Christine Kelly et ses chroniqueurs débattent de l'actualité dans #Facealinfo
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00:0019h, c'est l'heure, regardez bien vos montres, c'est l'heure de commencer, Simon Guilain il saute dans tous les sens, on ne sait pas ce qu'il a, vous savez que vous avez un JTA à faire, vous êtes sérieux, bon on n'est pas à l'Assemblée Nationale ici, bon allez, la Minute Info, bonsoir Simon.
00:17Bonsoir, chère Christine et bonsoir à tous, chers téléspectateurs, après le viol d'une jeune fille juive à Courbevoie, Emmanuel Macron demande un temps d'échange sur le racisme et l'antisémitisme dans les écoles, une heure de sensibilisation qui aura lieu cette semaine, une annonce faite par le chef de l'État lors du Conseil des ministres.
00:33Gérald Darmanin annonce vouloir dissoudre le groupe Union de Défense, le GUD est un syndicat étudiant d'ultra droite, Jordan Bardella a d'ailleurs indiqué qu'il prendrait les mêmes décisions s'il arrivait au pouvoir.
00:45Enfin la ville de Bruxelles fait savoir dans un communiqué qu'elle juge impossible l'accueil d'un match de football entre la Belgique et Israël, ce match était prévu le 6 septembre prochain en marge de la Ligue des Nations, la capitale belge évoque des raisons de sécurité, chère Christine.
00:59Merci Simon Guilin et au sommaire ce soir, appel à la désobéissance civile, appel en série contre je cite l'extrême droite, la CGT se mobilise également, la RNophobie est en marche, jusqu'où le système se donne-t-il les moyens, le droit d'aller bloquer le RN, l'empêcher de gouverner ?
01:21Utiliser l'article 16 de la constitution qui confère les pleins pouvoirs au chef de l'état, l'édito de Mathieu Bocoté.
01:29Du 7 octobre à Courbevoie, une fillette de 12 ans violée parce que juive samedi dans les Hauts-de-Seine, Emmanuel Macron a dénoncé le fléau de l'antisémitisme, le CRIF avait déjà alerté sur une explosion des actes antisémites en France,
01:44beaucoup ont réagi à ce drame, réaction tardive, dont Jean-Luc Mélenchon qui se pare habilement d'une façade, d'une âme horrifiée, une attitude que condamne fermement le ministre de la Justice.
01:58A-t-on le droit d'analyser ce fait de société, cet antisémitisme virulent ? L'analyse de Gabriel Cluzel.
02:08On ne peut chiffrer les entrées en France car c'est notre humanité qui commande.
02:13Propos de Manon Bry de la France Insoumise ce matin sur CNews.
02:18Peut-on faire de la politique avec l'humanisme comme seul gouvernail ?
02:22La stratégie électorale et clientéliste de LFI, peut-elle encore longtemps se cacher derrière l'apparence de l'humanisme ?
02:31À J-11 des élections législatives, trois blocs politiques se sont dégagés dans les intentions de vote.
02:38Le Rassemblement National qui a le soutien d'une partie des Républicains, le nouveau Front Populaire qui réunit la gauche et Renaissance le bloc présidentiel.
02:46Mais quelles sont les trois réponses claires de ces trois blocs à trois questions ?
02:52Pouvoir d'achat ? Immigration ? Sécurité ?
02:56Comment tente-t-il répondre aux attentes des Français ?
02:59Question claire, réponse claire, le décryptage de Charlotte Dornelas.
03:03Et puis un candidat RN, vous voyez ici Mathieu Bocoté, puisqu'on a appris qu'un candidat antisémite serait au RN.
03:15Il a été expédié du RN.
03:19On a appris que c'était une fake news.
03:22Une fake news organisée par le Quotidien Libération.
03:25C'est le sujet de Mathieu Bocoté ce soir.
03:27Une heure pour prendre un peu de hauteur sur l'actualité avec nos mousquetaires en pleine forme ce soir.
03:32C'est parti !
03:46Clara, en régie, je vais vous envoyer la photo pour l'édito 2 de Mathieu, d'accord ?
03:51C'est bon ? Vous l'avez reçu ?
03:53Non, non, mais c'est pour que le télétectateur puisse savoir qu'on est en train d'organiser.
03:56Pour qu'il me dise que tout est bon, tout est ok.
03:58Non, mais il y a beaucoup de choses à voir ce soir.
04:00Vous avez vu Guy Drude, ce qu'il a dit ?
04:02Il n'y a aucune raison que ça se passe mal avec le RN.
04:07Vous avez vu aussi ce qu'a dit Eric Ciotti ce soir ?
04:09Tellement de réactions.
04:11Revenez à la droite, revenez à la maison et à la raison.
04:15On va continuer à regarder un peu tout ce qui s'est passé aujourd'hui.
04:19D'abord, Mathieu Bocoté.
04:21Ils sont plusieurs, on le sait, à avoir peur d'une éventuelle arrivée, on l'a compris, du RN au pouvoir.
04:27Ils sont aussi nombreux à dire qu'ils prendront les mesures nécessaires pour l'empêcher de gouverner.
04:33Ils en appellent à l'état de droit contre le populisme.
04:37Et c'est votre premier édito.
04:39Oui, parce que c'est une question qui est probablement la question au cœur de la démocratie contemporaine.
04:44Pas seulement en France.
04:46Que se passe-t-il lorsque le peuple ne vote pas, comme on lui dit, de voter ?
04:51Que se passe-t-il quand la population ne suit pas les consignes données par les élites
04:57et la population est prête à voter pour des partis qui sont pourtant marqués du saut de l'infréquentabilité politique et médiatique ?
05:06Que se passe-t-il, autrement dit, quand le peuple décide de voter pour un parti maudit ?
05:10Le système, appelons-le comme ça, le régime, a décidé, et n'a pas seulement annoncé,
05:16mais a décidé déjà de prendre les mesures nécessaires.
05:19Le régime décide de prendre les mesures nécessaires pour frapper d'interdits,
05:23pour rendre impossible, en fait, éventuellement le gouvernement de ce parti maudit,
05:28donc le RN dans les circonstances, parce qu'il y a une espèce de double mémoire,
05:32deux couches de mémoire historique qui sont utilisées pour justifier ça.
05:35D'abord, on nous dit que c'est l'Allemagne de Weimar.
05:37Weimar a été faible devant les nazis, les nazis ont pris le pouvoir démocratiquement.
05:42Dès lors, c'est la même chose qui se reproduirait si le RN ou un autre parti semblable prenait le pouvoir en France aujourd'hui.
05:48Donc on l'aura compris avec une subtilité déconcertante que c'est une nazification du RN.
05:54Deux autres exemples plus récents, Trump 2016, le Brexit aussi,
05:58où on a vu le peuple ne pas voter comme on lui avait dit de voter,
06:01ce qui est quand même une marque d'incivilité grave, qui mérite sanction.
06:05Alors, qu'est-ce qu'on fait dans un tel scénario?
06:08Et là, j'ai évoqué plusieurs actions et j'ai précisé des choses qui ont déjà eu lieu ou qui peuvent avoir lieu,
06:14parce qu'on veut se préparer à la venue de ces populistes au pouvoir et on veut les frapper si jamais ils arrivent.
06:20Premier exemple, le cas par Laurent Fabius.
06:23On a remarqué ces dernières années déjà que Laurent Fabius a utilisé les pouvoirs
06:28qui sont les siens au conseil constitutionnel, avec les siens,
06:31pour être capable de casser toute mesure, on l'a vu sur la loi immigration notamment,
06:35ou sur la possibilité de l'atelier d'un référendum sur l'immigration sur un autre registre,
06:39pour empêcher, en fait, la possibilité des lois migratoires plus fermes.
06:47Et donc, dès maintenant, le conseil constitutionnel a réussi à démonter les décisions de l'Assemblée nationale.
06:52Mais il ne faut pas se contenter de limiter les petites décisions qui avaient été prises dans la fameuse loi immigration.
06:57Il y a la prochaine étape, Laurent Fabius l'a dit clairement.
07:00Si jamais le peuple a le mauvais goût d'envoyer des députés, qu'il dit populistes ou d'extrême droite à l'Assemblée nationale,
07:08l'État de droit est préparé pour l'empêcher de gouverner.
07:12Autrement dit, ils devront, ces députés, fonctionner dans les paramètres fixés,
07:16non pas par la Constitution en tant que tel, non pas par le droit en tant que tel,
07:20mais par le droit et la Constitution tels qu'interprétés par les juristes théologiens du conseil constitutionnel.
07:27Donc c'est très important, on a une forme d'autorité morale et constitutionnelle supérieure qui explique à l'avance,
07:32si vous voulez, par exemple, faire un référendum sur l'immigration ou un référendum sur les institutions,
07:37vous ne pourrez pas le tenir, nous allons vous en empêcher.
07:41Donc on annonce déjà que le résultat des élections sera en quelque sorte nul,
07:45parce que les partis au pouvoir ne pourront pas appliquer son programme.
07:48Dans le même état...
07:49Mathieu Bocoté, vous avez toujours une petite longueur d'avance, on l'a déjà vu dans vos chroniques,
07:53parce que vous dites que ça arrive, mais il va falloir quand même donner des solutions de sortie aussi.
07:58Je veux dire, il y a quand même des solutions de sortie, je vous laisse dérouler et ensuite vous nous le direz.
08:02Je n'en ai pas fait de choses aussi, je me contente d'annoncer des nouvelles,
08:06ensuite le public dit si elles sont bonnes ou mauvaises.
