À quel point Emmanuel Macron peut-il profiter politiquement du succès des JO ?

  • il y a 2 mois
Avec Yoann Gillet, journaliste & Franz-Olivier Giesbert, éditorialiste et écrivain

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00:00SUD RADIO, le grand matin week-end, 7h-10h, Laurence Garcia.
00:06Bienvenue à vous, si vous nous rejoignez. Je vous rappelle les questions qu'on a postées sur nos réseaux.
00:10À quel point le président Macron peut-il profiter du succès des JO ?
00:15Et même si c'est la trêve politique et olympique.
00:18Qui de Lucie Casté ou de Xavier Bertrand dont on parle beaucoup cette semaine pour incarner Matignon ?
00:24Pour l'instant à 77% d'entre vous, aucun des deux.
00:2813% pour Lucie Casté et 9% pour Xavier Bertrand.
00:32Continuez bien sûr à voter et poster vos commentaires. On en débat tout de suite.
00:40Bonjour François-Olivier Gisbert.
00:43Bonjour Laurence, bonjour Johan.
00:45Bonjour Johan Gillet.
00:48Bonjour Laurence, salut Franç.
00:50Éditorialiste au point, je le précise bien François-Olivier Gisbert.
00:55Alors, selon le baromètre YouGov, le président Macron enregistre en ce début d'août
01:00deux points de plus de popularité par rapport au mois de juillet avec 25% d'opinions favorables.
01:06A priori c'est une première depuis cinq mois.
01:09Bon, il profite de l'effet JO, forcément, François-Olivier Gisbert ?
01:14Oui forcément et c'est un aspect qui a un intérêt parce que c'était attendu.
01:18Et parce que les JO sont un succès.
01:21C'est un immense succès pour la France, l'organisation.
01:25Bon, à part le raté de la cérémonie, je trouve que...
01:28Le raté de la cérémonie, ça c'est votre avis ?
01:30Bon oui, c'est un peu nul quoi, c'est tout.
01:32C'était pas du niveau.
01:33Mais bon, c'était un petit truc, un peu de patronage, un peu ridicule.
01:36Mais bon, sorti de là, pas ouf, je dois le penser.
01:39Je pense que beaucoup de gens pensent pareil. C'était pas du tout...
01:42Oui mais on en a déjà parlé, Dimitri.
01:44Oui bien sûr, bien sûr, mais c'est important de le rappeler.
01:47A part ça, c'est vrai que c'est un succès, je dirais presque phénoménal.
01:52Et quand on vit au moins en région, c'est pas seulement à Paris, c'est énorme.
01:56C'est-à-dire que les gens ne pensent qu'à ça, ne voient que ça.
01:59Et avec évidemment des stars énormes comme Léon Marchand et puis aussi Teddy Riner.
02:06Faut jamais l'oublier celui-là.
02:07Mais justement, Franz Olivier, on voit le président Macron partout,
02:11aux côtés de Teddy Riner, Léon Marchand à Versailles.
02:14Des apparitions qui sont quand même assez critiquées sur les réseaux sociaux.
02:17Ou voilà, certains disent qu'il en fait une récupération politique.
02:21Oui, forcément, il essaie, le pauvre, au point où il en est.
02:25Mais si on regarde l'histoire, moi je ne sais pas, j'ai vécu aussi...
02:34Vous avez quand même l'âge d'avoir vécu la Coupe du monde de football de 1998.
02:39C'était un énorme succès pour la France, comme on se souvient tous.
02:43Et franchement, le Chirac n'en avait pas fait autant que Macron.
02:49Mais bon, il a eu un regain de popularité, et puis c'est retombé après.
02:53Mais c'est comme ça, toujours, c'est normal.
02:55Je veux dire, si l'idée que les JO, s'ils pensent que...
02:59Il a pensé à un moment donné que les JO allaient lui permettre de se refaire une santé,
03:04mais c'est une bêtise.
03:06Je ne pense pas qu'il l'ait cru vraiment, d'ailleurs.
