Avec Philippe Ballard, député RN de l'Oise et porte-parole du Rassemblement national
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##L_INVITE_POLITIQUE-2024-07-05##
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00:00Soudradio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
00:07Bonjour à toutes et à tous, il est 8h34, vous voulez savoir, alors parlons vrai ce matin avec Philippe Ballard, député de Loise, réélu dimanche dernier,
00:16élu dimanche dernier, et porte-parole, réélu d'ailleurs, et porte-parole du Rassemblement National, Philippe Ballard, bonjour.
00:22Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
00:23Bien, est-ce que vous sentez, Philippe Ballard, que la victoire peut vous échapper ?
00:28On sent qu'on peut être majoritaire dimanche surtout, il y a une vraie dynamique, alors pourquoi je dis ça ?
00:34Parce qu'on a des retours terrain, et puis on regarde les chiffres. Si vous regardez les chiffres, il y a deux ans, à l'issue des législatives,
00:41le Rassemblement National totalisait 18% des suffrages, dimanche dernier, 33%. Donc il y a une vraie dynamique.
00:48Si vous regardez même les députés réélus, au premier tour, on gagne entre 12 et 20% selon les circonscriptions.
00:56Oui, ma modeste petite personne importe peu, mais enfin, en 2022, je fais 35% au premier tour, et là je fais 53,2%.
01:02Donc on sent que dans le pays, il y a une vraie dynamique. Et puis surtout, on fait 11 millions de voix à l'issue du premier tour,
01:12mais Marine Le Pen fait 13 millions de voix lors de la présidentielle, donc mathématiquement, il y a 2 millions de voix minimum à aller chercher,
01:20et puis il y a un récent sondage qui nous apprenait que quasiment un tiers des électeurs RN n'étaient pas allés voter dimanche dernier.
01:26Donc il y a une vraie réserve de voix, il y a une dynamique, puis les Français sont adultes, comprennent la politique,
01:32ils savent que le seul groupe déjà à pouvoir être majoritaire dimanche prochain, c'est le Rassemblement National,
01:37et que face à nous, c'est le, pour reprendre le mot de Marine Le Pen, c'est le bourbier.
01:41C'est-à-dire ? C'est quoi un bourbier ? Fais-les pas là, parce que je voudrais comprendre.
01:46Alors le bourbier, c'est cette coalition. Alors M. Attal a parlé de la coalition, puis il s'est repris dans la minute qui suivait en disant
01:54« Non, ce n'est pas vraiment une coalition qu'on voudrait faire à l'Assemblée Nationale, mais c'est trouver des majorités ».
01:58C'est ce qu'ils ont essayé de faire pendant 2 ans, entre parenthèses. Ça n'a pas fonctionné.
02:01Alors, c'est des mauvais vendeurs, je ne sais pas si vous allez acheter un produit qui ne fonctionne pas.
02:05Mais enfin, qu'est-ce qu'il y a de commun entre le programme de la NUPES saison 2 et puis le programme de la NUPE 2 ?
02:11— Ça, c'est les filles. Il faut oublier les filles, parce que c'est clair. Non, non, c'est clair.
02:15— Oui, enfin bon, on se demande à voir. — Apparemment, c'est clair. Moi, c'est ce que j'ai entendu.
02:18Mais enfin, quand même, le programme du nouveau Front populaire, dedans, vous avez... On désarme la police, on libère 20% des détenus.
02:25C'est quand même le matraquage fiscal assuré. C'est un antisémitisme de l'atmosphère.
02:29Est-ce que c'est compatible avec des députés et des électeurs qui se situent au centre, au centre-droit, voire à droite ?
02:38Donc ça serait ingouvernable. Et les Français veulent... Moi, j'ai écouté Frédéric Dhabi tout à l'heure sur votre antenne,
02:43qui disait à juste titre – et quand on est sur le terrain, on l'entend – les Français veulent des réponses, mais de l'urgence.
02:48C'est-à-dire qu'on répond d'urgence à leur thématique problématique de pouvoir d'achat, de sécurité, d'immigration, et puis de dettes.
02:54Parce que dette, déficit, en effet, miroir, il y a taxes et impôts. Donc ils veulent des réponses rapides.
03:00Et c'est pas avec ce que nous promet M. Attal et d'autres dirigeants du nouveau Front populaire qu'on pourra répondre aux interrogations des Français.
