Pendant deux semaines, Eliot Deval et la rédaction d'Europe 1 vous propose deux heures de décryptage d'analyse autour des élections législatives.
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00:0016h48, très précisément, de retour sur Europe 1 en direct, on est ensemble jusqu'à 18h et on attend
00:11vos appels, vous êtes très nombreux au standard pour réagir au 01, 80, 20, 39, 21 à la question
00:17du jour, avec 210 désistements pour faire barrage au RN, est-ce que vous vivez un hold-up démocratique
00:25ou au contraire, c'est une très bonne stratégie de la part du camp présidentiel ? On est avec
00:31Gauthier Lebret, Éric Revelle, Gabrielle Cluzel, directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire,
00:38on est avec Martin Garagnon, porte-parole du camp présidentiel pour ses législatives et Raphaël
00:44Stainville du journal du dimanche, c'est vous la plume ce week-end qui avez lancé cette grande
00:50enquête sur les objectifs, du moins le grand basculement du côté des préfets avec un risque
00:57de, ça a été employé comme ça par des responsables politiques je crois que c'était Marine Le Pen,
01:02qui parlait de coup d'état administratif. C'est Marine Le Pen surtout à lecture probablement du
01:07journal du dimanche qui a trouvé cette formule, alors bien sûr aujourd'hui certains se
01:13diront si nomination en conseil des ministres c'est beaucoup de pourri pour rien, moi je pense
01:20que les prophètes ont toujours tort d'avoir raison trop tôt, et d'une certaine manière si l'Elysée
01:25a renoncé temporairement à ces nominations d'ampleur, à cette valse dans la préfectorale,
01:30cela ne signifie pas qu'ils ne le feront pas. L'objectif évident aujourd'hui, et d'une certaine
01:36manière on comprend l'Elysée et la majorité présidentielle, est de faire croire que Marine
01:41Le Pen est en plein délire complotiste. Mais je vous rappelle que outre les informations du JDD,
01:49l'AFP hier confirmait que ces nominations étaient bien prévues, je les cite, une salve de nominations
01:57est prévue mercredi en conseil des ministres, qui pourrait comprendre notamment des préfets,
02:00quelques ambassadeurs, selon plusieurs sources concordantes. Donc ces sources elles sont communes,
02:05nous maintenons nos informations, c'est toujours en cours, toujours dans les tuyaux, mais il y a un
02:09effet retardataire, probablement parce qu'un conseil des ministres est prévu lundi, avec
02:14toujours ces mêmes nominations qui sont prévues. Lundi prochain ? Lundi prochain. Je comprends pas,
02:20lundi prochain c'est terminé ? Lundi prochain il est 8h00 au matin, Gabriel Attal il est en train de
02:25faire ses valises. Gabriel Attal n'est pas contraint de démissionner dans la foulée. Ça dépend,
02:30s'il n'y a pas de majorité absolue, s'il n'y a pas de majorité absolue, je suis d'accord avec vous,
02:35tenir un conseil des ministres lundi matin alors qu'il y a une majorité absolue. Mais non,
02:39pas forcément. Et c'est précisément parce que la menace d'une majorité absolue pour Jordan Bardella,
02:48du point de vue de l'Elysée, se fait moins craindre, moins forte, qu'il y a eu cet effet
02:55retardataire. Et puis surtout lundi matin, les élections seront passées, donc il n'y aura pas
03:01de sanctions possibles si ces nominations avaient eu lieu avant, c'est évident. Il n'y a pas que les
03:07alliances contre nature, il y a les appels au vote, et là on entre dans le métaverse. Le communisme a
03:13trois nouveaux sympathisants, je mets des guillemets bien évidemment. Ils sont en train de réviser
03:17l'international. Edouard Philippe et Xavier Bertrand, mais également Christian et Estrosi
03:22se disent prêts à voter communiste, plutôt que rassemblement national. On est en direct avec
03:29Roland, 28 ans, qui habite dans la Loire, mais avant cela on écoute Edouard Philippe qui préfère
03:34donc voter communiste. Je pense qu'il faut faire le barrage au rassemblement national et j'ai dit
03:38que tous les candidats qui s'inscrivaient dans un arc qui va de la droite républicaine, y compris
03:42jusqu'aux communistes, et Dieu sait que j'ai des désaccords massifs et documentés avec les
03:46communistes ou les écologistes, il fallait faire barrage au rassemblement national, je l'assume.
