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Lancement et présentation de l'extrême défi logistique, une démarche innovante et participative pour rendre la logistique du dernier kilomètre 2 fois plus durable et optimisée. Un dispositif qui se déroulera sur plusieurs années, de 2024 à 2026, et qui rassemblera des centaines de participants.

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00:00 Bonjour à toutes et tous.
00:02 Merci de vous être rendu disponible pour ce webinaire de présentation de l'extrême défi logistique.
00:09 Je propose qu'on commence la présentation.
00:19 C'est toi qui as la main Tristan sur les slides ?
00:22 Je te laisse me dire quand tu veux passer.
00:25 On peut passer tout de suite dans le vif du sujet.
00:30 Déjà des propos introductifs sur ce que représente la logistique du dernier kilomètre,
00:34 qui est quand même une source d'impact assez significatif en matière d'impact environnementaux,
00:40 et bien sûr la logistique du dernier kilomètre étant une activité fondamentale pour nos sociétés et nos activités modernes.
00:51 De quoi on parle ? On parle d'impact, on parle d'émissions de GES,
00:55 qu'on estime supérieure à 25% de la part des émissions de GES des transports en ville,
01:01 des émissions de polluants, là encore qu'on estime supérieur à peu près 33% à un tiers,
01:07 représentant plus ou moins un tiers des émissions des transports en ville,
01:11 et bien sûr une occupation de la voirie par le transport de marchandises.
01:17 Sur le slide suivant, la logistique du dernier kilomètre, c'est aussi un défi,
01:24 d'un point de vue du coût des contraintes pour les acteurs économiques.
01:28 Elle représente 20 à 50% en fonction du coût du dernier kilomètre,
01:33 enfin le coût du dernier kilomètre représente 20 à 50% du coût total du transport,
01:38 c'est aussi une part importante du coût total de la marchandise pour la GMS,
01:45 puisque ça représente peu ou prou 30%,
01:47 et enfin il y a des impacts en matière de disponibilité des marchandises,
01:54 puisque la logistique du dernier kilomètre peut induire des taux d'échec de livraison
01:58 pour le e-commerce en vite ou si peu.
02:01 La logistique du dernier kilomètre, c'est aussi des contraintes,
02:07 des contraintes réglementaires, qui certes sont des contraintes,
02:13 mais aussi à nos yeux des défis et des opportunités,
02:16 donc très rapidement les zones à faible émission,
02:19 le zéro artificialisation nette,
02:22 et la transition des flottes de livraison vers notamment des carburants alternatifs,
02:28 sans parler des travaux qui pourraient être menés sur des moyens beaucoup plus sobres
02:35 pour la livraison du dernier kilomètre, beaucoup moins lourds, beaucoup moins coûteux.
02:39 En tout cas, il y a toute cette question de la transition des flottes.
02:43 [INAUDIBLE]
02:47 Alors, sur la base de tous ces éléments de constat,
02:50 la dame a souhaité lancer une démarche coopérative intégrale
02:56 pour justement pouvoir imaginer et déployer dans une logique de massification
03:02 des solutions innovantes d'optimisation de la logistique du dernier kilomètre.
03:06 Ça passe par quoi ? Ça passe par lever des verrous,
03:11 donc des verrous de différents ordres, des verrous techniques, des verrous humains,
03:15 sociétaux, financiers, organisationnels, réglementaires.
03:18 Ça passe aussi par le fait d'innover sur l'ensemble du champ, finalement,
03:22 de ce qu'est la logistique du dernier kilomètre,
03:24 sur les phases d'études, de conception, d'expérimentation, de déploiement,
03:28 et in fine, de pouvoir agir sur l'ensemble des leviers
03:31 qui structurent cette logistique du dernier kilomètre,
03:34 c'est-à-dire aussi bien des leviers de gouvernance que des leviers de réglementation,
03:38 que des leviers de financement, de modèles économiques,
03:40 d'infrastructures physiques et numériques.
03:43 Ce contexte étant bien balisé,
03:55 et aussi sur la base de plusieurs années, voire décennies,
04:01 finalement, on a agi, notamment avec les pouvoirs publics,
04:04 avec les services de l'État, et autres,
04:07 avec l'ensemble des acteurs impliqués sur le sujet de la logistique urbaine
04:10 et de la logistique du dernier kilomètre.
04:13 L'idée, c'est aussi de se dire comment on va pouvoir mettre en place,
04:16 finalement, une nouvelle approche pour pouvoir adresser ces sujets.
04:20 Pourquoi ? Parce qu'il y a eu beaucoup d'expérimentations,
04:23 beaucoup de projets qui ont été financés,
04:25 beaucoup de démarches qui ont été mises en œuvre
04:27 et qui ne sont pas toujours couronnées de succès,
04:29 ou en tout cas, qui n'ont pas donné lieu à une massification,
04:32 à une généralisation du déploiement de ces concepts.
04:35 Donc, le questionnement à un moment qu'on s'est posé,
04:37 c'est comment finalement lever ces barrières
04:39 de manière beaucoup plus générale, massive,
04:43 et donc, avec un objectif de réussir à faire franchir un nouveau cap
04:48 à la logistique du dernier kilomètre.
04:50 Donc, voilà, en capitalisant sur les retours d'expérience de l'ADEME,
04:55 mais pas que, de l'ensemble de l'écosystème de la logistique urbaine
04:59 et de la logistique du dernier kilomètre sur les 30 dernières années,
05:01 il y a eu beaucoup d'expérimentations qui ont été faites,
05:04 beaucoup de systèmes d'organisation qui ont été testés
05:08 par des acteurs territoriaux, par des acteurs économiques,
05:11 et donc, comment on peut utiliser tout ce retour d'expérience
05:15 pour faire avancer la problématique.
05:18 L'idée, c'est aussi de constituer une communauté de coopération et de partage.
05:22 Je pense que vous l'avez compris, l'extrême défi se positionne vraiment
05:24 dans cette logique coopérative.
05:26 D'ailleurs, on pourrait y revenir,
05:28 un des acteurs avec lequel il sera important de coopérer,
05:32 c'est représenté par le programme Interlude,
05:35 dont on va parler, avec lequel on travaillera en complémentarité.
05:40 Et bien sûr, aussi, dans une logique, la logistique du dernier kilomètre
05:44 pose la question de la transition écologique,
05:46 mais aussi de la compétitivité.
05:48 Et donc, on travaille aussi dans cette logique de réduire le risque
05:51 et d'accompagner et sécuriser les participants à cette démarche.
05:56 L'idée logistique, c'est une démarche itérative.
06:00 C'est une démarche de coopération, une démarche intégrale itérative.
06:06 On va lancer une première phase d'idéation,
06:09 de réflexion des concepts et de conception.
06:14 On va continuer cette phase d'idéation et de conception
06:16 sur la durée de vie de l'extrême défi.
06:19 On va commencer par la première phase,
06:21 avec cette phase d'idéation et de conception sur la durée de vie
06:24 de l'extrême défi logistique.
06:26 En parallèle dès 2025, l'idée, c'est de pouvoir rentrer
06:29 dans des phases de prototypage, d'expérimentation.
06:32 Et en 2026, toujours avec cette phase d'idéation, de conception,
06:35 de prototypage, d'expérimentation, de pouvoir y greffer une massification,
06:40 un déploiement, une industrialisation des concepts
06:43 qui ont pu être pensés, imaginés, testés, expérimentés.
06:46 Qu'est-ce qui vous a permis de faire de la logistique du dernier kilomètre ?
06:51 Pour revenir au cœur de ce qu'on vous propose,
06:54 de ce à quoi on souhaite tous vous associer,
06:58 c'est de faire deux fois mieux en matière de logistique du dernier kilomètre,
07:03 par l'innovation, par la coopération,
07:07 avec vraiment une lecture très territorialisée de la problématique,
07:14 la logistique du dernier kilomètre, c'est une affaire territoire.
07:17 Comment on fait deux fois mieux ?
07:19 On fait moins en termes de coûts opérationnels,
07:23 on fait moins en termes d'émissions de GES et de pollution,
07:26 et de polluants atmosphériques, on fait moins en termes de congestion,
07:30 tout en étant aussi, et on souhaite que l'XL logistique soit aussi
07:35 le moment pour permettre de créer un momentum,
07:38 pour aussi réfléchir à c'est quoi, quel est le juste niveau
07:42 de service logistique en matière de vitesse, de lieu, de fréquence.