03:08Au point où il en est, c'est vrai qu'il cherche n'importe quoi, n'importe quelle branche.
03:13Il pourrait se raccrocher, mais je pense que les JO, il a dû se dire quand même
03:18que c'était juste bon comme ça pour le pays.
03:20Parce que je pense que c'est une très bonne chose pour le pays.
03:23Yohan Gillet, il en fait trop ?
03:25Ou si vous le pensez, fait JO, ça va retomber aussi ?
03:29Disons que quand le Président de la République préside,
03:32c'est-à-dire quand le Président de la République a cet espèce de rôle institutionnel
03:36d'incarnation, de représentation de la France,
03:38ça va un peu mieux.
03:40Parce qu'il est bien dans ce rôle qui est au-dessus des partis,
03:46un rôle qui est au-dessus de cette idée de la gouvernance
03:49qui revient normalement simplement au Premier ministre.
03:52Donc quand il est dans ce rôle-là, ça va un peu mieux.
03:55Le problème, c'est que les Français ont quand même un petit peu de mémoire.
03:58Ils n'ont pas oublié les épisodes précédents.
04:01Ils savent très bien que là, il y a un enthousiasme.
04:04Emmanuel Macron sait qu'il profite d'un enthousiasme,
04:06de cette fameuse trêve qu'il appelait de ses voeux des Jeux Olympiques.
04:09Le peuple est enthousiaste. Enfin, le peuple, pas tout le peuple.
04:12Il y a toujours des gens qui continuent de ne pas avoir de boulot, d'avoir faim
04:15et qui, à mon avis, ne regardent pas les Jeux Olympiques.
04:17Il ne faut pas oublier que ça reste quand même quelque chose d'accessible
04:20au plus grand nombre, bien important,
04:22mais qui laisse de côté quand même un certain nombre de personnes
04:25qui sont sur le carreau et qui n'ont pas du tout la tête aux Jeux Olympiques.
04:28Et c'est là-dessus qu'il va être attendu.
04:30Et non, tout ceci est une minuscule trêve.
04:33La politique est en train de reprendre déjà ses droits
04:35avec le sujet du jour que vous nous posez, cher Laurence.
04:37Alors justement, parce que ce nom monte sur les réseaux
04:40Xavier Bertrand à Matignon, point d'interrogation.
04:42L'idée ferait son chemin chez ses amis en Macronie aussi.
04:46En quoi ça pourrait être une hypothèse plausible ?
04:49En quoi il cocherait les bonnes cases selon vous, François-Olivier Gisbert et Xavier Bertrand ?
04:54Tout ce débat, de toute façon, est un peu ridicule
04:57parce que dans la pratique, si on regarde bien la Constitution,
05:01si on la lit, si on regarde la pratique, c'est le Président qui choisit.
05:05Ça a toujours été le Président qui choisissait.
05:07Alors c'est vrai qu'il n'a pas une marge si grande.
05:10Dans la période actuelle, la marge est un peu plus grande, il faut le reconnaître,
05:15parce qu'il n'y a pas vraiment de majorité.
05:17Personne n'a la majorité, c'est ça l'histoire.
05:19Donc ça donne un peu plus de marge au Président, je pense,
05:22contrairement à ce qu'on peut penser.
05:24Mais ce n'est pas lui qui va se faire imposer un nom.
05:26C'est-à-dire que l'idée que c'est un petit groupe...
05:29Alors quand on connaît la démocratie au niveau de LFI,
05:32il n'y a pas de démocratie à LFI.
05:34D'ailleurs, ils le revendiquent eux-mêmes.
05:35Même à Le Bon Part, ils disent que ça n'a pas d'importance, la démocratie.
05:39Mais là, on parle de Xavier Bertrand et des Républicains.
05:41Oui, mais là, je parle de Lucie Castel.
05:44Comment elle a été choisie ?
05:46Je parle de Lucie Castel. Elle n'a pas été choisie par un groupe...
05:50Ce n'est pas sérieux, tout ça est ridicule.
