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Aujourd'hui dans "Punchline", Olivier de Keranflec’h et ses invités débattent des mesures urgentes à mettre en place pour lutter contre l'insécurité.
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Transcription
00:00Et de retour sur le plateau de Punchline sur CNews et sur Europe 1 pour vous accompagner.
00:13Ils sont toujours présents, Sarah Salman, Véronique Jacquier, Eliott Mamann, Marc Varneau
00:18et je n'oublie pas cette fois, il est là, Vincent Roy.
00:22Mon cher Vincent, vous voyez, j'en suis encore malade de vous avoir oublié tout à l'heure.
00:27Heureusement que j'étais là pour le dire.
00:28Oui, merci ma chère Sarah.
00:30A la une.
00:31Donc ce soir, ce sondage pour CNews, Europe 1 et le JDD, 8 Français sur 10 se disent
00:37contre le port de la baïa à l'école.
00:39Alors il y a un an, me direz-vous, son interdiction était prononcée par Gabriel Attal, il était
00:44alors ministre de l'Education nationale.
00:46Pourquoi nous en parlons ce soir ? Eh bien la situation politique, elle pourrait bien
00:49rebattre les cartes.
00:50Cette interdiction pourrait prendre fin si une personnalité issue du nouveau front populaire
00:55arrive à Matignon.
00:57En effet, Rodrigo Arenas, député insoumis, réélu dans la 10e circonscription de Paris,
01:03a assuré cette semaine qu'il supprimera ce texte, un danger pour Didier Lemaire.
01:07Didier Lemaire, vous le savez, ce professeur de philosophie qui avait été menacé par
01:11des islamistes.
01:12On l'écoute.
01:13La baïa est d'ailleurs un signe de substitution du voile.
01:17Je remplace le voile et c'est un signe de séparatisme, de communautarisme et aussi
01:24de fracture de la nation parce qu'il signifie le refus de l'égalité entre les hommes et
01:32les femmes.
01:33Et donc, il enferme ces jeunes filles, finalement, dans une communauté qui est séparée de
01:38la communauté nationale.
01:39C'est un message politique absolument.
01:42C'est un message pour séparer ces enfants, de faire régner dans l'espace scolaire les
01:46lois de la charia.
01:47Alors, le sondage nous le dit, nous le montre, les Français ne veulent pas revenir sur
01:52cette interdiction du port de la baïa à l'école.
01:55Ça a mis de la clarté, au moins dans les établissements scolaires.
01:58Mais la gauche, en tout cas la France insoumise qui remet une pièce cette semaine, Véronique
02:02Jacquier, cette gauche autrefois tant attachée à la laïcité, ce n'est plus le cas.
02:06Comment est-ce que vous décryptez finalement cette volonté, une fois de plus, de revenir
02:10sur cette interdiction du port de la baïa à gauche ?
02:13Eh bien, ça répond à une stratégie révolutionnaire de fracturer.
02:16Ça répond aussi à ce qu'on a vu pour la première fois dans une élection, c'est-à-dire
02:20de répondre finalement à un vote communautaire qui est assumé en filigrane par une partie
02:26de la gauche, il faut quand même le dire.
02:29Ensuite, cela dit, il n'empêche que cette proposition est complètement choquante.
02:33D'abord parce que je vous rappelle que des proviseurs ont été menacés de mort pour
02:36des histoires de baïa, qu'il y a même eu des procès avec des jeunes gens qui ont été
02:42condamnés et des proviseurs qui ont préféré quitter leur poste plutôt que de faire confiance
02:49finalement à l'éducation nationale, c'est dire où on en est.
02:52Ensuite, moi, ce qui me choque, c'est que la France insoumise n'a rien d'autre à proposer,
02:56ou tout au moins ce député de la France insoumise n'a rien d'autre à proposer d'autre
02:59que de remettre en place le port de la baïa, alors on a bien compris la stratégie révolutionnaire
03:04et le vote communautaire, mais enfin je vous rappelle quand même qu'il y a 3000 postes
03:07à pourvoir dans l'éducation nationale et qu'il n'y a aucun candidat, c'est-à-dire
03:11que nous confions nos enfants à une institution qui est complètement en train de se casser
03:15la figure.