07:46 C'est aussi, bien sûr, comme on le disait, diminuer le taux d'échec,
07:49 et réfléchir à l'artificialisation.
07:51 Voilà un peu ce qu'est l'extrême défi,
07:53 donc en synthèse, une démarche de coopération,
07:56 une démarche de réflexion et d'innovation intégrale,
07:59 une démarche de compétition, avec des objectifs assez significatifs
08:03 en termes d'amélioration, que ce soit en matière de transition écologique,
08:07 de compétitivité, ou en répondant à d'autres critères
08:11 comme l'artificialisation ou la qualité de service logistique.
08:16 Voilà ce qu'on vous propose au travers de l'extrême défi,
08:21 donc au fur et à mesure de ce webinaire, on va vous expliquer
08:24 un peu plus avant ce qu'on souhaite pouvoir construire ensemble.
08:28 Mais à ce stade, ce que je propose, c'est qu'on puisse justement,
08:34 je le disais, interlude, que vous connaissez certainement,
08:38 c'est un problème avec un programme avec lequel on souhaite vraiment
08:42 inscrire une démarche de coopération fondamentale,
08:45 et donc laisser la parole à un intervenant d'interlude
08:48 qui est bien connecté sur la présentation de ce programme.
08:53 Oui, merci Yann. Je vois que Hélène de Solaire est arrivée,
08:57 je vais la passer en présentateur.
09:00 Hélène, normalement, tu devrais pouvoir intervenir de ton côté maintenant.
09:06 Je vais te donner la main.
09:08 Oui, pardon.
09:09 Ah, parfait.
09:10 Effectivement, j'avais un petit problème de connexion.
09:13 Donc, oui, merci Yann de montrer l'intérêt et l'enjeu de Synergie
09:19 avec le programme Interlude+ et l'extrême défi logistique.
09:25 Donc, aujourd'hui, on voulait vous présenter rapidement justement
09:30 en quoi il peut y avoir des Synergie et le programme Interlude+.
09:34 Donc, tu peux passer à la slide suivante.
09:37 Donc, en fait, le programme Interlude+
09:40 il est constitué de trois volets principaux,
09:43 dont le premier volet porte sur l'accompagnement des territoires,
09:48 acteurs économiques et collectivités,
09:50 pour mettre en place des plans d'action concertés avec les acteurs économiques
09:55 en faveur d'une logistique urbaine durable.
09:57 Donc, ces plans d'action s'appuient sur des phases de diagnostic
10:02 et ensuite de co-construction d'actions
10:05 qui permettent de répondre aux objectifs des territoires
10:08 sur les problématiques de logistique urbaine,
10:11 que ce soit des problématiques environnementales, économiques ou sociétales.
10:15 Et ensuite, ça aboutit à la délaboration de chartes
10:20 co-signées par les acteurs publics, les élus,
10:24 et les différents acteurs économiques des territoires.
10:27 Donc, on a comme objectif dans ce programme Interlude+
10:30 d'accompagner 61 territoires dans ces démarches concertées
10:35 en faveur de la logistique urbaine durable,
10:37 mais on a en plus dans ce programme Interlude+
10:41 la volonté et la possibilité qu'on donne aux territoires
10:45 de les accompagner dans la réalisation des actions,
10:48 de leurs plans d'action.
10:50 Donc, c'est là où il y a certainement des synergies à faire
10:52 avec l'extrême défi, c'est-à-dire que le programme Interlude+
10:56 va accompagner les territoires dans la réalisation
10:59 des actions opérationnelles en finançant une partie
11:02 de tout ce qui va être plutôt ingénierie
11:07 dans la réalisation des actions, mais on n'apporte pas,
11:10 via les certificats d'économie et d'énergie,
11:12 des financements en investissement.
11:14 Donc, pour des projets innovants ou des expérimentations
11:16 que vous souhaiteriez porter sur les territoires,
11:18 tant les acteurs économiques que les collectivités,
11:21 ça peut être intéressant d'envisager des rapprochements,
11:24 en tout cas des complémentarités avec l'extrême défi.
11:27 On a en volet 2 un volet qui vise à accélérer les transitions
11:33 pour répandre besoin des acteurs en soutenant l'action.
11:36 Le volet 2 s'adresse à tous les territoires,
11:38 qu'ils soient ou non accompagnés dans les démarches
11:40 de chartes de logistique urbaine durable.
11:43 Et on a un volet qui porte sur, enfin une action dans ce volet,
11:47 qui porte notamment sur la mise en place de projets
11:50 et l'accompagnement de projets innovants.
11:52 Donc, de la même manière, sur les projets innovants
11:54 qu'on va porter via le programme Interlude+
11:56 on peut identifier et on pourra travailler aussi en lien
12:00 avec les projets qui seront portés par l'extrême défi.
12:03 Aujourd'hui, on est en phase de définir les besoins,
12:08 de recenser, pardon, les besoins auprès des acteurs économiques
12:12 et des collectivités.
12:14 Donc, pour ça, on interroge, on a un questionnaire
12:16 qui est diffusé à destination des acteurs dans les territoires
12:21 pour recenser les besoins.
12:23 On a aussi fait des ateliers auprès des techniciens
12:26 des collectivités pour essayer de voir les différents projets
12:30 et les différents manquements, en tout cas dans leur manque
12:34 en termes de solutions pour des problématiques
12:37 qui sont constatées sur leur territoire.
12:42 Et on a associé les deux comités, les deux instances,
12:45 on va dire politiques, qui travaillent sur la logistique urbaine durable
12:49 en France, qui avait été mise en place par l'État
12:52 et qui sont les deux comités techniques de liaison logistique urbaine durable,
12:56 à la fois auprès des collectivités et aussi l'instance
13:00 du DCTL Acteur économique, pour qu'ils puissent aussi
13:04 compléter ce recensement des besoins, mais aussi compléter
13:09 les pépites, donc les projets innovants qui émergent
13:12 dans les territoires, pour définir avec eux des grands thèmes
13:16 qu'on allait traiter dans ces projets innovants,
13:19 sachant qu'on va lancer des appels à projets
13:23 sur des différents thèmes qui auront été validés
13:27 par les CTL et le comité de pilotage d'Internet+
13:30 pour accompagner ces projets pour l'an 2025-2026.
13:36 Et enfin, on a un vol étroit qui vise à préparer l'avenir
13:42 post-programme Internet+ en créant un centre de ressources
13:46 partenarial qui a pour objectif d'être enrichi
13:51 par toutes les démarches, toutes les études,
13:57 tous les projets de recherche, toutes les formations
13:59 qui peuvent exister, portées par d'autres acteurs
14:03 que les acteurs historiques d'Internet+.
14:07 Donc on a vraiment l'objectif de valoriser dans la suite
14:10 du programme, après le programme, tout ce qui aura été produit
14:14 et réalisé par le programme Internet+ mais aussi d'inscrire
14:19 la gouvernance de ce centre de ressources avec tout un écosystème,
14:22 tout l'écosystème de la logistique urbaine qui existe
14:25 aujourd'hui en France.
14:29 En termes d'avancement du programme Internet+
14:32 dans son déploiement territorial, donc aujourd'hui on a d'ores et déjà
14:36 45 territoires qui bénéficient du programme Internet+
14:40 On a lancé un appel à manifestation d'intérêt
14:44 que vous pouvez retrouver sur le site www.internet.green
14:47 qui vise à recenser d'autres collectivités qui souhaiteraient
14:53 être accompagnées dans cette démarche de charte de logistique urbaine durable
14:56 par le programme Internet+
14:59 Donc cet AMI est ouvert jusqu'au 30 juin, donc à la fin du mois
15:04 sachant qu'il nous reste encore 16 places pour recruter
15:09 en tout cas des territoires et leur permettre de bénéficier
15:14 de l'accompagnement pour la charte et pour les actions.
15:17 Donc là sur cette carte figurent les EPCI qui sont engagés en bleu
15:22 et les EPCI qui ont déjà une charte de logistique urbaine durable
15:25 figurent en orange.