05:52Bon, alors elle se la pète, elle croit que le grand jour est arrivé.
05:56Mais tout ça, il y a un petit côté comique.
05:58Quant à Xavier Bertrand, oui, pourquoi pas ?
06:00Enfin, à ce moment-là, il y en a d'autres aussi.
06:02Il y en a d'autres qui apparaîtront, d'ailleurs.
06:04Les dés vont rouler.
06:05Je pense qu'à un moment donné...
06:07Alors vous voyez, bon, ça ne va pas très bien pour Macron, on l'a dit.
06:09Mais à un moment donné, là, il a un peu la main.
06:12Il ne faut pas qu'il se trompe.
06:13Il faut qu'il choisisse Le Bon.
06:14Alors Le Bon, c'est qui ?
06:16Ce n'est pas forcément le groupe...
06:18Comment dire ? Le plus important.
06:20C'est, disons, là où il y a une chance qu'il y ait une majorité.
06:25Là où il y a une chance que le candidat premier ministre ne soit pas dégommé par une motion de censure dès le premier jour.
06:32Parce que ça, c'est possible.
06:34Parce que c'est un peu ce qui pendrait au nez de Lucie Castex, par exemple.
06:37Donc, bon, voilà.
06:39Je pense que le président de la République, là, même s'il est impopulaire et s'il a sans doute le resté,
06:45il a quand même l'occasion de réexister un peu.
06:51Pour revenir au nom de Xavier Bertrand, Yohan Djélé,
06:55en même temps, il a de nombreux avantages.
06:57C'est un vrai opposant à Emmanuel Macron.
06:58Il pourrait donner aussi l'impression d'installer une forme de cohabitation, justement.
07:01Non ?
07:04Yohan Djélé ?
07:05Vous savez, Xavier Bertrand, qui est un vieux loup de la politique,
07:10qui est rodé à toutes les techniques politiques et politiciennes,
07:14je me souviens quand même de Xavier Bertrand lors de la dernière présidentielle,
07:18en 2022, enfin même en 2021, où il voulait y aller seul.
07:22Finalement, il accepte de se plier à la primaire de la droite,
07:24dans laquelle il se fait platement, platement battre.
07:27Alors que sur tous les plateaux de télé, je me souviens, face à Anne-Sophie Lapix,
07:31il n'arrêtait pas de répéter « Je suis le mieux placé, je suis le mieux placé ».
07:35On ne sait pas d'où il tirait ses sondages,
07:37puisque tous les sondages disaient qu'il était l'un des moins bien placés.
07:39Mais il est dans une espèce comme ça d'auto-conviction
07:42que son destin, à lui, c'est d'être président de la République.
07:46C'est d'ailleurs ce qu'il a rappelé au mois de février dernier.
07:49Il est là pour être président de la République.
07:51Xavier Bertrand, je ne suis pas sûr qu'il incarne exactement
07:53la fameuse rupture que les Français appellent de leur vœu.
07:55C'est un homme politique dans tout ce qu'il y a de plus classique,
07:58qui a fait tout son parcours politique depuis toutes ces années,
08:01dans toutes les sphères, en tant que ministre,
08:04en tant que président des Hauts-de-France, en tant que député.
08:08Bref, il a coché toutes les cases. On n'est pas du tout dans la rupture.
08:11Donc, écoutez, bonne ou mauvaise idée,
08:13vu l'état dans lequel est la politique aujourd'hui,
08:16pour moi, tant qu'il n'y a pas un virage radical
08:18qui est pris sur la manière de considérer la politique,
08:21tout est une bonne ou une mauvaise idée.
08:23Je ne sais pas, par rapport à Lucie Casté,
08:25si on va en parler dans deux minutes, s'il reste beaucoup de temps.
08:27Oui, allez-y.
08:28Lucie Casté, c'est la même chose.
08:30C'est certainement une femme brillante, sans aucun doute.
08:34Mais j'ai écouté ses premières interviews.
08:38J'ai vu que Lucie Casté était le résultat
08:40d'un compromis difficile, d'un consensus,
08:42qui fait qu'elle a très peur de s'exprimer sur les sujets qui fâchent.