03:50Dimanche, je vote dans la huitième circonscription de Seine-Maritime, je voterai pour un candidat
03:55communiste. Je ne le fais pas de gaieté de cœur, je ne le fais pas par accord avec lui, je le fais
03:59parce que je préfère un élu que je connais, avec qui je travaille dans l'intérêt du Havre, même
04:04avec des différences, et qui me paraît relever d'une exigence démocratique que je partage, que le
04:09rassemblement national. Qu'est-ce qui se passe Gabriel Cluzel là ? Là on entre dans un autre
04:16monde, une autre sphère. Edouard Philippe qui fait référence... C'est pas nouveau. Non c'est vrai, il l'avait
04:22déjà dit. A la fête de l'Huma devant Fabien Roussel. Qu'il prenne sa carte. Xavier Bertrand l'avait déjà
04:27dit plus ou moins aussi, qu'il préférait en tout cas les communistes identitaires d'extrême droite,
04:32c'était le mot qu'il avait utilisé. Christian Astrozy l'a dit ce matin sur une autre radio,
04:38écoutez les communistes ils ne brisent pas les vitrines, c'est sûr, ils ne brisent pas les
04:43vitrines mais ils ont juste fait des millions de morts. Rappelons que cette idéologie n'est pas
04:47une idéologie sympa, parce qu'on dit parfois que Fabien Roussel c'est un communiste sympa,
04:50non c'est un oxymore, un communiste sympa. Mais c'est surtout le trouble que ça va susciter auprès
04:56des électeurs. Et là pour le coup, si ça peut être gagnant à court terme dans la stratégie,
05:02pour faire élire des gens selon leurs souhaits, imaginez le trouble que ça va susciter dans les
05:07esprits de leurs électeurs. Xavier Bertrand communiste, c'est absolument délirant. Je
05:13sais pas, Gérard Larcher il n'a pas fait de déclaration, il ne va pas voter communiste.
05:16Il était en réunion avec Emmanuel Macron, il est allé voir le président de la République.
05:22Ce que je voulais simplement dire pour finir, c'est qu'on a répété pendant des années que ce
05:27qui avait vraiment nuit à Emmanuel Macron et au macronisme, c'était cette élection par défaut.
05:32Et là on est en train de reproduire le même phénomène, c'est-à-dire de faire des élections
05:36par défaut. In fine, ce sera contre-productif. Ça s'appellera une crise peut-être de régime,
05:41et puis il y a aussi cette question de la légitimité. C'est-à-dire qu'il y a deux ans,
05:46personne ou très peu de monde était allé voter, et on disait mais ces députés que nous avons à
05:51l'Assemblée nationale ne sont pas légitimes parce que finalement il y avait un fort taux
05:55d'abstention. Malheureusement, peut-être qu'on dira au soir du 7 juillet que cette Assemblée
06:00n'est pas véritablement légitime parce qu'il y a eu des alliances contre-nature. On est avec
06:06Roland en direct. Cher Roland, bonjour. Bonjour Eliott, bonjour à tous. Bon, qu'est-ce que vous
06:12en pensez de ces désistements et finalement de ces alliances, même s'ils ne veulent surtout pas
06:17parler d'alliances, entre la majorité ou du moins le camp présidentiel et les nouveaux Fronts
06:22Populaires ? Écoutez, moi je suis atterré, mais là je viens d'écouter la déclaration de notre
06:27ex-premier ministre Edouard Philippe. Il appelle donc à voter nouveau Front Populaire. Il appelle
06:32à voter la France Insoumise. Il appelle à voter pour un parti qui n'a pas condamné les attaques
06:38du 7 octobre. Je me permets de vous couper Roland parce que je crois qu'il avait dit ni LFI ni RN,
06:42mais il soutient le communisme, en tous les cas le candidat communiste. Oui, c'est ça. Moi je suis
06:49à ça, Tétienne, pour la deuxième circonscription de la Loire et j'aurai un choix à faire dimanche
06:55prochain entre un candidat Rassemblement National et un candidat du nouveau Front Populaire. J'ai
07:01donc le candidat, Quentin Bataillon, qui était le député sortant de la majorité présidentielle,
07:06enfin de ce qu'il en reste, qui s'est désisté. Donc à la question, est-ce que c'est un hold-up ? La
07:11réponse est oui, parce qu'on nous force depuis quelques jours, on entend dans les médias,
07:17de partout, qu'il faut absolument faire barrage au RN en votant nouveau Front Populaire. Mais je
07:23ne vais en aucun cas donner ma voix au nouveau Front Populaire. Comme pour un tas de raisons
07:28que je vous ai indiquées dernièrement, ce n'est pas possible. Merci beaucoup, Roland, pour ce
07:35témoignage. Peut-être que vous souhaitez réagir, Martin Garagnon, je rappelle que vous êtes le
07:39porte-parole du camp présidentiel pour ces législatives. Oui, simplement en un mot, j'entends
07:44bien votre propos, les questions et les réponses qui sont données. Vous parlez à Roland ?