15:30 Donc là je reviens un petit peu plus dans le détail
15:35 mais je l'ai déjà évoqué dans la slide avant
15:38 donc effectivement sur l'aspect projet innovant
15:42 on a 4 nouveaux projets qu'on va faire émerger sur le programme Internet+
15:45 et donc on en est donc là dans la phase de recensement des besoins
15:52 et les différences pépites parce que dans les programmes innovants
15:55 qu'on va accompagner dans Internet+
15:58 on souhaite perfectionner, contribuer au déploiement de solutions innovantes
16:02 et les rendre déployables à grande échelle.
16:05 Pour autant dans la durée du programme qui s'achève le 31 décembre 2016
16:10 on n'a pas le temps de créer complètement un projet innovant
16:17 qui n'aurait pas été encore réfléchi.
16:21 Donc on va aider des acteurs qui portent déjà des projets
16:25 à les déployer plus largement.
16:27 Donc on vous l'a dit on va procéder par 4 AMI
16:30 sur 4 thèmes différents pour ensuite déployer ces projets innovants
16:36 et on a également parmi les 2 projets innovants
16:41 l'amélioration et la diffusion des 2 solutions
16:46 qui avaient été déployées et mises en place par le programme Interlude.
16:50 Donc un premier site, le site zf.grid
16:56 qui vise à cartographier et à recenser toutes les dérogations
17:00 qui sont mises en place dans le cadre des ZFE
17:03 et qui permet aux conducteurs de disposer d'un…
17:09 en définitive on a aussi un outil de planification d'itinéraire
17:16 dans zf.grid qui intègre le véhicule dont on dispose
17:21 et qui prend en compte les dérogations auxquelles on est éligible
17:24 et qui permet donc de proposer un parcours
17:27 qui soit compatible avec les réglementations existantes dans les territoires.
17:32 On est en train de compléter cette plateforme par un outil
17:38 qui permettra aux professionnels d'avoir un accès global
17:43 à l'ensemble des aides financières auxquelles ils sont éligibles
17:47 pour renouveler leur parc de véhicules ou pour bénéficier de rétrofits.
17:51 Donc ce site s'appelle Raverdissement.grid
17:53 et il permettra d'avoir un accès en fonction de son entreprise
17:56 directement aux aides auxquelles on est éligible,
17:59 que ce soit les aides de l'État, les aides des régions,
18:02 ainsi que les aides qui sont proposées par les collectivités.
18:07 Et dans ce site Raverdissement.grid, on a également la mise en visibilité
18:14 des catalogues des industriels sur les véhicules propres.
18:19 Et enfin, l'autre outil qui va être déployé aussi dans les prochains mois
18:23 à une large échelle, c'est l'outil Delivery Park
18:26 qui constitue une forme de disque numérique pour les aires de livraison
18:32 et qui donc va permettre aux livreurs en approche
18:35 de connaître la localisation des aires de livraison,
18:37 mais aussi de savoir si ces aires de livraison sont occupées.
18:40 Et pour les collectivités, c'est un outil qui a pour finalité
18:43 de les aider à planifier la mise en place de nouvelles aires de livraison
18:48 ou aussi d'améliorer le contrôle des aires
18:52 pour éviter le stationnement des véhicules ventouses.
18:55 Donc voilà très rapidement, très synthétiquement, le programme Interlude+.
19:01 N'hésitez pas à aller sur le site interlude.grin,
19:05 sur lequel vous trouvez déjà pas mal de ressources
19:07 sur tout ce qui déploie et aussi la méthode proposée par le programme Interlude+.
19:12 Et puis à prendre contact avec nous si vous êtes intéressé
19:16 pour mieux connaître ce programme.
19:18 Super, merci beaucoup Hélène pour cette intervention
19:23 et cette présentation du programme Interlude+.
19:25 Donc comme on le disait, c'est vraiment une complémentarité à moins val
19:29 qu'on imagine avec le programme Interlude+,
19:30 comme Hélène vous l'a montré.
19:32 Le programme Interlude cherche vraiment à créer une gouvernance,
19:36 des plans d'action, des chartes de logistique durable
19:39 et puis ensuite à soutenir l'amorce de projets innovants,
19:41 extrêmes défis logistiques, qu'on va vous présenter un peu plus en détail.
19:45 Ils ont vraiment à aller approfondir ces actions finalement
19:48 dans l'expérimentation, dans le déploiement massif
19:51 et donc sur les aspects vraiment innovation
19:54 avec notamment quelques types de solutions.
19:58 Peut-être aussi évoquer plus concrètement les parties pris
20:03 qu'on va prendre avec cet extrême défi logistique.
20:06 L'idée c'est de partir du problème
20:09 et donc d'une approche un peu intérêt général.
20:12 On va essayer de mettre vraiment les collectivités,
20:15 les citoyens au centre de la démarche.
20:16 Ça ne veut pas dire qu'on va oublier les acteurs économiques,
20:18 mais plutôt qu'on va partir en tout cas des constats
20:21 que Yann a pu dresser tout à l'heure sur les impacts,
20:25 sur les réglementations à venir.
20:27 Ensuite, plutôt en termes de méthode,
20:29 on souhaite vraiment être dans une approche d'itération rapide,
20:33 agile, donc tester des idées à une échelle réduite,
20:35 essayer d'avoir des produits minimum viables,
20:38 même si à l'échelle logistique,
20:40 ça va demander des itérations un peu plus longues, bien sûr.
20:43 Et donc de se dire, on a le droit à l'échec,
20:45 on a le droit d'essayer,
20:47 mais tout ce qu'on veut, c'est apprendre pour s'améliorer
20:50 et ensuite pouvoir déployer plus massivement des solutions.
20:53 Enfin, une démarche sans préutilisateur,
20:56 là c'est un peu rejoindre ce que je viens de dire,
20:58 c'est se mettre du point de vue des professionnels du transport et logistique
21:02 qui utiliseront ces infrastructures,
21:04 éventuellement des offreurs de solutions aussi,
21:06 qui peuvent les mettre en place pour déployer ces solutions,
21:08 se mettre à la place des destinataires ou des expéditeurs,
21:11 que ce soit des consommateurs, des commerçants, des agriculteurs, des chargeurs,
21:15 se mettre évidemment à la place du citoyen
21:17 qui aujourd'hui finalement est le premier concerné
21:20 dans le déploiement de la logistique urbaine et du dernier kilomètre.
21:25 L'offre de valeurs qu'on souhaite mettre à disposition,
21:28 elle s'appuie un peu sur trois grandes catégories d'acteurs,
21:32 bien sûr, ce n'est pas limitatif.
21:34 Donc d'un point de vue des collectivités,
21:36 l'idée c'est que vous puissiez devenir leader d'une logistique durable
21:39 et également permettre le développement économique soutenable sur votre territoire
21:42 grâce à cette logistique qui est un maillon essentiel.
21:45 Pour ça, on va vous fournir des apports de moyens humains et financiers,
21:48 de l'accompagnement technique, des conseils, de la mise en réseau.
21:51 Les acteurs économiques, il y a un gain de coûts à aller chercher,
21:55 une amélioration de la satisfaction du client,
21:57 permettre de conclure un nouveau marché, anticiper les tendances.
22:00 Donc quand on parle d'acteurs économiques,
22:01 ça peut être tout aussi bien des chargeurs finalement,
22:04 des transporteurs, des opérateurs logistiques, des foncières
22:10 ou encore même des offreurs de solutions,
22:14 qu'elles soient numériques, physiques, voire des clusters.
22:18 Finalement, on cherche vraiment à réunir tout un écosystème économique
22:21 autour de l'extrême défi.
22:23 Avec, comme on l'évoquait, à la clé des financements pour des expérimentations,
22:28 des partages de contraintes opérationnelles à faire remonter aux collectivités, etc.
22:32 Et enfin, du côté des chercheurs, on pense que l'extrême défi
22:35 est vraiment un terrain de jeu d'une certaine façon pour mesurer,
22:39 pour mener des projets de recherche, pour essayer de valoriser ces résultats,
22:42 les expérimenter, les partager en réseau.
22:44 Et donc on va pouvoir co-financer finalement des études qui portent sur ces mesures
22:48 et améliorer l'accès à l'information des résultats de ces études
22:52 via le réseau de coopération.
