• il y a 3 mois
Avec Yoann Gillet, journaliste & Franz-Olivier Giesbert, éditorialiste et écrivain

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##LE_DEBAT_DE_LA_SEMAINE-2024-08-18##

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Transcription
00:00Bonjour François-Olivier Gisbert, éditorialiste au point, bonjour Johan Gillet, journaliste politique.
00:10Avant de parler de politique, je voulais quand même avoir votre réaction à la mort d'Alain Delon.
00:19On l'a appris ce matin à l'âge de 88 ans, icône forcément, collective.
00:26François-Olivier Gisbert, qu'est-ce que représenter pour vous Alain Delon ?
00:30En plus que ça, c'est un monument, c'est un monument énorme.
00:34C'est un séisme, j'ai l'impression que c'est comme ça que ça va être vécu.
00:40C'est quand même quelqu'un qui a ligné un nombre de films absolument incroyables.
00:43Le guépard de Visconti, les films qu'il a fait avec Melville, je pense notamment Cercle Rouge ou Au Samouraï.
00:50Un excellent film qu'il adorait qui était Le Professeur de Valério Zurlini,
00:54qui est un film pas connu mais qui est excellent.
00:56Il y a aussi Monsieur Klein de Joseph Losey, enfin bon bref.
01:00Il a aligné les chefs-d'oeuvre et c'était quelqu'un d'abord qui gagnait à être connu.
01:04Moi je trouve que je l'ai connu pas mal pendant ma carrière de journaliste.
01:09Et c'est vrai qu'il y avait par exemple cette histoire un peu débile qu'on racontait toujours.
01:16Il parle de lui à la troisième personne.
01:18Et un jour je me souviens, je lui ai demandé pourquoi tu parles toujours de toi à la troisième personne.
01:22Il m'avait dit, écoute, il y a le mythe et il y a moi.
01:26Et ce personnage énorme dont tout le monde me parle, qui est en grand sur les affiches,
01:31ben figure-toi, c'est pas moi, c'est quelqu'un d'autre.
01:35Et j'ai remarqué d'ailleurs depuis que le général de Gaulle parlait souvent de lui aussi comme ça à la troisième personne.
01:41Je crois qu'à partir d'un certain moment, quand on est un mythe, le mythe vous embête et vous dérange.
01:46Mais c'est vrai que Delon, c'est un des quelques personnages qui, en France,
01:51disons au XXe siècle, aura été un mythe.
01:54Un mythe international, il ne faut pas oublier.
01:57Parce que c'était connu partout, très célèbre en Italie, aux Etats-Unis, partout.
02:01A chacun son mythe, à chacun son Alain Delon.
02:03Qu'est-ce qu'il a représenté pour vous, Yoann Gillet ?
02:07Écoutez, je ne vais pas redire tout ce que France a dit et tout ce que la France entière,
02:11tous les témoins de la France entière vont dire aujourd'hui.
02:13On va rappeler sa filmographie qui est grandiose.
02:15On va rappeler le personnage qui était profond,
02:17auquel peu de gens résistaient parce qu'il avait cette capacité à saisir,
02:21saisir par son regard, saisir par ses mots, saisir par son intensité.
02:25C'était un homme d'une grande intensité.
02:27Mais c'est vrai, pour rejoindre ce que disait France sur cette histoire de l'homme et du mythe,
02:32il est même allé jusqu'à s'emboquer, à accepter l'autodérision dans un film,
02:36certes moins intense que Le Guépard, plus populaire, plus facile d'accès,
02:41comme dirait l'autre quai Astérix quand il a incarné César,
02:45avec ce fameux « avez-moi, avez-moi »
02:47niveaué au César qui finalement avait de l'autodérision sur lui-même.
02:50J'ai envie de dire que ça bouclait un petit peu la boucle de cette fameuse histoire.
02:53Moi, je l'ai connu un tout petit peu autrement.
02:55J'ai envie de dire par téléphone, je l'ai connu,
02:57puisque ça, c'est le côté plus polémique de l'homme.
03:00Mais les hommes sont complexes, c'est comme ça.
