Cyril Hanouna - Faut-il rétablir les contrôles aux frontières ?
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent d'un potentiel retour des contrôles aux frontières en France.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete
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00:00Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:05On marche sur la tête, ne manquez pas, 17h10 il y aura les infos de Fabien Lequeuve.
00:09On aura également des nouvelles du gouvernement avec Gauthier Lebray et moi-même.
00:13On vous donne les dernières news.
00:15On a des doses, on a des doses.
00:17Et puis tiens, juste comme ça, entre parenthèses,
00:19Elon Musk il a viré Thierry Breton.
00:21Oui c'est ça.
00:23On est d'accord sur Europe 1, c'est clair.
00:25Mais Thierry Breton il est allé s'attaquer à Elon Musk.
00:28C'est comme si, tu veux tu vas t'attaquer.
00:30Faut rappeler qu'il y a eu un bras de fer et que Thierry Breton avait dit
00:32qu'on sera capable d'interdire X en Europe si Elon Musk se plie pas aux règles européennes.
00:36Bon bah voilà, il n'y a plus Thierry Breton. Merci Thierry Breton.
00:38Il va peut-être réapparaître au gouvernement.
00:40Mais bien sûr, peut-être au gouvernement.
00:42Thierry Breton qui disparaît par là, réapparaît par ici.
00:44Oui mais ça ouvre le quai d'Orsay.
00:46Puisque monsieur Séjourné va être commissaire européen.
00:48Mais l'autre il a parlé, on dirait Léon Zitrone.
00:50On aurait dit Léon Zitrone qui commentait à l'arrivée de la reine d'Angleterre.
00:54Merci D'Artigol, merci d'être là.
00:56Et Benahim est là également, il est 16h33.
00:58On est sur Europe 1.
01:00On vous a posé une question il y a un instant bien entendu.
01:02Et vous nous appelez au 01-80-29-21.
01:04Faut-il fermer les frontières ?
01:06Non, faut-il faire un contrôle à toutes les frontières plutôt.
01:10Fermer ce serait peut-être dans un deuxième temps.
01:14Mais en Allemagne, c'est ce qu'ils ont fait avec D'Artigol.
01:16Je ne dis pas complètement une connerie.
01:18C'est fermer toutes les frontières.
01:20On avance.
01:22On avance.
01:24Pour l'instant l'Allemagne c'est contrôle aléatoire.
01:26Oui, aléatoire.
01:28Bernard est avec nous sur Europe 1.
01:30Merci d'être avec nous Bernard.
01:32Bonjour Cyril, bonjour toute l'équipe.
01:34Merci, on rebondit bien entendu à ce témoignage.
01:36Si vous ne l'avez pas entendu,
01:38vous pourrez le réécouter bien entendu sur Europe 1.fr.
01:40Le témoignage de ce chasseur
01:42qui nous a témoigné de sa grande peur
01:44et de ce qui s'était passé
01:46dans la nuit de samedi à dimanche.
01:48Trois chasseurs et un enfant de 3 ans
01:50attaqués par une soixantaine de migrants.
01:52Le témoignage était incroyable.
01:54C'était il y a quelques minutes sur Europe 1 dans Marche sur la tête.
01:56Vous pourrez le réécouter bien entendu quand vous voulez prendre le moment.
01:58On est avec Bernard.
02:00Bernard, 35 ans. Merci Bernard. Vous nous appelez d'où ?
02:02Je vous appelle de la région lyonnaise.
02:04Lyonnaise, Lyon, bien entendu.
02:06J'y serai très prochainement.
02:08Très prochainement je serai sur Lyon.
02:10Bernard, si vous venez me voir, je serai dans un petit hôtel
02:12dans la banlieue lyonnaise.
02:14Je peux vous donner le nom, bien entendu.
02:16C'est quoi comme hôtel ?
02:18Le chat à trois pattes.
02:20C'est un petit hôtel sans prétention, bien entendu.
02:22Voilà, vous venez me voir.
02:24Vous vous demandez à la réception, vous vous demandez Chantou.
02:26Chantou à la réception, on me connaît bien.
02:28On a fait des 400 coups ensemble.
02:30Bernard, vous faites quoi dans la vie ?
02:32Bernard, il est commercial.
02:34Commercial dans quoi mon Bernard ?
02:36Il est commercial dans les flexibles.
02:38Dans les flexibles ?
02:40Les flexibles, c'est-à-dire c'est les mecs flexibles ?
02:42Les tuyaux.
02:44Ah les tuyaux, très bien. Vous avez travaillé avec Fabien Le Gueuve
02:46pendant des années ?
02:48Peut-être.
02:50Fabien Le Gueuve qui est avec nous, bien entendu, il sera à 17h10.
02:52Fabien Le Gueuve, on dirait qu'il a une trousse à maquillage
02:54dans son slip.