03:09– Bien, Jean-Luc Mélenchon, qui était hier soir sur TF1, estime que s'il n'y a pas de majorité dimanche,
03:16ce que disent les sondages, Philippe Ballard, nous verrons dimanche. Effectivement, pas de politique fiction.
03:23Jean-Luc Mélenchon disait hier soir sur TF1, s'il n'y a pas de majorité dimanche, Emmanuel Macron devra s'en aller.
03:31Est-ce que vous dites la même chose ?
03:33– C'est au Président de la République de décider. Et ce qu'il ne faut pas perdre de vue, c'est que si Emmanuel Macron
03:39décide d'être démissionné dans les semaines, les mois qui viennent, on ne peut pas procéder à une dissolution de l'Assemblée nationale avant un an.
03:45Donc la nouvelle Présidente de la République, ou allez, le nouveau Président de la République,
03:51aurait la majorité, enfin, l'Assemblée qui sortira des urnes dimanche prochain. Il devra composer avec.
03:57Donc si nous avons la majorité, effectivement, une démission du Président de la République serait la bienvenue.
04:03– Bien, si vous avez la majorité, vous demanderez la démission du Président de la République.
04:07– On n'a pas à demander. – Si c'est ce que vous aviez demandé, vous aviez demandé la démission, vous l'avez eu.
04:15Si le Président de la République n'a pas la majorité dimanche, s'il n'y a pas de majorité, parce qu'il n'aura pas, lui, la majorité,
04:22son camp ne l'aura pas, s'il n'y a pas de majorité, est-ce qu'il devra partir ? Est-ce que vous demandez son départ ?
04:29– Marine Le Pen a dit que pour débloquer la situation, c'est une option tout à fait envisageable.
04:35– C'est une option envisageable, oui, mais soyons clairs, Philippe Ballard, est-ce que vous souhaitez son départ, s'il n'y a pas de majorité ?
04:42– Si on a une majorité à l'Assemblée Nationale... – Non mais s'il n'y en a pas !
04:45– Non mais s'il n'y en a pas, il ne peut pas y avoir de dissolution après.
04:48– Non mais s'il n'y en a pas, est-ce que vous souhaitez qu'il parte ?
04:51– C'est à lui d'être face à sa conscience, notamment la conscience politique. On ne peut pas l'obliger à démissionner.
04:57– Est-ce que vous souhaitez qu'il parte s'il n'y en a pas ? Ma question est simple.
05:01Il démissionne, donc à nouveau une nouvelle présidente de la République est élue, mais avec la même composition à l'Assemblée Nationale.
05:07Donc est-ce qu'on aura fait avancer les choses ?
05:09– Philippe Ballard, s'il n'y a pas de majorité dimanche, comment va-t-il gouverner à ce moment-là s'il n'y a pas de majorité ?
05:17Est-ce que vous souhaitez qu'il parte pour provoquer des élections présidentielles ? Est-ce que vous souhaitez qu'il parte ?
05:24– Réponse sous forme de question, ça ferait avancer les choses de quelle manière ?
05:28– Ce n'est pas que Mélenchon, on peut lui reprocher ce qu'on veut, mais hier soir il était clair Mélenchon.
05:34– Mais nous on a une réponse claire, si on est majoritaire à l'Assemblée Nationale…
05:37– Non vous n'êtes pas clair.
05:38– Si on est majoritaire, première option à l'Assemblée Nationale, dimanche soir, effectivement la dissolution…
05:44– Il doit partir.
05:45– Non mais on n'a pas à faire des injonctions au président de la République, on respecte la fonction quand même,
05:49c'est le président de la République, on le combat politiquement mais on respecte la fonction.
05:52– Vous aviez…
05:53– Donc on n'a pas à lui donner des injonctions, après s'il n'y a pas de majorité…
05:57– Ce que vous aviez fait avec la dissolution.
05:59– La dissolution c'est autre chose, on ne parle pas du président de la République quand on parle de dissolution.
06:03Après deuxième option, il n'y a aucune majorité qui se dessine clairement à l'Assemblée Nationale,
06:09si Emmanuel Macron démissionne, c'est donc une ou un nouveau président de la République qui sera élu,
06:15avec la même assemblée, qui serait chambre introuvable, est-ce qu'on ferait avancer ?
06:22Parce qu'il faut toujours avoir les Français en tête.
