• il y a 2 mois
Avec Yoann Gillet, journaliste & Franz-Olivier Giesbert, éditorialiste écrivain

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##C_EST_DANS_L_ACTU_9-2024-08-11##

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00:00Bonjour François-Olivier Gisbert. Bonjour Laurence Garcia, bonjour Yohann. Bonjour Yohann Gilly.
00:10Alors messieurs, parenthèse, enchanté, est-ce que ça va durer ou pas ? Est-ce que vous avez déjà le
00:19baby blues d'ailleurs ou pas ? Qu'est-ce que vous en pensez François-Olivier Gisbert ? La
00:23trêve olympique ça se termine là ? Bah oui évidemment ça ne va pas durer. Ça ne va pas
00:27durer mais il y a peut-être des traces qui vont rester. C'est-à-dire que la France vit une sorte
00:34de dépression nerveuse depuis un certain nombre d'années. Elle a le sentiment qu'elle vit un
00:39déclassement, c'est clair. D'ailleurs les chiffres économiques sont là pour le montrer. On dégringole
00:44un peu sur tous les tableaux internationaux chaque année. Et en même temps il y a cette espèce de
00:50bain d'espoir dans lequel nous avons tous été pendant cet été. Et je pense que ça ne peut pas
00:56disparaître totalement comme ça. D'ailleurs de ce point de vue c'est une bonne nouvelle pour
00:59Emmanuel Macron. C'est-à-dire qu'il y aura moins, il y aura peut-être pendant quelques temps en tout cas,
01:05moins de pessimisme. La France est atrocement pessimiste depuis, d'ailleurs les sondages le
01:10montrent, c'est juste à faux depuis déjà plusieurs années. Et là je pense qu'on peut trouver une sorte
01:15de petit regain. Oui c'est la formule de parenthèse, enchanté, avec partout, oui bien sûr. Après c'est
01:23l'idée qu'il va pouvoir tirer profit de ça à terme, c'est de la bêtise, pure et simple comme
01:29sont tous les confrères. C'est-à-dire, j'entends ça assez régulièrement, c'est impossible, ça ne marche
01:34jamais. En 1998, on ne le dira jamais assez, Jacques Chirac, il n'a pas pu du tout engranger quoi que
01:41ce soit sur l'extraordinaire victoire des Bleus dans la compétition sur le football.
01:46Alors avant de reparler forcément de politique, mais c'est intéressant cette notion de déclassement
01:51avec ces médailles aussi. Oui, on est numéro 5, peut-être qu'on sera 6 à l'arrivée ou 4e,
01:57parce que ça peut peut-être encore changer. Mais c'est formidable, on est dans le peloton de tête,
02:01même devant la Grande-Bretagne, peut-être, c'est pas sûr, mais on ne va peut-être pas le rester.
02:05On est cinquième, c'est quand même formidable, on est doublé que par les Etats-Unis, la Chine,
02:11l'Australie, l'Australie, c'est très bien, et puis le Japon. Et puis le Japon. Yohan Gillet, c'est votre
02:17avis aussi, une parenthèse enchantée. Évidemment, c'est une expression qu'on retrouve partout,
02:20on la reprend aussi d'ailleurs. Non, c'est une parenthèse enchantée pour les gens qui ont les
02:25moyens de ne pas sentir la douleur. Vous croyez vraiment que les Jeux Olympiques sont une anesthésie
02:30pour les gens qui comptent à la fin du mois les sous qu'il leur reste, pour les gens qui font des
02:35horaires pas possibles ? Moi, c'est ni une question de pessimisme ni d'optimisme, mais de réalisme.
