• il y a 4 mois
Le maire Horizons de Reims, Arnaud Robinet,  était l’invité de #LaGrandeInterview de Florian Tardif dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00Bonjour Arnaud Robinet, vous êtes maire horizon de Reims et président de Reims Métropole.
00:05Édouard Philippe a-t-il changé de numéro ?
00:08Édouard Philippe a toujours le même numéro, il est sur le terrain, il le consulte.
00:13On se voit assez régulièrement.
00:15Vous savez pourquoi je vous pose cette question ?
00:16Non, allez-y !
00:17Il ne participe plus, j'ai l'impression, aux différentes réunions, peut-être à dessein me direz-vous,
00:22au sein de la majorité sortante, pour tenter justement de dénouer ce nœud politique.
00:28Édouard Philippe a son agenda, aujourd'hui on parle de majorité, il n'y a plus de majorité.
00:32Le président a mis fin à la majorité présidentielle avec ce choix de dissoudre l'Assemblée Nationale.
00:37Mais je peux vous assurer qu'Édouard Philippe est en contact avec un certain nombre de dirigeants de formation politique.
00:44Il l'a dit, il l'a annoncé, notamment le 9 juillet dernier.
00:48Il souhaite une coalition de la droite et du centre à l'Assemblée Nationale.
00:52Est-ce que vous allez présenter un ou une candidate face à Yael Brown privée au perchoir demain ?
00:58Moi je pense qu'il est préférable pour Horizon, qui est un certain jeune parti,
01:01mais qui a un nombre de parlementaires, de sénateurs, de présenter un candidat,
01:05notamment au moment du premier tour, pour montrer qu'on existe
01:07et qu'Horizon est un parti politique de droite qui compte.
01:11Naïma Moutchou, ancienne vice-présidente de l'Assemblée Nationale sous la précédente législature,
01:15ce sera votre candidate ?
01:16En tout cas je l'espère, elle a été vice-présidente de l'Assemblée Nationale sous l'ancienne législature.
01:20Vous l'espérez ou c'est acté ?
01:21Non, ce n'est pas encore forcément acté.
01:23C'est bien sûr le président du groupe Horizon à l'Assemblée Nationale, Laurent Marcangeli,
01:27qui en aura le choix et qui prendra la décision avec ses collègues députés.
01:31Mais ce serait une bonne candidate en tout cas pour Horizon.
01:34Arnaud Robinet, vous êtes toujours sur CNews et Europe 1.
01:37Une autre question, les présidents des groupes du Nouveau Front Populaire
01:40ont invité, dans une lettre hier, vous l'avez peut-être lu,
01:43les autres présidents de groupe à l'Assemblée Nationale à participer à une rencontre,
01:47je les cite, afin de mettre en place un barrage républicain à l'Assemblée Nationale
01:50pour empêcher le Rassemblement National d'accéder à ses différents postes clés
01:54qui sont décidés à la fin du week-end.
01:56Ne tombons pas, encore une fois, dans les pièges de la France insoumise.
02:00Je rappelle que le Rassemblement National a rassemblé quasi 11 millions d'électeurs.
02:05Donc cela vous choque, cette lettre ?
02:07Bien sûr que ça me choque, ça va à l'encontre, je dirais, du fonctionnement de l'Assemblée Nationale.
02:12C'est antidémocratique.
02:14On n'a pas mis un pistolet sur la tempe aux Français pour qu'ils votent pour le Rassemblement National, démocratiquement.
02:21Des députés ont été élus.
02:23Le Rassemblement National a toute légitimité, je le dis clairement,
02:26à être représenté au sein des instances de l'Assemblée Nationale,
02:29comme tout autre parti et formation politique.
02:31Ils veulent justement avoir la présidence de la Commission des Finances,
02:35c'est tout à fait normal, en tant que premier parti d'opposition au sein de l'Assemblée Nationale.
02:39Après, je ne sais pas, n'étant pas parlementaire, n'étant pas, je dirais, dans les arcanes de l'Assemblée Nationale,
02:43je ne sais pas quelles commissions pourraient avoir le Rassemblement National,
02:45mais en tout cas, ce que je veux dire, c'est que je trouve choquant
02:47cette lettre de la France insoumise appelant les formations politiques
02:51à faire barrage au Rassemblement National, au sein de l'Assemblée Nationale.