08:09Mais après il n'y a plus le beau temps.
08:13Mais il peut prendre son temps.
08:15Ensuite, le Conseil d'État, ce ressemblable registre, qui est assez important,
08:20le Conseil d'État, il ne faut pas l'oublier, dès maintenant, a déjà pris des mesures pour, par exemple,
08:25sanctionner une chaîne d'information qui est assimilée par les défenseurs du régime à l'opposition.
08:31Une chaîne pluraliste, je ne prends pas la peine de la nommer.
08:33Mais dès maintenant, le Conseil d'État a pris des mesures pour dire,
08:36une chaîne d'opposition, dans leur esprit, qui tient un discours qui déplait au régime,
08:41nous nous donnons les moyens, s'il le faut, de la faire fermer.
08:45Ce n'est pas un détail.
08:46Je reviens un instant sur la question de la Constitution, parce que c'est important.
08:49M. Dupond-Moretti, hier, a dit, plusieurs des mesures du programme du RN sont inapplicables.
08:54Il faudrait changer la Constitution, mais cette réforme est à peu près inapplicable.
08:58Donc, autrement dit, renoncer, ce n'est pas possible.
09:01La réforme de la Constitution est pratiquement impossible.
09:03Ce n'est pas un détail.
09:05Donc, je l'ai dit, le Conseil d'État, qui a lancé une frappe contre une chaîne d'information
09:09assimilée dans son esprit à l'opposition, mais qui aussi, récemment, quand vient le temps,
09:13quand vient le temps d'étiqueter les partis, vous savez, au moment de quelle manière les étiqueter,
09:17eh bien, le RN a été étiqueté, par hasard, extrême droite.
09:20Simplement pour s'assurer qu'on garde à l'esprit que c'est le parti de l'infréquentabilité.
09:25Les institutions collent une étiquette qui sert à marquer du saut du diable un parti d'opposition.
09:32Dans le même esprit, et ça c'est important, on en a parlé hier,
09:36des candidats RN d'une élection précédente qui avaient fait la promotion de la priorité nationale,
09:42qui avaient une nouvelle version de la préférence nationale dans leur programme,
09:45se retrouvent devant les tribunaux pour avoir fait la promotion de cette idée.
09:49Donc, comprenons-nous, si vous faites la promotion d'une idée en disant
09:54« je suis en désaccord avec la loi, je vais donc proposer une nouvelle loi pour changer les choses,
10:00on appelle ça normalement le processus démocratique », vous pouvez désormais vous faire poursuivre pour cela.
10:07Donc là, on traite comme des parias, on traite comme des dissidents, on traite comme des moins que rien citoyens
10:13ceux qui proposent de modifier la loi ou de modifier la constitution dans les règles prévues par le jeu démocratique.
10:19C'est quand même pareil, et c'est en ce moment ça, c'est pas demain, c'est pas après-demain, c'est pas dans 5 ans, c'est en ce moment.
10:25Si on racontait l'histoire de tous les procès qu'il y a eu à la 17e chambre depuis quelques années,
10:32c'est toute une histoire en fait des persécutions politico-idéologiques qui s'écrient à la 17e chambre, ne l'oublions pas.
10:39Dans le même état d'esprit, ces dernières années, pour mater les mouvements que l'on juge suspects,
10:44dissolution d'un groupe comme les identitaires, on en a déjà parlé, la génération identitaire,
10:48mais aussi interdiction de colloques, interdiction de manifestations, ce n'est pas un détail.
10:56Et j'ajoute, c'est important ici, il faut comprendre que toutes ces mesures ont été prises ces dernières années
11:00parce qu'on se dit que cette force est en train de monter.
11:03Et il faut tout faire pour l'empêcher de monter.
11:06Et pourtant, elle monte encore, donc la question est de savoir quelle sera la prochaine étape.
11:11On peut aussi décider de verser dans des persécutions juridiques sur le mode de François Fillon juridico-médiatique
11:16ou Éric Ciotti ces derniers jours autour du terrible scandale absolument bouleversant des places de parking gratos.
11:23On sent la République trembler pour ces places de parking gratos.
11:28Autre chose, je donne des exemples européens pour voir ce qui s'est passé lorsque des partis dits d'extrême droite,
11:34de droite nationale, ont été élus, de quelle manière le système a tout fait pour les casser.
11:38Italie 2022, ne l'oublions pas, j'ai déjà donné cet exemple, mais il ne faut pas l'oublier,
11:42quand Mme von der Leyen avait dit que si les résultats de l'élection tournent mal,
11:46nous avons les moyens nécessaires pour ramener l'Italie à l'ordre.
11:50Et c'est peut-être un peu ce qui s'est passé, soit dit en passant.
11:54Mme Mélanie n'a pas pu appliquer l'ensemble de son programme.
11:57Il faudrait rappeler, oui, parce que les institutions de l'Europe ont tout fait pour la casser,
12:00parce qu'il y a eu une pression des marchés financiers, et par ailleurs elle a appliqué une partie de son programme.
12:04En Hongrie, tout récemment, la Cour de justice de l'Union européenne a condamné,
12:10donc c'était la semaine dernière, la Hongrie a payé une somme forfaitaire de 200 millions d'euros
12:14et 1 million d'euros par jour de retard pour ne pas s'être conformé avec le droit de l'Union européenne en matière de droit d'asile.
12:19C'est quand même, c'est pas rien si je peux me permettre.
12:22Donc un État qui décide d'appliquer une politique conforme à son intérêt national
12:27peut voir les institutions de l'Union européenne le sanctionner à hauteur de plusieurs millions d'euros
12:32et dire que ça va être une sanction qui va être reconduite chaque jour
12:36si vous ne vous conformez pas aux exigences de l'Union européenne dans les circonstances.
12:41En Pologne, ces dernières années, les gouvernements, le C du PIS,
12:45avaient voulu restaurer globalement le primat du politique sur le gouvernement des juges.
12:51Très sévère sanction.
12:53Il ne faut pas oublier que la Pologne a été traitée comme une forme d'État voyou au sein de l'Union européenne.
12:58Et tout récemment, l'extrême-centre a pris le pouvoir en Pologne avec Donald Tusk.
13:03Et là, il mène une politique assez autoritaire pour purger les institutions
13:08de tous les éléments nationaux conservateurs qui auraient pu s'y installer au fil des ans.
13:12Donc là, on est vraiment dans des purges politiques en Pologne aujourd'hui.
13:15À ce que j'en sais, ça ne fait pas l'actualité de l'Union européenne
13:18ou des grands journaux qui s'inquiètent pourtant des persécutions politiques dans nos pays.
13:22On voit que déjà, des mesures en France ont été prises pour empêcher de toutes les manières possibles
13:27l'arrivée des fameux populistes au pouvoir.
13:29On sait que plusieurs institutions qui se disent gardiennes de l'État de droit
13:33annoncent qu'elles feront ce qu'il faut pour empêcher ces fameux populistes,
13:36s'ils l'emportent, d'appliquer leur programme.
13:38On voit qu'en Europe, on voit de quelle manière on cherche à traiter ces gouvernements dissidents,
13:43traités comme des États voyous. C'est un bras de fer.
13:46On parle beaucoup de l'activation possible de l'article 16 pour le Président de la République.
13:51Est-ce que c'est une véritable possibilité à l'horizon ?
13:54C'est la nouvelle du jour.
13:55Soudainement, tous les Français se sont découverts docteurs en droits constitutionnels
13:58autour de l'article 16 depuis 24-48 heures.
14:00Alors de quoi s'agit-il ?
14:02Info Europe 1.
14:04Globalement, l'article 16, il y a deux conditions où on peut l'appliquer.
14:07Soit une menace insurrectionnelle, qui remet en question l'intégrité du territoire,
14:11soit une interruption des pouvoirs politiques.
14:13Donc les pouvoirs politiques, les pouvoirs réguliers ne peuvent plus gouverner.
14:18L'Élysée a démenti.
14:19Oui, évidemment, ça va de soi.
14:21Mais prenons au sérieux la chose, puisqu'apparemment, j'ai l'impression qu'on lance une nouvelle,
14:25ensuite on dément, et ensuite on découvre qu'il y a un moyen de démentir le démenti.
14:29On appelle ça l'histoire de la presse.
14:31Dans les circonstances, qu'est-ce qu'on voit ?
14:33On voit un pouvoir qui a deux scénarios.
14:35Soit, on dit effectivement, l'Assemblée est ingouvernable.
14:37Il n'y a pas de majorité absolue.
14:39Il n'y a pas de majorité absolue.
14:40Il est impossible de former un gouvernement qui dure minimalement.
14:43Dès lors, et on est à la veille des Olympiques,
14:46il y a un contexte qui favorise la nécessité d'avoir un pouvoir opérationnel
14:50capable de reprendre les choses en main.
14:52Dans ce scénario, le pouvoir peut dire, on fait l'appel à l'article 16.
14:57Ensuite, il y a une procédure, je ne reviens pas sur le détail juridique,
15:00mais au bout de 30 jours, l'opposition peut saisir le Conseil constitutionnel
15:04pour voir ce qu'il en est, est-ce que c'est légitime.
15:06Rien ne se passe avant 30 jours, déjà.
15:07Mais, une chose qui est importante sur l'Asie,
15:10c'est qu'on peut décider d'activer cet article.
15:12Ou l'autre raison, ou l'autre scénario, on peut l'imaginer,
15:15c'est imaginons qu'il y ait des violences.
