Stéphane Peu : "Macron est dans une dérive égotique inquiétante"

  • il y a 3 mois
Avec Stéphane Peu, député du groupe Gauche Démocrate et Républicaine de Seine-Saint-Denis, militant du Parti Communiste Français

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##LE_TOUR_DE_FRANCE_DES_NOUVEAUX_DEPUTES-2024-07-24##

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Transcription
00:008h35 Sud Radio, parlons vrai avec mon invité politique ce matin, Stéphane Peu, député PCF Nouveau Front Populaire de Seine-Saint-Denis,
00:10deuxième circonscription secrétaire générale, également du bureau de l'Assemblée Nationale.
00:15Stéphane Peu, bonjour.
00:16Bonjour.
00:17Et merci d'être avec nous ce matin, il vous aura donc fallu 16 jours, mais ça y est, vous avez fini par vous mettre d'accord au Nouveau Front Populaire,
00:24sur votre candidate pour Matignon, elle s'appelle Lucie Castet, pourquoi elle au final, Stéphane Peu ?
00:30D'abord parce que pendant ces 16 jours, nous avons un principe, c'est que nous voulions un consensus autour d'une candidature, ça c'était important.
00:39Sur le nombre de jours, je signale quand même qu'en 2022, Emmanuel Macron a mis 22 jours avant de nommer Elisabeth Borne à l'Assemblée,
00:48et il n'avait qu'un consensus avec lui-même à chercher, et il a mis 22 jours.
00:53Qu'est-ce qui vous a plu au-delà de ça, dans ce profil de Lucie Castet ?
00:57D'abord la compétence, l'expérience, et puis des engagements très forts.
01:05Elle a été au ministère des Finances, elle a été à TRACFIN, qui est quand même l'organisme qui chasse les fraudeurs fiscaux,
01:14et la criminalisation financière, on évalue en France à 100 milliards d'euros chaque année qui sont d'évasion fiscale,
01:21donc il n'y a jamais eu de volonté de la part du gouvernement d'Emmanuel Macron d'être efficace dans la lutte contre l'évasion fiscale,
01:28donc je pense que c'est quelque chose d'important, parce qu'elle a deux grands marqueurs,
01:32la défense des services publics, et on sait à quel point ils sont dégradés dans notre pays, qu'il s'agisse de l'école, de l'hôpital, entre autres,
01:40et puis la justice fiscale, qui était quand même LA grande revendication des Gilets jaunes, c'est pas si loin que ça.
01:47La ministre des Finances à la mairie de Paris, elle est critiquée pour avoir mis les finances de la ville dans le rouge.
01:53Bon, franchement, je ne crois pas, d'abord, elle n'y est pas depuis très longtemps, et puis je ne crois pas que les finances de la ville de Paris soient dans le rouge,
02:04c'est un mauvais procès, vous savez, c'est toujours le même débat.
02:09Ce sont les attaques de vos opposants, notamment à droite, ou Sébastien Chenu du RN.
02:13Bien sûr, mais non, vous savez, l'état des finances publiques d'une commune comme d'un pays, c'est de savoir quelle est la nature de la dette.
02:24Si vous avez de la dette pour investir pour l'avenir et armer votre pays ou armer votre commune, c'est de la bonne dette.
02:32Si c'est de la dette pour payer du fonctionnement habituel, c'est de la mauvaise dette.
02:37La dette de la ville de Paris, autant que je le sache, est plutôt une bonne dette, c'est-à-dire une dette d'investissement pour armer la ville.
02:46La dette du pays et le passif de Bruno Le Maire et d'Emmanuel Macron, c'est d'avoir accumulé la mauvaise dette,
02:53c'est-à-dire celle qui ne prépare pas le pays à l'avenir, mais qui est une dette qui permet juste au pays de fonctionner.
03:01En tout cas, Lucie Castex, on va se mettre d'accord là-dessus, elle est peu connue du grand public, je ne sais pas si vous la connaissiez ?