02:55C'est antidémocratique.
02:56Arnaud Robinet, hier, le président de la République a accepté la démission du gouvernement.
03:00Ce dernier gérera les affaires courantes jusqu'à nouvel ordre.
03:03Cela pourrait durer des semaines.
03:05C'est inédit sous la cinquième.
03:07Est-ce que cela vous inquiète également ?
03:09Alors, dans la perte de laquelle nous vivons, cela ne m'inquiète pas.
03:12Je trouve cela une forme de stabilité.
03:14Certes, les JO vont commencer.
03:16Il y a...
03:17D'avoir des ministres sans réel pouvoir sur leur administration ?
03:20Là, si c'est une période temporaire de quelques semaines,
03:23cela permet d'avoir une forme de stabilité avant que...
03:25C'est assez long, quelques semaines.
03:26Oui, mais quelques semaines.
03:27En tout cas, moi, ce que je ne souhaite pas, c'est que ce soit un argument
03:30pour ne pas nommer un autre gouvernement.
03:33Qu'on appelle un gouvernement démissionnaire, des ministres qui gèrent le quotidien.
03:38C'est une étape transitoire.
03:40Elle est forcément nécessaire.
03:42Mais cela ne doit pas être un argument pour ne pas nommer un nouveau gouvernement.
03:46Il faut que les choses s'activent et que chacun prenne ses responsabilités.
03:48Est-ce que, justement, aujourd'hui, pour débloquer la situation,
03:52vous pouvez nous affirmer sur CNE,
03:54que vous appelez à une coalition large de la droite et du centre ?
03:57Qui exactement ?
03:59Vous savez, moi, je lance un appel au nom des élus locaux
04:01et des maires de la droite et du centre.
04:03J'ai pu échanger avec un grand nombre de mes collègues ces derniers jours.
04:06Qui ?
04:08Le maire de Nice, le maire de Toulouse, à titre d'exemple.
04:11Et nous appelons les formations politiques de la droite et du centre
04:14à prendre leurs responsabilités.
04:16C'est un moment inédit.
04:18Nous nous faisons face à de nombreux défis.
04:20Il faut qu'une partie de Renaissance, Corizon, le Modem, l'UDI et les Républicains
04:25puissent travailler ensemble et s'unir pour proposer une majorité relative à l'Assemblée nationale.
04:30Vous savez, il y a un moment, il faut mettre ses égaux de côté.
04:32Je crois que là, c'est vraiment l'avenir de la France qui est en jeu.
04:35Et quand on se dit homme d'État et qu'on a des ambitions présidentielles,
04:40je crois qu'il faut prendre ses responsabilités dans un tel moment.
04:43Lorsque je vous écoute, je comprends, nous comprenons
04:46que vous ne souhaitez pas gouverner avec des membres du Nouveau Front Populaire,
04:51que ce soit des membres potentiellement du Parti Socialiste, d'Europe Écologie-Les Verts ou encore du PC.
04:56Ils ont été très clairs.
04:58Ils sont membres du Front Populaire.
05:01Même si ce Front Populaire a été une arnaque présentée aux Français.
05:05Une arnaque ?
05:06Bien évidemment. On voit ce qu'il se passe aujourd'hui.
05:08Ils sont incapables de se mettre d'accord.
05:10Et d'ailleurs, les Français, de par leur vote, ont montré qu'ils ne voulaient pas du Front Populaire.
05:14L'Assemblée, elle est à droite.
05:16Le Front Populaire, LFI, c'est plus d'impôts, c'est plus d'insécurité, c'est plus d'immigration.
05:21Bref, les Français n'en veulent pas.
05:23L'Assemblée, elle est à droite.
05:25C'est un gouvernement de droite rassemblant les centristes et la droite modérée
05:29qui doit bien évidemment avoir cette majorité, certes relative, mais cette majorité à l'Assemblée nationale.
05:34Ce qu'il se passe à gauche, justement, ça montre, selon vous, leur incapacité à gouverner ?
05:38Bien évidemment.
05:39Comment le Parti Socialiste a pu tomber dans le piège de la France Insoumise ?
05:44C'est un véritable piège qui leur a été tendu.