15:17Olivier Vial a fait un bon papier aujourd'hui sur cette question du CRU
15:20en disant qu'il est à peu près inévitable
15:22que si jamais il y avait une majorité RN,
15:25il y aurait des violences, et des violences nombreuses.
15:27Donc, violences dans les quartiers, c'est possible.
15:30Violences des antifas, c'est à peu près certain.
15:33Violences d'amouvances, soulèvements de la terre et compagnie,
15:36elle est presque annoncée.
15:37Donc, des violences sérieuses.
15:39Est-ce qu'on pourrait se retrouver dans une situation
15:41où ces violences seraient-elles?
15:43Ne sous-estimons pas, si je peux me permettre,
15:46les moyens, qu'à l'extrême-gauche ou la gauche radicale,
15:48de jeter leurs éléments radicaux dans les rues
15:51pour être capable de créer une situation de tension.
15:55N'oublions pas cela.
15:57Dans ce scénario, on pourrait dire que la situation insurrectionnelle,
16:01entre guillemets, pourrait être devant nous.
16:03Il y a d'autres manières de voir les choses,
16:06mais j'entends par là que si la situation devient tendue,
16:09l'extrême-gauche peut chercher à provoquer le jeu.
16:11N'oublions pas, si je peux me permettre,
16:13que si on raconte l'histoire de la Ve République,
16:15elle n'est pas née dans une forme d'accouchement sans douleur.
16:19La Ve République est née dans un contexte
16:22où des gens créaient des tensions, étaient prêts à se battre,
16:25conspiraient de mille manières
16:27pour permettre au général de Gaulle d'arriver au pouvoir.
16:29C'est le coup d'État fondatoire de la Ve République,
16:31qui a été une fondation remarquable pour la France.
16:34Ne sous-estimons pas la possibilité que,
16:36dans une situation où il y aurait des blocs qui s'affronteraient,
16:38des tensions très réelles qui s'affronteraient,
16:40n'oublions pas que cet article pourrait être activé
16:42sur le mode regardé.
16:44La situation est étonnable et pourrait être activée
16:46d'une certaine manière pour neutraliser
16:48le résultat des élections, s'il déplaît.
16:50Vous dites que cette situation pourrait ressembler
16:53à la quatrième agonisante et à la cinquième tout à la fois.
16:58C'est ce que j'évoquais, c'est-à-dire la naissance de la cinquième.
17:01La quatrième République est tombée pourquoi?
17:03Parce que c'est une accumulation de gouvernements
17:05devenus impuissants par rapport à un enjeu historique immense
17:08qui dépasse tout.
17:10À l'époque, c'était l'Algérie.
17:12Aujourd'hui, ce serait à la fois l'immigration,
17:14mais imaginons une situation d'insurrexisme.
17:16C'est ce que disait le grand sociologue,
17:18le grand philosophe Marcel Gauchet.
17:20Imaginons aujourd'hui les fameuses violences
17:22que je viens d'évoquer.
17:24Imaginons un pays devenu à peu près ingouvernable,
17:26un pays où les trois blocs ne sont pas que trois partis,
17:28mais sont en effet trois blocs irréconciliables
17:31qui font que le pays ne peut plus être gouverné.
17:33Donc, accumulation d'impossibilités
17:35de former un gouvernement efficace,
17:37impossibilités de former un gouvernement capable de décider,
17:39donc ça c'est la fin de quatrième,
17:41et début de cinquième, mais c'est la part d'instabilité
17:43où finalement vous avez des forces qui sont en concurrence
17:45pour s'emparer du pouvoir.
17:47À ce moment-là, une chose est certaine,
17:49le droit devient un pur artifice.
17:51J'entends par là que la question est
17:53le plus fort l'emporte.
17:56C'est-à-dire celui qui est prêt à aller jusqu'au bout
17:58dans sa volonté d'exercer le pouvoir.
18:00Dans les circonstances, j'ai raconté jusqu'à présent
18:02comment l'extrême centre en quelque sorte
18:04utilise déjà les moyens de l'État
18:06pour être capable de conserver le pouvoir,
18:08ce qui n'est pas surprenant à l'échelle de l'histoire,
18:10ne nous indignons pas.
18:12J'ai raconté de quelle manière la gauche radicale
18:14pourrait avoir la tentation de la rue,
18:16une forme de poussée insurrectionnelle
18:18pour voir ce qu'un tel chaos pourrait donner,
18:20et à travers cela, reste à voir
18:22quel sera dans un tel scénario
18:25l'ERN qui est très légaliste,
18:27et c'est à son honneur,
18:29mais est-ce qu'il ne risquerait pas,
18:31lui qui ne contrôle pas du tout la société civile,
18:33on en a parlé ces derniers jours,
18:35il n'aurait que la majorité des Français peut-être,
18:37mais certainement pas la société civile,
18:39comment se comporterait-il dans un tel scénario ?
18:41Il se peut que la crise de régime
18:43ne fasse que commencer.
18:45Le week-end dernier, la grande manifestation,
18:47c'est quand même bien tenu.
18:49Espérons que si...
18:51On verra entre les deux.
18:53Si l'ERN arrive au pouvoir,
18:55si, si, si, si,
18:57que ce ne sera pas ce catastrophisme...
18:59Je ne veux pas de catastrophisme,
19:01j'essaie de voir...
19:03Il faut prendre au sérieux le pire pour qu'il n'advienne pas.
19:05Tout à fait, tout à fait.
19:07À courbe voie, en parlant du pire,
19:09on parlait de cela hier,
19:11Gabrielle Cluzel, cette fillette de 12 ans,
19:13victime d'un viol collectif
19:15parce que juive.
19:17C'est le Parisien qui a révélé l'information,
19:19et le moins que l'on puisse dire,
19:21Gabrielle Cluzel,
19:23c'est qu'une bonne partie de la classe politique
19:25a été très longue à réagir.
19:27Oui, je vais rappeler les faits pour montrer
19:29en quoi ce silence est très étonnant,
19:31ou ce semi-silence.
19:33Je vais rappeler les faits tout en évitant
19:35certains mots terribles qui sont sortis dans la presse
19:37par respect pour les parents et pour cette fillette,
19:39parce que c'est une petite fille,
19:41je le rappelle, à 12 ans,
19:43on dit souvent dans la presse, une jeune fille,
19:45non, moi j'ai un enfant de 12 ans,
19:47et les parents d'enfants de 12 ans le savent,
19:49elle est venue à Courbevoie,
19:51cette fillette de 12 ans, vous l'avez dit,
19:53est de confession juive.
19:55Selon nos frères du Parisien,
19:57elle a porté plainte le week-end dernier
19:59avec ses parents
20:01contre trois garçons
20:03entre 13 et 14 ans.
20:05Elle connaissait l'un d'entre eux pour avoir eu
20:07une amourette par le passé,
20:09et ces trois garçons l'ont abordée dans un square,
20:11puis ils l'ont conduite dans un hangar désaffecté.
20:13Là, les garçons l'ont frappée,
20:15insultée, ils l'ont violée collectivement
20:17de toutes les façons, proférant
20:19des menaces de mort et des insultes antisémites,
20:21salles juives notamment.
20:23Le viol a été confirmé par un
20:25examen gynécologique,
20:27je dis ça pour ceux qui toujours mettent en doute
20:29tout sur les réseaux sociaux.
20:31Elle devait également revenir le lendemain
20:33avec 200 euros pour l'un
20:35de ses agresseurs.
20:37Les trois mineurs en question, les agresseurs en question,
20:39ont reconnu les faits, au moins
20:41partiellement. Ils ont prétexté
20:43une vengeance, je cite,
20:45parce que le garçon qu'elle connaissait
20:47a dit que la fillette
20:49ne lui avait pas dit
20:51qu'elle était de confession juive.
20:53Et les enquêteurs ont retrouvé dans son
20:55portable des propos et des images antisémites,
20:57ainsi qu'un drapeau israélien
20:59brûlé, et un autre agresseur
21:01a dit aux policiers, pour clore
21:03bien l'affaire, avoir frappé la jeune
21:05fille parce qu'elle avait eu de mauvaises paroles
21:07sur la Palestine.
21:09Les trois garçons étaient présentés
21:11au juge d'instruction mardide,
21:13deux d'entre eux ont été mis en examen
21:15pour viol aggravé, agression sexuelle en réunion,
21:17tentative d'extorsion, violence commise
21:19en réunion sur mineurs de moins de
21:2115 ans en raison de sa religion,
21:23donc le caractère antisémite a bien été
21:25retenu, atteinte
21:27à l'intimité de la vie privée par
21:29fixation, ils ont filmé, enregistrement
21:31ou transmission d'images d'une personne présentant
21:33un caractère sexuel, menace de mort réitérée,
21:35injure à raison de la religion.
21:37Et quant au troisième, parce que là ça ne concerne que deux d'entre eux,
21:39il a été placé sous le statut de témoin
21:41assisté concernant tous ces faits
21:43qui, on le voit, sont
21:45gravissimes. Mais il a fallu
21:47de longues heures avant de voir les premières féministes
21:49et la gauche
21:51se réveiller. Oui, vous avez raison,
21:53où étaient les MeToo,
21:55les On vous croit, les Osez le féminisme
21:57et le planning familial dont on entend beaucoup
21:59parler en ce moment, sans parler
22:01de toutes les actrices si promptes
22:03à dénoncer les agressions sexuelles, et à raison,
22:05mais écoutez, pardon,
22:07en fait, elles étaient sans doute occupées à
22:09écrire des tribunes contre l'extrême droite,
22:11donc on ne peut pas tout faire.
