• il y a 4 mois

Stéphanie de Muru revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, elle revient sur la performance XXL de la France hier, aux Jeux Olympiques.

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Transcription
00:0011h, 13h, Europe 1, et vous, Stéphanie Demerue.
00:06Bonjour à tous, bonjour à toute l'équipe, Estelle Lafont, comment ça va ?
00:10Très très bien Stéphanie, je suis ravie d'être avec vous encore.
00:12Nous aussi, Bebe en chef avec Célestin qui va bientôt prendre les commandes, vous lui avez laissé d'ailleurs.
00:17Bien sûr, réalisation à 80 comme hier.
00:20Véronique Verdin, comment ça va, chaudement ?
00:22Bonjour, oui ça va, on a la clim comme vous l'aviez dit tout à l'heure.
00:27Et notre amie Lou Pinada qui prend soin de vous.
00:31Chers auditeurs, vous pouvez appeler Lou quand vous voulez, vous aurez un sourire et une voix charmante au standard.
00:36Comment ça va Lou ?
00:37Ça va très bien Stéphanie, merci.
00:39Bon, et nos invités, puisqu'on va évidemment parler des médailles, ça sent bon.
00:44La France a décroché 5 podiums hier, ce qui porte à 16 le nombre de médailles françaises depuis le début de l'égio.
00:50Il y a de la joie, il y a de l'enthousiasme, il y a aussi beaucoup de soleil et beaucoup de chaleur.
00:54On en parlera dans quelques instants avec le chef du Pôle Performance de l'INSEP.
00:59Mais avant, on va parler vraiment sport avec vous, Jean-François Pérez, chef du service des sports du JDD.
01:05Comment ça va Jean-François ?
01:06Bonjour Stéphanie, bonjour à tous, ça va très bien, merci.
01:08Vous étiez un petit peu de mauvaise humeur ce matin, avant de parler des bonnes nouvelles.
01:11Il y a quand même quelque chose qui vous a un petit peu agacé, c'est ce report de l'épreuve de triathlon.
01:18Oui, je me suis réveillé très tôt ce matin et je vois ce qui n'était pas inévitable, mais ça fait quand même des semaines et des mois qu'on craignait ça.
01:25L'eau de la Seine n'est pas suffisamment propre pour être baignable, comme on dit aujourd'hui, pour les sportifs du triathlon.
01:32Je trouve que c'est triste, parce que je pense aux sportifs avant tout qui préparent cette épreuve depuis des années.
01:38On les prend un peu pour des figurants dans cette histoire, alors que sans eux, les Jeux Olympiques ne sont rien.
01:43Ce sera peut-être reporté à demain, peut-être à vendredi, peut-être qu'on va enlever l'épreuve dans la Seine pour ne faire qu'un duathlon à la place du triathlon,
01:52ce que les athlètes ne souhaitent pas bien évidemment, puisqu'ils se préparent aussi pour ça.
01:55Donc je trouve qu'on a vraiment lancé la pièce sur cette épreuve.
01:59On savait les risques qu'il y avait à ce que la Seine soit polluée, parce qu'à chaque fois qu'il pleut, la Seine est polluée parce que l'eau des rues tombe dans le fleuve.
02:07Malgré des milliards investis, parce qu'il y a vraiment eu...
02:091,4 milliard fièrement investis pour dire que la Seine était dépolluée, et finalement vous voyez qu'on se retrouve quand même avec quelque chose qu'on ne maîtrise pas et qu'on ne maîtrisera sans doute jamais.
02:17Donc voilà, oui, colère, parce que ces Jeux méritent mieux, ils ont été formidables depuis le début à peu de choses près, on va en parler.
02:23Mais ça franchement, ça m'a énervé ce matin, c'est à lire sur logisdédé.fr d'ailleurs, parce que du coup j'ai pris l'ordinateur et j'ai tapé un petit papier.
