Gabriel Attal a-t-il la stature d’un futur président de la République ?

  • il y a 2 mois

Les Vraies Voix avec Corinne Tapiero, Tom Conan, Pierre-Yves Martin

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-07-12##

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Transcript
00:00C'est parti, on est poli, je vais y arriver, c'est parti pour le grand débat du jour.
00:04Les vraies voix sud-radio, le grand débat du jour.
00:08Écoutez, on a un taré à la tête de l'État, là. C'est un pyromane de la République.
00:12Jean-Luc Mélenchon serait-il en train de fragiliser l'alliance de gauche ?
00:16Ça sera évidemment pas lui, mais ce n'est pas le sujet. Le sujet, c'est d'abord de gagner des élections.
00:21Là, quand il y a autant de rejets, quand il y a même plus de rejets devant Jean-Luc Mélenchon que sur Le Pen ou Bardella,
00:29il y a un moment où il faut avoir conscience de quel est l'intérêt général.
00:32Aujourd'hui, si on veut rendre service au nouveau Front Populaire, il faut qu'il se mette de côté, qu'il se laisse.
00:40Il est devenu une personnalité extrêmement clivante.
00:42Cette gauche humaniste et pro-européenne qui croit dans les vertus de la vérité.
00:46Aujourd'hui, c'est François Hollande qui me demande de me taire.
00:50C'est un débat public apaisé, mais dans des transformations profondes.
00:53Je vois votre réaction que la popularité n'est pas du côté qu'il croit.
00:59Allez, encore quelques petites phrases.
01:01François Ruffin, député du groupe non-inscrit, a vite écarté la question.
01:05Non, ce n'est pas moi, pas le sujet.
01:07Marine Tondelier, la chef de file des écologistes, ne se pose pas la question de avec qui, mais plutôt pour quoi faire.
01:12Clémentine Autain, Raquel Guéridou, Alexis Corbienne, Hendrick Davy, Daniel Simonnet sont écartés de LFI.
01:18Ils lancent le mouvement La Prêche.
01:19Ils les définissent comme un outil politique au service du Front Populaire.
01:22La France Insoumise insiste pour un premier ministre de son groupe majoritaire au sein de la coalition.
01:30Ce que réfute le PS, quand pourtant Jean-Luc Mélenchon dit vouloir faire partie de la solution, pas du problème.
01:35Quant à notre ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, il pourrait gouverner avec les socialistes s'il rompt pas avec LFI, dont il qualifie le programme de délire.
01:42Parlons vrai, les socialistes et les écologistes manient plus régulièrement la coalition que les communistes et les LFI, n'est-ce pas ?
01:49Seulement, LFI affiche un plus grand nombre de députés.
01:53A votre avis, un de ces quatre partis serait-il capable de gouverner sans majorité absolue ?
01:59Hashtag législative.
02:01A gauche, quel discours vous semble le plus compatible avec Matignon ?
02:051 PS, 2 écologistes, 3 PC, 4 LFI, 5 le résultat de Judith.
02:10Eh bien le PS arrive en tête à 62%, ensuite vous avez LFI à 30%.
02:15Et alors pour le PC, c'est 6% et les écologistes 2.
02:18C'est assez clair, chers auditeurs, c'est quand même le PS.
02:20On va se faire éclairer par Nicolas Corato, le président fondateur du Syntank, classe de la République, qui est notre grand témoin ce soir.
02:27Bonsoir Nicolas.
02:28Bonsoir, bonsoir à toutes et tous.
02:31On fait déjà un petit point autour de la table.
02:34Pierre-Yves Martin, vous auriez coché quelle case sur ce petit référendum que nous organisons ?
02:42Pas un référendum, une consultation que nous organisons auprès des auditeurs de Sud Radio.
02:46En fait, je me suis interrogé sur la direction de ce référendum, entre guillemets, pour reprendre votre point.
02:55Non, en fait, est-ce que ce n'est pas un faux débat ce sujet ?
02:59Parce que finalement, c'est le président de la République qui a pour fonction de nommer un premier ministre.
03:06Donc en fait, je suis très content de voir que le nouveau Front populaire s'implique
03:12dans la mise en place d'une collégialité afin d'identifier un potentiel candidat.
03:19Pour rien, c'est ça ?
03:21Quelque part, en fait, c'est comme si on théâtralisait un sujet qui n'a pas besoin de lettres.
03:25Et vous vous doutez bien que le président de la République va se faire un malin plaisir de retrouver quelques couleurs
03:31après des semaines d'échecs, en étant le maître du temps, le gardien des horloges.
