La grande interview : Sabrina Agresti-Roubache

  • il y a 3 mois
Sabrina Agresti-Roubache : était l’invitée de #LaGrandeInterview de Florian Tardif dans #LaMatinaleETE sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00Bonjour, Sagrina Agressi-Roubach, vous êtes secrétaire d'État chargée de la citoyenneté de la ville.
00:04Depuis plusieurs jours, nous devons faire face à des actes de sabotage, le réseau ferroviaire en fin de semaine dernière,
00:09puis hier contre le réseau de fibre optique.
00:12Votre ministère est rattaché à celui du ministère de l'Intérieur.
00:15Est-ce que l'on sait aujourd'hui qui est derrière tout cela ?
00:18Et de la transition écologique, donc bonjour à tous, bonjour Florian Tardif, bonjour à tout le monde.
00:22Donc non, on ne sait pas qui est derrière tout cela.
00:24Ce qui est sûr, ce sont des actes criminels, parce que je rappelle juste quelques chiffres.
00:29800 000 personnes empêchées de voyager ce jour-là, donc grand départ de vacances pour nos concitoyens.
00:36Ceux qui ont été impactés, ce sont les gens qui ont mis de l'argent de côté toute l'année pour partir en vacances.
00:43Donc ça, c'est la première chose.
00:44La deuxième chose, effectivement, je suis rattachée au ministère de l'Intérieur et au ministère de la Transition écologique,
00:49où est rattaché mon très cher collègue, le ministre des Transports, Patrice Vergritte.
00:54Et ce qui est sûr, c'est qu'on a eu des cellules interministérielles de crise qui ont été très réactives.
01:00Nous avons eu des agents SNCF extrêmement mobilisés,
01:03et donc qui ont travaillé nuit et jour, 24 heures sur 24, pour rétablir le réseau
01:09et pour que les Françaises et les Français soient le moins impactés.
01:13Ça, deuxième chose.
01:14Troisième chose, des actes criminels innommables.
01:17Moi, je ne réussirai jamais à m'expliquer comment est-ce qu'on peut faire des choses pareilles,
01:22parce qu'avoir essayé, par exemple, d'incendier de la fibre, ça aurait pu être un carnage.
01:29Ça aurait pu être beaucoup plus dramatique, avec des pertes de vie, avec des blessés.
01:33Votre collègue Gérald Darmanin, en charge justement de l'Intérieur,
01:38estime que la piste privilégiée est potentiellement liée à l'ultra-gauche.
01:43Est-ce que vous estimez aujourd'hui que c'est peut-être l'une des principales menaces
01:49durant cette période que sont les Jeux Olympiques ?
01:52Entre autres, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a bien fait de préciser
01:57que cela ressemble, ça s'apparente plutôt à des actes de l'ultra-gauche.
02:01Et encore une fois, il l'a dit, et je le dis de la même manière avec beaucoup de prudence,
02:05il faut laisser les enquêteurs travailler, il faut laisser la justice faire son travail.
02:09Ce qui est sûr, c'est que ce genre de menace, vous savez, le risque zéro n'existe pas.
02:14Et si vous le permettez aussi, quand on voit le dispositif pour la cérémonie des JO,
02:19des Jeux Olympiques, des cérémonies d'ouverture,
02:21quand on voit le nombre de forces de l'ordre mobilisées,
02:24je rappelle quand même aux Françaises et aux Français que nos forces de l'ordre
02:27n'ont pas de vacances cette année.
02:29Donc 50 000 policiers mobilisés pour cette soirée, sans oublier le reste du territoire,
02:35parce que les JO se sont passées évidemment à Paris,
02:38mais de l'autre côté, la France continue à vivre,
02:40et puis les sites balnéaires, les sites touristiques continuent aussi à être protégés par nos forces de l'ordre.
02:45Donc rappelez aussi une chose toute simple, ne jamais oublier de remercier notre police, nos gendarmes...
02:51Il n'y a pas eu de défaillance des services de renseignement sur ces différents...
02:55Non, vous savez, on peut toujours essayer de trouver des défaillances,
02:58c'est comme lorsqu'il y a un attentat, on peut toujours essayer de pointer la défaillance de ceci ou de cela,
03:03ou d'un tel ou d'une telle.