02:30Bon, on va enlever la mauvaise humeur et on va parler quand même des choses bien, parce qu'il y a 99% de choses bien dans ces JO, et ça commence très bien pour les Français, Jean-François.
02:40Oui, alors vous avez dit 5 médailles hier, il y en a encore plus, il y en a eu 8 hier, qui portent en effet le total à 16, et c'est une journée qui quasiment...
02:47Vous savez que la SP c'est trompé, voilà je les balance, c'est pas bien du tout, mais j'ai lu ça dans l'ESP.
02:51Il y en a 8, c'est quasiment historique, puisque seule une journée à Atlanta en juillet 96 avait fait mieux avec 9 médailles.
02:57Non, ça a été un feu d'artifice incroyable, et on a nous-mêmes été dépassé, la petite équipe de journalistes accréditées, parce qu'on ne savait plus où donner de la tête,
03:05se dire mais qu'est-ce qu'il se passe, il y a même eu une médaille d'argent au tir à l'arc par équipe masculin, qui n'avait jamais eu de médaille collective aux JO, depuis le retour du tir à l'arc il y a 52 ans.
03:16Donc il a fallu tout de suite prendre les pieds et faire la course jusqu'aux Invalides, puisque c'est là où ça se passe, et aller suivre cette épreuve incroyable.
03:28Mais dans ce périmètre-là, vous avez l'escrime, dont il faut parler, parce que je pense que c'est à la fois les résultats les plus probants depuis le début,
03:37avec notamment le doublé hier soir, or-argent, ce qui est rarissime dans les Jeux Olympiques.
03:41Avoir un même pays sur une épreuve individuelle, surtout pour la France, parce qu'on n'est pas habitué à une telle rasia, avoir l'or avec Manon Appitie-Brunet et l'argent avec Sarah Balzer, c'était un moment fou.
03:52Dans un endroit que je vous invite, alors évidemment tout le monde ne peut pas avoir de place, il n'y en a que 8000, mais à la télé c'est gratuit, regardez l'escrime au Grand Palais, c'est sublime.
04:01C'est magnifique, c'est vrai.
04:02C'est sans doute le plus beau lieu pour faire du sport de haut niveau de ce genre-là, et vraiment ça fait honneur à cette candidature, cette rencontre entre l'histoire, l'architecture des lieux et le sport.
04:11Absolument, et ce n'est pas terminé, bien sûr, des espoirs de médailles encore, encore.
04:15Oui, alors on n'aura pas tous les jours 8 médailles.
04:17Normalement aujourd'hui il y en a deux, si la logique est respectée, peut-être trois.
04:21Clarisse Agbiennou, évidemment en judo, qui va débuter dans les minutes qui viennent.
04:26Et puis toujours en escrime au Grand Palais, l'équipe féminine d'Épée, puisqu'on avait eu une médaille d'argent avec Oriane Malobreton ce week-end, elle avait bien lancé la compétition.
04:38Et l'équipe est suffisamment forte pour aller chercher un podium.
04:41Donc voilà normalement pour aujourd'hui, peut-être une bonne surprise en natation aussi, il faudra attendre la fin de soirée.
04:45Et puis peut-être à côté de Clarisse Agbiennou, Alpha Diallo en judo aussi, chez les garçons, qui peut aller chercher peut-être un podium.
04:52Et Jean-François, ces athlètes français sont vraiment portés par la foule, il n'y a pas d'autre mot, il y a énormément d'enthousiasme.
04:58Vous vous en rendez compte, vous les journalistes qui avez la chance d'être tout le temps sur le terrain, ce sont des jeux extraordinaires de ce point de vue-là.
05:05Oui, ça nous fait du bien, je pense qu'on avait tous besoin d'un moment de sourire, de détente, de communion aussi.
05:12Parce qu'à part le sport, il y a très peu de choses qui fédèrent dans notre société, hélas.
05:15Et là on sent vraiment, j'ai dû faire 4 ou 5 sites depuis samedi, on sent vraiment qu'il se passe quelque chose,
05:21que les gens ont envie de partager, ont envie de soutenir les Français, sans être par ailleurs désagréables vis-à-vis des nations concurrentes.