22:13Et puis, quand les premières
22:15réactions sont arrivées à gauche,
22:17c'était vraiment le minimum
22:19syndical, c'était
22:21la case cochée, le format
22:23XXS, elles ont fait un tweet.
22:25Vous savez, il y a eu quelques tweets.
22:27Le tweet, comme disait Flaubert, c'est la génuflexion
22:29oblique du dévot pressé,
22:31c'est vraiment pour dire
22:33qu'on a réagi.
22:35Jean-Luc Mélenchon, c'est mieux que rien, vous me direz,
22:37mais...
22:39Mais... Pardon.
22:41Mais néanmoins,
22:43c'est ce qui...
22:45C'est une toute petite réaction.
22:47Et alors, on peut noter le tweet
22:49de Jean-Luc Mélenchon, parce qu'il est assez
22:51incroyable, parce que ce qu'il dénonce
22:53en premier, avant le racisme
22:55antisémite, c'est,
22:57je cite, le conditionnement des comportements
22:59masculins criminels, comme si le sujet
23:01c'était ici la masculinité
23:03toxique, mais il est vrai que l'antisémitisme
23:05pour lui est résiduel, on le sait.
23:07On marque une pause. On revient sur ce tweet
23:09de Jean-Luc Mélenchon. Éric Zemmour
23:11a réagi au tweet de Jean-Luc Mélenchon
23:13en disant, je demande à tous les français
23:15de lire avec la plus grande attention
23:17le tweet de Jean-Luc Mélenchon. Pendant la pub,
23:19lisez bien le tweet de Jean-Luc Mélenchon
23:21et on revient tout de suite.
23:25Retour sur le plateau de Face à l'Info.
23:27Dans un instant, accrochez-vous.
23:29Mathieu Bocoté, vous préparez une chronique
23:31incroyable sur un candidat
23:33RN qui a été
23:35expulsé du RN
23:37pour antisémitisme, alors que tout
23:39était faux, tout a été
23:41monté en épingle. Fake news
23:43totale par le Quotidien Libération.
23:45On en parle dans un instant.
23:47D'abord, on revient sur ce drame
23:49atroce. Personne n'ose
23:51parler des détails du viol
23:53de cet enfant de 12 ans
23:55à courbe voix, tant
23:57ces détails sont horribles.
23:59Et vous nous disiez, on parlait
24:01tout à l'heure, Gabriel Cluzel,
24:03du tweet de Jean-Luc Mélenchon.
24:05Et vous disiez aussi que plusieurs autres députés
24:07de la France Insoumise ont également réagi.
24:09Oui, plusieurs autres députés lui ont
24:11embotté le pas. Pour Jean-Luc Mélenchon,
24:13si vous permettez, on peut regarder rapidement
24:15en disant qu'il est horrifié
24:17par ce viol à courbe voix
24:19et que tout ce qu'il met en lumière
24:21concernant le conditionnement
24:23des comportements masculins et criminels
24:25dès le jeune âge et du racisme antisémite.
24:27On voit que le racisme antisémite
24:29passe en deuxième.
24:31Et puis la dernière phrase, évidemment,
24:33il vaut se préserver et qu'on ne
24:35ne transforme pas ce crime ni la souffrance
24:37qu'il engendre en spectacle médiatique.
24:39Donc on connaît la rhétorique.
24:41Il ne faut pas, au moment
24:43de l'émotion, ce serait indécent
24:45de susciter la polémique, etc.
24:47Il y a eu aussi Aymeric Caron à noter.
24:49Lui, il a mis en avant le meurtre
24:51d'une jeune femme terrible, évidemment.
24:53Mais ça a été l'occasion d'une jeune femme rome
24:55de dire que ce meurtre avait été
24:57sous-traité par rapport au viol
24:59de cette petite fille.
25:01Indirectement, on comprend que c'est une mise.
25:03Et puis,
25:05il y a Rima Hassan.
25:07Rima Hassan, elle n'a rien mis.
25:09J'ai regardé. Elle a mis une photo d'elle.
25:11C'est sa première journée.
25:13Je cite, sa photo officielle
25:15de première franco-palestinienne
25:17siégée au Parlement européen
25:19avec un émoji, je me vernis les ongles,
25:21et un émoji drapeau palestinien.
25:23C'était le résumé de sa journée.
25:25Pourquoi c'est très étonnant ?
25:27Parce qu'on se souvient qu'en 1990,
25:29pour les plus anciens d'entre nous,
25:31au moment de l'affaire de la profanation
25:33du cimetière juif de Carpentras,
25:35il y avait eu une émotion incroyable,
25:37à raison du reste, parce que porter atteinte aux morts,
25:39c'est proprement épouvantable.
25:41Il y avait eu une manifestation monstre
25:43à laquelle avait participé le président de la République.
25:45Cela avait fait, évidemment,
25:47toutes les unes des journaux.
25:49On peut dire que cela avait même
25:51fortifié
25:53le cordon sanitaire qui existait déjà,
25:55mais là, ça l'avait réellement scellé
25:57autour du RN, qu'on accusait d'être responsable
25:59du climat qui avait
26:01suscité cet acte.
26:03Mais si s'attaquer aux morts, c'est horrible.
26:05Violer une petite fille,
26:07comment on qualifie ça ? Ce n'est pas horrible ?
26:09Alors, où est la grande manifestation
26:11transpartisane,
26:13les unes dans la presse,
26:15et surtout la mise au banc, unanime,
26:17des partis qui cultivent l'antisémitisme ?
26:19Rappelons que la grande manifestation
26:21contre l'antisémitisme,
26:23Emmanuel Macron n'était pas là.
26:25Il était absent, il avait mieux à faire,
26:27il n'a pas du tout marché sur les pattes.
26:29François Mitterrand. Et puis, qui pour
26:31souligner que ce viol
26:33ressemble furieusement à ceux
26:35du 7 octobre, violés
26:37parce que juives ?
26:39Et cela, évidemment, on ne l'entend pas
26:41du tout.
26:43Il n'y a aussi personne
26:45pour pointer du doigt la responsabilité
26:47de ceux qui, dans ce pays, passent leur temps
26:49à qualifier l'Israël
26:51d'assassin et le Hamas de résistant.
26:53Pourquoi ?
26:55Parce que, pour conclure l'alliance
26:57du Front Populaire,
26:59il a bien fallu passer dessus tout ça.
27:01Et Alephi a trouvé une grande parade rhétorique.
27:03Vous savez, pour éviter de dire
27:05que le Hamas était un mouvement
27:07terroriste, il a été convenu,
27:09il a été sans doute convenu,
27:11ces éléments sémantiques ont été réfléchis
27:13parce que j'ai entendu au moins deux personnes
27:15les utiliser, Clémentine Nottant
27:17et Mathilde Pannot
27:19de dire que, surtout on ne dit pas
27:21que le Hamas est un groupe terroriste, mais on dit que c'est un groupe
27:23qui a commis des actes
27:25terroristes ou qui a eu des méthodes terroristes.
27:27Vous voyez, c'est quand même assez
27:29filandreux parce que
27:31quelqu'un qui commet un acte
27:33meurtrier, ça ne s'appelle pas un meurtrier.
27:35C'est quand même assez particulier
27:37mais visiblement, ça a suffi
27:39pour attendrir
27:41leurs alliés.
27:43Alors,
27:45ces adolescents de 13-14 ans,
27:47ce sont des éponges à cet âge-là,
27:49donc ils se sont imprégnés
27:51dans un antisémitisme d'atmosphère.
27:53Si le Hamas fait des émules, c'est parce que
27:55des gens ont présenté ce mouvement
27:57comme un mouvement de résistance
27:59sous le visage romantique
28:01d'un mouvement de résistance,
28:03de résistance aux méchants collaborateurs
28:05et ça, qui l'a fait ?
28:07Nous savons tous qui l'a fait. Et en réalité,
28:09on voit bien à travers cette histoire et du traitement
28:11qui est en effet du traitement vraiment minimal
28:13que les actes antisémites
28:15n'intéressent la gauche que s'ils
28:17la servent politiquement pour diaboliser
28:19l'extrême droite. Sinon,
28:21écoutez, ils en soucient
28:23aussi peu que de leur première carte
28:25de l'UNEF.
28:27J'ai quand même le souvenir de Stéphane Séjourné,
28:29je pense que vous l'avez aussi, il y a quelques jours,
28:31qui disait
28:33« Ah non, il n'y a pas eu d'importation
28:35du conflit israélo-palestinien
28:37sur notre sol,
28:39au mépris de la progression
28:41incroyable des actes antisémites
28:43et puis aussi du meurtre, rappelons-le,
28:45de Dominique Bernard, qui est la première victime
28:47sur notre sol de ce conflit.
28:49Et bien là, il y a ce viol.
28:51Alors, on ne peut pas dire qu'Emmanuel Macron
28:53n'ait pas réagi, ça a été dit dans votre journal.
28:55Il a réagi, il a demandé au Conseil des ministres
28:57à Nicole Belloumet
28:59un temps d'échange, je cite,
29:01sur le racisme et l'antisémitisme.
29:03Moi, je pense qu'il faudrait aussi
29:05un cours d'empathie, voyez,
29:07ça serait vraiment important, on aurait vraiment
29:09réglé tout le problème. On voit bien
29:11qu'aucune mesure n'est prise de cette affaire,
29:13en plus, sachant que les lycéens sont d'ores et déjà en vacances
29:15entre le stage des secondes et le bac
29:17des premières et des terminales, ça frise
29:19la mauvaise plaisanterie
29:21si ce n'était pas aussi grave.