02:39Les gens vont reprendre, si ce n'est pas déjà fait, puisque vous savez très bien qu'il y a les
02:43Juilletistes et les Zaouciens. Les gens ont déjà repris pour certains, d'autres vont reprendre en
02:47septembre. Et je veux dire, les Jeux Olympiques n'effacent pas les maux du quotidien. C'est un
02:53petit peu comme un bon restaurant pour celles et ceux qui ont les moyens d'en faire. On passe un
02:56bon moment au restaurant et une fois qu'on a quitté le restaurant, on est happé par les choses qui
03:00viennent nous travailler, parfois nous harceler. Les problèmes de pouvoir d'achat ne vont pas
03:05s'éteindre, ne vont pas se dissoudre dans les Jeux Olympiques. C'est fou de penser une chose
03:08pareille. Il y a des gens d'ailleurs, il ne faut quand même pas l'oublier, qui n'ont pas suivi les
03:12Jeux Olympiques. Enfin, je veux dire, n'oublions pas quand même que les Jeux Olympiques, c'est fait
03:15pour celles et ceux qui peuvent se permettre ce genre de retraite, ce qui n'est pas le cas de tous
03:18les Français. Et les Français qui se sont mobilisés, que ce soit au moment des Gilets
03:22jaunes, que ce soit lors de la réforme des retraites, ne sont pas forcément des gens qui
03:26ont du temps à prendre pour les loisirs. Donc, il faudrait regarder sociologiquement qui a regardé
03:31ces Jeux Olympiques, qui a passé quel temps et puis qui a véritablement connu une trêve estivale
03:36sur le plan financier, sur le plan des vacances. Moi, je n'ai pas encore assez de recul là-dessus,
03:40donc je ne peux pas faire d'analyse. Par contre, pour ce qui est de la trêve politique, moi,
03:45je n'ai pas eu l'impression qu'il y ait eu une trêve politique. J'ai eu l'impression que le
03:48président de la République a fait un calcul qui intégrait les Jeux Olympiques, c'est-à-dire que
03:53les Jeux Olympiques faisaient partie de ce calcul politique. Donc, lui, il n'a pas eu de repos
03:57politique. Il a capitalisé sur l'image des Jeux Olympiques. On sait que c'est un président de la
04:02communication. Donc, un président de la communication va chercher les outils qui
04:06servent à la communication. Pendant ce temps-là, vous aviez Lucie Castex qui, elle, n'était pas du
04:11tout en trêve politique, qui prévoit de rencontrer la CGT, la CFDT, qui se déplace pour enquêter.
04:17Elle occupe le terrain politique aussi, non? Bien sûr, le cinéma, mais c'est pas sérieux
04:21quand même. Il n'y a rien, il ne peut pas dire tout ça sérieusement. Ce discours comme ça très
04:27victimaire, qui ferait croire comme ça que... C'est des faits, ce n'est pas un avis, ce n'est pas de gauche.
04:34Mais qui a dit ça? C'est beaucoup plus compliqué que ça. Il y a une joie, il y a une ferveur.
04:41Il faut vivre dans le pays, moi, je sais que... Je vis dans le pays, je vis en Touraine, je ne vis pas dans la capitale.
04:46Je vis à Marseille. Je veux dire, franchement, je le vois, on le voit tous.
04:51Il faut arrêter avec ce misérabilisme permanent. La France, là, il s'est passé quelque chose, il faut le reconnaître.
05:01Après, moi, je veux dire, on va taper sur Macron tous les deux, chaque semaine, comme on le fait tout le temps.
05:05Ça, ce n'est pas le sujet. Mais je veux dire, on peut reconnaître ça, juste à un moment donné, ça n'a rien à voir avec Macron.
05:10Il s'est passé quelque chose, c'est tout. Je veux dire ça, je crois qu'on peut quand même dire ça.
05:14On parle du président Macron souvent avec vous, ça c'est vrai, tous les dimanches. Mais est-ce qu'on peut dire aussi que c'est la revanche
05:19d'Anne Hidalgo, aussi, quelque part, qui a été très critiquée, qui a été en première ligne du geo-bashing ?
05:26Qu'est-ce que vous avez pensé de son entretien au Monde en disant que, voilà, ça s'est bien passé, fuck Auréac,
05:31fuck à cette extrême droite et à tous ceux qui veulent nous enfermer dans la guerre de tous contre tous, Yoann Djilis ?
05:38Bon, je n'aime pas le terme, parce qu'encore une fois, fuck Auréac, on ne peut pas demander aux gens de l'exemplarité
05:46et quand on est à la tête de la mairie de Paris, dire fuck Auréac, enfin, je veux dire...
