• il y a 6 mois
Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête, est l'invitée de BFMTV. Elle répond aux questions des journalistes avant la fin de la période de campagne officielle pour les élections européennes.

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Transcription
00:00Il est 18h18 et nous recevons dans BFM Story, Mario Maréchal, bonsoir.
00:07Tête de liste reconquête aux élections européennes.
00:10On va vous interroger avec Naila Latrousse, la chef du service politique de BFM TV.
00:13Rebonsoir Naila et on va commencer avec ce qui se joue en ce moment, la présence du président ukrainien en France.
00:20Il vient d'arriver à l'Elysée où il doit s'entretenir avec Emmanuel Macron.
00:24Il tiendra une conférence de presse commune aux alentours de 19h.
00:28Au lendemain de ces annonces fortes du président français, la session de Mirage 2005 et la formation de soldats ukrainiens,
00:37il a répondu, Emmanuel Macron, aux demandes de Zelensky. Est-ce qu'il a raison de franchir ce cap ?
00:43Non, je ne le crois pas. Depuis le départ, en effet, Emmanuel Macron avance d'escalade en escalade.
00:48Souvenez-vous le récit de départ. On nous expliquait qu'il n'y aurait d'abord que des armes défensives puis des armes offensives.
00:53On nous expliquait qu'il n'y aurait pas de frappe sur le sol russe. Aujourd'hui, c'est envisagé et permis.
00:58On a même envisagé l'envoi de troupes qui n'est toujours pas exclu.
01:01Donc moi, je vois la pente dangereuse vers laquelle nous entraîne le président de la République,
01:06qui consiste pas simplement à soutenir l'Ukraine, mais à prendre le risque d'une co-belligérance
01:10qui pourrait demain nous mettre face à la Russie avec un risque de riposte.
01:13Or, moi, ce que je dis et je répète sur ce sujet, c'est que la priorité du président français,
01:17avant d'avoir la prétention d'apporter la paix par-delà nos frontières,
01:20serait d'abord de garantir la paix civile sur le territoire français.
01:23Voilà, parce que je crois que c'est ce qu'attendent les Français en priorité.
01:25Quand ils voient par exemple en Nouvelle-Calédonie un territoire au bord de la guerre civile...
01:28Mais restons sur le conflit ukrainien pour mettre fin à cette guerre.
01:32Oui, mais c'est très important.
01:33Quel serait le bon équilibre selon vous ?
01:35Mais pourquoi je vous dis ça ? Parce que c'est très important, y compris d'ailleurs sur les questions européennes.
01:38Parce qu'à travers ce sujet de l'Ukraine, on parle beaucoup du projet d'Emmanuel Macron,
01:42d'une armée européenne, d'une diplomatie européenne.
01:44Mais ce qu'il faut dire d'abord aux Français, c'est qu'aujourd'hui, nous n'avons une armée
01:48qui est dans une telle situation qu'elle ne serait même pas capable
01:51de pouvoir assurer la sécurité des Français en cas de guerre de haute intensité.
01:54Donc pardonnez-moi, mais avant d'envoyer des avions, des troupes, des formateurs,
01:58commençons déjà par nous donner les moyens d'avoir une armée digne de ce nom,
02:01qui nous permettrait d'avoir une diplomatie digne de nous.
02:03Donc on garde nos munitions, on n'aide pas les Ukrainiens.
02:05Écoutez, moi je n'ai pas du tout changé d'avis sur le sujet depuis le départ.
02:08J'ai dit qu'évidemment, il fallait pouvoir aider l'Ukraine sur le plan humanitaire, logistique, financier.
02:15Mais depuis le départ, je dis qu'il ne faut pas en effet prendre le risque d'entrer en guerre face à l'Ukraine.
02:19Vouloir soutenir l'Ukraine ne doit pas signifier faire la guerre à sa place.
02:22Voilà, je pense que c'est la position raisonnable que devrait tenir la France.
02:26Mais on ne fait pas la guerre à la place de l'Ukraine.
02:29Pardonnez-moi, mais...
