
00:00:53le journaliste de Livre Noir qui a révélé ce document.
00:00:55De plus en plus de médicaments sont détournés et vendus
00:00:58comme des stupéfiants par les dealers.
00:01:00Exemple à Marseille, dans le 14e arrondissement.
00:01:03La journaliste de TF1, hier soir, s'est faite passer pour une cliente
00:01:06pour acheter un de ses médicaments, le Lyrec,
00:01:09et cela se fait en pleine rue et sans aucune gêne.
00:01:12...
00:01:13En caméra discrète, nous nous faisons passer
00:01:16pour des clients intéressés.
00:01:18...
00:01:262 euros pour une gélule de Lyrica.
00:01:282 millions d'euros ?
00:01:292 millions d'euros ?
00:01:30Oui, si tu veux.
00:01:31Aux yeux de tous, ce vendeur prend même nos coordonnées
00:01:34pour nous fidéliser.
00:01:35Comme cet homme, ils sont ce jour-là une dizaine
00:01:38à vendre stupéfiants, cigarettes et médicaments.
00:01:41Voilà, et ça se fait en pleine rue, vous l'avez vu.
00:01:44Pour la 5e fois depuis un mois, une fusillade a clatté à Villeurbanne.
00:01:47Désormais, pour certains, c'est vraiment la peur qui domine,
00:01:50car 5 fusillades en un mois, c'est du jamais vu dans cette ville.
00:01:54Les coups de feu ont été entendus par les habitants de Villeurbanne
00:01:58vers 21h30, mardi soir.
00:02:00Un homme de 30 ans a reçu 4 balles, 4 blessures traversantes,
00:02:04dont une au niveau de l'artère fémorale.
00:02:06Il a été déposé en voiture à l'hôpital
00:02:08avec son pronostic vital engagé.
00:02:10Le tireur présumé, lui, a pris la fuite en trottinette.
00:02:14On peut privilégier largement la piste de règlement de comptes
00:02:17sur fond de trafic de drogue par rapport au secteur
00:02:21et par rapport à une multitude, en effet, de tentatives,
00:02:26en tout cas, d'homicides,
00:02:28de tentatives de règlement de comptes sur cette commune.
00:02:33Depuis un mois, la commune de Villeurbanne
00:02:35est le théâtre d'une série d'attaques par arme à feu.
00:02:385 fusillades sur fond de règlement de comptes
00:02:40qui ont déjà fait 3 blessés, dont un qui a dû être amputé.
00:02:44Hier, nous étions les premiers à vous parler dans Morandini Live
00:02:47de la colère des habitants du 16e arrondissement à Paris.
00:02:50Colère en voyant s'installer un centre pour migrants
00:02:53à proximité d'écoles et de jardins d'enfants.
00:02:56Ce soir, ces habitants ont organisé une manifestation
00:02:59et les équipes de CNews étaient sur place.
00:03:02C'est sur les réseaux sociaux que les habitants du quartier d'Auteuil
00:03:05dans le 16e arrondissement de Paris ont appris la nouvelle.
00:03:08Un centre d'hébergement d'urgence pour 57 demandeurs d'asile
00:03:11a ouvert dans une aile de l'ancien hôpital Chardon-Lagache.
00:03:14Les riverains, inquiets et vents debout contre ce projet,
00:03:17ont manifesté leur opposition hier.
00:03:19Parce que moi, c'est la sécurité de mon petit-fils,
00:03:23l'avenir de mes enfants.
00:03:25Les gens craignent pour la sécurité de leurs enfants
00:03:28parce qu'ils ne savent pas trop de quoi ils retournent.
00:03:31Je ne veux pas que ça change, que ça se dégrade,
00:03:34qu'il y ait une délinquance qui va nous endourer.
00:03:37Je ne veux pas tout ça.
00:03:39L'association Aurore, qui met en place le projet,
00:03:42déplore un problème de timing et dit regretter
00:03:45que le sujet ait fuité de la sorte.
00:03:47La mairie du 16e arrondissement, elle, multiplie les actions
00:03:50pour empêcher le projet d'aboutir, allant même jusqu'à lancer une pétition
00:03:54Un collectif local de riverains s'est également mobilisé,
00:03:57dénonçant la complicité de la mairie de Paris.
00:04:00Dans l'actualité, il y a quelques heures,
00:04:02sur son compte Instagram, l'humoriste Inès Reig a posté
00:04:05une carte où Israël a totalement disparu.
00:04:07Israël est remplacé par un drapeau palestinien
00:04:10qui occupe l'intégralité du territoire.
00:04:12La mention Free Palestine est également inscrite en story.
00:04:15En fait, cette carte est souvent utilisée
00:04:17avec le slogan de la rivière à la mer
00:04:19pour l'Etat palestinien, ce qui signifie donc
00:04:21qu'Israël n'existe plus.
00:04:23Plusieurs journalistes et chroniqueurs ont demandé à TF1
00:04:26de se séparer d'Inès Reig.
00:04:28Non seulement elle doit être sortie de TF1,
00:04:30parce que pour moi c'est tellement évident que je le dis,
00:04:33mais elle doit aussi être poursuivie pénalement.
00:04:36Parce que ce qu'elle fait, c'est ni plus ni moins
00:04:38que l'apologie du terrorisme, puisqu'elle reprend
00:04:40une des chartes fondamentales du Hamas,
00:04:42qui est la destruction d'Israël.
00:04:44À partir du moment où elle l'affiche comme ça,
00:04:46elle reprend les thèses du Hamas et du terrorisme.
00:04:48C'est l'apologie du terrorisme.
00:04:51Parfois, c'est ce que j'avais déjà posé la question
00:04:53quand elle s'est mal comportée dans Danse avec les stars.
00:04:56TF1 n'a rien dit.
00:04:58Elle continue, elle doit tourner une série.
00:05:00Ça a été reporté pour l'instant.
00:05:02Est-ce que ça a un lien avec cette affaire ?
00:05:04Je n'en sais rien.
00:05:06Moi, je suis à la place de TF1.
00:05:08Je n'en veux plus.
00:05:10Je ne comprends pas.
00:05:12Pourquoi ça ne réagit pas plus ?
00:05:14Et dans le quotidien de l'humanité, ce matin,
00:05:16500 personnes présentées comme des personnalités
00:05:18signent un appel pour une reconnaissance immédiate
00:05:20extérieure au monde politique.
00:05:22En réalité, parmi les célébrités hors politique,
00:05:24j'ai repéré l'ancien footballeur Eric Cantona,
00:05:26l'acteur Swan Harlow ou encore le chanteur Kali
00:05:30et bien sûr Guillaume Meurice, pseudo humoriste de France Inter,
00:05:33qui est partout dans ces cas-là.
00:05:35D'ailleurs, à Gaza, sur place, sur le terrain,
00:05:37l'armée israélienne a annoncé hier avoir découvert
00:05:3913 kilomètres de souterrain à la frontière avec l'Egypte.
00:05:42France 2, hier soir.
00:05:45Des tunnels comme ceux-ci, filmés en 2012
00:05:49et par lesquels le Hamas, depuis des années,
00:05:51passe des matériaux, de l'argent et aussi ses hommes.
00:05:56Côté Gaza, le couloir de Philadelphie
00:05:58est le débouché de ces souterrains.
00:06:02Ça va être compliqué maintenant pour le Hamas
00:06:04de faire venir ce dont il a besoin
00:06:06et à ses militants de s'échapper.
00:06:09Dans l'actualité également, la Nouvelle-Calédonie
00:06:11avec la situation qui n'est pas vraiment apaisée
00:06:13même s'il semble que les violences soient moins nombreuses.
00:06:16Hier, un homme qui avait attaqué des membres du GIGN
00:06:18a été grièvement blessé quand les forces de l'ordre ont répondu.
00:06:21Les équipes de CNews, sur place.
00:06:24Sur la route qui relie Nouméa à l'aéroport international
00:06:27à Paytanor, des barrages toujours présents.
00:06:30Les gendarmes mobiles sont déployés sur zone
00:06:32afin de sécuriser et de poursuivre l'opération
00:06:35de dégagement de l'Axe, objectif,
00:06:37rétablir la liaison entre l'aéroport et le centre-ville.
00:06:40Sur le petit monticule qui est situé à droite
00:06:45de notre dispositif, depuis ce matin,
00:06:47on a un individu avec un fusil à lunettes qui circule.
00:06:50Donc on a une surveillance drone depuis que l'on a découvert
00:06:54cet individu et on a une unité qui est en capacité
00:06:57de venir le neutraliser dès qu'on l'aura identifié.
00:06:59Un jeu du chat et de la souris,
00:07:01mais du côté des indépendantistes, le mot d'ordre reste le même,
00:07:04maintenir les barrages filtrants.
00:07:08Le moral est bon, tout le monde est déterminé
00:07:11du coup on va aller jusqu'au bout.
00:07:14C'est au niveau de nos responsables,
00:07:16on attend pour les mots d'ordre.
00:07:18Le mot d'ordre est maintenu.
00:07:20S'il y a d'autres mots d'ordre, on est prêts à les suivre.
00:07:24Les pharmaciens ont manifesté hier après-midi partout en France.
00:07:27Ils protestent contre la pénurie de médicaments
00:07:30dans les officines et contre un projet d'autoriser
00:07:33la vente de médicaments en ligne.
00:07:35Le mouvement a été très suivi hier.
00:07:38Rideaux fermés, des clientes tentent d'obtenir
00:07:41leurs médicaments au guichet.
00:07:43C'est une première depuis 10 ans.
00:07:45Plus de 8 pharmacies sur 10 n'ont pas ouvert leurs portes ce jeudi.
00:07:48Les agences régionales de santé ont toutefois
00:07:51réquisitionné au moins une officine par département.
00:07:54Un mouvement d'ampleur pour alerter sur les difficultés du métier.
00:07:58Ils ont exprimé leur colère dans la rue.
00:08:01On est saoulés par les pénuries de médicaments
00:08:04qui alourdissent notre travail au quotidien.
00:08:07Et à côté de cela, il y a une réelle menace
00:08:10avec le projet de loi Ferracci
00:08:12qui propose la vente de médicaments sur Internet,
00:08:15sur des plateformes et l'arrivée éventuelle
00:08:18de financiers dans les officines.
00:08:20Enfin, c'est du jamais vu aux Etats-Unis.
00:08:23C'est un ancien président.
00:08:25Donald Trump a été reconnu coupable
00:08:27de l'ensemble des chefs d'accusation à son procès pénal
00:08:30à New York pour des paiements dissimulés
00:08:32à une star de film X, Stormy Daniels.
00:08:35Mais ce verdict ne l'empêchera pas
00:08:37d'être candidat à la présidentielle en novembre,
00:08:40même en cas de condamnation et même s'il doit aller en prison.
00:08:44Ecoutez cette nuit la réaction de Donald Trump.
00:08:47-"C'est une honte.
00:08:49Il s'agit d'un procès truqué par un juge corrompu.
00:08:52Ils n'ont pas voulu nous donner un changement de lieu.
00:08:55Nous étions à 5 ou 6 % dans ce district,
00:08:58dans cette région.
00:09:00Entre le procureur et toute cette histoire,
00:09:03nous n'avons rien fait de mal.
00:09:05Ce fut un procès truqué et honteux.
00:09:07Le véritable verdict sera rendu le 5 novembre par les citoyens.
00:09:11Ils savent ce qui s'est passé ici.
00:09:13Tout le monde sait ce qui s'est passé.
00:09:15Entre le procureur et toute cette histoire,
00:09:17nous n'avons rien fait de mal.
00:09:19Je suis vraiment innocent."
00:09:21Allez, tout de suite les tops et les flops d'audience d'hier soir.
00:09:24C'est avec Mister Audience.
00:09:28Personne n'a dépassé les 2,5 millions.
00:09:31Mais surtout, Ferrar, c'est le 19 ans de France 3
00:09:34qui est arrivé en tête, suivi de très près par le feuilleton de TF1.
00:09:37Il appartient, qui est à 2,4 millions.
00:09:39France 2 est à la 3e place avec Roland-Garros,
00:09:41qui est en moyenne à 1,4 million sur l'ensemble de l'après-midi.
00:09:44Dans un mouchoir de poche, la meilleure boulangerie de France sur M6
00:09:47est juste derrière.
00:09:50À 20h, Cyril Hanouna a décroché la 1re place
00:09:52avec 1,8 million de téléspectateurs devant TPMP sur C8.
00:09:55Il est leader, mais peu de monde devant la télé.
00:09:58Quotidien sur TMC est 2e avec une audience en demi-teinte,
00:10:01suivie de près par France 3 qui diffusait Roland-Garros.
00:10:04C'est à vous la suite sur France 5.
00:10:07A noter que le boycott du 20h de TF1 lancé par les Insoumis
00:10:10à cause de l'interview du Premier ministre israélien
00:10:12n'a pas eu beaucoup d'impact sur l'audience.
00:10:14En clair, même si le journal est sous les 5 millions,
00:10:16il reste dans sa moyenne alors que, globalement,
00:10:18l'audience de la télé est plutôt faible hier.
00:10:22En prime time, si la série HPA affiche une baisse d'audience sur TF1,
00:10:25elle reste tout de même très haut à 6,6 millions.
00:10:28France 3 est très loin derrière, mais résiste plutôt bien
00:10:31avec sa série Cassandre qui est à 2,4 millions.
00:10:33Déception pour M6 qui, avec le film Die Hard 4,
00:10:36tourne en enfer n'est qu'à 1,6 million.
00:10:38Mais le gros flop de la soirée est encore une fois attribué à France 2
00:10:41et son émission politique l'événement qui est très faible,
00:10:44sous les 800 000.
00:10:45Mister Audience vous dit à lundi.
00:10:48Je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct
00:10:50jusqu'à midi et demi.
00:10:51Noémie Alioa, bonjour.
00:10:52Merci d'être avec nous.
00:10:53Vous êtes journaliste.
00:10:54David-Xavier Weiss, bonjour.
00:10:55Adjoint au maire de Levallois-Péret, Bruno Pommard, bonjour.
00:10:58Président du Syntank Initiative Sécurité Intérieure
00:11:01et ex-instructeur opérationnel du RAID.
00:11:03Et puis Gamal Abina, bonjour.
00:11:05Co-fondateur du mouvement des droits civiques.
00:11:07Et je voulais commencer ce matin avec des images,
00:11:10des images qui ont été mises en ligne sur les réseaux sociaux
00:11:13parce que c'est, au fond, les images de la violence ordinaire,
00:11:16celle qui est tout le temps dans la rue.
00:11:18Et on la voit tellement, cette violence, que plus personne n'en parle.
00:11:20Alors j'ai voulu qu'on s'arrête un instant dessus.
00:11:22C'est une violence qui grand graine les rues, les villes,
00:11:25qui fait peur à beaucoup de Français.
00:11:27Et les images que vous allez voir ont été tournées à Bagneux
00:11:30où un homme est étranglé en pleine rue par deux individus
00:11:33qui tentent de lui voler sa montre.
00:11:35Mais, signe d'espoir, deux passants vont intervenir et le sauver.
00:11:39Dans un instant, nous serons avec Jules Laurence du Livre Noir
00:11:42qui a publié et qui a trouvé ces images.
00:11:45Auparavant, je vous propose de les regarder.
00:11:47Ça dure 20 secondes. Attention, c'est très violent.
00:11:51Cris
00:11:53Sifflements
00:11:56Sifflements
00:11:58Sifflements
00:12:00Sifflements
00:12:02Sifflements
00:12:04Sifflements
00:12:06Sifflements
00:12:08Sifflements
00:12:10Sifflements
00:12:12La image très violente, on est en plein Bagneux,
00:12:14on est en plein jour, vous l'avez vu, et donc cet homme se fait agresser.
00:12:17D'ailleurs, Bruno Pomard, il y a de plus en plus d'agressions comme ça,
00:12:20mais y compris en plein Paris, parce que moi j'ai entendu,
00:12:22alors je ne sais pas si c'est vrai, mais beaucoup d'histoires,
00:12:24même Avenue Montaigne où les gens se font agresser
00:12:26pour se faire piquer des montres en plein jour, devant tout le monde.
00:12:28Oui, c'est la violence du quotidien effectivement,
00:12:30qui n'émerge pas, qui est présente depuis plusieurs mois,
00:12:34même depuis plusieurs années, et pourtant, encore une fois,
00:12:37Dieu sait s'il y a des équipes de civils, de bacs en civils,
00:12:40qui patrouillent dans tout Paris et dans tout à la bas-lieu,
00:12:42et c'est vrai qu'on voit encore une fois ce type d'agression ultra-violente.
00:12:46Ce qui est inquiétant, c'est qu'il n'y a plus de limite.
00:12:48Avant, il y avait des agressions, je dirais, presque classiques,
00:12:51qui ne sont pas normales, évidemment,
00:12:53mais là, on voit que les gars sont capables de tuer, carrément,
00:12:56parce que là, sur un mauvais geste...
00:12:58On voit, les images sont très bien.
00:13:00Une fois de plus, heureusement que nous avons
00:13:03toute cette intelligence artificielle, tous ces moyens techniques,
00:13:05qui vont permettre, sûrement, d'identifier ces individus
00:13:08d'une façon ou d'une autre, parce que, pour certains,
00:13:10ils sont connus, généralement, que ce soit à Bagnolet ou à Boileau.
00:13:12Le problème, c'est ça, c'est qu'ils sont connus,
00:13:13mais c'est bien de les reconnaître, c'est bien de les retrouver,
00:13:16c'est bien de les juger, éventuellement,
00:13:18mais c'est bien aussi qu'ils aient une peine.
00:13:20Et le problème, c'est que s'ils sont connus,
00:13:22c'est qu'ils ont déjà été condamnés,
00:13:24mais qu'ils n'ont pas fait une peine suffisante pour ne pas recommencer.
00:13:26Effectivement.
00:13:27On va essayer de resituer un peu ces images qu'on voit, là.
00:13:30On voit l'homme qui se fait étrangler, vous le voyez, là, sur l'image.
00:13:33C'est quand même très violent.
00:13:34Heureusement qu'il y a des gens qui interviennent.
00:13:36On voit ces deux jeunes garçons qui interviennent, justement,
00:13:39pour frapper les agresseurs.
00:13:41On est avec Jules Laurence, donc rédacteur en chef au Livre noir.
00:13:43Bonjour, Jules, merci d'être avec nous.
00:13:45C'est vous qui avez publié ces images.
00:13:48Est-ce que vous pouvez nous resituer ?
00:13:50On est à Bagneux, et qu'est-ce qu'on voit
00:13:52et quelles informations vous avez sur ces images ?
00:13:55Bonjour, Jean-Marc.
00:13:56En effet, les faits sont déroulés à Bagneux en début de semaine.
00:13:59Ce qu'il faut noter, c'est que c'est un riverain qui filme la scène
00:14:02parce qu'il est excédé par la délinquance qui augmente à Bagneux.
00:14:06En effet, la scène est très violente.
00:14:08Elle est en plein jour, en pleine rue.
00:14:10On y voit un individu étrangler la victime
00:14:12pendant que l'autre essaie de lui dérober sa montre.
00:14:15Il faut le noter, c'est ça aussi qui fait la particularité de cette vidéo,
00:14:19jusqu'à l'intervention de trois individus
00:14:21qui ont permis, justement, d'en arrêter un.
00:14:23Alors ça, c'est un fait qu'il faut noter
00:14:25parce que souvent, régulièrement,
00:14:27j'avais une source policière qui m'expliquait
00:14:29que les gens n'interviennent pas parce que dans ce genre de délinquance,
00:14:32il y a beaucoup, en fait, d'armes, de couteaux.
00:14:34Les personnes utilisent des couteaux.
00:14:35Mais en l'occurrence, il n'y avait pas de couteau qui était sorti,
00:14:37ce qui a facilité aussi l'intervention de ces trois individus.
00:14:41Alors, ce qu'on sait, c'est que, justement,
00:14:43celui qui s'est fait arrêter, il y en a un qui a été interpellé.
00:14:46Pour l'instant, on a peu d'informations.
00:14:48On sait qu'il est mineur et connu des services de police.
00:14:51On sait également que la victime a décidé de ne pas déposer plainte.
00:14:57Pourquoi ?
00:14:58Tout simplement par peur des représailles,
00:15:00peur des pressions qu'elle va subir parce qu'on est abagneux.
00:15:05C'est une ville dortoire, vous savez,
00:15:07avec pas mal de cités, de logements sociaux.
00:15:10Et on a une délinquance, en fait,
00:15:12qui a augmenté, une délinquance liée au RICS,
00:15:15liée au trafic de stupéfiants.
00:15:17Et la personne a vraiment peur qu'il y ait des représailles sur elle,
00:15:21si jamais elle porte plainte.
00:15:22Donc, on en est là.
00:15:23Également, une dernière chose qu'il faut noter,
00:15:25c'est-à-dire que, vous le soulignez en début d'émission,
00:15:27je remarque, ce type de vol avec des étranglements
00:15:31et puis, justement, des arrachages de montres,
00:15:33c'est plutôt une criminalité qu'on voit normalement dans Paris,
00:15:36un tramuros qui vient, justement, en fait,
00:15:38sur des touristes qui sont un peu plus riches,
00:15:40avenue Montaigne et autres.