06:24– Pas de présidentiel et pas de démission.
06:26– Il faut quand même penser à la France et aux Français,
06:29est-ce qu'on pourrait répondre à leurs préoccupations quotidiennes,
06:33qui sont encore une fois le pouvoir d'achat, la sécurité, etc.
06:36Donc les Français sont lucides, il y a quelque chose qui s'appelle un isoloir dans le bureau de vote,
06:40et dimanche prochain, les Français feront le bon choix, comme aurait pu le dire quelqu'un,
06:45et nous donnerons une majorité.
06:48– J'en termine avec ça, Philippe Ballard, vous n'appellerez pas le président de la République à démissionner,
06:54comme le fera Jean-Luc Mélenchon s'il n'y a pas de majorité dimanche.
06:58– S'il n'y a pas de majorité, à quoi cela avancerait-il ?
07:02– C'est à lui de décider, on n'a pas à faire des injonctions au président de la République.
07:08– Bon, est-ce que vous voulez franchement gouverner, parce que je ne comprends plus le mot vraiment bien,
07:15je reprends les déclarations de Jordan Bardella, au début il nous disait
07:18je vais gouverner si j'ai une majorité, puis ensuite il nous a dit
07:22oui, mais on peut gouverner, ça c'est Marine Le Pen, si nous avons 270 députés avec Éric Ciotti,
07:28et puis maintenant on en est à 250, combien de députés vous faudrait-il pour gouverner,
07:33si vous n'avez pas la majorité ?
07:35– Je reprends la phrase de Jordan Bardella hier, j'assume de ne pas mentir aux Français,
07:39s'il nous manque, mais encore une fois on ne se place pas dans cette hypothèse,
07:44on va tout prendre, on est une majorité à l'Assemblée Nationale,
07:49la France a un gouvernement d'union nationale, on peut redresser et apaiser le pays,
07:53s'il nous manque, Marine Le Pen a été très précise,
07:55elle a dit s'il nous manque 7 ou 10 députés, je crois, je dis ça de tête,
07:59je pense qu'hier, j'étais en débat,
08:01– 270 députés a dit Marine Le Pen, sur 289, ça fait 20.
08:05– Il en manque 19, j'étais en débat hier avec des candidats LR,
08:10et au cours des débats, l'animateur dit, mais est-ce que vous pourriez avoir des accords ?
08:16Sur le régalien, je pense qu'en termes de sécurité, de politique migratoire,
08:20il y a peu de…
08:21– Qui ? Parce que je ne les vois pas, même François-Xavier Bellamy a dit non.
08:25– Oui, François-Xavier Bellamy, avec question, avait dit,
08:29moi je vote pour un candidat RN face au nouveau front populaire,
08:33il y a quelque temps.
08:34– Mais il a dit, je ne travaillerai pas avec le Rassemblement National.
08:37– Déjà, Monsieur Bellamy n'est pas candidat aux législatives, à ma connaissance,
08:39donc il y a d'autres candidats LR.
08:41– Il est président du parti aujourd'hui, par intérim.
08:43– Oui, par intérim.
08:44Il y a d'autres, c'est Éric Ciotti qui est toujours président des LR,
08:48d'un point de vue juridique, puis on a envie de rajouter,
08:50d'un point de vue moral et politique.
08:52Il y a des LR, on les a côtoyés, moi j'étais assis à côté de la travée
08:56qui était à ma droite, c'était des LR.
08:58Ils étaient 62 à l'époque, il y en a beaucoup,
09:00il y en a même qui ont voté notre motion de censure.
09:04Et il y en a beaucoup quand on discute avec eux,
09:06parce qu'il ne faut pas croire que c'est une guerre de tranches.
09:08– Cela dit, vous avez voté les motions de censure de LFI.
09:10– De LFI, LFI n'a pas voté les nôtres.
09:12– Oui, enfin, vous avez voté celle de LFI.
09:14– Oui, absolument, absolument.
09:16À trop ou à quatre reprises.
09:18– Parfois il y a des rencontres improbables dans la vie politique.
09:22– Ça ne veut pas dire qu'on s'allie, qu'on épouse les vues de LFI.
09:25Ça veut dire qu'on veut censurer le gouvernement.
09:27– Ça veut dire que vous êtes d'accord avec LFI sur un point précis.
09:31– Oui, renverser le gouvernement, tout à fait,
09:33après la réforme des retraites notamment.