22:54 Je vais maintenant laisser la parole à Robin
22:56 pour vous présenter un peu les trois principales solutions
22:59 pour l'instant qu'on souhaite explorer.
23:01 Et ensuite, on pourra bien sûr les compléter.
23:03 Merci Tristan.
23:05 Effectivement, à travers l'extrême défi logistique,
23:07 nous souhaitons laisser la possibilité d'explorer trois types de solutions
23:12 distinctes pour décarboner le transport de marchandises du dernier kilomètre.
23:17 Donc, le premier type de solution qu'on envisage,
23:21 c'est le centre de distribution urbain mutualisé.
23:24 Pour reprendre un petit peu rapidement,
23:28 qu'est-ce qu'un centre de distribution urbain mutualisé,
23:31 même si ça doit parler à une majorité d'entre vous.
23:34 C'est une plateforme logistique qui est située à proximité d'un milieu urbain
23:39 et qui va en fait centraliser les livraisons divers transporteurs et expéditeurs.
23:44 Ce centre de distribution permet ensuite de consolider les marchandises
23:50 en un seul endroit pour optimiser la distribution
23:53 grâce à une distribution qui est donc mutualisée.
23:56 Ce type de solution permet notamment d'optimiser le kilométrage
24:01 des tournées du dernier kilomètre.
24:03 Il y a eu tout un tas de projets de CDU pour centre de distribution urbain
24:10 et de CDUM pour centre de distribution urbain mutualisé.
24:15 Un exemple qui est très intéressant, c'est le CDUM de Cityporto à Padoue,
24:20 en Italie, qui fonctionne depuis 2004.
24:23 Ce CDUM a permis d'éviter 5 millions de véhicules kilomètres depuis 2004,
24:30 ce qui génère un gain en termes de CO2 de 2000 tonnes de CO2 évitées.
24:38 Et également, cela a permis d'éviter l'émission de 500 kg de PM10.
24:44 Le tout pour une solution qui a iso-coût pour les opérateurs.
24:49 Dans l'écosystème de Cityporto à Padoue, il y a une participation volontaire
24:54 de 50 opérateurs.
24:56 C'est un exemple de CDUM qui a très bien fonctionné.
25:00 Une autre solution qu'on envisage d'explorer,
25:03 c'est la consolidation et la mutualisation de la logistique
25:08 des circuits courts alimentaires de proximité.
25:11 On constate, et c'est un retour qu'on a de tout un tas d'acteurs,
25:17 que les circuits courts alimentaires de proximité,
25:21 ce sont des circuits qui sont vraiment loin d'être optimisés.
25:25 Par exemple, pour tout ce qui est livraison d'un exploitant agricole
25:29 vers une amap ou vers un marché,
25:32 le chargement des véhicules est rarement optimisé.
25:35 Donc, il y a vraiment possibilité d'améliorer ce type de livraison.
25:39 À titre d'exemple, il y a le projet Promuxbox,
25:43 qui a vu le jour à proximité de Toulouse
25:47 et qui permet de consolider la livraison des denrées
25:51 depuis le bassin de production,
25:53 donc depuis les exploitants agricoles,
25:56 notamment via un système d'apport volontaire.
25:59 Ensuite, à partir de ce point d'apport volontaire,
26:02 la livraison des derniers kilomètres vers les points de vente
26:06 est mutualisée et massifiée,
26:08 ce qui permet d'optimiser de manière très significative
26:11 la livraison des derniers kilomètres
26:13 dans les circuits courts alimentaires de proximité.
26:15 Donc, quelques chiffres en 2019, Promuxbox a permis d'éviter 13 000 kilomètres.
26:20 Cela a également permis de réduire les coûts pour les producteurs,
26:25 coûts qui soient à la fois financiers ou aussi en termes de temps,
26:29 puisque la livraison pour les exploitants agricoles
26:33 prend une part non négligeable de temps.
26:37 La dernière solution qu'on souhaite explorer,
26:40 ce sont les micro-hubs.
26:42 Les micro-hubs sont des petites plateformes logistiques
26:45 qui sont situées à proximité des zones de consommation urbaines.
26:49 Parfois, on peut le voir comme sur la photo qui est sur la slide,
26:52 que ces petites plateformes logistiques
26:55 sont parfois situées sur des emplacements de stationnement.
26:58 En fait, ces plateformes-là servent de point de consolidation
27:01 et de redistribution des livraisons.
27:04 En fait, ils vont permettre de regrouper les colis de différents transporteurs
27:07 dans l'objectif d'optimiser les trajets de livraison du dernier kilomètre
27:11 pour diminuer le nombre de kilométrages sur les derniers kilomètres.
27:15 Cela permet notamment d'être très pertinent dans une optique
27:20 de passer d'un vul à la cyclo-logistique, par exemple.
27:26 Cela permet également d'aider les cyclo-logisticiens
27:30 à rentabiliser leur modèle en diminuant les distances d'approche
27:36 vers la livraison du client final.
27:39 Un autre point intéressant du micro-hub,
27:42 c'est qu'il ne nécessite pas nécessairement de maintenance
27:47 et qu'il permet de mailler le territoire avec un placement tactique
27:51 des micro-hubs au plus proche des bassins de livraison du client final.
27:58 À titre informatif, ces expériences ont vu le jour.
28:02 Il y a certaines expérimentations, par exemple de CDUM,
28:06 qui sont relativement anciennes, qui datent depuis les années 1990.
28:11 Ce sont des solutions, par exemple pour les CDUM,
28:15 mais aussi pour les micro-hubs et les solutions de mutualisation
28:19 et de consolidation de la logistique des circuits courts alimentaires de proximité.
28:24 Actuellement, il n'y a pas eu une massification de ces expérimentations.
28:29 Elles n'ont pas été couronnées de succès dans tous les cas.
28:33 On est en train de réaliser une étude pour identifier
28:36 quels ont été les freins à la mise en place de ces solutions,
28:40 mais aussi et surtout quels sont les leviers,
28:43 les bonnes pratiques à mettre en place pour permettre l'émergence
28:48 et la massification du déploiement de ces solutions.
28:51 C'est une étude qu'on est en train de lancer.
28:56 On vous partagera les premiers résultats dans l'objectif
29:00 de vous aider à mettre en place ce type de mesures au sein même de votre territoire.
29:05 Je te laisse prendre la suite, Tristan.
29:08 Merci beaucoup, Robin.
29:10 Comme Robin l'a évoqué, l'idée, c'est qu'on puisse amorcer cette dynamique
29:15 en mettant à disposition de la connaissance, notamment à travers cette étude.
29:19 Aussi, le choix de ces trois solutions a été réalisé à partir de premiers entretiens
29:24 qu'on a menés avec plusieurs dizaines d'acteurs.
29:28 Ce n'est pas limitatif, mais on souhaite se concentrer dans un premier temps
29:32 sur un nombre restreint de solutions, pour se dire qu'on peut aller loin
29:34 au sein de ces solutions, plutôt que de risquer de trop s'éparpiller
29:38 en termes de ressources et de dynamique.
29:41 On voit qu'il y a un point commun avec la plupart des solutions qu'on veut traiter,
29:45 même avec beaucoup de solutions innovantes de la logistique urbaine,
29:47 c'est l'entrepôt, qu'on va considérer comme l'objet lien
29:51 autour duquel on va innover avec l'extrême défi logistique.
29:55 Il y a plusieurs typologies qui ont été faites pour décrire ces entrepôts en ville.
30:02 Par exemple, l'Afilog, qui est la Fédération d'Immobilier Logistique,
30:06 qui parle de portes d'entrée d'immigration,
30:08 plateforme urbaine de distribution, d'espace urbain de distribution,
30:11 d'espace urbain de livraison, qui sont différentes formes,
30:15 différents niveaux fonctionnels qu'on peut avoir pour ce type d'entrepôt.
30:19 Il y a aussi le programme marchandises en ville, soutenu par l'État,
30:23 qui a fait une autre typologie, où on voit des missions différentes,
30:28 question d'intervention publique, etc.
30:31 Nous, on va essayer de regarder, au sein de ce spectre,
30:34 comment est-ce qu'on peut approfondir le rôle de chaque type d'entrepôt.