02:30Comment doit-on l'aider ? De quelle manière ?
02:32Permettez-moi quand même d'exprimer un regret.
02:34Parce que depuis le début de cette campagne, on a énormément parlé de l'Ukraine,
02:36et c'est légitime et à juste titre.
02:38Dans les débats européens, on a consacré de très très très longues heures à cela.
02:42Mais nous sommes à quelques heures, malgré tout, de la fin d'une campagne officielle,
02:45pour une campagne qui est décisive.
02:47Voilà, décisive pour les Français.
02:48Et ce que je peux regretter...
02:49C'est un sujet de campagne ?
02:50Non, pas tant sur le principe, excusez-moi, de la présence de Volodymyr Zelensky à l'Assemblée nationale ou à l'Elysée,
02:57mais sur le moment.
02:58Voilà, parce qu'aujourd'hui, tout le temps qu'on consacre à parler évidemment de la guerre russo-ukrainienne,
03:03qui est un sujet important, c'est du temps qu'on ne consacre pas à un autre sujet important,
03:06qui est quand même celui de quelle Europe voulons-nous le 9 juin prochain.
03:09Tout de même, est-ce que vous l'admirez, ce président Zelensky ?
03:12Est-ce que si vous aviez été député, vous l'auriez applaudi à l'Assemblée nationale ?
03:16Il me reste aujourd'hui, dans votre antenne, 8 minutes de temps de parole pour cette interview.
03:19Je suis candidate à l'élection européenne.
03:21Mais répondez à mes questions et votre temps sera respecté.
03:25J'ai fait un long débat chez vous, j'ai parlé pendant une heure du sujet russo-ukrainien,
03:28je pense m'être exprimée très largement.
03:30Mais vous ne répondez pas à ma question et après on passera à la suite.
03:32Non, parce que je veux parler des élections européennes.
03:33Est-ce que vous l'admirez, oui ou non ?
03:34Je veux parler des élections européennes.
03:35On va en parler, mais répondez juste à cette question.
03:37Non, madame, je vais vous dire, je veux parler aujourd'hui.
03:39En raison du temps de parole, vous choisissez vos questions.
03:41Non, mais c'est important, parce que, vous voyez, là, on parle de cela,
03:43mais vous n'avez pas parlé à un seul moment du projet d'Emmanuel Macron pour l'Union européenne.
03:47Vous n'avez pas parlé à un seul moment du fait que cet homme veut un super Etat fédéral européen,
03:50veut une armée européenne, veut une diplomatie européenne, veut un président européen,
03:53veut un ministre des Affaires étrangères européen, veut une Europe à 37,
03:56veut la Côte du droit de veto de la France, veut qu'il liste l'agression de la paix.
03:59C'est ça qui va se jouer.
04:00Et d'ailleurs, parlons-en, puisque derrière le sujet...
04:02Parlons des Européennes, juste, et de notre dernier sondage, s'il vous plaît.
04:05Notre dernier sondage, Elabe.
04:06Oui, notre dernier sondage, effectivement, publié ce soir,
04:09sera le dernier publié par Elabe et BFM TV avant le scrutin,
04:13où l'on voit, j'allais dire, la dernière cristallisation,
04:16même si les électeurs disent qu'ils peuvent encore, pour certains,
04:19changer d'avis au cours des quelques heures qu'il reste avant le vote de dimanche.
04:24Jordan Bardella, du Rassemblement national, qui fait toujours la course en tête à 32 %,
04:28le double de Valérie Ayé, la candidate d'Emmanuel Macron.
04:31Raphaël Glucksmann, qui, chez nous, gagne quelques couleurs,
04:36qui en perd chez d'autres.
04:38Et votre liste, Marion Maréchal, qui gagne 0,5 point,
04:43à 5,5%, tout juste au-dessus du seuil de qualification.
04:49Est-ce que vous êtes sûre d'avoir des élus dimanche soir ?
04:51Oui, permettez-moi de faire un peu de pédagogie sur ce scrutin.
04:53Je pense que c'est important, parce qu'en effet, c'est un scrutin proportionnel à un seul tour.