02:56Non mais franchement, c'est pas possible.
02:58Merci Bernard d'être avec nous en tout cas.
03:00Bernard voulait réagir et on me posait la question
03:02est-ce qu'il faut faire comme en Allemagne ?
03:04Est-ce qu'il faut faire un contrôle à toutes les frontières aussi en France ?
03:06Faire un contrôle à toutes les frontières,
03:08c'est très compliqué.
03:10Comme j'expliquais
03:12au standard,
03:14j'ai un réserviste
03:16et j'ai participé à plusieurs missions
03:18de lutte contre l'immigration irrégulière clandestine
03:20dans le Nord-Pas-de-Calais
03:22et on patrouille
03:24de trois pour contrôler
03:26entre 5 et 6 kilomètres de plage
03:28plus l'arrière-pays
03:30donc forcément
03:32c'est compliqué d'être partout
03:34et puis ce qui est d'autant plus compliqué
03:36c'est que l'Angleterre paye très cher pour qu'on empêche
03:38les immigrants de partir
03:40et de prendre la mer.
03:42Ce sont des gens qui payent un certain nombre
03:44de passages
03:46à ceux qui sont dangereux, c'est-à-dire les passeurs.
03:48Quand ils payent une certaine
03:50somme pour avoir trois passages et que les deux
03:52premiers sont ratés, quand le troisième
03:54ça devient compliqué et que les gendarmes sont sur la plage
03:56vous vous doutez bien qu'ils ont
03:58traversé la moitié de la terre
04:00donc ils sont particulièrement énervés et dangereux
04:02donc ça devait arriver.
04:04Pour vous ça vous étonne pas ?
04:06Non, c'est pas étonnant
04:08et puis il y a eu plusieurs fois des véhicules
04:10de gendarmes qui ont été brûlés sur certains
04:12gendarmes parce qu'on était
04:14trop près, parce qu'on
04:16les dérange, donc forcément
04:18on n'en parle pas évidemment
04:20c'est compliqué
04:22mais à partir du moment où ils sont violents
04:24avec les gendarmes, j'aurais s'imaginer
04:26avec des gens qui n'ont pas d'uniforme sur le dos
04:28et qui n'ont pas de moyens de se défendre quasiment.
04:30C'est intéressant ce que nous dit Bernard
04:32sur Europe 16h37 on est bien sûr
04:34en direct. Bernard
04:36merci mais bon le problème qu'on a aujourd'hui
04:38c'est ce qu'on se disait avec Gauthier Lebray
04:40au moment de la pause, c'est que dans ce cas-là
04:42on ne fait plus rien, donc à un moment on a l'impression
04:44qu'on ne peut plus rien faire et qu'on est obligé
04:46d'attendre les malheurs qui se succèdent
04:48les uns aux autres, Gauthier Lebray.
04:50Oui, on voit bien quand même la demande des peuples
04:52de réguler cette immigration et de la réduire
04:54drastiquement. Je vais prendre un exemple très concret
04:56pourquoi est-ce que le match
04:58Belgique-Israël ne peut pas être
05:00organisé en Belgique et va être organisé
05:02en Hongrie ? On connaît
05:04comment Victor Orban,
05:06Premier ministre hongrois, régule l'immigration. Et là il dit
05:08à Bruxelles, avec le pacte Asie-L'Immigration
05:10si je ne prends pas les migrants
05:12c'est 20 000 euros de sanctions financières
05:14par migrant que je refuserai. Si vous continuez
05:16à m'imposer de recevoir des migrants
05:18je vais les recevoir puis je vais les mettre
05:20dans des cars et je vais les amener à Bruxelles. Donc ce qui fait
05:22évidemment, ce qui provoque un tollé à Bruxelles.
05:24Mais pourquoi ? Question simple, répondez
05:26à cette question, pourquoi est-ce que le match
05:28Belgique-Israël ne peut pas être organisé en Belgique
05:30mais peut l'être en Hongrie ?
05:32L'exemple est parfait. Pourquoi est-ce qu'on a
05:34cette dette d'écart réservée aux Juifs
05:36au Royaume-Uni pour aller d'un
05:38quartier à un autre ? Pourquoi ? Pourquoi
05:40ça existe au Royaume-Uni et ça n'existe pas
05:42en Hongrie ? Pourquoi ? Parce qu'à chaque fois
05:44le même mâle, l'islamisme
05:46et l'islamisme il n'est pas né en Europe
05:48l'islamisme on l'a importé. Donc
05:50à partir de ce moment-là, on peut critiquer
05:52Victor Orban, on peut le trouver outrancier
05:54on peut trouver qu'il va trop loin, on peut le trouver
05:56populiste, nationaliste, d'extrême droite que sais-je
05:58il y a une réalité, c'est que si vous allez
06:00vous balader dans les rues de Budapest, vous n'allez pas
06:02vous sentir en insécurité comme dans certaines rues
06:04d'autres capitales européennes. C'est tout.