00:15:41Mais ce n'est pas tellement cette criminalité-là
00:15:43qu'on retrouve forcément abagneux.
00:15:45Et aujourd'hui, oui, même sur les riverains,
00:15:47même sur les personnes qui vivent dans le quartier,
00:15:49les gens sont terrorisés par cette nouvelle forme de criminalité.
00:15:51Mais moi, je trouve ça assez affolant.
00:15:53Presque dans tout ce que vous me racontez,
00:15:54le plus affolant, c'est que l'homme n'ose pas porter plainte
00:15:56parce qu'il a peur de représailles.
00:15:58Je n'avais pas cette information et je la découvre grâce à vous.
00:16:00Et ça, je trouve ça, au fond, dingue.
00:16:02C'est-à-dire qu'en fait, il y a une vraie peur,
00:16:04il y a une vraie terreur qui règne dans ces quartiers.
00:16:06Il y a des gens qui font la loi dans ces quartiers.
00:16:08Et encore une fois, on salue, parce que c'est assez rare,
00:16:11vous avez raison, d'avoir ces deux jeunes qui interviennent
00:16:13pour aider l'homme.
00:16:14Mais l'homme, il risque gros.
00:16:15Il est en train de se faire étrangler, on le voit sur ces images.
00:16:18On a décidé, bien sûr, de flouter son visage,
00:16:20mais son visage, on le voit sur les réseaux.
00:16:21Mais nous, on a décidé de le flouter, évidemment, pour sa sécurité.
00:16:24Mais on voit ces jeunes qui interviennent.
00:16:26Bravo à eux.
00:16:27Franchement, bravo à eux, parce que quand il règne
00:16:29ce climat de peur dans les quartiers, dans les cités,
00:16:31c'est très fort qu'eux osent intervenir.
00:16:35Tout à fait.
00:16:36Et puis vraiment, il faut souligner la dimension très spontanée.
00:16:38Il y a vraiment, c'est directement qu'ils sont intervenus.
00:16:41Et si on regarde bien, malheureusement, on voit aussi des passants autour.
00:16:44On voit aussi d'autres personnes qui, eux, n'interviennent pas.
00:16:47Mais il faut quand même vraiment rappeler le fait
00:16:49qu'aujourd'hui, beaucoup de citoyens ont internalisé en eux
00:16:54la possibilité que, généralement, ce type de délinquance
00:16:58porte des couteaux sur eux, ce qui vraiment a réduit à néant
00:17:02la capacité d'intervention des citoyens qui ont peur de prendre un coup de couteau.
00:17:05Et là, il faut vraiment souligner le courage de ces trois personnes
00:17:07qui vraiment foncent sur l'individu pour le neutraliser.
00:17:10Bruno Pommard.
00:17:11Oui, non, mais c'est important.
00:17:13Mais le problème, c'est qu'on en arrive, à ce qu'on parle depuis longtemps,
00:17:16c'est à l'autodéfense, c'est-à-dire des gens, soit dans des villes,
00:17:19des milices qui se créent pour protéger les habitants, évidemment.
00:17:22Et ça, c'est inquiétant, d'autant qu'encore une fois,
00:17:24vous savez très bien que je défends toujours nos forces de l'ordre
00:17:27parce qu'ils font un travail formidable
00:17:29et qu'ils ont de plus en plus de travail à traiter sur ce type de délinquance,
00:17:33plus que sur la grande criminalité.
00:17:35Ça, c'est un vrai problème pour nos compatriotes français.
00:17:38Et c'est vrai qu'on va arriver de plus en plus à une forme d'autodéfense,
00:17:41de milices ou de gens qui réagissent.
00:17:43Et en même temps, on ne peut pas jeter l'opprobre
00:17:45sous les gens qui ne réagissent pas parce que...
00:17:47Non, ils ont peur, ils ont peur.
00:17:49C'est facile, sur un plateau, de dire oui, mais il faut réagir.
00:17:52Quand on est devant, moi, je pense que c'est plus compliqué.
00:17:54Il faut une certaine forme de courage,
00:17:56mais malgré tout, ce que dit cette tentation de l'autodéfense,
00:17:58c'est la défaite de l'État, c'est-à-dire qu'on considère,
00:18:00finalement, que les policiers ne sont plus capables
00:18:02de faire régner l'ordre, ils ne sont plus capables
00:18:04de faire régner la justice dans la société, dans la rue.
00:18:07Et donc, les citoyens sont eux-mêmes obligés de se défendre
00:18:10et d'aller défendre ceux qui sont agressés.
00:18:12C'est la défaite de l'État, c'est la défaite de la police.
00:18:15Et puis, c'est le sentiment d'impunité, puisque, vous l'avez rappelé,
00:18:17on est en pleine rue, et cela se passe aux yeux de tous.
00:18:20Et ils n'ont pas peur. Et celui qui a peur aujourd'hui,
00:18:22c'est la victime, donc c'est la double peine.
00:18:24Il se fait agresser, et en plus, il a peur d'aller porter plainte.
00:18:26C'est la victime qui est doublement coupable,
00:18:28qui souffre doublement, et ce sont les agresseurs
00:18:31qui, pour l'instant, peuvent bénéficier d'une forme de facilité.
00:18:36– Julien, est-ce que vous savez s'il y a un des agresseurs
00:18:38qui a été interpellé ?
00:18:39– Oui, tout à fait, il y en a un qui a été interpellé,
00:18:41il est mineur, et il est connu des services de police.
00:18:44Alors, on ne sait pas, pour l'instant,
00:18:46je n'ai pas plus d'informations à ce stade,
00:18:48sur ce qui va, en fait, advenir,
00:18:50est-ce qu'il a été mis en détention en provisoire ou pas.
00:18:53Ce qu'on sait, c'est que l'autre, par contre, est toujours en fuite.
00:18:55– Merci beaucoup, Gilles Laurence, rédacteur en chef au Livre noir.
00:18:58– Je le dis, c'est la violence ordinaire, j'ai voulu le titrer comme ça,
00:19:00parce qu'au fond, normalement, on n'ouvre pas avec ça,
00:19:03parce que c'est un petit fait divers, entre guillemets,
00:19:06mais simplement, ça se reproduit de plus en plus,
00:19:08et c'est le symbole de quelque chose qui est en train aussi de se passer
00:19:10dans notre société.
00:19:11– Mais Jean-Marc, je regardais les faits, puisqu'on parle de la police,
00:19:15qui est parfois pas dépassée, la police fait ce qu'elle peut,
00:19:18avec tous les moyens qu'elle a, 3,2 millions d'interventions traitées,
00:19:21c'est énorme, c'est des appels permanents,
00:19:24850 000 interventions pour simplement des nuisances,
00:19:26des incivilisés, c'est terrible.
00:19:29– La police n'a plus les moyens, malgré tout ce qu'elle déploie,
00:19:34de faire régner l'ordre dans la société et dans la rue,
00:19:36ça c'est juste un fait.
00:19:37– Elle a les moyens, la police a tous les moyens,
00:19:40je pense que derrière, il faut que la justice…
00:19:42– Pas tous en même temps.
00:19:43– Il faut marcher sur deux jambes,
00:19:46il y a la police qui est là pour interpeller les gens et les traduire en justice,
00:19:52et ensuite il y a la justice.
00:19:53Si ces deux choses ne fonctionnent pas en même temps,
00:19:55effectivement on a ce qu'on voit actuellement.
00:19:57– Il m'enlève les mots de la bouche,
00:20:00c'est-à-dire qu'on a des policiers qui font vraiment bien leur job,
00:20:02et quels que soient les policiers, policiers municipaux,
00:20:04moi je vois le Valois, on a des policiers municipaux très engagés,
00:20:06on a des policiers nationaux qui font leur job,
00:20:09et à chaque fois qu'on les sollicite, ils sont là,
00:20:11et heureusement qu'on les a, et heureusement,
00:20:13moi je les applaudis à chaque fois que je les vois dans la rue
00:20:15ou dans des manifestations, je les applaudis parce que,
00:20:17grâce à eux, on arrive quand même à maintenir une certaine cohésion,
00:20:20mais derrière, on a malheureusement une justice qui est trop laxiste,
00:20:23et ça ne sert à rien de dire, on va les retrouver,
00:20:26ou on les a retrouvés, oui ils sont connus au service de police,
00:20:29mais justement…
00:20:30– Et en plus mineurs, donc en fait…
00:20:32– Donc c'est qu'ils vont insérer…
00:20:33– Gamal vous dit, Gamal, elle était en train de marronner,
00:20:35non la justice…
00:20:36– Non, elle n'est pas laxiste, il faut parler un peu au juge,
00:20:38il ne faut pas dire à tout près…
00:20:39Le problème de la justice, ce n'est pas qu'elle est laxiste,
00:20:40c'est qu'elle est lente,
00:20:41le problème c'est que quand il y a quelqu'un qui se fait attraper,
00:20:43ça prend un mois, deux mois, six mois…
00:20:45– Là, visiblement, elle est laxiste…
00:20:47– Mais non, vous avez quelqu'un qui vous dit que soit disant,
00:20:50le type ne va pas porter plainte, il n'en a aucune idée,
00:20:52c'est dommage, je n'ai pas pu intervenir là-dessus,
00:20:54il est journaliste, donc il s'est renseigné,
00:20:56il vous dit, j'aimerais savoir si c'est vrai…
00:20:58– Bien sûr que c'est vrai, c'est pas de la justice qui n'est pas vraie.
00:21:00– Mais pourquoi vous remettez en cause ?
00:21:02– Mais parce que…
00:21:03– Honnêtement, Gamal, Gamal, juste un mot quand même,
00:21:07honnêtement, ça ne me surprend pas que le type n'ait pas envie de porter plainte,
00:21:10franchement, quand vous habitez dans une cité,
00:21:12quand vous vous faites agresser, quand on vous connaît…
00:21:15– Ce que vous connaissez, Bagneux, il annonce Bagneux comme une…
00:21:18– Pas tous en même temps.
00:21:19– Ce que vous connaissez, Bagneux, il annonce Bagneux, il y a une cité,
00:21:21il n'y a pas 50 cités à Bagneux, il faudra être déliré.
00:21:23– Le gang des barbares, il a Nalimi, voilà, Bagneux, entre autres, il y a 20 ans.
00:21:28– Oui, une cité.
00:21:29– Il n'y a pas qu'une cité.
00:21:30– Une cité de rien du tout, je la connais, Bagneux, j'ai vécu un temps là-bas,
00:21:32mais ce que je veux dire, c'est que moi, je trouve extraordinaire,
00:21:34on ne peut pas dire que la justice ne fait pas son travail,
00:21:36parce qu'il y a 125 dollars pour 100 places de prison,
00:21:38il n'y a pas assez de places de prison,
00:21:40et la justice continue à condamner à tour de bras,
00:21:42parce qu'ils savent, et je vous dis franchement les mécaniques,
00:21:44il faut parler avec les juges d'abord, ils vous disent quoi ?
00:21:46Ils ne vous disent pas qu'on ne condamne pas,
00:21:47ils savent qu'il y a des peines planchées, maintenant ils ne condamnent plus durement.
00:21:49Donc on est en train de surcharger les prisons, la problématique, elle est là.
00:21:52Ensuite, la question, on vous l'a dit tout à l'heure,
00:21:54je veux bien tout entendre, la dernière fois, vous m'avez fait un truc,
00:21:56vous avez parlé d'un bouquin qui parlait des gens qui disaient
00:21:59la France, on l'aime, mais on l'accute.
00:22:01Vous m'avez tout de suite stoppé en disant, non, ce bouquin est disqualifié,
00:22:03parce que c'est des gens qui seraient influencés par les mouvements.
00:22:06– L'un des auteurs, oui.
00:22:07– Oui, c'est faux, c'est un mensonge, j'ai vérifié.
00:22:09– Non, c'est vrai.
00:22:10– Non, c'est faux, votre source était fausse,
00:22:11c'est un type qui a écrit sur Marianne, tout seul, il n'y a aucune preuve.
00:22:15Le type est du Seine, le chercheur est du Seine.
00:22:17– Tout le monde ment, tout le monde ment en fait.
00:22:20– Vous êtes stoppé sur une source, votre source c'est un gars.
00:22:23– Je maintiens ce que j'ai dit.
00:22:25– Je maintiens ce que j'ai dit.
00:22:28– Noémie, attendez, Noémie, allez-y.
00:22:31– On est en train de rester sur des questions qui sont complètement superficielles,
00:22:33on peut jeter l'opprobre sur les policiers, on peut jeter l'opprobre sur la justice,
00:22:36la question c'est celle de l'ensauvagement,
00:22:38c'est qu'on a une société aujourd'hui qui est de plus en plus violente.
00:22:41Le terme qu'a utilisé Macron, c'était le terme de décivilisation.
00:22:44C'est ce que vous disiez, c'est cette idée, malgré tout,
00:22:46qu'il y a des phénomènes qu'on n'observait pas avant,
00:22:48d'une telle violence dans la société.
00:22:50– Vous y croyez vraiment, à ça, sincèrement ?
00:22:52– Il y a un consensus politique.
00:22:55– J'ai pris deux coups de couteau il y a 25 ans.
00:22:57– Le chiffre qui permet aujourd'hui de voir l'augmentation de la violence,
00:23:01c'est un chiffre qui est utilisé par Alain Bauer, professeur de criminologie,
00:23:04c'est le taux d'homicide.
00:23:06– Oui, qui est baissé depuis 20 ans, ça a baissé.
00:23:08– Il y a une augmentation.
00:23:10– Non, c'est faux, c'est dommage, c'est faux.
00:23:12J'ai déjà donné un graphe d'intuit, des chiffres de la police.
00:23:14– Non, mais il y a la violence du quotidien.
00:23:18– La violence du quotidien, ce n'est pas l'homicide, d'accord.
00:23:21– La violence du quotidien, c'est ça.
00:23:23– Pas les homicides, c'est faux.
00:23:26Vous dites quelque chose de faux, les homicides ont baissé en 20 ans.
00:23:29– Si c'est la question de fond, vous passez complètement à côté.
00:23:31– Les homicides ont baissé depuis 20 ans, vous venez de dire quelque chose qui est faux.
00:23:34– C'est vous qui vous trompez.
00:23:35– Non, non, je ne vous trompe pas.
00:23:36Il y a un policier pour le confronter.
00:23:37Les homicides ont baissé.
00:23:39– J'appelle la violence barbare.
00:23:40– Merci.
00:23:41– C'est un peu ça.
00:23:42– La violence, effectivement.
00:23:43– On va faire le CNews Info et puis on va continuer à parler de violence.
00:23:46Et moi, je voudrais vous montrer un message
00:23:49qui circule sur les réseaux sociaux.
00:23:51Vous le voyez, ce message, il y a écrit, alors c'est signé d'un certain Ahmed,
00:23:55il y a écrit, salut, peux-tu me mettre en relation avec des jeunes ?
00:23:57On aimerait se battre contre tout Israélien sur Paris.
00:24:00À partir de ce soir, on va faire des rondes à Neuilly-sur-Seine.
00:24:03En particulier, on va rétablir l'ordre.
00:24:06– Ça vous surprend ?
00:24:07– Au nom de la Palestine.
00:24:08Non, mais ça ne me surprend pas.
00:24:09– Ça vous surprend, on envoie 15 par seconde des messages comme ça.
00:24:11– Mais ce n'est pas parce qu'on en voit beaucoup qu'il ne faut pas en parler.
00:24:13– Vous avez raison.
00:24:14– Et honnêtement, avant de le montrer, je me suis dit,
00:24:16est-ce que c'est un truc bidon, etc.
00:24:18Donc j'en ai parlé avec David Xavier Weiss,
00:24:20qui est adjoint au maire de Levallois-Péret.
00:24:22Il me dit qu'ils prennent ça très au sérieux,
00:24:23qu'ils ont mobilisé la police municipale.
00:24:25Donc on va en parler dans un instant, on fait le CNews Info.
00:24:28Et c'est avec Somaïa Labidi.
00:24:35– À l'approche des JO, le ministre des Transports, Patrice Vergriette,
00:24:39reconnaît un début de perturbations sur les routes parisiennes.
00:24:42Des perturbations dues à la fermeture de trois axes majeurs
00:24:46pour préparer l'événement.
00:24:48Le verdict tombera ce vendredi soir à la clôture des marchés.
00:24:52Après Fitch & Moody's, l'agence Standard & Poor's
00:24:55actualisera sa note de la dette française.
00:24:57Et cette fois-ci, Bercy appréhende une dégradation,
00:25:00même si les conséquences seraient plutôt limitées.
00:25:03Et puis, pas de carton d'invitation pour Vladimir Poutine.
00:25:06La Russie ne sera pas invitée le 6 juin prochain
00:25:09aux célébrations du 80e anniversaire du débarquement Normandie.
00:25:13En cause, je cite, sa guerre d'agression contre l'Ukraine,
00:25:16c'est justifié l'Elysée.
00:25:21– Bonjour à tous sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:25:23Ils veulent casser du juif, en clair,
00:25:25c'est ce qui circule sur les réseaux sociaux.
00:25:27C'est ce message qui circule, qui est un des messages,
00:25:30puisqu'on en parle avec Noémie qui me disait
00:25:32qu'il y a beaucoup de messages comme ça.
00:25:33Vous, vous en voyez beaucoup circuler des messages comme ça ?
00:25:35– J'en vois toute la journée, ça c'est sûr,
00:25:37il n'y a rien de surprenant.
00:25:38Malheureusement, on est dans un contexte inflammable,
00:25:40on est dans un contexte aussi qui pose une cible.
00:25:42On parlera sans doute de la France insoumise,
00:25:44il y a certains partis qui mettent des cibles aussi
00:25:46sur nos concitoyens de confession juive.
00:25:48Et ça, si vous voulez, c'est le résultat de tout un discours de haine,
00:25:51de violence qui pose des cibles sur nos concitoyens juifs
00:25:54et ça, c'est la réponse directe.
00:25:55– Mais alors là, il y a la volonté visiblement, en tout cas,
00:25:58affichée, après ce qu'ils le feront ou pas, je ne sais pas,
00:26:00mais en tout cas, il y a la volonté de faire des bandes
00:26:03pour aller casser du juif.
00:26:05On veut se battre contre tout Israélien sur Paris.
00:26:08À partir de ce soir, on va faire des rondes à Neuilly-sur-Seine,
00:26:10on va rétablir l'ordre de la Palestine.
00:26:12Et David, vous me disiez qu'à la mairie de Levallois-Perret,
00:26:15vous avez vu ce message, vous envoyez d'autres également
00:26:18et vous avez mobilisé la police municipale là-dessus.
00:26:20– On a mobilisé la police municipale, on est en lien effectivement
00:26:22avec la mairie de Neuilly puisqu'on est frontalier.
00:26:25– Oui, vous êtes frontalier, pardon.
00:26:27– La grande synagogue de Levallois est quasiment à 50 mètres
00:26:31de la frontière administrative avec la ville de Neuilly.
00:26:33Et on a une forte communauté juive à Levallois.
00:26:36La plus grande communauté juive de France est Neuilly,
00:26:38il y a aussi à peu près 20 000 Juifs à Neuilly.
00:26:41Donc on est dans une zone où, effectivement,
00:26:44la menace a été prise très au sérieux,
00:26:45les polices municipales respectives ont été mobilisées,
00:26:48la police nationale bien évidemment, le SPCJ,
00:26:51tous les services de sécurité ont pris ça très au sérieux.
00:26:55Et je vais vous dire, ça nous a rappelé l'incident
00:26:58qui s'est passé il y a à peu près 6 mois,
00:26:59quand le rabbin de Levallois, avec le même genre de message,
00:27:03avait été pris pour cible.
00:27:04Et je me souviens que Gérald Darmanin était d'ailleurs venu
00:27:08à la grande synagogue à la suite de tous ces événements.
00:27:12Donc on voit bien qu'il y a aujourd'hui,
00:27:14et moi je vais vous dire, en tant que premier adjoint,
00:27:16et chacun le sait que je suis de confession juive,
00:27:18j'ai aussi des menaces d'insultes,
00:27:20de menaces comme ça quotidiennement.
00:27:23Mais bon, moi je me dis que ce n'est pas un problème, je l'assume.
00:27:27Le vrai problème c'est qu'on a des gens qui peuvent être dans la rue
00:27:30et qui se promènent avec l'Akipa, qui n'ont rien demandé à personne,
00:27:32ils peuvent se faire tabasser.
00:27:34Alors à Levallois, on a la chance d'avoir une police municipale,
00:27:36ce n'est pas forcément le cas dans d'autres villes.
00:27:38– Mais est-ce qu'il y a une peur à Levallois ?
00:27:40Par exemple, quand il y a ce type de message qui circule,
00:27:42est-ce que dans la communauté juive, il y a une peur ?
00:27:44Est-ce qu'on s'organise différemment ?
00:27:45Est-ce qu'on fait plus attention quand on voit ce type de message ?
00:27:48– Dès qu'on a ce genre de message, alors effectivement,
00:27:50moi je suis bien en lien avec beaucoup de responsables communautaires
00:27:53de Levallois et de Neuilly, on reçoit ce genre de message.