08:45Donc, elle rentre déjà dans les éléments de langage.
08:47Alors que normalement, ce n'est pas une professionnelle de la politique.
08:50Quand on la questionne, effectivement,
08:52sur la présence des athlètes israéliens aux Jeux olympiques,
08:55elle dit, bon, ils sont là.
08:57Mais on lui dit, oui, mais est-ce que vous, vous le souhaitez ?
08:59Est-ce que vous condamnez ceux qui disent qu'il ne faut pas qu'ils soient là ?
09:01Eh bien, écoutez, la diplomatie doit agir.
09:04Vous voyez, des espèces d'éléments de langage,
09:06des espèces de périphrases,
09:08quand ce ne sont pas parfois des faits,
09:10il y a de l'autocensure parce qu'elle veut plaire à tout le monde,
09:12c'est-à-dire à des formations qui ne sont pas mariables entre elles
09:14parce qu'elles n'ont pas les mêmes intérêts.
09:16Et c'est ce qui avait déjà, auparavant, conduit Olivier Faure, par exemple,
09:19à ne plus parler de la laïcité parce qu'il n'arrive pas, finalement,
09:22à parler de ce genre de sujet de la même manière que l'LFI en parlerait.
09:26Donc, elle est dans une espèce de fabrication d'éléments de langage
09:29pour plaire à tout le monde, c'est-à-dire pour aller nulle part.
09:31Oui, mais plaire à tout le monde, a priori, dans l'entourage,
09:33pour revenir sur les va-et-vient entre Xavier Bertrand et Lucie Cassez,
09:37lui aussi, a priori, il s'entraînerait bien
09:41avec certaines grandes figures socialistes aussi,
09:44et au Palais-Bourbon, une trentaine de députés de gauche seraient intéressés par sa démarche.
09:48Il faut bien aussi qu'il y ait une forme de coalition aussi, François-Olivier Gisbert.
09:54De toute façon, c'est le sujet,
09:56ce n'est pas tellement le nom pour l'instant, c'est le sujet.
09:58Moi, je serais moins sévère avec Xavier Bertrand
10:02que l'a été mon ami Yohann,
10:04parce que c'est quelqu'un qui a fait ses preuves en tout cas comme président de région.
10:08Il s'est rassemblé, il est notoirement un bon président de région Hauts-de-France.
10:13Enfin, moi, je crois qu'on ne peut pas le jeter comme ça.
10:16Mais c'est vrai que l'idée que ce soit lui, non.
10:18Par exemple, je vois, on parle aussi pas mal, comme ça, de Philippe Jevin,
10:23le docteur Philippe Jevin, vous savez, qui est un député LR,
10:27mais qui serait, comment dire, assez consensuel.
10:30Les noms, ça va continuer à circuler.
10:32Le sujet, ce n'est pas tellement ça.
10:34Jusqu'à quand ?
10:36Jusqu'à la fin des JO.
10:38Je pense qu'on va passer aux choses sérieuses toute façon fin août.
10:41Forcément, à ce moment-là, il y aura des décisions qui seront prises.
10:45Mais l'idée que ce soit des comités théodules
10:48qui désignent les candidats à premier ministre,
10:53enfin, ce n'est pas tout à fait le retour à la quatrième république.
10:58C'est totalement grotesque.
11:00Et surtout, quand je reviens là-dessus,
11:02il n'y a pas de démocratie à LFI.
11:04Tout le monde sait, d'ailleurs, Bonpard s'en vante.
11:06Et regardez Olivier Faure.
11:07Est-ce qu'il est premier secrétaire du parti ?
11:09Il paraît qu'il est premier secrétaire du PS,
11:11dans les mêmes conditions que Maduro.
11:13C'est-à-dire qu'il a perdu les élections internes
11:15et puis, à un moment donné, il s'est proclamé vainqueur.
11:17Non mais c'est une blague.
11:18Et ces gens-là donnent des leçons de démocratie.