03:39Vous ne vous dites pas de gauche à Matignon ?
03:42Non, je n'ai pas dit pas de gauche à Matignon.
03:44Vous le laissez en pensée ?
03:45Non, je dis que c'est bien de voir tout le monde s'exciter.
03:49Mais en fait, c'est le choix du président de la République.
03:53Donc, quelque part, on s'en fiche un peu.
03:56Et Tom Connan, cette gauche qui veut peser sur le débat, c'est compliqué.
04:03Avec la fragmentation qu'elle connaît, sur cet impact de sa crédibilité auprès du public, on en est quand même assez loin.
04:11Pour moi, le résultat des urnes appelle un Premier ministre de gauche, ça me semble absolument évident.
04:16Et probablement un Premier ministre issu d'une oufron populaire, ça c'est certain.
04:21Et probablement aussi de LFI, puisque c'est quand même la tendance qui a été dominante au sein d'une oufron populaire, quoi qu'on en dise.
04:27Mais après, ça ne veut pas dire forcément que c'est l'option la plus stratégique pour gouverner.
04:31Si on regarde la lettre du résultat des élections, théoriquement, on devrait avoir un Premier ministre de cette couleur politique-là.
04:36Ce qui ne veut pas dire que l'orientation générale du gouvernement et du programme devraient forcément coïncider avec le programme de l'oufron populaire.
04:43Ça peut être juste la tête de cette coalition, effectivement, pas forcément le programme réel.
04:49En revanche, pour être plus précis, je dirais que la ligne que défend quelqu'un comme Glucksmann est très juste.
04:57En réalité, le résultat des urnes appelle à un programme, au-delà des partis des mouvements, un programme social-démocrate.
05:04C'est-à-dire un programme de gauche, mais effectivement qui n'est pas suffisamment fort à cause de l'absence de majorité absolue,
05:10pour être uniquement de gauche, si j'ose dire, donc qui doit également aller vers le centre-gauche.
05:16C'est pour ça que l'idée d'une politique réformiste social-démocrate, au sens large du terme, à mon avis, c'est la seule issue possible politiquement.
05:23Corine Tapiero, un PM élèphiste, ce serait une idée à abattre, tout simplement pour vous ?
05:35Je pense que toute spéculation qui consiste à dire qu'on va chercher un Premier ministre issu des rangs des députés élus,
05:43que ce soit éléphi à 76 voix, 76 députés, ou le PS à 72, 74, je ne sais plus exactement les chiffres en tête,
05:51ça fait moins de 12% quand même de l'Assemblée nationale, ça me paraît parfaitement illusoire.
05:56Ce qui serait en plus de ça une vraie tromperie pour l'électorat, qui a voté non pas forcément pour des gens en fonction de leur étiquette,
06:04mais soi-disant, nous dit-on, pour leur programme.
06:07Or ce programme, il est économiquement irréalisable, et même mortifère pour les finances publiques,
06:14il est socialement injuste, et il n'est pas finalisé.
06:19Et tout le monde n'est pas d'accord, c'est-à-dire qu'aujourd'hui lorsqu'on entend parler les têtes des quatre partis qui forment cette alliance électorale,
06:26il n'y en a pas un qui est d'accord sur un sujet, et ça je trouve que c'est extrêmement inquiétant.
06:30Moi je pense qu'Emmanuel Macron va aller chercher quelqu'un à l'extérieur de l'Assemblée nationale,
06:35quelqu'un de neutre qui a une expérience des institutions et de l'État, et moi je pense à Thierry Breton.
06:42Voilà, j'ai dit le nom, c'est fait !
06:44Bon, alors, chaque vraie voix a, un, démonté le sujet, deux, donné son avis,
06:52et trois, appelle Nicolas Corato, qui est donc notre expert.
06:57Et Nicolas, je ne trahis aucun secret en rappelant aux auditeurs de Sud Radio que vous êtes plutôt de sensibilité de gauche.
07:03Si vous auriez l'amabilité, depuis votre poste, de nous dire ce que vous pensez de la possibilité,
07:10que ce soit soit un PS, soit un LFI, soit un écologiste, soit un communiste, parce que c'est l'objet de la question,
07:16si vous pouvez déjà nous donner une petite tendance avertie et de l'intérieur.