00:27:56Bien sûr, on a l'air tout de suite, Madame le maire a tout de suite
00:27:58demandé aux effectifs de police municipale de se mobiliser.
00:28:01On est en lien avec le commissariat qui fait un boulot formidable,
00:28:05la police nationale aussi, même si on peut regretter la baisse des moyens.
00:28:09Quand on a une forte police municipale,
00:28:12malheureusement, la tendance des commissariats de police nationale,
00:28:16c'est de baisser un peu leurs effectifs.
00:28:18Bon, c'est un peu dommage, parce qu'on a besoin d'autant…
00:28:21– C'est un sujet global.
00:28:23– Oui, mais on a des besoins spécifiques à Levallois.
00:28:26Mais tout le monde travaille de concert.
00:28:29Mais ça veut dire qu'on a ce genre de messages
00:28:31qui sont là au moins depuis le 7 octobre, qui sont de plus en plus prégnants
00:28:35et qui laissent un climat délétère, qui sont très difficiles.
00:28:38– Mais c'est très surprenant de voir, on va faire des rondes
00:28:40pour chercher des Juifs et pour casser des Juifs.
00:28:42– Mais c'est ça, c'est ce qu'on appelle les pires heures de l'histoire.
00:28:46Forcément, ça réveille des traumatismes.
00:28:48Il y a 80 ans, dans notre pays, il y avait vraiment des rondes
00:28:50qui se faisaient pour attaquer les Juifs.
00:28:52Je ne rappelle même pas ce qui leur est arrivé.
00:28:54Donc forcément, ça réveille des traumas de l'histoire, si vous voulez.
00:28:57D'une histoire d'ailleurs qui n'est pas si ancienne.
00:28:59Quand on entend ces discours-là, c'est ce à quoi ça nous fait penser.
00:29:02Mais ce sont des discours qui sont ensuite chiffrés dans les actes.
00:29:06Les actes antisémites ont explosé depuis le 7 octobre.
00:29:09Ça, c'est un fait, c'est une réalité.
00:29:11Au nom du conflit israélo-palestinien, c'est ça qui est intéressant.
00:29:15– x20 dans les hautes salles.
00:29:17– x20 dans les hautes salles.
00:29:18– Et pourtant, on a un département où ça se passe mieux qu'ailleurs.
00:29:22Parce qu'on est un département où il y a beaucoup de policiers municipaux,
00:29:25beaucoup de villes ont fait ce choix-là.
00:29:27Ce n'est pas le cas en Seine-Saint-Denis, ce n'est pas le cas dans le Val-d'Oise.
00:29:29Où là, les agressions du quotidien,
00:29:31et il y a plein de gens qui ne veulent pas porter plainte.
00:29:32Effectivement, comme pour le premier reportage,
00:29:34il y a plein de Juifs qui se font soit bousculer, soit tabasser,
00:29:39soit dégrader leurs portes ou leurs maisons d'hôtes.
00:29:42Et ça, pour le coup, ils ne veulent pas porter plainte
00:29:44parce qu'ils ont peur des représailles.
00:29:45Et quand vous vivez à Sarcelles ou à Garges-et-Gonesse, vous vous taisez.
00:29:49Mais il y a une responsabilité quand même historique.
00:29:51En tant que petit maire du rural que je suis,
00:29:53quand je vois ces débats à l'Assemblée nationale
00:29:55et ces affrontements ultra violents,
00:29:57tiens, on parle de violence à l'Assemblée nationale,
00:29:59entre M. Giroud, M. Meyrabib,
00:30:01ce n'est pas mieux l'un et l'autre pour moi, très sincèrement.
00:30:03Quand on voit ces comportements...
00:30:04Il y en a un qui s'est fait agresser, pas l'autre.
00:30:05Oui, mais...
00:30:06Qui s'est fait agresser ?
00:30:07Très sincèrement.
00:30:08Au-delà de l'affrontement, c'est dans les propos.
00:30:10Je pense qu'à un moment donné, il faut trouver un équilibre.
00:30:12On va parler sûrement tout à l'heure de deux États.
00:30:14Mais quand on voit ce qui se passe actuellement avec le gouvernement de Netanyahou...
00:30:17On y reviendra tout à l'heure.
00:30:18Et je voudrais pas sur la violence.
00:30:20Quand on met tout ça face à face, on a ce qu'on a de bien.
00:30:22Non, attendez.
00:30:23On va revenir sur la violence.
00:30:26Là, je voulais quand même signaler ces messages qui circulent.
00:30:29Je voudrais vous parler d'un autre élément de violence.
00:30:31Et honnêtement, je l'ai vu juste avant de rentrer en plateau.
00:30:33C'est un message qui a été posté par l'UNI, le syndicat étudiant,
00:30:36qui dit que cette nuit, le délégué national
00:30:38et le responsable UNI de Grenoble ont été lâchement agressés par derrière
00:30:41par une vingtaine d'hommes armés.
00:30:44À Saint-Etienne, sauvagerie volontaire.
00:30:47Et vous voyez deux photos de ces jeunes qui ont été agressés,
00:30:52ces membres de l'UNI.
00:30:54Parmi eux, à droite, c'est Yvain Lecauze, qu'on connaît bien,
00:30:56qu'on a souvent ici, qui est délégué national de l'UNI,
00:30:58et qu'on a réussi à joindre.
00:30:59Il est en direct avec nous.
00:31:00Il sort de l'hôpital, d'ailleurs, je crois.
00:31:01Yvain, vous sortez de l'hôpital.
00:31:03Bonjour.
00:31:04D'abord, est-ce que vous allez bien tous les deux ?
00:31:07– Oui, on va bien.
00:31:08On s'est échappé à bien pire.
00:31:10Ils étaient effectivement une vingtaine, avec des bouteilles en verre,
00:31:14avec des gants coqués, et ils nous ont frappés au sol
00:31:17pendant une minute trente, deux minutes, avant de prendre la fuite,
00:31:22parce que d'autres personnes ont commencé à intervenir en voyant ça.
00:31:24– Est-ce que vous pouvez nous raconter ce qui s'est passé,
00:31:26comment ça s'est passé ?
00:31:27Vous étiez dans la rue, vous étiez identifié comme membre de l'UNI ou pas ?
00:31:30Comment ça s'est passé ?
00:31:32– On était avec cinq amis, on sortait du restaurant,
00:31:37et on était un petit peu plus avancé avec Samuel, le responsable de Grenoble,
00:31:42avec deux militantes également,
00:31:45et ils sont arrivés par derrière en criant
00:31:47on ne veut pas de fascistes à Saint-Étienne, l'UNI ça dégage,
00:31:50et ils nous ont assénés deux coups derrière la tête,
00:31:53avec des bouteilles en verre, et au sol avec des gants coqués et des bottes,
00:31:58ils nous ont assénés plein de coups au visage.
00:32:00Les deux filles ont été mises à l'écart par les antifas,
00:32:03qui leur ont dit on ne vous frappe pas,
00:32:06mais par contre si vous filmez ou si vous dites quoi que ce soit,
00:32:08vous aurez le même sort, donc elles étaient obligées de ne pas agir,
00:32:11parce que c'était extrêmement violent.
00:32:13Là on a cinq jours d'ITT chacun,
00:32:15donc on est assez contents finalement de s'en sortir sans fracture,
00:32:19parce qu'au vu de la violence de l'action,
00:32:21et du nombre qu'ils étaient, et de la préparation,
00:32:23parce que s'ils sont venus armés c'est qu'ils étaient préparés,
00:32:25qu'ils nous suivaient depuis un petit moment,
00:32:27finalement on pense qu'on s'en sort avec un petit peu de chance.
00:32:30– Vous êtes dans quel état d'esprit ce matin finalement ?
00:32:33Vous vous dites que cette violence ce n'est plus possible,
00:32:36et il n'y a pas un moment où vous avez envie de baisser les bras ?
00:32:38– Baisser les bras non, justement ça nous renforce,
00:32:41dans le fait qu'il faut combattre cette extrême gauche,
00:32:43il faut combattre ces groupuscules,
00:32:45il faut continuer à demander au gouvernement de les dissoudre,
00:32:47parce que les personnes qui font ça,
00:32:48c'est les personnes qui sont liées à la Jeune Garde,
00:32:50qui sont liées au comité antifa de Saint-Etienne,
00:32:52qui sont des organisations reconnues, qui sont des organisations déposées,
00:32:56et qui peuvent finalement agir en toute impunité,
00:32:58alors qu'on sait que ce sont des organisations violentes,
00:33:00qu'on sait qu'ils agressent des militants de droite,
00:33:02mais malheureusement on a un gouvernement qui,
00:33:04des fois sans qu'on le comprenne forcément,
00:33:06va dissoudre certaines associations,
00:33:08mais qui ne va pas se préoccuper de groupuscules comme la Jeune Garde,
00:33:09qui revendiquent ouvertement le fait d'utiliser la violence
00:33:12contre les militants de droite.
00:33:13– Physiquement, on voit que vous avez un côté qui est plus gonflé que l'autre,
00:33:17vous avez des marques, qu'est-ce que vous avez comme séquelles ?
00:33:21Parce que 5 jours d'ITT c'est costaud quand même.
00:33:23– Oui, 5 jours d'ITT, j'ai des contusions aux côtes,
00:33:26des contusions aux coudes, j'ai l'arrière de l'oreille qui est ouverte,
00:33:30parce que c'est là où ils ont éclaté la bouteille,
00:33:32et effectivement j'ai le visage tuméfié,
00:33:34pour ce qui est de Samuel c'est à peu près la même chose,
00:33:36il a le visage gonflé et également des contusions aux côtes.
00:33:41– Votre ami Samuel qui ne veut pas témoigner parce qu'il est sous le choc,
00:33:45il a peur, il y a de la peur aussi, ce qui peut se comprendre,
00:33:48il y a une peur de représailles par exemple ?
00:33:50– Mais il est à côté de moi, il est d'accord pour témoigner aussi.
00:33:53– Très bien, bonjour Samuel, merci d'être avec nous,
00:33:58comment vous allez, qu'est-ce que vous avez physiquement ?
00:34:02– Physiquement j'ai reçu plusieurs coups au niveau du visage,
00:34:06au niveau des côtes également,
00:34:08mais globalement on s'en sort plutôt bien quand on sait
00:34:11qu'ils étaient vraiment préparés, qu'ils étaient là pour nous agresser,
00:34:15c'est ce qu'ils ont fait sans sourciller,
00:34:18vraiment je suis plutôt heureux qu'on s'en sorte aussi bien,
00:34:23vraiment à certains moments je me suis dit,
00:34:26peut-être que ce sera le coup de trop éventuellement.
00:34:28– C'est-à-dire quand vous êtes agressé pendant ce moment-là,
00:34:31qu'est-ce que vous avez en tête, quand vous prenez les coups,
00:34:34quand vous prenez ces coups sur la tête, quand vous prenez ces bouteilles,
00:34:37qu'est-ce que vous avez dans la tête ?
00:34:39– Ce qu'on a dans la tête globalement,
00:34:41c'est qu'on espère que ça va s'arrêter assez rapidement,
00:34:44parce que c'est quand même douloureux de se prendre des coups
00:34:47avec une telle intensité,
00:34:49et on espère vraiment que ça ne va pas se reproduire,
00:34:52et qu'on sera les derniers, mais on sait que ça ne sera pas le cas,
00:34:55parce qu'il y aura toujours cette extrême gauche ultra-violente
00:34:58pour nous agresser, pour nous violenter,
00:35:01parce qu'on pose problème,
00:35:03mais c'est toujours un plaisir de poser problème dans une démocratie.
00:35:06– C'est la première fois que vous êtes agressé comme ça ?
00:35:08Je ne sais pas depuis combien de temps vous êtes à l'Uni,
00:35:10mais c'est la première fois que vous vivez ça ?
00:35:13– Ça fait deux ans que je suis à l'Uni,
00:35:16j'ai déjà été gazé à Lyon 2,
00:35:18donc c'est malheureusement quelque chose qui est assez fréquent,
00:35:21mais une agression d'une telle violence,
00:35:23par surprise de la sorte, oui ça c'est sûr que c'est la première fois.
00:35:27– Merci à tous les deux d'avoir accepté de témoigner au pied élevé,
00:35:30parce que vous avez publié le tweet il y a quelques instants seulement,
00:35:33et merci à tous les deux, bon courage à vous,
00:35:35et surtout remettez-vous bien, tranquillement,
00:35:37reposez-vous avec vos jours d'ITD.
00:35:39Merci beaucoup Noémie, on parlait de cette violence ordinaire,
00:35:42encore une fois ça ne s'était pas prévu quand on a pris l'antenne,
00:35:45mais c'est comme ça en fait, c'est-à-dire que la violence elle est partout.
00:35:49– Oui, mais alors là en l'occurrence c'est une violence qui est idéologisée,
00:35:52c'est vraiment le fascisme de l'antifascisme qui se permet tout,
00:35:55parce qu'il se part des grandes vertus morales de la gauche,
00:35:58et donc à ce titre-là, au nom du bien, il se permet les pires violences,
00:36:02et c'est vrai que l'intervenant pointait quelque chose qui me paraît important,
00:36:05c'est la complaisance dont bénéficient ces groupes,
00:36:07qui ne sont pas pour l'instant dissous par le Premier ministre,
00:36:10par le ministre de l'Intérieur, or ce sont des groupes ultra-violents.
00:36:14Là, ce que nous ont raconté ces personnes, c'est de l'ultra-violence.
00:36:17– Ils étaient 20 contre 2 en plus, super courageux.
00:36:20– Ça ne devrait pas exister dans notre pays,
00:36:22ils ne devraient pas avoir le droit d'exister,
00:36:25parce qu'ils s'en prennent aux gens pour leurs idées,
00:36:27et là ce n'est pas une violence, s'il vous plaît,
00:36:29qui se fait au quotidien pour une montre,
00:36:31là ce sont des idées qui sont incarnées par la violence.
00:36:34– Oui, mais la même violence que vous montriez tout à l'heure Jean-Marc,
00:36:37c'est une violence au nom d'une idéologie, quand vous êtes juif,
00:36:40vous n'êtes pas forcément responsable de ce qui se passe en Israël,
00:36:43mais là, vous avez des gens comme Ahmed,
00:36:45le fameux Ahmed qui a lancé ce tweet et qui appelle des gens à venir casser du juif,
00:36:50c'est la même violence, une violence idéologisée,
00:36:52qui est entretenue par certains partis politiques.
00:36:54– On casse pour la religion, on casse pour les idées,
00:36:56aujourd'hui on frappe en fait.
00:36:58– En tout cas, on instrumentalise des causes
00:37:00pour se permettre une forme de violence.
00:37:02– Voilà ce qu'on pouvait également vous dire là-dessus,
00:37:04on va en arriver donc au conflit Israël-Palestine,
00:37:08avec tout d'abord ce message qui a été posté
00:37:11et qui a fait beaucoup polémique hier par l'humoriste Inès Reg,
00:37:14Inès Reg qui a posté, vous allez voir, une carte,
00:37:17une carte dans laquelle Israël est rayé,
00:37:20avec la mention Free Palestine qui est inscrite,
00:37:23en fait cette carte est souvent utilisée
00:37:25avec le slogan de la rivière à la mer pour l'État palestinien,
00:37:28ce qui signifie donc qu'Israël n'existe plus,
00:37:31et dans une autre story, il faut d'ailleurs noter
00:37:33qu'Inès Reg a dévoilé les nombreux messages d'insultes qu'elle a reçus,
00:37:36le seul problème c'est qu'elle a oublié d'écrire pourquoi elle les avait reçus,
00:37:39et donc on a le sentiment que les messages lui sont arrivés comme ça,
00:37:41par le Saint-Esprit, même si on parle de religion juive,
00:37:45mais voilà, les messages ne sont pas arrivés comme ça,
00:37:48ils sont arrivés parce qu'il y a eu cette carte qui a été faite avant,
00:37:52Noémia Aloua, quand vous voyez une humoriste connue
00:37:56qui poste une carte comme ça, comment vous réagissez ?
00:37:59J'ai envie de rire, pardonne-moi.
00:38:01Elle réussit parce qu'elle est humoriste en même temps,
00:38:03ça veut dire que c'est réussi.
00:38:05Inès Reg devrait continuer à faire des blagues carambar,
00:38:08ça lui va très très bien, par contre il ne faut pas
00:38:10qu'elle ne se prenne pour une experte en géopolitique,
00:38:13ça ne lui va pas, je pense qu'il y a un moment aussi
00:38:15où il faut connaître ses limites, connaître ses compétences,
00:38:17je pense que ce sera mieux pour tout le monde,
00:38:19parce que là effectivement, je pense qu'elle ne se rend pas compte
00:38:22du message qu'elle est en train de passer à travers cette carte,
00:38:24c'est effectivement...
00:38:25Moi je pense qu'elle s'en rend compte, là vous êtes très gentille,
00:38:28moi je pense qu'elle s'en rend compte.
00:38:30Non, non, non, moi je pense qu'elle s'en rend compte.
00:38:33Parce que là c'est un message qui est touché par le terrorisme.
00:38:36Non mais juste Noémie, attendez, ne soyez pas naïve,
00:38:39ça fait des jours qu'on explique ce que ça veut dire
00:38:42« from the sea to the river », ça fait des jours qu'on explique ça,
00:38:46ça fait des jours qu'on explique que quand on publie une carte
00:38:48en faisant croire que c'est un seul Etat, en fait c'est un seul Etat,
00:38:51mais ça veut dire rayé Israël, ils ne vont pas cohabiter, on le sait bien.
00:38:54La solution c'est deux Etats, éventuellement,
00:38:56mais ce n'est sûrement pas un seul Etat.
00:38:58Le message de cette carte, c'est de rajouter Israël.
00:39:00Vous l'aimez beaucoup l'éventuellement.
00:39:02Mais oui, je le maintiens, éventuellement, si on y arrive.
00:39:05C'est formidable, donc ça veut dire que vous êtes d'accord
00:39:08pour dire que la Palestine n'existe pas.
00:39:10Est-ce que j'ai dit ça ?
00:39:11Non, j'ai dit la solution c'est deux Etats, éventuellement.
00:39:13Vous ne pouvez pas dire éventuellement.
00:39:14Mais oui, parce que pour l'instant on n'y est pas.
00:39:16C'est éventuellement, parce que si on n'y arrive.
00:39:18Éventuellement, si on est honnête, on dit deux Etats.
00:39:21Mais arrêtez de donner...
00:39:23Il faut être très clair.
00:39:24D'un mot, d'un mot.
00:39:25Parce que ça vous dérange, je vous dérange.
00:39:26Non, non, non, non, vous allez continuer à parler
00:39:28et vous parler sur ce plateau.
00:39:29Écoute, mais juste arrêtez de donner des leçons à tout le monde.
00:39:31Arrêtez de me dire si on est honnête.
00:39:33Je suis honnête.
00:39:34Non, non, non.
00:39:35Quand vous dites si on est honnête, vous dites que je ne suis pas honnête.
00:39:37Donc je suis honnête.
00:39:38Si vous êtes honnête, vous êtes maladroit.
00:39:40Alors ça, c'est possible.
00:39:41Mais je suis maladroit à vos yeux.
00:39:42Parce que moi, ce que je dis, je le répète.
00:39:44Aux yeux du monde.
00:39:45Non, pas du tout.
00:39:46Mais moi aussi, je dis éventuellement si on y arrive.
00:39:49Parce qu'on n'y arrive pas.
00:39:50Pour l'instant, on y est.
00:39:51C'est impressionnant dans ce groupe.
00:39:52Gamal.
00:39:53Aujourd'hui, la palestine n'existe plus.
00:39:55On est d'accord.
00:39:56Écoutez-moi, Gamal.
00:39:57Je dis juste qu'aujourd'hui, on n'y arrive pas.
00:39:59Donc éventuellement, on peut y arriver.
00:40:02Arrêtez de dire n'importe quoi.
00:40:04Il n'y a pas de volonté politique.
00:40:05Mais d'accord.
00:40:06Donc on n'y arrive pas.
00:40:07On ne devrait pas y arriver.
00:40:08D'accord.
00:40:09Mais on n'y arrive pas.
00:40:10Donc aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
00:40:11Je dis éventuellement.
00:40:12La solution, c'est deux États.
00:40:13Éventuellement.
00:40:14Parce qu'il faut y arriver.
00:40:15Jean-Marc Romorov.
00:40:16Il me dit quoi ?
00:40:17Est-ce qu'il faut deux États ?
00:40:18Mais bien sûr.
00:40:19Merci.
00:40:20Donc je vous dis simplement.
00:40:21Et j'espère qu'on va y arriver.
00:40:22Moi, ce qui me fait marrer, c'est quand je vois...
00:40:23Et il faut libérer les otages.
00:40:24Et il faut la paix.
00:40:25Il faut tuer tous les gens du Hamas.
00:40:27Il faut exterminer toute la résistance palestinienne.
00:40:29Non, non.
00:40:30Il faut éliminer les gens du Hamas.
00:40:32Ça, oui.
00:40:33Après, il sera plus la résistance palestinienne.
00:40:35Arrêtez de faire...
00:40:36Ecoutez-moi.
00:40:37Vous m'avez dit que je pouvais parler.
00:40:38On va jusqu'au bout.