05:52Et en plus, ça donne raison à celles et ceux qui étaient dans une approche contestataire de ces Jeux Olympiques
05:58et qui disaient que ces Jeux Olympiques étaient très politiques. Vous le savez, France, qui là, d'un coup, redécouvre la douceur de la vie
06:05et ce que, d'habitude, ils me traitent de béni-oui-oui, ben écoutez, j'ai l'impression que France m'a emprunté un peu de béni-oui-ouisme,
06:12parce que j'ai l'impression, si vous voulez, que quand on dit fuck Auréac, on oublie effectivement qu'il y a eu une dimension idéologique et politique
06:22qui montre bien pour celles et ceux qui, eux, se catégorisent ou se sentent catégorisés dans le camp des réactionnaires,
06:28montre bien que c'est les Jeux Olympiques qui étaient faits pour une certaine partie de la population,
06:34par exemple, pour les gens d'une certaine gauche qui disent fuck Auréac, donc soit ce sont les Jeux Olympiques qui rassemblent et qui réunissent tout le monde,
06:41soit effectivement ce sont des Jeux, non pas olympiques, mais dogmatiques, auquel cas ça ne rassemble pas tout le monde.
06:47Moi, je n'ai pas un avis tranché sur la question, je pense qu'il y a eu les deux, il y a eu du rassemblement de la population,
06:52c'est pour ça que je ne suis pas du tout dans la caricature, comme dit France, donc je dis qu'il y a eu effectivement un effet rassemblement de la population
06:58et il y a eu aussi une dose de dogmatisme qui, par ailleurs, nous faisait parfois oublier les vrais problèmes.
07:03Il y a des gens qui ne se sont pas arrêtés cet été, je ne suis pas sûr qu'ils aient regardé les Jeux Olympiques, qu'ils se sont y pris par la ferveur,
07:09ce n'est pas un crime de penser à eux quand même, Franck, ça ne fallait pas être caricatural, de penser aux gens qui travaillent, qui n'arrêtent pas,
07:14qui sont là avec des problèmes de système.
07:17Yohann Gilet, il n'a pas le monopole du cœur, moi aussi j'ai un cœur, et moi j'ai trop de gens qui souffrent.
07:23Non, mais sérieusement, il faut arrêter ces blagues, le sport, il n'est pas de droite, il n'est pas de gauche,
07:29et d'ailleurs de ce point de vue, l'intérieur d'Anne Hidalgo n'est quand même pas ce qu'elle a fait de mieux dans la vie,
07:34c'est-à-dire que le sujet, ce n'est pas la réaction, ce n'est pas l'extrême droite, si ça n'a rien à voir.
07:38Il y a un moment donné, d'ailleurs, il suffit de voir la ferveur des gens, il y a des gens de droite, des gens de gauche,
07:43il y a des pauvres, il y a des riches, tout ça est mélangé, c'est une espèce de grand élan qui vont cesser après,
07:49parce que la vie politique n'a pas changé en France, mais il s'est passé quelque chose, juste, simplement, on peut le reconnaître,
07:56c'est une sorte de trêve, on avait dit, ce serait une trêve, moi je pensais que ce serait une trêve, la trêve est finie,
08:01mais vous allez voir, ça ne va pas reprendre tout de suite, tout de suite, quant à Lucie Casté qui s'occupe des choses sérieuses,
08:07non mais sérieusement, là, c'est un film comique qu'on a là, c'est-à-dire il se prend pour la première fois,
08:12je n'ai pas dit qu'elle s'occupait des choses sérieuses, je n'ai dit qu'elle ne fait pas entrer dans la trêve.
08:14Non, en toute façon, Lucie Casté, vous ne l'aimez pas trop.
08:16Elle fait des interviews en lisant ses papiers, enfin tout ça est absolument grotesque,
08:19je pense que ce que j'entends plutôt, c'est des gens qui se marrent, là, pour le coup.
08:23Qu'est-ce que vous avez pensé du coming out, d'ailleurs, de Lucie Casté dans Paris Match cette semaine, Yohan Chélé ?