03:07Oui, moi je la connaissais parce que je suis de très près les travaux du collectif qu'elle anime avec un autre haut fonctionnaire qui s'appelle Xavier Bontemps,
03:19qui est d'ailleurs de ma ville, ce sont tous les deux des Énarches et qui animent un collectif qui s'appelle Nos Services Publics
03:26et qui sont très attentifs à la défense des services publics, c'est notamment eux qui ont beaucoup alimenté la commission d'enquête du Sénat sur les cabinets conseils.
03:34Vous savez, ce scandale qui consiste à réduire le nombre de fonctionnaires et dépenser un fric de dingue pour aller payer des cabinets conseils
03:42qui font des notes très succinctes pour des fortunes.
03:47On pense à McKinsey notamment, c'est cela. Et qui a proposé son nom ? C'est qui ? C'est l'ALFI ? C'est le PS ? C'est les écologistes ? C'est vous les communistes ?
03:59Non, écoutez, je vais vous dire un truc.
04:01Forcément un groupe qui l'a proposé en premier.
04:03Je vais vous dire une chose, j'ai été dans les négociations par intermittence. J'y étais hier, mais je n'y étais pas avant-hier.
04:12La semaine dernière, je n'y étais pas beaucoup parce que j'étais très mobilisé sur l'Assemblée nationale.
04:17Et donc je ne le sais pas. Franchement, je ne sais pas de quelle famille politique émane son nom.
04:24En tout cas, son nom a été dévoilé à quelques minutes seulement avant la prise de parole d'Emmanuel Macron hier soir.
04:29C'est le fruit du hasard ou pas ?
04:31Non, de toute façon, il fallait qu'on aboutisse. C'était mieux de le faire avant l'allocution du président de la République.
04:44Et puis, c'était aussi l'idée d'essayer d'interpeller le président de la République sur cette drôle de notion de trêve olympique.
04:53Moi, je suis député de Saint-Denis. Je suis très mobilisé sur les Jeux.
04:57Je suis très favorable aux Jeux. Je serai demain sur le parcours de la flamme.
05:01Je serai vendredi au concert de Slimane.
05:04Bref, j'ai fait un rapport parlementaire sur les Jeux olympiques.
05:07Donc je fais partie de ces députés qui sont très allants, très enthousiastes.
05:11Enfin, les Français, peut-être pas Emmanuel Macron encore, mais les Français sont capables de faire deux choses en même temps.
05:18Ils peuvent se rassembler autour des Jeux olympiques, accueillir le monde, présenter le meilleur visage de la France au monde avec les Jeux olympiques
05:27et en même temps s'intéresser à la situation.
05:30On fait du en même temps aussi, oui.
05:31Pour le coup, on fait du en même temps. C'est pour ça que c'est curieux qu'Emmanuel Macron n'y arrive pas.
05:36Et en même temps, faire traiter la crise politique qui est née de la seule décision du Président de la République.
05:43La décision insensée de dissoudre l'Assemblée nationale au mois de juin.
05:47Ça aurait pu se faire à l'automne, ça aurait pu se faire au terme d'une motion de censure si elle avait été votée.
05:52Mais ce qui vous a, ça vous a profité au final ?
05:55Oui, mais d'accord, mais on ne peut pas, quand on traite des questions politiques,
06:00on ne peut pas seulement réfléchir au regard de ses propres résultats.
06:04On est obligé de regarder le pays, les enjeux, la situation.
06:09Et donc, je le dis, Emmanuel Macron a pris cette décision insensée avec ce calendrier insensé.
06:16Il va faire ses élections en si peu de temps, avec un deuxième tour à quelques jours de l'ouverture des Jeux olympiques.
06:23C'est incroyable.
06:24Alors vous l'avez entendu hier soir, il balaie la candidature de Lucie Gastey.
06:30Oui, alors moi je ne l'ai pas compris tout à fait comme ça.
06:32Vous l'avez compris comment alors ?
06:33Je l'ai compris comme...
06:35Ça semblait quand même assez clair.
06:37Lui, il appelle un front républicain.
06:38Oui, mais d'accord, mais il ne sait pas ce que c'est que le front républicain, Emmanuel Macron.
06:41Il en a bénéficié. En 2017, il n'en a jamais tenu compte.