00:40:39Cette carte choque tout le monde.
00:40:40Aujourd'hui, ce qui devrait choquer tout le monde,
00:40:42c'est qu'il n'y a plus de Palestine depuis 1947.
00:40:44Mais parce que les Palestiniens l'ont refusé.
00:40:46Mais non, ils ne l'ont pas refusé.
00:40:48En 98, ils l'ont accepté ou pas ?
00:40:50En 98, ils l'ont refusé.
00:40:51En 93, ils l'ont refusé.
00:40:53Ils l'ont signé ?
00:40:55Non.
00:40:56Ils l'ont signé avec Rabine ?
00:40:57Pas du tout.
00:40:58Ils l'ont signé avec Rabine ou non.
00:41:02On ne va pas refaire l'histoire.
00:41:03Juste d'un mot.
00:41:04Gamal Abina, s'il vous plaît.
00:41:05On ne va pas refaire l'histoire.
00:41:06Juste d'un mot.
00:41:07Arrêtez de parler 30 secondes.
00:41:08Écoutez.
00:41:09Gamal Abina, est-ce qu'elle vous choque, cette carte ?
00:41:11Elle ne me choque pas dans la mesure où,
00:41:12si le message est de dire que tout le monde doit être intégré,
00:41:15ça me va très bien.
00:41:16Non, non.
00:41:17Le message, ce n'est pas ça.
00:41:18Tout le monde intégré dans un pays ?
00:41:20Dans un pays, on n'y arrivera pas.
00:41:21Ils ont bien réussi à l'Afrique du Sud.
00:41:22Mais là, on n'y arrivera pas.
00:41:23Pourquoi ils n'y arriveraient pas ?
00:41:24Remettez bien vos lunettes.
00:41:30Vous voyez bien que sur le territoire,
00:41:33sur les deux, il y a très peu.
00:41:35Vous êtes d'accord pour la croissance de l'État palestinien ou pas ?
00:41:36Mais moi, oui.
00:41:37Même Nathaniel, il l'a dit hier.
00:41:38Tout le monde le dit.
00:41:39Vous dites des bêtises.
00:41:40Mais en revanche, moi, je suis pour la sécurité des Israéliens,
00:41:43ce que vous, vous me refusez.
00:41:44Et moi, pour la sécurité des Palestiniens.
00:41:45Parce que si vous soutenez cette carte,
00:41:47ça vous dit dire que vous voulez éradiquer Israël
00:41:49et vous voulez éradiquer tous les Juifs en Israël.
00:41:51Comme l'Afrique du Sud,
00:41:52je veux que tout le monde vive en paix là-dedans.
00:41:54Assumez-le.
00:41:55Je sais pas.
00:41:56Vous savez qui vous parlez, là ?
00:41:57Vous parlez d'un type qui a combattu l'antisémitisme devant son oral.
00:41:59Vous n'étiez pas là pour ça.
00:42:00Donc, pas de leçon à prendre.
00:42:01Maintenant, moi, je suis pour l'intégration de tous les peuples là-bas.
00:42:03Pourquoi vous soutenez cette carte et pas...
00:42:05Tous les peuples.
00:42:06Tous les peuples.
00:42:07Vous acceptez ou pas ?
00:42:08Tous les peuples.
00:42:09Et pourquoi vous refusez à Israël la possibilité d'exister ?
00:42:11Non, aujourd'hui, c'est la Palestine qui n'existe pas.
00:42:13C'est pas Israël.
00:42:14Aujourd'hui, on refuse à la Palestine d'exister.
00:42:16C'est la faute aussi des autorités palestiniennes
00:42:19qui n'ont pas su saisir les opportunités.
00:42:21Lesquelles ?
00:42:22Laissez-moi parler.
00:42:24Il a signé en 93.
00:42:25Laissez-moi terminer.
00:42:26Laissez parler, Noémie.
00:42:27De deux États, il y a une sorte d'opposition de principe.
00:42:30Mais il y a des questions techniques, d'abord, qui se posent.
00:42:33Parce que c'est très gentil de dire qu'il faut deux États.
00:42:35Comme vous dites, tout le monde est d'accord pour deux États.
00:42:36Non, pas de tout le monde.
00:42:37Il dit qu'il aime les deux États.
00:42:39Il n'en veut pas.
00:42:40Les questions profondes.
00:42:42Suivez l'actualité un petit peu.
00:42:43C'est quel État, sur quelles frontières,
00:42:46qui va diriger cet État et qu'est-ce qu'on fait de Jérusalem ?
00:42:49C'est les questions de fond.
00:42:51Bonne question.
00:42:52Qu'est-ce qu'on fait de Jérusalem ?
00:42:53On n'est pas en train de refaire le monde.
00:42:55Juste, Noémie.
00:42:57Et on ne va pas refaire l'histoire, on ne va pas refaire les accords.
00:43:00Et on n'y arrivera pas de toute façon, Noémie.
00:43:02Moi, je parle de cette carte.
00:43:03Cette carte diffusée par Inès Rey.
00:43:05Est-ce qu'elle est choquante ?
00:43:06Mais oui, elle est choquante.
00:43:07Voilà, c'est ça.
00:43:08Pas de Palestine, c'est pas choquant.
00:43:10Aujourd'hui, il n'y a pas de Palestine.
00:43:12Pas tous en même temps, s'il vous plaît.
00:43:14Attendez, un par un.
00:43:15Allez-y.
00:43:16Si vous regardez cette carte et si vous la traduisez,
00:43:19c'est exactement ce que demande aujourd'hui le Hamas,
00:43:21c'est-à-dire l'éradication de l'État d'Israël.
00:43:23Et c'est la raison pour laquelle, aujourd'hui,
00:43:25c'est très compliqué d'arriver à des accords
00:43:27et c'est très compliqué d'arriver à ce mètre.
00:43:29Donc, ce n'est pas l'État Yahou le problème.
00:43:30Pour arriver à des accords de paix.
00:43:31Le problème, c'est le fait, encore une fois,
00:43:33qu'il n'y a pas de frontières définies,
00:43:35que la question de Jérusalem n'est pas résolue,
00:43:37qu'il n'y a pas de dirigeant palestinien aujourd'hui.
00:43:39Bien sûr.
00:43:40Il n'existe pas.
00:43:41Il n'y a pas d'élection.
00:43:42Il n'existe pas.
00:43:43Il y a aussi sa part de responsabilité.
00:43:45Ah, sans doute.
00:43:46Mais attendez, évidemment, il s'agit...
00:43:48Mais il n'en veut pas de la Palestine.
00:43:49Il a dit qu'on allait liquider.
00:43:51C'est pas vrai, il a dit qu'on serait rien.
00:43:53Parce qu'il est coincé.
00:43:54Alors, en supposant et dépendant de ce genre de position
00:43:57qui appelle à l'éradication de l'État d'Israël,
00:43:59on ne pourra absolument pas avancer le processus.
00:44:02Juste, on va essayer d'avancer.
00:44:04Mais c'est bien qu'on ne reparte pas à chaque fois
00:44:06sur le débat global et qu'on soit sur les différents éléments,
00:44:08parce qu'on en parle tous les jours, effectivement.
00:44:10Donc, à chaque fois, il y a des éléments nouveaux,
00:44:11qu'on se concentre sur les éléments dont on parle.
00:44:13Vous êtes d'accord qu'il faut que la Palestine revienne ?
00:44:15Je suis d'accord pour qu'il y ait deux États.
00:44:16Merci.
00:44:17C'est formidable.
00:44:18Vous êtes d'accord pour qu'il y ait deux États ?
00:44:19Mais je...
00:44:20Il vous le dit.
00:44:21Mais tu vous le dis, en fait.
00:44:22Vous êtes d'accord qu'il y ait des Juifs
00:44:26dans les autres États qui vivent en Algérie ?
00:44:29Pourquoi il n'y a plus de Juifs en Algérie ?
00:44:30Pourquoi il n'y a plus de Juifs en Algérie ?
00:44:32Pourquoi il n'y a plus de Juifs en Algérie ?
00:44:33Pourquoi il n'y a plus de Juifs en Algérie ?
00:44:34Arrêtez de parler bien sur tous les Juifs.
00:44:36Je suis pour le retour.
00:44:37Juste, arrêtons.
00:44:38Ils sont chez eux.
00:44:39Juste, est-ce que vous pouvez m'écouter juste un instant ?
00:44:41Juste, Gamal.
00:44:42David, arrêtons de repartir sur l'histoire à chaque fois.
00:44:44Ce n'est pas inintéressant, l'histoire.
00:44:45Non, ce n'est pas inintéressant,
00:44:46mais on n'est pas une émission historique.
00:44:48Donc là, on vous parle d'Inès Rey,
00:44:49on vous parle de cette carte qui a été diffusée
00:44:51où elle raye Israël de la carte.
00:44:52Donc, vous, ça ne vous choque pas.
00:44:53C'est ce que vous me dites et je trouve ça honteux.
00:44:56Ce qui est honteux, ce qui ne vous choque pas,
00:44:59c'est qu'il n'y a plus de Palestine.
00:45:00Mais je vous dis que je suis pour deux Etats.
00:45:02Arrêtez de suivre une idéologie stupide.
00:45:04Non, ça devrait vous choquer.
00:45:05Vous êtes là dans un couloir et vous n'écoutez rien.
00:45:11Vous tracez, vous avancez.
00:45:12Je vous ai dit deux Etats.
00:45:14Moi, je vous dis deux Etats multi-confessionnels.
00:45:16Vous comprenez, deux Etats.
00:45:17Moi, je vous dis multi-confessionnels.
00:45:18Juste, Bruno Pomar.
00:45:21Juste un mot pour répondre à la question concernant Inès Rey.
00:45:26Bon, elle a sûrement besoin de se faire connaître encore plus
00:45:30parce que jouer sur tout ce que...
00:45:31De plaire à un certain public.
00:45:33Non, non, non.
00:45:34De plaire à son public.
00:45:35C'est un peu comme avec les filles.
00:45:37Ils surfent là-dessus.
00:45:38Eux, électoralement.
00:45:40Et elle, ça doit lui faire un peu de pub.
00:45:42De travailler, de s'appuyer sur les sujets aussi graves.
00:45:45Je trouve, et tu l'avoueras, Gamal,
00:45:47que moi, je suis pour deux Etats.
00:45:49Tu le sais, mais l'affiche est complètement stupide.
00:45:52Elle attise encore plus.
00:45:54Et comme elle est médiatisée, ça attise encore plus la haine.
00:45:57Elle est très connue.
00:45:58Voilà le résultat d'une affiche complètement suivie.
00:46:01Elle était à moitié schizophrénique, cette jeune fille.
00:46:04Voilà.
00:46:05Et surtout, c'est la nouvelle star de TF1 qui veut en faire une star.
00:46:08Ils l'ont mise dans...
00:46:10Avec les stars, ils veulent faire un téléfilm avec elle
00:46:12qui, pour l'instant, est suspendue.
00:46:13On ne sait pas s'il y a un rapport ou pas avec ça.
00:46:15Elle est membre du jury dans...
00:46:17Elle est super connue.
00:46:19En tout cas, TF1 la pousse énormément.
00:46:21TF1, d'ailleurs, on signale que TF1 n'a pas réagi.
00:46:24Elle n'a pas réagi à cette carte qui a été publiée.
00:46:26C'est-à-dire qu'elle n'a pas besoin de ça pour être connue.
00:46:27Elle n'a pas besoin de ça, peut-être, pour plaire à un certain public.
00:46:30Surfer sur des sujets pareils, c'est honteux.
00:46:33C'est honteux.
00:46:34Ça attise la haine.
00:46:35Moi, ce qui me surprend dans l'histoire, c'est que...
00:46:37C'est une archi-honteuse qui...
00:46:38Bien sûr, bien sûr.
00:46:39Mais ce qui est d'alors, c'est que tout le monde...
00:46:40Gamal et on avance.
00:46:42Je parle d'un État où tout le monde s'entendrait.
00:46:44Moi, j'y crois pas.
00:46:45L'Afrique du Sud, ça a marché.
00:46:46Oui, mais là...
00:46:47C'est formidable, c'est pire, l'Afrique du Sud.
00:46:48Après, on peut...
00:46:49Ça, c'est des positions qui se défendent.
00:46:50Il faut l'espérer.
00:46:51Moi, déjà, honnêtement, déjà, si on arrive à deux États,
00:46:55je trouve que ça sera déjà un grand progrès.
00:46:58Tu le veux et tu l'inoles.
00:47:00Il y a un État qui confesse.
00:47:01Tu dis tout et c'est au contraire.
00:47:03Allô, je vais avoir mal à la tête, moi, à la fin, je pense.
00:47:06Juste, je voulais qu'on parle de TF1 à l'instant qui n'a pas réagi.
00:47:10C'est notable, quand même, à Ines Regg et à ce qu'elle a publié.
00:47:13Ah, c'est le concurrent.
00:47:14Pardon ?
00:47:15C'est le concurrent de Charié, un petit peu.
00:47:16Non, non, c'est juste qu'ils n'ont pas réagi.
00:47:17Ils auraient pu réagir.
00:47:18Là, en revanche, je vais les défendre
00:47:19parce qu'hier, ils ont diffusé l'interview du Premier ministre israélien
00:47:22et ça a déclenché une énorme polémique.
00:47:24Ça a déclenché des manifestations.
00:47:26Vous allez voir les images pendant qu'on en parle.
00:47:28Des manifestations devant TF1.
00:47:30Il y avait environ 2 500 personnes, selon l'AFP,
00:47:33au moment le plus fort, qui ont manifesté devant TF1
00:47:36pour demander, justement, que ça s'arrête.
00:47:39Il y a eu des insoumis qui ont appelé, d'ailleurs, au sabotage de TF1.
00:47:42Alors, ça, c'est totalement surréaliste.
00:47:44Puisqu'ils ont appelé, alors, Thomas Porte, par exemple,
00:47:47à lancer un appel.
00:47:48Salariés, stagiaires du groupe TF1,
00:47:50prenez vos responsabilités, débranchez les câbles,
00:47:53coupez l'antenne, interrompez l'émission.
00:47:56Il est impossible qu'un criminel de guerre,
00:47:58organisateur en chef d'un génocide, puisse venir s'exprimer.
00:48:01Donc, ils appellent carrément, en fait, à saboter TF1.
00:48:04Et puis, il y a eu le même message, également, de Rima Hassan,
00:48:08salariés et stagiaires du groupe TF1, prenez vos responsabilités,
00:48:11sabotez cette émission.
00:48:12C'est totalement surréaliste d'appeler les gens à faire du sabotage
00:48:15à l'intérieur de leur entreprise, et surtout quand ça vient de Thomas Porte.
00:48:18Parce qu'à Rima Hassan, à la limite, on ne sait pas qui c'est, elle n'est rien.
00:48:21C'est pire quand ça vient de responsables politiques.
00:48:24Tout comme quand elle appelle...
00:48:26C'est un député qui vient au public.
00:48:28Mais quand elle appelle à marcher sur l'Elysée, c'est quoi le signal ?
00:48:31Non, mais restons sur les sujets.
00:48:33Thomas Porte, qui vous dit, salariés et stagiaires du groupe TF1,
00:48:36prenez vos responsabilités, débranchez les câbles, coupez l'antenne...
00:48:39Je ne comprends pas pourquoi le parquet ne se soit pas saisi.
00:48:42Espérons-le, parce que c'est quoi la prochaine étape ?
00:48:46C'est le chaos ?
00:48:47C'est quoi le chaos ?
00:48:48Non, mais si on dégrade les biens,
00:48:51si on dégrade les biens...
00:48:52Chut, arrête !
00:48:53Tu es allé ?
00:48:54Non, mais c'est quoi la prochaine étape ?
00:48:57Non, mais là, c'est caricatural, je te gère un peu.
00:48:59Bruno Pommard !
00:49:01C'est quoi la prochaine étape ?
00:49:03Vous cautionnez le sabotage ?
00:49:05C'est illégal, vous le cautionnez.
00:49:07Moi, je ne cautionne ni le sabotage.
00:49:09Je considère qu'ils reçoivent un type qui est détestable.
00:49:12Ils ne le reçoivent pas.
00:49:13Non, mais ça, c'est un facteur de conscience.
00:49:17On n'appelle pas saboter une société quand on travaille.
00:49:20Débrancher, couper, casser.
00:49:22Oui, c'est une façon de saboter.
00:49:24Mais c'est illégal.
00:49:25Mais c'est saboter l'émission.
00:49:26Non, mais c'est illégal, excusez-moi.
00:49:28Je suis d'accord que c'est illégal.
00:49:30Gamal est partisan du chaos.
00:49:31Parce que c'est un peu l'idéologie de la LFI.
00:49:34Le chaos, c'est quoi ?
00:49:36C'est l'idéologie dans laquelle est inscrite Mélenchon en premier,
00:49:39qui va dans les pays d'Amérique du Sud où, en pensant avoir fait le chaos,
00:49:42comme on l'a vu dans plein de pays d'Amérique du Sud,
00:49:44on a l'impression que la société va mieux revenir.
00:49:46C'est exactement ce qu'ils cherchent.
00:49:47C'est-à-dire qu'on s'en prend aux médias,
00:49:48parce que c'est la pluralité des médias.
00:49:49On peut dire ce qu'on veut sur les médias.
00:49:50Qu'on soit pour ou contre le Hamas,
00:49:52pour ou contre les Israéliennes,
00:49:54on peut dire ce qu'on veut.
00:49:55Et ces gens-là, ils vont, par force, créer le chaos.
00:49:59Et j'ai l'impression que tu as l'air de valider ça.
00:50:01J'ai une question à poser.
00:50:03C'est scandaleux.
00:50:04C'est tout simplement scandaleux.
00:50:05Gautier Lebreté est en direct avec nous.
00:50:07Bonjour, Gautier.
00:50:07Alors, c'est vrai que moi, j'ai été très choqué.
00:50:09Ça n'a pas beaucoup été relevé, ces appels au sabotage.
00:50:11Pourtant, moi, je trouve ça très violent.
00:50:13La stratégie des Insoumis, ça reste toujours le même ?
00:50:16C'est essayer de semer le chaos ?
00:50:18J'ai envie de vous dire, elle est en train même de se radicaliser.
00:50:21Ils rajoutent de la radicalité à la radicalité
00:50:24à quelques jours du scrutin des Européennes,
00:50:27parce qu'ils ont une crainte.
00:50:28La liste Free Palestine qui leur fait directement de la concurrence
00:50:31et qui pourrait leur piquer 0,5%, 1%, 1,5%
00:50:36et qui pourrait empêcher, par exemple, Rima Hassan d'être élue,
00:50:39puisqu'elle est 7e sur la liste de Manon Bry.
00:50:41Donc, il faudrait qu'elle fasse 7%, Manon Bry.
00:50:44Or, on est plutôt autour de 6.
00:50:46Donc, imaginez si la liste Free Palestine leur pique, justement,
00:50:50ce 0,5% ou ce point dans les sondages et dans les ondes.
00:50:54Donc, le 9 juin.
00:50:55On va les voir se radicaliser de plus en plus.
00:50:57Il y a eu le drapeau de Sébastien Delogue à l'Assemblée nationale.
00:51:00Tout ça en quelques jours.
00:51:01Il y a eu les manifestivales où ils dansent et ils chantent
00:51:04alors qu'on pense évidemment au terrible drame de Rafa
00:51:08et aux morts de Rafa.
00:51:09Non, ça ne les empêche pas de chanter et de danser.
00:51:11C'est totalement indécent.
00:51:12Et maintenant, ils s'en prennent à un média.
00:51:14Ils viennent intimider un média, la première chaîne d'Europe,
00:51:17devant leur tour, parce qu'ils interviewent Benyamin Netanyahou.
00:51:20Et j'invite tout le monde à regarder l'interview de Darius Rochebin
00:51:23et de voir comment il pose ses questions.
00:51:25Il a fait son travail de journaliste.
00:51:26Il a été authentique pour toutes les questions qui fâchent.
00:51:30Donc, ils essayent d'intimider un grand média,
00:51:32d'intimider des journalistes.
00:51:34Ils mettent des numéros de téléphone sur les réseaux sociaux,
00:51:36des mails pour que les boîtes mail soient pourries
00:51:39par des dizaines et des dizaines de mails.
00:51:41Donc, c'est vraiment des méthodes, j'allais dire,
00:51:44de petits despotes en puissance.
00:51:45C'est très inquiétant pour la liberté de la presse
00:51:48et de voir ces tentatives d'intimidation contre des médias
00:51:51pour simplement un journaliste qui fait son travail.
00:51:53Et je rappelle que ce n'est pas la première fois.
00:51:54Rotel-Krief s'est retrouvé sous protection policière
00:51:57parce qu'une interview d'un cadre de La France Insoumise
00:52:00n'avait pas plu à Jean-Luc Mélenchon
00:52:01et qu'il l'avait ciblée sur les réseaux sociaux.
00:52:04Merci beaucoup, Gauthier Lebret, journaliste politique.
00:52:06Naomi Aliot.
00:52:07Oui, je rejoins ce que dit Gauthier Lebret.
00:52:09Et d'ailleurs, je me demande où est la réaction de Reporters sans frontières
00:52:12parce que là, véritablement, bah oui,
00:52:14on a un média et des journalistes qui sont menacés,
00:52:17qui sont intimidés.