03:16Et ça, ça n'empêche pas la gauche de dormir, c'est stupéfiant.
03:19Et rappelons-le que cette interdiction, elle a aussi apaisé les enseignants.
03:24C'était demandé, seul, Sarah Salmane, face à cette question de la baïa.
03:27Et aussi la décision du Conseil d'État, parce qu'il y avait une décision du Conseil
03:30d'État en septembre 2023 et le Conseil d'État a dit très clairement que la baïa
03:34s'inscrit dans une logique d'affirmation religieuse, c'est pas moi qui le dis, c'est
03:38le Conseil d'État.
03:39Donc ce député, il pourrait aussi, enfin là, il fait fi de cette décision du Conseil
03:43d'État, il fait fi de la loi de 2004 sur l'interdiction des signes religieux et il
03:47met en avant le principe d'humanité.
03:49Mais attendez, moi je vous parle de laïcité, il dit que pour l'humanité, il faudrait
03:53porter la baïa.
03:54La religion, c'est à la maison, c'est pas à l'école.
03:56Je sais pas à quel moment on se dit oui, on peut mettre tous les signes religieux et
04:00comment dans leur esprit, ce député insoumis se dit que c'est la première mesure à mettre
04:05en oeuvre.
04:06Non mais attendez, vous avez le niveau scolaire qui est en berne, vous avez des postes qui
04:10ne sont pas pourvus, vous aviez raison de le rappeler, Véronique, et lui, il nous dit
04:13qu'on va remettre la baïa alors que les Français sont contre majoritairement.
04:1748% des Français sont pour l'interdiction, non, ils sont pour abroger 48% des Français
04:24qui votent la France insoumise.
04:25Ah oui, c'est bien de le préciser.
04:27Voilà, c'est essentiel.
04:28D'accord, mais le Conseil d'État s'est prononcé.
04:30Exactement, mais nous parlions, pour parler de cette unité au sein du Nouveau Front Populaire,
04:36cette unité qui est une unité de façade, c'est intéressant de voir dans ce sondage
04:40que seulement 52% des sondés proches de la France insoumise se disent contre le port
04:46de la baïa à l'école, c'est 86% au sein du Parti Socialiste.
04:51Voilà, alors là, vous avez un cas sur la baïa, c'est tout à fait emblématique,
04:57de France et de Français qui sont absolument irréconciliables.
05:01Alors, vous l'avez, Véronique Jacquet l'a très bien dit, vous avez une stratégie pour
05:07aller choper, satisfaire des électeurs particulièrement communautaristes, ça, on l'a dit, c'est
05:14vrai, mais au sein du Nouveau Front Populaire, on aimerait bien entendre quelqu'un comme
05:20François Hollande sur ce sujet, par exemple, parce qu'on ne l'entend pas beaucoup sur
05:26rien d'ailleurs, sur aucun sujet par exemple, mais on voit, il y a de quoi être gêné
05:30aux entournures, lorsque vous êtes susceptible de mettre au pouvoir un gouvernement qui veut
05:36remettre en cause ce que Gabriel Attal a… Vous voyez, en réalité, ce qu'on n'a
05:41pas écouté durant cette élection, ce qu'on a mis de côté et ce qu'on a volé, c'est
05:47le choix des électeurs.
05:48Marc Varneau.
05:49Oui, je crois que le fond du sujet depuis 2004, ce n'est pas forcément les décisions
05:54du Conseil d'État, le fond du sujet, c'est de enfin, comme dans certains pays, de faire
05:58la différence entre le politique et le religieux, c'est-à-dire qu'il faudrait qu'on puisse
06:01clore ce débat définitivement en disant voilà, la baïa c'est un acte politique, la religion
06:05effectivement c'est chez vous, dans l'école de la République, il n'y aura pas de baïa
06:08et s'il faut le mettre dans la Constitution ou protéger ça encore plus fort, il faut
06:12le faire parce qu'on ne peut pas avoir cette stratégie qui consiste à accepter finalement
06:16une loi ou une décision du Conseil d'État et trois mois, six mois après, revenir dessus.