06:46Il a été élu par une grande partie de voix de gauche, il a fait une politique de droite.
06:502022, bis repetita. Il est élu grâce à un front républicain et il n'en tient pas compte.
06:57Il dit ce résultat m'oblige et puis dès le lendemain, il tourne la page et il fait autre chose.
07:02Il est responsable ? Méprisance ? Un délit de démocratie ?
07:05Non, je crois que ce président de la République, j'en suis assez convaincu.
07:09D'abord, il ne connaît pas bien ce pays. Il ne connaît pas bien ce peuple.
07:15Il ne connaît pas la profondeur du peuple français.
07:19Son côté extrêmement politique du peuple français qui sait faire des choix.
07:25Comme il est habité par l'admiration de sa personne et le sentiment qu'il est capable à lui tout seul de guider ce pays,
07:34il est dans une dérive égotique qui est inquiétante. On l'a vu à maintes et maintes reprises.
07:41Donc ça veut dire que s'il y a un gouvernement qui se met en place sur ce système de front républicain,
07:45pas question pour vous les communistes d'y participer.
07:48Mais il ne sait pas ce que c'est que le front républicain.
07:50Le front républicain, c'est un réflexe de barrage pour empêcher l'extrême droite d'arriver au pouvoir.
07:53C'est tous les partis qui ne sont pas le RN.
07:55Oui, mais c'est un réflexe de vote.
07:59Et donc le nouveau Front Populaire est arrivé en tête.
08:04Il doit en responsabilité nommer un premier ministre.
08:07Je ne dis pas que c'est facile. Je ne dis pas qu'on a une majorité absolue.
08:11Ce serait absurde. On a une majorité relative, comme lui-même avait une majorité relative en 2022.
08:16Donc on a une majorité relative. C'est compliqué. C'est moins confortable qu'une majorité absolue.
08:22Mais la logique, c'est de nommer un premier ministre de la coalition arrivé en tête.
08:26Et ensuite, il nous faut fabriquer sur la base de notre programme des majorités.
08:33Alors il y a des lois où on ne l'obtiendra pas. Il y a d'autres lois où on l'obtiendra.
08:37Notamment, vous l'obtiendrez en ce qui concerne l'abrogation de la réforme des retraites.
08:40Vous avez déposé une proposition de loi en ce sens.
08:42Le RN dit qu'ils sont prêts à la voter. Vous acceptez leur voix ?
08:47D'abord, je vais vous dire une chose. La réforme des retraites, elle est honnie par le peuple français.
08:53Toujours aujourd'hui, 85% des Français la refusent et la rejettent.
08:58Le président de la République est passé en force. Elle n'a jamais été votée.
09:02Elle n'a jamais été soumise au vote de l'Assemblée nationale.
09:05Il y a eu un 49-3. Parce que déjà à l'époque, il n'y avait pas de majorité.
09:09Il y avait le Rassemblement national.
09:11Mais ça, on l'entend. Mais très concrètement, est-ce que vous acceptez les voix du RN ?
09:15Pour faire passer cette abrogation ? Est-ce que c'est ça la question ?
09:18Il n'y a pas que le RN. Il y a une partie des macronistes qui sont contre.
09:21Je vous le dis. Vous verrez. Demain, on fait voter l'abrogation de la réforme des retraites.
09:25Il y aura la gauche. Il y aura, paraît-il, le Rassemblement national.
09:29Mais il y aura aussi une partie des républicains qui, déjà à l'époque, étaient contre.
09:33C'est aussi pour ça qu'il y a eu le 49-3.
09:35Il y aura aussi des macronistes qui voient bien qu'on ne peut pas faire une loi dans ce pays,
09:40dans un pays qui est aussi en tension et aussi fracturé,
09:43quand vous avez 85% des gens qui s'y refusent,
09:46que les travaux pénibles ne sont pas pris en compte,
09:49et qu'on sanctionne toujours les mêmes,
09:52c'est-à-dire ceux qui travaillent, ceux qui se lèvent tôt et qui ne gagnent pas beaucoup.
09:56Parlons du logement, Stéphane Peuble.
