Morandini Live (Émission du 05/09/2024)

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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Jeudi 5 septembre 2024, Morandini Live numéro 1489 sur CNews, première chaîne Info de France à 10h35.
00:00:11Bonjour et bienvenue en direct à la une entre occupation des locaux, discours pro-palestiniens et antisémitisme.
00:00:18Est-il possible d'empêcher le naufrage de Sciences Po Paris ?
00:00:22Sciences Po Paris qui a présenté hier les principaux axes de sa rentrée après une année marquée par des polémiques
00:00:28liées aux mobilisations d'étudiants pro-palestiniens.
00:00:31Parmi les annonces faites hier, on apprend que dès le mois de septembre, un cours sur la liberté d'expression va être donné aux élèves de première et deuxième année.
00:00:39Une mission est également en cours pour essayer de savoir si une université comme Sciences Po doit prendre position sur des conflits internationaux.
00:00:47Pourtant, vous allez voir que ces jours-ci, la mobilisation a continué, mobilisation pro-palestinienne et anti-israélienne.
00:00:56Les églises de France sont de plus en plus menacées.
00:00:59Vous allez sans doute découvrir ce matin que désormais, des églises s'occupent avec de la vidéosurveillance et de la sécurité.
00:01:06Ça paraît à peine imaginable, mais en France, dans les lieux de culte qui devraient être ouverts à tous,
00:01:12désormais, les fidèles sont parfois en danger.
00:01:15Exemple à Bordeaux.
00:01:17La sécurisation du lieu, c'est principalement cette caméra au coin de la rue qui filme à 360 degrés jour et nuit.
00:01:23Mais à l'intérieur de l'église, les responsables ont dû déployer les grands moyens avec un poste à temps plein.
00:01:28Un prêtre est toujours présent dans la loge et il surveille en permanence les allées et venues.
00:01:32Nous avons installé des cordons de sécurité, si on peut dire, pour limiter un peu le flux de visiteurs, avoir un certain contrôle.
00:01:41Vous voyez que les gens ne puissent pas rentrer trop facilement, qu'il y ait une certaine retenue, disons, dans le flux de visiteurs.
00:01:49La sécurisation du lieu, c'est principalement...
00:01:51Alors voilà, si on peut arrêter, merci, nous y reviendrons donc dans un instant.
00:01:56Un chiffre impressionnant révélé hier.
00:01:57Dans le Var, près de 2000 suspensions de permis ont été effectuées depuis le début de l'année.
00:02:02Entre les refus d'obtempérer, consommation de drogue et d'alcool et les infractions, la route se transforme en Far West où tout semble permis.
00:02:10Depuis le 1er janvier, dans le Var, il y a eu 2097 retraits de permis.
00:02:14Certains automobilistes ne sont pas vraiment étonnés et encouragent même cette sanction.
00:02:20Si on retire plus les permis qu'avant, c'est peut-être parce qu'il y a plus de contrôles qu'avant, tout simplement.
00:02:25Retrait de permis, oui, pour ceux qui méritent.
00:02:28Le permis de conduire, c'est une chose, mais après, il faut être encore plus sévère à aller bien au-delà.
00:02:31Drogue, alcool et vitesse sont ici les trois principales causes des suspensions de permis.
00:02:36Les refus d'obtempérer ou encore de téléphoner au volant sont loin derrière et représentent 1,5% des retraits.
00:02:42Une nouvelle fois, en matière de sécurité routière, la même question revient.
00:02:47Plus de prévention ou plus de sanctions ?
00:02:50On a fait de la prévention et on en fait encore et il faut en faire, il faut toujours en faire auprès des enfants, auprès même des adultes.
00:02:56Mais à un moment, quand ça ne marche pas, qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut faire de la répression.
00:03:00Ce n'est pas un phénomène, à mon avis, qui va diminuer, à moins qu'il y ait un choc d'autorité.
00:03:05En France, en 2023, plus de 60 000 permis de conduire ont été invalidés.
00:03:12Hier, nous vous parlions de ce drame de la route et de l'inconscience avec ce chauffard qui conduisait sans permis à Avignon
00:03:17et qui a tué un cycliste en le démembrant au volant d'une grosse cylindrée.
00:03:21Alors, comment peut-on louer de telles voitures de sport hyperpuissantes sans contrôle ?
00:03:25La question se pose clairement ce matin encore.
00:03:28Vous avez toujours rêvé de conduire une voiture de luxe sans débourser le montant de son prix de vente ?
00:03:33C'est possible en se tournant vers les agences de location.
00:03:37Nicolas est gérant d'un établissement de voitures de luxe.
00:03:39En moyenne, pour louer une voiture à la journée, il faut s'acquitter de 1 000 euros.
00:03:43Il explique que ces conditions de location sont assez strictes.
00:03:47C'est déjà d'avoir plus de 30 ans, d'avoir un permis évidemment valable,
00:03:52de ne pas avoir de retrait de permis ou d'annulation les 12 derniers mois,
00:03:57d'être le seul conducteur, de pouvoir justifier d'une caution entre 10 et 30 000 euros par carte bleue.
00:04:07Mais des alternatives existent.
00:04:08Sur certains sites de location entre particuliers, les prix sont encore plus attractifs
00:04:13et les conditions beaucoup plus souples.
00:04:16Avoir 23 ans minimum et 3 ans de permis seulement pour un modèle de Porsche.
00:04:20D'autres se tournent également vers des agences étrangères qui sont encore moins regardantes,
00:04:25comme l'explique David Fiorentini du syndicat Allianzpolis.
00:04:28En fait, on a affaire à des véhicules de grosse cylindrée qui sont immatriculés en Allemagne,
00:04:32qui malheureusement sont loués par des sociétés peu scrupuleuses,
00:04:36qui ne font pas les vérifications nécessaires.
00:04:39Et justement, une jeune fille de seulement 14 ans, sans permis de conduire,
00:04:43a été arrêtée à Thiers suite à un refus d'obtempérer et a pris une course-poursuite
00:04:47où elle a fait des pointes à plus de 100 km heure.
00:04:50Stupéfaction des policiers en découvrant son âge.
00:04:53C'est une course-poursuite que les policiers ne sont pas prêts d'oublier.
00:04:57Vers 2h du matin à Thiers, les forces de l'ordre repèrent une voiture non éclairée.
00:05:01Mais arrivée à sa hauteur, la conductrice prend la fuite.
00:05:04La course est freinée avec des pointes jusqu'à 100 km heure,
00:05:07prend fin à 20 km plus loin, à Sainte-Geneviève-des-Bois dans l'Essonne.
00:05:12La voiture vient de heurter un plot en béton.
00:05:14À la découverte de la conductrice, c'est la stupeur face au policier, une adolescente de 14 ans.
00:05:20Lorsqu'elle a été interpellée, elle a reconnu l'effet immédiatement.
00:05:23Et dans le cadre de son audition, elle a déclaré aux enquêteurs
00:05:26que pour elle, le contrôle était impossible et qu'il fallait absolument le fuir.
00:05:31Elle ne s'est absolument pas rendue compte des risques qu'elle prenait.
00:05:34Risques pour elle-même, puisqu'elle aurait tout à fait pu se blesser, voire pire.
00:05:38Et risques pour autrui, puisqu'elle aurait pu blesser des passants, d'autres conducteurs.
00:05:42Elle circulait sans feu, à vitesse excessive.
00:05:46Et donc, sa conduite était particulièrement dangereuse.
00:05:49Voilà, et cette jeune fille, vous l'avez compris, n'avait que 14 ans.
00:05:51Et 14 ans, c'est aussi l'âge du garçon qui a ouvert le feu cette nuit aux Etats-Unis dans son lycée en Géorgie.
00:05:57Il a tué 2 élèves et 2 enseignants avant d'être interpellé.
00:06:00Scène de panique, cris, horreur, un véritable drame.
00:06:03Le pays était une nouvelle fois sous le choc.
00:06:05Écoutez les témoignages des élèves qui ont vécu cette horreur.
00:06:08C'était sur France 24.
00:06:10J'ai entendu 12 ou 15 coups de feu.
00:06:12Ça faisait boum, boum, boum.
00:06:14Et puis, ça s'est arrêté pendant une seconde.
00:06:16Et ensuite, ça a recommencé.
00:06:19J'étais en classe et nous avons entendu des coups de feu.
00:06:22Le professeur a couru, a claqué la porte, nous a tous fait aller dans le coin.
00:06:26On a entendu les professeurs et tout le monde dans les couloirs.
00:06:28La police, on a entendu la fusillade.
00:06:30Et puis, on a entendu qu'ils s'étaient enfuis.
00:06:32Après un moment, ils sont venus et nous ont emmenés sur le terrain de football.
00:06:36Voilà, l'ado de 14 ans qui a ouvert le feu s'est rendu rapidement
00:06:39après l'intervention des forces de l'ordre.
00:06:41Il sera inculpé pour meurtre et jugé en tant qu'adulte alors qu'il n'a que 14 ans.
00:06:45C'est en tout cas ce qu'a déclaré le directeur du bureau des enquêtes de Géorgie.
00:06:49Au milieu de cette violence, cette histoire positive dans le Rhône
00:06:52où un passant est intervenu pour protéger une cliente lors d'un braquage.
00:06:56Un homme qui a témoigné sur ces news.
00:06:58Sylvie a le sentiment d'avoir échappé au pire.
00:07:01Dimanche matin, un peu avant 7h, elle ouvre son bar tabac.
00:07:05C'est alors que deux hommes surgissent.
00:07:07Deux individus sont rentrés dans le commerce, cagoulés, avec des massettes, braquages.
00:07:13Il y avait un client sur la table.
00:07:16Ils lui ont dit braquage, ils nous ont emmenés dans la réserve.
00:07:20Ils voulaient le coffre-fort et des cartouches de cigarettes.
00:07:22Je lui ai dit, il n'y a pas de coffre-fort, il n'y a pas de cartouches, tout est là.
00:07:26À ce moment-là, arrive Fatih, un boxeur à la carrure d'armoire à glace.
00:07:31Il voit les deux braqueurs.
00:07:32Sans hésiter, il rentre dans le magasin et se dirige vers Sylvie afin de la protéger.
00:07:37J'ai pris Sylvie dans mes bras.
00:07:39Je lui ai dit qu'elle ne s'inquiète pas et que maintenant je suis là
00:07:42et personne ne la touchera tant que je serai là.
00:07:48Je sais me défendre, je sais analyser des situations.
00:07:52Comme je lui ai expliqué aux braqueurs, moi je n'étais pas là pour l'arrêter.
00:07:56J'étais là juste pour la protéger.
00:07:59Une belle histoire qui fait du bien.
00:08:00Comme on le fait souvent dans cette émission, dans ce zapping, un mot sur l'actualité média.
00:08:04L'actualité média, c'est cette annonce hier de France 2.
00:08:07C'est une petite révolution puisque dès lundi, le journal de 20h de France 2 ne durera plus 35 minutes
00:08:12mais une heure, de 20h à 21h.
00:08:14C'est une première pour la chaîne qui annonce plus de reportages et plus d'invités.
00:08:18Autre annonce, celle du retour d'un jeu mythique, Interville.
00:08:22La rumeur courait depuis des années.
00:08:24Et bien c'est fait, ce sera cet été sur France 2 et présenté par Nagui et Bruno Guillon.
00:08:30Et puis, c'est une des surprises de cette rentrée télé, l'émission Popstar va faire son retour.
00:08:35Ce sera le 12 septembre mais c'est cette fois sur la plateforme Amazon Prime Vidéo.
00:08:40Ce sera mené par les jurés Louane, Edi De Pretto et le rappeur Alonzo.
00:08:44Nous avons pour vous les premières images.
00:08:48Il y a une place aujourd'hui dans le paysage musical français pour un groupe de pop.
00:08:52Chercher ce groupe de pop star, pour moi c'est hyper excitant.
00:08:57Tout ce qu'on veut, c'est trouver les meilleurs talents.
00:09:01Il faut être bon tout de suite.
00:09:03On n'est pas là pour enfiler des perles.
00:09:05Qu'il y en soit une centaine, il y en aura 3, 4 qui vont créer un groupe.
00:09:12Comme tu veux.
00:09:17La claque.
00:09:19Il ne faut pas qu'on se trompe.
00:09:20C'est la carrière de personne qu'on a entre les mains.
00:09:23Moi je ne peux pas faire ça.
00:09:24Je suis trop facile pour faire un truc comme ça.
00:09:26C'est clair que ça ne va pas s'arrêter là-haut.
00:09:29Que le spectacle commence.
00:09:32Dans 4 jours, le groupe sera né.
00:09:35On est trop passionnés.
00:09:36On s'embrouille un peu tous.
00:09:37Ils ne peuvent pas être dans le groupe.
00:09:39Hors de question.
00:09:39Bah alors moi j'arrête ça.
00:09:41Sortez-moi.
00:09:43C'est ça qu'on voulait.
00:09:45Voilà, Popstar qui revient sur Amazon la télé en ce moment.
00:09:47C'est vraiment un retour vers le futur, il n'y a que des vieilleries.
00:09:50Les tops et les flops d'audience hier soir, c'est avec Mister Audience.
00:09:52Alex Kévin, va-t'en aussi.
00:09:56Hier soir en accès, le 19 mars de France 3 a conservé sa place de leader à 2,6 millions.
00:10:01Le feuilleton de TF1 demain nous appartient et toujours à la traîne à seulement 2,2 millions.
00:10:05Quant aux Jeux paralympiques sur France 2, ils ont rassemblé sur l'ensemble de l'après-midi
00:10:09à partir de 13h50, 1,7 million de téléspectateurs.
00:10:12Un score stable et puissant marquant l'intérêt des téléspectateurs.
00:10:16Sur France 5, Cetabou progresse légèrement pour sa troisième de la saison
00:10:19avec un score correct à 1,1 million.
00:10:25À 20h hier soir, le journal de France 2 présenté par Anne-Sophie Lapix
00:10:28a repassé la barre des 4 millions.
00:10:30Mais cela n'a pas suffi pour résister au journal de Gilles Boulot sur TF1
00:10:33qui a affiché un très beau score à 5,4 millions.