09:35Mais ces LR que l'on côtoyait sur des thèmes de sécurité, d'immigration,
09:40eux-mêmes en matière de politique économique, ils épousaient nos vues.
09:45Donc on ira leur parler après.
09:47Il y a sans doute des contacts qui sont pris par Jordan Bardella, Marine Le Pen, depuis quelques jours.
09:52– La démocratie est-elle en danger lorsque circulent des listes d'avocats éliminés,
09:57envoyés dans un fossé ou dans un stade,
09:59parce que ces avocats appellent à voter contre le Rassemblement national dimanche ?
10:03– On a condamné cette… je ne sais pas si c'est une tribune ou si c'est une…
10:07– C'est un texte sur un site qui s'appelle Resolib, qui est un site d'ultra-droite.
10:12– C'est condamnable, évidemment, on n'épouse pas du tout ces vues,
10:16on les condamne même, voilà, fermement.
10:18Mais il faut que ça soit dans tous les sens, parce que ce qu'on voit se développer,
10:21alors on peut parler pêle-mêle des candidats attaqués,
10:23il y a eu trois candidats du Rassemblement national attaqués
10:26par des black blocs ultra-gauche, extrême-gauche,
10:30même Mme Prisca Thévenot, qui est porte-parole du gouvernement,
10:33qui a été attaquée hier à Meudon, moi je lui apporte tout mon soutien,
10:37il y a une sorte d'atmosphère très malsaine en ce moment.
10:41Souvenez-vous, il y a une image qui m'a marqué Place de la République dimanche soir,
10:45où on a vu ces antifas, cette extrême-gauche déambuler Place de la République,
10:50puis dans les rues de Paris, et de villes, de provinces,
10:52où ils écrivaient sur les murs, la démocratie cul, la démocratie cul, voilà.
10:57Et ces gens-là, il y en a une partie qui viennent de LFI,
10:59qui s'inscrit donc dans ce bloc, ce nouveau front populaire.
11:04Voilà ce que c'est, ce nouveau front populaire,
11:06ce sont aussi des gens qui frayent avec ces gens-là,
11:08je ne parle même pas de M. Poutou, du président de la Jeune Garde...
11:12Il a été investi, pardon, il est poursuivi pour apologie pour terrorisme,
11:16il aurait pu siéger avec M. Hollande, qui a connu les attentats de 2015.
11:20C'est ça le nouveau front populaire, il faut que les gens réfléchissent avant de voter dimanche.
11:24On ne peut pas laisser notre pays entre les mains de ces gens-là,
11:27vous disiez hier, Kylian Mbappé, en parlant de votre parti,
11:30plus que jamais il faut aller voter, il y a vraiment urgence.
11:32Que lui répondez-vous ce matin ?
11:34Écoutez, déjà, bonne chance à l'équipe de France ce soir face au Portugal,
11:38on espère que les Français vont remporter l'euro,
11:42et ensuite, Mbappé qui a des liens très forts avec Emmanuel Macron,
11:46tout le monde le sait, pour répondre aux problèmes des Français,
11:50je ne sais pas si ce sont les mieux qualifiés, encore une fois,
11:52moi j'en souhaite le meilleur pour la suite de la compétition,
11:55est-ce que les footballeurs de l'équipe de France sont les mieux placés ?
11:59D'ailleurs, ils n'ont pas tous ces mêmes propos,
12:01moi j'ai écouté des joueurs de l'équipe de France, et pas des moindres,
12:03je pense à Rabiot notamment, qui ont eu des propos beaucoup plus raisonnés,
12:08mais est-ce qu'ils sont les mieux placés pour parler de pouvoir d'achat, de sécurité ?
12:11Kylian Mbappé, sans doute à juste titre, vit dans une villa hyper sécurisée à Madrid,
12:16donc les problèmes de sécurité, je ne pense pas qu'il les rencontre tous les jours,
12:19et qu'il ait des problèmes de pouvoir d'achat.
12:21C'est comme ces acteurs qui vivent en Californie, en Floride,
12:24ils se donnent des leçons de morale, ils vivent dans des villas et roulent en Cadillac.
12:28Bien, je voudrais quand même insister sur un point,
12:32ce sont vos candidats qui sont proches de Moscou,
12:35il y en a une quinzaine, une vingtaine,
12:38j'ai regardé de près, je n'ai pas donné la liste,
12:41une quinzaine, une vingtaine, est-ce que la sécurité de la France est en danger ?