07:22Alors, ni tendance ni de l'intérieur. Je crois que, à gauche comme à droite comme au centre,
07:30les femmes et les hommes de bonne volonté qui tentent de trouver une solution aux problèmes posés par le président de la République
07:36font leurs meilleurs efforts, mais sont tous un peu perdus.
07:39Et on ne peut pas leur recrocher. Je reviens sur votre premier intervenant qui a raison de dire que
07:45c'est pas la gauche, c'est pas la droite, pas l'extrême droite, qui a décidé de la situation institutionnelle dans laquelle nous sommes.
07:52C'est deux personnes, le président de la République qui a dit sous, et le peuple français souverain qui a voté.
07:58Qui a voté avec un résultat qui est illisible. Non pas ingouvernable, mais illisible.
08:03Personne ne sait et n'est capable de dire, en tout cas moi je n'aurai pas l'outrecuidance de le faire,
08:08ne sait ce qu'ont voulu dire les français. Très compliqué de comprendre ce qu'ont voulu dire les français.
08:14Donc à partir de là, la question du premier ministre, d'abord elle est institutionnelle.
08:19Avant même de savoir qui, il faudrait savoir si M. Macron a envie de nommer un nouveau premier ministre en lieu et place de M. Attal.
08:28Et quand ? J'ai lu une lettre du président de la République qui ne m'a pas beaucoup éclairé sur ses intentions ni sur sa capacité à aller vite.
08:38Ensuite de la gauche, vous avez dit crédible, pas crédible. Ce groupe, le Nouveau Front Populaire, est arrivé en tête des élections.
08:46Il est très loin de la majorité absolue, mais il faut reconnaître qu'il est arrivé en tête des élections.
08:51Donc je ne sais pas si leur programme est bon ou pas, moi j'y suis plutôt sensible, mais comme d'autres millions de français qui ont voté pour eux
08:59et qui ne sont pas tous d'affreux révolutionnaires, le couteau entre les dents.
09:03Donc il faut aussi prendre en compte cette aspiration.
09:06Enfin vous dites désorganisé. Écoutez, comparez un peu avec le reste de l'échiquier politique.
09:14Voilà une famille, la gauche, qu'on disait à feu et à sang. En 48 heures, elle s'est unie. En 72 heures, elle a trouvé à se répartir les circonscriptions.
09:25En une semaine, elle a pondu un projet. Et là, elle est en train de se mettre d'accord sur un non.
09:30Ce n'est pas non plus complètement négatif comme bilan. Ça plaît, ça ne plaît pas.
09:36Il y a des épouvantails qui ne plaisent pas à ceux qui ne sont pas à gauche ou qui plaisent à ceux qui sont à gauche.
09:40C'est autre chose, mais manifestement, ce camp s'organise.
09:43Merci Nicolas Corrato.
09:45Personne n'a encore répondu à la question, donc on continue, on s'accroche.
09:49J'ai mis comme ça une hypothèse. Il y en a un autre qui est assez crédible, puisqu'il n'a plus de parti non plus.
09:55Il est sorti d'NFP, c'est Jérôme Gage. Qu'est-ce que vous en pensez Pierre et Martin ?
10:01J'en reviens toujours sur mon premier sujet.
10:07On peut fantasmer aussi, allez-y, donnez votre opinion.
10:11Faites ce que vous voulez, il n'y a pas de soucis.
10:13Non, non, en fait, je trouve qu'on vit quand même dans une période d'immaturité extrêmement forte.
10:22Immaturité parce que le choix, la décision du président de la République révèle, à mon sens, une grande immaturité
10:30de réagir le soir même des résultats et de vouloir, comme ça, tel un enfant capricieux, rejouer avec un jouet cassé.
10:41Et il y a aussi de l'immaturité, je trouve, dans le comportement, cette cacophonie au sein de la gauche
10:49de « je veux y aller mais je ne le dis pas » et de cette relation qu'il y a entre les parties ou les mouvements du Nouveau Front Populaire et LFI.
11:01Et je trouve qu'il y a une espèce d'ambivalence, de jeu malsain entre LFI d'une part et les autres acteurs du Nouveau Front Populaire
11:08qui rendent du coup la situation peu crédible.
11:12Bon, on file au 0826 300 300 avec notre auditeur Phil Rouge qui est là, le marmandais.
11:19J'ai pas le prénom d'ailleurs, j'ai oublié le prénom.
11:22Paul, oui c'est Paul, je cherchais partout, ça m'énerve, je cherchais dans mes pages et je ne retrouvais plus le prénom de Paul, c'est quand même terrible.