06:06Olivier Lartigotien. Il y a plusieurs
06:08on parle ou d'immigration ou d'islam ou d'islamisme
06:10en tout cas, là je reviens sur
06:12le sujet. C'est-à-dire
06:14le chancelier allemand a pris
06:16cette décision pour des raisons électorales
06:18parce que dans deux
06:20landes, les derniers résultats
06:22étaient très mauvais pour lui avec une poussée
06:24historique de l'extrême droite et il a une prochaine
06:26tout simplement parce que la politique
06:28de gauche, il faut le dire,
06:30de gauche écologie libérale.
06:32Cyril Lepage. Moi Olaf Scholz, je le connaissais depuis il y a 15 ans quand il a lancé
06:34ses premières chaussures.
06:36Olivier Lartigotien. Parce que la politique
06:38d'Angela Merkel a été donc
06:40un échec sur cette question-là.
06:42Mais en termes de solution, je ne suis pas d'accord avec l'idée
06:44qu'on puisse dire
06:46fermeture des frontières et ça règlera. D'abord
06:48parce que notre auditeur vient de dire c'est illusoire
06:50comment on organise véritablement ça. Est-ce que
06:52oui ou non, Cyril, on va s'occuper de la situation
06:54des pays de départ parce que
06:56le désordre international
06:58a créé des situations inextricables
07:00et honteuses, il faut quand même le dire.
07:02Et je suis favorable à des
07:04voies légales et sécurités
07:06de migration et qu'on puisse décider
07:08de qui rentre et qui ne rentre pas.
07:10Mais l'UE a déjà conclu des accords avec la Tunisie, la Mauritanie
07:12et l'Egypte pour essayer de
07:14réguler le flux migratoire.
07:16Oui mais aujourd'hui dans ce cas-là,
07:18on ne fait rien. Je voudrais qu'on dise au revoir à Bernard.
07:20Merci d'avoir été avec nous Bernard.
07:22Merci beaucoup Bernard d'avoir été avec nous.
07:24Gauthier Lebré, je veux que vous rebondissiez dans un instant.
07:26Juste avant, j'aimerais prendre un autre auditeur
07:28mais vous allez rebondir. Je sais que vous rebondissez tellement bien.
07:30Merci.
07:32Il y a Roland qui est avec nous. Roland ?
07:34Bonjour Cyril, bonjour à tous.
07:36Bonjour Roland, merci d'être avec nous. 28 ans, Roro.
07:38Eh oui, c'est ça, exactement Cyril.
07:40Vous faites quoi dans la vie Roland ?
07:42Je suis toujours cadre en communication.
07:44C'est ça, on s'était eu, vous habitez à Saint-Etienne.
07:46Exactement. Je connais bien, je m'en rappelle.
07:48J'adore Saint-Etienne.
07:50Vous avez dit la dernière fois que vous aviez une compagne.
07:52Exactement, je vous l'avais dit.
07:54Elle est partie dans le théâtre avec moi.
07:56Malheureusement, elle est partie sur d'autres cieux.
07:58Elle est sur d'autres bails.
08:00Après, elle est partie avec un joueur de foot de Saint-Etienne.
08:02Ah oui ?
08:04Elle est passée de vous au foot ?
08:06L'ange vert au jeton.
08:08Non, je ne sais pas ce qu'elle fait, mais je l'embrasse.
08:10Je ne sais même plus.
08:12Vous voulez qu'on en s'en appelle ?
08:14Non, les mecs, c'est fini.
08:16Si vous rejoignez sur Europe 1 Roland,
08:18ma carrière sentimentale est derrière moi.
08:20Merci Roland.
08:22Je peux faire des recherches.
08:24Vous n'en merdez pas.
08:26Elle était plus âgée que moi à l'époque.
08:28Maintenant aussi.
08:30Oui, j'imagine.
08:32On l'embrasse. Certainement qu'elle a dû refaire sa vie.
08:34Apparemment, elle est avec Patrick Lebray,
08:36le coussin de Gauthier.
08:38Merci Roland.
08:40Vous voulez nous appeler suite à tout ce qu'on se dit
08:42depuis le début sur cette affaire
08:44de migrants qui ont attaqué 3 chasseurs.
08:46On a parlé aussi de l'Allemagne
08:48qui fait des contrôles et qui va lancer des contrôles
08:50à toutes les frontières.
08:52Vous êtes pour ou pas ?
08:54Oui, je suis entièrement pour. J'ai écouté le témoignage de Adrien.
08:56J'ai été peiné et révolté en même temps.
08:58Parce qu'au bout d'un moment,
09:00si l'Allemagne l'a fait, la France doit le faire.
09:02Parce que j'ai l'impression, Cyril, qu'au sein de l'Union Européenne,
09:04la France est un peu le dindon de la farce.