05:47Jean-Luc Mélenchon, d'ailleurs, a été le premier à s'exprimer au soir du second tour des législatives.
05:53Ça a été un symbole, ça a été un signe.
05:55Montrant que LFI faisait fi de ses partenaires du Front populaire.
06:00Donc oui, c'est une véritable arnaque qui a été présentée aux Français.
06:03Et les Français, aujourd'hui, en voient la véritable image.
06:06Et je rappelle que si LFI a 75-79 députés à l'Assemblée nationale,
06:11ils le doivent à ce fameux Front républicain qui avait été appelé par le Premier ministre.
06:17Une petite dernière question sur CNE, sur cette coalition que vous appelez de vos voeux ce matin.
06:22Comment estimez-vous que cette coalition va pouvoir « naître » dans les prochains jours,
06:28alors qu'il n'y a pas pu avoir ces dernières années de coalition avec les Républicains ?
06:34Qu'est-ce qui a changé ?
06:36Ce qui a changé, c'est qu'il n'est pas possible de donner les clés du pouvoir et les clés de Matignon à la gauche.
06:41Et notamment à la France Insoumise et à ses partenaires d'aujourd'hui.
06:44C'est parce que vous êtes au pied du mur, finalement, ce matin.
06:46Je pense que oui, on est au pied du mur, il faut le dire.
06:49D'ailleurs, la France est au pied du mur dans de nombreux domaines.
06:51Il faut que chacun prenne ses responsabilités.
06:53Et moi, j'appelle Laurent Wauquiez, j'appelle bien évidemment François Bayrou,
06:58j'appelle également l'ensemble des députés de la droite et du centre à prendre leurs responsabilités.
07:03D'ailleurs, j'appelle chaque maire de France à aller voir son député pour lui dire et lui faire part de ses exigences,
07:08de nos exigences, en disant « Aujourd'hui, la situation est grave.
07:11Nous, en tant que locaux qui sommes en contact direct avec la population,
07:14qui connaissons les attentes des Français, nous vous demandons de prendre vos responsabilités
07:18et d'aller vers une coalition de la droite et du centre. »
07:21On parlait d'une France au pied du mur.
07:23Notre pays devrait officiellement se retrouver sous le coup d'une procédure européenne pour déficit excessif.
07:28Alors, je rappelle, notre pays est endetté à plus de 3 000 milliards d'euros.
07:32Est-ce que cela, encore une fois, vous inquiète ?
07:34Faut-il instaurer en France une rigueur budgétaire ?
07:38Bien évidemment, on ne peut pas continuer comme ça.
07:41Alors certes, il y a eu le quotidien...
07:42C'est impopulaire.
07:43Certes, impopulaire...
07:44Mais il faut l'assumer.
07:45Mais il faut totalement l'assumer.
07:46Encore une fois, c'est prendre ses responsabilités, dire la vérité aux Français,
07:50revoir un certain nombre de politiques qui ont été menées depuis des dernières années.
07:54Je pense notamment à la politique sociale en France.
07:56Je rappelle que le système date de 1945.
07:58Il n'a jamais été revu.
07:59La société a évolué, vieillissement de la population.
08:02Il y a des choses à revoir.
08:03Mais il est clair qu'il va falloir prendre des mesures si nous voulons pouvoir répondre aux défis de demain.
08:09Et à un moment, il va falloir prendre des options, c'est-à-dire faire des choix.
08:13Et faire des choix, c'est aussi renoncer.
08:16C'est-à-dire prendre des mesures...
08:18Lorsque l'on regarde, la France est championne d'Europe de la pression fiscale.
08:22Faut-il augmenter les impôts ou au contraire réduire les aides sociales
08:26qui nous coûtent peut-être, comme dirait l'autre, un pognon de dingue ?
08:29Je pense qu'il faut revoir la politique sociale et réduire un certain nombre d'aides sociales.
08:34Donc pas d'augmentation d'impôts, réduction des aides sociales.
08:36Pas d'augmentation d'impôts.
08:37Vous savez, encore hier, j'étais avec des chefs d'entreprise dans ma ville à Reims,
08:40des chefs d'entreprise de PME.
08:42On me parle de quoi ? Des charges, des charges et des charges.
08:44Eux, ils ne souhaitent qu'à embaucher.