12:46Parce que ces candidats élus proches de Moscou,
12:51j'ai vu les services de renseignement français,
12:54l'inquiétude des services de renseignement français.
12:57Si ces candidats RN sont élus, n'y a-t-il pas un risque pour l'indépendance de la France ?
13:02Alors, absolument pas,
13:04je vais répondre à votre question,
13:06mais on pourrait peut-être parler aussi de ceux dans le camp d'en face qui sont proches du Qatar.
13:10Oui, mais là, le Qatar et la Russie...
13:14Il y a une commission d'enquête parlementaire sur les ingérences
13:17que le Rassemblement National avait demandé,
13:19que présidait Jean-Philippe Tanguy,
13:22et que ce soit la DGSI, que ce soit TRACFIN,
13:25que ce soit tous ces organismes officiels,
13:27on dit qu'il n'y a aucune ingérence étrangère en France.
13:30Voilà, point à la ligne.
13:32Vous accepteriez d'être appelé par Moscou,
13:36d'être invité par Moscou,
13:39pour aller surveiller les élections russes ?
13:42Les élections russes ?
13:45Non, non, mais des élections russes, je vous pose la question...
13:49Vous savez que ce soit Marine Le Pen ou Jordan Bardella,
13:52on a une vision très gaulliste de notre politique étrangère.
13:56Donc ce qui compte avant toute chose, c'est notre indépendance.
13:59Voilà, IN-DE-PEN-DANCE.
14:02Donc il n'y aura aucune forme d'ingérence,
14:04d'où qu'elle vienne, quand Jordan Bardella et Marine Le Pen,
14:07un peu plus tard, seront à l'Elysée et à Matignon.
14:10Bien.
14:12Est-ce que le Kremlin menace notre sécurité, Philippe ?
14:15Il peut, regardez ce qui se passe en Afrique,
14:18où la milice Wagner,
14:20qui n'est plus vraiment la milice Wagner,
14:22on l'a très bien compris, qui a été reprise par l'armée russe,
14:25est en conflit, si ce n'est armée, évidemment,
14:28puisqu'on n'a plus de troupes,
14:30on s'est fait évacuer manu militari
14:32par les différents pays de l'Afrique subsaharienne,
14:36du Sahel, Mali, Niger, etc.
14:39Donc on peut être en conflit d'intérêts économiques,
14:44diplomatiques avec ces pays-là,
14:46et si vous voulez me parler de l'Ukraine,
14:48notre position est très claire,
14:49il y a un pays qui a été agressé, c'est l'Ukraine,
14:51et il y a un pays qui est un agresseur, c'est la Russie.
14:53Est-ce que vous dénoncez le pouvoir de Vladimir Poutine ?
14:56Ce n'est pas un pouvoir franchement démocratique.
14:59Un pouvoir qui vous soutient, officiellement.
15:01Oui, le tweet d'hier ou avant-hier.
15:04Ce n'est pas un tweet, c'est le ministère.
15:07Ce n'est pas un tweet, c'est le ministère des affaires étrangères russe.
15:10Ça n'a rien d'un tweet, voie officielle.
15:13Il s'exprime, et nous avons une politique complètement indépendante.
15:16Le Kremlin a choisi Marine Le Pen.
15:18Non, le Kremlin n'a pas choisi Marine Le Pen.
15:20Si vous faites référence à la visite de Marine Le Pen en 2017...
15:23Non, je ne fais pas référence à ça,
15:25je fais référence à la communication officielle.
15:29Vous savez qu'en Russie, lorsqu'une communication est officielle,
15:33elle est vraiment officielle,
15:34elle a l'aval de Vladimir Poutine.
15:36La communication officielle, le ministère russe des affaires étrangères
15:39apporte son soutien à Marine Le Pen.
15:42C'est clair.
15:43Vous rejetez ce soutien ?
15:45Je suis porte-parole du Rassemblement National,
15:48qui est un parti français.
15:49Ils font ce qu'ils veulent.
15:50Vous rejetez ce soutien ?
15:51Ils font ce qu'ils veulent.
15:52Est-ce que vous le rejetez ?
15:53On n'a pas rejeté ou pas rejeté un soutien d'où qu'il vienne.