07:49Je parle à Roland, non, je parle aux interventions que j'entends depuis tout à l'heure, qui sont
07:53des interrogations qui sont légitimes, puisqu'elles peuvent se poser au quotidien pour beaucoup de
07:57Français, qui se retrouvent avec un choix qui n'est pas le même. C'est pas moi qui ai inventé cette
08:00maxime en politique, qui dit qu'au premier tour, on choisit, au deuxième tour, on élimine.
08:04C'est pas nous qui avons mis en place ce système de vote électoral, c'est-à-dire celui qui est
08:10actuellement en place pour ces législatives, c'est pas nous qui avons inscrit cela dans la loi électorale.
08:15Donc, on fait avec un système qui est en place. Moi, ce qui m'offusque un petit peu, c'est quand
08:19on parle de tripadouillage, de fricasse, de désillusion. Il n'y a aucun vote pour des raisons simples, c'est que c'est les Français qui vont voter.
08:24Vous oubliez un élément aussi, dans la politique, ce sont les convictions. C'est-à-dire que si vous tapez dans la main d'une personne...
08:32Vous tapez dans la main de personne ?
08:33Bah si, vous tapez dans la main. Lorsque vous vous écartez au second tour pour servir de marche-pied à un candidat qui ne partage en rien vos idées sur la sécurité, sur les questions migratoires, sur les questions de laïcité, sur les questions de politique étrangère, vous pouvez appeler ça comme vous voulez.
08:51Les Français sont très intelligents, ils ne sont pas dupes, ils décodent tout. Ils ont bien compris que votre seule ligne directrice, c'est de faire barrage au Rassemblement National. Pourquoi pas, évidemment.
09:02C'est que le Rassemblement National n'est pas la majorité absolue, et s'il faut taper dans la main de députés LFI, et bien vous le faites. Donc après, vous appelez ça comme vous voulez.
09:12On est en direct avec Michel, tiens. Répondez à Michel. Répondez à Michel, Michel, bonjour !
09:16Bonjour, bonjour, bonjour !
09:18Comment ça va Michel ?
09:20Ben non, ça va pas du tout. Depuis dimanche, on est gouvernés par des dingos, par des fous, par des lâches. Ah si, si, je mesure mes mots. C'est des lâches, c'est des traîtres, c'est vraiment des traîtres.
09:33Vous savez, qu'est-ce qui va se passer si, donc, à l'Assemblée Nationale, il y a des drapeaux palestiniens, d'accord ? Qu'est-ce qui va se passer ? Vous croyez qu'on pourra dire arrêtez avec ça ?
09:48Ils vont dire ben non, si on est là, c'est parce que vous nous avez demandé d'être avec vous, on est en train de vous aider, donc vous nous foutez la paix. Vous comprenez ?
09:57Je trouve ça ignoble. Et puis ceux qui parlent du front républicain, mais depuis quand les LFI et tous les gens de gauche sont républicains ? Depuis quand ?
10:08Le 12 juin, quand parlait M. Macron, là, M. c'est horrible, rien que de ne pas en parler de lui, mon Dieu, ça me donne envie de vomir.
10:16Oh, s'il vous plaît Michel, il faut rester respectueuse quand même. On peut être en colère, vous avez le droit évidemment d'être en colère, mais il faut arriver à s'entendre et débattre, c'est ce que je dis à chaque fois.