03:02Une personne, ce n'est pas un tout lisse et définissable en un mot.
03:07C'est lorsque, pendant les municipales de 2014, je crois,
03:10nous filmions avec Serge Moetti le Front National qui était en train de rafler plein de villes.
03:15Et tout à coup, nous sommes dans le bureau de Jean-Marie Le Pen en train de filmer,
03:18dans le documentaire qui lui est consacré.
03:20Et un coup de fil, un coup de téléphone sonne à Jean-Marie Le Pen.
03:23Et tout à coup, c'est Alain Delon qui appelle Jean-Marie Le Pen et qui lui dit
03:26« je voulais juste te féliciter, salut, je t'embrasse ».
03:28Et c'était ce moment très court qui participait, si je puis dire,
03:32de la complexité aussi de ce personnage qui était Alain Delon,
03:35avec ses qualités, ses défauts, ses zones d'ombre, ses zones de lumière.
03:39C'est un personnage complexe, il y aura beaucoup de choses à dire sur lui.
03:42C'est intéressant ce que vous dites, parce que tout à l'heure,
03:44on a eu Guy Calé qui nous a parlé aussi de sa rencontre avec Alain Delon
03:47et en disant que d'ici quelques temps, quelques minutes ou quelques heures,
03:51il y aurait des polémiques aussi politiques sur les réseaux, sur X,
03:54suite au décès d'Alain Delon, vous le pensez aussi.
03:57Vous, François-Yves Gisbert ?
04:00Bien sûr, de toute façon, il y a toujours des polémiques,
04:03et un personnage comme ça, comment dire ?
04:05Johan vient de le dire d'ailleurs, c'est exactement ça,
04:08c'est-à-dire qu'il est d'ombre et de lumière,
04:10et les ombres, il les cultivait aussi, et puis il aimait dérouter,
04:14et puis il aimait choquer aussi, mine de rien.
04:17C'est très compliqué quand on est un mythe, sans abîmer complètement le mythe.
04:22Mais c'est vrai que, comment dire,
04:25ça n'était pas le contraire d'une personnalité lisse.
04:29D'ailleurs, il arrivait, moi je sais, il m'est arrivé de m'engueuler avec lui,
04:33il pouvait être à tout bout de rue.
04:36Ça ressemble à quoi une engueulade entre Fogg et Alain Delon ?
04:39Je serais très bien curieuse.
04:40Oui, j'aimerais bien savoir aussi.
04:41Moi aussi, je ne sais pas qui est-ce qui a le mot de la fin entre les deux.
04:44Vous vous engueuliez pourquoi d'ailleurs ?
04:46Oh, c'était des histoires d'interview dans les journaux,
04:50j'en ai fait pas mal de lui.
04:52Non, mais c'était le titre qui ne lui plaisait pas.
04:56C'est souvent ça, vous savez, les histoires de titres.
04:59Ou alors la photo.
05:00Mais enfin, ce n'était pas plus grave, ce n'était jamais très grave.
05:02Mais bon, il disait les choses.
05:04Comme vous, quoi.
05:06Oui, c'est ça, il était franc du collier.
05:08C'est pour ça qu'on l'aimait bien, moi je l'aimais beaucoup.
05:11Alors c'est vrai qu'il était, comme on dit, complexe.
05:14Très complexe.
05:17On va revenir peut-être à notre sujet du jour en parlant d'ombre et de lumière.
05:20Nous allons passer d'Alain Delon au Président Macron.
05:23Sans transition aucune, comme on dit.
05:26Donc voilà, il va consulter les chefs de groupe parlementaires et des partis vendredi prochain.
05:31S'en suivra certainement l'anomination, enfin, d'un premier ministre.
05:37Ce matin, la France Insoumise menace d'engager une procédure de destitution contre Emmanuel Macron.
05:42Accusé, je cite, de coup de force institutionnel contre la démocratie pour son refus de prendre acte du résultat des législatives.
05:50C'est dans un texte publié dans la tribune du dimanche.
05:53Qu'est-ce que vous en pensez, François-Olivier Gisbert ?