15:57C'est vrai que, je vais vous redire ce que je viens de vous dire,
16:00le régime de M. Poutine n'est pas forcément un modèle...
16:04C'est le moins qu'on puisse dire de démocratie.
16:07Le ministère des affaires étrangères russe fait ce qu'il a envie de faire.
16:11Ce n'est pas un soutien que nous allons mettre en avant.
16:15C'est le moins qu'on puisse dire.
16:16Dans tous les cas, il a choisi.
16:17J'ai une autre question à vous poser, Philippe Ballard,
16:19parce que ça a meublé un peu ces derniers jours.
16:22Ce sont tous vos candidats un peu curieux,
16:25je pourrais employer d'autres mots,
16:28curieux que vous présentez.
16:30Je ne vais pas adresser la liste, elle a été faite...
16:32J'ai entendu Jordan Bardella dire
16:34« Ah oui, il se sent, nous avons quelques brebis galeuses. »
16:37Ça vous en convenait ?
16:39Vous avez quelques brebis galeuses.
16:40Est-ce que vous avez demandé à ces brebis galeuses de se retirer ?
16:44Alors, il y a effectivement, on ne va pas nier l'évidence,
16:49on a passé, si on reprend un petit peu le...
16:51On rembobine le film, on passe aux tamis tous nos candidats.
16:53Malheureusement, quand on fait...
16:55Mais Jordan Bardella l'a dit, il l'a reconnu.
16:57Nous, quand on fait une erreur, on reconnaît nos erreurs.
17:00Il y a eu effectivement des erreurs de casting, pour reprendre l'expression.
17:04Est-ce que vous les avez retirées ?
17:06Oui, il y a notamment cette candidate qui a posé avec une casquette
17:10de l'armée nazie et allemande pendant la guerre.
17:14Après, une fois que les dossiers sont déposés en candidature,
17:17c'est difficile de retirer un candidat.
17:19Elle n'a plus notre soutien.
17:20Il y en a qui vont passer en commission interne au parti,
17:24et qui seront sans aucun doute durement sanctionnés.
17:27Durement sanctionnés, mais ils ne sont pas retirés ?
17:30Par exemple, Annibelle,
17:31qui est candidate dans la troisième circonscription de la Mayenne,
17:41condamnée en 1995 pour avoir pris en otage un secrétaire de mairie.
17:45Elle a même tiré dans la mairie, à coup de fusil.
17:50J'ai lu un article de presse de l'époque,
17:54du commissaire de police qui était intervenu,
17:56qui recontextualisait un peu tout ça.
17:58Je ne vous dis pas que c'est excusable.
18:02Une fois que le dossier est déposé en préfecture,
18:06à 18h mardi, on ne peut plus revenir dessus.
18:08Non.
18:09Vous lui avez retiré son investiture.
18:13Est-ce que vous avez retiré votre investiture à Emmanuel Darless,
18:17dans la Vienne, qui écrit que les personnes vaccinées
18:20émettent des ondes semblables au Bluetooth ?
18:24Je pense qu'il y a des déclarations plus graves.
18:27Je suis vacciné contre la Covid.
18:30Je n'ai pas de problème avec ça.
18:33De l'autre côté, vous avez quand même des candidats,
18:36et ça passe crème.
18:37Je parlais de Jeune Garde.
18:39Il est fiché.
18:40Mais ça a été dénoncé.
18:42Les questions ont été posées.
18:45Encore une fois, le journal Bardet a été très clair.
18:48Oui, il y en a qui sont passés à travers les mailles du filet.
18:51Erreur, ils seront sanctionnés.
18:53Certains ont eu l'investiture retirée.
18:56Y compris M. Attal.
18:58Est-ce que vous avez regardé ce que M. Attal a publié ?
19:03La carte de France, avec, dit-il, un tiers de nos candidats
19:07qui ont eu à partir avec la justice.
19:10Et tout ça, c'est bidon.
19:12Il y a des gens qui ont eu des affaires classées sans suite
19:14et qui se retrouvent dans cette liste dressée par M. Attal
19:17qui véhicule, comme ce n'est pas permis, des fake news.
19:19Quand on est Premier ministre, on ne véhicule pas des fake news.
19:23Et des candidats fantômes qu'on n'a jamais vus,
19:27qui ne répondent à aucun débat ?
19:30Vous n'allez plus me poser la question.
19:32Mais je vous pose la question.
19:34Candidats fantômes ? Attendez.