10:33Vous êtes d'accord Michel ? On est d'accord avec ça ? Mais cette parole-là, de se dire je suis dégoûté, on l'entend depuis le début de l'émission, et si vous souhaitez réagir, vous réagissez aux standards d'Europe 1.
10:49Vous êtes très nombreux ce mercredi avec nous, 0180 20 39 21, appel non surtaxé. Un grand merci Michel pour cette réaction.
10:58Martin Garagnon, c'est terminé. Vous allez lui répondre, mais en dehors du studio, vous lui envoyez un petit texto. Merci beaucoup Martin Garagnon, je rappelle que vous êtes le porte-parole de cette campagne présidentielle, c'est toujours un plaisir d'être avec vous.
11:13On se retrouve à 17h pour la suite de notre émission, continuez à réagir, vous connaissez le numéro désormais, 0180 20 39 21, est-ce que vous vivez un hold-up démocratique ?
11:30A 17h30, notre invité politique du soir, Manon Aubry, heureux député, La France Insoumise. Merci à tous, à tout de suite, restez un, 17h.
11:4216h18, Eliott Deval sur Europe 1.
11:4616h18, Eliott Deval sur Europe 1.
11:50Émilie Desse qui se moque de moi parce que j'essaye hors antenne de connaître tous les jingles, alors je dis oh, et c'est à ce moment-là que je dois parler, je dis ça à Jérémy le réalisateur, donc ça la fait sourire, à tout à l'heure chère Émilie.
12:04On est en direct, vous le savez, jusqu'à 18h sur Europe 1, vous êtes très nombreux à vouloir réagir aux standards d'Europe 1, 0180 20 39 21, appel non surtaxé.
12:17Et cette question, est-ce qu'avec ces désistements, ces alliances, vous avez l'impression qu'on vous vole un peu cette élection législative, ce second tour ?
12:26Ou alors au contraire, non, c'est une très bonne stratégie. Force est de constater que depuis le début de l'émission, on n'a que des gens mécontents.
12:34Ce serait intéressant d'avoir des gens qui nous disent, bah si, bravo, bravo la Macronie de taper dans la main de la France insoumise.
12:40Gauthier Lebret qui veut déjà réagir alors que je n'ai pas salué tout le monde autour du plateau, cher Gauthier, rebonjour.
12:45On est avec Jacques Serais du service politique d'Europe 1, Jacques bonjour, avec Gabrielle Cluzel toujours, directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire,
12:54avec Jules Torres du JDD et Jean-Baptiste Marty, journaliste police-justice, bonjour Jean-Baptiste.
13:02Vous vouliez dire quelque chose Gauthier Lebret ?
13:04Non mais c'est pour ça que je pense que de nombreux journalistes politiques se leurrent.
13:07Des sondages aussi en mettant une fourchette beaucoup plus basse pour le Rassemblement National,
13:11les projections qui sont en train de sortir depuis les désistements.
13:15Les électeurs ne sont pas des moutons qui répondent aux ordres des appareils politiques et de Paris.
13:21Et quand Edouard Philippe préfère un candidat communiste, il l'avait déjà dit à la fête de l'UMA,
13:25je pense qu'il y a un écart gigantesque qui se creuse entre lui et sa base électorale.
13:30Vous avez peut-être raison Gauthier Lebret, mais je vous connais quand même assez bien.
13:33Il s'avère que depuis le début de la semaine c'est votre théorie, vous êtes un peu seul à avoir cette thèse.
13:41Peut-être que Jules Torres un peu.
13:42Je n'ai pas dit que c'était certain non plus.
13:43Je n'ai pas dit que c'était certain.
13:44Non mais vous faites du en même temps, vous êtes un peu macroniste dans l'analyse politique.
13:48On essaie de ne pas être moutonnier.
13:49Mais suivez le propos Eliott, suivez le propos.
13:51Moi je ne suis personne.
13:52Vous pouvez être le berger si vous voulez, le loup.
13:54Vous savez, je ne suis personne.
13:56Je donne la parole aux uns et aux autres et surtout aux français.
14:01Je suis aussi.