00:52:18Et ce que je veux dire, c'est que là, par sa stratégie,
00:52:20La France Insoumise est en train véritablement
00:52:21de menacer notre démocratie.
00:52:23Et ça, j'y crois profondément.
00:52:24Il y a un grand danger qui pèse sur nos têtes
00:52:26parce qu'à partir du moment où vous attaquez les journalistes,
00:52:28vous attaquez la liberté de la presse,
00:52:29vous attaquez la liberté d'expression,
00:52:31et puis vous attaquez aussi, encore une fois,
00:52:33un journaliste comme Darius Rochebin,
00:52:35qui est pour moi un excellent journaliste,
00:52:37qui a vraiment bien mené cette interview...
00:52:39Surtout, je l'ai dit, l'interview était loin d'être complaisante.
00:52:42Les questions, elles étaient vraiment tendues.
00:52:44Et qui font leur travail du mieux qu'ils peuvent
00:52:46lorsque vous menacez ces gens-là, vous menacez le pays,
00:52:49vous menacez la démocratie.
00:52:50C'est extrêmement dangereux, ce qui est en train de se passer.
00:52:52Et je pense que tous ceux qui défendent
00:52:54la liberté de la presse, les journalistes,
00:52:56devraient aujourd'hui se lever pour défendre ce journaliste
00:52:59et pour défendre cette possibilité d'interviewer des chefs d'Etat,
00:53:02qu'on soit ou non d'accord, qu'on ait des critiques à poser.
00:53:05Mais les interviews doivent pouvoir être faites.
00:53:07Et je rappelle peut-être, si ça n'a pas été remarqué avant,
00:53:10que des responsables du Hamas avaient été interviewés
00:53:12dans le Figaro par George Malbruno il y a quelques mois,
00:53:15je me souviens très bien de l'interview,
00:53:16et ça n'avait absolument choqué personne.
00:53:18Et à ce moment-là aussi,
00:53:20il fallait défendre la liberté d'expression
00:53:22et surtout la liberté d'information.
00:53:23Effectivement, c'est la liberté...
00:53:25On essaie de donner la parole à tout le monde, effectivement,
00:53:27et après, c'est aux gens de se faire un avis.
00:53:29Encore une fois, je le redis, le problème,
00:53:30c'est ces Insoumis qui appellent également au sabotage.
00:53:32On est avec Maître Arnaud Gris.
00:53:34Bonjour, Maître, merci d'être en direct avec nous.
00:53:36Est-ce qu'on peut appeler comme ça au sabotage
00:53:38d'une entreprise publiquement et en particulier
00:53:40quand on est un député ?
00:53:42Bonjour à tous.
00:53:43Non, c'est totalement illégal.
00:53:45C'est totalement illégal.
00:53:46Sur un plan pénal, puisque ça constitue,
00:53:50ça pourrait constituer une infraction s'il y a une détérioration,
00:53:53ce qu'on appelle, vous remettez le tweet,
00:53:55à débrancher les câbles, couper l'antenne,
00:53:57on appelle la dégradation matérielle,
00:54:00et c'est illégal au niveau du droit du travail
00:54:02puisque c'est susceptible d'entraîner une décision disciplinaire.
00:54:07On est là sur un terrain fautif,
00:54:10on est sur le terrain de la faute lourde.
00:54:12La faute lourde, c'est celle qui permet de sanctionner le salarié
00:54:15quand il y a intention de nuire à l'employeur.
00:54:18Donc là, on est effectivement sur cet appel totalement hors des clous.
00:54:22Est-ce qu'on peut attaquer en justice un député
00:54:24ou alors il est protégé par une immunité ?
00:54:27À ce cadre-là, de toute façon, il n'est pas salarié de TF1,
00:54:31sauf erreur de ma part.
00:54:32Donc là-dessus...
00:54:33C'est lui qui lance l'appel.
00:54:35Oui, c'est lui qui lance l'appel,
00:54:36mais après, je ne sais pas si ça a été suivi de fait dans un premier temps,
00:54:40mais non, lui, je ne pense pas qu'il puisse effectivement
00:54:42faire l'objet de poursuites sur ce terrain-là.
00:54:44Mais encore une fois, si des salariés ou des stagiaires,
00:54:48parce qu'ils visent aussi des stagiaires,
00:54:50alors ce n'est pas exactement les mêmes articulations légales,
00:54:53mais enfin, eux aussi, ils sont susceptibles,
00:54:54s'ils commettent ce genre d'infraction,
00:54:56évidemment, susceptibles d'être sanctionnés.
00:54:58Mais lui, sur cet appel, à mon sens, il n'a pas de risque concret.
00:55:03Merci beaucoup, maître Arnaud Gris.
00:55:05Merci d'avoir été avec nous. Noémie, un mot ?
00:55:06Non, vraiment, je suis persuadée et convaincue
00:55:08que ça n'aidera pas la cause palestinienne.
00:55:10Au contraire, je suis en train de diaboliser,
00:55:12de montrer que ceux qui, aujourd'hui,
00:55:13sont les plus grands défenseurs de l'État palestinien et des Palestiniens,
00:55:16sont aussi ceux qui veulent mettre le chaos dans notre pays.
00:55:19Ça n'aidera pas cette cause de se comporter de cette façon.
00:55:21A mon avis, ça l'a dit, ce n'est pas de cette façon-là
00:55:26que ça aidera la cause.
00:55:28Si vous terrorisez les gens et la population française
00:55:31sur laquelle il a du mal,
00:55:33vous n'allez pas avoir l'opinion publique.
00:55:36On n'est pas tous en même temps.
00:55:37Gamal, tu seras d'accord que, quand même,
00:55:39quand on voit le fond de la pensée de ces gens et les filles,
00:55:42c'est juste électoraliste.
00:55:44C'est ce qui est terrible.
00:55:45Non, mais c'est totalement... Mais bien sûr, tu le sais, Gamal.
00:55:47C'est totalement... C'est abject pour nos compatriotes palestiniens.
00:55:52C'est abject.
00:55:53Vite, allez-y.
00:55:55D'abord, il a dit que la liste périphérique soutient Palestine,
00:55:59elle va faire le nombre illégit.
00:56:00C'est n'importe quoi, c'est faux.
00:56:01Si elle prend 1 %, c'est 1 % qui peut faire.
00:56:03Elle ne prendra même pas 0,5.
00:56:04Elle ne prendra même pas 0,5.
00:56:05Mais ce qui est sûr, par contre, vous dites un truc intéressant.
00:56:07Alors, vous dites, oui, il faut la liberté d'approche.
00:56:08Je suis d'accord avec vous.
00:56:10Vous parlez de l'armée.
00:56:11Oui, bien sûr, absolument.
00:56:12Pour que les gens comprennent.
00:56:13Vous dites, effectivement, qu'il faut la liberté.
00:56:14Il y a une interview du Hamas sur le Figaro, je ne sais pas quoi.
00:56:17Un média écrit.
00:56:19Qui était intéressant, parce que, pour une fois,
00:56:20c'est expliquer que vous avez plus d'éléments
00:56:21que vous n'avez pas besoin de vous créer une idée éclairée.
00:56:24La presse écrite, vous savez qu'elle marche super bien actuellement.
00:56:26On ne la lit pas.
00:56:28Alors que là, on parle de la 1re chaîne d'Europe.
00:56:30Non, c'était sur LCLI.
00:56:31Je vous dis, je travaille avec la presse.
00:56:33Mais ce que je veux dire, c'est que là,
00:56:34on parle de la 1re chaîne d'Europe, TF1 et LCLI, c'est le même groupe,
00:56:37qui a un impact considérable.
00:56:38Donc moi, j'aurais aimé, effectivement, je vous rejoins totalement,
00:56:41qu'on ait une interview de cet homme,
00:56:42qui est quand même poursuivi aujourd'hui
00:56:43pour les crimes de guerre.
00:56:44Vous l'avez vu, l'interview ?
00:56:46Non, j'ai vu le résumé.
00:56:47Non, est-ce que vous avez vu Darius Rocheval ?
00:56:50Oui, il a fait son travail.
00:56:52Il a très bien fait son travail.
00:56:53Mais je vais finir.
00:56:55J'aurais aimé...
00:56:56Oui, il est rentre-dedans, on le connaît.
00:56:58J'aurais aimé cette interview en miroir
00:57:00avec une interview, par exemple, d'Anié.
00:57:02Là, j'aurais trouvé ça formidable.
00:57:03Mais Anié, il se cache.
00:57:05Il se cache.
00:57:06Juste attendez.
00:57:07Puisqu'on parle des journalistes...
00:57:09Il y a eu centaines d'hébergeurs.
00:57:10C'est les adversaires.
00:57:11C'est les adversaires.
00:57:12Je veux juste vous montrer un petit quelque chose.
00:57:14Vous m'auriez dit.
00:57:15Vous m'auriez dit.
00:57:16Par coup d'abat, j'aurais accepté.
00:57:17Il n'est pas en danger avec eux.
00:57:18Gamal et David, stop.
00:57:20Un instant.
00:57:21Puisqu'on parle des journalistes,
00:57:22je veux juste vous montrer quelque chose
00:57:23qui, moi, m'a surpris ce matin.
00:57:24Il y a des dépêches AFP.
00:57:26Vous savez, c'est la base.
00:57:27J'assume les journalistes.
00:57:28Il y a eu au moins 15 dépêches AFP
00:57:29sur cette manifestation devant TF1.
00:57:30Et à la fin de la dépêche AFP,
00:57:32la synthèse qui a été faite ce matin à 7h30,
00:57:34vous allez la voir,
00:57:35eh bien, il a résumé ce qui s'est passé.
00:57:38Pourquoi on en est là ?
00:57:39On a une dépêche qui ne parle ni de terroristes
00:57:41pour le Hamas, ni d'otages.
00:57:42Alors, moi, j'ai du rater un épisode.
00:57:44AFP, c'est logique.
00:57:45Pourquoi c'est logique ?
00:57:46Parce qu'ils sont factuels.
00:57:47Ils ne font pas de valeurs.
00:57:48Ce n'est pas des terroristes.
00:57:50Il n'y a pas d'otages.
00:57:51Juste, je vous lis ce qui est écrit.
00:57:52C'est une dépêche.
00:57:53Mais otage, ce n'est pas un jugement de valeur.
00:57:54Non, mais otage, c'est pas un jugement de valeur.
00:57:56C'est une dépêche.
00:57:58Otage.
00:57:59C'est un jugement de valeur, otage.
00:58:00Mais c'est l'AFP.
00:58:01Je n'ai pas taqué l'AFP.
00:58:02C'est la même argumentation.
00:58:04Et pourquoi on ne va pas taquer l'AFP ?
00:58:05Vous travaillez avec elle.
00:58:06Vous travaillez avec elle.
00:58:07Et alors ? Je travaille avec elle ?
00:58:08Je peux ne pas être d'accord.
00:58:10Il y a des gens avec qui je travaille
00:58:11et avec qui je ne suis pas d'accord.
00:58:12Et ça m'arrive.
00:58:13D'écouter ce qu'il dit,
00:58:14parce que c'est écrit en tout petit.
00:58:16La guerre entre Israël et le Hamas a éclaté
00:58:17après une attaque sans précédent,
00:58:18le 7 octobre, sur le sol israélien,
00:58:19à partir de la bande de Gaza,
00:58:20par des commandos du mouvement islamiste palestinien.
00:58:22Donc ce n'est pas des terroristes.
00:58:24Ce n'est pas des terroristes.
00:58:25Il y avait une enquête dans le Figaro magazine
00:58:26qui expliquait pourquoi l'AFP n'est pas...
00:58:27Exactement.
00:58:28Ça a entraîné la mort de plus de 1189 personnes
00:58:30et ça ne parle pas d'otage non plus.
00:58:31Voilà.
00:58:32Il n'y a pas d'otage.
00:58:33Si vous lisez l'AFP, il n'y a pas d'otage.
00:58:34Il n'y a pas de groupe terroriste.
00:58:36Vous allez dépêcher l'AFP sur l'attaque actuellement
00:58:37d'Israël ?
00:58:38Surréaliste.
00:58:39Surréaliste.
00:58:40On fait la pause parce qu'on est très en retard.
00:58:42Désolé.
00:58:44Sommeil à la midi.
00:58:45On fait la pause, on fait la pub.
00:58:46Et à tout de suite sur CNews.
00:58:52Journée noire pour les utilisateurs du RER A.
00:58:55Seul un train sur deux en zone ARTP,
00:58:57trois trains sur quatre en zone SNCF.
00:59:00Les conducteurs réclament de meilleures conditions de travail
00:59:03et dénoncent les pressions exercées par leurs employeurs.
00:59:0625e édition de la fête des voisins
00:59:09et à cette occasion,
00:59:10l'enquête de Flash lève le voile
00:59:11sur nos relations de voisinage.
00:59:13C'est à Rennes, par exemple,
00:59:15que les habitants osent le moins toquer chez leurs voisins.
00:59:18Les Montpellierains sont ceux qui appellent le plus la police
00:59:20pour tapage nocturne
00:59:21et c'est à Paris qu'on tape le plus sur le plafond ou le mur
00:59:24pour réclamer moins de bruit.
00:59:27Et puis, mauvaise ambiance à Roland-Garros.
00:59:30Les organisateurs du tournoi durcissent le ton.
00:59:32L'alcool dans les tribunes s'est terminé.
00:59:35On sortira les personnes concernées,
00:59:37a déclaré Amélie Mauresmo, la directrice,
00:59:39lors d'une conférence de presse qui s'est tenue hier.
00:59:4411h38 sur CNews, merci d'être avec nous en direct.
00:59:48Ça parle beaucoup aujourd'hui, donc merci d'être avec nous
00:59:50et merci de suivre ces débats qui sont agités.
00:59:54C'est clair, on essaie de les faire dans le respect,
00:59:55en revanche, vous l'avez vu,
00:59:56donc on essaie de faire ça de façon très respectueuse.
00:59:58On va vous parler maintenant des Yvelines,
01:00:00si vous le voulez bien.
01:00:01Je voulais vous parler de ce qu'il se passe à Vélizy-Villacoublé
01:00:03parce qu'on dit souvent que notre justice est laxiste
01:00:05et là, on a quand même un exemple qui est assez surprenant.
01:00:08On parle de tags grossiers qui ont été affichés
01:00:10contre la police, contre le maire de la ville.
01:00:12Vous les voyez, c'est affiché devant un immeuble.
01:00:15C'est un mineur de 17 ans qui sera à l'origine de ces tags.
01:00:18Le mineur est aussi accusé d'avoir dégradé son propre immeuble,
01:00:21d'avoir cassé les interphones.
01:00:23Le maire républicain de la ville, Pascal Thévenaud,
01:00:26a indiqué que pour lui, après cette dégradation,
01:00:29il fallait que la famille soit expulsée.
01:00:31Eh bien, la justice a refusé l'expulsion
01:00:34et ce jeune a pu rentrer chez lui tranquillement, sans rien.
01:00:37Reportage, enquête, c'est parti !
01:00:39Des tags grossiers sur différentes portes d'entrée d'immeubles
01:00:43à Vélizy-Villacoublé qui insultent la police
01:00:46ou bien le maire de la ville.
01:00:47Selon la mairie, un mineur de 17 ans serait à l'origine de ces incivilités.
01:00:52Il s'amuserait à dégrader son propre immeuble, là où vit sa famille.
01:00:56Il serait même allé jusqu'à casser des interphones.
01:00:59Le maire LR de la ville, Pascal Thévenaud, est donc intervenu.
01:01:03Il est sur la même ligne depuis qu'il est élu.
01:01:05En cas de dégradation, la famille doit être expulsée.
01:01:09Seulement voilà, le délibéré de la justice ne va pas dans son sens.
01:01:13S'il est par ailleurs incontestable pour les occupants d'un immeuble
01:01:16que les dégradations des parties communes sont très désagréables,
01:01:20la détérioration de leur cadre extérieur de vie
01:01:22n'affecte cependant pas la tranquillité des lieux.
01:01:25Le maire est abasourdi.
01:01:27Si on n'arrive pas à condamner et à dire à des familles
01:01:30que ce n'est pas un comportement à avoir en société,
01:01:32la France marche sur la tête.
01:01:34Le message qui a été donné à ce voyou et à d'autres,
01:01:37c'est continuer, ce n'est pas très grave.
01:01:39Il a déjà pensé à démissionner, mais le maire de Vélizy
01:01:42veut continuer à se battre pour le bien-être de ses administrés.
01:01:46C'est un peu désespérant quand on explique que ça n'affecte pas
01:01:50la qualité de vie puisque vous êtes adjoint au maire de Levallois-Perret.
01:01:54Comment vous réagissez quand vous entendez des décisions comme ça ?
01:01:57On est effarés, c'est-à-dire que parfois, vous avez des cités,
01:02:01nous, à Levallois, on est plutôt tranquille.
01:02:04On a un quartier un peu plus compliqué qu'un autre,
01:02:06et effectivement, parfois, il suffit de 3-4 jeunes.
01:02:09Ils vous pourrissent tout un immeuble.
01:02:11Et quand on veut mettre en place des mesures,
01:02:13soit coercitives, soit d'expulsion, c'est très long.
01:02:16Le maire de Levallois y est arrivé,
01:02:20mais c'était très long pour une famille.
01:02:23Mais on voit bien, à Nice, il a fallu des années
01:02:26avant de pouvoir expulser une famille.
01:02:27Mais là, l'explication qu'on est en train de voir,
01:02:29où on explique que oui, c'est vrai, ça dégrade,
01:02:31mais ça n'empêche pas de vivre dans la cité.
01:02:34Mais invitons le juge, ou les juges,
01:02:36qui sont arrivés à ces conclusions, à y vivre.
01:02:38Parce que si ces juges-là vivent dans le 17e arrondissement,
01:02:41le 16e arrondissement...
01:02:42Très bien.
01:02:44Pourquoi n'ont-ils pas conscience
01:02:47de ce que vivent les Français au quotidien ?
01:02:49Entre les agressions qu'ils subissent partout,
01:02:51vous avez ouvert les sujets sur Bagneux,
01:02:53et l'insécurité, et la dégradation du cadre de vie.
01:02:56C'est de l'argent public, je suis désolé.
01:02:57Ce sont des logements sociaux, c'est de l'argent public.
01:02:58Et c'est quoi la solution ?
01:03:00Il y a une mesure responsabilisée par une...
01:03:02Bruno Pommard.
01:03:03Responsabilité, je suis d'accord.
01:03:04S'il vous plaît, on parle un par un.
01:03:06Juste, Gamal.
01:03:07Gamal, on parle un par un.
01:03:09C'est simple, une mesure éducative, le juge aurait dû prendre,
01:03:11un centre éducatif fermé, point, final.
01:03:13La sanction à valeur d'exemple, je le dis souvent avec ces jeunes-là,
01:03:16moi j'en traite...
01:03:17Et vous en avez se traité beaucoup.
01:03:19Exactement, avec mon associé Ray D'Aventure,
01:03:20et on travaille là-dessus, on donne un cadre,
01:03:22si ça ne marche pas, on sanctionne.
01:03:23Et ça marche.
01:03:25Mais là, vous faites sauter le cadre.
01:03:26La justice fait sauter le cadre parce qu'on dit,
01:03:27finalement, c'est pas grave.
01:03:29L'entrée peut être pourrie, regardez l'entrée.
01:03:32Et on dit, c'est pas grave, vous pouvez quand même
01:03:33continuer à vivre dans votre appartement.
01:03:34Oui, bien sûr.
01:03:36Mais enfin, il y a quand même une qualité de cadre de vie
01:03:37pour ces gens-là, qui ne sont pas des gens favorisés.
01:03:39Parce que ces gens-là, aussi, ce n'est pas des gens favorisés,
01:03:43c'est des gens qui galèrent, c'est des gens qui, souvent,
01:03:45partent tôt le matin, rentrent tard le soir,
01:03:47ils ont envie de rentrer chez eux, d'être tranquilles,
01:03:48d'avoir un cadre de vie à peu près correct.
01:03:51Ils ne demandent pas à habiter dans le 16e ou à Neuilly,
01:03:54mais juste, ils veulent un cadre à peu près correct,
01:03:56ils rentrent, ils voient ça, excusez-moi,
01:03:57ils sont dégoûtés, c'est déjà marqué.
01:03:58Et au-delà de le mettre à Saint-Educatif fermé,
01:04:00il n'y a même pas une mesure de dire,
01:04:01tu l'as nettoyé, tu vas remettre.
01:04:02Non, il est.
01:04:04Encore révélé.
01:04:05C'est l'effort qu'on abandonne les plus fragiles, les plus faibles.
01:04:08Vous savez, j'ai grandi dans la ville de Sarcelles
01:04:10et j'avais écrit un livre là-dessus,
01:04:11donc j'ai fait un reportage au long cours dans cette ville.
01:04:14Et je me souviens des témoignages des vieilles dames
01:04:15qui me disaient, moi, ça fait déjà très longtemps
01:04:18quand il fait très chaud, je n'ouvre pas les fenêtres,
01:04:20parce que sinon, c'est tellement le boucan toute la nuit
01:04:23que je suis obligée de fermer la fenêtre et d'avoir hyper chaud.