11:30Je me fais une Joe Biden moi aussi, c'est comme ça.
11:33Paul, alors vous sur les quatre options, qu'est-ce qui vous semble ?
11:36Parce qu'encore une fois, je reprécise, la compatibilité avec cette position à Matignon qui nécessitera, quoi qu'il arrive, d'être un peu dans le compromis.
11:46Quel est votre avis ?
11:48Moi j'ai vu que Macron n'a jamais nommé des premiers ministres avec des caractères très forts.
11:53Dès qu'Edouard Philippe lui a fait de l'ombre, il l'a dégagé.
11:57Donc moi je pense qu'il va choisir une carpet.
11:59Le problème aujourd'hui, c'est que la situation économique de la France est dramatique.
12:05Dramatique, avec un endettement colossal.
12:08Moi je suis employeur de main d'oeuvre, j'ai des gens au SMIC pour ramasser mes fraises.
12:13Si on me dit qu'il faut passer à 1600 euros net pour 35 heures de travail, j'arrête.
12:18On n'aura pas d'autre choix.
12:20A priori, ce n'est pas si simple que ça, effectivement.
12:22Donc aujourd'hui, je pense qu'il faudrait des gens matures.
12:26Le problème, c'est que le premier personnage de l'État, le Président, ne l'est pas.
12:30Il a fait un caprice.
12:32Il avait qu'à jouer le statu quo jusqu'à fin septembre.
12:35Parce que c'était l'ERN qui arrivait en tête.
12:38L'ERN n'allait pas marcher sur l'Elysée, n'allait pas marcher sur Matignon.
12:41Il n'allait rien se passer.
12:42Tout allait se passer tranquillement.
12:44Les JO, les vacances des Français.
12:46Et à la rentrée, on aurait vu.
12:48Alors justement, pour répondre à ce que vous dites, Paul,
12:51et puis on va donner la parole à Tom Conan,
12:53l'ERN, Marine Le Pen, elle dit que le groupe ERN censura tout gouvernement.
12:57Des LFI et des écologistes auront des responsabilités ministérielles.
13:01Et puis on a Jean-Luc Mélenchon qui veut faire partie de la solution plutôt que du problème.
13:05Alors, qu'est-ce qu'on fait ?
13:07Moi, sur les questions économiques, je voudrais quand même ajouter un point.
13:11C'est que, évidemment, la situation budgétaire est très compliquée.
13:13Il y a plus de 3 000 milliards d'euros de dettes.
13:15Mais je rappelle aussi, à ceux que ça aurait échappé,
13:18que le déficit aujourd'hui dépasse 5 %.
13:21D'ailleurs, Bruno Le Maire, hier, a annoncé de nouvelles coupes budgétaires.
13:24Je ne sais pas si vous avez vu.
13:25Parce qu'il va y avoir une procédure de déficit excessif
13:28entamée le 16 juillet prochain, dans quelques jours, par l'Europe.
13:32Donc, en réalité, on ne peut pas non plus considérer que le gouvernement sortant
13:35a été responsable, mature, pertinent, tout ce que vous voulez,
13:39sur les questions économiques.
13:40Donc, c'est un peu difficile, tout de même,
13:42de faire ce reproche au Nouveau Front Populaire
13:44ou, d'ailleurs, à n'importe quelle autre tendance,
13:46en voyant ce qu'a fait, quand même, Bruno Le Maire ces sept dernières années.
13:48Il n'est quand même pas arrivé la semaine dernière.
13:50Donc, ça, c'est le premier point.
13:51Et le deuxième point, effectivement, il y a des points dans le programme du NFP
13:54qui peuvent paraître un peu problématiques ou très compliqués à mettre en œuvre.
13:57C'est vrai qu'à deux primes à bord, c'est aussi ce que j'ai pensé.
14:00Néanmoins, il y a certains aspects qui ne sont pas complètement aberrants.
14:02Le rétablissement de l'ISF, ce n'est pas quelque chose de complètement fou.
14:06C'est possible sur un plan technique.
14:08On peut trouver un compromis, on va dire.
14:10Ça peut, en tout cas, tout à fait se penser.
14:12Ce ne serait absolument pas injuste, d'un point de vue de la philosophie politique.
14:16Surtout que c'est quand même quelque chose qui a été porté assez clairement par le NFP.
14:19Sur le SMIC à 1 600 euros, c'est effectivement beaucoup plus compliqué.
14:23Je pense que ce serait quelque chose qu'il faudrait mettre en place de manière un petit peu nuancée,
14:26selon les tailles des entreprises.