14:03Alors n'hésitez pas à prendre la parole quand je vous la donne en revanche cher Gauthier Lebret,
14:07parce que vous savez on n'est pas comme en télévision, en radio, il faut que les auditeurs...
14:10Pensez aux auditeurs plutôt que...
14:12Il vous faudrait un bon Edan pour Eliott.
14:15Ça vous concerne également, à part si vous voulez prendre la main sur cette émission.
14:20Jamais.
14:21Vous avez bien raison.
14:23On est avec Adrien, Adrien qui a 34 ans, qui vit en Normandie.
14:28Vous souhaitez réagir aux standards d'Europe 1, 0, 1, 80, 20, 39, 21.
14:34Cher Adrien, qu'est-ce que vous en pensez de ces alliances, de ces désistements ?
14:39Est-ce que vous êtes en colère ce mercredi ?
14:42Oui, bonjour à tous.
14:44En colère, un petit peu évidemment.
14:48Je trouve ça dramatique ce qui se passe.
14:50Il faudrait quand même qu'on revienne sur certains candidats.
14:52Renaissance, M. Senior, qui était en face de Gauthier Lebret sur TPMP,
14:55qui se moquait limite ouvertement de Louis Boyard,
14:58et qu'aujourd'hui il lui fait place tête.
15:02C'est un vraisemblable, je ne comprends pas.
15:04Il reste Louis Senior.
15:05Il reste, mais pour sécuriser le...
15:07Il reste, mais pour sécuriser le but de faire élire Louis Boyard, il faut quand même le dire.
15:10Absolument, vous avez 100% raison.
15:12Quand il est passé sur le plateau, il n'a pas parlé une seule fois du RN.
15:15Il est resté sur Louis Boyard toute l'émission.
15:17Il a fait le fanfaron à le traiter de pitre, je crois.
15:20Et aujourd'hui, il fait place tête.
15:22Il le dit clairement.
15:24Je me présente dans le but de faire élire Louis Boyard.
15:26Je vais vous dire la vérité, Adrien.
15:28J'ai essayé d'appeler Loïc Senior hier, ou avant-hier, je crois,
15:32et je n'ai pas eu de réponse.
15:33Mais je vais retenter.
15:34Forcément, il est un petit peu la queue entre les pattes, je dirais.
15:36Après l'émission, cher Adrien,
15:38je vais retenter pour essayer d'avoir quelques explications
15:41et comprendre sa stratégie.
15:43Et vous, vous allez voter dimanche prochain
15:46ou vous êtes plutôt désabusé ?
15:48Vous dites que ça ne sert plus à rien.
15:50Moi, je n'étais ni extrême-gauche, ni extrême-droite, honnêtement.
15:53Et à mon sens, je vais vous dire un truc,
15:57n'importe quel candidat du RN
16:00vaut mieux qu'un Louis Boyard, qu'un Delogu,
16:02que tous ces mecs-là.
16:04Je ne comprends pas.
16:07Eh bien, merci Adrien pour ce témoignage
16:10sur Europe 1 en direct du 16h18h0180203921.
16:16Dans un instant, on sera avec Fab.
16:180180203921, le standard d'Europe 1,
16:21si vous souhaitez réagir.
16:22Il y a énormément de monde ce mercredi.
16:24Fabrice, merci d'être avec nous en direct sur Europe 1.
16:27Alors, vous, vous êtes en colère.
16:29Parce que vous avez l'impression que c'est le grand bazar
16:31avec ces alliances, ces désistements.
16:34Déni de démocratie, oui ou non ?
16:40Fabrice, je me permets de vous couper,
16:42parce que là, franchement, ça passe très mal.
16:44Raccrochez, rappelez-nous.
16:46Et ensuite, on vous reprend.
16:47Christophe est avec nous.
16:48Il vient de Bretagne, cher Christophe.
16:50Bonjour.
16:51Bonjour.
16:52Christophe, même question.
16:54Est-ce que vous avez la sensation
16:55que vous êtes en train de vivre
16:56une sorte de déni de démocratie
16:58avec ces désistements
16:59et ce paysage politique
17:01qui est en train de complètement être bouleversé
17:02à l'approche du second tour ?
17:04Je vais vous dire, franchement,
17:05c'est même plus un déni de démocratie.
17:07C'est du grand n'importe quoi.
17:09Moi, je vote RN.