01:04:25Et ça m'avait fait beaucoup de peine.
01:04:26Et effectivement, ce sont des gens qui sont fragiles,
01:04:28ce sont parfois des personnes âgées, des familles,
01:04:30des mamans qui galèrent,
01:04:31et c'est eux qui subissent, si vous voulez,
01:04:32cette criminalité, cette délinquance.
01:04:34Et on ne les protège pas suffisamment, c'est une évidence.
01:04:36Mais moi, ce que je ne comprends pas,
01:04:37c'est que ces personnes-là, et je l'ai dit et je le répète,
01:04:40c'est des personnes fragiles, c'est des personnes difficiles,
01:04:42c'est des personnes dans des situations difficiles,
01:04:43c'est des personnes qui galèrent.
01:04:44Et je ne comprends même pas que la justice...
01:04:46On dit la justice où il y a une idéologie de gauche.
01:04:48J'en sais rien.
01:04:49Non, non, mais...
01:04:50En même temps, s'il y avait vraiment une idéologie de gauche,
01:04:53on protégerait ces gens dans ces quartiers difficiles.
01:04:56Or, là, on les met en danger, on ne les protège pas,
01:04:58donc je ne sais pas quelle est l'idéologie.
01:05:00Mais c'est...
01:05:01La gauche...
01:05:02Non, mais ce n'est pas ça, la gauche,
01:05:04c'est de protéger les gens des difficultés.
01:05:06Il n'y a pas de juges rouges.
01:05:07Rouge, peut-être pas, mais...
01:05:09Non, non, mais même gauche...
01:05:10Il y a eu le mur des cons.
01:05:11À part le mur des cons, c'était un mur, d'accord ?
01:05:14Un.
01:05:15Quand vous allez au tribunal,
01:05:17c'est extrêmement violent, ils ne font pas de cadeaux,
01:05:19ils sont sans pitié.
01:05:20Mais ce que je veux dire, simplement,
01:05:22moi, je pense que la solution, elle n'est pas celle-là.
01:05:23Effectivement, les centres, c'est une solution.
01:05:24Et en même temps, quand un petit con comme ça fout la pagaille,
01:05:26parce que je n'ai aucune sympathie pour les dégradeurs,
01:05:28il faut le faire réparer, c'est tout.
01:05:29Il ne faut pas négocier.
01:05:30Il négoie.
01:05:31Ça n'a même pas été demandé.
01:05:33Je ne sais pas...
01:05:34Non, non, ça n'a pas été demandé.
01:05:35Il n'y a rien.
01:05:36Ce qui est sûr, c'est qu'il faut le faire nettoyer,
01:05:38il faut l'humilier par des travaux d'intérêt économique,
01:05:41de telle sorte qu'il arrête ça.
01:05:42Parce que c'est le seul moyen d'y arriver.
01:05:43Ce n'est pas une question d'humiliation.
01:05:44C'est une question de responsabilité.
01:05:45Non, non, si on le fait nettoyer les poubelles, ça va le calmer.
01:05:48Si il nettoie les poubelles, ça va le calmer, c'est clair.
01:05:49Il n'y a rien à voir.
01:05:50Bruno Pogba, parce que c'est un sujet qu'il connaît bien.
01:05:52Bruno, ça m'intéresse d'avoir son avis,
01:05:53parce que je le connais bien.
01:05:54Non, mais c'est la sanction, moi.
01:05:55Et on en reçoit, d'ailleurs, des réparations pénales.
01:05:57Moi, sur Red Venture, je reçois des jeunes
01:05:58qui m'envoient le proc, etc.
01:05:59Et pour faire passer les messages, je veux dire,
01:06:01à quoi ça sert de faire ça ?
01:06:02Car on regarde le chiffre, c'est 850 000 interventions
01:06:05de nuisances et troubles à l'ordre public en France.
01:06:08C'est énorme.
01:06:09C'est tous les jours.
01:06:10C'est énorme.
01:06:12Malheureusement.
01:06:13Mais encore une fois,
01:06:14si la sanction n'a pas valeur d'exemple,
01:06:15eh bien, on voit ça.
01:06:16C'est-à-dire que ce jeune-là va récidiver.
01:06:18Et puis, il n'y a aucune mesure éducative
01:06:20qui va lui servir à lui.
01:06:21Et les parents aussi doivent...
01:06:23Même si...
01:06:24Jean-Marc, vous le disiez,
01:06:25même si les parents, parfois,
01:06:27c'est des familles ou des mamans,
01:06:29des familles monoparentales,
01:06:30mais bref, au-delà de ça,
01:06:31il faut responsabiliser aussi les parents,
01:06:33à la mesure, ça, c'est important.
01:06:34– Vous voyez, il écrit, nique le 17.
01:06:36Il nique la police.
01:06:37– Non, mais il faut niquer le maire.
01:06:38– Et il nique le maire.
01:06:39Bon, autre sujet.
01:06:41Carcassonne, avec une lycéenne fichée S,
01:06:44une lycéenne de 16 ans, déjà fichée S,
01:06:47qui menace une prof.
01:06:48Elle menace une prof parce que la prof a fait des remarques
01:06:51sur une tenue.
01:06:52L'adolescente est fichée S
01:06:53pour ses liens avec la mouvance islamiste.
01:06:56Donc, à 16 ans, elle est en cours.
01:06:57Elle était au lycée.
01:06:59Reportage, et on en parle juste après.
01:07:01– Une lycéenne placée sous contrôle judiciaire
01:07:03après avoir menacé de mort son enseignante.
01:07:05Les faits se sont déroulés
01:07:06dans un lycée professionnel de Carcassonne.
01:07:09Mardi dernier, suite à des remarques de la professeure
01:07:11au sujet de la longue robe noire de l'adolescente,
01:07:14considérée comme non appropriée dans l'établissement,
01:07:17cette dernière l'a agressée verbalement
01:07:20et l'a menacée de mort.
01:07:22Placée en garde à vue dès le lendemain de cette altercation,
01:07:25l'adolescente a nié les faits.
01:07:26D'autres témoins ont été auditionnés.
01:07:30Le parquet de Carcassonne indique
01:07:32que la mineure était inconnue au plan judiciaire,
01:07:34mais elle faisait tout de même l'objet d'un suivi administratif
01:07:37en lien avec des craintes de radicalisation.
01:07:40Elle a été présentée à un juge des enfants,
01:07:44placée sous contrôle judiciaire,
01:07:45avec notamment une obligation de soins
01:07:48et une obligation de prise en charge sanitaire,
01:07:51sociale, éducative et psychologique
01:07:53destinée à permettre la réinsertion et l'acquisition
01:07:56des valeurs de la citoyenneté.
01:07:58Voilà l'explication d'Augustin Donadieu.
01:08:01Elle va suivre un stage pour comprendre les valeurs de la citoyenneté.
01:08:05J'ai un peu de mal à voir l'efficacité.
01:08:07Mais Noamie, qu'est-ce qu'on fait avec des jeunes comme ça ?
01:08:10Elle a 16 ans, elle est déjà fils CHS,
01:08:12elle est soupçonnée de radicalisation.
01:08:13Alors on l'envoie en cours,
01:08:14donc est-ce qu'on ne met pas en même temps aussi les profs en danger ?
01:08:16Excusez-moi, parce qu'on sait ce qui se passe avec les profs,
01:08:19on sait ce refus de l'autorité de la part de certains,
01:08:22est-ce qu'on ne met pas les profs en danger ?
01:08:23Et qu'est-ce qu'on fait avec ces gamines ou ces gamins ?
01:08:26Parce que c'est des garçons et des filles, mais il y a des filles aussi.
01:08:28Le problème, c'est que là, on a affaire à une jeune femme
01:08:31qui manifestement a déjà pris ses choix.
01:08:34Et le problème, il me semble, se joue beaucoup plus en amont,
01:08:37c'est-à-dire celui de l'éducation.
01:08:38Là, on a affaire à quoi avec cette histoire ?
01:08:40À un bras de fer entre une administration de l'école
01:08:42et une jeune fille adolescente qui semble vouloir imposer sa loi.
01:08:45Et donc, on comprend bien qu'effectivement,
01:08:47la légitimité de l'administration est complètement remise en question
01:08:50et l'autorité n'existe plus.
01:08:52Mais c'est ça, la question fondamentale.
01:08:53Il y a aussi la question de la radicalisation, évidemment,
01:08:55mais enfin, il y a un moment où les jeunes doivent comprendre
01:08:58qu'ils doivent se soumettre à une autorité,
01:09:00celle de l'école, lorsqu'ils font partie d'une école.
01:09:03Et ça, cette question...
01:09:04Mais 16 ans, fiché S, radicalisation, qu'est-ce qu'on en fait ?
01:09:07Parce que moi, je trouve que c'est risqué de l'envoyer en cours.
01:09:10Honnêtement, de la mettre au milieu des autres élèves,
01:09:11l'envoyer en cours, et on voit qu'au premier incident,
01:09:13qu'elle a une réflexion sur des fringues,
01:09:15elle s'en prend à sa prof, elle la menace.
01:09:16Moi, je veux dire, on met quand même les profs en danger.
01:09:18Samuel Paty, c'est parti de là.
01:09:19C'est-à-dire que si demain, elle retourne en cours
01:09:21et qu'elle dit le professeur m'a agressé sexuellement ou avant,
01:09:25parce que c'était le cas de Samuel Paty,
01:09:26elle va lancer un tweet et va mettre une cible sur son professeur
01:09:31ou son directeur d'établissement
01:09:33ou ses camarades de classe qui ne l'auraient pas soutenu.
01:09:35Mais c'est un vrai danger.
01:09:36C'est-à-dire qu'avant de la renvoyer dans l'école,
01:09:39il faut la déradicaliser.
01:09:41Mais ça n'existe pas, ça ne marche pas.
01:09:42On sait que ça ne marche pas.
01:09:43Tous les systèmes de déradicalisation, ça n'a jamais marché.
01:09:46Ça n'a jamais marché.
01:09:48Tous les stages de déradicalisation...
01:09:49Ça a marché après les secondaires mondiales.
01:09:50Non, non, non.
01:09:51Les journalistes intérieurs ont été déradicalisés.
01:09:53Je parle de la vérité.
01:09:55Les millions...
01:09:56Rappelez-vous, 10 ans d'occupation.
01:09:58Oui, mais ils ont été déradicalisés, on est d'accord.
01:10:00Bruno...
01:10:01Si vous voulez un petit parallèle,
01:10:02quand on laisse un État se reconstituer,
01:10:05ce qui a été le cas de l'Allemagne,
01:10:06l'Allemagne a été occupée pendant 10 ans,
01:10:08et puis pendant 50 ans par les rouges.
01:10:12Et ça a permis de déradicaliser et de démilitariser l'Allemagne.
01:10:16C'est d'ailleurs ce qu'ont fait les Italiens.
01:10:17Vous repartez sur autre chose.
01:10:18Restons sur le sujet.
01:10:19Bruno Pommard,
01:10:21quelqu'un qui a 16 ans, une jeune fille de 16 ans
01:10:24qui est en train de se radicaliser, qui est déjà fichée S,
01:10:26donc ça veut dire qu'elle a déjà été repérée,
01:10:28donc elle a dû aller sur Internet, sur des sites,
01:10:30elle a dû faire des choses assez concrètes
01:10:32pour être fichée S à 16 ans, à mon avis.
01:10:34Ce n'est pas banal.
01:10:35Qu'est-ce qu'on en fait ?
01:10:36Est-ce qu'on peut l'envoyer sereinement dans un lycée ?
01:10:39Non, il faut déjà l'écarter et la prendre en charge.
01:10:42Ce qui n'était pas le cas.
01:10:43Non, mais ce n'était pas le cas,
01:10:45puisqu'elle était fichée S et elle était dans l'école.
01:10:47C'est une connerie.
01:10:48C'est une connerie.
01:10:49C'est un manque de sérieux de la part de l'école, tout simplement.
01:10:53Vous savez que l'école ne le sait pas.
01:10:55L'école ne le sait pas ?
01:10:56Non, elle ne le sait pas.
01:10:58Oui, alors c'est vrai, le partage des informations aussi.
01:11:00Mais la PJJ en France qui a été renforcée malgré ce qu'on dit,
01:11:05je travaille beaucoup avec eux,
01:11:06il y a le fameux comité intermédiaire de prévention
01:11:09dans les encasses de la radicalisation.
01:11:10J'ai participé à des réunions
01:11:11pour apporter des réponses à ces problématiques de jeunes.
01:11:14Comment les prendre en charge ?
01:11:15Parce que c'est de ça dont on parle.
01:11:16C'est comment faire de la prévention ?
01:11:18Comment rééduquer ou éduquer ces jeunes-là ?
01:11:20Et c'est un travail qui est phénoménal, qui est complexe.
01:11:22Pour l'instant, on n'a pas vraiment une réponse définitive,
01:11:25je dirais, sérieuse sur ce sujet-là.
01:11:27Nous, on accueille des jeunes.
01:11:28Mais alors, imaginons par exemple...
01:11:29C'est un travail pédagogique qui est compliqué sans fin.
01:11:32Juste, Bruno.
01:11:33Imaginons par exemple qu'on dit...
01:11:35Imaginons qu'on dit qu'on ne la met pas dans un lycée.
01:11:39On ne la met pas au collège, on ne la met pas au lycée.
01:11:41On en fait quoi ?
01:11:42Les centres éducatifs fermés devraient être...
01:11:45Il y a deux centres éducatifs renforcés et fermés.
01:11:48On devrait les multiplier,
01:11:49on devrait en avoir des dizaines et des dizaines
01:11:51pour pouvoir essayer de prendre en charge sérieusement ces jeunes.
01:11:54Pas simplement dire, un petit rappel à l'ordre,
01:11:56comme on dit, attention, il ne faut pas recommencer la prochaine fois.
01:11:58Non, il faut vraiment les prendre et les rééduquer.
01:12:00Le souci, c'est qu'on est un mâle d'éducateurs spécialisés.
01:12:04C'est un métier qui n'attire plus.
01:12:06Parce qu'il est tellement difficile.
01:12:07Moi, j'en côtoie beaucoup.
01:12:08Ils souffrent.
01:12:10Et pourtant, ils essaient de faire ce boulot-là.
01:12:12Mais voilà, on en est là et c'est une...
01:12:13Un mot, Gamal, et après, on parle de l'Algérie.
01:12:16C'est marrant parce qu'on a du mal à entendre les choses,
01:12:17mais ils ont quand même dit dans le documentaire
01:12:19qu'à la fois Fichage S, qui est quand même très jeune à 16 ans,
01:12:22et en même temps qu'il y a un suivi psychologique qui doit être fait.
01:12:24Donc je pense qu'il a un petit peu dérangé la fille
01:12:25parce qu'il a agressé sa prof après les affaires qu'ils ont eues avant.
01:12:28C'est ce qu'ils ont fait.
01:12:29C'est vrai, on les connaît.
01:12:30C'est facile.
01:12:31C'est ce qui a été recommandé.
01:12:33Je parle de la recommandation.
01:12:34David, un dernier mot là-dessus.
01:12:35Il y a toujours le même profil qui apparaît.
01:12:37Je pense qu'il y a aussi un problème de cadre familial.
01:12:39Parce que là, c'est très bien...
01:12:40Donc elle ne peut pas être déséquilibrée.
01:12:42Elle est forcément normale.
01:12:43C'est une possibilité.
01:12:44Merci, on ne peut pas l'écarter.
01:12:45Les problèmes de schizophrénie chez les jeunes,
01:12:48il y en a beaucoup.
01:12:49Bon, allez, on va changer de sujet.
01:12:50On va parler de l'Algérie.
01:12:51On va parler de l'Algérie, si vous le voulez bien.
01:12:53David, on va parler de l'Algérie.
01:12:55Puisque le 29 mai dernier,
01:12:56les autorités algériennes,
01:12:57à l'issue d'une cinquième réunion
01:12:58de la commission d'historiens algériens et français,
01:13:00ont décidé de publier une liste.
01:13:03Une liste de choses que doit rendre la France.
01:13:06Et c'est la réaction du parti républicain
01:13:08qui fait énormément parler.
01:13:09Puisque les républicains ont publié ce message
01:13:13que vous voyez à destination de l'Algérie
01:13:15en leur disant qu'il faut tout reprendre.
01:13:18Et il faut tout reprendre.
01:13:19Eh bien, c'est agrémenté également du slogan
01:13:21des supporters 1, 2, 3, viva l'Algérie.
01:13:25D'un émoji d'avion, ainsi que d'un visuel
01:13:27mêlant des photographies de jeunes hommes
01:13:28brandissant des trapeaux algériens.
01:13:30Donc, en clair, ce qu'on comprend,
01:13:31c'est qu'il faut tout reprendre.
01:13:33Et vous le voyez, c'est écrit en haut,
01:13:34message de service à l'Algérie.
01:13:35Il faut reprendre les biens et le mal,
01:13:37les criminels, les délinquants, les clandestins
01:13:40et les OQTF.
01:13:42Noémie Allioua, comment vous réagissez
01:13:43quand vous voyez ce message
01:13:44qui fait polémique ?
01:13:45Parce qu'après, je vous dirai
01:13:47comment Xavier Bertrand a réagi à ce message.
01:13:48Effectivement, on sait que ça a fait la zizanie
01:13:49au sein du Parti républicain,
01:13:51parce qu'on a bien compris que ce parti,
01:13:52qui est en dégénérescence, a du mal à tracer une ligne.
01:13:56Alors aujourd'hui, il est porté par la figure
01:13:57extrêmement emblématique
01:13:58de François-Xavier Bellamy pour les Européennes,
01:14:01mais malgré tout, ce parti ne réussit plus
01:14:04à impulser quelque chose.
01:14:05Et toutes ces problématiques-là se retrouvent
01:14:07dans la zizanie qui est en train d'être créée
01:14:09par cette publication.
01:14:10Sur le fond des choses,
01:14:12c'est toujours un peu cette question
01:14:14de savoir jusqu'à quand on remonte
01:14:16pour définir une propriété.
01:14:18Mais je rappelle...
01:14:19Non, mais la question, c'est pas ça.
01:14:20Le message, c'est qu'il faut tout reprendre.
01:14:22C'est-à-dire, si on vous redonne ce qu'on vous doit,
01:14:23reprenez aussi vos délinquants et les OQTF.
01:14:25Est-ce qu'ils ont raison, les Républicains, de dire ça ?
01:14:27Écoutez, évidemment, il y en a beaucoup qui le pensent.
01:14:30Si vous voulez reprendre vos propriétés,
01:14:32vous allez jusqu'au bout des choses.
01:14:34Mais est-ce qu'ils ont raison ?
01:14:35Mais cette question-là...
01:14:36Mais vous savez, il y a beaucoup de...
01:14:38Cette question-là...
01:14:39On peut la transposer à l'infini.
01:14:43Parce qu'il y a beaucoup de juifs séfarades
01:14:45qui sont partis au moment de l'indépendance,
01:14:47au moment de la décolonisation.
01:14:48Ils sont partis, une main devant, une main derrière.
01:14:50Ils ont tout abandonné.
01:14:52Vous avez des générations entières de juifs séfarades algériens
01:14:55qui sont partis, qui ont tout abandonné.
01:14:56Est-ce qu'aujourd'hui, ils pourraient dire à l'Algérie,
01:14:58nous aimerions récupérer nos domaines, nos maisons,
01:15:01tout ce que nous avons abandonné ?
01:15:02Parce que si on commence par là, si vous voulez,
01:15:04alors là, en ce cas-là, tout le monde y va.
01:15:06Et dans ce cas-là, on ne sait plus très bien qui appartient à quoi.
01:15:08Moi, je vais vous dire,
01:15:09puisque vous posez la question, Guillaume Lamina,
01:15:11de savoir s'ils ont raison.
01:15:12Moi, je pense qu'au minimum, il faudra imposer,
01:15:15avant qu'on rende...
01:15:16Si on doit des choses, c'est normal qu'ils les rendent.
01:15:18Moi, je pense qu'il faut au moins imposer qu'ils reprennent les OQTF.
01:15:21Voilà, au moins.
01:15:22Il faut au moins, au minimum, imposer qu'OK, on rend,
01:15:26mais il faut aussi reprendre les OQTF algériens
01:15:29qui n'ont pas à être sur le territoire français.
01:15:31Je pense que c'est le minimum.
01:15:33Vous savez, là, j'ai envie de vous dire,
01:15:35j'étais à Alger la semaine dernière,
01:15:36donc on n'a pas du tout la même vision des choses,
01:15:38mais ce qui est sûr, c'est que sur les OQTF,
01:15:39je peux vous rejoindre, il n'y a aucun problème.
01:15:40Par contre, sur les biens volés en Algérie,
01:15:42vous avez parlé de date depuis 132 ans, 1830.
01:15:46Non, mais son doigt, il faut rendre.
01:15:47Non, mais c'est en doigt, il faut rendre.
01:15:50Je vous dis juste...
01:15:51C'est 1830, c'est très clair.
01:15:52Ils ont pu piller l'Algérie pendant deux siècles.
01:15:54Ils ne m'ont pas grand-chose.
01:15:55Pas deux siècles, déjà.