06:20C'est vraiment la preuve absolue de la faiblesse de l'État, c'est-à-dire que quand l'État
06:23refuse quelque chose, eh bien on revient dessus, on revient dessus, on revient dessus.
06:27À un moment, il faut dire stop.
06:28Et pourtant, ça semble assez clair à vous entendre.
06:31En tout cas, cela ne vous a pas échappé, c'est bien l'actualité politique qui prime
06:36avec toutes ces incertitudes, bien évidemment, ces derniers jours, mais pourtant la réalité
06:41du quotidien des Français, elle, ne bouge pas.
06:44Cadres, Meudon, Paris, Marseille, vous l'avez vu, des agressions d'une violence inouïe
06:49ont eu lieu ces derniers jours et l'augmentation de ces violences, eh bien, ce n'est pas un
06:53sentiment pour preuve, les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, ils ont été
06:58publiés hier.
06:59Les précisions avec Célia Barotte.
07:00Au cours de l'année 2023, les services de police et de gendarmerie ont enregistré
07:06plus de 205 000 victimes de violences physiques, de nature criminelle ou délictuelle, commises
07:12en dehors de tout contexte familial ou conjugal, soit plus de 500 victimes par jour.
07:17Alors, qui sont les plus touchées ? Eh bien, comme en 2022, il s'agit des hommes, des
07:21hommes majeurs, ils représentent plus de la moitié des victimes, plus de 15 000 femmes
07:26et près de 30 000 hommes étaient mineurs au moment des faits.
07:29Les mises en cause, quant à eux, sont principalement des hommes français.
07:33Ils sont très jeunes, un tiers à moins de 20 ans et plus de la moitié à moins de 30 ans.
07:39Dans la plupart des cas, l'auteur est inconnu de la victime et les violences sont survenues
07:43dans la rue, dans des lieux ouverts au public ou encore lors d'activités de loisirs ou professionnelles.
07:49Enfin, les départements les plus concernés sont Paris, la Seine-Saint-Denis, le Pas-de-Calais
07:54et les départements d'Outre-mer.
07:56Augmentation donc de ces violences physiques hors cadre familial, la question de la sécurité,
08:01c'est une priorité, nous le savons, pour les Français.
08:03Et quel que soit le nouveau gouvernement, les attentes, elles sont très grandes.
08:07Le député Renaissance, Charles Rodwell, dit en avoir conscience et pour lui, seule
08:12une coalition pourrait répondre aux citoyens, notamment en matière de sécurité.
08:16Écoutez-le.
08:17La question, elle est simple.
08:19Soit nous formons une coalition ensemble sur un pacte législatif, à savoir sur trois,
08:25quatre, peut-être cinq propositions.
08:27J'en ai fait cette semaine sur l'insécurité physique, l'insécurité culturelle des Français.
08:32Soit nous choisissons de nous diviser et dans ce cas-là, c'est le nouveau Front populaire
08:36qui proposera un Premier ministre à ce pays.
08:38Et croyez-moi, c'est clairement une chose que nous voulons éviter tous en responsabilité.
08:43Nous avons bien compris l'idée, Sarah Salmane.
08:46Trois ou quatre textes forts, notamment un cap sur la question de la sécurité, OK pour
08:51l'intention, nous serons tous d'accord.
08:52Reste que le chantier est énorme, que l'insécurité aussi a plusieurs causes.
08:57C'est plurifactoriel.
08:58Après, il y a une des causes qui est assez évidente, c'est l'immigration.
09:00Quand vous avez des gens qui arrivent sur le territoire français et qui n'ont rien
09:03et qui se livrent à des atteintes aux biens et aux personnes, si vous stoppez en partie
09:07l'immigration, vous stoppez aussi en partie l'insécurité.
09:10Donc ça, c'est un lien qui est assez évident.
09:12Maude Bréjean avait fait d'ailleurs ce lien.
09:1484% sont français, hommes français.
09:16D'accord, je vous explique une des causes quand même.