00:10:36Sur M6, scène de ménage est troisième.
00:10:38Sur France 3, les épreuves des Jeux paralympiques restent fortes à 1,8 million.
00:10:43À 21h hier soir, pour la troisième de la saison,
00:10:45Quotidien est arrivé en tête avec une audience très haute à 2,2 millions.
00:10:49Yann Barthez recevait François Hollande.
00:10:50Il avait pourtant annoncé dimanche ne plus recevoir de personnalité politique cette saison.
00:10:54Sur C8, TPMP est deuxième.
00:10:59En prime time, la série Monk faisait son retour sur TF1.
00:11:02Mais ce comeback n'a pas permis à la Une d'arriver en tête.
00:11:05C'est France 2 qui a décroché la place de leader avec sa nouvelle série L'Eclipse à 3,7 millions.
00:11:09Monk n'est toutefois pas très loin.
00:11:11Sur France 3, les Jeux paralympiques sont à 1,8 million.
00:11:14La soirée a été compliquée pour M6 qui se retrouve relégué à la quatrième place
00:11:18avec Patron incognito à seulement 1,2 million.
00:11:20Mister Audience vous dit à demain.
00:11:48Il y a plusieurs fois qu'on vous en parle entre occupation des locaux, discours pro-palestinien et antisémitisme.
00:11:53Est-il possible d'empêcher ce naufrage ?
00:11:55Vous voyez des images de ce qui s'est passé à Sciences Po ces derniers jours pour la rentrée scolaire.
00:12:01Sciences Po a tenté de sauver les choses en présentant hier les principaux axes de sa rentrée pour tenter d'éviter les incidents.
00:12:10On va voir quelques images d'ailleurs de drapeaux palestiniens.
00:12:12Vous allez les voir qui ont été déployés dans la rue une fois de plus avec les élèves qui sont sortis et qui ont chanté Free Palestine,
00:12:22qui s'en sont pris à Israël.
00:12:24Et vous devriez voir également un grand drapeau palestinien qui a été déployé devant l'école
00:12:30pour éviter ce type de comportement et le renouvellement de ces comportements.
00:12:34Voici donc les mesures qui ont été présentées hier.
00:12:37Elles sont résumées par Louis Salé d'Europe 1.
00:12:40Les étudiants de 1ère et 2ème année suivront en septembre un cours sur la liberté d'expression
00:12:45en référence à certains gestes qui ont pu choquer lors des mobilisations Jean Bassère, administrateur provisoire de Sciences Po.
00:12:51C'est un cours qui est fait par un professeur de droit.
00:12:53Un cours de deux heures qui vise à préciser les règles de la liberté d'expression en France,
00:12:57y compris sur les réseaux sociaux qui peuvent être sujets à un sujet de préoccupation.
00:13:00C'est une volonté au moins de clarifier un concept qui n'est pas forcément connu par les étudiants de Sciences Po,
00:13:05mais je crois par beaucoup de Français par ailleurs.
00:13:07Une douzaine de conférences auront lieu aussi pour expliquer le conflit israélo-palestinien et son histoire.
00:13:12Par ailleurs, l'école avait subi la colère de donateurs qui avaient retiré leur financement.
00:13:16Des subventions publiques avaient également été suspendues.
00:13:19Même si on a pu juger que certains donateurs renonçaient aux donations,
00:13:22des nouveaux donateurs sont arrivés globalement.
00:13:24On est à peu près stable sur les partenariats 2023.
00:13:26Les partenariats publics des régions PACA et Île-de-France qui ont suspendu leurs subventions,
00:13:31on est en discussion avec elles et je pense qu'on va les rassurer vis-à-vis notamment du racisme et de l'antisémitisme.
00:13:35J'ai eu l'occasion d'indiquer à Valérie Pécresse tous les efforts que faisait Sciences Po sur ce sujet-là.
00:13:40On est en tolérance zéro et j'ai bon espoir que les relations financières reprennent.
00:13:43Une mission de réflexion sur le positionnement de Sciences Po à l'égard des conflits enfin est menée en interne
00:13:48et ses conclusions seront rendues à l'automne.
00:13:50Et je vous l'ai dit, l'après-rentrée de Sciences Po, Paris a été agitée.
00:13:54Regardez ce qu'il s'est passé, c'était le 31 août.
00:13:57Bienvenue dans les universités françaises.
00:14:04Après Siamo Tutti antifasciste, après Israël assassin, il ne manquait plus que le drapeau géant palestinien.
00:14:14Et certains défendent encore leur camp.
00:14:36Garen, je t'en reçois. On pensait que les choses allaient se calmer à Sciences Po avec tout ce qui s'était passé.
00:14:39On nous avait annoncé que des mesures allaient être prises.
00:14:42Quand on voit ce qui se passe il y a trois jours, on se rend compte que finalement, rien ne change.
00:14:45Mais en fait, rien ne peut changer parce que l'école est intrinsèquement corrompue par l'extrême gauche
00:14:51et l'extrême gauche est intrinsèquement corrompue par l'antisémitisme de nos jours.
00:14:55C'est comme ça. On ne peut rien y faire.
00:14:57Mais Sciences Po, ils peuvent faire autant de cours qu'ils veulent quand la plupart de leurs professeurs sont anti-israéliens.
00:15:03Qu'est-ce qu'ils vont bien pouvoir enseigner à leurs jeunes étudiants ?
00:15:06Et c'est la même chose partout dans tous les milieux de la recherche, que ce soit au CNRS, à l'INED.
00:15:12Je ne sais pas si vous vous rappelez de Gwenaël Ricordo qui était maître de conférences à l'université de Lille 1
00:15:20et qui se réjouissait d'avoir Jean-Marc Rouillant, le terroriste Jean-Marc Rouillant qui sortait de prison,
00:15:24qu'elle se réjouissait qu'il fasse la promotion de son livre.
00:15:28Aujourd'hui, le milieu universitaire est gangréné par l'extrême gauche.
00:15:32Ça a été une lente... ça coule lentement et on va toucher bientôt le fond.
00:15:36Il ne reste plus qu'à rebondir à la fin.
00:15:37Gamalabina, est-ce que l'université est gangrénée aujourd'hui et en particulier Sciences Po ?
00:15:41Non, l'université fait son travail d'université. Il y a des débats, des questions.
00:15:45J'ai entendu plusieurs choses délirantes.
00:15:48L'extrême gauche anti-sémite, c'est tellement débile que je n'ai même pas relevé.
00:15:51Il y a une extrême gauche anti-sémite ?
00:15:52Non, il n'y a pas d'extrême gauche anti-sémite.
00:15:53L'extrême gauche a été fondée par des juifs, donc ils ne vont pas être anti-eux-mêmes.
00:15:58Mais ils sont tous là ?
00:15:58Non, mais aujourd'hui...
00:16:00Non, pas aujourd'hui, hier, aujourd'hui, demain.
00:16:02L'extrême gauche, par définition...
00:16:03Il n'y a pas d'anti-sémitisme chez les insoumis ?
00:16:05Il n'y a pas d'anti-sémitisme.
00:16:06Ils n'ont jamais été condamnés. Vous confondez.
00:16:09Soutenir la Palestine contre un criminel de guerre.
00:16:11Non, mais je le dis.
00:16:12Soutenir la Palestine contre un criminel de guerre qui est Netanyahou,
00:16:14et c'est documenté aujourd'hui, et parler d'anti-sémitisme.
00:16:17C'est vous qui l'appelez le criminel de guerre.
00:16:18Bah oui, c'est honnête.
00:16:19Non, mais il n'a pas été condamné pour ça.
00:16:20Donc, lui n'est pas condamné pour ça, il n'est pas le criminel de guerre.
00:16:23Par contre, à l'extrême gauche, il n'y a jamais eu de condamnation pour anti-sémitisme,
00:16:26mais ils le sont.
00:16:27Je ne comprends pas très bien la logique.
00:16:28Donc, dans un cas, vous condamnez.
00:16:29Les gens qui n'ont pas été condamnés, ils sont poursuivis.
00:16:31Et dans l'autre cas, le type qui est poursuivi,
00:16:33je rappelle qu'il est poursuivi pour crime de guerre...
00:16:35Non, il y a eu une demande de poursuite.
00:16:36Oui.
00:16:36Mais il n'est pas poursuivi.
00:16:38Pour l'instant, à ma connaissance, il n'est pas poursuivi.
00:16:39Il y a eu une demande d'engager des poursuites contre lui.
00:16:42Bon, le débat s'est passionné, Netanyahou.
00:16:45Non, mais c'est important de le rappeler, parce que quand on...
00:16:47Parlons de ce qu'on voit.
00:16:48Ça vous choque, ça, par exemple, ces images qu'on est en train de voir ?
00:16:50Ça me rassure que des gens réagissent par rapport à des crimes.
00:16:52Ça me rassure que les gens soient contre la guerre.
00:16:54C'est comme pendant le Vietnam, j'étais rassuré de me dire...
00:16:56Je n'ai pas vu les mêmes images avec le drapeau israélien devant...
00:16:59Je n'ai pas vu un drapeau géant israélien devant Sciences Po
00:17:01avec les mêmes qui manifestaient après le 7 octobre.
00:17:03Mais pourquoi vous...
00:17:04Mais il y a eu une journée de conflit,
00:17:07donc il y a une réaction de sidération.
00:17:08Une journée de ?
00:17:09De conflit, en l'occurrence, de guerre.
00:17:11Ce n'était pas un conflit, excusez-moi.
00:17:12C'était une attaque terroriste.
00:17:13D'accord, une attaque terroriste en tous les cas.
00:17:14On ne s'est pas d'accord, ce n'est pas la même chose.
00:17:16Ce n'est pas un conflit aujourd'hui.
00:17:17On est sur un conflit, d'accord.
00:17:18Mais vous parliez du 7 octobre.
00:17:19Il y a un conflit, oui, d'accord.
00:17:20On démarre sur un conflit, quoi qu'il arrive,
00:17:22depuis 76 ans.
00:17:23On démarre sur une attaque terroriste.
00:17:24Depuis 76 ans, ça n'a pas commencé.
00:17:26On démarre le 7 octobre sur une attaque terroriste
00:17:27et il n'y a pas eu, au lendemain de cette attaque terroriste,
00:17:29il n'y a pas eu, devant Sciences Po,
00:17:41on a près de 50 000 morts officiellement.
00:17:43Officiellement.
00:17:44Officieusement.
00:17:45Officiellement.
00:17:46Officieusement.
00:17:47Eric Robert, qu'est-ce qui se passe dans les universités ?
00:17:49Est-ce que ça vous choque, vous, par exemple, ce qu'on voit ?
00:17:51Écoutez, évidemment que c'est choquant.
00:17:53Je vais vous dire pourquoi.
00:17:54Que des étudiants prennent une cause politique,
00:17:57bon, ça a toujours existé.
00:17:59Mais ce qui est terrifiant à Sciences Po, quand même,
00:18:01ce qui est terrifiant, là, à Sciences Po,
00:18:03c'est qu'en fait, ils imposent une dictature
00:18:05de la pensée
00:18:07et à Sciences Po,
00:18:10vous avez Sciences Po, qui est dans un état absolument sidérant,
00:18:13on a entendu l'administrateur provisoire,
00:18:15il n'y a toujours pas de direction à Sciences Po.
00:18:17Ça veut dire que cette école,
00:18:19qui est une école de l'élite,
00:18:21qu'on retrouve, d'ailleurs,
00:18:23dans les grands corps de l'État,
00:18:25regardez au Conseil d'État, par exemple,
00:18:27vous allez voir, vous avez beaucoup d'anciens à Sciences Po,
00:18:29qui rendent des décisions
00:18:31qui sont évidemment
00:18:33soumises à un biais idéologique.
00:18:35Mais ce qui est désastreux, et ça, les étudiants
00:18:37ne l'ont peut-être pas en tête,
00:18:39quand on discute avec des chefs d'entreprise...
00:18:41C'est l'image, c'est l'image qui renvoie.
00:18:43Vous savez ce qui se passe, c'est que dans les CV
00:18:45qui sont reçus par des boîtes à un certain niveau,
00:18:47des Sciences Po, qui arrivent sur le marché du travail,
00:18:49vous avez un certain nombre de chefs d'entreprise
00:18:51qui écartent ces CV,
00:18:53parce que justement, ce qui s'y passe,
00:18:55qu'on soit pour ou contre,
00:18:57mais en tout cas, pour eux, c'est un sujet
00:18:59d'intégration dans l'entreprise.
00:19:01Donc, ces jeunes-là,
00:19:03qui, au nom de leurs idéologies,
00:19:05qui, pour moi, sont biaisés,
00:19:07manifestent. En fait, ils sont en train
00:19:09de dégrader l'image de Sciences Po,
00:19:11mais ils sont en train de dégrader leur avenir.
00:19:13Ils sont en train de dégrader leur avenir.
00:19:15C'est pour ça que le titre, vous le voyez, c'est
00:19:17le naufrage de Sciences Po Paris.
00:19:19Sciences Po est en train de s'enfoncer.
00:19:21Juste, on y revient dans un instant,
00:19:23on est en direct avec Yvan Lecauze,
00:19:25qui est délégué national de l'Uni.
00:19:27Bonjour Yvan, merci d'être avec nous.
00:19:29Il se passe quoi à Sciences Po ?
00:19:31On s'en sort jamais. Chaque année,
00:19:33on a le sentiment que les choses ont essayé
00:19:35et pourtant, il y a encore ces images.
00:19:37Effectivement, il y a encore ces images,
00:19:39et d'ailleurs, on peut reconnaître parmi les manifestants
00:19:41des personnes qui, l'année dernière,
00:19:43participaient au blocage et à l'occupation
00:19:45de Sciences Po, et on voit que finalement,
00:19:47ils sont encore toujours à l'école.