17:11Je vous le dis, il n'y a pas de soucis.
17:12Je vote RN.
17:13Mais là, ça devient du n'importe quoi.
17:15Vous votez RN depuis combien de temps, Christophe ?
17:17Moi, ça ne fait pas longtemps.
17:18Ça fait aux dernières législatives, en fait.
17:20Et avant, vous votiez quoi ?
17:23Avant, j'étais à droite, tout simplement,
17:25tranquillement, et voilà.
17:27Et pourquoi vous avez décidé
17:29de changer votre vote
17:31et désormais de voter pour la RN ?
17:34Parce que je me rapproche plus
17:36à leurs idées, en fait,
17:38que les autres, maintenant.
17:40Les personnes, je les regarde assez régulièrement.
17:43D'ailleurs, je trouve que M. Bardella
17:45est très bien, à priori.
17:48Après, je n'ai aucun grief
17:51contre les autres et tout ça.
17:53Après, ce qui se passe en France,
17:55je vais vous dire, franchement,
17:56entre l'insécurité,
17:58le pouvoir d'achat.
17:59On ne peut même plus aller faire un plein
18:01sans dépenser minimum 100 euros pour mon camion.
18:03C'est 120 euros de gasoil.
18:05Vous prenez les courses,
18:07c'est 250 euros maintenant
18:09pour 4 personnes la semaine, quasiment.
18:11Enfin, c'est des trucs de dingue.
18:13Et là, on vient nous dire qui voter.
18:15On marche sur la tête, quand même.
18:17On n'a même plus le droit
18:19de prendre nos décisions nous-mêmes.
18:21Mais ça craint.
18:23Je vous rappelle,
18:24on est peut-être,
18:25et c'est la réflexion que certains peuvent se faire,
18:27on est peut-être dans la continuité
18:29de cette idéologie d'infantilisation.
18:31Pourquoi je dis ça ?
18:32Je vous rappelle que pendant la crise sanitaire,
18:34on expliquait aux Français
18:36qu'il fallait mettre mémé dans une autre place,
18:38dans une autre pièce pour Noël.
18:41Qu'il fallait bien se laver les mains.
18:43Comment il fallait ouvrir la fenêtre.
18:45Et donc là, peut-être que les Français
18:47ne sont pas très malins.
18:48Ils n'ont pas tout compris à la politique.
18:50Donc, il faut leur expliquer
18:52comment voter, pour qui voter.
18:54Et parfois, ça passe par des alliances
18:56contre nature.
18:57Un grand merci, Christophe.
18:59Si vous souhaitez réagir,
19:01je rappelle le numéro.
19:0380 20 39 21.
19:05Vous êtes en direct.
19:07On est ensemble jusqu'à 18h.
19:09On parlera dans un instant d'Eric Ciotti.
19:11Je ne sais pas si vous avez vu ce clash
19:13entre Eric Ciotti et Thomas Soto,
19:15le journaliste de France 2.
19:17Est-ce que les médias ont choisi leur camp ?
19:19Petite question après la pause.
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19:57au lieu de 4,99 euros.
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19:59Et c'est les mêmes prix partout en France.
20:01En les moules, mal.
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20:37Offre à particuliers sous condition de reprise
20:39jusqu'au 31 juillet dans le réseau participant.
20:41Détails sur Opel.fr.
20:42Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo.
20:4917h16, vous êtes en direct sur Europe 1.
20:52On est ensemble jusqu'à 18h.
20:55Gauthier Lebret, Gabriel Cluzel, Jacques Serret et Jules Torres
20:58sont avec nous dans 15 minutes, un peu plus de 15 minutes.
21:01Manon Aubry, députée LFI,
21:03eurodéputée LFI, sera dans le studio pour réagir
21:08et parler de ses élections législatives.
21:11Bien sûr, on a énormément de questions à lui poser.
21:14Et si vous, vous souhaitez réagir avec Manon Aubry,
21:17n'hésitez pas.
21:1939, 21, appel non surtaxé.
21:23Grande question, les médias ont-ils choisi leur camp ?
21:26C'est ce que reproche Éric Ciotti au service public
21:29et notamment à Thomas Soto.
21:31Il était invité dès les matins.
21:33Écoutez cette rechange tendue entre l'homme politique et le journaliste.