03:05Non, ce que je crois, c'est que ce sont des actes, en tout cas, en l'occurrence absolument prémédités,
03:11bien préparés, on le voit, puisque ça a été simultané sur plusieurs sites en même temps.
03:16Donc non, au contraire, moi je trouve que l'intervention de nos policiers,
03:20l'intervention des enquêteurs, tout de suite, a été... a empêché le pire d'arriver,
03:25et encore une fois, avec une police comme la nôtre, mobilisée sur l'événement du siècle,
03:30on va le dire comme ça, sans prendre de vacances, en laissant leur famille,
03:34en se mobilisant pour que chaque Française et chaque Français puissent vivre ces Jeux Olympiques
03:39dans la, on va dire, la sérénité la plus totale et la plus grande joie,
03:42et moi je l'ai vu, j'ai vu aussi nos forces de l'ordre, avec le sourire,
03:46être très avenants avec les passants, les touristes qui étaient là, qui demandaient leur chemin,
03:51donc non non, vraiment, un immense bravo et un immense merci à eux.
03:54Peut-être, dernière question sur ces sabotages,
03:56est-ce que vous estimez que les forces politiques, notamment de gauche,
03:59ont une responsabilité, peut-être, morale, à force de flirter,
04:02comme elles peuvent le faire, parfois, avec ce que l'on pourrait qualifier de zones grises,
04:07je fais référence, par exemple, à ce qui s'était passé à Sainte-Sauline,
04:11où on en avait vu un certain nombre, au sein de leur écharpe tricolore,
04:15est-ce qu'ils peuvent promouvoir, justement, ce type d'actes ?
04:19Non, c'est alors, je vais vous dire, la responsabilité, je me rappelle très bien de Sainte-Sauline,
04:24quand vous êtes représentante de la nation, un élu, un député, en l'occurrence,
04:28puisque là, on parle de certains députés,
04:31bien sûr qu'il y a une responsabilité lorsque vous soutenez des actes violents
04:36ou des actions violentes contre nos forces de l'ordre ou contre le bien commun.
04:40Évidemment qu'il y a une responsabilité,
04:42je ne le relie pas du tout à ce qui s'est passé au niveau de la SNCF,
04:45mais ce que je comprends le fond de votre question,
04:48c'est est-ce que cette ambiance généralisée n'emmène pas, justement, à libérer la parole ?
04:55La parole violente et à libérer les actes violents.
04:58Vous savez, j'ai toujours pensé que les responsables politiques, oui,
05:01avaient un devoir d'exemplarité et que lorsque c'est organisé, prémédité,
05:06je ne parle pas de quelqu'un qui se fait attaquer un élu,
05:09et ça arrive, vous l'avez vu pendant la campagne,
05:11un élu qui se défend, qui est attaqué,
05:13ce n'est pas la même chose qu'un élu qui va soutenir certaines personnes
05:17qui veulent bloquer, casser, arracher, empêcher.
05:20Donc, bien sûr qu'il y a une responsabilité,
05:22mais à la fois, quand vous regardez l'hémicycle maintenant tel qu'il est constitué,
05:27il est assez représentatif de ce qu'est la France, donc, dans tact.
05:31Donald Trump s'est montré très critique,
05:33vous l'avez peut-être entendu sur CNE, vis-à-vis de la cérémonie d'ouverture,
05:36je le cite, je suis très ouvert d'esprit,
05:38mais j'ai trouvé que ce qu'ils ont fait, c'était une honte.
05:41Le contraire vous aurait étonné ?
05:42Absolument, absolument.
05:44Il suffit de voir les propos qu'il réussit à tenir quand même sur sa misogynie
05:50qu'il arrive à peine à cacher, sur certains propos sexistes,
05:53sur certains propos...
05:55En France, je pense que de tels propos ne sauraient être tenus par un ancien président.
06:01Donc, non, je ne suis pas du tout étonnée,
06:03mais je rappelle quand même que ce qu'a fait...
06:05C'est un exploit, Thomas Joly, et encore une fois...
06:08C'est un exploit ?
06:09C'est un exploit.
06:10C'est un exploit, déjà dans les conditions dans lesquelles ça...