00:19:49Alors, on a l'administrateur provisoire
00:19:51qui avait annoncé des sanctions,
00:19:53mais finalement, ces sanctions n'ont pas été appliquées,
00:19:55ou en tout cas, pas de la bonne manière,
00:19:57parce qu'une personne qui bloquait l'établissement,
00:19:59une personne qui l'occupait, une personne,
00:20:01pire, qui propageait des propos antisémites,
00:20:03Sciences Po, censée être une école d'élitisme,
00:20:05censée être une école où on se forme intellectuellement,
00:20:07où on promeut la liberté d'expression
00:20:09et la liberté de pensée, et finalement,
00:20:11on laisse des militants antisémites,
00:20:13pour certains, même pro-Hamas,
00:20:15proliférer en toute impunité
00:20:17dans l'école.
00:20:19Et c'est ça, le fond du problème.
00:20:21Mais pour quelle raison, aujourd'hui, est-ce que personne ne bouge ?
00:20:23C'est la peur d'avoir des réactions ? La peur d'avoir des grèves ?
00:20:25La peur d'avoir une nouvelle occupation ?
00:20:27Oui, c'est par peur d'une nouvelle occupation
00:20:29et par peur de nouveaux blocages.
00:20:31L'école, elle est contrôlée
00:20:33par une extrême minorité.
00:20:35Ils sont moins de 10% dans cette école
00:20:37à se mobiliser de la sorte,
00:20:39et ces moins de 10% finalement imposent
00:20:41aux 90 autres %
00:20:43la manière dont il faut penser,
00:20:45la manière dont il faut se comporter
00:20:47et la manière dont il faut se positionner politiquement.
00:20:49Il faut comprendre que ce ne sont pas des mouvements spontanés,
00:20:51ce sont des mouvements organisés
00:20:53par des organisations d'extrême-gauche
00:20:55et par des organisations pro-palestinienne,
00:20:57si ce n'est pro-Hamas.
00:20:59Ils ont organisé une assemblée générale hier soir à Sciences Po Paris
00:21:01sans que ça leur soit interdit
00:21:03pour appeler à soutenir
00:21:05la résistance palestinienne.
00:21:07Et c'est ça la réalité des choses
00:21:09et malheureusement l'établissement ne réagit pas.
00:21:11Je voudrais vous montrer une vidéo moi
00:21:13en cherchant des infos ce matin en préparant l'émission.
00:21:15J'ai trouvé qu'il y avait un comité pro-Palestine
00:21:17à Sciences Po
00:21:19et ils ont fait une vidéo de rentrée
00:21:21pour accueillir les nouveaux élèves qui vont arriver.
00:21:23On est dans la propagande totale.
00:21:25Je vous propose de regarder un extrait de cette vidéo.
00:21:30En tant qu'étudiant,
00:21:32nous avons aussi compris qu'il y a deux points de mesure dans cette école
00:21:34quand il s'agit de se prononcer sur les crimes de guerre.
00:21:36L'administration de Sciences Po
00:21:38avait émis la plus ferme condamnation
00:21:40et coupé tout partenariat avec les universités russes
00:21:42dans le mois qui a suivi l'agression russe en Ukraine.
00:21:44Mais face au génocide en cours en Palestine,
00:21:46l'administration s'est trouvée incapable
00:21:48d'organiser ne serait-ce qu'une minute de silence
00:21:50pour les palestiniens victimes des bombes israéliennes.
00:21:52Lente dérive
00:21:54liée à une minorité agissante.
00:21:56Mais comme on voulait expliquer,
00:21:58comprendre, c'est seulement la moitié de l'équation.
00:22:00Quand on a voulu agir sur le monde,
00:22:02en commençant par notre université,
00:22:04on s'est fait menacer de grosses sanctions par l'administration
00:22:06et notamment par Jean Basser,
00:22:08qui va vous faire le discours de la rentrée solennelle.
00:22:10Pour la première fois depuis l'histoire de Sciences Po,
00:22:12la police est venue nous déloger
00:22:14lors d'une occupation pacifique,
00:22:16et ce, à plusieurs reprises.
00:22:18C'est d'ailleurs Jean Basser qui en a donné l'autorisation.
00:22:20Nous réclamons toujours que Sciences Po
00:22:22organise une minute de silence officielle
00:22:24pour les victimes palestiniennes
00:22:26et israéliennes.
00:22:28Garen Chlenroquian, c'est Sciences Po Paris.
00:22:30On est finalement dans un discours.
00:22:32C'est la vidéo d'accueil qui a été faite par ce comité pro-palestinien.
00:22:34C'est totalement surréaliste.
00:22:36Et surtout, je me rappelle que ce comité pro-palestinien
00:22:38empêchait les étudiants de passer leur examen l'année dernière.
00:22:40Et c'est une des raisons pour lesquelles
00:22:42la police s'est intervenue.
00:22:44Ils voulaient empêcher les étudiants
00:22:46de rentrer dans les salles d'examen.
00:22:48Et la police était là juste pour laisser les étudiants rentrer.
00:22:50C'est une volonté d'activisme d'extrême-gauche
00:22:52qui est, en plus, comme elle le dit,
00:22:54le directeur provisoire a menacé
00:22:56de mettre des sanctions.
00:22:58Au final, il n'y en a pas eu.
00:23:00Alors qu'ils ont bloqué, ils ont abîmé l'image de la fac.
00:23:02Aujourd'hui, ce que vous disiez, monsieur Revelle,
00:23:04est tout à fait vrai. Dans le privé,
00:23:06on n'a plus vraiment envie de recruter des gens qui viennent de Sciences Po.
00:23:08Bon, ils ont de la chance.
00:23:10Il reste quand même un paquet d'organismes d'extrême-gauche
00:23:12et d'associations qui les recruteront à la sortie.
00:23:14Que ce soit les ONG ou même
00:23:16des organisations gouvernementales.
00:23:18L'école est, pour le moment, en train de couler.
00:23:20On va bien voir ce que ça donne.
00:23:22Vu la lâcheté avec laquelle l'administration provisoire
00:23:24s'occupe de ces questions,
00:23:26je ne vois pas très bien où ça peut aller
00:23:28et à quel moment ça pourrait aller dans le bon sens.
00:23:30Yvan, vous réagissez comment quand vous voyez cette vidéo ?
00:23:32Ce qui est particulièrement aberrant,
00:23:34c'est que ce comité,
00:23:36il est intégré, c'est une organisation
00:23:38au sein de Sciences Po. Alors que c'est une organisation
00:23:40qui prône des mesures
00:23:42qui vont à l'encontre du règlement et à l'encontre de la loi,
00:23:44notamment les occupations.
00:23:46Et il continue à être intégré au sein de l'école.
00:23:48Il aurait dû être dissous,
00:23:50il aurait dû être interdit
00:23:52et les personnes appartenant à ce comité
00:23:54qui ont participé à des actions illégales,
00:23:56elles auraient dû être condamnées par la loi
00:23:58et condamnées au sein de l'école également.
00:24:00Malheureusement, personne n'a été réellement sanctionné
00:24:02et du coup, on se retrouve finalement
00:24:04avec la saison 2
00:24:06des blocages et des occupations à Sciences Po.
00:24:08Et il y aura même une saison 3 et une saison 4
00:24:10si rien n'est fait cette année. Et pour l'instant,
00:24:12l'administration n'a pas l'air d'être
00:24:14enclin à agir, d'autant plus que
00:24:16l'idée de mettre en place
00:24:18des cours supplémentaires
00:24:20sur la liberté d'expression,
00:24:22elle n'est pas mauvaise. Pourquoi pas,
00:24:24après tout, le problème, c'est que
00:24:26ces personnes-là, elles sont
00:24:28persuadées de ce qu'elles pensent
00:24:30et elles sont persuadées qu'il ne faut pas laisser les personnes
00:24:32de droite ou considérées comme sionistes,
00:24:34parfois même juives, s'exprimer.
00:24:36Et finalement...
00:24:38Excusez-moi, mais c'est quand même sur Alice qu'on nous dit
00:24:40qu'à 19 ou 20 ans, parce que c'est
00:24:42à peu près l'âge qu'ils ont, en tout cas pour les plus jeunes,
00:24:44on est obligé de leur donner des cours sur la liberté
00:24:46d'expression. C'est quand même
00:24:48dingue qu'à cet âge-là, on ait besoin de cours
00:24:50pour savoir ce que c'est la liberté d'expression en France.
00:24:52D'autant plus pour un étudiant à Sciences Po,
00:24:54j'aurais tendance à penser que les étudiants
00:24:56à Sciences Po, qui sont normalement quand même intéressés
00:24:58par les sciences politiques, par la chose
00:25:00publique, devraient être au courant de ce qu'est la liberté
00:25:02d'expression, mais je pense qu'ils le sont,
00:25:04mais qu'ils sont aussi volontairement, ils vont
00:25:06à l'encontre volontairement
00:25:08de cette liberté d'expression, parce que
00:25:10leur modèle de société, c'est un modèle
00:25:12de société où si les personnes
00:25:14ne sont pas d'accord avec elles,
00:25:16ces personnes-là n'ont pas le droit de s'exprimer.
00:25:18Yvan, vous restez avec nous, parce que juste après
00:25:20le CNews Info, on va parler de ce qui se passe à Toulouse
00:25:22avec ce professeur qui a été sanctionné
00:25:24pour les propos qu'il a tenus
00:25:26devant près de 200 étudiants
00:25:28sur le Hamas. On en parle dans un instant, pour l'instant.
00:25:30Le CNews Info, il est 11h et c'est avec Somaya Labidi.
00:25:36Vaste opération de police en cours
00:25:38dans le centre de Munich, autour du musée
00:25:40consacré à l'histoire du nazisme.
00:25:42Des coups de feu ont été entendus
00:25:44et selon la police munichienne,
00:25:46un suspect a été blessé.
00:25:48Vous allez en parler dans un instant
00:25:50avec vos invités, Jean-Marc.
00:25:52Un enseignant de la Toulouse School of Economics
00:25:54suspendu après ses propos anti-israéliens.
00:25:56Face à 200 élèves, Benoît Yous
00:25:58est livré à un monologue
00:26:00mêlant désinformation et appel au boycott d'Israël.
00:26:02Une enquête administrative
00:26:04a été ouverte.
00:26:06Et puis les policiers m'ont sauvé la vie.
00:26:08Déclaration de Gisèle Pellicot,
00:26:10la victime principale au procès
00:26:12des viols de Mazan, et qui pendant
00:26:14une dizaine d'années a été droguée
00:26:16et livrée à des hommes par son propre mari.
00:26:18Au total, une cinquantaine de suspects
00:26:20font face à la justice depuis lundi.
00:26:2611h03 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:26:28On va continuer à parler de ce qui se passe
00:26:30dans nos universités et on va parler
00:26:32de ce qui se passe à Toulouse en particulier,
00:26:34à l'université Toulouse
00:26:36School of Economics.
00:26:38C'est un professeur de maths qui a dérapé
00:26:40devant 200 étudiants à propos du Hamas
00:26:42et du boycott d'Israël.
00:26:44Il a été sanctionné, voici ce qui s'est passé.
00:26:46On a même le son de ce qui s'est passé, regardez.
00:26:48Désinformation,
00:26:50appel au boycott d'Israël,
00:26:52c'est entre ces murs qu'un professeur
00:26:54de mathématiques aurait tenu
00:26:56des propos polémiques ce mardi devant
00:26:58200 étudiants.
00:27:00La revue scientifique de lundi 7, je ne sais pas si vous en avez entendu parler,
00:27:02c'est une revue scientifique de référence
00:27:04internationale en termes de santé.
00:27:06Elle évalue à près de 200 000
00:27:08morts
00:27:10début juillet.
00:27:12200 000 morts du côté palestinien.
00:27:14Je n'ai jamais vécu une telle boucherie,
00:27:16jamais connu ça.
00:27:18Je pense qu'une telle
00:27:20garrassance unique. Je pense à ce qui s'est passé
00:27:22pendant les Jeux Olympiques
00:27:24où on a permis aux athlètes israéliens
00:27:26et israéliennes de concourir sous leurs drapeaux.
00:27:28C'est totalement malhonnête de dire que le responsable
00:27:30de ce qui se passe actuellement,
00:27:32c'est le Hamas.
00:27:34Le rapport authentifié par CNews a été
00:27:36largement relayé sur les réseaux sociaux.
00:27:38Le directeur de la Toulouse School of Economics
00:27:40a pris la décision de suspendre
00:27:42ce professeur.
00:27:44Des propos choquants et inappropriés
00:27:46pour les élèves, selon le directeur de l'Union
00:27:48des étudiants juifs de France.
00:27:50Ces propos n'ont aucunement leur place dans une université.
00:27:52Personne ne pourrait considérer
00:27:54que le mandat qui a été
00:27:56donné à ce professeur-là pour enseigner
00:27:58des mathématiques puisse être
00:28:00bien utilisé en enseignant
00:28:02à ces étudiants-là
00:28:04uniquement,
00:28:06finalement, en leur servant
00:28:08une soupe de propagandistes
00:28:10avec des termes qu'on connaît,
00:28:12des fake news
00:28:14à n'en plus arrêter, des 200 000 morts,
00:28:16toujours cette volonté aussi de nazifier
00:28:18le juif en parlant de génocide.
00:28:20Et surtout,
00:28:22en demandant à ces étudiants
00:28:24« Engagez-vous, boycottez Israël ! »
00:28:26La ministre de l'Enseignement supérieur
00:28:28et de la Recherche a réagi sur son compte
00:28:30X. Une enquête administrative
00:28:32va être menée par l'université
00:28:34qui rappelle l'obligation de neutralité
00:28:36et de réserve des agents publics.
00:28:38Yvan Lecoze, vous êtes toujours avec nous.
00:28:40Est-ce qu'on est dans un cas isolé où il y a plusieurs profs
00:28:42qui dérapent ?
00:28:44Malheureusement, on n'est pas dans un cas isolé.
00:28:46J'appellerais même pas ça un dérapage,
00:28:48parce qu'un dérapage, c'est quelqu'un qui
00:28:50va dire plus que ce qu'il pense
00:28:52ou va se rendre compte finalement qu'il n'aurait pas
00:28:54dû aller jusque-là. Alors que pour ce professeur-là,
00:28:56comme pour beaucoup d'autres professeurs,
00:28:58c'est particulier.
00:29:00Ils considèrent leurs cours comme un outil de propagande
00:29:02et donc vont faire de la politique, vont tenter
00:29:04de modifier les esprits
00:29:06des étudiants via leurs cours.