04:57Il y a un seul vote, un seul jour.
04:59Pour avoir des élus, il faut passer la barre des 5 %, vous venez de le dire.
05:01En dessous de 5 %, c'est zéro élu.
05:03À partir de 5 %, c'est cinq élus, puis un élu par 1 %.
05:05Donc moi, j'ai un petit message à faire passer aux électeurs.
05:07Dans ce combat, il y a une marge d'erreur, c'est-à-dire que vous pouvez être au-dessus ou vous pouvez être en dessous.
05:10Tout est possible, mais les sondages ne sont pas les suffrages.
05:12Je pense que les dernières élections européennes nous en ont fait la démonstration.
05:15Qui se déplace pour voter aura des élus, et nous pourrions avoir des surprises dimanche prochain.
05:20Ce qui est vrai, c'est qu'il y a des gens qui hésitent encore aujourd'hui.
05:22À droite, avec les LR, ce que j'ai envie de dire à ceux qui pourraient hésiter avec les Républicains,
05:26c'est que s'ils votent aujourd'hui pour les Républicains, ils votent pour la majorité actuelle au Parlement européen.
05:31Ils votent pour un parti qui sont alliés aux socialistes, aux macronistes, derrière Ursula von der Leyen,
05:35et qui sont donc comptables du bilan européen aujourd'hui.
05:37Sur Jordan Bardella, Eric Zemmour dit que c'est un vote bidon.
05:39Je finis là-dessus. Sur les Républicains, c'est un parti qui prépare également un accord de gouvernement avec Emmanuel Macron au moment de l'élection.
05:44Mais parlons de vous.
05:46Est-ce que c'est un vote bidon ?
05:48J'ai une question.
05:50Dimanche, votre famille politique, elle va faire 32% ou 5% ?
05:55Vous n'en savez rien, déjà. On verra bien.
05:57En tout cas, ce qui est sûr, c'est que je crois que nous aurons des élus.
05:59J'en suis même convaincue.
06:00Vous voyez à quoi je fais référence ? Votre famille politique, elle fera 32% ou 5% ?
06:04Madame, vous savez quels seront les résultats du 9 juin prochain ?
06:06Moi, je ne sais pas encore.
06:07Ce qui est sûr, c'est qu'évidemment, à priori...
06:09Mais si on regarde les intentions de vote.
06:10Oui, mais j'allais vous répondre. C'est pour ça que je vais répondre à Mme Latrouze.
06:13Il y a quelque chose de très simple.
06:14C'est qu'aujourd'hui, le RN, à priori, d'après tous les sondages, sera très largement en tête.
06:18Moi, ce que j'ai envie de dire, c'est aux gens qui hésitent entre eux et nous,
06:20c'est que plutôt que d'élire un 31e ou un 32e député RN,
06:24il vaut mieux donner le pourcentage qui pourra faire la différence à Reconquête
06:27et nous permettra justement d'avoir des élus.
06:29Parce que je crois que les intérêts de la France et des Français seront d'autant mieux défendus
06:32que ces deux forces politiques, avec leurs différences et leurs singularités,
06:35soient présentes au Parlement européen
06:37et soient amenées d'ailleurs à travailler ensemble sur des votes communs,
06:40comme je le souhaite en France et aux élections européennes.
06:45Moi, je travaillerai avec toutes les forces politiques qui nous permettent
06:47de construire des minorités de blocage ou des majorités de projet
06:50pour défendre justement la vision de l'Europe telle que je la défends.
06:53Mais pourquoi je vous posez la question ?
06:54Parce que votre seul député européen, il a été élu avec le RN.
06:59Oui, d'accord, très bien, Madame.
07:00En effet, c'est la première fois que Reconquête se présente aux élections européennes.
07:03Donc, c'est logique que nous n'ayons pas encore eu la possibilité
07:06d'être représentés au Parlement européen par nos propres moyens.
07:08Mais est-ce que le chemin inverse est possible ?
07:10C'est-à-dire ?
07:11Est-ce que le chemin inverse est possible ?