30:41 Pour vous dire, on parle d'entrepôts, y compris pour les boîtes logistiques urbaines,
30:46 là tout en bas, qui peuvent être même des consignes.
30:49 C'est vraiment un lieu de stockage au sens très large,
30:53 qu'on va considérer comme l'objet lien autour duquel on va innover sur l'extrême défi logistique.
30:58 Un peu de concret pour vous présenter le calendrier de ce qu'on compte faire dans les prochains mois.
31:03 À court terme, on va lancer dès juin et juillet des ateliers par type d'acteurs
31:08 pour construire une communauté.
31:10 Il y aura un atelier collectivité le 20 juin de 13h à 14h,
31:13 avec comme objectif de récolter les besoins des collectivités,
31:16 identifier des volontaires, confirmer l'utilité des solutions qu'on a envisagées.
31:19 Ensuite, un atelier dédié aux acteurs économiques.
31:22 Là, il y a une icône de camion, mais on entend à nouveau acteurs économiques au sens très large,
31:26 offreurs de solutions, chargeurs, clusters, etc.
31:30 C'est pour vous.
31:31 Le 26 juin, de 13h à 14h, avec comme objectif de capitaliser les retours d'expérience existants.
31:37 Je vois par exemple Jean-Louis Carasco de La Poste qui parle de Urbi,
31:41 qui est un exemple à mon sens très intéressant pour la partie CDU mutualisée.
31:47 Et donc aussi identifier des volontaires pour expérimenter,
31:50 identifier les solutions techniques à côté desquelles on serait passé.
31:53 Notamment par exemple sur la question de captation de données,
31:56 qui va permettre d'organiser tout ça.
31:58 On va vraiment regarder les choses très largement.
32:01 Et puis ensuite, le 1er juillet, de 13h à 14h,
32:03 un atelier pour les acteurs de la recherche qui visera justement à regarder
32:09 quelles sont les connaissances existantes en complément de l'étude qu'on a menée,
32:14 identifier des volontaires qui veulent participer.
32:16 Je vous laisse retrouver tout ça sur le site idlogistique.adm.fr
32:20 que je vous ai mis en lien dans les commentaires, dans la conversation.
32:25 Et donc vous avez un bouton pour vous inscrire aux ateliers,
32:27 et signaler votre intérêt.
32:31 En septembre, à la rentrée, on va commencer les premiers groupes de travail
32:35 pour chaque type de solution innovante qu'on aura retenue.
32:38 Pour l'instant, trois, on verra si ça évolue d'ici là.
32:41 L'intérêt, c'est qu'on va à la fois associer les acteurs qui souhaitent
32:44 initier une démarche, qui sont volontaires, qu'on aura pris à identifier en juin et juillet,
32:48 mais aussi rattacher éventuellement des expérimentations existantes
32:51 qui permettront donc finalement d'alimenter ces groupes de travail aussi,
32:55 en donnant une perspective un peu plus avale de ce qui peut se passer.
32:59 À partir de là, l'idée c'est de pouvoir former des consortiums volontaires
33:02 avec des acteurs privés, des collectivités qui ont envie d'y aller.
33:05 Et derrière, de mettre en face, ça c'est un peu la logique inversée
33:08 qu'on souhaite défendre dans l'extrême défi, c'est de ne pas faire des AAP
33:11 et derrière chercher à trouver des candidats, etc.
33:14 C'est plutôt d'abord former des consortiums, des candidats,
33:17 et ensuite mettre en face des AAP pour venir les financer.
33:19 Donc là, avec un AAP Idéation et Conception, qui sera ouvert de septembre à décembre 2024,
33:24 on financera des aides qui seront entre 50 à 70% des coûts sur des études.
33:30 Donc on est sur des montants de plusieurs dizaines de milliers d'euros.
33:34 Et donc il viendra finalement en complément un peu des financements
33:37 que peut aussi proposer Interlude Plus sur cette partie ingénierie.
33:42 Et donc l'idée c'est de vraiment diminuer le reste à charge
33:45 pour notamment les collectivités, mais pas que,
33:48 et aussi de mettre en place un accompagnement avec une petite équipe d'animation
33:52 qui permettra de participer à la fois au montage et à la mise en place de ces études
33:58 pour que l'idée, finalement, ce soit le plus clé en main possible
34:03 pour les équipes qui souhaitent se lancer et en tout cas défricher.
34:06 Et là l'idée, c'est bien sûr pas de s'engager avec des investissements de plusieurs millions.
34:11 On est bien en train de se dire, au début on regarde ensemble,
34:14 est-ce que c'est faisable, est-ce qu'il y a un intérêt, est-ce qu'il peut y avoir un impact.
34:18 Suite à ça, début 2025, les études d'idéation et de conception seront lancées.
34:22 L'idée c'est qu'on fasse aussi ces études sur un format plutôt agile,
34:25 ça rejoint ce qu'on vient de dire, donc qu'on se dise,
34:27 bon là on va étudier telle chose, en fait on se rend compte que ça ne peut pas fonctionner,
34:31 comment on peut pivoter, comment on peut regarder les choses,
34:34 donc garder cette logique itérative,
34:36 mettre en lien les équipes avec des apporteurs de solutions de diagnostic mesure
34:41 pour aider justement sur cette logique d'étude
34:44 pour qu'elle puisse se faire avec des outils qui pourraient être disponibles et faciliter ça.
34:50 Partager ces constats, mettre en commun les résultats,
34:52 et ensuite pour ceux qui ont envie d'y aller, ceux qui ont envie d'expérimenter,
34:56 de se dire, on fait un premier démonstrateur, on voit comment ça se passe,
34:59 et on aura été mis en confiance par tous les résultats d'études, tous les rétextes qu'on aura eus,
35:04 à ce moment-là on propose un projet de prototypage et d'expérimentation,
35:08 donc là qui seront plutôt des aides sur ce qu'on va nous, côté ADEME, appeler de la R&D,
35:12 mais en fait c'est tout ce qui va être recherche industrielle,
35:15 développement expérimental, en fait la expérimentation globalement,
35:19 avec y compris de l'aide à l'investissement,
35:21 donc on est sur des montants de plusieurs centaines de milliers d'euros,
35:25 et on pourrait éventuellement aussi financer pour les collectivités où c'est nécessaire,
35:29 des postes de charge d'admission pour mener à bien ces expérimentations.
35:32 Donc là à nouveau l'idée c'est de se dire,
35:35 certaines collectivités sont contraintes en termes de moyens pour aller plus loin là-dessus,
35:39 mettons à disposition les moyens humains qui permettent de dépasser
35:43 le périmètre des actions d'aujourd'hui l'entreprise.
35:46 Puis ensuite en 2026, là c'est un peu loin pour se projeter,
35:50 mais cette phase de déploiement de mise à l'échelle qu'on va pouvoir commencer à préparer,
35:55 et qui visera justement à se dire, à partir des retours d'expérience qu'on aura eus,
35:58 commencer à vraiment créer un cadre pour le déploiement de ces solutions,
36:02 qui aille au-delà d'un seul partage des bonnes pratiques,
36:06 et typiquement qui puisse peut-être s'accompagner d'une évolution
36:10 sur les modes de gouvernance, sur les évolutions réglementaires.
36:14 Donc voilà, comme on l'a dit, on souhaite toucher à tous les leviers,
36:18 et donc créer ce cadre pour que ça puisse massivement se déployer.
36:23 Enfin, l'idée c'est aussi qu'on puisse associer largement tous les partenaires,
36:28 donc on a signé à VivaTech récemment une lettre d'intention pour un partenariat avec la Poste,
36:34 qui a du fait de ce retour d'expérience sur Urbi, sur la cycle logistique, etc.,
36:40 beaucoup d'éléments à fournir à la communauté là-dessus,
36:45 et qui est aussi partant pour expérimenter éventuellement certaines solutions.
36:49 On a la DGITM, le ministère chargé des Transports,
36:53 qui souhaite nous accompagner sur d'éventuelles évolutions réglementaires,
36:57 sur le fait de mettre en place des cadres d'expérimentation à l'échelle locale
37:01 pour justement dérisquer ces projets d'expérimentation,
37:05 et se dire que les collectivités peuvent vraiment avancer,
37:08 et plus globalement donner une visibilité à travers l'État.