09:18Je pense que l'une des causes, je ne dis pas que c'est de la cause, c'est l'immigration.
09:22On peut aussi faire quelque chose là-dessus.
09:23C'est un levier.
09:24On peut aussi mettre des sanctions qui soient plus fermes.
09:26Quand la sanction n'est pas dissuasive, je considère que c'est une invitation à recommencer.
09:31À partir du moment où il y a une frilosité à sanctionner des individus qui commettent
09:35des actes de délinquance, oui, ces derniers s'autorisent à recommencer.
09:39Sarah Salmane, vous qui êtes avocate, quand on voit les postures idéologiques de certains
09:44magistrats, cela soulève aussi la question de l'impuissance politique pour faire respecter
09:48les peines, notamment, puisque vous donnez un cap en matière d'insécurité.
09:52Disons que oui, quand vous voyez des personnes qui arrivent en comparution immédiate avec
09:5515 mentions au casier et qu'on parle encore de garantie de représentation pour encore
09:59une énième chance, oui, ça peut interroger.
10:01La surpopulation carcérale, c'est aussi quelque chose qui nous interroge.
10:04Mais dans ce cas-là, construisons des prisons plutôt que de dire, faut-il autoriser les
10:08prisons ? Comment les détenus peuvent-ils passer leur temps libre ? Comment peuvent-ils
10:12s'occuper ? Je pense qu'il faut aussi faire preuve de fermeté si on veut qu'il y ait
10:15de l'ordre dans ce pays.
10:16Ce n'est pas un gros mot que de sanctionner.
10:19Aujourd'hui, on a du mal même à sanctionner des mineurs délinquants.
10:24Les mineurs délinquants, si vous ne les sanctionnez pas, ils recommencent.
10:27Sauf que maintenant, ils ont 12 ans.
10:28Plus tard, ils seront parents.
10:29Je vous laisse imaginer ce que ça fera.
10:30Donc, il faut des sanctions fermes et qu'on applique réellement.
10:34Et de l'ordre, avec une coalition, est-ce que c'est possible ? Puisque Rachida Dati,
10:37dans les colonnes du Parisien, appelle la droite républicaine à soutenir une coalition,
10:42nous entendions Charles Rodwell, Renaissance, lui aussi appeler à une coalition, notamment
10:46sur les questions d'insécurité, avec un cap fort.
10:49Marc Varneau, effectivement, est-ce que cela vous semble finalement des recettes politiques
10:55ou quelque chose d'audible, de jouable ?
10:57Ce sont des postures politiques qui ne sont que des postures politiques.
11:00Qu'est-ce qui s'est passé depuis 2017 en France ? Il n'y a rien qui a été fait.
11:02L'insécurité a totalement explosé.
11:04Alors, on nous donne toujours des chiffres pour essayer de nous tromper et de nous induire
11:07en erreur.
11:08Oui, 80 % sont des Français.
11:09OK, d'accord.
11:10Il y en a combien qui ont été naturalisés ?
11:11Excusez-moi, mais il faut appeler un chat un chat.
11:15Vous allez dans une prison, la majorité, ce ne sont pas des Alsaciens et des Bretons.
11:19Mais on vous dit qu'ils sont français.
11:21Alors, il faut aussi peut-être autoriser les statistiques ethniques dans ces cas-là,
11:24si on veut parler vrai.
11:25Je pense qu'il arrive un moment où il faut parler vrai.
11:28La deuxième chose, c'est que les migrations légales ou clandestines, il faudrait peut-être
11:34aussi accepter l'idée que les gens passent dans un moule culturel français ou qu'ils
11:39soient refusés.
11:40Lorsqu'on voit le type d'agression auquel les Français sont soumis aujourd'hui, je
11:45rappelle quand même que 120 attaques au couteau par jour, ça avait disparu depuis
11:48le début du 20e siècle, le couteau.
11:49Le couteau, ce n'est pas quelque chose qui n'est pas une tradition de Savoyard.
11:53Et beaucoup de monde, d'ailleurs, constate ce véritable enquête.