05:29Mais c'est chouette, sur les sites, mais aussi j'ai envie de vous dire, dans les rues de Paris.
05:34Parce que si vous avez fait l'expérience de prendre le métro ou de vous balader ces derniers jours,
05:39vous voyez que dans le métro, les gens sont souriants, les gens se parlent.
05:42Ils ne sont pas Français en même temps, les Français sont partis dans les plaisantes.
05:45Je ne sais pas si c'est le fait que Paris se soit habité par des Parisiens qui contribuent à la bonne atmosphère, mais les gens se parlent.
05:49Il n'y a plus que des Marseillais, comme chez vous mon cher François.
05:51À ma foi peut-être, et à Marseille d'ailleurs ça se passe très bien aussi, sachez-le.
05:55Mais voilà, dans toutes les langues, il y a un mélange, il y a une envie de partager un moment d'exception,
06:00et franchement pour le moment c'est extrêmement réussi.
06:03D'ailleurs on l'a vu depuis le début de ces jeux, on a beaucoup d'auditeurs qui veulent réagir en standard Lou, n'est-ce pas ?
06:09Oui tout à fait, nous avons Thierry qui vient de Haute-Savoie et qui voudrait réagir à ce début de JO.
06:15Il est le bienvenu, bonjour Thierry !
06:17Oui bonjour.
06:18Vous nous appelez de Haute-Savoie, on parle de l'ambiance dans ce studio,
06:23de l'ambiance un petit peu euphorique qui règne sur ces jeux, vous la partagez ?
06:27Complètement oui.
06:29Moi j'avais des doutes par rapport à l'organisation de ces jeux,
06:34et j'avoue que d'abord ça fait plaisir de voir que les athlètes français, les sportifs français sont au niveau,
06:41en tout cas en ce début de JO.
06:44Donc ça fait vraiment frissonner quand on entend la Marseillaise dans les tribunes,
06:50qui est chantée spontanément, reprise par l'ensemble du public.
06:55Quand on voit les athlètes, les sportifs qui sont à fond dans leur sport.
07:04Moi je pense aussi à tout le travail qu'il y a derrière,
07:07parce que quand on est compétiteur, quand on est sportif, forcément il y a des objectifs,
07:12et ces objectifs pour les atteindre, il y a vraiment de grosses contraintes.
07:17Donc moi je pense à eux, et quand je vois qu'ils réussissent,
07:21alors il faudrait aussi penser à ceux qui ne réussissent pas,
07:24mais c'est vrai qu'on regarde toujours quand il y a la médaille, quand il y a la victoire,
07:28mais c'est vraiment magnifique.
07:30Il y a une vraie ferveur aussi en Haute-Savoie, vous êtes tous à fond sur ces jeux.
07:35Oui.
07:36Il y a des écrans, il y a des endroits où vous vous rassemblez pour regarder les épreuves ?
07:41Alors du tout, pour tout vous dire, je me partage ma vie entre la Haute-Savoie et la Corse,
07:46et là actuellement je suis en Corse.
07:48Vous êtes où en Corse ?
07:50Près d'Ajaccio.
07:51Ah c'est magnifique. Pas trop chaud ? Il fait chaud en Corse aussi aujourd'hui.
07:54Non il fait très chaud, mais il y a toujours de l'air marin, donc on est toujours bien en Corse.
07:58En tout cas merci de nous avoir fait partager votre enthousiasme.
08:02J'espère qu'on va encore faire une belle moisson de médailles.
08:06Exactement.
08:08Merci en tout cas à vous, et puis les auditeurs peuvent continuer à nous appeler.
08:12Tout à fait, si comme Thierry vous souhaitez réagir à l'émission, notamment aux Jeux Olympiques,
08:16puisque c'est un petit peu le sujet sur toutes les lèvres et les machines à café,
08:18le standard vous est ouvert au 01 80 20 39 21.