21:37Je suis extrêmement choqué par le parti pris
21:40que certains portent aujourd'hui.
21:42L'engagement, notamment du service public, pour un camp.
21:46Il n'y a pas d'engagement.
21:48Vous exprimez un engagement.
21:50On n'est pas dans une interview, on est quelque part dans un débat.
21:53Vous êtes le porte-parole d'un camp.
21:55Et moi, je suis le porte-parole de la France qui refuse
21:58qu'on lui dicte ses oucas.
22:00Vous savez, ces leçons, ça fait 40 ans qu'on les fait,
22:03elles sont ridicules.
22:04Et grâce à ces messages que vous assénez,
22:07la France, elle est toujours dans un état catastrophique.
22:10Notre pays recule.
22:11Les Français, ils en ont assez
22:13de ces dictates moraux que, depuis Paris, vous assenez
22:17et qui n'ont rien à voir avec l'intérêt du pays.
22:20Gabriel Cluzel, je ne sais pas si Thomas Soto est militant.
22:24Je ne le pense pas.
22:25Ce dont je suis certain, en revanche,
22:27c'est que vous avez des journalistes de France Télévisions
22:29et notamment de France 3
22:31qui ont été mis en retrait.
22:32Et ça, on a tendance à l'oublier.
22:34Pendant cette campagne, par la direction de France Télévisions,
22:37cinq journalistes de France 3, édition nationale,
22:39parce qu'ils avaient signé une pétition
22:41pour faire un barrage contre le Rassemblement National.
22:44Mais c'est évidemment le serpent de mer.
22:47Et je dirais que la bonne nouvelle, peut-être, cette année,
22:49c'est qu'on en parle.
22:50Parce que c'est quelque chose qui est réel
22:53depuis bien des années
22:54dans la supposée neutralité du service public
22:58qui, en réalité, n'existe pas
22:59et qui est profondément blessante pour beaucoup de Français
23:02parce que ces gens-là, évidemment,
23:04ils paient des impôts comme tout le monde
23:05et ils ne comprennent pas pourquoi
23:06on leur taperait sur la tête
23:07ou on taperait sur la tête
23:08de ceux qu'ils ont choisis par leur suffrage.
23:12Donc, pour la première fois, enfin, on en parle.
23:15Mais enfin, ça reste extrêmement ténu
23:18et il y a toujours un deux poids de mesure extrêmement fort.
23:22Vous vous souvenez de ce journaliste
23:23qui a été écarté pour avoir simplement approché
23:25ou être censé avoir approché.
23:27Jean-François Aquilli.
23:28Jean-François Aquilli
23:29et qui a été mis à pied
23:30parce que ça, c'est mortel.
23:31Pour le coup, France Télévisions, la direction,
23:33a très vite réagi
23:34lorsqu'ils ont découvert ces journalistes
23:37qui ont signé cette pétition
23:39appelant à faire barrage
23:41contre le rassemblement national.
23:44N'hésitez pas à réagir.
23:4501 80 20 39 21.
23:49Appel non surtaxé.
23:50Vous pouvez réagir en direct sur Europe 1.
23:52On est ensemble jusqu'à 18h.
23:54Je rappelle la question du jour.
23:55Désistement.
23:56Alliance.
23:57Est-ce un hold-up démocratique ?
23:59Est-ce qu'on est en train de vous voler votre élection
24:01ou au contraire,
24:02c'est la meilleure stratégie
24:03pour que le RN n'obtienne pas la majorité
24:06absolue ?
24:07Hold-up démocratique ?
24:08Je dis tout aux auditeurs
24:09comme je dis tout aux téléspectateurs sur CNews.
24:11J'ai eu Philippe Devilliers au téléphone
24:13cet après-midi.
24:14Et Philippe, je lui dis
24:15voilà, je pense à un sujet.
24:17Je pense que c'est vraiment le sujet du jour.
24:20C'est le fil rouge
24:21mais j'ai pas le bon mot.
24:23Et Philippe me dit
24:24peut-être que les gens ont cette impression de hold-up.
24:27Et c'est pour ça que je parle de hold-up.
24:29Et on salue évidemment Philippe Devilliers
24:30que vous retrouverez sur Europe 1
24:32à 19h vendredi.