00:29:08Ce qu'il faut quand même comprendre, c'est que le professeur,
00:29:10il a quand même une situation d'autorité
00:29:12et c'est lui qui est censé transmettre le savoir.
00:29:14Donc ce qui sort de sa bouche est censé
00:29:16être le savoir et l'étudiant est censé
00:29:18le prendre tel quel. Donc quand il propage
00:29:20des fake news comme ça a été le cas,
00:29:22quand il dédouane le Hamas,
00:29:24quand il appelle à boycotter Israël
00:29:26ou même qu'il fait des liens
00:29:28entre le conflit israélo-palestinien
00:29:30et la colonisation
00:29:32qu'il y a eu
00:29:34de la France en Algérie,
00:29:36forcément ce professeur
00:29:38finalement juste déroule son agenda politique.
00:29:40Et ça, malheureusement,
00:29:42ce n'est pas un cas isolé. C'est un cas
00:29:44qui est au contraire présent dans, je dirais,
00:29:46presque l'ensemble des établissements de l'enseignement supérieur
00:29:48parce qu'il y a toujours une minorité de professeurs
00:29:50qui vont considérer que leurs cours
00:29:52ne sont pas des cours pour apprendre le savoir
00:29:54mais pour transmettre le savoir,
00:29:56mais des cours pour
00:29:58tout simplement diffuser leur idéologie
00:30:00qui est souvent une idéologie d'extrême-gauche.
00:30:02Est-ce qu'aujourd'hui on est
00:30:04avec des universités,
00:30:06des écoles qui sont gangrénées
00:30:08par une certaine idéologie d'extrême-gauche ?
00:30:10Ecoutez, ce n'est pas nouveau.
00:30:12On a tous été parents, on est tous parents
00:30:14et ça remonte quand même à quelques années.
00:30:16Moi-même, j'ai eu mon fils
00:30:18qui m'a pu relater à plusieurs reprises
00:30:20dans différents établissements un certain nombre de discours.
00:30:22Des fois bien menés,
00:30:24c'est-à-dire qu'ils ne sont pas
00:30:26aussi catégoriques
00:30:28et incisifs que celui-là.
00:30:30En plus,
00:30:32la chance, j'ai envie de dire, c'est qu'il a enregistré.
00:30:34Là, il y a une vraie preuve.
00:30:36Dorénavant, il y a effectivement aussi ce réflexe
00:30:38systématique de filmer dès qu'il y a des propos
00:30:40qui dérivent et c'est dramatique
00:30:42parce qu'il y a un sens de la responsabilité
00:30:44malheureusement qui est mis en danger.
00:30:46On l'a rappelé, le devoir de neutralité
00:30:48et de réserve, mais c'est surtout
00:30:50la responsabilité du corps enseignant
00:30:52qui, au travers des messages
00:30:54et moi j'interviens beaucoup sur cette notion-là,
00:30:56c'est que les messages qui sont répétés
00:30:58qui parfois ne sont pas forcément incisifs
00:31:00mais qui reviennent à plusieurs moments
00:31:02viennent à un moment donné s'ancrer
00:31:04dans le cerveau des étudiants, des enfants
00:31:06et c'est là où le danger existe et c'est pour cette
00:31:08raison que la neutralité et le devoir de réserve sont là.
00:31:10Gamalabina,
00:31:12vous n'avez pas le sentiment qu'il y a une forme
00:31:14finalement
00:31:16d'université, d'école qui sont gangrénées
00:31:18par cette idéologie ?
00:31:20Moi ce qui m'embête dans votre terme gangrénée, c'est déjà un terme
00:31:22qui est très choquant, gangrénée, il y a une maladie,
00:31:24il y a un pourrissement, non, il faut arrêter d'irriter.
00:31:26L'antisémitisme c'est une maladie.
00:31:28Oui mais ce n'est pas l'antisémitisme dont on parle, vous parlez de la Palestine
00:31:30et de professeurs guillotinés.
00:31:32Si vous ne me laissez pas finir, on peut continuer.
00:31:34Si c'est de l'antisémitisme mais il est condamné,
00:31:36est-ce qu'il est condamné ou non, ce n'est pas le cas.
00:31:38Ce que je veux dire simplement c'est qu'il y en a marre d'entendre ce genre de discours.
00:31:40C'est un peuple qui est massacré aujourd'hui, c'est documenté, vu,
00:31:42il y a 70% de destruction.
00:31:44Il fait référence au magazine Lancet qui parle de
00:31:46186 000 morts directes et indirectes.
00:31:48Les chiffres du Hamas, je l'ai toujours dit,
00:31:50ont été sous-évalués parce qu'ils n'allaient pas se vanter de leurs morts.
00:31:52Il faut être un peu cohérent.
00:31:54Et simplement, moi je commence à vous poser des questions.
00:31:56C'est quoi ce pays qui commence à délirer ?
00:31:58Quand on parlait de la guerre au Yugoslavie, les profs en parlaient à l'école, il n'y a aucun problème.
00:32:00Quand on parlait de ce qu'ils fassent même en Russie récemment,
00:32:02il n'y a aucun problème d'en parler à l'école.
00:32:04Mais là, dès que c'est Israël, il ne faut plus en parler.
00:32:06Personne ne dit de ne pas en parler, c'est la façon d'en parler le problème.
00:32:08Ce n'est pas qu'on en parle, c'est la façon d'en parler.
00:32:10Depuis tout à l'heure, ce que vous dites, c'est qu'il ne faut pas en parler à Sciences Po.
00:32:12Je n'ai jamais dit ça.
00:32:14Je ne savais pas que les profs de maths
00:32:16parlaient de la guerre au Yugoslavie.
00:32:18Avant, les profs de maths parlaient de la guerre au Yugoslavie.
00:32:20Vous n'avez été à l'école que moi, tous les profs en parlaient.
00:32:22Ben non, justement.
00:32:24Les profs de maths, en général, je ne sais pas, c'est...
00:32:26Ah non, les profs de maths, ils parlent de politique.
00:32:28Mais non, c'est parce que l'extrême-gauche
00:32:30pense avoir une supériorité morale
00:32:32qu'elle se permet des choses
00:32:34qui se permettent des choses pour être moins légales.
00:32:36C'est comme on voit les profs d'extrême-gauche qui donnent des instructions
00:32:38de vote à chaque élection.
00:32:40Ne votez pas pour ça.
00:32:42J'ai vu une prof d'extrême-droite qui m'a dit qu'on était trop présents en France.
00:32:44Arrêtez.
00:32:46La gauche se croit d'une telle supériorité morale
00:32:48que des profs de maths
00:32:50donnent des leçons sur la guerre à Gaza
00:32:52et sur le transatlantique.
00:32:54Arrêtez.
00:32:56Les profs en général ont une conscience humaine.
00:32:58L'extrême-gauche a cette volonté totalitariste
00:33:00de détruire,
00:33:02à partir de la jeunesse,
00:33:04toute idée oppositrice.
00:33:06Vous voulez me censurer ou je finis mon repos ?
00:33:08Vous voulez me censurer ou je finis mon repos ?
00:33:10Monsieur l'extrême-droite, est-ce que vous pouvez laisser...
00:33:12Allez, Kamala Bina, allez-y.
00:33:14Si vous avez un truc intelligent à dire, allez-y.
00:33:16Plus intelligent que vous, c'est sûr.
00:33:18Mais simplement pour dire une chose, parce que quand on répète toujours
00:33:20c'est une obsession.
00:33:22On a les images, on a le son.
00:33:24La liberté d'expression, c'est tout, c'est bon, on connaît la musique.
00:33:26Là, on commence lentement, mais sûrement,
00:33:28à dériver vers une volonté de censure.
00:33:30Quand on dit aux élèves
00:33:32de Sciences Po, vous êtes trop bêtes
00:33:34pour comprendre ce que c'est que la liberté d'expression.
00:33:36La liberté d'expression, c'est de ne pas parler de Palestine
00:33:38quand vous dites que ça vous choque de voir...
00:33:40Ça, c'est d'écouter tout le monde, la liberté d'expression.
00:33:42La liberté d'expression, c'est d'écouter tout le monde.
00:33:44C'est s'exprimer tant qu'on est dans le cadre de la loi.
00:33:46C'est ça, la liberté d'expression.
00:33:48C'est que tout le monde puisse s'exprimer.
00:33:50C'est pas une seule voix.
00:33:52Là, le monsieur qui vient de parler,
00:33:54qui est manifestement plutôt pro-israélien,
00:33:56donc contre ce qu'il parle en face.
00:33:58Le monsieur que vous avez entendu là, qui manifestement a une position.
00:34:00Je sais pas d'où il est, mais en tous les cas, c'est pas important.
00:34:02Ce qui est important, c'est de voir qu'il défend une position.
00:34:04Tout à l'heure, vous me disiez que Netanyahou n'est pas condamné.
00:34:06C'est bien beau. On voit des massacres, mais il faut le condamner.
00:34:08C'est pas de ça dont on vient de parler.
00:34:10On est en train de parler de la tolérance en France.
00:34:12On est en train de parler de l'antisémitisme en France.
00:34:14Je vous dis simplement qu'il y a une neutralité que doivent avoir les profs.
00:34:18En aucun cas.
00:34:20Il n'y a pas de neutralité.
00:34:22Un prof, c'est un être humain.
00:34:24Il n'y a pas de neutralité à avoir dans les universités ?
00:34:26C'est pire encore.
00:34:28L'université, c'est loin où on pense.
00:34:30Là, vous avez des gens qui pensent.
00:34:32Donc les profs sont forcément engagés ?
00:34:34Bien sûr.
00:34:36Mais d'où ?
00:34:38C'est très intéressant.
00:34:40C'est plutôt des gens de droite qui disent
00:34:42que les profs sont engagés.
00:34:44On dit non, mais vous déconnez.
00:34:46Donc c'est vachement bien que vous disiez
00:34:48que la plupart des profs sont engagés.
00:34:50Mais vous savez, il y a deux choses qui ne sont pas nouvelles.
00:34:52Il y a l'idée du débat sur des idées à l'université.
00:34:56Bon, c'est pas nouvelle.
00:34:58Et deuxième chose, que la gauche veuille conscientiser les masses.
00:35:00C'est-à-dire que la gauche a toujours eu
00:35:02comme driver, comme sillon à tracer
00:35:04que elle pensait correctement.
00:35:06Et que donc, puisqu'elle pensait correctement,
00:35:08elle devait développer ses idées.
00:35:10Voilà.
00:35:12Le problème, c'est que,
00:35:14vous allez le mettre avec moi,
00:35:16il y a quand même quelque chose de scandaleux dans cette déclaration.
00:35:18Au moins une.
00:35:20Ah, dire que le Hamas n'est pas responsable ?
00:35:22Non, c'est pas ce qu'il a dit.
00:35:24J'ai entendu, hier,
00:35:26ce que j'ai entendu par cette section,
00:35:28il ne le dit pas.
00:35:30Mais on assiste à quoi, en réalité ?
00:35:32Il y a deux types de profs aujourd'hui, maintenant.
00:35:34La société s'est radicalisée
00:35:36et le corps enseignant se radicalise.
00:35:38Ça penchait à gauche, la fac ?
00:35:40Oui, ça penchait à gauche, mais maintenant, ça penche à l'extrême gauche.
00:35:42Ça penche à l'extrême gauche.
00:35:44Et il y a une autre catégorie de profs,
00:35:46qui, pour survivre professionnellement,
00:35:48et c'est vrai aussi à Sciences Po,
00:35:50ils la ferment.
00:35:52Parce qu'ils veulent défendre leur emploi.
00:35:54Anticomités vous disent, ce qui se passe est scandaleux.
00:35:56Mais on ne va rien dire.
00:35:58Monsieur, vous êtes professeur, vous êtes...
00:36:00Non, on ne va rien dire, parce que moi, je risque d'être viré.
00:36:02Mais le débat est nécessaire.
00:36:04Mais oui, mais c'est un vrai sujet.
00:36:06Ce qui m'intéresse, le vrai sujet,
00:36:08et je voudrais que Magali Vissin réagisse là-dessus,
00:36:10c'est quand on entend Gamalé Abina qui vous dit
00:36:12que les profs sont forcément engagés.
00:36:14Là, il faut replacer les choses dans leur contexte.
00:36:16On n'est pas dans un cours de débat
00:36:18sur un sujet particulier.
00:36:20Il n'y a pas de débat, il y a une expression
00:36:22personnelle, puisqu'en plus,
00:36:24il emploie le pronom « je », c'est-à-dire
00:36:26qu'il livre son sentiment. Moi, je ne me base que là-dessus.
00:36:28Je ne suis pas dans l'analyse politique, je suis dans l'analyse
00:36:30de la communication. Et c'est pour ça que je vous dis
00:36:32que ce n'est pas le rôle d'un enseignant
00:36:34de donner son opinion.
00:36:36Et Gamalé Abina vous dit le contraire, le prof doit être engagé,
00:36:38c'est ce qu'il vous dit. Je ne suis pas engagé, je suis conscient.
00:36:40Vous êtes conscient, vous venez de le sortir
00:36:42de la boîte,
00:36:44ce n'est pas ce que vous aviez dit.
00:36:46Engagé, conscient, c'est-à-dire qu'il y a une position humaine
00:36:48qui est normale. Mais pour lui, qui la garde
00:36:50pour lui. Il n'est pas obligé d'essayer
00:36:52de l'imposer aux élèves. Vous êtes de ma génération,
00:36:54vous me rappelez l'Afrique du Sud, tous les profs ont parlé,
00:36:56sans exception, parce que c'est facile de dire que l'Afrique du Sud
00:36:58c'est dégueulasse, c'est raciste, que les noirs étaient maltraités.
00:37:04Lors de l'occurrence, s'il y a un meurtre de masse qui est perpétré,
00:37:06on pourra... Arrêtez avec ça.
00:37:08Je répète, il y a un génocide encore.
00:37:10Quand on tue des civils... Arrêtez.