01:15:56Un siècle et 132 ans.
01:15:57Qui a pillé l'Algérie ?
01:15:59Juste, pardon, qui a pillé l'Algérie ?
01:16:00La colonisation.
01:16:01Et qui n'a rien apporté ?
01:16:03Rien n'a apporté.
01:16:04La France n'a rien apporté à l'Algérie.
01:16:06Non, pas à l'Algérie.
01:16:07Elle a apporté aux colons, pas à l'Algérie.
01:16:08À l'Algérie, la France n'a rien apporté.
01:16:09Non, aux colons.
01:16:11Non, non, pas aux colons.
01:16:12Je peux bien vous proposer une lettre ?
01:16:13Vous avez raison, et David vous répondra.
01:16:16Là, parce que là, ils attaquent mon pays d'origine.
01:16:18Je vais bien entendre des choses sales,
01:16:19mais là, quand même, ce terme-là, il doit vous choquer.
01:16:21Lequel ?
01:16:23Ce qui a été vu, là.
01:16:24C'est raciste, d'abord.
01:16:25Ça prend un ton altier.
01:16:26Quel terme ?
01:16:27Ce qui a été dit par le...
01:16:29Il faut tout reprendre ?
01:16:30Non, non, pas ça.
01:16:31Avant, ça commence par...
01:16:32Message de service à l'Algérie, il faut tout...
01:16:35Quand on parle de message de service, vous parlez à qui ?
01:16:37Il faut tout reprendre.
01:16:38Les biens et le mal, criminels, délinquants, clandestins au QTF.
01:16:40C'est raciste de dire ça ?
01:16:41Oui, bien sûr, c'est raciste.
01:16:43Je vais vous dire pourquoi.
01:16:44Parce que quand on dit message de service,
01:16:45il y a déjà le rapport maître à esclaves.
01:16:46Ça commence par le début.
01:16:47Message de service, c'est pas très net.
01:16:49Mais on va continuer.
01:16:50Ensuite, il faut tout reprendre.
01:16:51Je veux bien entendre ça.
01:16:52Excusez-moi, j'entends ça dans le train,
01:16:53je n'ai pas l'impression d'être l'esclave de la SNCF.
01:16:55Ce n'est pas pareil, vous savez très bien.
01:16:56Le terme est très...
01:16:57Il y a toujours ce rapport maître à esclaves.
01:16:58Mais ce que je veux dire, le truc, il faut comprendre,
01:17:00c'est que s'ils veulent tout reprendre,
01:17:01à ce moment-là, on reprend aussi les 5 milliards
01:17:02qui ont été pris d'Alger.
01:17:03On reprend aussi, en or, je rappelle,
01:17:05on reprend aussi les 15 000 médecins
01:17:06qui, généreusement, actuellement,
01:17:07abrovisent l'hôpital parisien et français.
01:17:09Mais personne n'est pas français, les médecins qui sont là.
01:17:12Ils sont contents d'être là ?
01:17:13Non, ils reprendent.
01:17:14Mais vous n'avez pas les Français à partir.
01:17:16Ils sont contents d'être là.
01:17:17Ils veulent se débarrasser puisqu'ils les gênent.
01:17:18Débits nationaux, on prend les médecins aussi.
01:17:20Vous voyez ça dans le message ?
01:17:23Moi, je vois que vous reprenez
01:17:24vos criminels, vos délinquants,
01:17:25vos clandestins et vos OQTF.
01:17:26Ce message est essentialisant et raciste.
01:17:28Mais pourquoi ?
01:17:30Parce qu'il prétend que l'Algérie, c'est ça.
01:17:31Non.
01:17:32Délinquants, criminels, voilà ce qu'il dit.
01:17:33Non, vous reprenez les délinquants, les criminels.
01:17:35Pas tous.
01:17:36Ils n'ont pas dit vous reprenez tous les Algériens.
01:17:38Ils disent vous reprenez les criminels, les délinquants, les clandestins.
01:17:40Ils caractérisent les Algériens par ça.
01:17:41Vous reprenez ça et cela.
01:17:43C'est une interprétation.
01:17:44Non, c'est pas une interprétation.
01:17:45Pourquoi ils disent pas les exceptions ?
01:17:48Ils ne disent pas reprenez tous les Algériens.
01:17:51Gamal, est-ce que vous pouvez être honnête une minute ?
01:17:53Je suis honnête.
01:17:54Pendant deux heures d'émission, ce serait pas mal.
01:17:55Si on vous dit reprenez vos Français,
01:17:57vous allez dire quoi ?
01:17:58Là, ce n'est pas ce qu'ils disent.
01:17:59Ils ne disent pas reprenez vos Algériens.
01:18:00Ils disent reprenez les criminels, délinquants, clandestins et OQTF.
01:18:03Donc pas tous.
01:18:05Donc c'est ça les Algériens.
01:18:06On garde les autres.
01:18:07C'est pas ce qu'ils disent.
01:18:08C'est pas honnête.
01:18:09On regarde ce qu'a dit Xavier Bertrand justement
01:18:13parce que ça sème la zézéanie politiquement.
01:18:15Xavier Weiss, Républicain, vous allez nous dire ce que vous en pensez.
01:18:17Je condamne avec force ce tweet qui ne reflète ni les valeurs
01:18:21ni l'histoire des Républicains.
01:18:23Aucun calcul électoral n'autorise à insulter un pays et son peuple
01:18:28quelles que soient les divergences qui nous opposent.
01:18:30Je demande le retrait de ce tweet indigne qui abîme la belle campagne
01:18:34que madame François-Xavier Bellamy et les Républicains
01:18:38ont indiqué qu'ils ne le retireraient pas.
01:18:40Je le félicite.
01:18:42D'ailleurs, Xavier Weiss, vous êtes en phase avec qui ?
01:18:43Vous êtes en phase avec le message officiel des Républicains
01:18:45ou avec Xavier Bertrand ?
01:18:46Je ne suis plus aux Républicains,
01:18:47mais je suis en phase avec le message des Républicains
01:18:49parce qu'effectivement, à un moment donné, 60 ans après l'indépendance,
01:18:52et Noemi, vous l'avez rappelé,
01:18:53mon grand-père a été tué en 62 en Algérie.
01:18:55Ma grand-mère est venue seule.
01:18:58Mon grand-père aussi a été tué en 62.
01:19:00Oui.
01:19:01D'accord.
01:19:02Vous êtes contents ?
01:19:03Ils sont venus.
01:19:04Laissez-le parler, s'il vous plaît.
01:19:06Moi, je veux bien qu'on nous rende les magasins,
01:19:08les terres qu'on avait en Algérie.
01:19:09Je ne suis pas sûr que le gouvernement algérien
01:19:11n'autorise même pas les Juifs à remettre les pieds en Algérie.
01:19:13C'est totalement faux.
01:19:15Vous mentez.
01:19:16Il y a une vraie ségrégation.
01:19:17C'est faux.
01:19:18Laissez parler.
01:19:1960 ans après,
01:19:21ce serait bien que l'Algérie se prenne un petit peu en main.
01:19:22Venez en Algérie.
01:19:2360 ans après, pourquoi il y a encore cette culture
01:19:25de la haine du français ?
01:19:27C'est totalement faux.
01:19:29C'est faux.
01:19:30Allez en Algérie avant de dire ça.
01:19:31L'Algérie a remis un couplet anti-français
01:19:34dans son livre national il y a 6 mois.
01:19:35Il ne l'a pas remis, c'est un couplet...
01:19:36Vous l'avez remis réinstitutionalisé il y a 6 mois.
01:19:38Il n'y a pas remis.
01:19:42Il a été ressorti.
01:19:44C'est quoi le PIB par algérien ?
01:19:47Je suis désolé.
01:19:4960 ans après,
01:19:50qu'est-ce qu'a produit l'Algérie
01:19:52hormis l'alimentation de la haine ?
01:19:54Des médecins qui réglaient la France, par exemple.
01:19:5630% des algériens qui sont allés collectuellement.
01:20:01Un pays qui ne développe pas de la haine.
01:20:03On ne les a pas obligés à venir en France.
01:20:04Ils viennent parce qu'ils veulent.
01:20:05Bien sûr qu'ils veulent.
01:20:06Pourquoi vous voulez les renvoyer dans leur pays ?
01:20:08C'est pas moi qui vais les renvoyer.
01:20:09Vous avez bien vu ce qui a été dit par le responsable des Républicains.
01:20:11Il a dit que c'est indigne.
01:20:12Il a dit que ce n'est pas pour son annu.
01:20:14Le responsable, j'ai dit.
01:20:17Qui est en marge des Républicains lui aussi.
01:20:18Vous avez vu ce qu'il reste des Républicains ?
01:20:20Les Républicains, c'était Chirac, c'était De Gaulle.
01:20:22C'était des gens de qualité.
01:20:23Ce n'est pas ces voyous qui font du Front National.
01:20:26C'est minable.
01:20:27Ce n'est pas du Front National.
01:20:28C'est encore pire.
01:20:29On essentialise.
01:20:30Reprenez vos voyous si ce n'est pas du Front National.
01:20:33Même le Front National ne le fait pas.
01:20:35Reprenez vos voyous, ce n'est pas essentialisé.
01:20:37Quand vous dites reprenez vos algériens...
01:20:39Personne ne dit ça.
01:20:40Arrêtez de mentir.
01:20:41Arrêtez de mentir.
01:20:43Personne ne dit...
01:20:44Excusez-moi.
01:20:45Je vous ai expliqué tout à l'heure pendant 5 minutes.
01:20:47Je ne dois pas être assez clair.
01:20:48Non, je ne suis pas clair.
01:20:50Je vous le redis.
01:20:51Peut-être que ça va finir par rentrer.
01:20:52À aucun moment, ils ne disent reprenez vos algériens.
01:20:54Laissez-moi parler.
01:20:55Ils disent reprenez les OQTF.
01:20:58Reprenez les clandestins.
01:20:59On n'est pas censés la garderie de l'Algérie.
01:21:01Sur la fiche, il y a 1,2,3, vive l'Algérie.
01:21:03On n'est pas censés la garderie de l'Algérie.
01:21:05Reprenez aussi vos binationaux.
01:21:07Ils n'auraient pas marqué 1,2,3, vive l'Algérie par accident.
01:21:09Là, vraiment, c'est tout le package.
01:21:10Ce n'est pas ce qui est écrit.
01:21:11C'est sur la fiche.
01:21:12C'est sur la fiche.
01:21:14Vous interprétez.
01:21:15Il n'y a pas d'indemnisation permanente.
01:21:17C'est bon.
01:21:18On va arrêter là-dessus.
01:21:19On va passer à un autre sujet juste après le CNews Info.
01:21:22C'est affiché raciste.
01:21:23Il faut tout reprendre ?
01:21:24C'est raciste ?
01:21:25Non, c'est affiché raciste.
01:21:26D'ailleurs, ça a été dénoncé par des leurs.
01:21:29C'est fasciste.
01:21:30C'est crade.
01:21:31C'est que ça ?
01:21:32Oui, c'est raciste.
01:21:33Reprenez ce socialiste.
01:21:34C'est raciste.
01:21:36Personne n'est socialiste.
01:21:37Il insulte ce socialiste.
01:21:38Vous tournez en rongle.
01:21:39Je crois que vous êtes tellement dans l'idéologie
01:21:41que de toute façon, vous n'écoutez rien.
01:21:44Oui, et puis reprenez vos OQTF.
01:21:46Donc, c'est raciste.
01:21:47Il n'y a que là-dessus que je suis d'accord.
01:21:49Vous reprenez vos clandestins ?
01:21:50Il n'y a que là-dessus que je suis d'accord.
01:21:53Vous reprenez vos criminels ?
01:21:54Vous reprenez vos Algériens ?
01:21:55Ce n'est pas écrit.
01:21:56Ce n'est pas écrit.
01:21:57Le CNews Info est juste après.
01:21:59On vous parlera de cette manif
01:22:00dans le 16e arrondissement hier
01:22:01contre un centre d'hébergement d'urgence
01:22:04pour les demandeurs d'asile.
01:22:05Le CNews Info, c'est avec Somaya Labidi.
01:22:11Vous en parliez à l'instant, Jean-Marc,
01:22:13avec vos invités.
01:22:14La polémique enfle.
01:22:15Un tweet des Républicains propose à l'Algérie, je cite,
01:22:17de tout reprendre.
01:22:19Ces criminels, ces délinquants et ces clandestins.
01:22:22Message publié en réaction à une demande de l'Algérie
01:22:25qui réclamait une restitution des biens que la France
01:22:27lui aurait volés pendant la colonisation.
01:22:30Un tweet qui divise jusqu'au sein du parti
01:22:32et que la gauche dénonce comme xénophobe.
01:22:35Dans le reste de l'actualité,
01:22:36le verdict tombera ce vendredi soir à la clôture des marchés.
01:22:40Après Fitch et Moody's,
01:22:41l'agence Standard & Poor's actualisera sa note
01:22:45de la dette française.
01:22:46Et cette fois-ci, Bercy appréhende une dégradation
01:22:49même si les conséquences seraient plutôt limitées.
01:22:52Pas de carton d'invitation pour Vladimir Poutine.
01:22:55La Russie ne sera pas conviée le 6 juin prochain
01:22:57aux célébrations du 80e anniversaire
01:22:59du débarquement en Normandie.
01:23:01En cause, je cite,
01:23:03sa guerre d'agression contre l'Ukraine,
01:23:04c'est justifié l'Elysée.
01:23:07L'actualité internationale marquée par ce tournant majeur,
01:23:10Joe Biden autorise Kévin à frapper des cibles en Russie,
01:23:13mais seulement à proximité de la région ukrainienne de Kharkiv.
01:23:18Une décision qui marquait un revirement de Washington
01:23:20qui jusque-là refusait fermement ce genre de défense.
01:23:24Et puis, on termine avec cette lourde sanction
01:23:26pour Mohamed Kamara.
01:23:27Le footballeur s'est vu infliger quatre matchs de suspension ferme
01:23:31pour avoir mis un strap sur le logo contre l'homophobie
01:23:35lors de la dernière journée de championnat.
01:23:37Le joueur de Monaco a par ailleurs refusé d'effectuer
01:23:40des actions de sensibilisation contre ces types de discrimination.
01:23:48D'être avec nous, je vous précise que tout à l'heure,
01:23:50on parlera de Corrida.
01:23:51A la fin de cette émission,
01:23:52histoire de changer un peu de sujet,
01:23:54c'est pas le moins polémique, c'est clair,
01:23:55mais bon, voilà, on en parlera quand même
01:23:56puisque cette semaine,
01:23:57la Colombie a rejoint la liste des pays sud-américains
01:23:59qui interdisent désormais la Corrida.
01:24:01Il y a également le Brésil, le Chili, l'Argentine,
01:24:03l'Uruguay, le Guatemala,
01:24:04et on en parlera avec un fan de Corrida.
01:24:06C'est le journaliste Yanis Essaedi
01:24:08qui a publié un livre, d'ailleurs,
01:24:10vantant la Corrida.
01:24:11Et je ne sais pas pourquoi,
01:24:12mais je pense qu'on ne va pas être très d'accord.
01:24:14Mais ce sera tout à l'heure aux alentours de midi 10.
01:24:16Tout de suite, on va parler de cette magnifiaire dériverain
01:24:19du 16e arrondissement,
01:24:20magnifique hier soir,
01:24:21contre un centre d'hébergement d'urgence
01:24:22pour 57 demandeurs d'asile
01:24:25dans l'ancien hôpital Chardon-Lagache.
01:24:27Vous voyez quelques images de cette manifestation.
01:24:30Aurore, c'est l'association qui fait tout
01:24:33pour que ce centre ouvre.
01:24:34On regarde le reportage et ensuite,
01:24:36on en parle avec Valérie Maréchal,
01:24:37qui est membre du collectif Chardon-Lagache.
01:24:41C'est sur les réseaux sociaux
01:24:42que les habitants du quartier d'Auteuil,
01:24:44dans le 16e arrondissement de Paris,
01:24:45ont appris la nouvelle.
01:24:46Un centre d'hébergement d'urgence pour 57 demandeurs d'asile
01:24:50a ouvert dans une aile de l'ancien hôpital Chardon-Lagache.
01:24:52Les riverains, inquiets et vents debout contre ce projet,
01:24:56ont manifesté leur opposition hier.
01:24:58Parce que moi, c'est la sécurité de mon petit-fils,
01:25:01l'avenir de mes enfants.
01:25:03Les gens craignent pour la sécurité de leurs enfants
01:25:06parce qu'ils ne savent pas trop de quoi ils retournent.
01:25:08Je ne veux pas que ça change,
01:25:10je ne veux pas que ça se dégrade,
01:25:12je ne veux pas qu'il y ait une délinquance
01:25:14qui va nous endurer, je ne veux pas tout ça.
01:25:17L'association Aurore, qui met en place le projet,
01:25:19déplore un problème de timing
01:25:21et dit regretter que le sujet ait fuité de la sorte.
01:25:23La mairie du 16e arrondissement, elle,
01:25:25multiplie les actions pour empêcher le projet d'aboutir,
01:25:28allant même jusqu'à lancer une pétition
01:25:30qui a déjà recueilli plus de 3000 signatures.
01:25:32Un collectif local de riverains s'est également mobilisé,
01:25:35dénonçant la complicité de la mairie de Paris.
01:25:37On ne comprend vraiment pas cette façon de faire.
01:25:41Mais ils la font partout, partout en France,
01:25:43partout dans tous les arrondissements de Paris,
01:25:44à croire que la politique de la mairie de Paris,
01:25:47c'est de niveler par le bas l'ensemble de Paris,
01:25:50alors qu'on pourrait niveler le niveau par le haut
01:25:52dans tous les arrondissements de Paris.
01:25:54Le centre devrait rester ouvert temporairement
01:25:56pour une durée de 2 ou 3 ans.
01:25:58Alors, on est avec Valérie Maréchal,
01:26:00qui est membre du collectif Chardon-Lagage,
01:26:01qui s'oppose à l'ouverture de ce centre.
01:26:04Bonjour, madame, merci d'être en direct avec nous.
01:26:06Pour quelles raisons vous êtes vent debout
01:26:08et vous avez manifesté hier contre cette ouverture ?
01:26:11Écoutez, nous, on a manifesté contre cette ouverture
01:26:14parce qu'on la trouve totalement illégale.
01:26:18Je pense qu'il y a deux gros problèmes.
01:26:20Il y a un problème de fond sur, évidemment,
01:26:22la situation migratoire en France et en Europe.
01:26:25On n'est pas les seuls.
01:26:27Mais ça, je le laisse...
01:26:28Nous le laissons, de toute façon, à nos politiques.
01:26:30Ce n'est pas notre combat.
01:26:31Et nous avons surtout un problème de forme
01:26:34avec ces associations qui prennent le relais sur l'Etat
01:26:37et qui s'implantent un peu partout,
01:26:39aussi bien dans tous les arrondissements de Paris qu'en France,
01:26:42partout, en fait, où il y a de la lumière et où c'est possible,
01:26:45sans aucune concertation avec personne.
01:26:48Et c'est un vrai problème
01:26:49parce que je ne suis pas sûre que de parachuter
01:26:54ces pauvres demandeurs d'asile,
01:26:57qui sont les premières victimes, d'ailleurs, de ce traitement,
01:27:01et de les laisser vouer à eux-mêmes dans un hôpital,
01:27:04qui aurait pu, d'ailleurs, au passage,
01:27:07servir à des enfants handicapés ou des femmes battues.
01:27:12Voilà.
01:27:13Je trouve que réquisitionner comme ça des biens publics,
01:27:16que ce soit des casernes, que ce soit des écoles,
01:27:19ou maintenant des hôpitaux, voilà, ça sert vraiment à grand-chose.
01:27:23Il y a un problème de sécurité aussi pour vous ?
01:27:26Vous vous dites qu'il va y avoir de l'insécurité
01:27:28autour de cet ancien hôpital ?
01:27:30C'est-à-dire, déjà, c'est pas le bon endroit,
01:27:32mais en plus, on peut se poser la question
01:27:34de la responsabilité de ces associations en cas de problème.
01:27:37Moi, j'ai cru comprendre qu'en fait,
01:27:39elles parachutaient ces pauvres gens sur place
01:27:41et qu'après, elles ne s'en occupaient pas.
01:27:43Donc que voulez-vous que fassent ces jeunes adultes isolés
01:27:49et masculins, d'ailleurs, au passage,
01:27:51tout seuls, vous et à eux-mêmes,
01:27:53dans notre arrondissement, sans but, sans futur ?
01:27:58Voilà, on peut se poser la question.
01:28:00Et qu'arrive-t-il aussi
01:28:02s'ils se mettent à commettre des délits ou des crimes ?
01:28:05D'ailleurs, il me semble qu'on en entend beaucoup parler en ce moment.
01:28:09Il y a pas mal de QTF qui commettent des crimes et des délits.
01:28:14Bon, voilà, qui est responsable ?
01:28:16Quelles sont les associations qui étaient derrière ces gens ?
01:28:20Qu'ont-elles fait, d'ailleurs, pour eux, concrètement ?
01:28:22Parce que je suis pas sûre que de ne pas les accompagner,
01:28:25ce ne soit pas une faute grave.