29:23Et puis, on voit bien qu'il ne pointe nullement,
29:25vous l'avez dit, Éric Dupond-Moretti l'a fait un peu,
29:27mais pas du tout Emmanuel Macron, il ne pointe pas
29:29les outrances de la France insoumise
29:31et du nouveau Front populaire,
29:33de facto, ils sont tous solidaires, mais pourquoi ?
29:35Mais parce que la rhétorique
29:37du Ni-Ni, elle n'est pas vraie,
29:39elle n'est pas exacte, cette rhétorique. En fait,
29:41on renvoie dos à dos
29:43les deux extrêmes, c'est ni l'ERN,
29:45ni l'ERN. Et pourquoi, sinon,
29:47aurait-on laissé le champ libre
29:49à François Hollande,
29:51qui n'a pas de candidat
29:53macroniste face à lui,
29:55si on ne soutenait pas,
29:57implicitement,
29:59ou si on n'avait pas une forme de sympathie
30:01ou de tolérance à l'endroit de ce nouveau Front populaire ?
30:03Moi, je n'ai pas vu Emmanuel Macron
30:05ne pas mettre
30:07de candidat face à un candidat du
30:09RN. Donc, en réalité,
30:11et pour terminer, la minoration médiatique
30:13et politique de ce viol, elle ressemble
30:15furieusement à ce qui s'était passé avec Sarah
30:17Halimi, souvenez-vous, en 2017.
30:19A l'époque, ce crime avait été passé
30:21sous silence, parce que c'était
30:23dans l'entre-deux-tours, il y avait la proximité
30:25des élections présidentielles,
30:27et si j'indice un
30:29crime antisémite à quelques jours d'un vote
30:31pour le nuire au Front national,
30:33eh bien, ce n'est plus le cas aujourd'hui, il est devenu
30:35le Rassemblement national. Du reste, on redoute
30:37aujourd'hui l'inverse, qu'au contraire, ça le
30:39favorise, d'où ce traitement
30:41a minima de ce viol terrible.
30:43Marc, maintenant, est-ce qu'on peut
30:45peut-être réagir, on fait un tour de table sur ce sujet
30:47dramatique ? Est-ce que, comme
30:49dit Gabriel Cluzel, la minoration
30:51politique de ce viol,
30:53est-ce que ce n'est pas une sorte d'écho
30:55du silence qu'il y a eu aussi, face
30:57à tous ces drapeaux
30:59palestiniens qui, peut-être, à juste
31:01titre, avaient raison d'exister, mais
31:03peut-être ont omis
31:05de valoriser,
31:07de reconnaître, ce qui
31:09s'est passé le 7 octobre ?
31:11Oui, c'est-à-dire qu'on peut penser
31:13aux souffrances de ce que l'on appelle
31:15le peuple palestinien, rappelons que
31:17c'est difficile de
31:19véritablement répertorier
31:21le peuple palestinien, mais surtout, on minore
31:23le fait que le Hamas
31:25est un mouvement
31:27terroriste, et qui pratique
31:29des méthodes, qui sont des méthodes
31:31de l'abomination.
31:33Quand on est dans la résistance, on n'est pas
31:35là pour violer des femmes, pour violer
31:37des enfants.
31:39Or, quand on essaie
31:41d'oublier
31:43les atrocités perpétrées
31:45le 7 octobre,
31:47et que l'on dit, voilà, c'est un mouvement de résistance,
31:49et que, du côté de la France insoumise,
31:51jusqu'au bout, et d'ailleurs,
31:53dans l'accord du Front populaire,
31:55on essaie d'édulcorer,
31:57on ne condamne pas vraiment,
31:59on fait semblant de trouver un accord,
32:01mais bon, il y a une action
32:03terroriste, etc. Vous voyez,
32:05le drame, et par rapport, donc,
32:07à ces jeunes
32:09à qui on présente la situation
32:11comme étant celles,
32:13ils sont eux-mêmes les victimes
32:15par assimilation au peuple palestinien,
32:17on arrive à ces horreurs,
32:19parce qu'il n'y a plus d'humanité enseignée.
32:21On parlera dans un instant
32:23d'humanité avec vous, d'ailleurs,
32:25Charlotte Dornelas, ils ont 12, 13, 14 ans,
32:27et les similitudes par rapport
32:29au 7 octobre sont flagrantes.
32:31Oui, mais
32:33je crois que cette histoire, elle recouvre
32:35beaucoup de sujets, donc il est urgent
32:37de s'occuper politiquement. Il y a d'abord, évidemment,
32:39cette question, puisque c'est la raison pour laquelle
32:41ils ont expliqué avoir
32:43violé cette fillette,
32:45en effet,
32:47ce conflit, et alors tout le monde discute
32:49est-ce que oui ou non, il est importé,
32:51et c'est comme quand Emmanuel Macron réagit en demandant
32:53un temps d'échange dans les lycées, pardon, tout le monde n'est pas concerné,
32:55tous les lycéens de France ne sont pas concernés,
32:57ni par le ressort,
32:59ni par l'outil, entre guillemets,
33:01c'est-à-dire le viol à 13 ans
33:03d'une gamine de 12 ans, donc c'est évidemment,
33:05comment dire, il y a un refus
33:07de comprendre exactement
33:09ce qui arrive, et de la même manière,
33:11le conflit n'est pas importé partout
33:13en France, il y a par le biais de l'immigration
33:15eu l'importation d'une population
33:17dont une partie se sent
33:19partie prenante de ce conflit,
33:21c'est pas tellement le conflit qui est importé,
33:23c'est que certains se sentent partie prenante de ce conflit.
33:25Ensuite, derrière, il y a évidemment le sujet
33:27des violences sexuelles entre mineurs
33:29qui inquiètent énormément
33:31dans les écoles et les pédopsychiatres,
33:33et il y a évidemment la question
33:35qui se repose jusqu'à la nausée
33:37de la question du suivi
33:39d'enfants qui sont capables de commettre
33:41désormais des horreurs, vous les compariez à raison
33:43cette fois-ci avec les crimes du Hamas,
33:45imaginez qu'ils ont 12 et 13 ans,
33:47là, il faut se réveiller
33:49sur la monstruosité
33:51des actes que sont capables
33:53de poser certains mineurs.
33:55Moi, je résumerais ça d'un mot,
33:57je constate que la gauche
33:59est globalement indifférente
34:01à l'antisémitisme.
34:03Elle relativise, je traite l'information
34:05dans sa portée politique, l'antisémitisme
34:07c'est ce que disait Gabriel, est très grave
34:09dans l'autre côté, mais dans son propre camp,
34:11elle peut le relativiser, ce qui m'amène à reprendre
34:13cette formule d'hier, pour la gauche,
34:15aujourd'hui, l'antisémitisme
34:17est un point de détail.
34:19Merci beaucoup pour votre regard
34:21sur cette affaire, et dans un instant
34:23on voit avec vous, c'est une autre affaire
34:25mais là, il s'agit d'une fake news
34:27par rapport à un candidat
34:29RN.
34:31Marc Menon d'abord,
34:33je me perds dans mes fiches,
34:35Marc Menon, on a entendu ce matin
34:37chez notre ami
34:39Laurence Ferrari,
34:41Manon Aubry, et ses propos
34:43vous ont interpellé sur l'immigration
34:45et l'humanisme.
34:47Oui, et alors, elle a retweeté cet après-midi
34:49en disant,
34:51elle attaque Laurence Ferrari, en disant quand même
34:53la manière dont elle pose ses questions
34:55l'immigration, c'est pas
34:57du nombre, l'immigration
34:59ce sont des vies humaines.
35:01Alors pour reprendre précisément ses propos,
35:03pardon, elle dit, on ne peut
35:05chiffrer les entrées en France
35:07car c'est notre humanité
35:09qui commande. Voilà, alors ça
35:11ce sont les propos de ce matin.
35:13Alors, ce qui est extraordinaire, déjà,
35:15c'est qu'on a l'impression qu'il y a une appropriation
35:17du malheur des autres.
35:19C'est-à-dire que si quelqu'un aujourd'hui
35:21fait une objection par rapport
35:23à la manière dont les immigrés
35:25sont en situation
35:27en notre pays, c'est que vous êtes
35:29infréquentable,
35:31que vous n'avez pas le moindre cœur,
35:33que vous existez dans votre égoïsme
35:35et que la misère du monde
35:37qu'elle pullule ailleurs, on s'en fout.
35:39Voilà ce que ça sous-entend.
35:41Or, c'est d'un simplisme
35:43et je dirais surtout
35:45d'une horreur mentale
35:47d'avoir ce type
35:49de propos, parce que
35:51quand on regarde les chiffres,
35:53il y a eu, en 2022,
35:551600 morts
35:59durant la traversée
36:01de la Méditerranée.
36:03En 2023,
36:05il semblerait qu'il y en ait
36:07trois fois plus. C'est pas de mon chapeau
36:09que je sors ça. C'est le HCR
36:11de New York qui a donné
36:13ces chiffres. Alors, ça veut dire quoi ?
36:15Au commissariat aux réfugiés.
36:17Que derrière
36:19des vies humaines, il y a
36:21effectivement un quantum.
36:23Il y a un nombre de personnes
36:25qui sont victimes et ne pas oublier
36:27ce qu'ils ont vécu pour les
36:29survivants durant la traversée
36:31et ce qu'ils vont vivre après.
36:33Alors, quand on regarde comme ça,
36:35on dit, ben oui,
36:37c'est terrifiant, mais
36:39regardons maintenant la réalité.
36:41Ces personnes
36:43viennent chez nous
36:45avec une illusion
36:47qui se traduit en désillusion.