08:29Bah, écoutez, encore une fois, ça dépend comment les questions sont amenées,
08:33faire un coming out pour faire un coming out n'a pas de sens, on n'a pas à parler de nos sexualités,
08:38après, effectivement, comme l'homosexualité est quelque chose qui a eu du mal à se faire accepter dans nos sociétés
08:46parce que, tout simplement, c'est un combat qu'il faut mener, ça peut avoir du sens politiquement,
08:51ce qu'il ne faut pas, c'est que ce soit utilisé comme un argument, j'ai envie de dire, de légitimité à gouverner,
08:56enfin, il faut séparer les choses.
08:58Encore une fois, la nuance, c'est le souci de la nuance,
09:01que quelqu'un mène un combat pour expliquer qu'il ne faut pas minimiser les discriminations qui peuvent exister
09:07à l'égard, effectivement, encore aujourd'hui, des personnes homosexuelles, elles existent ces discriminations,
09:12donc c'est bien qu'il y ait des gens qui en parlent, il ne faut pas, par contre, à l'inverse,
09:15en faire à aucun moment le moindre argument en compétence.
09:18L'homosexualité ou l'hétérosexualité n'ont rien à voir avec la compétence,
09:22donc il faut bien savoir dans quel contexte on en parle.
09:24C'est toujours difficile dans une interview, si vous voulez, qui condense, qui concentre les propos
09:29et qui ne contextualise pas toujours la façon dont la question a été amenée, de pouvoir avoir du recul dessus.
09:34Bon, voilà, c'est dit, Mme Castey a fait savoir publiquement qu'effectivement,
09:40elle n'avait pas à avoir honte de son homosexualité et elle a bien raison,
09:44car l'homosexualité regarde les individus.
09:46Maintenant, on passe à autre chose, il ne faut pas capitaliser sur ce genre d'informations,
09:50ça n'aurait aucun sens.
09:51Votre réaction aussi à cette révélation, à ce coming out de Lucie Castey,
09:55François-Olivier Gisbert, événement, non-événement ?
10:00Moi, je n'ai pas de commentaire à faire, je suis d'accord avec Didier Yohann et moi, je suis pour...
10:05Les gens peuvent parler de leur vie privée, ils ne sont pas obligés, mais ils peuvent le faire aussi.
10:11Moi, je suis quand même toujours...
10:14Comment dire, je trouve toujours que le journalisme s'arrête à la porte de la chambre à coucher, c'est clair,
10:19mais après que les politiques en parlent de temps en temps, bien sûr.
10:24Oui, en même temps, c'est une forme de visibilité aussi.
10:29Alors, on disait trêve politique, pas vraiment trêve politique,
10:32il y a eu pas mal de noms cette semaine qui sont ressortis parmi les nouveaux
10:36premiers ministres, ou pas, alors il est content, Yohann Gilet à gauche.
10:42Il y a un nom, d'ailleurs, vous l'évoquez souvent, la piste Bernard Cazeneuve, c'est crédible ça ou pas, Yohann Gilet ?
10:49C'est crédible, encore faut-il que Bernard Cazeneuve ait envie d'être premier ministre.
10:55Je connais un peu cet homme-là parce que je l'ai pas mal filmé, je l'ai beaucoup suivi.
10:59Il y a une chose que je sais, par rapport à un Xavier Bertrand par exemple,
11:02c'est que c'est un homme qui ne transigera pas avec ses convictions.
11:05C'est que c'est un homme qui n'ira pas au gouvernement pour le plaisir d'être premier ministre.
11:10Bernard Cazeneuve est un homme qui pourrait aller au gouvernement à une seule condition,
11:14c'est qu'il puisse gouverner et qu'il puisse gouverner selon les valeurs qui sont les siennes.
11:18Sinon, je puis vous assurer qu'il n'ira pas.
11:20Ce n'est pas un homme opportuniste, c'est un homme qui saisit les occasions
11:24que la République lui offre pour pouvoir la servir.