19:36Dissolution, on s'en souvient tous.
19:389 juin, il a fallu faire imprimer des tracts.
19:40Il a fallu organiser une campagne.
19:42Mais je croyais que vous aviez un plan matignon.
19:44Mais on n'avait pas l'imprimeur.
19:46Je me souviens de Marine Le Pen qui nous disait avoir un plan matignon.
19:49Vous n'étiez pas prêts.
19:51Ils n'ont pas fait campagne sur le terrain.
19:53Dissolution, le 9.
19:55J'ai eu mes tracts à partir du 14-15.
19:57J'ai été élu au premier tour.
19:59J'ai fait un marché.
20:01Mais on n'a pas eu le temps de faire autre chose.
20:03Pour ceux qui ont été élus au premier tour,
20:05il y a eu un autre deux tours.
20:07Il y a eu cinq jours pour faire campagne.
20:09Pour ceux qui ont été élus au premier tour,
20:11en l'occurrence, elle est toujours présente au deuxième tour,
20:13la campagne, qu'on puisse dire,
20:15ça a été express.
20:17Il y a eu un week-end.
20:19On n'a pas vu les candidats.
20:21En plus, quand vous êtes élu ou candidat
20:23dans une circonscription orale,
20:25et je sais de quoi je parle,
20:27dans ma deuxième circonscription orale,
20:29qui fait 75 km sur 45 avec 170 communes,
20:31fatalement, en un week-end,
20:33vous ne pouvez pas voir tout le monde.
20:35Ces candidats ont eu le même type de problème à gérer.
20:37Philippe Ballard,
20:39ça a été l'un des grands sujets de cette campagne,
20:41du côté du RN.
20:43Moi, je voudrais savoir
20:45si vous abandonnez
20:47toute idée
20:49de remettre en cause
20:51la binationalité.
20:53Mais oui !
20:55Il n'y aura pas de loi,
20:57il n'y aura rien
20:59contre les binationaux.
21:01Tous les binationaux pourront occuper
21:03tous les postes de la République.
21:05Alors non, sauf les 10,
21:0720, 30...
21:09Mais ce qui est extraordinaire dans cette affaire,
21:11c'est qu'il y a déjà des enquêtes,
21:13et c'est normal, et c'est une bonne chose,
21:15sur des postes à responsabilité.
21:17Si vous êtes nommé patron de la DGSI,
21:19patron de la sûreté nucléaire,
21:21ou responsable d'une centrale nucléaire,
21:23on fait une enquête sur vous.
21:25Vous soyez national ou binational ?
21:27Absolument les deux.
21:29National ou binational.
21:31Nous, on veut le faire encadrer par la loi.
21:33Et encore une fois, pour être concret,
21:35est-ce que vous allez nommer un franco-russe
21:37ou un franco-chinois à la tête
21:39des renseignements extérieurs ou intérieurs ?
21:41Non, ce n'est pas encadré par la loi.
21:43On est sérieux, on fait les choses correctement,
21:45on est pointus.
21:47Un binational est suspect ?
21:49C'est presque un franco-russe,
21:51vous savez qu'un franco-chinois
21:53est obligé de rendre des comptes
21:55à la Chine,
21:57au Parti communiste chinois.
21:59C'est la loi chinoise qui l'oblige.
22:01Est-ce que vous allez nommer un franco-chinois
22:03à la tête des services de renseignements intérieurs
22:05ou extérieurs, ou à la tête de la sûreté nucléaire ?
22:07Sûrement pas.
22:09Donc on fait une enquête,
22:11l'enquête débouchera sur rien.
22:13C'est quand même un principe de précaution primaire
22:15qui existe déjà.
22:17Là, on veut l'encadrer par la loi.
22:19Ce sera beaucoup plus clair.
22:21Merci Philippe Ballard.
22:23Merci d'être venu sur l'antenne de Sud Radio.
22:250826-300-300,
22:27ce n'est pas compliqué.
22:29Tout à l'heure, vous allez répondre.
22:31Nous appellerons Alexis Corbière
22:33à 9h05 en direct
22:35pour savoir où il en est dans sa circonscription.
22:37Il est face à LFI
22:39LFI Mélenchon,
22:41LFI Canal Historique,
22:43si je puis dire.
22:45Et puis ensuite, vous interviendrez évidemment
22:470826-300-300.
22:49A tout de suite.