36:49Pourquoi ? Parce que la France,
36:51la France, c'est le
36:53peuple révolutionnaire, le peuple
36:55de la liberté. Quand on vit dans certaines
36:57conditions, ça ne veut pas dire grand-chose.
36:59Mais c'est beau, la liberté.
37:01Ça fait rêver. Et puis,
37:03c'est le pays
37:05de la richesse. Oui, on appartient
37:07au pays riche. Donc, c'est
37:09l'espoir magnifique
37:11d'une vie nouvelle, d'une vie
37:13féerique. Alors, que fait-on dans les familles ?
37:15On se cotise pour
37:17payer à l'un d'entre eux
37:19la possibilité de gagner
37:21ce paradis matérialiste
37:23et on espère qu'il y aura
37:25des petits bénéfices qui rejarilleront
37:27là-bas, au pays,
37:29avec ce que l'on aura
37:31économisé grâce au travail sur place.
37:33Mais la réalité, c'est pas du tout ça.
37:35La réalité,
37:37et c'est là où la gauche ne veut
37:39pas l'avoir. La gauche, elle dit
37:41accueillons, accueillons, accueillons. Ça veut dire quoi
37:43accueillir ? Moi, quand j'accueille quelqu'un
37:45chez moi, j'ouvre ma porte,
37:47je lui donne les petits chaussons
37:49pour qu'il puisse bien
37:51traverser la pièce. Éventuellement,
37:53il va dans la salle de bain pour prendre
37:55un bain. Et puis ensuite,
37:57il a une chambre. Il est accueilli.
37:59Je fais attention à lui.
38:01Et déjà,
38:03la cave, c'est presque une bonne intention
38:05par rapport à ce que nous réservons
38:07à ces étrangers.
38:09Et il faut aussi comprendre
38:11que lorsqu'une personne
38:13arrive seule, c'est le sort d'un voyageur.
38:15Il est parti,
38:17il chemine, et l'errance,
38:19elle est longue. Et quand
38:21il arrive à un point,
38:23il y a un contact qui se fait avec la population.
38:25Quand il y a un nombre,
38:27parce que malheureusement, madame Aubry,
38:29il y a un nombre soudain.
38:31Et on n'est plus dans l'individu
38:33au cas par cas.
38:35Et par conséquent, là, on n'est plus
38:37de l'humain à l'humain.
38:39C'est qu'il n'y a pas le moyen
38:41de faire en sorte que ces gens
38:43comprennent déjà ce que nous sommes,
38:45ce que nous pouvons
38:47leur offrir. Et qu'ils
38:49voient qu'en réalité,
38:51ils ont été leurrés du début
38:53à la fin et qu'ils vont se retrouver
38:55dans un pays dont ils
38:57ignorent tout. Et ça encore, c'est
38:59un premier contact. C'est-à-dire
39:01qu'on a, à un moment
39:03donné, la chance de passer
39:05par un centre d'accueil. On vous donne
39:07quand même des petits éléments avant
39:09de vous laisser reportir.
39:11Mais il y a tous les autres qui sont là,
39:13qui errent en clandestin.
39:15Alors ils se regroupent comment ?
39:17Par affinité.
39:19Et puis on est dans cette errance
39:21sans rien. Et là, c'est
39:23l'opportunité à quoi il faut bien
39:25survivre. Alors il y a,
39:27quand on se retrouve
39:29par exemple au pied des grandes villes,
39:31des lieux que l'on se susurre
39:33où peut-être on peut se retrouver
39:35du travail, du travail clandestin
39:37où on est en concurrence,
39:39nous, hommes de la misère,
39:41avec la pauvreté.
39:43C'est comment travailler
39:45en tâcheron à moins cher.
39:47Et le soir, vous rentrez où ?
39:49Avec des marchands de sommeil qui vous exploitent.
39:51Voilà la générosité
39:53selon la gauche.
39:55Mais la générosité, la véritable générosité,
39:57c'est quoi ? C'est offrir une éducation.
39:59Faire en sorte que pendant
40:01des années, on vous donne
40:03les possibilités de posséder
40:05la langue, qu'on vous
40:07inculque un minimum
40:09de culture. Si vous avez un certain
40:11âge, qu'on vous apprenne un métier
40:13pour que vous puissiez participer
40:15à la vie de la société.
40:17Et qu'il y a aussi
40:19des logements. Et aujourd'hui, les logements,
40:21c'est quoi ? Ce sont
40:23des petites tentes. Alors,
40:25on vous dit, c'est pour ça
40:27qu'il faut les laisser vivre
40:29dans le communautarisme.
40:31Il faut, parce que c'est ça,
40:33leur dignité. On ne peut pas leur donner
40:35l'équivalent en argent.
40:37On ne peut pas les intégrer socialement.
40:39Alors, notre manière de leur
40:41permettre de se sentir
40:43bien, c'est de les laisser
40:45dans leur identité. C'est-à-dire, c'est
40:47un racisme épouvantable.
40:49Restez tels que vous êtes, vivez
40:51tels que vous êtes. Et la jeune
40:53femme qui est venue en espérant perdre son
40:55voile, non, non, non. Elle sera
40:57contrôlée par la communauté.
40:59Voilà ce que nous dit
41:01Madame Elbrie et tous ceux qui
41:03à gauche vous parlent d'une
41:05immigration qu'il faut encourager,
41:07qu'il faut se
41:09montrer dans une bienveillance
41:11universelle et que l'on n'a
41:13pas à être responsable de ceux qui
41:15viennent chez nous. S'il n'y a pas de
41:17responsabilité, il n'y a pas de générosité,
41:19il n'y a pas d'affaires de coeur
41:21et on a trompé tout le monde
41:23mais on dort sans doute mieux
41:25bien au chaud dans un
41:27grand appartement et les autres
41:29sont sous la guitoune sur le trottoir.
41:31Les mauvaises langues, il faut remarquer que ce sont souvent
41:33ceux qui disent ça, qui n'accueillent pas des gens
41:35chez eux. Oh, ce sont des mauvaises langues.
41:37Merci beaucoup Marc Monant pour votre regard.
41:39On me dit qu'il y a des petits soucis de bande d'images
41:41à l'antenne. Je ne sais pas si vous
41:43avez un petit problème d'image, n'hésitez pas à me dire
41:45hashtag face à l'info que je puisse voir si c'est
41:47le cas de tout le monde. En tout cas, on continue.
41:49Charlotte, on a peine
41:51à y voir clair dans les propositions
41:53des forces en présence dans ces élections
41:55législatives et
41:57Manon Bré, par exemple, a dit vouloir
41:59faire du pouvoir d'achat la priorité du
42:01Nouveau Front Populaire, ce que
42:03Marine Le Pen assume elle depuis longtemps.
42:05Qu'en est-il des différentes propositions sur le sujet ?
42:07Ce qu'on va voir avec vous, c'est
42:09trois questions et ce que disent
42:11les trois blocs sur ces trois questions
42:13très précises. Pouvoir d'achat,
42:15immigration, sécurité. Parce que souvent
42:17on donne les infos d'un bloc ou
42:19d'un autre, mais pas les trois en même temps.
42:21C'est très important ce soir.
42:23Il y a d'autres sujets qui sont importants.
42:25Tout de suite, ce n'est pas exhaustif dans chaque
42:27sujet, parce que d'abord
42:29les annonces se font au fur et à mesure.
42:31Vous savez que la situation est particulière.
42:33On ne va pas élire un président de la République avec les mains
42:35libres pour appliquer sa politique.
42:37Mais là, en l'occurrence, il s'agit d'élire l'Assemblée
42:39nationale et éventuellement une cohabitation.
42:41Ce qui est évidemment très particulier.
42:43Il y a des choses qui sont faisables d'autre part.
42:45Les annonces s'adaptent aussi
42:47à cette situation. Et la deuxième chose,
42:49il y a évidemment d'autres sujets importants dont parlent
42:51les têtes
42:53ou les candidats en l'occurrence
42:55dans cette élection. Il y a la question du logement
42:57qui serait importante, parce que les propositions sont
42:59très disparates. La question du logement
43:01social, on en avait beaucoup parlé ici, le rapport
43:03au logement social. Le nouveau Front Populaire
43:05par exemple veut augmenter considérablement la construction
43:07ce qui n'est pas le cas de tout le monde.
43:09Le rapport à l'audiovisuel public.
43:11Le rapport à l'Ukraine. Le rapport même à la guerre
43:13entre Israël et le Hamas.
43:15Ou, on l'a vu aujourd'hui,
43:17le psychodrame entre le nouveau Front Populaire et Emmanuel Macron
43:19sur le changement d'état
43:21civil libre et gratuit que propose
43:23le nouveau Front Populaire et que Emmanuel Macron
43:25a eu le malheur d'appeler le changement de sexe
43:27à la mairie en expliquant que c'était un délire.
43:29Donc le psychodrame du jour, c'était celui-là.
43:31Vous voyez qu'on va parler de beaucoup de sujets. Mais commençons
43:33avec ceux qui sont portés par
43:35les Français en premier. Vous l'avez dit.
43:37La question du pouvoir d'achat. Alors ça se décline.
43:39Il y a beaucoup de propositions. On sent que c'est un sujet
43:41qu'ils jugent tous extrêmement important.
43:43Le Rassemblement National
43:45annonce une baisse de la TVA
43:47à 5,5% sur les énergies
43:49et le carburant. Donc là,
43:51ils annoncent qu'ils demanderont une session
43:53parlementaire extraordinaire dès les Jeux
43:55olympiques pour cette question.