37:12 Et puis, comme l'a présenté Hélène aussi, Interlude+ avec qui on va vraiment s'inscrire en complémentarité
37:17 pour à la fois que finalement des acteurs dans Interlude+ puissent bénéficier de l'extrême défi logistique,
37:24 et que des acteurs qui rejoignent l'extrême défi logistique puissent aussi s'insérer dans un contexte local,
37:28 s'il y a des charts de WFSEek Urban qui sont signées,
37:31 que finalement ils puissent aussi profiter de cet écosystème pour développer leurs solutions.
37:36 Donc si vous souhaitez intégrer ce comité des partenaires,
37:40 qui est peut-être un peu plus dirigé vers des associations, des fédérations,
37:44 ou en tout cas des grands groupes qui souhaitent mettre à disposition de la compétence,
37:49 et pas nécessairement bénéficier du programme,
37:51 donc là plutôt dans une logique d'instance consultative finalement pour avancer sur le programme,
37:56 n'hésitez vraiment pas à nous contacter à l'adresse email xdlogistique@adam.fr.
38:01 Pour plutôt les acteurs économiques et collectivités, les chercheurs,
38:07 je vous ai déjà envoyé le lien du site xdlogistique dans la conversation,
38:12 vous avez même directement le lien vers le formulaire pour vous inscrire aux ateliers,
38:16 ça n'a rien d'engageant à ce stade, c'est uniquement pour venir discuter,
38:21 pour pouvoir finalement exprimer vos besoins et voir comment on peut vous accompagner.
38:26 Donc n'hésitez vraiment pas à vous inscrire aux ateliers,
38:29 si jamais vous n'êtes pas finalement disponible sur ces ateliers,
38:38 on pourra aussi prévoir quelques sessions de rattrapage là-dessus,
38:42 donc n'hésitez surtout pas en tout cas à vous signaler dans les marches,
38:45 et puis vous pouvez bien sûr vous inscrire simplement à la liste de diffusion email,
38:49 directement sur le site xdlogistique pour que vous puissiez être tenu au courant des avancées.
38:55 Voilà, merci beaucoup de votre attention, on vous récapitule ici un peu les liens,
38:59 et puis maintenant on va passer sur les 20 minutes qui nous restent,
39:02 sur une session de questions réponses.
39:06 Donc on vous demande s'il vous plaît d'utiliser le volet Q&R
39:12 pour qu'on puisse traiter vos questions de la manière la plus organisée possible.
39:17 Merci à tous.
39:21 Alors Anne-Laure, je ne sais pas si tu voulais faire,
39:25 enfin moi je peux faire directement la lecture des questions aussi si besoin.
39:29 Tu peux y aller Tristan.
39:33 Je voulais juste te passer une première question,
39:35 donc le support de présentation, le replay du webinaire,
39:38 et plus globalement des éléments précisant un peu les liens de connexion sur les ateliers,
39:42 vous seront envoyés, vous serez disponible sur le site,
39:45 et vous serez envoyé par email si vous vous inscrivez à la liste de diffusion.
39:49 Alors, je vois les premières questions.
39:54 Donc une question d'Emilie GBM sur comment est organisé le passage de la responsabilité du call-in,
39:59 notamment dans l'exemple du micro-hub.
40:01 Donc on s'est joué une première réponse de la part de Sogaris avec Susan Friedrich,
40:07 mais sur l'exemple qu'on a donné sur le micro-hub,
40:10 c'était une expérimentation à laquelle Sogaris s'était associé.
40:15 Je pense que là-dessus c'est un point finalement qu'il faudra discuter justement
40:20 dans ces groupes de travail dédiés aux solutions,
40:23 c'est-à-dire que côté ADEME, on ne souhaite pas forcément être en train de mettre des limites
40:31 sur comment s'organiser, l'idée c'est plutôt d'offrir ce cadre aux acteurs
40:35 pour entre-eux discuter de comment il faut organiser des questions,
40:39 par exemple juridiques, de responsabilité du call-in,
40:42 éventuellement les questions d'assurance derrière, les questions de financement.
40:49 Donc en fait on crée ce cadre et l'idée c'est que vous puissiez justement en discuter collégialement
40:54 et ensuite pouvoir tester certaines organisations qui semblent les plus pertinentes.
40:59 Alors Susan, je vois que vous levez la main, malheureusement on ne peut pas donner la parole là-dessus,
41:06 donc en tout cas je vois que vous avez répondu dans un premier temps dans le QR,
41:11 je vous laisse compléter si nécessaire par rapport à ce que j'ai dit,
41:15 et l'idée c'est aussi qu'on puisse balayer toutes les questions sans forcément rentrer dans les détails techniques,
41:21 donc peut-être au sein des groupes de travail justement pour partager ces points.
41:25 Alors Ruben Fischer du FIProject qui nous demande "Pouvez-vous parler de la partie AOL ?"
41:31 J'imagine que AOL, là on parle d'autorité organisatrice de la logistique,
41:37 effectivement c'est un concept qu'on avait évoqué lors de l'annonce de l'extrême défi logistique AOS ITL en mars-avril,
41:45 ça fait partie en fait des grilles de lecture qu'on peut avoir sur la prise d'une certaine responsabilité
41:53 de la logistique côté des collectivités,
41:57 donc ensuite finalement c'est un terme qui aujourd'hui n'est pas défini,
42:02 il y en a certains qui parlent d'autorité régulatrice de la logistique plutôt qu'organisatrice,
42:06 la question c'est de savoir finalement est-ce que les collectivités ont besoin d'intervenir sur certains volets de logistique,
42:13 ont besoin de réglementer certains volets de logistique,
42:16 je pense que typiquement dans le cadre du CDU mutualisé il y a des choses à regarder de ce côté-là,
42:21 et notamment la ville de Padoue qui avait finalement instauré un piège urbain
42:24 pour accompagner la mise en place du CDUM qui restait volontaire,
42:28 donc avec des incitations financières qui finalement pouvaient aider à avoir recours à ce CDUM,
42:35 donc je pense que ce concept il est à explorer,
42:38 la DG ITM est aussi intéressée à nouveau sur ce volet réglementaire
42:42 pour qu'on puisse explorer ce que veut dire ce concept d'AOL
42:47 et comment il peut prendre forme d'une façon ou d'une autre au sein de ces expérimentations.
42:52 [Silence]
42:57 Alors ensuite dans les questions,
43:01 alors est-ce que les seules initiatives éligibles sont sur des entrepôts hub CDU ?
43:06 Alors dans un premier temps oui, c'est-à-dire pour l'instant c'est les trois solutions qu'on a accadrées,
43:12 ensuite l'idée c'est que les ateliers qu'on va mener en juin et juillet
43:17 puissent nous permettre d'interroger finalement ce choix de solutions
43:22 qui a été fait sur la base de la quarantaine d'entretiens qu'on a mené,
43:27 donc quand même un certain nombre d'acteurs,
43:30 aussi parce qu'on souhaite finalement rester sur des champs qui peuvent avoir
43:40 un effet transformatif assez significatif au niveau de la logistique urbaine
43:45 et qui soient un peu concrets, c'est-à-dire qu'on ait des objets physiques derrière
43:48 et donc d'où cet objet lien des entrepôts que j'évoquais.
43:51 Donc pour l'instant on souhaite rester plutôt sur ce type d'initiative,
43:54 ensuite est-ce que la Terre va inclure par exemple la question des consignes,
43:57 la question de zones de cross-docking temporaires par exemple,
44:04 sans forcément que ce soit des entrepôts en tant que tels,
44:07 je pense qu'il faudra regarder ça.
44:13 Alors, une autre question rose de CGF,
44:17 bonjour, pas une question plutôt une remarque,
44:19 très surpris et interpellé de voir associer à la démarche une entreprise
44:21 qu'elle soit la poste ou tout autre entreprise.
44:23 Donc effectivement l'idée c'est bien qu'on puisse associer
44:26 tout type d'acteurs économiques à cette démarche,
44:29 que ce soit coopératif et que justement je pense que dans certains cas,
44:35 on a eu tendance à faire des expérimentations ou monter des innovations
44:38 sans prendre en compte le regard des acteurs économiques
44:42 et donc il nous semble qu'en tout cas un point de vue opérationnel
44:45 de la logistique est nécessaire pour regarder ce type d'initiative
44:51 et s'assurer que finalement les innovations qui sont déployées répondent bien aux besoins.