09:58Est-ce que vous avez déposé une proposition de loi à ce sujet ?
10:01Deux mesures, notamment du nouveau Front populaire, font particulièrement réagir.
10:05L'interdiction des expulsions locatives pour un pays sans proposition de relogement.
10:09Et puis la réquisition des logements vides nécessaires pour loger les sans-abri.
10:13Ça figure dans votre proposition de loi ?
10:15Non. J'ai fait une proposition, j'ai déposé avant-hier une proposition de loi
10:21avec six mesures d'urgence pour le logement.
10:25On parle beaucoup du pouvoir d'achat.
10:27Le logement est le premier facteur de dégradation du pouvoir d'achat des ménages,
10:31des couches moyennes et des ménages modestes.
10:33Et donc je fais six propositions.
10:35Vous savez, aujourd'hui, nous sommes en France,
10:37à un niveau de construction de logement, toutes catégories confondues,
10:41qui est le plus bas depuis 91-92, c'est-à-dire depuis 40 ans,
10:45date de la dernière grande crise immobilière.
10:48C'est catastrophique et donc tout le monde vous dira,
10:51dans les métropoles comme dans les zones rurales,
10:54que la crise du logement est considérable.
10:56Donc nous on veut... J'ai fait une proposition de loi.
10:59Pour le coup, je suis persuadé qu'on peut obtenir une majorité à l'Assemblée nationale,
11:04telle qu'elle est composée aujourd'hui, parce que j'ai beaucoup travaillé...
11:06Parce qu'il n'y a pas les deux mesures dont je vous ai parlé ?
11:09Non mais moi j'ai pris six mesures d'urgence, dans deux axes.
11:13Il faut relancer la production de logements abordables,
11:16c'est-à-dire ce qu'on appelle le logement HLM ou le logement social.
11:19Et un deuxième axe, il faut aider ceux qui ne sont pas propriétaires
11:22et qui souhaitent le devenir, ce qu'on appelle dans le jargon,
11:24les primo-accédants, à le devenir pour essayer de fluidifier
11:28et de remettre un peu de circulation dans le parcours résidentiel.
11:32Voilà, donc c'est des mesures d'urgence, ce n'est pas exhaustif,
11:35mais je pense qu'avec six mesures d'urgence comme ça,
11:37pour relancer la production de logements dans notre pays,
11:40je peux obtenir une majorité à l'Assemblée.
11:42Stéphane Pelé, Jeux Olympiques, avec cette polémique,
11:45pour l'insoumis Thomas Porte, les athlètes israéliens
11:47ne sont pas les bienvenus aux Jeux Olympiques de Paris.
11:49Ils sont arrivés hier, ils refutent tout antisémitisme.
11:53Comment réagissez-vous à cette polémique ?
11:55Et ces propos sont-ils antisémites selon vous ?
11:57Antisémite ? Non, mais moi je souhaite la bienvenue aux athlètes israéliens.
12:01D'une part, petite anecdote,
12:04mais mon grand âge, entre guillemets,
12:07fait que j'étais jeune militant lycéen en 1981,
12:13quand les Américains ont voulu boycotter les Jeux de Moscou.
12:16J'ai fait signer des pétitions contre le boycott des Jeux de Moscou,
12:19et en 1984, les Soviétiques ont voulu boycotter les Jeux de Los Angeles.
12:23J'ai fait signer des pétitions contre le boycott des Jeux de Los Angeles
12:26par les Soviétiques.
12:27Pourquoi et pour quelles raisons, avec une position constante,
12:30on ne fait jamais payer à des sportifs
12:33les responsabilités de ces gouvernements ?
12:36C'est une mauvaise manière.
12:38Sauf les Russes.
12:39Et les Jeux Olympiques, oui, mais même.
12:41C'est-à-dire que je pense qu'il faut que les athlètes...
12:46Donc les Russes auraient dû, selon vous,
12:49concourir avec le drapeau russe, avec l'hymne russe, c'est ça ?
12:52Oui, bien sûr, ce qui est valable pour les uns est valable pour les autres.