08:45Ils ne souhaitent qu'à créer de la richesse sur leur territoire.
08:48Aujourd'hui, ils sont asphyxiés par les charges, comme l'ensemble des Français.
08:52Donc, pas question d'augmentation d'impôts.
08:54Mais il faut, derrière, faire des économies dans le fonctionnement
08:58et notamment dans la politique sociale en France, qui est extrêmement généreuse.
09:02Vous pensez à quoi précisément ? Les APL ? D'autres aides sociales ?
09:05Non, pas les APL.
09:06Vous savez, il y a un moment, aides sociales, oui.
09:09Mais je pense, par exemple, à la réforme du chômage.
09:11Ça a été une erreur du Premier ministre d'annoncer le fait que le décret ne serait pas signé.
09:17C'était attendu par les forces vives du territoire.
09:20Ça a même été promis par Gabriel.
09:22Ça a même été promis et il y a eu un gros travail fait par Catherine Vautrin sur le sujet.
09:27Je pense qu'il faut reprendre cette réforme le plus vite possible.
09:30C'est un exemple parmi tant d'autres.
09:32Je ne l'ai pas évoqué au début de cet entretien sur CNews Européen,
09:35mais vous êtes à la tête de la Fédération hospitalière également de France.
09:38Lundi, un militaire de l'opération Sentinelle,
09:40on en a beaucoup parlé, a été agressé au couteau.
09:43L'assaillant a été interpellé.
09:45Il est aujourd'hui interné en soins psychiatrices.
09:47Il avait déjà été interné après un meurtre commis en 2018.
09:52Que faut-il faire avec ces profils ?
09:54Est-ce qu'on le dit assez régulièrement, la psychiatrie dans notre pays est le parent pauvre ?
09:59Est-ce qu'il faut augmenter les moyens alloués à la psychiatrie ?
10:01La Fédération hospitalière de France alerte depuis plusieurs années sur la situation de la psychiatrie en France.
10:07Manque de moyens, manque de personnel et donc une difficulté en termes de ressources humaines.
10:12Nous avons fait un nombre de propositions que nous avons remises à la ministre de la Santé
10:15et aux ministres délégués sur une évolution de la psychiatrie en France.
10:19Mais vous savez, ce qui s'est passé à la gare de l'Est me rappelle malheureusement
10:22ce qui s'est passé à Reims il y a un peu plus d'un an, au CHU de Reims,
10:25avec une personne pareille qui était suivie d'un point de vue psychiatrique
10:30et qui malheureusement a commis un acte inéductable en tuant une jeune infirmière à Reims.
10:35Et cette personne ne sera pas jugée parce qu'elle a été considérée comme irresponsable.
10:39Et moi je me mets à la place de la famille que j'ai reçue
10:41qui n'arrive pas à faire le deuil du départ de leur jeune maman ou de sa jeune épouse
10:48parce qu'il n'y aura pas de jugement.
10:50Il faut revoir en tout cas en profondeur la politique psychiatrique en France
10:53et les responsabilités des actes commis par ces personnes, par ces malades.
10:58Il faudrait modifier notre politique pénale, c'est ce que je semble comprendre.
11:01Oui, je pense qu'il faut la modifier.
11:03Je ne peux pas aujourd'hui accepter que des personnes soient dans la rue
11:07du fait par des suivis qui ne se font pas également parce que par manque de moyens.
11:11Je ne remets pas en cause le travail qui est fait par les infirmiers,
11:13par les psychiatres qui font avec les moyens qu'ils ont aujourd'hui.
11:17Mais là il y a une vraie politique en termes de santé mentale à mener en France.
11:21Il faut certes des moyens, mais pas uniquement.
11:24C'est aussi une réorganisation de l'ensemble de la filière sur le territoire français.
11:28Jusqu'à samedi, un vaste mouvement de contestation contre les mégabassines
11:32est organisé à Sainte-Sauline et aux alentours.
11:34Les renseignements disent, dans une note interne, craindre des troubles violents.
11:39Est-ce que vous craignez également la répétition des scénarios d'octobre 2022,
11:44de mars 2023, où il y a eu des affrontements importants entre ces manifestants
11:49et notamment des forces de l'ordre, des policiers et des gendarmes ?