11:27Donc, c'est un grand républicain, c'est un homme qui n'a jamais transigé avec ses valeurs,
11:30que ce soit en tant que ministre de l'Intérieur ou en tant que premier ministre,
11:33alors qu'il n'a pas été longtemps, d'ailleurs, premier ministre de François Hollande, à peine six mois,
11:37cinq mois et quelques jours, et c'est un homme qui est loyal.
11:40Il est loyal envers les gens, envers les hommes et les femmes qui lui sont attachées,
11:45et il est loyal envers les cités.
11:47Donc, il n'ira pas s'il ne peut pas gouverner.
11:49On a bien compris.
11:51Vous partagez cet avis-là ou pas, François-Olivier Gisbert,
11:54sur le nom Bernard Cazeneuve qui circule cette semaine ?
11:58Oui, il y a des noms qui circulent tout le temps.
12:00Vous n'avez pas l'air très inspiré.
12:02Je ne suis pas sûr que ce soit le bon nom.
12:04Non, parce qu'il ne pensait pas que ce serait vrai.
12:06Pardon ? Je ne pensais pas quoi ?
12:08Non, parce qu'il s'est moqué de moi les semaines passées quand je disais ça.
12:10Mais enfin, l'analyse politique...
12:12On lui parle...
12:14C'est toujours le nom qui sort.
12:16Cela étant, je le trouve très bien.
12:18Bernard Cazeneuve, c'est quelqu'un de tout à fait respectable.
12:20Donc, je n'ai absolument aucune...
12:22C'est vrai qu'il en parle tout le temps,
12:24mais je ne suis pas sûr que...
12:26Je pense que c'est un nom qui circule.
12:28Le problème qu'il y a toujours avec Emmanuel Macron, c'est qu'il a tendance à prendre des gens et qu'ils s'entendent bien.
12:30C'est-à-dire qu'il pensera qu'il pourra dominer
12:32d'une manière ou d'une autre.
12:34Et les rapports avec Bernard Cazeneuve, ils ne sont pas bons.
12:36D'ailleurs, comme ils ne sont pas bons avec Xavier Bertrand
12:38et Bertrand aussi...
12:40On a parlé de Jean-Louis Borloo aussi.
12:42J'ai vu Michel Barnier.
12:44Pourquoi pas ? On a parlé de Philippe Juvin.
12:46On a parlé de tas de gens.
12:48Bien sûr, on a parlé aussi de Salabarou
12:50qui était l'ancien secrétaire général de l'Indien.
12:52De toute façon, je pense que
12:54Emmanuel Macron, là,
12:56il a quand même un choix très compliqué parce qu'il ne veut pas se tromper.
12:59Il lui faut quelqu'un qui puisse jouer
13:01sur les trois tableaux.
13:03C'est-à-dire qu'il puisse avoir de temps en temps
13:05sur certains projets, en tout cas,
13:07les voix d'ensemble
13:09de tous les macronistes, les voix
13:11des républicains et les voix de sociaux-démocrates.
13:13Voilà, c'est ça le jeu.
13:15Donc, il faut qu'il trouve l'oiseau rare.
13:17Il n'a pas le droit à l'erreur.
13:19Il n'a pas trop le droit à l'erreur parce que je pense que
13:21si on a un scénario avec
13:23trois, comment dire...
13:25Oui, c'est ça, trois choix de Premier ministre
13:27qui vont être repoussés rapidement par l'Assemblée nationale.
13:29Ça va jouer.
13:31Vraiment, ça va ressembler à une palidonie.
13:33Je pense que
13:35c'est quand même...
13:37C'est un moment très compliqué pour Macron.
13:39Je pense qu'il angoisse beaucoup et je pense
13:41qu'il prépare vraiment...
13:43Et peut-être qu'on aura une belle surprise, je ne sais pas.
13:45On en reparlera ensemble.
13:47Je demande quelle surprise.
13:49Mais je n'y crois pas trop.
13:51Allez, bon dernier jour de JO,
13:53mon cher François-Olivier Gisbert.
13:55Ok.
13:57Et à dimanche prochain si vous le voulez bien.
13:59Merci beaucoup.
14:01Au revoir.

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