44:56 Alors, question de Cédric Barriou,
45:00 quelles articulations avec la Fabrique de Logistique et ses communs
45:03 et aussi le programme Marguerite ?
45:05 Alors, avec la Fabrique de Logistique qui pour rappel est une association
45:09 qui vise à faire de l'innovation collaborative pour la logistique.
45:12 Donc c'est une association qui globalement, on va dire,
45:16 vise à soutenir l'innovation pour la logistique
45:20 sous forme de biens communs qui sont partageables.
45:22 Donc en fait, la démarche coopérative s'inscrit dans la même lignée,
45:26 c'est juste que c'est porté directement par l'ADEME.
45:29 C'est tout à fait possible par exemple que les productions qu'on fasse
45:35 puissent derrière être recensées,
45:37 que ce soit par la Fabrique de Logistique ou par le centre de ressources d'interlude plus.
45:41 Finalement, quand c'est un commun, ça peut être repris par tout le monde,
45:43 c'est ça l'intérêt.
45:44 Donc en fait, on va s'articuler avec eux dans les mêmes objectifs de mission.
45:49 Et par rapport au programme Marguerite,
45:51 donc pour rappel, le programme Marguerite, c'est un programme C2E porté par la Fabrique de Logistique
45:55 qui vise à permettre aux comptes propres, notamment petits comptes propres,
45:58 petits partisans, commerçants,
46:00 d'avoir recours à de la logistique professionnalisée,
46:03 donc en compte d'autrui, éventuellement à de la mutualisation.
46:06 Et donc là, l'idée, c'est qu'on puisse finalement voir les complémentarités.
46:10 En fait, le programme Marguerite va vraiment aller sur cette cible artisan-commerçant.
46:15 Et derrière, nous, on va plutôt mettre à disposition les outils de logistique urbaine
46:19 qui faciliteront en tout cas cette mutualisation et cette opération des flux en ville.
46:25 Donc c'est tout à fait complémentaire.
46:27 Et c'est aussi pour ça qu'on n'a pas forcément voulu aller sur des sujets d'innovation
46:30 qui soient sur ce report comptes propres, comptes autrui en tant que tel,
46:37 parce qu'il est déjà traité au sein du programme Marguerite.
46:41 Et je vois Olivier Giraud qui a rajouté un commentaire sur le programme Cyclocargologie.
46:47 L'idée, c'est qu'on soit bien sûr en articulation avec tous les programmes C2E existants.
46:51 Et d'ailleurs, on discutera bien avec les comités techniques de liaison urbaine durable,
46:55 que ce soit côté professionnel, côté collectivité,
46:57 pour s'assurer d'une cohérence d'ensemble dans l'intervention sur l'extrême défi logistique.
47:03 J'ai une question d'Hervé Marcé.
47:06 "Aura-t-on un retour sur l'étude en cours qui doit relever les freins
47:11 et empêcher le déploiement des solutions présentées ?"
47:13 Oui, tout à fait.
47:15 C'est justement lors des groupes de travail de la rentrée qu'on présentera les résultats de cette étude.
47:21 Donc là, l'étude est sur le point d'être lancée.
47:23 Il y en aura pour quelques mois de travail.
47:25 À la rentrée, septembre-octobre, on compte présenter ces résultats.
47:28 Les supports seront disponibles publiquement,
47:31 toutes les ressources sur le site de l'extrême défi logistique.
47:35 L'idée, à nouveau, capitaliser sur ces connaissances de manière complètement ouverte et coopérative.
47:40 Ensuite, dans les solutions à explorer,
47:44 est-ce que vous envisagez d'explorer les solutions de transport type vélo-cargo adaptées à la logistique ?
47:49 Et donc tester les vélos-cargos à quatre roues circulant sur les voies cyclables.
47:54 Le parti pris dans l'extrême défi logistique,
47:58 c'est un peu plus de se concentrer sur les verrous organisationnels et multi-acteurs.
48:03 Finalement, on voit qu'il y a pas mal de démarches qui existent déjà
48:07 sur le report vers la cyclo-logistique,
48:13 ou d'autres types de véhicules, d'autres types de solutions de transport.
48:15 Nous, on souhaite plutôt aller en amont sur les questions organisationnelles
48:21 qui permettent de rendre possible ou de faciliter le recours à ces solutions de transport.
48:26 Typiquement, les micro-webs, on a vu l'expérimentation à Paris,
48:30 ça a permis de faciliter la desserte en cycle logistique dans certains territoires.
48:33 On se positionne plutôt sur ce volet amont,
48:36 mais indirectement, c'est une prise en compte de ces évolutions de modes de transport.
48:41 Je vois une question de Jérôme.
48:48 Le terme innovant est très utilisé dans la présentation.
48:51 L'innovation sociale sera-t-elle considérée dans le projet ?
48:53 Oui, tout à fait. On ne parle pas uniquement d'innovation technique,
48:56 c'est l'innovation technologique, organisationnelle, réglementaire et sociale si nécessaire.
49:02 L'idée, c'est de se dire quelles sont l'intégralité des verrous,
49:06 l'intégralité des choses sur lesquelles il faut avancer pour pouvoir débloquer ces points-là.
49:11 Si derrière la question de l'innovation sociale,
49:14 on se pose plutôt la question des conditions de travail en ville,
49:17 c'est un point sur lequel on sera bien sûr vigilant.
49:21 On souhaite que les solutions qu'on déploie puissent permettre d'améliorer ces conditions de travail.
49:27 Pour autant, ce n'est pas l'objectif premier de l'extrême défi logistique,
49:30 qui a en tout cas en premier lieu plutôt une entrée environnementale,
49:35 mais ça ne veut pas dire qu'on ne va pas du tout le regarder et le prendre en compte.
49:39 Une autre question de Romain Barbet.
49:43 L'exemple de Padoue est très intéressant.
49:45 Est-ce prévu, et si oui, comment faire une veille urbaine mondiale sur ces sujets ?
49:50 Pour la veille mondiale, je ne saurais pas trop répondre,
49:56 parce que c'est très difficile d'avoir une veille mondiale là-dessus.
50:01 Il y a peut-être déjà des organes qui s'en occupent que je ne connais pas.
50:05 En revanche, l'étude dont on a évoqué, en particulier sur le CDU mutualisé,
50:13 vise à capitaliser, sans forcément être parfaitement exhaustif,
50:17 parce qu'il y a des centaines d'études sur le sujet,
50:20 mais à bien capitaliser sur l'existant,
50:22 à avoir une vision d'ensemble de ce qui s'est fait,
50:25 et à pouvoir rendre compte des avantages et inconvénients,
50:30 des leviers et des impacts de manière la plus objective possible.
50:33 Constance Loffé qui demande,
50:40 "Qu'est-ce que la collaboration avec l'AMI Logistique 4.0, les hubs et CDU,
50:43 constituent-ils le sujet principal remonté dans cette AMI ?"
50:45 C'est une démarche qui est bien distincte,
50:47 liée à l'extrême défi logistique et l'AP Logistique 4.0.
50:50 L'AP Logistique 4.0, dans le cadre de France 2030,
50:53 que l'ADEME opère pour le compte du gouvernement,
50:56 c'est un appel à projets tournés autour de l'innovation,
50:59 pour la logistique en général,
51:01 donc pas nécessairement la logistique du dernier kilomètre,
51:04 et qui vise à la fois la maîtrise de l'impact environnemental,
51:07 mais aussi la compétitivité des chaînes logistiques,
51:10 ainsi que leur résilience.
51:12 Donc là, il y a eu un premier AMI,
51:14 où on souhaitait justement consulter les acteurs
51:17 sur ce qu'ils souhaitaient voir dans la prochaine relève,
51:19 la troisième relève de l'AP Logistique 4.0,
51:21 ainsi que sur les premiers projets qui souhaiteraient être accompagnés.
51:27 Donc là, il y a une troisième relève qui sera bientôt ouverte,
51:30 qui a été annoncée au comité interministériel de logistique en décembre dernier.
51:34 Et donc, l'articulation se fait sur le périmètre,
51:40 et le type de financement et d'accompagnement.