05:56Vous qui êtes le premier à reconnaître qu'il y a un déni de la part du Président Macron.
06:01Chaque dimanche, vous nous dites à reconnaître et à attendre et à nous faire patienter.
06:05Oui, bien sûr.
06:07C'est-à-dire qu'il devrait essayer de régler les problèmes.
06:10Il y en a certains qui disent, d'ailleurs, qu'il devrait prendre la candidate...
06:15Enfin, l'espèce de blague...
06:17Elle s'appelle Lucie Casté. Elle a un nom, quand même.
06:20C'est une blague.
06:21Et qui est, disons, candidate au poste de premier ministre, envoyée comme ça par le Nouveau Front Populaire.
06:27Et puis, de toute façon, ça ne marchera pas.
06:29Il y aura une motion de censure et puis on n'en parlera plus.
06:31C'est ce qu'on appelle en politique clever l'hypothèque.
06:34Alors, moi, je pense que ce serait une solution.
06:37Je ne suis pas sûr qu'il le fera.
06:39Parce que, de toute façon, il ne faut pas oublier que dans la Constitution de la Vème République,
06:43c'est le président de la République qui choisit le premier ministre.
06:46Le premier ministre ne choisit pas lui-même.
06:48Et ça, il y a une interprétation très bizarre, une fois de plus, d'ailleurs, des insoumis de la Constitution.
06:53La Constitution, ce ne sont pas les partis.
06:56Au contraire, elle a été faite contre les partis politiques par le général de Gaulle, cette Constitution.
07:00Donc, ce ne sont pas les partis politiques qui vont désigner le premier ministre.
07:04C'est le président lui-même qui peut choisir d'une certaine manière, d'ailleurs, qui il veut.
07:09Comme il n'y a pas de majorité, de toute façon, je pense que ça sera compliqué pour tout le monde.
07:14Et c'est vrai que dans ces cas-là, il serait logique de prendre une personnalité politique.
07:20C'est ce que je souhaite, mais je pense qu'il ne le prendra pas.
07:23Il a tendance à prendre quelqu'un de très technique.
07:25Mais une personnalité politique, un peu de bouteille...
07:28Technique, il faut pousser.
07:30Oui, il faudra tenter de prendre un haut fonctionnaire, quelqu'un comme ça.
07:34Mais je pense que la meilleure solution serait effectivement...
07:37Bon, il y a des personnalités dont on parle.
07:39Il y a Bernard Cazeneuve qui est quelqu'un de tout à fait remarquable.
07:43J'ai remarqué qu'il en apprécie beaucoup.
07:46Il y a aussi Xavier Bertrand, il y en a plein.
07:48Mais il y a un autre nom qui circule, François-Olivier Gisbert,
07:51et notamment qui a fait l'objet d'un papier dans le Figaro.
07:54C'est Karim Bouamhan, patron de gauche républicain,
07:58ferme sur la sécurité pour reprendre les titres du Figaro.
08:01C'est le maire de Saint-Ouen-sur-Seine.
08:03Il aurait un bon profil ?
08:05François-Olivier, je vais peut-être laisser réagir un petit peu Yoann Gilet.
08:10C'est-à-dire, je pense qu'il faudra quand même qu'un jour,
08:14on ait en place des gens qui ont un peu de bouteille,
08:18un peu d'expérience.
08:20Il a l'air très bien.
08:22Il est maire d'une grande ville, d'accord.
08:24Mais bon, je ne sais pas.
08:26Moi, je suis toujours un peu dubitatif sur les noms qu'on lance au dernier moment.
08:30Moi, je trouve qu'il serait souhaitable,
08:32même si quelqu'un qui a certainement de l'avenir,
08:34et qu'on peut mettre en avant, préparer.
08:36Vous avez émetté une méthode excellente.
08:38Ils mettaient les gens au secrétaire d'État,
08:41puis après ils montaient ministre délégué, puis après ils étaient ministre,
08:43puis après ils étaient premier ministre.
08:45On va faire réagir quand même Yoann Gilet.
08:48Oui, juste plusieurs choses.