00:37:12Lancet, qui est un magazine anglais, qui n'est pas palestinien,
00:37:14qui n'est pas, me semble-t-il, de gauche,
00:37:16Lancet... C'est marrant, il n'y a qu'un seul truc
00:37:18qui vous émeut, en fait. Le 7 octobre, ça ne vous émeut pas.
00:37:20Mais là, vous êtes là sans arrêt,
00:37:22et c'est un génocide.
00:37:24Qui vous dit ça ?
00:37:26Arrêtez, arrêtez, arrêtez.
00:37:28C'est de milliers de morts au Yémen.
00:37:30Je n'ai jamais entendu un prof de Sciences Po...
00:37:32Je n'ai jamais entendu un prof de Sciences Po...
00:37:34Je vous dis, je condamne l'Arabie.
00:37:36Elles sont où, les manifs, devant Sciences Po ?
00:37:38Elles sont où, les manifs, pour le Yémen, devant Sciences Po ?
00:37:40Elles sont où ? Il n'y en a pas, parce qu'ils s'en foutent.
00:37:42Parce que même des Gazaouis, ils s'en foutent.
00:37:44Le seul truc qui les intéresse, c'est la haine du Juif.
00:37:46C'est tout. On le sait. On les voit tous les jours.
00:37:48On les voit tous les jours.
00:37:50La seule chose qu'ils détestent, c'est Israël et les Juifs.
00:37:52L'extrême droite, bien sûr.
00:37:54C'est ça, votre argument.
00:37:56Elles sont où, les manifs à Sciences Po, pour le Yémen ?
00:37:58Elles sont où, les manifs à Sciences Po, pour le Yémen ?
00:38:00Elles sont où, les manifs à Sciences Po, pour le Yémen ?
00:38:02C'est l'Arabie qui a attaqué.
00:38:04Elles étaient où, les manifs, pour l'Irak ?
00:38:06Elles sont où, les manifs, pour les Arméniens
00:38:08qui se font massacrer dans l'Arsac par les Azerbédiens ?
00:38:10Il n'y en a pas. Il n'y en a pas, parce qu'ils s'en foutent.
00:38:12Ils choisissent leur cause.
00:38:14Et leur cause, c'est la haine d'Israël.
00:38:16C'est le rapport d'ensuite.
00:38:18Ce n'est même pas l'amour de Gaza.
00:38:20Ce n'est même pas l'amour de Gaza.
00:38:22Ce n'est même pas l'amour de Gaza.
00:38:24C'est pour ça que tout les autres causes, ils s'en foutent.
00:38:26Je conclue sur ce que vous dites.
00:38:28Ce qu'il faut surtout, c'est de ne pas parler de ça.
00:38:30Je vous dis le contraire.
00:38:32Je vous dis le contraire.
00:38:34Si je suis pro-Palestinien, je suis Hamas.
00:38:36Qui a dit ça ?
00:38:38Yvain Lecause.
00:38:40Yvain Lecause.
00:38:42Un dernier mot pour conclure autour de ce qu'il se passe dans les universités
00:38:44et ce débat parfois pro-Hamas.
00:38:46Finalement, monsieur Abina,
00:38:48je trouve résume assez bien l'esprit qu'on peut retrouver au sein de Sciences Po, des militants pro-palestiniens si ce n'est davantage,
00:38:54parce que ce monsieur, il parle quand même de massacre en ce qui concerne la réponse israélienne,
00:39:00mais par contre il parle de conflit pour le 7 octobre, à un moment il faut le dire,
00:39:05le 7 octobre il y a eu des attentats terroristes et malheureusement peu étonnamment on n'a rien vu à Sciences Po Paris,
00:39:11on n'a rien vu dans aucun d'ailleurs autre institut d'études politiques,
00:39:14tout simplement parce que ces instituts sont tenus par l'extrême gauche aujourd'hui
00:39:18et que l'extrême gauche elle propage son antisémitisme, elle propage également sa haine,
00:39:23sa haine de l'Occident et d'Israël parce qu'elle considère qu'il y a un monde bipolaire,
00:39:27avec d'un côté l'Occident et l'Israël qui sont des oppresseurs et de l'autre côté le reste du monde qui serait désoppressé,
00:39:33sauf que cette vision du monde elle est tronquée et savoir que nos établissements ils sont gangrénés par ces militants là
00:39:39et que maintenant en plus on a des professeurs dans de nombreux établissements
00:39:43qui vont en plus appuyer ces propos là et appeler à la mobilisation comme si on n'avait pas déjà assez,
00:39:49c'est absolument scandaleux et nous avec l'Uni on condamne ça depuis un an
00:39:53et on va continuer à se mobiliser pour faire en sorte que nos lieux d'études soient des lieux d'études et pas de propagande.
00:39:57– Merci Ben Lecauze, merci d'avoir été avec nous,
00:39:59non non je vous dirais une chose parce que vous dites que les profs ils sont engagés,
00:40:04– C'est normal, c'est normal.
00:40:05– Mais ils n'ont pas le droit, excusez-moi ils n'ont pas le droit,
00:40:08– Est-ce qu'il y a une loi pour ça ?
00:40:08– Oui il y a un texte sur le service public, qui dit vous êtes agent public, fonctionnaire ou contractuel,
00:40:13vous êtes soumis au devoir de réserve et de neutralité, à une obligation de discrétion professionnelle,
00:40:18et un peu plus bas dans le même texte il y a en quoi consiste le devoir de réserve,
00:40:22c'est dommage que vous veniez sur un plateau en disant le contraire de ce qui est autorisé
00:40:25et que vous incitiez les fonctionnaires à faire le contraire de ce qu'ils ont le droit de faire,
00:40:28c'est assez irresponsable, le devoir de réserve désigne l'obligation faite à tous les agents publics
00:40:33de faire preuve de réserve, de retenue dans l'expression écrite et orale de ses opinions personnelles,
00:40:40donc voilà, donc ils n'ont pas, ils n'ont pas le droit.
00:40:44– Tout le monde sait.
00:40:45– Mais il y a une différence entre ne pas parler et ne pas donner son avis.
00:40:47– Ce qui m'intéresse, moi je comprends, je vous dis, la différence entre vous et moi
00:40:50c'est que moi je comprends sa réaction parce que c'est tellement atroce ce qui se passe aujourd'hui,
00:40:53on est abreuvis d'agents publics.
00:40:54– Ils n'ont pas le droit, ça vous le comprenez aussi, c'est simple ça, il y a quatre mots.
00:40:56– J'ai le droit de parler ?
00:40:57– Oui vous avez le droit de parler, mais on a le droit aussi de dire ce qu'est la loi et ce que sont les règles.
00:41:02– Il n'y a pas de problème, je comprends.
00:41:03– Donc vous avez prôné quelque chose qui est hors la loi.
00:41:05– Je comprends, moi quand des professeurs à l'école disent qu'il faut être contre l'antisémitisme,
00:41:09c'est normal, je ne suis pas choqué.
00:41:10– Mais ce n'est pas un avis l'antisémitisme, c'est un délit, excusez-moi, c'est un délit l'antisémitisme,
00:41:15il ne s'agit pas d'avoir un avis.
00:41:16– Donc c'est normal, ce que je veux dire simplement, on est des êtres humains
00:41:20et que la réaction au bout de dix mois de guerre…
00:41:21– Ils n'ont pas le droit.
00:41:22– Donc vous n'avez pas le droit de parler.
00:41:24– Non, vous êtes sur ce bateau donc vous avez le droit,
00:41:26je vous dis juste qu'ils n'ont pas le droit,
00:41:28mais parce que vous allez à l'encontre de la loi.
00:41:30– Ça vous dérange que je parle de dix mois de guerre, laissez-moi aller jusqu'au bout.
00:41:32– Arrêtez, c'est tellement facile, franchement c'est ridicule.
00:41:35Mais oui, mais parce que vous partez sur autre chose,
00:41:37je vous dis juste qu'ils n'ont pas le droit de donner leur avis.
00:41:39– Ils n'ont pas le droit, sur le plan, merci au revoir.
00:41:41– Merci, alors maintenant j'ai jusqu'au bout mon propos.
00:41:43Monsieur nous dit quoi tout à l'heure, parce qu'ils ont une obsession anti-extrême-gauche,
00:41:45je ne suis pas d'extrême-gauche mais c'est pas grave,
00:41:47je veux dire l'extrême-gauche déteste l'Occident,
00:41:49mais c'est débile, l'extrême-gauche est née en Occident,
00:41:51ça produit Occident. – Justement, c'est la haine de soi.
00:41:53– Il n'y a pas de haine de soi, c'est le concept psychologisant.
00:41:55– Oui, oui, c'est la gauche qui a inventé la psychologie.
00:41:58– Bon allez, on va avancer, je vous rappelle juste le texte,
00:42:02vous êtes agent public, fonctionnaire au contrat actuel,
00:42:04vous êtes soumis aux devoirs de réserve.
00:42:06Neutralisez, point.
00:42:08Changez la loi, changez les règles,
00:42:10aujourd'hui c'est ça les règles.
00:42:12– La problématique elle est là,
00:42:14quand les profs disaient l'Afrique du Sud pas bien,
00:42:16tout le monde tolérait ça,
00:42:18il y a l'esprit et la loi,
00:42:20c'est-à-dire qu'il y a une tolérance qui existe.
00:42:22– Aujourd'hui quand les profs se battent contre le racisme,
00:42:24c'est normal, quand les profs parlent contre l'antisémitisme,
00:42:26c'est normal, quand ils donnent leur avis sur un conflit,
00:42:28quand ils donnent leur avis sur un conflit,
00:42:30ils n'ont pas le droit,
00:42:32ils ont un devoir de neutralité, point final.
00:42:34Autre sujet,
00:42:36merci Yvan Lecoq, je ne sais pas si je l'ai remercié,
00:42:38délégué national de l'Uni,
00:42:40autre sujet dans l'actualité, les églises qui sont de plus en plus attaquées,
00:42:42de plus en plus en danger,
00:42:44après l'incendie de l'église de Sainte-Mère,
00:42:46après l'incendie de l'église de Sainte-Mère,
00:42:48la sécurité des édifices religieux est en question,
00:42:50la sécurité des édifices religieux est en question,
00:42:52et c'est assez surrealiste parce que les équipes de CNews
00:42:54sont allées à Bordeaux et vous allez voir désormais
00:42:56comment les églises sont protégées,
00:42:58elles sont protégées avec de la sécurité,
00:43:00elles sont protégées avec des caméras,
00:43:02regardez ce reportage très impressionnant.
00:43:04– Les inscriptions à la peinture noire
00:43:06ont été effacées sur la pierre.
00:43:08Comme une dizaine d'autres églises du département de la Gironde,
00:43:10Saint-Éloi a été victime de dégradations ces derniers mois.
00:43:12Les prêtres et les paroissiens vivent leur culte
00:43:14avec une certaine appréhension au quotidien.
00:43:16– On fait attention parce qu'on vit dans une société
00:43:18qui est vraiment de plus en plus violente,
00:43:20de plus en plus hostile,
00:43:22on fait attention,
00:43:24les paroissiens sont avertis,
00:43:26font attention aussi,
00:43:28surveillent à la messe du dimanche
00:43:30ou à la messe en semaine,
00:43:32ont toujours une certaine,
00:43:34alors pas forcément une crainte, une peur,
00:43:36je ne crois pas qu'on en soit là,
00:43:38on reste toujours sur nos gardes,
00:43:40on surveille un peu qui vient,
00:43:42si c'est quelqu'un qu'on ne connaît pas,
00:43:44comment il se comporte.
00:43:46– La sécurisation du lieu, c'est principalement
00:43:48cette caméra au coin de la rue
00:43:50qui filme à 360 degrés jour et nuit.
00:43:52Mais à l'intérieur de l'église,
00:43:54les responsables ont dû déployer les grands moyens
00:43:56avec un poste à temps plein.
00:43:58Un prêtre est toujours présent dans la loge
00:44:00et il surveille en permanence les allées et venues.
00:44:02– Nous avons installé des cordons de sécurité,
00:44:04si on peut dire,
00:44:06pour avoir un certain contrôle.
00:44:08Vous voyez que les gens ne puissent pas rentrer
00:44:10trop facilement,
00:44:12qu'il y ait une certaine retenue
00:44:14dans le flux de visiteurs.
00:44:16– Dans ce quartier du centre historique de Bordeaux,
00:44:18la police municipale a augmenté le nombre de ces rondes
00:44:20et en dehors des horaires de surveillance
00:44:22par un prêtre, par mesure de sécurité,
00:44:24l'église reste fermée.
00:44:26– On est en direct avec le père Michel Vieux
00:44:28qui est prêtre catholique du diocèse de Blois.
00:44:30Bonjour mon père, merci d'être en direct avec nous.
00:44:32C'est vrai que j'ai été très impressionné
00:44:34en regardant ce reportage des équipes de CNews
00:44:36de voir cette sécurité qui est désormais obligée
00:44:38d'être mise en place dans certains édifices,
00:44:40dans certaines églises.
00:44:42C'est assez terrible de se dire qu'aujourd'hui
00:44:44il y a des catholiques qui sont obligés
00:44:46de venir à la messe en ayant peur
00:44:48et en ayant besoin d'une sécurité.
00:44:50– On est obligés de surveiller,
00:44:52comme le disait mon confrère.
00:44:54Je ne pense pas qu'ils aient peur,
00:44:56mais ils sont quand même sur leur garde.
00:44:58On fait tout de suite attention
00:45:00à des gens qui ont des comportements
00:45:02très curieux et c'est vrai qu'on est sur le qui-vive.
00:45:04– Vous-même, votre comportement a changé
00:45:06ces dernières années ?
00:45:08– Oui, quand même.
00:45:10Je dois quand même dire aussi une chose,
00:45:12c'est que l'État fait tout à fait ce qu'il peut
00:45:14parce que je suis dans une paroisse à Paris
00:45:16où nous faisons souvent des processions.
00:45:18À chaque fois que nous avons demandé l'aide
00:45:20de la police, nous l'avons eue.
00:45:22Et pour les fêtes de Noël
00:45:24ou les fêtes de la Toussaint
00:45:26ou les fêtes de Pâques,
00:45:28vraiment nous étions entourés
00:45:30et vraiment il n'y a rien à dire.