08:22Et on est avec aussi Bertrand Daille, le chef du pôle performance de l'INSEP,
08:28qui est avec nous dans ce studio.
08:31On va vous faire parler Bertrand de cette canicule sur l'organisme des athlètes.
08:36Forcément ça a des conséquences, je vous voyais plutôt réagir au propos de Jean-François.
08:41Vous êtes un petit peu plus tolérant sur ce report de l'épreuve de triathlon ?
08:45Moi je ne me positionne pas sur le même niveau.
08:49Il y a des décisions qui ont été prises en amont, chacun doit rester dans son rôle.
08:53Aujourd'hui qu'on puisse critiquer la décision, moi je la comprends.
08:57Maintenant les sportifs et leur encadrement, eux, ils n'ont qu'une chose à faire,
09:01c'est accepter le fait que ça va se décaler.
09:04Et cette acceptation, elle est liée à leur activité, qui est une activité de plein air.
09:08Donc dans toute activité de plein air, il y a un risque qu'on se décale.
09:11Vous voulez dire qu'ils l'intègrent ?
09:13Ils doivent l'intégrer.
09:15Après ce n'est pas une surprise que ça décale ce matin, c'était quelque chose qui pouvait arriver.
09:19Mais c'est dans toutes les épreuves de plein air, on sait qu'il peut y avoir un orage,
09:24on sait qu'il peut y avoir des choses comme ça, et donc c'est des choses qui arrivent.
09:27C'est triste que ça arrive pendant les Jeux Olympiques.
09:30Le fait qu'on ait fait ce choix, à la fois de la Fédération internationale et du comité d'organisation,
09:36il est critiquable, mais aujourd'hui en tant qu'athlète et en tant que staff,
09:40de toute façon, on ne peut plus le changer, il est là, et donc on doit s'adapter.
09:43Mais ça pèse sur les performances, vous qui êtes spécialiste des performances,
09:46est-ce que ce genre de report pèse sur les performances des athlètes ?
09:50Alors le report, oui forcément ça va jouer, parce que de toute façon,
09:54une performance c'est quelque chose d'unique.
09:56Ce qui va se passer demain, ce ne sera pas la même chose que ce qui se serait passé aujourd'hui.
10:01Et donc on ne pourra jamais savoir si celui qui gagnera demain ou vendredi,
10:05c'est celui qui aura gagné aujourd'hui.
10:07Ça va changer, parce que c'est le principe même de la performance qui est unique.
10:11C'est un lieu, une date, avec des acteurs, et donc ça change quelque chose, ça c'est évident.
10:16Après, l'adaptation, ça fait partie aussi des capacités des sportifs de haut niveau.
10:21On doit s'adapter en course, mais là on doit s'adapter sur un départ de course.
10:24Et donc c'est aussi une capacité qu'on va demander à ces sportifs-là,
10:27et ceux qui n'auront pas la capacité à s'adapter, ils vont faire quelque chose de moins bien.
10:31Alors Bertrand Daï, l'adaptation, c'est aussi l'adaptation à cette grosse chaleur
10:35qui s'abat aussi sur Paris, des températures attendues jusqu'à 36 degrés sur les sites.
10:41Aujourd'hui, les organismes vont souffrir ?
10:44Oui, oui, oui. Les températures élevées, là aussi, ça fait partie d'un des paramètres
10:50des compétitions, en tout cas des sports de plein air.
10:53Alors là, les sportifs, en particulier les triathlètes qui font un effort long,
10:58se sont préparés à faire cette épreuve avec des températures élevées.
11:01Il y a des protocoles qui existent, il y a des chercheurs qui ont travaillé là-dessus,
11:04à l'INSEP on a un laboratoire qui s'appelle Sport Expertise Performance
11:07avec un chercheur qui est spécialisé sur ce stress environnemental,
11:11et donc on propose aux fédérations de mettre en place depuis 15 jours
11:15une acclimatation à la chaleur qui va permettre au corps
11:19de ne pas être impacté par ces efforts en température élevée.