07:12Le chemin inverse ?
07:13Est-ce que vous pourriez suivre la même trajectoire que Nicolas Bé ?
07:15C'est-à-dire ?
07:16Dans le sens inverse.
07:17Aller à Reconquête ? Parce que j'y suis déjà.
07:18Non, aller au RN.
07:20Non, je n'ai pas l'intention d'aller au RN.
07:22Vous savez, j'ai rejoint Éric Zemmour en 2022 à l'élection présidentielle.
07:26Et si je suis là aujourd'hui, c'est parce que je considère être au meilleur endroit
07:29pour défendre les idées auxquelles je crois,
07:31qui ne se confondent pas avec celles du RN.
07:34Nous n'avons pas le même programme économique, par exemple.
07:36Nous sommes un parti moins citatiste, moins fiscaliste
07:38et très engagé dans la lutte contre la cisterne.
07:40Nous n'avons pas les mêmes positions sur les sujets de société.
07:42Mais aujourd'hui, vous pouvez dire, dans 5 ans, ça n'arrivera jamais.
07:46Je ne retournerai jamais au RN.
07:48Je n'ai aucune intention de retourner au RN.
07:51Je suis tête de liste aujourd'hui pour Reconquête.
07:53Et je défends des idées qui sont les miennes.
07:56Et j'essaye de convaincre les électeurs de la nécessité d'avoir un parti de droite authentique,
08:00qui ne baisse pas les yeux devant l'islamo-gauchiste,
08:02qui ne baisse pas les yeux devant le terrorisme intellectuel
08:04ou devant, parfois, les intimidations médiatiques pour défendre leurs convictions.
08:08Et je crois que...
08:09Pourquoi je vous pose la question, Mario Maréchal ?
08:11Parce que lorsqu'on pose la question à Marine Le Pen,
08:13votre réponse, elle ne dit ni oui, ni non.
08:16C'est intéressant.
08:17Votre trajectoire et votre avenir politique, je pense que ça intéresse les gens.
08:20Je vous assure que pour y avoir réponse très longuement, je préférerais parler du sujet.
08:23Marine Le Pen, elle répond à ce sujet.
08:25Elle ne dit pas oui ou non.
08:26Elle dit si ma grand-mère avait des roulettes, ça ferait un bel autobus.
08:29Madame, vous savez quelle est la première préoccupation des Français
08:32pour ce vote aux élections européennes ?
08:33Le pouvoir d'achat.
08:34Non, c'est l'immigration.
08:35Et l'immigration.
08:36C'est l'immigration.
08:37Et vous voyez, je pense que ce serait plus intéressant d'expliquer aux Français
08:39la manière dont nous souhaiterions, nous, pouvoir renforcer les frontières
08:42de l'Union Européenne pour permettre, justement, de répondre à cette angoisse existentielle
08:45qui a des conséquences très lourdes au quotidien sur le plan sécuritaire,
08:48sur le plan du terrorisme, sur le plan du remplacement culturel
08:52et de la disparition de l'identité de la France.
08:54Donc moi, je vous le dis, si je suis candidate aujourd'hui,
08:56ce n'est pas faire du commentaire sur qui que quoi, qui va où.
08:59Si je suis là aujourd'hui, c'est d'abord pour porter un projet
09:02et m'engager auprès des Français à défendre leurs frontières européennes.
09:04Il faut qu'on aille aux Pays-Bas, parce que le temps passe très vite, malheureusement.
09:07Ce qu'il faut rappeler, c'est que si les Français votent dimanche aux Pays-Bas,
09:10les Néerlandais ont déjà commencé à voter.
09:13On va rejoindre dans un instant Christophe De Vogde,
09:17qui est historien, directeur scientifique de la Fondapol
09:20et spécialiste des Pays-Bas.
09:23Alors, on le rejoindra dans un instant, parce que la connexion est mauvaise.
09:26Peut-être sur les rapports entre le Rassemblement national et Mario Maréchal Neyla.
09:30Et même entre Mario Maréchal et Éric Zemmour, ça fait partie...