00:45:32Mais seulement, en dehors de ces fêtes,
00:45:34il y a quand même par an
00:45:36900 églises qui sont attaquées.
00:45:38Cette année, il y en a 900.
00:45:40L'année dernière, il y en a 900.
00:45:42Ça fait à peu près trois par jour.
00:45:44Et alors ça va
00:45:46des tentatives d'incendie,
00:45:48comme vous l'avez là,
00:45:50ou alors
00:45:52d'inscriptions,
00:45:54de statues cassées,
00:45:56d'inscriptions injurieuses.
00:45:58Tout ce qu'il faut doter,
00:46:00c'est ce que j'appelle la profanation.
00:46:02La justice laïque ne peut pas
00:46:04entrer dans ce détail-là,
00:46:06puisque nous vivons dans un régime de séparation.
00:46:08Pour moi, c'est ainsi.
00:46:10J'attire l'attention là-dessus.
00:46:12Récemment, dans une très belle église
00:46:14qui possède
00:46:16de très beaux vêtements liturgiques,
00:46:18les cambrioleurs
00:46:20sont venus, ont tout ouvert.
00:46:22Ils se sont acharnés
00:46:24uniquement sur le tabernacle
00:46:26pour prendre des hosties consacrées.
00:46:28Ils n'ont pas pu ouvrir le tabernacle,
00:46:30parce qu'il y a une serrure très particulière.
00:46:32Et ce qui me frappe, voyez-vous,
00:46:34c'est qu'ils n'ont absolument rien volé, rien du tout.
00:46:36Mais c'était
00:46:38les hosties consacrées qu'ils voulaient.
00:46:40Il faut savoir que, par exemple,
00:46:42sur Internet,
00:46:44dans certains sites,
00:46:46je vous en ai pris
00:46:48il y a trois ou quatre ans,
00:46:50une hostie consacrée s'achetait 100 euros.
00:46:52Donc on comprend
00:46:54pourquoi c'est ça qu'ils faisaient.
00:46:56Mon père, c'est vrai qu'aujourd'hui, quand même,
00:46:58les religions dans leur ensemble,
00:47:00on parle de la religion catholique,
00:47:02mais toutes les religions, finalement,
00:47:04sont des religions ouvertes,
00:47:06une église en particulier.
00:47:08Mais c'est un lieu ouvert.
00:47:10Aujourd'hui, quand on fait des processions,
00:47:12vous nous le disiez, par exemple,
00:47:14vous êtes obligé d'avoir la protection de la police.
00:47:16Ça veut quand même dire que l'état d'esprit
00:47:18est très différent.
00:47:20L'état d'esprit est très différent.
00:47:22Nous avons commémoré, il y a quelques années,
00:47:24les martyrs de la commune
00:47:26qui ont été tués à Rue Axo.
00:47:28Il y a eu 50 personnes
00:47:30qui ont été tuées d'une façon abominable.
00:47:32La procession partait
00:47:34de la prison de la Roquette,
00:47:36où l'archevêque de Paris
00:47:38avait été fusillé pendant la commune.
00:47:40Cette procession,
00:47:42qui se proposait d'aller remonter
00:47:44à Rue Axo,
00:47:46on a dû l'interrompre à la hauteur
00:47:48de l'église Notre-Dame de la Croix,
00:47:50parce qu'elle était attaquée,
00:47:52parce que même l'évêque
00:47:54qui portait la croix devant,
00:47:56il y avait devant une espèce de fou
00:47:58qui tournait autour en criant
00:48:00« Abat les Versaillais ! »
00:48:02On n'avait pas grand-chose à voir avec les Versaillais.
00:48:04C'était une procession où il n'y avait pas de cri.
00:48:06On sentait la haine.
00:48:08En plus, c'était le dernier rendez-vous
00:48:10sur les terrasses de café
00:48:12en face de l'ancienne prison de la Roquette.
00:48:14Il y a une espèce de haine.
00:48:16« Abat les Versaillais ! »
00:48:18On avait entendu tout le répertoire.
00:48:20On a dû l'interrompre.
00:48:22Les gens ont dû se réfugier
00:48:24dans l'église
00:48:26Notre-Dame de la Croix
00:48:28parce qu'on ne pouvait plus avancer.
00:48:30– Mon père, qu'est-ce qu'ils vous disent, les paroissiens ?
00:48:32Est-ce que les paroissiens vous en parlent, de cette ambiance ?
00:48:34– Oui.
00:48:36Ils sont quand même inquiets
00:48:38parce qu'ils trouvent
00:48:40que nous sommes un peu
00:48:42trop passifs
00:48:44devant ces choses-là.
00:48:46Je m'explique.
00:48:48Il y a tout simplement,
00:48:50sur le plan légal,
00:48:52par exemple pour Saint-Omer,
00:48:54le procureur de la République
00:48:56a qualifié
00:48:58le crime
00:49:00comme étant
00:49:02« destruction par incendie
00:49:04pour cause de religion ».
00:49:06C'est le procureur à lui-même qui l'a dit.
00:49:08Et là, il s'agit d'un pyromane
00:49:10qui a à son actif
00:49:12un certain nombre de choses.
00:49:14C'est la loi, parce que quand on met le feu à une église,
00:49:16on peut mettre le feu aussi à tout un quartier.
00:49:18Et puis, il faut aussi balayer devant sa porte.
00:49:22L'église, peut-être, ne fait pas
00:49:24toujours ce qu'elle devrait faire.
00:49:26Quand une église a été profanée
00:49:28ou attaquée,
00:49:30il doit y avoir ce qu'on appelle un rituel de réparation.
00:49:32Ça, ça regarde l'église,
00:49:34ça ne regarde pas les autorités publiques
00:49:36qui sont encore une fois laïques, et qu'elles le restent.
00:49:38Mais nous devrions
00:49:40plus marquer le coup, voyez-vous,
00:49:42et montrer que,
00:49:44sur le plan religieux,
00:49:46nous ne l'acceptons pas,
00:49:48et nous faisons les actes que nous prescrit
00:49:50la règle religieuse
00:49:52quand une église est profanée.
00:49:54Malheureusement, ce n'est pas toujours fait,
00:49:56et c'est dommage, parce que ça montrerait
00:49:58vraiment que nous prenons la chose au sérieux.
00:50:00Moi, en tout cas, je la prends au sérieux.
00:50:02Et on la prend également au sérieux.
00:50:04Merci, mon père. Merci, père Michel Viau, d'avoir été avec nous,
00:50:06prêtre catholique du diocèse de Blois,
00:50:08Éric Revel.
00:50:10Aujourd'hui, ce qui se passe dans les églises de France,
00:50:12c'est assez peu médiatisé.
00:50:14Je disais, il y a 48 heures,
00:50:16quand je disais,
00:50:18je vais résumer,
00:50:20mais les catholiques sont trop gentils.
00:50:22C'est un peu ce que disait le père.
00:50:24Le père Viau également, quand il disait
00:50:26qu'on n'en fait pas assez à chaque fois qu'il se passe des choses comme ça,
00:50:28c'est vrai qu'en général, ça passe sous le tapis.
00:50:30Le père a raison.
00:50:32Les catholiques tendent la joue gauche, puis la joue droite.
00:50:34Souvent, vous connaissez la formule.
00:50:36Ce qui me frappe, et vous avez mis le doigt sur un point
00:50:38très important, Jean-Marc, c'est que la plupart des médias
00:50:40n'en parlent pas. On parle d'islamophobie,
00:50:42qui d'ailleurs est un terme créé par les frères musulmans,
00:50:44il ne faut jamais l'oublier. On parle évidemment
00:50:46de l'envolée de l'antisémitisme.
00:50:48Le contexte actuel est
00:50:50terrifiant, mais de christianophobie,
00:50:52on n'en parle pas.
00:50:54Je vais vous dire, je regardais
00:50:56quand ma chiffre, parce que le père parle de dégradation,
00:50:58de vandalisme, de tag.
00:51:00Mais sur un an et demi,
00:51:02l'observatoire du patrimoine religieux,
00:51:04l'OPR, qui n'est pas du tout un observatoire
00:51:06château intégriste,
00:51:08il est cité couramment par l'AFP, c'est tout dire.
00:51:10Il a recensé
00:51:12quand même pratiquement 40 églises incendiées,
00:51:14en partie ou
00:51:16totalement. 40 églises,
00:51:18dont 12 sur les 6 premiers mois de cette
00:51:20année, et donc 27-30
00:51:22sur l'année précédente.
00:51:24Ça veut dire qu'il y a un vrai phénomène,
00:51:26il y a un vrai phénomène souterrain, et moi
00:51:28j'en veux beaucoup quand même à la plupart des médias,
00:51:30même si évidemment vous en parlez, Jean-Marc,
00:51:32ce matin sur CNews, mais parce qu'en fait
00:51:34on n'aborde pas le sujet.
00:51:36Comme si c'était une sorte de
00:51:38tabou de certains médias
00:51:40qui confondent tout, qui confondent les
00:51:42problèmes de l'église, l'attaque à
00:51:44un patrimoine, parce que, pardon,
00:51:46mais ça devrait quand même interpeller
00:51:48la plupart des médias
00:51:50qui ont une conscience, j'allais dire
00:51:52française, du patrimoine.
00:51:54C'est qu'en fait on est une vieille
00:51:56tradition judéo-chrétienne. On est une vieille
00:51:58tradition judéo-chrétienne dans ce pays.
00:52:00Et le fait que maintenant, assez
00:52:02progressivement, des édifices religieux,
00:52:04catholiques, souvenez-vous
00:52:06les portes qui ont été enflammées
00:52:08de certaines grandes églises à Paris,
00:52:10la flèche de la
00:52:12cathédrale de Rouen,
00:52:14l'enquête sur la cathédrale de Paris, visiblement,
00:52:16a conclu à un accident. Alors je sais qu'il y a plein de...
00:52:18Enfin, c'est documenté.
00:52:20Mais ça soucie très peu de gens, alors que
00:52:22c'est quand même, me semble-t-il,
00:52:24qu'on soit pratiquant ou pas, qu'on soit catho ou pas,
00:52:26c'est quand même la base
00:52:28de la vieille histoire de ce pays.
00:52:30Clovis s'est fait baptiser, voyez,
00:52:32il s'est fait baptiser, Clovis, pour
00:52:34régner sur le royaume de France.
00:52:36Donc c'est quand même notre histoire, et ça passe
00:52:38sous le tapis.
00:52:39Magalie Vissante, vous qui êtes communicante,
00:52:41d'après vous, pourquoi est-ce qu'il y a ce côté
00:52:43un peu en retrait, quand il s'agit
00:52:45de la religion catholique, et quand il s'agit
00:52:47d'églises qui sont incendiées,
00:52:49dégradées ?
00:52:50Je ne dirais pas forcément
00:52:52de retrait. Je pense que
00:52:54on est aussi noyés par
00:52:56un tas d'informations
00:52:58parallèles, et qu'à un moment donné,
00:53:00là, on est en train de prendre conscience
00:53:02qu'on a une somme
00:53:04d'actes diversifiées
00:53:06en termes de
00:53:08gravité, mais aussi en termes de
00:53:10d'étalement
00:53:12sur le territoire national, et on est en train
00:53:14de se rendre compte que, oui,
00:53:16cette somme de petits actes,
00:53:18qu'on a considérés comme des petits actes
00:53:20à droite, à gauche, sur l'ensemble du territoire,
00:53:22là, est en train d'augmenter, et on a
00:53:24des proportions, on a maintenant
00:53:26des flammes, on a des destructions massives,
00:53:28et on est en train de prendre conscience
00:53:30que ce n'était pas forcément anodin.
00:53:32Et je pense que, vraiment, il faut
00:53:34avoir une prise de conscience que, oui, ça fait
00:53:36partie de notre patrimoine, patrimoine
00:53:38culturel, et patrimoine aussi
00:53:40architectural, et que
00:53:42ça fait partie de la France,
00:53:44et que c'est aussi ça le respect
00:53:46de toutes nos institutions.
00:53:48Donc, il y a un moment donné, il faut aussi poser les limites,
00:53:50mais on est sûr, comme tous les autres faits,
00:53:52c'est quelles réponses juridiques
00:53:54on donne à des tags sur une église ?
00:53:56C'est ce que disait le père Michel Viau,
00:53:58qui était très réaliste
00:54:00sur la situation.
00:54:02Garène, un mot là-dessus ?
00:54:04Il faut remettre l'église au milieu du village.
00:54:06La religion chrétienne, c'est la religion la plus attaquée en France.
00:54:08Ça fait plus de 20 ans,
00:54:10on est à plus de 1000 agressions et actes
00:54:12anti-chrétiens en France, tous les ans,
00:54:14d'après les chiffres du ministère de l'Intérieur.
00:54:16Tout le monde s'en fiche, parce que les chrétiens sont
00:54:18d'une gentillesse, et quand je vois le père Viau,
00:54:20j'avais envie de lui faire un câlin,
00:54:22mais la personne qui a brûlé l'église de Saint-Omer
00:54:24est à 26 condamnations,
00:54:26il a déjà brûlé plein d'églises.
00:54:28Et vous pensez que si cet homme
00:54:30avait brûlé des mosquées ou des synagogues,
00:54:32on l'aurait laissé ressortir ? Même la justice
00:54:34française s'en fiche
00:54:36des églises françaises, parce qu'un mec
00:54:38avec 26 condamnations, dont plusieurs pour avoir
00:54:40brûlé des églises, il ressort libre, il ressort
00:54:42le lendemain, il rebrûle une église.
00:54:44Mais il y a un moment, tout le monde s'en fiche
00:54:46du christianisme en France, tout le monde s'en fiche,
00:54:48que ce soit au niveau judiciaire, au niveau du ministère de l'Intérieur,
00:54:50et on est juste contents quand il n'y a pas
00:54:52trop d'égorgements de prêtres, parce que je vous rappelle qu'on est en France,
00:54:54dans un pays où le père Amel
00:54:56a été égorgé. Tout le monde s'en fiche,
00:54:58je pense que les chrétiens vont devoir se réveiller
00:55:00et arrêter peut-être de tendre l'autre jour, tous les matins.