01:28:27Je pense que si elles doivent s'en occuper,
01:28:29et vu l'argent du contribuable qu'elle coûte,
01:28:31elles doivent faire un petit peu plus
01:28:33que juste les accompagner jusqu'à la porte.
01:28:35Aussi bien d'un hôtel...
01:28:36Oui, tout à fait.
01:28:38Tout à fait. Ah ben, ça a coupé.
01:28:39Merci, Valérie Maréchal.
01:28:40Merci d'avoir été avec nous, membre du collectif Chardon-Lagage.
01:28:43Merci.
01:28:44Juste avant qu'on en parle, sur ce plateau,
01:28:46vous montrez des images.
01:28:48En fait, on les a passées hier.
01:28:50Et c'était commenté, justement, par Philippe Jean-Louis,
01:28:53qui est le porte-parole de ce collectif.
01:28:54C'est des images qui ont été tournées dans le quartier,
01:28:56où, justement, il commence déjà à y avoir des gens
01:29:00qui sont en pleine errance dans le 16e arrondissement.
01:29:03Regardez les images et les explications, donc,
01:29:05de Philippe Jean-Louis, porte-parole de ce collectif.
01:29:07Ce monsieur, on ne sait pas...
01:29:09Il est juste à 150 mètres de la rue d'Auteuil.
01:29:13A priori, il doit être sous une substance laquelle je ne sais pas.
01:29:16Ou alors, sa place est plutôt dans un hôpital,
01:29:19et non pas dans un centre d'accueil.
01:29:21Ce qui nous fait vraiment la crainte...
01:29:23Ça, c'est la première des vidéos qu'on vous a envoyées.
01:29:25C'est que ce monsieur-là, il a dû venir.
01:29:27On a dû le faire venir en France, en lui promettant je ne sais quoi.
01:29:31Finalement, il s'est retrouvé parqué dans un endroit,
01:29:34parce que, finalement, on n'accueille personne.
01:29:36L'association Aurore n'accueille personne.
01:29:37Elle parque des gens dans des hôpitaux.
01:29:42Et elle les laisse, comme ça, désœuvrés.
01:29:43Donc, ce monsieur est la victime de l'association Aurore.
01:29:47Il a sombré, vraisemblablement, peut-être dans la drogue.
01:29:50Regardez ce qui s'est passé à Porte de la Chapelle.
01:29:51On a parqué des migrants.
01:29:53On les a laissés désœuvrés.
01:29:56La possibilité de sombrer dans le krach est quand même assez importante.
01:30:01Ça, c'est le parc Sainte-Périne, aujourd'hui.
01:30:03Voilà. Ce monsieur-là, encore une fois, on ne sait pas d'où il vient.
01:30:06Il est à demi-dénudé.
01:30:08A priori, il doit sortir de l'hôpital,
01:30:10puisqu'il a une blouse de patient.
01:30:13Voilà. Ça, c'est une scène.
01:30:16Vous voyez, moi, quand je vois ça, ça me fait penser à Annecy.
01:30:21Il ne se passait rien.
01:30:22Mais ce que ça veut dire, c'est que ce monsieur-là,
01:30:23personne ne le contrôle.
01:30:24Les premières victimes...
01:30:26Vous savez, quand on a rencontré l'ARS,
01:30:28qui nous a vanté le krach dans le 16e,
01:30:32on nous a gentiment expliqué que le risque zéro n'existait pas.
01:30:35Le risque zéro n'existe pas, en effet.
01:30:37Mais nous, le principe de précaution,
01:30:40c'est qu'on ne veut pas faire courir de risque
01:30:42à aucun de nos 10 000 enfants, ici, ni à nos anciens.
01:30:47C'est pourtant pas compliqué à comprendre.
01:30:49– Bruno Pommard, c'est vrai que cette dernière image,
01:30:51elle est impressionnante, quand même.
01:30:52Vous les comprenez, vous, les riverains ?
01:30:54– Oui, totalement.
01:30:55Alors bon, effectivement, ça donne une notion un peu à ces beaux quartiers
01:30:59qui sont toujours préservés de tout,
01:31:00parce que généralement, ces gens-là, on les met plutôt dans les quartiers
01:31:02où tout est problématique, je pense.
01:31:04Dans le 93, c'est vrai.
01:31:05Parce qu'on ne veut pas, on les met là-bas, dedans.
01:31:08Bon, voilà, ce n'est pas une vengeance, ça serait méchant de dire ça,
01:31:10mais encore une fois…
01:31:11– En tout cas, c'est peut-être une vengeance de la maire,
01:31:12parce que c'est la maire de Paris qui décide ça,
01:31:13sans aucune consultation avec le maire du 16e.
01:31:16– Non, j'irémirais le maire qui s'oppose fermement à ça,
01:31:18et qui, avec le collectif Chardin-Lagache,
01:31:21on voit bien que j'irémirais le maire qui, lui, les soutient,
01:31:23ne veut pas ce site.
01:31:24Et je peux comprendre qu'il ne veuille pas ce genre de choses,
01:31:27en tout cas, pas en concertation.
01:31:28Là, Anne Hina-Helgaud, ce qu'elle fait,
01:31:30c'est qu'elle a du mal à s'occuper des gâteaux de pauvres,
01:31:32donc elle s'attaque aux gâteaux de riches.
01:31:33Mais c'est complètement aberrant que la première capitale d'Europe
01:31:37est en train de se niveler vers le bas,
01:31:38et de tirer tout le monde vers la paupérisation.
01:31:40– Et ces centres migrants, encore une fois,
01:31:42s'il y avait de l'encadrement, on parle toujours de la même chose.
01:31:45Les gamins, c'est de l'éducation, donc du cadre,
01:31:47et donc des structures capables de les accueillir.
01:31:49Et là, on est paré dans le même schéma,
01:31:51c'est-à-dire que les associations bienveillantes disent
01:31:53accueillons-le, la gauche bienveillante aussi dit
01:31:55il faut accueillir toute la misérie du monde,
01:31:57je crois que c'est Rogar qui a dit
01:31:58qu'on ne pouvait pas accueillir toute la misérie du monde.
01:32:00– Mais qu'il fallait en prendre sa part.
01:32:01– Le résultat, c'est que là,
01:32:02que ce soit dans le 16ème ou les autres arrondissements,
01:32:04c'est catastrophique,
01:32:05moi j'aurais peur que mes petits-enfants se baladent là.
01:32:07– Effectivement, bon voilà ce qu'on pouvait vous dire,
01:32:08on vous en avait parlé hier,
01:32:09voilà ce qu'on pouvait vous dire sur ce sujet.
01:32:11Je voulais qu'on termine, puisqu'on est vendredi,
01:32:13en parlant d'un autre sujet, je voulais qu'on parle de Corrida.
01:32:15Et pourquoi parler de Corrida ?
01:32:16puisque cette semaine, la Colombie a rejoint la liste
01:32:19des pays sud-américains qui interdisent désormais la Corrida.
01:32:22Alors ce n'est pas les seuls pays à faire ça,
01:32:24il y a également le Brésil, le Chili, l'Argentine, l'Uruguay, le Guatemala.
01:32:29Les députés colombiens ont voté cette semaine
01:32:31à une très large majorité l'interdiction des spectacles tauromachiques.
01:32:34Alors ça ne va pas se faire immédiatement,
01:32:36mais ça va se faire à partir de 2027.
01:32:39On est avec Yanis Essiadi qui est comédien,
01:32:42auteur et qui écrit un livre qui s'appelle
01:32:44Voyage au cœur de la Corrida, qui est publié chez Fayard,
01:32:47qui est un fan de Corrida, qui défend la Corrida.
01:32:50Bonjour Yanis, merci d'être en direct avec nous.
01:32:52Finalement, il y a des gens qui reviennent à la raison
01:32:55et qui finissent par interdire ces Corridas.
01:32:57Je suis d'accord.
01:32:58Alors bien sûr, mais enfin, revenir à la raison, je ne sais pas.
01:33:00C'est aussi des raisons politiques,
01:33:01c'est aussi en Colombie, la gauche et l'extrême gauche
01:33:04qui voient également dans la Corrida
01:33:06un vestige du colonialisme hispanique, il y a déjà ça.
01:33:10Et puis, c'est aussi un écran de fumée de la politique en Colombie,
01:33:14puisqu'on sait dans quels problèmes se trouve ce président
01:33:18avec les histoires de narcotrafic et de financement, tout ça.
01:33:22Mais de toute façon, c'est toujours une mauvaise nouvelle
01:33:25pour les aficionados qu'une arène...
01:33:27Et une bonne pour les amis des animaux, tout à fait.
01:33:29Mais une bonne nouvelle pour les amis des animaux, en revanche.
01:33:31Je suis d'accord.
01:33:33Pour ceux qui se disent que le taureau, c'est un animal
01:33:36qui ressent des choses et qu'on ne peut pas le torturer
01:33:38et en faire un spectacle.
01:33:40Je suis absolument d'accord.
01:33:41Je comprends, on a déjà eu ce débat,
01:33:42vous savez que je pense que le taureau ne souffre pas,
01:33:45qu'il a des caractéristiques physiques
01:33:48qui lui permettent d'être insensible à la douleur pendant le combat,
01:33:52qu'il y a des études de faculté animale qui le prouvent,
01:33:55et on peut dire le contraire.
01:33:56Évidemment, c'est un débat, je le comprends bien.
01:33:59En revanche, c'est une mauvaise nouvelle pour la Corrida, oui,
01:34:02mais au milieu de beaucoup plus de bonnes nouvelles,
01:34:05puisque rappelons que les arènes de Mexico vont pouvoir rouvrir,
01:34:08puisque la suspension des Corridas dans les arènes de Mexico
01:34:12vient d'être rejetée par le juge du 1er district,
01:34:15les recours sont épuisés,
01:34:16et c'est la plus grande place de taureau du monde, 40 000 places.
01:34:20Je rappelle aussi que les arènes de Madrid,
01:34:22depuis plusieurs semaines, sont pleines quasiment chaque jour,
01:34:26il y a 24 000 places.
01:34:27Et en France, les arènes, depuis la proposition de loi Caron,
01:34:31se sont remplies, je viens de sortir de l'affaire IADNIM,
01:34:33qui a affiché trois Corridas quasiment complètes
01:34:36et une à guichet fermé.
01:34:37A chaque fois, ça fait dans les 12 000 personnes.
01:34:40Donc, c'est une mauvaise nouvelle.
01:34:41Yannis, vous dites que vous sortez de Corrida,
01:34:44vous avez, j'espère, éprouvé du plaisir
01:34:46en voyant ces taureaux en sang, ces taureaux qui souffrent,
01:34:48ces taureaux qui sont tués.
01:34:50C'est une satisfaction personnelle pour vous ?
01:34:53Écoutez, vous savez très bien que je n'ai pas de plaisir à ça.
01:34:56Vous pouvez dire que...
01:34:58Vous avez du plaisir, Yannis.
01:34:59Excusez-moi, si vous y allez, c'est que vous avez du plaisir.
01:35:01Vous y allez pas si c'est une souffrance.
01:35:03Moi, si c'est une souffrance pour moi, j'y vais pas.
01:35:06D'accord, mais moi, contrairement à vous,
01:35:08je pense que le taureau ne souffre pas.
01:35:10Et j'ai déjà expliqué pourquoi plusieurs fois sur les atoutés,
01:35:13y compris sur le vôtre.
01:35:14Et voilà, avant ce débat, vous vous pensez,
01:35:16et je peux le comprendre, que le taureau souffre.
01:35:17Moi, je pense que le taureau ne souffre pas,
01:35:19que le taureau est un animal particulier,
01:35:21un animal qui passe son temps à se battre, d'ailleurs,
01:35:24contre ses congénères dans des combats
01:35:26qui sont bien plus douloureux, si on peut parler de douleur,
01:35:31que dans une arène.
01:35:33Et voilà.
01:35:34L'achorida, pour la comprendre,
01:35:36c'est très difficile d'expliquer ça en cinq minutes.
01:35:39Je l'explique dans mon livre.
01:35:40Dans le livre, j'explique pourquoi je pense que le taureau ne souffre pas.
01:35:44Et puis, j'explique aussi, le coeur du sujet pour moi,
01:35:47c'est que l'achorida, et je l'ai déjà expliqué,
01:35:49est, en tout cas, l'art, encore plus que le théâtre,
01:35:53qui m'a procuré le plus de belles émotions esthétiques.
01:35:57Mais vous avez le droit d'être sadique.
01:35:59Vous avez le droit d'être sadique, Yanis.
01:36:01De toute façon, ça fait partie des sentiments qu'on peut avoir.
01:36:04Comment ?
01:36:05Non, mais le sadisme, c'est pas ça.
01:36:08Écoutez, le sadisme, c'est absolument pas ça.
01:36:10D'ailleurs, je ne sais pas si vous avez suivi la polémique à Béziers,
01:36:13avec l'affiche de la fériade Béziers,
01:36:16qui est une affiche d'un dessin de Jean Moulin.
01:36:19On a appris, grâce à Robert Ménard,
01:36:22que Jean Moulin avait fait 12 ou 13 dessins d'achorida,
01:36:26que Jean Moulin se rendait aux arènes.
01:36:27Je ne pense pas que Jean Moulin était un barbare.
01:36:30Je ne crois pas qu'il a combattu la barbarie.
01:36:32Je vais vous dire un petit truc, Yanis.
01:36:35Je vais vous dire un petit truc.
01:36:36C'est que la perception de l'animal a évolué il y a quelques années encore.
01:36:40Quand vous regardez la loi française,
01:36:42un chien, par exemple, c'était considéré comme un meuble.
01:36:44Et si vous frappiez votre chien, vous n'aviez rien.
01:36:46Aujourd'hui, les choses ont évolué.
01:36:48Les études, les enquêtes ont fait qu'aujourd'hui,
01:36:50on sait que les animaux ont des sentiments,
01:36:52que les animaux ont des sensations,
01:36:53les animaux ont des douleurs,
01:36:55les animaux, on aime, détestent, ils ont des goûts également.
01:37:00Donc vous, aujourd'hui, quand vous me dites,
01:37:01j'y vais, mais Jean Moulin, il n'a rien à voir là-dedans.
01:37:05On est aujourd'hui...
01:37:07Mais d'ailleurs, de toute façon, Yanis, je ne vous connais pas intimement,
01:37:11mais je suppose que vous ne devez pas avoir de chien,
01:37:12vous ne devez pas avoir de chat.
01:37:14Bien sûr que j'ai un chien.
01:37:15Si vous avez un chien, excusez-moi, c'est pareil.
01:37:18Vous allez lui planter des piques à votre chien ?
01:37:21Ou des cure-dents.
01:37:23Un taureau n'est pas un chien, non, c'est beaucoup plus gros.
01:37:25Mais ça a des nerfs, un système nerveux, c'est un cerveau.
01:37:28Jean-Marc, je peux poser une question ?
01:37:29À s'entretuer avec ses congénères, un chien n'est pas capable...
01:37:33Un chien sauvage se bat ?
01:37:35...de recevoir ses gendriers et de continuer le combat.
01:37:37Ce sont des animaux différents.
01:37:38Mais un chien sauvage se bat avec ses congénères, excusez-moi ?
01:37:41Non, non, non.
01:37:42J'ai une question.
01:37:44Cameraman a une question pour vous.
01:37:45Apparemment, j'ai un expert en matière d'animal.
01:37:49Depuis quand les taureaux n'ont pas de système nerveux ?
01:37:51Comment pouvez-ils sortir ?
01:37:52Alors écoutez, monsieur, si vous êtes expert...
01:37:55Non, non, tous les animaux ont un système nerveux.
01:37:57Il y a une étude.
01:37:58Une étude de qui ?
01:37:59Une étude vétérinaire de Madrid.
01:38:01D'ailleurs, vous la trouvez.
01:38:02Elle est faite par le professeur Hierra del Portal.
01:38:05Et qui explique pourquoi le taureau est insensible à la douleur pendant le combat.
01:38:09Parce qu'il libère des bêtas endorphines de manière démesurée
01:38:13qui bloquent les réceptacles de la douleur.
01:38:14Donc tous les animaux qui prennent des piques...
01:38:16Vous ne m'y connaissez pas, c'est ce que la faculté...
01:38:17Non, non, cette étude doit être très orientée.
01:38:20A mon avis, c'est un type de la tauromachie.
01:38:22Vous n'êtes pas orienté du tout.
01:38:23Non, pas du tout. Moi, je suis logique.
01:38:24Tous les animaux qui ont un système nerveux souffrent.
01:38:26Tous les êtres humains qui ont un système nerveux souffrent.
01:38:28Ça remonte au cerveau.
01:38:29Là, vous inventez des choses qui n'existent pas.
01:38:31Depuis quand un taureau prend du plaisir à se prendre des piques dans le dos ?
01:38:33Ça n'a aucun sens.
01:38:34Ah, Seigneur !
01:38:35Je n'ai jamais dit un plaisir.
01:38:37On l'écoute, on l'écoute parce qu'il est en duplex.
01:38:39Comment ?
01:38:41Écoutez, moi, je crois que vous êtes de bonne foi.
01:38:43Moi, la différence entre vous et moi, c'est que moi, je suis persuadé
01:38:45que vous êtes de bonne foi.
01:38:47Mais je pense que vous vous trompez.
01:38:48Voilà.
01:38:49Mais je pense que vous êtes de bonne foi.
01:38:50En tout cas, j'encourage les gens à s'intéresser à la corrida.
01:38:52C'est de la barbarie.
01:38:54Je fais en même temps la promo de mon livre.
01:38:56C'est de la barbarie.
01:38:57C'est de la barbarie, vous avez dit Gamal Abina.
01:38:58Indiscutable.
01:38:59Il vous dit que c'est de la barbarie.
01:39:01Il vous dit que c'est de la barbarie, Gamal Abina.
01:39:02Tout à fait.
01:39:03Oui, mais j'ai déjà répondu là-dessus.
01:39:04Je ne vais pas répéter en boucle que je pense que non,
01:39:06ce n'est pas de la barbarie.
01:39:08Je pense que non, ce n'est pas une barbarie.
01:39:10Et je pense qu'il y a une éthique dans la corrida.
01:39:12Il y a des valeurs très importantes mises en avant.
01:39:15Le courage.
01:39:16Non, je comprends que ça vous paraisse très bizarre,
01:39:20mais c'est comme ça.
01:39:21Et si autant de gens se réunissent dans les arènes...
01:39:24De moins en moins quand même.
01:39:25C'est comme les gladiateurs à l'époque.
01:39:28Et quand votre torréro se fait empaler,
01:39:32vous achevez la bête, c'est ça exactement.
01:39:34Vous savez sauver le torréro en quelque sorte.
01:39:36Ah non, ce n'est pas pour le sauver.
01:39:37Si le torréro est mort, de toute façon, il faut...
01:39:40Il y a une horde de gens à chevaux, etc.
01:39:43qui viennent quand même...
01:39:44Oui, oui.
01:39:45Ce n'est pas une horde de gens à chevaux,
01:39:49c'est un autre matador qui doit venir
01:39:52pour tuer l'animal le plus rapidement possible.
01:39:55Yannis, David, va vous poser une question dans un instant.
01:39:57J'en ai une.
01:39:59Le torréro, quand il se fait empaler, il a de la douleur
01:40:02ou il a aussi beaucoup d'endorphine ?
01:40:03Bien joué.
01:40:04Si vous voulez savoir,
01:40:05je vous conseille d'inviter un torréro pour en parler.
01:40:09Les torréros, ils pourront vous le raconter.
01:40:12Lorsqu'ils se prennent une corne dans la cuisse,
01:40:16sur le moment qu'ils ne le sentent pas...
01:40:19C'est exactement ce que vous avez dit.
01:40:22Laissez-moi terminer.
01:40:25Je vous encourage à regarder des vidéos
01:40:28où des torréros se prennent des coups de corne dans la cuisse.
01:40:30En général, ils se relèvent et ils touchent leur cuisse
01:40:33pour voir si ça saigne ou non.
01:40:34Et après, ils n'ont pas de douleur.
01:40:35Et après, ils n'ont jamais de douleur.
01:40:37Vous savez, un policier ou un militaire
01:40:40dans le feu de l'action...
01:40:41Le taureau est tué avant de sentir la douleur.
01:40:45Ainsi, un policier ou un militaire dans le feu de l'action
01:40:48peut ne pas ressentir même le coup d'une balle
01:40:50et le ressentir après par l'adrénaline.
01:40:52Mais après, il le ressent.
01:40:53Là, c'est la même chose.
01:40:54C'est quand même une lente mise à mort.
01:40:56Une fois que le taureau reprend ses esprits, il souffre.
01:40:58Ça veut dire que l'animal souffre.
01:40:59Merci, Alice et Charlie.
01:41:00Je rappelle quand même votre livre.
01:41:01Malgré tout, malgré notre désaccord,
01:41:04Minotaure, voyage au cœur de la corrida,
01:41:05c'est publié chez FIRE.
01:41:06Merci à tous.
01:41:07Dans un instant,
01:41:08Anthony Favalli.
01:41:11On est vendredi.
01:41:12Anthony Favalli, à lundi.
01:41:13A un débat...

Recommandée