14:28Pour peut-être que certaines boîtes seraient parfaitement mesures de le faire,
14:30et ça pourrait tirer les salaires vers l'eau, ce qui est une bonne chose,
14:33et ce qui soutiendrait derrière la consommation et la demande.
14:35Néanmoins, pour des petites entreprises, ce serait sans doute très compliqué.
14:39Il faudrait prendre des mesures d'ajustement.
14:41Alors, Corinne Tapirot, vous avez été claire.
14:43Pierre-Yves Martin, vous avez été clair.
14:45Et vous aussi, Tom Connade.
14:46Cher Nicolas Corato, pour conclure avec vous,
14:49est-ce qu'on peut imaginer un Premier ministre aujourd'hui PS ?
14:53Est-ce que c'est envisageable ? Oui ou non ?
14:55Alors, oui, c'est envisageable.
14:57C'est peut-être d'ailleurs l'hypothèse la plus envisageable.
15:00Il y aura.
15:03Le PS retrouve un rôle un peu central,
15:07et on voit bien qu'il y a des œillades à la droite du PS
15:11vers les anciens camarades,
15:13par qui s'est garé dans la Macronie.
15:15Donc, on voit bien qu'un silomon est en train de se reconstituer.
15:17Je suis d'accord, vous avez cité Jérôme Gage,
15:19c'est effectivement une personnalité intéressante
15:21qui a pris un pied dedans, mais aussi un pied dehors,
15:23qui porte des sujets sur le vieillissement,
15:26qui sont des sujets transversaux et consensuels.
15:28On parle de la loi Bienvieillir,
15:29qui pourrait être votée par cette Assemblée nationale
15:32sans trop de difficultés apparemment.
15:34Donc, oui, ça fait partie peut-être des hypothèses.
15:37Mais j'ajoute une chose,
15:38et je rejoins sur ce que disaient nos interlocuteurs.
15:41C'est compliqué d'avoir un Premier ministre député de cette Assemblée nationale.
15:46Pourquoi ? Parce que cette Assemblée nationale,
15:48elle attrape tout, elle est centripète.
15:51Mais surtout, parce que lorsque vous avez un Premier ministre
15:54ou un ministre député qui quitte son poste
15:57pour aller au gouvernement,
15:58vous ne pouvez pas le remplacer pendant un mois.
16:00Et vous voyez que quand on va compter les voix…
16:03Ah oui, quand ça joue à une voix, eh oui !
16:06C'est très intéressant de créer un gouvernement de gauche
16:10avec que des députés qui vont au gouvernement.
16:12Mais si les députés vont au gouvernement pendant un mois,
16:15vous avez autant de moins de députés pour voter vos lois,
16:18voire même pour résister à une motion de censure.
16:20Donc, il y a aussi un jeu institutionnel un peu vicieux
16:23qui va se mettre en place
16:25et qui emmène de toute façon,
16:27entraîne chacune et chacun
16:28à penser à des solutions externes
16:30à ceux qui sont à l'Assemblée nationale.
16:32Et là, vous rejoignez parce qu'il faut conclure.
16:34Et vous remarquerez que Jean-Luc Mélenchon n'est pas député.
16:37Et donc, il ne faut pas l'enterrer tout de suite.
16:39D'accord, d'accord.
16:40Bon, alors pour le compromis,
16:42effectivement, ça sera un peu difficile.
16:44Bon, c'était très intéressant.
16:45Vous avez tous été très tranchants.
16:48Mais finalement, on voit bien que c'est très difficile.
16:51Et bilan de l'opération.
16:53On est toujours au même endroit.
16:55On est toujours au même endroit.
16:56C'est pas faux.
16:57Un peu comme le gouvernement d'ailleurs.
16:58Et on y est.
16:59Et on y est.
17:00On n'y bouge pas.
17:01On ne bouge surtout pas.
17:02Ne changeons pas une équipe qui gagne.
17:04Allez, vous restez avec nous.
17:06Et puis, on va être encore avec notre titeur Paul de Toulouse
17:09pour jouer.
17:10Oui, c'est Paul.
17:12Voilà, on va faire le quiz de l'été.
17:14De Marmande, pas de Toulouse.
17:15De Marmande, pardon, excusez-moi.
17:16Vous voyez, elle aussi, elle fait une Biden.
17:17Moi aussi, je suis une Alzheimer, ouais.
17:19Bon, allez, à tout de suite.
17:20Une Biden, une Biden.

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