06:13Rappelez-vous, le temps n'était pas avec nous,
06:15et c'est La Marseillaise qui parle.
06:17Paris est la plus belle ville du monde.
06:19Paris a été ce soir-là, selon moi, à l'image de ce que la France peut être de meilleure.
06:25Thomas Joly, bien sûr, c'est de l'art, c'est la culture.
06:28L'art et la culture ont toujours emmené le débat,
06:30et heureusement depuis que le monde est monde.
06:32Moi, ça me rassure plutôt que Donald Trump n'ait pas aimé notre cérémonie d'ouverture.
06:38Ça vous rassure.
06:39Est-ce que vous savez ce que vous ferez après la nomination d'un nouveau Premier ministre
06:42qui pourrait intervenir à la mi-août ?
06:44Ce que je ferais, moi, à titre de ministre ?
06:46À titre personnel.
06:47Non, à titre...
06:48Est-ce que vous pourriez rejoindre, par exemple, un futur gouvernement,
06:51y compris si c'est un Premier ministre issu de la droite ?
06:55Je pense notamment à Xavier Bertrand, dont le nom circule en ce moment.
06:58Homme absolument grand républicain, parmi les républicains avec un grand R,
07:02grand président de région.
07:03Il a fait beaucoup de choses sur les industries créatives,
07:05donc j'ai toujours suivi très attentivement ce qu'il faisait dans sa région.
07:09Donc pour la première chose.
07:10Deuxième chose, c'est le président de la République qui nomme,
07:12que ce soit le Premier ministre ou le gouvernement.
07:15Donc le Premier ministre soumettra un gouvernement,
07:17et la décision revient toujours.
07:19Vous savez, moi, je suis quelqu'un de très...
07:21Je pense que maintenant on commence un petit peu à me connaître.
07:24Très loyal et très républicain,
07:27dans le sens où je respecte toutes les décisions qui sont prises.
07:31Que je sois d'accord ou pas d'accord,
07:33je respecte toujours la décision du président de la République,
07:35quelle qu'elle soit.
07:36Donc ce qui est sûr, c'est que cette décision revient au président de la République.
07:40Et si vous...
07:41Un dernier mot sur Xavier Bertrand.
07:43Il me semble que le ministre de l'Intérieur aussi a rappelé
07:45ses grandes qualités.
07:46Donc moi, le président de la République reviendra mi-août,
07:50comme il l'avait dit,
07:51et prendra sa décision en son âme et en sa conscience, comme d'habitude.
07:54Est-ce qu'il n'y a pas de vacances du pouvoir en ce moment ?
07:56Non.
07:57Vous savez, regardez.
07:58Au ministère de l'Intérieur,
07:59vous avez l'impression que qui que ce soit,
08:01personne n'est en vacances.
08:02Moi-même, je suis sur les politiques de la ville, par exemple,
08:06qui sont rattachées et au ministre de l'Intérieur
08:08et à Christophe Béchut, le ministre de la Transition écologique.
08:12On prépare les vacances pour les enfants.
08:15Donc il y a les vacances d'été.
08:16J'ai, par exemple, décidé d'affecter 3 millions d'euros
08:19sur le budget crédit politique de la ville
08:22pour que chaque enfant dans les quartiers prioritaires...
08:25J'ai eu la chance d'avoir 20 000 places.
08:28Donc c'est ma très chère collègue Amélie Oudéa Kassar,
08:31la ministre des Sports,
08:32qui m'a donné pour les enfants des quartiers prioritaires 20 000 places
08:35pour que les enfants qui sont loin,
08:37les gamins qui sont loin des sites olympiques
08:39puissent accéder aux Jeux olympiques et paralympiques.
08:42Et pourquoi les 3 millions ?
08:43C'est pour qu'on puisse les loger, les déplacer
08:45et bien sûr les nourrir correctement
08:48pendant cette période qui est une grande période de fête nationale.
08:51Et je vous le dis aussi,
08:52les enfants des Outre-mer n'ont pas été oubliés.
08:55Donc 1 000 enfants des Outre-mer vont venir sur la métropole
08:59assister au JO.
09:01Donc c'est un grand moment de fête,
09:03mais aussi un grand moment de mobilisation
09:05de tous les ministères impliqués et concernés
09:08donc non, pas de vacances.