43:57Des négociations immédiates avec la Commission Européenne
43:59pour changer les tarifications, les règles
44:01européennes de tarification, vous savez,
44:03de l'électricité. Exonérer
44:05d'impôts sur le revenu dans le
44:07cadre du cumul emploi-retraite. Des médecins
44:09qui, au moment de leur retraite, se
44:11remettraient à exercer, notamment pour lutter
44:13également contre les déserts médicaux.
44:15Et Jordane Bardella
44:17a annoncé dans un second temps une conférence
44:19sociale sur la hausse des salaires
44:21pour discuter avec les différents
44:23partenaires sociaux. Le nouveau front
44:25populaire, alors je ne vais pas m'attarder parce que Dimitri,
44:27je renvoie, si par hasard il y a des gens qui
44:29nous écoutent ce soir et pas hier, je renvoie
44:31à la chronique de Dimitri hier,
44:33mais il y a le blocage des prix des biens
44:35de première nécessité immédiatement, le SMIC
44:37à 2000 euros brut immédiatement,
44:39les salaires indexés sur l'inflation,
44:41une augmentation du point d'indice des fonctionnaires
44:43de 10 points immédiatement
44:45et l'école publique gratuite
44:47dès la rentrée de 2024, gratuite
44:49c'est-à-dire intégralement gratuite, notamment
44:51la cantine, en effet.
44:53Et Renaissance,
44:55Renaissance a annoncé, alors Renaissance en gros
44:57leur ligne c'est de dire on va continuer ce qu'on a commencé
44:59si vous continuez à nous faire confiance
45:01Oui, c'est bien de rappeler.
45:03Ils insistent par ailleurs sur certaines choses aujourd'hui,
45:05réfléchir à une baisse des cotisations
45:07pour augmenter le salaire net,
45:09LR propose à peu près
45:11le même schéma,
45:13exactement, merci.
45:15Ce mardi, Bruno Le Maire a promis
45:17une baisse des tarifs réglementés de l'électricité
45:19en février prochain
45:21grâce au
45:23à la politique qui est déjà mise en place,
45:25donc il annonçait qu'on aurait les résultats,
45:27le Front Populaire s'est montré très divisé pour le coup
45:29sur ce sujet, et ils annoncent
45:31et Gabriel Attal l'a dit, le décret
45:33sur l'assurance-chômage, la réforme de l'assurance-chômage
45:35entre les deux tours
45:37de cette élection
45:39législative,
45:41et le nouveau Front Populaire a annoncé immédiatement
45:43qu'il l'abrogerait sans délai
45:45et la prime Macron qui serait déplafonnée
45:47sans charges ni impôts
45:49pour les salariés.
45:51Sur la question des retraites, puisque bon,
45:53notre actualité a été un peu marquée par les retraites
45:55au dernier temps, le RN annonce
45:57une abrogation à l'automne pour changer
45:59avec sa propre réforme,
46:01le nouveau Front Populaire annonce
46:03une abrogation immédiate pour aller
46:05à la retraite à 60 ans
46:07et Renaissance ne touche
46:09plus à la question des retraites
46:11quand LR qui voulait,
46:13les Républicains qui voulaient eux aussi aller
46:15plus loin, n'envisagent
46:17rien non plus. Et sur la question
46:19fiscalité-dépense, là c'est le petit point
46:21Mathieu Bockcôté sur la fiscalité
46:23Le RN annonce
46:25un audit des finances publiques
46:27pour savoir comment réagir à partir
46:29d'un audit très clair et ils annoncent
46:31d'ores et déjà le remplacement de l'impôt
46:33sur la fortune immobilière
46:35vous savez qu'Emmanuel Macron avait remplacé
46:37l'ISF par l'impôt sur la fortune immobilière
46:39et le RN veut changer
46:41ça en disant on va le supprimer
46:43sur la fortune immobilière
46:45pour le remplacer par un impôt sur la fortune
46:47financière qu'Emmanuel Macron avait
46:49supprimé. Le nouveau Front Populaire
46:51alors le C, renforcement de la progressivité
46:53de l'impôt sur le revenu, taxation des super-profits
46:55rétablissement de l'ISF
46:57de tout l'ISF, réformer l'impôt sur
46:59l'héritage avec un maximum d'héritage
47:01que vous pourriez transmettre à vos enfants
47:03et Renaissance
47:05n'annonce pas de hausse d'impôt et une
47:07baisse de 10 milliards dans le budget quand
47:09LRE annonce des baisses dans les
47:11impôts avec 25 milliards
47:13d'économies sur le budget de
47:15l'État. Très clair pour cette
47:17partie. Autre...
47:19Non mais c'est vrai !
47:21C'est rare !
47:23Tout le monde en parle un peu partout mais c'est pas clair
47:25et elle a fait un travail formidable je trouve
47:27Immigration, que disent
47:29les trois blocs sur la question
47:31de l'immigration ? Alors le Rassemblement
47:33National précise immédiatement
47:35et c'est pour ça que je vous parlais de la cohabitation
47:37tout à l'heure, c'est évidemment une situation
47:39particulière puisque le Rassemblement
47:41National comme d'ailleurs
47:43les LR et Reconquête l'annonçaient également
47:45expliquent que
47:47les changements qu'ils veulent, par exemple
47:49la préférence nationale, on en parle
47:51beaucoup ces jours-ci, la suppression
47:53du regroupement familial ou la réforme
47:55du droit d'asile nécessitent
47:57une réforme constitutionnelle, Mathieu en parlait
47:59tout à l'heure, nécessitent une réforme constitutionnelle
48:01qui ne peut se faire sans l'aval d'Emmanuel
48:03Macron. Donc là les annonces sont faites en cas
48:05de cohabitation avec ce qui pourrait
48:07être fait. Donc le RN annonce une loi
48:09d'urgence pour supprimer le droit du
48:11sol et pour remplacer
48:13l'aide médicale d'État par un fond
48:15pour les urgences vitales
48:17ce qu'avaient tenté de faire les républicains dans la loi
48:19également. Donc
48:21les LR veulent toujours
48:23durcir la loi sur les prestations sociales
48:25accordées aux étrangers mais on avait vu que ça avait été
48:27extrêmement compliqué, notamment avec le Conseil
48:29constitutionnel. Le nouveau Front Populaire
48:31alors eux, ils veulent abroger
48:33la loi d'Armanin, la dernière loi
48:35sur l'immigration, faciliter l'accès
48:37au visa, régulariser les travailleurs
48:39les étudiants, les parents d'enfants scolarisés
48:41et instituer la carte de séjour
48:43de 10 ans comme titre de séjour
48:45de référence et créer
48:47par ailleurs un statut de déplacé
48:49climatique. Emmanuel Macron
48:51a qualifié le programme d'immigrationniste
48:53aujourd'hui donc c'est bien, ça va devenir la nouvelle insulte
48:55t'es immigrationniste dans ses toits
48:57Manon Aubry a expliqué que ça n'était pas
48:59immigrationniste mais humaniste et je
49:01renvoie cette fois-ci à la chronique de Marc Menand
49:03et Renaissance de son côté
49:05alors il n'y a rien de très
49:07concret dans les annonces directement
49:09simplement Emmanuel Macron, ils viennent de voter
49:11une loi par ailleurs mais Emmanuel Macron
49:13dans sa conférence post-européenne
49:15annonçait sa volonté de renforcer
49:17le contrôle des mineurs non-accompagnés
49:19qui pose, je cite, un problème
49:21de sécurité dans plusieurs villes
49:23donc il y a une reconnaissance d'un constat
49:25mais je ne sais pas très bien ce que veut dire renforcer
49:27le contrôle des mineurs non-accompagnés puisque les
49:29traités internationaux nous obligent
49:31et là c'est la convention de
49:33protection des droits de l'enfant que nous avons signé
49:35nous impose de considérer
49:37les mineurs quelles que soient leurs
49:39origines et leur nationalité comme
49:41des mineurs français dans la protection
49:43accordée donc est-ce qu'Emmanuel Macron nous annonce
49:45une renégociation
49:47des traités ? Je ne sais pas
49:49il n'a pas été jusque-là.