08:51Avant, une première chose qui m'a marqué,
08:53lors de la clôture des Jeux Olympiques,
08:55c'est cette fameuse phrase que tout le monde a entendue d'Emmanuel Macron,
08:58on n'a pas envie que la vie reprenne ses droits.
09:00Qu'un citoyen lambda dise ça au retour de vacances, je peux le comprendre.
09:04Mais qu'un président de la République dont la mission
09:06est de présider à la vie de la France au quotidien,
09:10de régler les problèmes des Français,
09:12notamment en nommant un premier ministre
09:14pour que celui-ci puisse conduire la politique de la nation,
09:17ça doit être l'article 20, je crois, de la Constitution,
09:20que ce soit le gouvernement qui gouverne.
09:22C'est ça qu'on attend de lui.
09:24Et donc un président qui, en plein misilieux des Jeux Olympiques,
09:27dit qu'on n'a pas envie que la vie reprenne son cours,
09:30pardonnez-moi mais ça donne une image un petit peu impérialiste
09:33d'un empereur romain qui arrive dans l'arène,
09:36qui dit je lance les Jeux, aimez-moi bon peuple,
09:39et surtout oublions les tracas quotidiens,
09:41je n'ai pas du tout envie d'y revenir.
09:43Pardonnez-moi mais cette vision est très antique
09:47de l'empereur qui est là, qui domine par-dessus les problèmes la vie du peuple
09:52et qui le regarde l'applaudir, l'aimer,
09:54tandis qu'il lui donne du pain et des Jeux.
09:57Pardon l'image est facile mais c'est tellement ça,
09:59cette phrase est tellement compliquée.
10:01Il pourrait faire durer d'ailleurs cette trêve jusqu'aux paralympiques de septembre.
10:04Et bien sûr, c'est-à-dire qu'aujourd'hui Emmanuel Macron est en roue libre,
10:08on a l'impression qu'il a une vision absolument très personnelle,
10:11une interprétation très personnelle des institutions.
10:14Alors effectivement, revenons-en à cette fameuse volonté de destitution
10:19du Président de la République avec l'article 64,
10:21je crois que c'est ça de la Constitution qui le permettrait.
10:24La France insoumise joue sa partie,
10:27il faut quand même qu'elle fasse un tout petit peu profil bas
10:29parce que n'oublions pas que la victoire de cette nupes bi,
10:32je ne sais pas comment on peut l'appeler,
10:34ce nouveau front populaire,
10:36ce n'est pas la victoire du nouveau front populaire,
10:38c'est la victoire d'un front républicain
10:40qui s'est organisé de manière à faire barrage à l'extrême droite
10:42en nous faisant oublier aussi que le premier parti dans l'hémicycle,
10:45c'est le Rassemblement National.
10:47Donc il faut de la modestie,
10:49il faut arrêter maintenant les trucs et astuces de la politique.
10:51Par contre, effectivement, Emmanuel Macron ne peut pas faire durer ça comme ça éternellement.
10:55Moi, pardonnez-moi, je trouve que ça devient de la pathologie politique.
10:59Il y a un vrai problème, pour moi, pathologique.
11:01Pathologique, carrément.
11:03Le narcissisme est d'un rapport mégalomane au pouvoir.
11:11On en parlait hier avec le politologue Arnaud Benedetti,
11:13d'autant qu'il y a quand même une date butoir,
11:15c'est le 15 septembre, quand même,
11:17avec le nouveau gouvernement qui doit présenter le budget.
11:19Vous, François-Olivier Gisbert, qui nous parlez souvent d'économie, d'économie, d'économie.
11:25Oui, je parle d'économie parce que l'économie, elle se venge à un moment donné.
11:28Je pense qu'on l'a un peu oublié.
11:30On a un président qui, avec son gouvernement, a fait énormément de chèques.
11:33On est à plus de 3 000 milliards de dettes.
11:37Lui seul, il est responsable d'un tiers de cette dette.
11:39Et à un moment donné, il faut payer les comptes.
11:41Mais c'est toujours comme ça, c'est ça.
11:43Nous, les journalistes, on n'est pas là forcément pour parler de ce qui se passe.