00:55:02Alors, c'est intéressant ce que vous dites, parce que vous parlez
00:55:04du laxisme de la justice. On va faire une pause et puis on va en parler
00:55:06dans un instant, parce qu'il y a un sondage CNews Europe 1, le JDD,
00:55:08où 8 français sur 10 estiment que
00:55:10la justice est trop laxiste globalement,
00:55:12bien évidemment, pas dans ce cas particulier.
00:55:14On va en parler dans un instant, on fait la pub,
00:55:16le CNews Info, et on se retrouve
00:55:18juste après. A tout de suite en direct sur CNews.
00:55:46Et puis, alors que la recherche
00:55:48d'un Premier ministre s'enlise,
00:55:50Laurent Jacobelli et Boris Vallaud affirment
00:55:52qu'ils ne censureront pas Michel Barnier,
00:55:54si et seulement si, leurs conditions sont
00:55:56respectées, la proportionnelle condition
00:55:58sine qua non pour Marine Le Pen et son groupe.
00:56:00Elle les retraite pour les socialistes.
00:56:06Rosard 34 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:56:08On va parler de ce sondage de l'institut
00:56:10CSA pour CNews Europe 1 et le JDD,
00:56:12dont vous voyez le résultat.
00:56:14Est-ce que la justice française est-elle
00:56:16trop laxiste ? 8 Français sur 10 estiment
00:56:18que oui. C'est la réponse
00:56:20qui a été faite à ce sondage.
00:56:22On est en direct avec Maître Fabien Guérini,
00:56:24avocat au barreau de Toulon. Bonjour Maître,
00:56:26merci d'être en direct avec nous.
00:56:28Si on vous pose la question, vous répondez la même chose.
00:56:30Bonjour Jean-Marc.
00:56:32Oui, effectivement,
00:56:34on constate que
00:56:36les chiffres évoluent guère et qu'ils sont
00:56:38à cette hauteur depuis 2022.
00:56:40La société française,
00:56:42manifestement, attend que la justice
00:56:44soit plus ferme sur certains égards,
00:56:46en tout cas sur les faits les plus médiatiques
00:56:48malheureusement que l'on rencontre sur les dernières
00:56:50semaines, en matière notamment de violences
00:56:52routières. Ce qui est certain, c'est que
00:56:54les professionnels du droit constatent tous la
00:56:56même chose. La réglementation
00:56:58a beaucoup évolué au cours des dernières années
00:57:00et malheureusement, elle laisse peut-être
00:57:02un peu trop de marge de manœuvre aux magistrats.
00:57:04Ils font ce qu'ils peuvent avec effectivement les textes
00:57:06en la matière. Il est peut-être nécessaire
00:57:08que le législateur revoie sa
00:57:10copie à l'attention de la
00:57:12population française et qu'effectivement, on puisse
00:57:14avoir des textes plus rigoureux,
00:57:16plus sévères, avec des sanctions plus
00:57:18adaptées, avec toujours la même problématique,
00:57:20le problème de moyens humains et de
00:57:22moyens matériels et financiers pour pouvoir
00:57:24assumer cette situation.
00:57:26Ça veut dire que vous, avocat qui êtes au contact
00:57:28des tribunaux en permanence, vous, avocat,
00:57:30vous avez aussi le sentiment que la justice
00:57:32est trop laxiste ?
00:57:34Pas forcément dans les décisions de justice
00:57:36parce qu'encore une fois, les textes permettent des
00:57:38sanctions sévères et la plupart du temps,
00:57:40les magistrats sont dans les canons
00:57:42de ce que l'on pratique. Ce qui est surtout
00:57:44difficile dans le constat,
00:57:46c'est que les décisions de
00:57:48justice ne sont pas toujours appliquées ou pas toujours
00:57:50appliquées comme on le voudrait. Il y a
00:57:52un taux effectivement de condamnation
00:57:54importante dans certaines matières, notamment
00:57:56en matière de délinquance routière.
00:57:58La difficulté après, c'est le suivi,
00:58:00à la fois dans la mise en application des peines,
00:58:02dans le suivi des peines.
00:58:04C'est-à-dire qu'en gros, ce que vous nous dites,
00:58:06si je résume, c'est-à-dire que les
00:58:08magistrats rendent des décisions qui sont
00:58:10dans la norme, a priori, mais on n'a pas
00:58:12les moyens de les appliquer derrière, c'est ça.
00:58:14Pourtant, des fois, on voit des remises en liberté qu'on ne comprend pas.
00:58:16Alors,
00:58:18là-dessus, il peut y avoir
00:58:20quelques anomalies, mais elles sont
00:58:22assez mineures dans le nombre. Effectivement,
00:58:24le justiciable, parfois, quand il
00:58:26entend à la télévision ou dans les médias
00:58:28certaines informations,
00:58:30il a l'impression que c'est une anomalie. Pas forcément
00:58:32une anomalie dans la réalité des faits
00:58:34ou dans la pratique judiciaire.
00:58:36Par contre, effectivement, là encore, il faut peut-être
00:58:38que les législateurs se posent la question de revoir
00:58:40certains textes pour que les sanctions
00:58:42soient plus sévères au départ
00:58:44ou qu'elles soient plus
00:58:46justement appliquées dans le temps. Parce qu'effectivement,
00:58:48c'est un problème de suivi dans le temps.
00:58:50Merci. Maître Fabien Guérini, avocat au Barreau de Toulon,
00:58:52qui était en direct avec nous. Éric Ravel.
00:58:54Je pense qu'il y a deux choses très importantes dans ce qui vient d'être dit.
00:58:56La première, c'est qu'il faut
00:58:58que le droit évolue avec la société.
00:59:00Encore une fois, on n'est pas mineurs de la même façon.
00:59:02Aujourd'hui, quand on a 15 ans,
00:59:04quand j'avais 15 ans à mon âge
00:59:06et qu'on était dans le respect de l'autorité,
00:59:08des règles, etc., il y a aussi une justice
00:59:10qui communique extrêmement mal. Vous savez que dans une affaire,
00:59:12c'est le parquet qui communique et ce n'est pas celui
00:59:14souvent qui est montré du doigt, le juge des libertés
00:59:16et de la détention. Lui, il ne communique pas.
00:59:18Les Français, ils ont besoin qu'on leur explique
00:59:20une situation. Pourquoi ? Parce que, comme le dit
00:59:22Béatrice Brugère, la magistrate,
00:59:24à côté de la justice légale,
00:59:26les Français trouvent que la justice devient
00:59:28illégitime. Vous voyez, c'est ce sentiment-là
00:59:30qui est en train de s'installer parce qu'on ne
00:59:32comprend pas les règles et parce que les lois
00:59:34n'ont pas évolué avec la violence
00:59:36de la société. Si on arrivait à
00:59:38mixer ces deux choses-là, une meilleure communication
00:59:40de la justice et des lois qui évolueraient
00:59:42et qui seraient appliquées en fonction
00:59:44de l'évolution et de la violence de la société,
00:59:46peut-être qu'on aurait un sondage
00:59:48qui serait un peu différent,
00:59:50mais ça prendra évidemment du temps parce que les récentes
00:59:52affaires sont incompréhensibles
00:59:54pour la plupart des gens. Le
00:59:56policier qui avait tué Naël a fait de la détention
00:59:58et celui qui a tué le gendarme,
01:00:00lui, il est en liberté.
01:00:02– Sous contrôle judiciaire, mais en liberté, effectivement.
01:00:04Gareth Chauquin. – Et celui qui a fauché
01:00:06la petite fille aussi en motocross.
01:00:08Vous avez raison
01:00:10sur un point, les lois existent.
01:00:12– Merci. – Vous avez raison sur plusieurs
01:00:14points. – Non mais les lois sont là,
01:00:16les textes sont là, ce n'est pas la loi qu'il faut changer en fait,
01:00:18c'est la façon de l'appliquer et c'est la façon dont
01:00:20on met tout ça en place. C'est ça le vrai
01:00:22problème. – Je suis content qu'on parle de ce sujet parce que
01:00:24c'est absolument un article que j'ai écrit pour le prochain numéro
01:00:26de Frontières sur la justice
01:00:28laxiste et sur les juges rouges.
01:00:30Aujourd'hui, il faut comprendre qu'il y a une justice
01:00:32laxiste. Il y a aujourd'hui,
01:00:34vous savez, le monsieur qui a tué
01:00:36Éric Comines, le gendarme,
01:00:38vous savez son CV, c'était quoi ?
01:00:40Il avait plus de dix condamnations
01:00:42pour violence, outrage,
01:00:44violence, délit de fuite,
01:00:46à nouveau violence, outrage sur policier,
01:00:48rebellion, violence, port d'armes.
01:00:50C'était un Capverdien,
01:00:52il a commencé sa carrière de criminel
01:00:54en 2006 pour le remercier
01:00:56des services rendus à la nation. En
01:00:582022, l'État français lui a donné
01:01:00un titre de séjour provisoire. En
01:01:022022, c'est-à-dire qu'il a eu dix
01:01:04condamnations entre 2006 et
01:01:062022, on lui donne un titre de séjour
01:01:08au lieu de l'expulser automatiquement.
01:01:10Il y a une justice… – Faites court parce
01:01:12qu'il y a toi, un abonné sous la pluie devant l'Élysée
01:01:14et tu n'es pas obligé de donner la bonne nouvelle.
01:01:16– Aujourd'hui, les lois,
01:01:18on peut faire les lois les plus sûres qu'on veut
01:01:20si les juges ne veulent pas les appliquer.
01:01:22– Ça sert à rien. – Gamal.
01:01:24– La justice, c'est 12 milliards et demi d'euros,
01:01:26c'est ça le budget qui progresse d'ailleurs. La justice,
01:01:28c'est des moyens qui effectivement augmentent, mais surtout
01:01:30c'est des juges qui font le travail. J'aime bien ce qu'a dit l'avocat parce qu'il était honnête.
01:01:32Ils font le travail, les condamnations…
01:01:34– Il n'y a que des gens honnêtes ici, vous savez.
01:01:36– Là, pour le coup, il est vraiment honnête, on est d'accord.
01:01:38Non, je t'aime bien.
01:01:40Et donc, ils font des condamnations lourdes
01:01:42contrairement à l'idée de reçu, il n'y a pas de juges rouges.
01:01:44– Bien sûr qu'il y a des rouges, ça s'appelle le syndicat de la magistrature.
01:01:46Le mur des cons, vous avez oublié ?
01:01:48– Oui, une fois un mur des cons, c'est une minorité.
01:01:50– Une fois attrapé, une fois attrapé,
01:01:52ils mettaient le père des victimes
01:01:54de meurtre sur leur mur des cons.
01:01:56– Il a du mal, mais ce n'est pas la justice.
01:01:58– Vous ne dites que des bêtises.
01:02:00– Quand vous allez au tribunal, quand on voit la lourdeur des condamnations,
01:02:02il n'y a pas de juges rouges, ils ne sont pas sympas.
01:02:04Mais ce qui est sûr, c'est qu'il y a une réalité.
01:02:06Il y a d'un côté les juges qui font les condamnations,
01:02:08c'est dit par l'avocat, on ne peut pas le contester.
01:02:10Et de l'autre côté, les JAP, les juges d'application des peines,
01:02:12qui n'appliquent pas nécessairement ces condamnations
01:02:14et qui très souvent aménagent les peines,
01:02:16réduisent les peines, c'est là qu'il y a un petit blocage.
01:02:18– Et les juges des libertés qui relâchent
01:02:20au bout de la moitié de la peine à chaque fois ?
01:02:22– Oui, on s'entend bien. Et ce qui se passe, deuxième aspect,
01:02:24c'est qu'il ne faut pas mélanger deux choses.
01:02:26Moi je pense qu'il y a un problème particulièrement violent pour tout le monde,
01:02:28d'ailleurs on l'a vu avec l'histoire de ce policier qui a été tué
01:02:30ou de cette fille qui a été renversée,
01:02:32c'est qu'effectivement, au niveau des tribunaux de police,
01:02:34donc par rapport à cette juridiction spéciale,
01:02:38le maximum de condamnations c'est 5 ans.
01:02:40Même un criminel de la route n'est pas considéré comme criminel.
01:02:42Là, il y a un problème qui choque le public.
01:02:44Mais il ne faut pas tout mélanger.
01:02:46Au niveau du pénal, c'est très lourd ce qu'ils font.
01:02:48– Alors on va avancer.
01:02:50On va avancer, on va parler politique, on va en dire un mot,
01:02:54parce qu'honnêtement, cette histoire devient ridicule
01:02:56de Premier ministre qu'on attend tous les jours,
01:02:58un nom est cité tous les jours.
01:03:00Moi j'ai fait un petit jingle, désormais je pense qu'on va l'utiliser, c'est ça.
01:03:02– Aujourd'hui peut-être, ou alors demain,
01:03:08ce sacré soleil me donne la flemme.
01:03:14– Voilà, Thomas Monnet en direct devant l'Elysée.
01:03:18Bonjour Thomas, on en est où aujourd'hui alors ?
01:03:20– Je suis mort de rire.
01:03:22– Bonjour Jean-Marc, très beau jingle au passage.
01:03:26J'aimerais vous dire qu'on aura le nom
01:03:28dans les prochaines minutes, prochaines heures,
01:03:30mais on va rester très prudents,
01:03:32on n'a pas d'informations, pas d'éléments
01:03:34qui attestent de cette éventualité.
01:03:36Ce que l'on sait, c'est qu'il y a donc un nouveau nom
01:03:38qui semble être désormais privilégié du côté de l'Elysée,
01:03:40celui de Michel Barnier,
01:03:42c'est un nom qui est sorti depuis hier
01:03:44parce qu'il a le bénéfice de ne pas être censuré immédiatement
01:03:47par le Rassemblement National,
01:03:49contrairement à Xavier Bertrand.
01:03:51Mais c'est vrai qu'on frise le ridicule maintenant ici,
01:03:54avec cette affaire, on est au 51ème jour quand même,
01:03:57rendez-vous compte du gouvernement démissionnaire,
01:04:0051 jours et on n'a toujours pas de nom pour Matignon.