12:56J'aime pas les politiques à géométrie variable,
12:59que ce soit dans le sport ou dans les relations internationales.
13:04La CGT spectacle annonce une grève des danseurs pour la cérémonie d'ouverture.
13:08A Lyon, les pompiers menacent de faire grève pendant toute la durée des Jeux.
13:12Et puis, menace de grève dans les aéroports parisiens.
13:15Est-ce que vous soutenez ces mobilisations ? Est-ce que vous les encouragez, Stéphane Peu ?
13:18Je vous le disais tout à l'heure,
13:21j'ai fait un rapport parlementaire sur les Jeux Olympiques,
13:23il y a un an et demi.
13:25Avec un député macroniste.
13:28Dans ce rapport, on alertait sur le retard pris
13:32dans les négociations sociales dans un certain nombre de branches.
13:35Et on avait dit, attention, si on prend autant de retard
13:38à négocier socialement le surcroît de travail,
13:42le report des congés, etc.
13:45Il va y avoir des problèmes.
13:47Et malheureusement, il y a un certain nombre de secteurs
13:49où ce retard a été pris et c'est bien dommageable.
13:51Vous savez, les intermittents du spectacle,
13:53quand vous voyez qu'il y a un rapport de 1 à 10
13:56entre la rémunération d'un danseur salarié
14:00avec un danseur intermittent du spectacle,
14:02on peut comprendre qu'il ne soit pas très content.
14:04Vous avez dit, vendredi, la flamme olympique
14:07qui sera chez vous, en Seine-Saint-Denis.
14:09Le rappeur américain, il sera aussi Snoop Dogg,
14:12qui portera la flamme dans votre département.
14:15C'est un amateur de cannabis, accusé notamment de viol.
14:18Est-ce que vous pensez que c'est un bon exemple pour la jeunesse ?
14:21Je ne sais pas si vous savez qui l'a invité au final.
14:24Je pense que c'est Tony Estanguef.
14:27La flamme olympique, elle est sous l'égide du...
14:29Ça peut être aussi les sponsors, éventuellement.
14:31Oui, oui, je suis d'accord avec vous.
14:34Il y a une mainmise des sponsors.
14:36Mais c'est une erreur de l'avoir invité, Snoop Dogg.
14:38Je vais vous faire un aveu.
14:41Je ne savais pas qui c'était.
14:44J'apprends à l'instant de quoi il est accusé.
14:49Après, il faut faire attention.
14:52Les gens peuvent être accusés de beaucoup de choses.
14:54Tant qu'ils n'ont pas été condamnés et jugés, ils restent innocents.
14:57Franchement, je...
14:59Vous ne connaissiez pas Snoop Dogg.
15:01Il y aura Turam, quand même.
15:03Oui, tout à fait.
15:04Grand combattant antiraciste.
15:06Est-ce que vous connaissez Lady Gaga, Yana Kamoura, Céline Dion ?
15:09Je pense que vous la connaissez, oui.
15:12Forcément, je ne vais pas vous demander de chanter des chansons de Céline Dion.
15:16Lady Gaga, Yana Kamoura, ça vous parle ?
15:18Oui, quand même.
15:20Ça vous plaît ?
15:21Oui, je suis un peu ringard.
15:23Ce n'est pas ce que je sous-entendais.
15:25Est-ce que ça vous plaît, surtout ?
15:27Non, ce n'est pas mon style.
15:30Je trouve ça très bien qu'il y ait des artistes qui parlent au monde entier,
15:36qui soient connus, qui soient capables de fédérer toutes les générations.
15:41C'est un peu ça, l'esprit des Jeux Olympiques.
15:43C'est un moment d'œcuménisme.
15:45Donc, il faut avoir des sportifs qui parlent à tout le monde,
15:49qui résonnent dans les oreilles de tout le monde.
15:52Merci beaucoup Stéphane Peu.
15:53Merci d'avoir été avec nous ce matin sur ce radio.
15:55Député communiste nouveau au Front Populaire de Seine-Saint-Denis,
15:58deuxième circonscription.
15:59Merci d'avoir été avec nous et bonne journée à vous.

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