09:33Vous dites que les sujets qui intéressent les journalistes, c'est un sujet qu'on peut dire...
09:36Si on peut le dire, pour le moins, alors Mario Maréchal, ça a pour le moins pollué...
09:39Ça a pour le moins pollué une partie de votre campagne.
09:42Les relais écrits par vos confrères que vous êtes les seuls à lire.
09:45Et qui sont nourris par des gens qui figurent sur votre liste
09:48ou qui figurent dans votre entourage ou qui figurent dans l'entourage d'Éric Zemmour.
09:51Je suis très contente de consacrer les dernières minutes de quelques heures d'une élection à ce genre de choses.
09:54Vraiment, je trouve ça lamentable.
09:56Mario Maréchal, pour bien comprendre, ça intéresse sans doute vos électeurs.
09:59Je veux dire, ce qui intéresse vos électeurs, c'est de savoir qu'est-ce qu'on peut faire demain au Parlement européen.
10:04Moi, ce que j'ai envie de dire aux électeurs, c'est de savoir qu'on peut...
10:07Ce qui ne vous intéresse pas du tout, c'est qu'on peut renverser la majorité au Parlement européen.
10:11C'est qu'on peut avoir une majorité de droite.
10:13C'est qu'on peut sortir Ursula von der Leyen.
10:15C'est important aussi la manière dont votre campagne s'est passée et votre équipe de campagne.
10:18On lit partout que plus ça va, moins ça se passe bien.
10:21Ce qui est important, c'est de savoir avec qui je dîne le dimanche soir
10:24ou quel rapport j'ai avec ma tante Marine Le Pen.
10:26Ce qui est important, c'est de savoir ce qu'on va faire demain au Parlement européen.
10:28Est-ce qu'on va réussir à battre l'actuelle coalition de centre et de gauche ?
10:31Est-ce qu'on va réussir à battre le groupe d'Emmanuel Macron ?
10:33Est-ce qu'on va bloquer le pacte vert qui agite la décroissance agricole ?
10:36Quand vous dites « on », Marion Maréchal, ça intéresse de savoir qui vous mettez dans ce « on ».
10:40Est-ce qu'on va avoir aujourd'hui une politique commerciale
10:42qui nous protège face à la guerre économique avec les États-Unis et la Chine ?
10:45Excusez-moi, c'est ça le sujet.
10:46Mais qu'est-ce qui se passe si vous n'êtes pas élue, Marion Maréchal ?
10:48Quelles conséquences, quelles leçons vous allez en tirer ?
10:51Si je suis devant vous à subir cette interview particulièrement désagréable,
10:54c'est parce que je veux défendre des idées.
10:56Les idées, les défis que je dois relever ne s'arrêteront pas le 10 juin,
11:00quel que soit le résultat de ces élections.
11:02Je continuerai évidemment à me battre pour les défendre
11:04et pour faire en sorte que les idées auxquelles je crois
11:06soient un jour au pouvoir pour défendre les Français.
11:08Donc s'il n'y a pas d'élu, il n'y a pas de séparation ?
11:10Il n'y a pas de départ de reconquête ?
11:12De quoi vous me parlez ?
11:13A quel moment on parle de départ ?
11:15Je ne comprends pas quelles sont vos obsessions.
11:18Demain, nous aurons des élus.
11:21Je vais prendre le parti optimiste, là où vous êtes pessimiste.
11:25Tous les sondages aujourd'hui nous donnent à plus de 5.
11:27Et donc nous donnent des élus.
11:29Maintenant, l'autre défi que j'ai envie de relever dans ces élections,
11:31au-delà du fait d'avoir des élus,
11:33c'est que j'espère que nous réussirons à battre la liste de LFI,
11:37qui aujourd'hui est un poison pour la démocratie,
11:39un poison pour la France,
11:41qui n'a fait dans cette campagne que souffler sur les braises
11:43de la haine anti-française.
11:46Jusqu'à une fin du sémitisme.
11:48Et donc, je vais vous dire,
11:50j'invite tous les électeurs de droite à se porter soin.

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