11:23Oui. Donc, thermorégulation quand même,
11:27il y a des athlètes qui vivent mieux cet état que d'autres,
11:30peut-être ceux qui viennent des pays chauds, qui ont été un peu plus habitués ?
11:33On n'est pas tous égaux devant la chaleur, c'est une certitude.
11:36Il y a déjà un patrimoine génétique qui fait que le corps réagit plus ou moins bien,
11:41et donc ça c'est quelque chose d'inné.
11:43Et puis après, il y a aussi le lieu où on s'entraîne.
11:45Quand on a l'habitude de s'entraîner dans la chaleur,
11:47on est moins impacté que quand on a l'habitude de s'entraîner dans le froid.
11:51Mais encore une fois, l'acclimatation à la chaleur c'est quelque chose qu'on connaît,
11:55qui se fait de manière relativement facile.
11:58Si on a la température, déjà on peut l'utiliser naturellement,
12:02c'est-à-dire qu'aujourd'hui si on s'entraînait pour la semaine prochaine,
12:05on pourrait déjà faire un entraînement à la chaleur.
12:07Quand on n'a pas la chaleur, la température extérieure,
12:09on a ce qu'on appelle des thermo-rooms,
12:11dans lesquels on va mettre la chaleur qu'on imagine qu'il va y avoir,
12:14ou en tout cas qui peut être impactante sur les organismes,
12:17et on fait des séances d'entraînement assez légères,
12:20régulièrement dans les 15 jours qui précèdent.
12:22Oui justement, j'allais vous faire rebondir sur ce dit Bertrand Bac.
12:26Il faut savoir que des moyens extraordinaires ont été déployés
12:29Les sportifs français performent à ces Jeux Olympiques aussi bien à l'INSEP,
12:32il faut le répéter, c'est l'Institut du Sport et de la Performance,
12:36ça fait une cinquantaine d'années qu'il a été ouvert,
12:38parce qu'un jour le général de Gaulle dans les années 60 avait dit
12:41« après des Jeux qui avaient été ratés, c'est plus possible,
12:43il faut vraiment qu'on fasse quelque chose pour avoir un vrai sport de haut niveau en France »,
12:46et l'INSEP a été créé pour ça,
12:48et petit à petit se dotent, et notamment pour ces Jeux Olympiques,
12:51d'infrastructures incroyables, d'une complexité, d'une sophistication formidable.
12:55Beaucoup d'innovation.
12:56Et il y a aussi la maison à côté du village olympique,
12:58la maison de la performance qui est ouverte à tous les athlètes français
13:02qui ont envie d'aller, comme le dit Claude Onesta,
13:05qui est le directeur de l'Agence Nationale du Sport,
13:07transformer le bronze en argent et l'argent en or.
13:09En fait, c'est ça le but de ces Jeux Olympiques,
13:11c'est que la France upgrade, comme on dit aujourd'hui,
13:13améliore son niveau de performance avec ses petits détails
13:16qui font évidemment toute la différence.
13:17Vous y croyez, vos top 5 ?
13:19Oui, vu comment c'est parti, je pense qu'il est très possible qu'on y arrive,
13:22mais il faudra prendre un petit peu plus de médailles d'or quand même,
13:24parce qu'il y a quand même mine de rien,
13:26quelques médailles d'or qu'on aurait pu obtenir
13:28et qui se sont transformées en argent ou en bronze.
13:30Et vous savez qu'au classement final des médailles,
13:32c'est l'or qui compte en premier pour établir ce fameux classement.
13:35Merci Jean-François Pérez d'avoir été avec nous au Bertrandail.
13:37Vous restez avec nous, on va recevoir dans quelques instants
13:40le directeur général de la Santé.
13:4211h17 sur Europe 1, restez bien avec nous,
13:45dans quelques instants Bertrandail est toujours avec nous.
13:47A tout de suite sur Europe 1.

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