09:10Malgré ce contexte incertain,
09:12on en parle depuis plusieurs minutes,
09:14le gouvernement prépare le budget.
09:16Est-ce que vous avez eu des demandes de Bercy
09:18pour réduire par exemple les dépenses concernant la ville ?
09:20Oui, on les avait déjà eues,
09:21on les a déjà eues la dernière fois.
09:22Est-ce que vous en avez eues de nouvelles ?
09:24Non, j'ai toujours les mêmes,
09:2550 millions d'euros de réduction
09:28sur l'enveloppe politique de la ville
09:30qui n'est pas le même que la citoyenneté.
09:32Et en fait, on est en train de réfléchir évidemment avec Bercy
09:36pour l'inscrire au prochain PLF,
09:38voir où sont les sources,
09:40où sont on va dire les marges de manœuvre
09:42pour faire des économies.
09:43Moi, j'ai toujours pensé que tout le monde
09:44devait participer à un effort national
09:46quand il y a un effort national à faire.
09:48Donc ça, c'est la première chose.
09:49La deuxième chose,
09:50par exemple, puisque vous me parlez,
09:52je relis votre sujet des vacances
09:54au prochain projet de loi de finances,
09:56les zones franches urbaines,
09:57j'avais lancé la réforme des zones franches urbaines,
09:59des ZFU au mois d'avril
10:02et donc là, elles vont être inscrites
10:04dans le prochain PLF.
10:05Donc le travail continue.
10:07Mon grand plan ascenseur que j'ai lancé
10:09juste avant le dernier Conseil des ministres,
10:11on va dire de plein exercice,
10:13avant que le président n'accepte la démission
10:15du Premier ministre Gabriel Attal.
10:17Donc non, non, on continue à travailler,
10:19nos équipes, nos cabinets, les administrations.
10:22Et toujours, encore une fois,
10:23féliciter et remercier les administrations
10:26de leur mobilisation.
10:27À chaque fois qu'on a des moments de tension,
10:29des moments compliqués,
10:30des moments où on doit être hyperactifs,
10:32les administrations sont là.
10:34Vous n'avez pas peur, justement,
10:35que ce soit l'État profond
10:37qui prenne le pouvoir en France avec cette...
10:39Alors, on ne parle pas de vacances du pouvoir,
10:41mais néanmoins, votre champ d'action
10:43est considérablement réduit
10:45depuis que le président de la République
10:47a accepté la démission de Gabriel Attal.
10:49Alors, vous parlez de quelqu'un
10:50qui n'a jamais été fonctionnaire
10:51et pourtant, j'ai beaucoup de respect
10:53et d'admiration pour les fonctionnaires.
10:54Nous sommes un État sévré, suradministré.
10:57Rappelez-vous la crise Covid.
10:58Si nous n'avions pas eu un État suradministré,
11:01nous n'aurions pas pu passer la crise Covid
11:04comme nous l'avons passée.
11:05Grâce aux administrations
11:06et comme vous dites, l'État profond,
11:08l'État a tenu.
11:09Et justement, c'est dans les périodes
11:10de crise politique où c'est crispé,
11:12où c'est tendu, où il y a des tensions,
11:14heureusement que l'État profond est là
11:16et que, enfin, ce que vous,
11:17vous appelez l'État profond,
11:18moi j'appelle ça l'État sur lequel,
11:19l'administration sur laquelle on s'appuie
11:21quand le politique est en grande tension.
11:24On parle du budget depuis tout à l'heure.
11:26La Cour des comptes s'est intéressée
11:27aux dépenses liées aux déplacements présidentiels.
11:30Dans un rapport publié hier,
11:31elle révèle que le prix moyen
11:33d'un voyage présidentiel s'est élevé
11:34l'année dernière à 207 000 euros,
11:36en augmentation de 20 % par rapport à 2022,
11:39de 8 % par rapport à 2018.
11:41Est-ce que c'est sérieux dans le contexte actuel ?
11:43Écoutez, le Président de la République,
11:44moi je ne suis pas là pour commenter
11:46les dépenses du Président de la République,
11:47mais ce que je sais,
11:48c'est que nous avons été un pays
11:49qui a accueilli beaucoup.