51:43 C'est-à-dire que l'AP Logistique 4.0,
51:45 c'est vraiment des gros projets,
51:47 plus de 1 ou 2 millions de coûts totals de projets,
51:49 plutôt avec un angle à la fois écologique et économique.
51:53 Et tandis que l'extrême défi logistique,
51:56 on va avoir cet accompagnement sous forme d'études,
51:59 sous forme d'expérimentation,
52:00 mais aussi en termes de moyens humains,
52:02 qui va se faire sur un spectre beaucoup plus long,
52:04 et qui va se faire sur des projets, à mon avis, d'envergure plus réduite,
52:07 même si ce n'est pas du tout limitatif.
52:09 Mais en tout cas, c'est possible d'avoir une articulation entre les deux.
52:13 C'est juste que par contre, il ne pourra pas y avoir de cofinancement,
52:15 parce que l'idée, c'est que, à la fois pour l'AP Logistique 4.0
52:19 et pour l'extrême défi logistique,
52:20 on atteigne finalement les taux maximum de soutien public que peut faire la DEM.
52:25 Alors, les vélos.
52:29 Oui, j'ai eu une remarque de Jean-Luc Carrasco par rapport à la question qui a été posée avant.
52:32 Effectivement, en l'état actuel de la réglementation,
52:34 les vélos cargo 4 roues sont interdits sur les pistes cyclables.
52:37 Mais donc, ça, c'est plutôt une question finalement d'évolution réglementaire,
52:43 à venir ou pas, sur les vélos cargo 4 roues sur les pistes cyclables.
52:48 Vous avez évoqué le vertissement des flottes comme l'un des enjeux.
52:52 Donc, une question de Jean-Philippe Hermine.
52:54 Il n'apparaît pas vraiment dans les choix de projets à explorer et soutenir
52:57 au profit des enjeux de mutualisation ou report modèle.
52:59 Continuez-vous par ailleurs à travailler sur le vertissement
53:02 ou est-ce qu'il y a un volet lié sur le thème dans les projets de musée ?
53:05 En fait, ça rejoint un peu ce que je disais avant.
53:08 C'est-à-dire qu'on va se placer en amont,
53:13 mais ça peut permettre de résoudre des contraintes de vertissement.
53:15 C'est-à-dire que dans un contexte où les véhicules électriques, par exemple,
53:20 ont des autonomies et des contraintes opérationnelles différentes,
53:24 donc typiquement, il faut un point de charge, etc.
53:26 Ces modèles de mutualisation peuvent permettre de faciliter
53:31 l'adoption de ces véhicules électriques.
53:33 On peut aussi imaginer que si on parle de transition des flottes au sens large,
53:38 et donc en incluant la cycle logistique, ça facilite la cycle logistique.
53:42 Donc, on va plutôt voir les projets qu'on va soutenir
53:46 comme permettant de lever certains verrous dans la transition des flottes,
53:50 mais on ne souhaitait pas se concentrer sur la transition des flottes
53:53 spécifiquement en tant qu'objet, parce que ça nous semble un peu plus éloigné
53:57 de la question organisationnelle autour des entrepôts, etc.
54:00 Et puis, il y a d'autres dispositifs, notamment le guichet,
54:03 j'en profite, le guichet pour les PME de l'appel à projets,
54:07 enfin, le programme e-trans qui vient d'être ouvert,
54:10 avec un webinaire cet après-midi de 14h à 16h,
54:13 pour saisir ce que ça peut intéresser,
54:16 qui présentera ce guichet pour les PME,
54:18 qui vise à financer l'acquisition de poids lourds électriques,
54:21 et dans un second temps, il devrait y avoir un appel à projets,
54:24 et cette fois, pas uniquement ouvert aux PME,
54:27 mais à tout type d'entreprise pour financer ces acquisitions.
54:30 Donc, en fait, on souhaite avoir plusieurs dispositifs d'intervention
54:33 pour couvrir tout le spectre.
54:35 Vous avez beaucoup mentionné les structures, les véhicules,
54:40 mais avez-vous prévu d'avoir un groupe de travail sur le collisage,
54:43 les colis carton et colis retournables ?
54:46 Là, j'imagine plutôt sur les questions d'emballage.
54:49 Côté emballage, c'est plutôt un sujet qu'on souhaite regarder,
54:52 côté ADEME, en 2025,
54:55 plutôt en parallèle, dans un premier temps,
54:58 de l'extrême défi logistique, tout simplement parce que,
55:01 à ce stade, sur les connaissances et les actions qu'on peut mettre en place,
55:04 on souhaite encore un peu construire des choses de notre côté.
55:08 Donc, ce n'est pas prévu, à ce stade, que le collisage,
55:12 les colis carton et les colis retournables soient au cœur
55:14 de l'extrême défi logistique.
55:15 Ensuite, si on identifie que c'est un verrou pour la mise en place
55:18 de ces solutions d'optimisation et de mutualisation,
55:21 dans ce cas-là, il faudra évidemment qu'on s'y attaque,
55:23 et donc ça fera partie du périmètre.
55:25 [Q] Question de Jérôme.
55:30 Très dur de mutualiser les flux quand le porteur de l'espace urbain
55:33 est un concurrent direct des autres transporteurs.
55:35 Jorbi en a un bon exemple.
55:36 Quelle place pour les acteurs de petite taille souvent bien intégrés
55:39 dans les tissus locaux ?
55:42 Là-dessus, ça sera justement l'objectif de CGT de solution,
55:49 c'est de se dire quelles sont les conditions d'acceptation,
55:52 à la fois en matière de gouvernance ou d'acteurs ou autres,
55:55 pour que ces espaces logistiques urbains mutualisés
56:00 puissent finalement être adoptés par les acteurs
56:03 et puissent se développer.
56:05 Pour moi, c'est vraiment une question de discussion,
56:08 et je pense que le contexte local aussi est très varié,
56:11 c'est-à-dire que sur certains territoires,
56:13 il n'y aura pas les mêmes enjeux et les mêmes rapports qu'ailleurs,
56:18 et donc je pense que ce sera au cas par cas finalement
56:20 qu'il faudra traiter de cette question,
56:22 et aussi peut-être tester différents modèles
56:24 pour se rendre compte duquel fonctionne le mieux.
56:27 [Q] Question de Jérôme.
56:32 Pour Christian-Rose qui demande la question de Jérôme,
56:34 rejoins-moi en interrogation sur le rôle de la POS
56:36 en tant que pilote du projet qui peut biaiser la démarche.
56:38 Peut-être pour rappeler que la POS n'est pas pilote du projet,
56:42 l'ADEME est bien la seule pilote du projet,
56:45 c'est un partenaire, mais qui s'inscrira dans un comité des partenaires
56:49 qui est ouvert et donc qui peut finalement accueillir d'autres entités
56:53 qui peuvent simplement nous solliciter,
56:56 et donc l'idée c'est qu'on reste dans un écosystème coopératif,
56:59 collaboratif, et qu'il n'y a pas d'avantage,
57:05 c'est-à-dire anti-concurrentiel qui sera donné à tout acteur économique ou autre.
57:11 En revanche, si les acteurs économiques veulent participer
57:15 et veulent partager leur retour d'expérience,
57:19 ou expérimenter dans le cadre des AAP qu'on mettra en place,
57:23 on les accueillera avec plaisir parce que c'est le sens de notre démarche.
57:27 Je vois qu'il est midi et qu'on n'a pas d'autres questions,
57:30 je vous propose de clôturer cette session de questions et réponses
57:34 pour le webinaire.
57:35 Merci beaucoup Robin d'avoir rajouté les liens.
57:38 Pour rappel, le replay du webinaire sera bientôt disponible
57:42 sur le site de l'Extrême Défi Logistique
57:44 et diffusé par mail dans la liste de diffusion
57:47 à laquelle vous pouvez vous inscrire sur le site.
57:49 Et puis pour participer plus concrètement à l'Extrême Défi,
57:53 je vous invite à vous inscrire sur le lien qui est sur le site
57:56 pour les ateliers de juin et juillet.
57:57 On vous attend de nombreux les 20, 26 juin et 1er juillet.
58:02 Merci beaucoup et bonne fin de journée.
58:05 Merci, belle fin de journée.
58:07 Merci à tous !

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