49:51Autre question, troisième question
49:53pour les trois blocs
49:55j'aime bien Marc Menand-Morin
49:57je suis claire, non ? Oui, oui, oui, et elle a été claire aussi
49:59dans la deuxième réponse. Excellent, oui très claire
50:01pardon, j'ai oublié de le dire. Je donnerai la note à la fin
50:03à la fin. La question de la sécurité
50:05Alors, la question
50:07de la sécurité, le Rassemblement National
50:09annonce rétablir les peines planchées
50:11pour la question des stupéfiants
50:13et des atteintes aux personnes
50:15dépositaires de l'autorité publique
50:17et annonce également vouloir suspendre
50:19les allocations familiales aux parents
50:21de mineurs délinquants récidivistes
50:23le nouveau Front Populaire
50:25là je vous fais les annonces vraiment liées aux législatives
50:27directement ce qui serait mis en place rapidement
50:29le nouveau Front Populaire de son
50:31côté annonce vouloir lutter contre la
50:33surpopulation carcérale, alors tout le monde
50:35veut lutter contre la surpopulation carcérale
50:37mais ce qui est intéressant c'est que le
50:39syndicat de la magistrature
50:41s'est félicité, enfin une magistrate
50:43du syndicat de la magistrature s'est félicité
50:45de l'adoption d'un système de régulation
50:47carcérale et alors là ça change tout
50:49souvenez-vous on en avait parlé, Eric Dupond-Moretti
50:51avait été un peu tenté par les choses
50:53sans le dire vraiment et sans l'assumer
50:55un système de régulation carcérale c'est qu'avec
50:57le nombre de prisons aujourd'hui vous décidez qu'il y a
50:59une personne par place de prison et c'est tout
51:01donc si vous voulez mettre une personne en prison
51:03et en sortir une autre et comme par ailleurs aujourd'hui
51:05nous avons déjà une surpopulation
51:07carcérale dont nous avons souvent parlé
51:09il faudrait éventuellement
51:11faire quitter
51:13les prisons, enfin sortir
51:15des prisonniers des prisons, ce que l'on
51:17avait vu pendant le Covid avec des mesures
51:19administratives, c'est un sujet qui
51:21mériterait d'être précisé par le nouveau Front Populaire
51:23il y a un renforcement des
51:25moyens alloués à la police
51:27judiciaire mais dans un second
51:29temps l'interdiction du LBD et de la
51:31BRAV-M, alors là on sent que c'est très très symbolique
51:33et supprimer
51:35l'IGPN et l'IGGN
51:37vous savez parce que la France Insoumise en l'occurrence
51:39je ne parle que d'eux mais il y a beaucoup de gens
51:41dans le nouveau Front Populaire mais la France Insoumise
51:43par exemple qui fait des
51:45commissions internes pour gérer les problèmes de tel ou tel
51:47dans le parti ne supportent pas
51:49l'existence même de l'IGPN qui je cite
51:51qui je précise ne travaille que
51:53sous l'autorité des magistrats, c'est pas des policiers
51:55qui gèrent entre eux, ce sont des enquêtes
51:57qui sont faites et voudraient les rattacher
51:59une autorité indépendante pour juger
52:01les policiers et les gendarmes qui seraient rattachés aux défenseurs
52:03des droits, on a souvent analysé le regard
52:05des défenseurs des droits sur l'existence même
52:07de la police ou de la gendarmerie
52:09et par ailleurs une révision de la doctrine
52:11sur l'ouverture du feu en cas de refus
52:13d'obtempérer et enfin
52:15renaissance pour terminer, renforcement
52:17des luttes contre les fraudes
52:19sociales et fiscales, on sent que c'est un sujet
52:21sur lequel ils se sont beaucoup investis
52:23ces derniers temps et durcissement de la lutte
52:25contre la délinquance des mineurs
52:27avec, je cite, une atténuation de l'excuse
52:29de minorité à partir de 16 ans
52:31ce qui est déjà possible, les juges
52:33peuvent déjà supprimer
52:35l'excuse de minorité
52:37pour les jeunes entre 16 ans
52:39et 18 ans, donc là aussi probablement
52:41nous aurons des précisions et nous ferons la mise à jour
52:43dans les semaines qui viennent.
52:45Excellent travail de recherche, en tout cas
52:47vous avez déjà trois réponses
52:49à ces trois questions pour les trois blocs
52:51merci Charlotte. Mathieu Bockcôté
52:53une information
52:55qui nous a énervé aujourd'hui
52:57celle d'un candidat antisémite
52:59au RN
53:01point d'interrogation, puisqu'il s'agirait
53:03d'une fake news. Je vous donne la séquence
53:05parce que franchement
53:07je pense qu'on est devant
53:09une authentique saloperie
53:11Libé sort lundi
53:13une information à propos d'un candidat
53:15du RN, Joseph Martin
53:17on nous dit que c'est un candidat qui est marqué
53:19antisémite, pourquoi est-il
53:21jugé antisémite pour le tweet suivant
53:23qui par ailleurs est maladroit, on y reviendra
53:25le gaz a rendu justice
53:27aux victimes de la Shoah
53:29en tant que tel, c'est un tweet, on se dit
53:31on ne se comprend pas exactement ce qu'il veut dire
53:33mais on se dit, bon, le système
53:35dit que c'est un candidat antisémite. Alors
53:37immédiatement, la nouvelle est reprise
53:39ça vient de Libé, c'est reprise
53:41dans leur quête de candidats infréquentables
53:43la nouvelle est reprise par l'ensemble
53:45des médias qui parlent de ce candidat
53:47antisémite au RN
53:49la classe politique à gauche le condamne
53:51évidemment, mais surtout Jordan Bardella
53:53lui-même décide de le
53:55liquider, il dit il n'est plus des nôtres
53:57bon, il ne se siègera pas avec nous, c'est l'élu
53:59sauf que, là, quelques
54:01points d'interrogation émergent
54:03Pierre Sautarell, de F2Souch
54:05c'est de la revue de presse
54:07Pierre Sautarell dit, il y a quelque chose d'un peu étrange
54:09dans tout ça, ce tweet est bizarre
54:11alors il se met, il lance son enquête
54:13il décide de vérifier les fact-checkers
54:15qu'est-ce qu'il découvre?
54:17que ce tweet, apparemment
54:19c'est un tweet antisémite de M. Joseph Martin
54:21c'est enfin un tweet où Martin se réjouit
54:23de la mort de Robert
54:25Faurisson, l'historien
54:27entre guillemets, antisémite
54:29enfin négationniste
54:31l'historien négationniste, donc c'est un tweet
54:33où Joseph Martin
54:35se réjouit de la mort d'un
54:37négationniste antisémite
54:39et là on essaie de faire passer ça pour un tweet
54:41antisémite, ensuite
54:43Sautarell poursuit sa recherche
54:45et on découvre, d'ailleurs il l'a fait le lendemain
54:47de la mort de Faurisson, il découvre
54:49un autre tweet notamment à propos
54:51du maréchal Pétain, vous allez voir si on est devant
54:53un antisémite, le fait que Pétain
54:55ait été un héros durant la première guerre mondiale
54:57n'excusant rien
54:59sa collaboration avec les nazis
55:01cet homme doit être banni
55:03et oublié de l'histoire
55:05et oublié en tant que héros
55:07en matière d'antisémite, on a trouvé pire que l'auteur
55:09d'un tel tweet, alors ça va
55:11plus loin, donc il multiplie les informations
55:13aujourd'hui, en plus il y a
55:15tweets, pro-israël, qu'on comprenne
55:17le personnage, alors là
55:19l'information circule, le
55:21journal l'incorrecte, reprend ça
55:23totalise l'information
55:25et la rend publique, en disant
55:27mais regardez, on est devant en fait
55:29une opération, ou alors soit c'est de l'incompétence
55:31absolue de l'IB, n'excluons pas la chose
55:33ou alors on est devant une entreprise
55:35explicite pour détruire la
55:37réputation d'un homme, en prenant un tweet
55:39en le détachant de son contexte
55:41et en le présentant comme
55:43un monstre, un tweet qui dit le contraire
55:45et auquel on prête une signification
55:47contraire à ce qu'il dit.
55:49Inversion de valeur. Ah ben oui, mais inférieur de la réalité
55:51et là vous me permettrez de faire ce que je ne fais jamais, je vais citer
55:53directement à partir de mon téléphone l'article
55:55parce que l'IB est obligé de commenter
55:57alors voilà comment l'IB amende son article
55:59mercredi, suite
56:01à la publication de cet article, le Rassemblement
56:03National a retiré son soutien à Joseph Martin
56:05de leur côté, les internautes
56:07ont mis en doute le caractère
56:09antisémite du message dont je vous ai
56:11parlé, il pourrait s'agir
56:13selon eux, d'une manière maladroite
56:15de se réjouir du décès survenu
56:17la veille de ce message du négationniste
56:19Robert Faurisson.
56:212-3 passages ensuite, donc l'IB
56:23reconnaît, reconnaît mais au conditionnel
56:25ne va pas jusqu'à admettre sa
56:27faute. Ce que je ne comprends pas Mathieu Bocoté
56:29moralité, le RN s'agenouille
56:31devant l'IB? Ah ben ça je crois
56:33qu'ils n'ont pas vérifié avec leur candidat
56:35mais là ça va plus loin si je peux me permettre
56:37alors l'IB a amendé
56:39son article. Un peu
56:41plus tard, comme le faisait remarquer Sotaren
56:43sur Twitter, France Info
56:45décide de reprendre l'information
56:47avant qu'elle n'ait été corrigée par l'IB
56:49et par l'incorrect. Donc France Info
56:51reprend la fake news
56:53et la propulse. Alors là
56:55la question qu'on peut se poser ici, c'est
56:57très simple, c'est tous ceux qui ont retweeté
56:59la chose aujourd'hui,
57:01est-ce qu'ils vont s'amender? Est-ce qu'ils vont
57:03laver l'honneur d'un homme qui était aujourd'hui
57:05traîné dans la bouillotte? Il y a quand même des simples limites
57:07à vomir sur un homme à partir d'un mensonge
57:09lancé contre lui par un journal
57:11qui, dans une forme de presse
57:13qui a fait un travail ordurier dans les circonstances
57:15franchement ça me révolte
57:17et je me permets un dernier mot sur cela
57:19pour ce qui est du parti dont vous avez parlé
57:21peut-être devraient-ils s'assurer
57:23de ne pas prendre toutes ces informations sur ces militants
57:25chez des gens qui veulent le détruire
57:27lancent à son endroit quelquefois
57:29des fake news et décider de se soumettre
57:31à ces gens pour savoir qui est respectable, qui ne l'est pas
57:33il y a quelque chose d'un peu gênant
57:35peut-être. Plus d'un milliard par an
57:37c'est le chiffre, le nombre d'euros
57:39que l'État donne à la presse écrite
57:41excellente suite de programmes, Science&News