11:51Rappelez-vous le roi Charles,
11:52nous avons accueilli le pape,
11:53nous avons eu beaucoup de voyages.
11:55Il y a eu Schuss France à Versailles,
11:57où nous avons accueilli
11:58tous les chefs d'entreprise,
11:59nous avons été le pays qui a reçu le plus
12:02et qui a réussi à collecter le plus
12:04d'investissements étrangers.
12:05Je le rappelle, 15 milliards.
12:07Donc tout ça est très lié.
12:09Quand vous recevez beaucoup,
12:10quand vous vous déplacez beaucoup,
12:11regardez le contexte international.
12:13Le Président a eu beaucoup à faire,
12:15par exemple aux Outre-mer,
12:16la Nouvelle-Calédonie par exemple.
12:18Donc je pense que tout ça est très lié.
12:20Quand je regarde comme ça,
12:21moi j'ai fait comme vous,
12:22je lis la presse,
12:23je ne m'intéresse pas précisément,
12:24mais je pense que c'est trop facile
12:26de jeter l'opprobre, vraiment,
12:28sur telle ou telle dépense,
12:30en oubliant tout ce que la France
12:32et tout ce que le Président de la République
12:34a fait ces derniers mois
12:35et ces dernières années.
12:36Donc c'est à dessein pour améliorer,
12:37on comprend selon ce que vous dites,
12:39l'attractivité du pays.
12:41Mais c'est du plein temps
12:43pour le Président de promouvoir la France.
12:45C'est du plein temps.
12:46Donc est-ce qu'on va aller chercher
12:48dans sa note de téléphone ?
12:49Moi ça me paraît toujours très curieux
12:51de venir l'attaquer sur des détails
12:53alors qu'on oublie tout ce qu'il fait
12:55et c'est formidable.
12:5615 milliards d'investissements
12:57en étant le pays le plus attractif d'Europe
12:59sur la dernière année,
13:00je trouve ça formidable.
13:02Pas d'attaque personnelle,
13:03mais des questions auxquelles vous apportez
13:04des réponses ce matin sur Europe 1 et C News.
13:06Absolument, je préfère des réponses précises.
13:07Une large partie du pays
13:08est en vigilance orange canicule.
13:09Les services de l'État sont-ils prêts
13:11pour cette journée considérée
13:12comme la plus chaude de cet épisode caniculaire ?
13:15Toujours, toujours.
13:16Alors bien sûr, l'État toujours.
13:17Donc je rappelle un numéro d'urgence,
13:19le 0800 06 66 66.
13:21Donc plusieurs messages
13:22à passer à nos concitoyens.
13:24Vous savez, par exemple,
13:25qu'il y a une personne
13:26qui est plutôt isolée,
13:27plutôt les personnes âgées.
13:28Prenez des nouvelles très régulièrement.
13:30La réalité, c'est aussi
13:31la présidente de la région,
13:33donc Valérie Pécresse,
13:35qui a pris des décisions assez...
13:37Elles savent faire, on sait faire,
13:392,5 millions de briques d'eau,
13:41par exemple,
13:42pour pouvoir alimenter
13:43tout le réseau mobile,
13:44d'eau mobilité en Ile-de-France.
13:47On a réussi, comme d'habitude,
13:49à mobiliser les ARS,
13:51donc les agences régionales de santé.
13:53Oui, évidemment que nous sommes prêts.
13:55Même au niveau de l'organisation
13:57des Jeux olympiques,
13:58tout a été prévu,
13:59des brumisateurs,
14:00pareil, des distributions
14:02de bouteilles d'eau.
14:03C'est une séquence caniculaire
14:05qu'on attendait un petit peu,
14:07donc elle était prévue.
14:08Donc oui, les services de l'État,
14:09évidemment, sont prêts pour anticiper
14:12et surtout pour essayer
14:13de faire passer le mieux possible
14:15cet épisode caniculaire.
14:16Merci beaucoup, Sabrina Agresti-Roubach.
14:18C'était votre grande interview,
14:19donc, sur CNews et sur Europe 1.
14:20Merci à vous, Florent Tardif.
14:23Sous-titrage Société Radio-Canada

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