11:53Que faire face à ces individus qui tentent justement de camper sur ces différents projets
12:02pour tenter d'éviter qu'ils n'aillent jusqu'au bout ?
12:05La répression, rien que la répression, le respect du droit français,
12:10bien sûr qu'on redoute tous des actes de violence extrême samedi prochain,
12:16ces éco-terroristes doivent être...
12:18Vous reprenez le terme de Gérald Darmanin ?
12:20Bien évidemment, ce ne sont pas des écologistes, ce sont des éco-terroristes.
12:24Ils doivent être arrêtés, appréhendés et jugés.
12:27Et j'espère une chose, c'est qu'on n'en trouvera pas certains élus nationaux
12:31représentants de la République à ce type de manifestation.
12:34Je rappelle que Mme Tondelier et qu'un certain nombre de parlementaires LFI
12:37étaient présents il y a plusieurs mois aux côtés de ces éco-terroristes.
12:41Est-ce que justement la position de ces élus ne participe pas à la légitimation
12:48vis-à-vis d'une partie de la population de ce type d'événements,
12:52de ces violences vis-à-vis des forces de l'ordre ?
12:55Quand on regarde les propos tenus par des parlementaires
12:57ou des responsables de la France insoumise...
12:59Lesquels ? Jean-Luc Mélenchon, la police tue ?
13:02Mélenchon, Boyard et un certain autre, M. Bompard, etc.
13:06Bien évidemment qu'ils participent à cette montée de violence en France
13:09et à ces actes terroristes.
13:12Est-ce que vous regrettez que lorsque Édouard Philippe,
13:14justement on en parlait au tout début de cet entretien sur CNews Européen,
13:17était en poste à Matignon, le conseil constitutionnel
13:20et censuré à l'époque, l'interdiction administrative
13:23de manifester prévue dans la loi anti-casseurs ?
13:27Oui.
13:28Qui pourrait permettre potentiellement d'éviter ce type d'accident.
13:32Bien sûr, il y a un moment...
13:33De manière préventive.
13:34Il faut aussi prévenir et c'est dommage que cela n'ait pas été retenu, bien évidemment.
13:39Concernant Édouard Philippe, est-ce qu'il prépare 2027, la présidentielle ?
13:43En tout cas nous sommes à ses côtés pour préparer cette échéance.
13:46Nous travaillons en profondeur avec l'ensemble des équipes sur un programme.
13:50Beaucoup de déplacements sur le terrain pour aussi sentir ce que ressentent les Français.
13:55Nous le savons au vu du résultat des élections.
13:58Et puis derrière, c'est aussi un maillage territorial.
14:00Parce que vous savez, ce qui fait aujourd'hui la force politique en France,
14:04ce sont aussi les élus locaux, les maires, les conseillers départementaux, les conseillers régionaux.
14:08Il y a un maillage territorial qui est à faire, qui est à renforcer.
14:11Horizon est le parti des élus locaux, c'est le parti des citoyens
14:15et bien évidemment que l'on se prépare pour 2027.
14:17Donc il est candidat officiellement ?
14:19Il ne l'a pas dit, il le dira le moment venu en tout cas.
14:21Mais en tout cas, il veut mettre son énergie au service de la France.
14:25En tout cas, il est prêt ou il le sera en tout cas prochainement.
14:29Vous serez à ses côtés. Est-ce que s'il est élu, alors c'est peut-être de la politique fiction,
14:33vous pourriez devenir son Premier ministre ?
14:35Non, vous savez, moi je suis maire de Reims et président du Grand Reims.
14:37Aujourd'hui, moi je ne rentre pas dans la politique fiction.
14:40Ce qui m'importe, c'est mon territoire, c'est l'avenir de la France.
14:42Et je pense qu'Édouard Philippe est l'homme d'État qui est nécessaire à la France,
14:46qui saura remettre de l'ordre dans la rue et de l'ordre dans les comptes.
14:49Vous nous dites non, on pourra ressortir l'archive dans trois ans ?
14:52Ressortons l'archive dans trois ans.
14:54Merci beaucoup Arnaud.
14:55Merci à vous.
14:56Je rappelle, vous êtes maire Horizon de Reims et président de Reims Métropole.
14:59C'était votre grande interview sur Cineaux Europe.
15:01Merci à vous.

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