01:04:03J'ai eu quelques éléments de coulisses sur la journée d'hier,
01:04:06tout le monde commence un peu à s'agacer en interne
01:04:08du temps que tout cela prend,
01:04:10il y avait des préparatifs qui commençaient
01:04:12à être mis en place hier pour une éventuelle transition du pouvoir
01:04:15et finalement, eh bien non, l'hypothèse d'Xavier Bertrand
01:04:18a été écartée sans qu'on ne sache réellement pourquoi.
01:04:21Et ça nous en dit une fois de plus, Jean-Marc,
01:04:24long sur la difficulté d'Emmanuel Macron à prendre des décisions.
01:04:27Je rappelais hier le précédent avec Catherine Vautrin,
01:04:30c'était en 2022, elle devait être Première Ministre,
01:04:32elle avait même commencé à trouver des noms
01:04:34pour composer son gouvernement.
01:04:36Et puis il y avait des proches d'Emmanuel Macron
01:04:38qui s'y étaient opposés et finalement c'est Elisabeth Borne
01:04:40qui avait été nommée.
01:04:42Peut-être qu'on a assisté hier à la même chose,
01:04:44au même tir de barrage d'une partie de l'entourage du chef de l'État.
01:04:47En tout cas, eh bien on attend, la pluie s'est arrêtée,
01:04:49on a de la chance, on attend maintenant que cette fameuse fumée blanche
01:04:52sorte enfin du palais présidentiel.
01:04:54Merci beaucoup Thomas Bonnet, avec Charles Bagé,
01:04:56devant l'Elysée, comme c'est le cas depuis 50 jours.
01:04:59Magali Vissane, comment vous analysez ce qui est en train de se passer ?
01:05:02Honnêtement, moi j'en parle avec les Français,
01:05:04alors je vais dire les choses, il y a des chaînes d'info
01:05:06qui en font 24h sur 24, on y va, on y va pas.
01:05:09Moi depuis le début je me dis, on en parlera quand on saura qui c'est,
01:05:11parce que là, ça tourne ridicule cette histoire.
01:05:14C'est malheureux, c'est malheureux, mais il faut comprendre
01:05:16qu'il y a plusieurs enjeux.
01:05:18Le premier enjeu c'était effectivement de ne pas tomber
01:05:20dans le risque de la censure immédiate,
01:05:22parce que bien sûr qu'on est impatients
01:05:24et que les Français sont impatients d'avoir un nouveau gouvernement
01:05:26et notamment un ou une nouvelle Première Ministre,
01:05:28mais pas n'importe comment,
01:05:30c'est-à-dire que l'idée ce n'était pas qu'il soit censuré immédiatement
01:05:33et qu'on retombe à nouveau dans une situation de blocage.
01:05:35Mais ça fait 50 jours, le problème c'est que ça fait 50 jours,
01:05:37c'est qu'Emmanuel Macron nous a dit,
01:05:39attendez il y a les Jeux Olympiques, on n'en parle pas,
01:05:41mais je pensais qu'il allait travailler pendant ces 50 jours,
01:05:43or finalement non.
01:05:45Mais tout le monde porte la responsabilité j'ai envie de dire.
01:05:47Qui c'est tout le monde ?
01:05:49C'est lui qui a dit sous, donc la responsabilité c'est lui.
01:05:51Parce qu'à la base, si on revient à la base,
01:05:53il y a eu un front républicain,
01:05:55aujourd'hui il y a un sondage qui est sorti début de semaine
01:05:57qui disait que 70% des Français
01:05:59disaient qu'ils étaient finalement,
01:06:01s'ils avaient su,
01:06:03ils n'auraient pas fait barrage
01:06:05dans le cadre du front républicain.
01:06:07Ce que je veux dire c'est qu'à un moment donné
01:06:09il faut replacer tout le monde devant sa responsabilité.
01:06:11Il s'est passé des choses,
01:06:13il y a des messages qui ont été passés,
01:06:15des divers groupes.
01:06:17C'est là où la notion d'esprit critique et d'individualité
01:06:19et de garder en fait sa hauteur d'esprit
01:06:21dans tout ce qui se passe en termes de messages politiques
01:06:23est hyper important.
01:06:25Parce que si on arrive à cette situation là,
01:06:27c'est que justement, les gens ont été manipulés
01:06:29et aujourd'hui on est au bout du processus.
01:06:31Donc il faut aussi...
01:06:33Et les gens vont se détourner de la politique,
01:06:35honnêtement, ces petites histoires,
01:06:37hier à 17h tout le monde nous dit
01:06:39Xavier Bertrand, il va y avoir un communiqué d'ici 20h,
01:06:41il va y avoir...
01:06:43Oui, il y a trois jours, c'était Cazeneuve,
01:06:45mais hier c'était Xavier Bertrand, une heure après on nous dit
01:06:47ah ben non, il n'y a pas de communiqué, marche arrière,
01:06:49aujourd'hui on nous ressort un nouveau nom, mais ras-le-bol.
01:06:51Je vais reprendre votre terme, ridicule,
01:06:53le ridicule ça peut être drôle,
01:06:55mais là c'est extrêmement grave, je vais vous dire pourquoi.
01:06:57D'abord parce qu'Emmanuel Macron en procrastinant
01:06:59de cette façon là, il humilie la classe politique.
01:07:01Je ne sais pas si vous voyez, les gens qui ont été
01:07:03cidiés qui se retrouvent...
01:07:05C'est absolument hallucinant, il humilie la classe politique,
01:07:07il humilie quand même les électeurs,
01:07:09et puis quand même il humilie aussi, pardonnez-moi,
01:07:11vous avez raison, il faut arrêter de commenter, il est journaliste.
01:07:13Enfin, en nous lançant...
01:07:15Excusez-moi, les chaînes d'info, hier c'était...
01:07:17Désolé, on est sur une chaîne d'info en plus,
01:07:19mais hier, Xavier Bertrand, il est là, il va être nommé,
01:07:21c'est fait, enfin on avait les portraits
01:07:23qui étaient diffusés Cazeneuve avant, ça suffit,
01:07:25il se fout de nous, il se fout de nous.
01:07:27Ce qui est incroyable quand même, c'est qu'après l'affaire
01:07:29du Front Républicain, où les Français considèrent
01:07:31qu'ils se sont fait avoir, vous savez aujourd'hui
01:07:33quel est le parti qui tient le haut du pavé dans les négociations,
01:07:35c'est le Rassemblement National.
01:07:37Et là Emmanuel Macron appelle Marine Le Pen
01:07:41c'est du foutage de gueule, excusez-moi.
01:07:43Garenne, un mot et on passe à autre chose.
01:07:45Emmanuel Macron a aussi dit qu'il allait peut-être
01:07:47nommer quelqu'un inconnu du grand public,
01:07:49ce qui permettrait la nomination de Jean Castex,
01:07:51peut-être qu'il va revenir.
01:07:53J'avais une petite idée là, super vite.
01:07:55Simplement, M. Macron a perdu, normalement
01:07:57il laisse la main, il ne veut pas la laisser, il y a un problème.
01:07:59Comment il laisse la main ?
01:08:01Il a perdu, c'est l'opposition qui a gagné, même s'ils ont gagné...
01:08:03Mais il laisse la main, ça veut dire qu'il s'en va ?
01:08:05Non, non, il laisse la main.
01:08:07C'est pour ça que je voulais...
01:08:09Quoi qu'il en soit, il a perdu.
01:08:11Donc il laisse la main au Rassemblement National,
01:08:13qui est le plus grand parti à l'Assemblée Nationale, c'est ce que vous voulez dire ?
01:08:15Non, il laisse la main à celui qui est arrivé le premier.
01:08:17Non, celui qui est arrivé le premier dans la course.
01:08:19Premier parti de France, Rassemblement National.
01:08:21Dans la course, c'est les indépendants.
01:08:23Je vous provoque volontairement, merci.
01:08:25Je voulais terminer avec un petit sujet, alors qu'il y a un sujet
01:08:27qui est en conso, donc vous serez peut-être d'accord.
01:08:29Moi qui m'a interpellé ce matin, on a appris
01:08:31que Danone avait décidé de retirer le Nutri-Score
01:08:33sur la plupart de ses yaourts
01:08:35à boire,
01:08:37moi je n'ai pas vraiment compris pourquoi.
01:08:39Docteur Jean-Michel Cohen, bonjour, merci d'être avec nous.
01:08:41Le géant de l'agroalimentaire est
01:08:43visiblement opposé à une nouvelle méthode calcul
01:08:45et a décidé de retirer
01:08:47des produits laitiers
01:08:49le Nutri-Score.
01:08:51C'est la première fois, c'est une des rares fois
01:08:53où je suis d'accord avec l'industrie agroalimentaire.
01:08:55En fait, le Nutri-Score, il est censé
01:08:57valoriser les produits
01:08:59qui seraient consommables
01:09:01et de bonne nature nutritionnelle,
01:09:03c'est-à-dire des bons rapports entre les sucres, la nature des graisses,
01:09:05le sel, tout ce qu'on veut,
01:09:07et pénaliser les produits qui seraient mal composés
01:09:09qui représentent souvent les produits gourmands.
01:09:11En l'occurrence,
01:09:13le comité scientifique du Nutri-Score
01:09:15a décidé de classer
01:09:17les yaourts à boire dans la catégorie des boissons.
01:09:19Alors si vous regardez les taux de sucre
01:09:21dans les yaourts à boire, c'est vrai
01:09:23que vous êtes très très proche, voire de temps en temps
01:09:25supérieur à ce qui est contenu
01:09:27dans les boissons, c'est-à-dire jus d'orange, soda
01:09:29et compagnie, où il y a environ 12 grammes de sucre.
01:09:31Mais en faisant ça,
01:09:33en disant que le yaourt à boire
01:09:35est classé dans les boissons, on considère
01:09:37uniquement le comportement du consommateur
01:09:39et pas le produit. Or je pense que
01:09:41vous cinq qui êtes sur le plateau, vous comprenez
01:09:43bien que dans une boisson,
01:09:45vous avez de l'eau et du sucre
01:09:47et rien d'autre, et que dans un yaourt à boire,
01:09:49vous avez un produit à base de lait, qu'on boit,
01:09:51certes, mais qui comporte du sucre,
01:09:53des protéines, des graisses
01:09:55et d'autres nutriments, notamment du calcium.
01:09:57Donc Danone est énervé parce que
01:09:59on a l'impression d'une décision extrêmement
01:10:01autoritaire et il est en train de se passer
01:10:03ce que je redoutais déjà il y a
01:10:05quelques années, c'est-à-dire que quand vous réunissez
01:10:07des scientifiques sur un sujet, il y a une espèce
01:10:09de sur-enchaire. Donc ça voudrait dire
01:10:11qu'on est en train de normer totalement
01:10:13l'alimentation et vous n'auriez le droit de manger
01:10:15finalement, dans quelques temps, que des
01:10:17produits savamment élaborés, qui ne
01:10:19comporteraient pas de part gourmande
01:10:21ou de part initiation.
01:10:23Voilà la problématique. Donc la punition
01:10:25de Danone, à mon avis, sera suivie
01:10:27par beaucoup d'autres industriels
01:10:29et notamment ceux qui redoutaient
01:10:31d'être mal classés à cause de ces paramétrages.
01:10:33Et docteur, il y a quand même
01:10:35quelque chose aussi que beaucoup de gens découvrent
01:10:37aujourd'hui, c'est que le Nutri-Score,
01:10:39ce n'est pas obligatoire. C'est-à-dire qu'un industriel
01:10:41peut le mettre ou ne pas le mettre, c'est lui qui choisit.
01:10:43Eh oui, parce que
01:10:45on a observé un phénomène qui reste encore
01:10:47à la marge, c'est-à-dire que depuis l'arrivée
01:10:49du Nutri-Score, on considère
01:10:51qu'il y a 3,5% des produits
01:10:53qui ont diminué dans la consommation
01:10:55parce que leur classement était E.
01:10:57Et donc les industriels
01:10:59se sont farouchement battus au début
01:11:01en disant, écoutez, vous n'allez pas pénaliser
01:11:03les produits qui sont classés E
01:11:05parce que, pour prendre un exemple,
01:11:07tout le monde a le droit de manger des chips,
01:11:09du saucisson, de la crème fraîche
01:11:11et même des bonbons.
01:11:13Donc ils ont dit, c'est le choix individuel
01:11:15du consommateur. Donc pourquoi, si vous
01:11:17imposez le Nutri-Score, certains
01:11:19des produits que nous fabriquons seront
01:11:21moins achetés, donc soit
01:11:23on perdra de l'emploi, soit également
01:11:25on perdra de l'initiative alimentaire
01:11:27et ils ont obtenu ça.
01:11:29Donc le Nutri-Score est quelque chose de facultatif
01:11:31si bien que c'est devenu pour un certain
01:11:33nombre un outil marketing,
01:11:35ce qui veut dire que
01:11:37on affiche le Nutri-Score si la catégorie
01:11:39est bonne. Si vous êtes classé A,
01:11:41vous allez l'afficher. Si vous êtes
01:11:43classé E, vous ne l'afficherez pas.
01:11:45De surcroît, il y a eu un certain nombre
01:11:47d'erreurs parce que tout homme est
01:11:49faillible, donc les décisions
01:11:51prises par un comité scientifique,
01:11:53effectivement adaptées à la nutrition,
01:11:55ont toujours tendance à
01:11:57forcer vers un côté sain.
01:11:59Mais entre nous, je répète le mantra
01:12:01que je déclame partout,
01:12:03une bonne alimentation n'interdit
01:12:05rien. Une bonne alimentation harmonise,
01:12:07contrôle, rationne, mais une bonne
01:12:09alimentation n'interdit rien et je ne vois pas pourquoi
01:12:11on stigmatiserait que ça soit
01:12:13le foie gras, le canard, etc.
01:12:15Merci beaucoup Dr Cohen.
01:12:17Votre site c'est savoirmaigrir.fr.
01:12:19Merci d'avoir été avec nous. Merci à tous.
01:12:21On se retrouve demain en direct à partir de
01:12:2310h35 dans un instant. C'est Éric Abad.
01:12:25A demain et d'ici là, soyez prudents.