11:20C'est eux qui vont choisir les premiers ministres.
11:22Tout ça est grotesque.
11:23Alors, mieux que tout ça, on parlait du regain de popularité.
11:25Bon, pas grand-chose de points du président Macron.
11:27Mais Gabriel Attal, lui, reste en tête de la course.
11:3038% d'opinions favorables en ce mois d'août.
11:33Léa Angelay ?
11:34Oui, mais ça c'est normal.
11:35Oui, Gabriel Attal, il a marqué beaucoup de points
11:39pendant sa très courte nomination de premier ministre,
11:43sa très courte nomination de ministre de l'Éducation nationale.
11:47Il a été, finalement, très doué sur la communication
11:51parce que c'est un bon communicant.
11:52On l'a dit, d'ailleurs, que c'était un gouvernement de communicants,
11:55que c'était une présidence de communication.
11:58Sur ce créneau-là, Gabriel Attal a été très bon.
12:02Il incarne, là aussi, en apparence, l'idée d'une certaine jeunesse.
12:06Un trentenaire, on va dire, dynamique
12:08qui n'a pas peur des déclarations choc.
12:10C'est ce dont ont besoin, aujourd'hui, les gens,
12:12c'est-à-dire de savoir exactement...
12:13Il ne pourrait pas rester premier ministre ?
12:15Non, mais là, attention, il s'agit maintenant de ne pas sombrer avec le président.
12:19Il n'est pas fou, Gabriel Attal.
12:21Son objectif, ce n'est plus maintenant de continuer à porter
12:24ce qui est en train de devenir profondément impopulaire.
12:26Il n'est pas dans le suicide politique, Gabriel Attal.
12:29Là, maintenant, il a une carrière, puisqu'il a bien choisi de faire carrière en politique.
12:32On peut le regretter aussi, par ailleurs.
12:34Mais il a choisi de faire carrière en politique.
12:37Il ne va pas sombrer avec le boulet, si je puis dire,
12:39qu'a au pied le président de la République.
12:41Mais, honnêtement, juste,
12:43France disait que les choses sérieuses allaient reprendre après les Jeux olympiques.
12:47Oui, on est d'accord qu'en ce moment, les choses ne sont pas sérieuses.
12:50Et si on veut réussir, à mon avis,
12:53trouver une personnalité de consensus,
12:55il ne faut pas nécessairement la chercher dans les partis.
12:57Il ne faut pas que ce soit nécessairement proposé par les partis,
13:00justement parce qu'il n'y a pas de majorité.
13:02Il n'y a que des majorités en trompe-l'œil.
13:04Il y a un Rassemblement national qui est le premier parti,
13:06mais qui n'est pas la première formation politique.
13:08Il y a une première formation politique
13:10dont les partis ne sont pas à eux seuls forts.
13:13Donc, en fait, je pense qu'il faudrait quelqu'un
13:15qui ait une expérience politique,
13:16mais qui soit actuellement hors des partis,
13:18c'est-à-dire hors des tractations et des petits jeux politiques,
13:20pour espérer pouvoir retrouver un peu la confiance des Français,
13:24qui est celle qui compte le plus,
13:25qui est finalement la donnée la plus importante.
13:27À suivre.
13:28En tout cas, en vous souhaitant de bons J au François-Olivier Gisbert.
13:31Vous regardez à fond ou pas ?
13:33J'adore.
13:34Je vous l'avais dit la semaine dernière,
13:36on n'a plus qu'à faire que ça maintenant.
13:37C'est normal.
13:38Et puis, on crie puisqu'on est émus.
13:40Je vous le signale.
13:41La ville de Marseille, en ce moment,
13:43les cafés et tout ça est plein.
13:45Les gens crient, les gens hurlent.
13:47C'est la joie.
13:48Bravo la France et bravo les sports français.
13:51On en restera là.
13:52Merci beaucoup François-Olivier Gisbert.
13:55Merci beaucoup Yoann Gillet.
13:57Et à dimanche prochain, si vous le voulez bien.

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