11:55Lorsque vous voyez des viols, on commente sans arrêt des viols en pleine journée,
11:59des choses qui sont innommables.
12:00C'est vrai qu'il faut faire quelque chose, mais ce quelque chose, on ne peut pas à la
12:03fois le faire en disant, vous comprenez, il y a une surpopulation carcérale, on n'a
12:06plus de place.
12:07On ne peut pas le faire en même temps en disant, vous comprenez, on n'a pas d'argent
12:09pour construire des prisons.
12:10Il va arriver un moment, il faut une vraie volonté politique et c'est ça qui nous
12:12manque.
12:13Véronique Jacquiez.
12:14Oui, il ne faut pas qu'une volonté politique, il faut ce qui va avec, c'est à dire un état
12:18d'esprit, une force mentale et donc changer les mentalités.
12:22Et quand j'entends ce député Renaissance parler d'une coalition pour construire une
12:26vingtième loi alors qu'on en est à la vingtième loi en 20 ans, je caricature un petit peu,
12:31mais pour être tenté d'endiguer l'insécurité, on voit bien quand même qu'il y a un décalage
12:34avec la réalité.
12:35Mais non, mais on voit que c'est un aveu d'impuissance, donc effectivement, comme le dit Marc, il faut
12:39des statistiques ethniques comme dans d'autres pays, il faut être en capacité effectivement
12:45de lister aussi les attaques au couteau, puisqu'on en est resté à 120 attaques au couteau par
12:49jour en France.
12:50Genre le chiffre n'est pas actuel.
12:51Il y a cinq ans quand la Grande-Bretagne est capable chaque année de délivrer une étude
12:56sur la question.
12:57Donc, en fait, il faut regarder le mal en face, droite, gauche, tout le monde devrait
13:02s'entendre sur ces questions là.
13:03Il y a des pays scandinaves où on est capable de former des coalitions, y compris à l'extrême
13:08droite, pour régler la question de la sécurité, de l'immigration.
13:12On n'en est pas capable chez nous, il faut se poser la question pourquoi.
13:15C'est Vincent Rouen et Marc Warnoux.
13:18La coalition, c'est la grande idée de la semaine, c'est véritablement la tarte à
13:22la crème.
13:23Vous dissolvez l'Assemblée nationale, vous faites voter les Français et puis après,
13:32donc ils votent et au deuxième tour, vous dites attention, d'abord, il y a un système
13:36électoral qui est établi comme suit et de surcroît, vous faites des barrages et
13:42encore des barrages, etc. de manière à ce que le vote des Français, c'est-à-dire
13:47des 11 millions de Français qui ont voté Rassemblement national, ne soit pas traduit
13:51en termes de siège.
13:52Parce que c'est ça que ça veut dire.
13:54Ça ne veut pas dire autre chose.
13:55Et puis ensuite, vous venez à la télévision et vous dites il faut faire des coalitions.
14:00Mais enfin, écoutez, mais de qui se moque-t-on ?
14:03Des coalitions sur les questions de sécurité, notamment, nous l'entendons et c'est l'une
14:07des raisons pour lesquelles les envoyeurs français marquent partout.
14:10On a un exemple, on a un exemple concret qui est celui du Danemark.
14:14Pourquoi on ne s'inspire pas de ce qui fonctionne ? Au Danemark, ils ont réussi à faire quelque
14:17chose qu'aucun autre pays européen n'a réussi à faire, c'est que le centre droit, le centre
14:20gauche, les partis raisonnables, ont réussi à se mettre d'accord sur deux sujets, l'immigration
14:24et les délinquances.
14:25Résultat, non seulement ils sont aujourd'hui devenus le pays, ils étaient le pays le plus
14:29laxiste en matière d'immigration, ils sont devenus le plus dur.
14:32Ils ont des résultats extraordinaires, mais surtout, au Danemark, l'extrême droite est
14:35passée de 26% à 2% en deux ans.
14:39Donc, dès que l'on détabouise l'immigration et les délinquances, la solution, elle vient
14:44d'elle-même.
14:45Eh bien Marc, nous n'en sommes pas là.

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