11:47On peut parler aussi de ce qui va arriver.
11:49C'est absolument fondamental.
11:52C'est pour ça qu'on a besoin de quelqu'un en charge,
11:56justement, qui commence à préparer le budget.
11:58On est un peu loin de tout ça.
12:00C'est vrai que ce que disait tout de suite Yoann,
12:04je suis d'accord avec lui,
12:06c'est l'histoire de la psychiatrisation de la vie politique.
12:09C'est un peu à tous les niveaux.
12:11Parce que, de ce point de vue,
12:13l'initiative de la France Insoumise me paraît, pour moi, surprenante.
12:19C'est quand même bizarre.
12:22C'est un parti qui, lui-même, ne respecte pas la démocratie,
12:26puisqu'il n'y a pas de démocratie interne.
12:28D'ailleurs, on vire les gens, on ne sait pas comment.
12:30Manuel Bompard, qui est responsable, je ne sais pas,
12:33a expliqué que la démocratie, c'est une perte de temps.
12:36C'est pratiquement la déclaration qu'il a faite.
12:38C'était mieux comme ça, on nommait les gens, on se débrouille.
12:41C'est un parti qui a un fonctionnement antidémocratique.
12:44Qu'est-ce que c'est que ce truc ?
12:46Je veux dire, il a beaucoup de défauts.
12:48Madame Lacron, on le dit souvent,
12:51mais on ne peut pas dire qu'il ne respecte pas la démocratie, pour l'instant.
12:55Beaucoup lui reprochent quand même un déni démocratique.
12:58Non, non, ce n'est pas ce que je disais.
13:00C'est tout ça, toute cette histoire est quand même une blague.
13:03Pourquoi ça le reviendrait à eux ?
13:06Parce que c'est vrai qu'à ce moment-là,
13:08le premier parti représenté à l'Assemblée nationale,
13:11excusez-moi, c'est le Rassemblement national.
13:13Mais je veux dire, tout le monde fait le semblant de ne pas le savoir.
13:18C'est ça la règle.
13:20Puisque c'est la règle qu'ils veulent instituer, c'est ça la règle.
13:23Bon, à ce moment-là, il faut prendre quelqu'un du Rassemblement national.
13:26Merci Yohann. Le mot de la fin, Yohann Gillet, le mot de la fin.
13:29Oui, non, mais vous évoquiez le maire de Saint-Ouen tout à l'heure,
13:32qui peut être effectivement une bonne piste.
13:34Mais je pense qu'on a véritablement besoin, effectivement,
13:37de personnes qui incarnent quelque chose,
13:39qui rassemblent les Françaises et les Français
13:41de manière aussi bien symbolique que sur les mesures, évidemment.
13:44Après, on a des mesures d'urgence à prendre, là, sur le plan du pouvoir d'achat.
13:47C'est quand même, il ne faut qu'on n'oublie pas ça.
13:49La trêve olympique, je vous le disais la semaine dernière,
13:51elle n'a pas fait oublier les problèmes de fin de mois.
13:53Au sondage, nos auditeurs placent la priorité pouvoir d'achat
13:57dans les priorités du nouveau gouvernement, d'ailleurs.
14:00Tout à fait.
14:02Allez-y, Yohann.
14:04Allô ?
14:05Oui, c'est ça, Yohann.
14:06C'est normal, c'est tout à fait normal.
14:08La première des choses qu'ils veulent, c'est pouvoir...
14:10À suivre, messieurs.
14:11De toute façon, on se retrouve dimanche prochain.
14:13Peut-être qu'on en saura plus.
14:14Peut-être qu'on aura un nom.
14:15Hein ? Qu'est-ce que vous en pensez ?
14:17C'est possible, mais il va prendre son temps, comme d'habitude.
14:20C'est pas grave, ça ne nous empêchera pas de commenter.
14:22Il va procrastiner.
14:23Macron, c'est le procrastinateur, en fait.
14:26On commenterait la procrastination.
14:28Trop dur à dire.
14:29Merci beaucoup, François-Olivier Gisbert.
14:31Merci, Yohann Gillet.
14:33A dimanche prochain.

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