09:06Je suis un peu d'accord.
09:08Au bout d'un moment,
09:10l'immigration illégale et incontrôlée,
09:12il faut vraiment avoir
09:14un travail en profondeur.
09:16Pour moi, on rétablit drastiquement
09:18les contrôles aux frontières.
09:20En même temps, on s'en prend aux filières de passeurs.
09:22Parce que malheureusement,
09:24les migrants ne viennent pas.
09:26Ils viennent à cause des mafias
09:28de filières de passeurs.
09:30On prend ce problème à bras-le-corps.
09:32Parce que ce qu'il s'est passé
09:34ce week-end, Cyril, ça aurait pu être un drame.
09:36On est passé à deux doigts
09:38d'un très gros drame. C'est un miracle.
09:40C'est un miracle.
09:42C'est un miracle total.
09:44Pourquoi l'Allemagne le fait ?
09:46Nous, on devrait le faire.
09:48Je souscris totalement à ce qu'a dit Gauthier Lebré.
09:50Pour moi, il faut arrêter de se voiler la face.
09:52Il y a un rapport entre
09:54l'immigration illégale
09:56et l'insécurité. Et je parle d'immigration
09:58illégale, Cyril.
10:00Parce qu'il ne faut pas confondre toutes les immigrations.
10:02On a eu la chance d'avoir des talents exceptionnels.
10:04L'immigration nous a apporté
10:06Zinedine Zidane, par exemple.
10:08Valérie Bénahim !
10:10Vous l'oubliez, Valérie Bénahim ?
10:12Merci, merci Roland.
10:14Il y a plus de 14 ans
10:16dans le paysage audiovisuel français
10:18qu'il y a un talent. Donc l'immigration
10:20est bénéfique pour la France, mais il faudrait faire
10:22comme ce que fait le Canada, des quotas.
10:24Ça veut dire qu'on regarde un petit peu
10:26les secteurs d'activité, de dire
10:28peut-être qu'on a besoin d'une immigration de travail,
10:30d'études, et là on n'en a pas besoin.
10:32Vous avez bien raison de préciser l'immigration illégale.
10:34Bravo Roland.
10:36Qu'est-ce qu'il va se passer, Roland ?
10:38Tous les auditeurs d'Europe 1 qui nous écoutent
10:4016h43, on est bien sûr en direct, on est de retour
10:42ce week-end. Les chéris, qu'est-ce qu'il va se passer ?
10:44On va oublier cette histoire. Dans 10 jours,
10:46on aura oublié, hein, Roland,
10:48comme d'habitude. Et il va rien se passer.
10:50Il va rien se passer du tout, comme d'habitude.
10:52Terminé, on va passer à autre chose, on va dire
10:54on est passé à côté d'un miracle,
10:56et on attendra le prochain miracle,
10:58ou peut-être le prochain drame.
11:00Et c'est ce qui va se passer, on le sait très bien.
11:02Et ça me rend fou, je vous le dis depuis des années
11:04que je suis à la télé et à la radio,
11:06ça me rend fou de voir que, quoi qu'il arrive,
11:08on va en parler 48h,
11:10et derrière, il n'y aura rien de fait.
11:12Jusqu'au prochain drame. Moi, je voulais rebondir sur
11:14immigration illégale. Moi, je ne dirais pas ça.
11:16Immigration illégale et légale,
11:18c'est une partie de cette immigration,
11:20mais ça peut être l'une ou l'autre. Je prends un exemple très
11:22concret. Eric Comine, son meurtrier
11:24était en situation légale. Son meurtrier
11:26était en situation régulière, avec son titre de séjour
11:28qui était sans cesse renouvelé, malgré
11:3010 condamnations
11:32à son casier judiciaire. Non, mais une condamnation,
11:34c'est... Mais voilà.
11:36Mais quel est ce pays qui n'est pas capable de se
11:38respecter en renouvelant un titre
11:40de séjour à quelqu'un qui accumule,
11:42comme on accumule les livres dans une bibliothèque,
11:44les condamnations sur un casier judiciaire ?
11:46Qu'est-ce que c'est que ce pays qui n'est pas capable de se respecter ?
11:48C'est pas possible. C'est le problème de justice, là.
11:50Deux minutes, bah oui, on en parlera dans un instant.
11:52Roland, Fabien Lecoq...
11:54Je voudrais préciser
11:56quand même une chose importante, c'est qu'à partir du
11:581er avril 2025, le Royaume-Uni
12:00met en place des visas pour toute personne
12:02qui va se rendre sur son territoire.
12:04Payant. Exactement. Et payant, c'est comme l'État,
12:06quand on va aux States, par exemple,
12:08dans vos États-Unis,
12:10on paye, je sais plus combien...
12:12C'est ça, il y a l'État.
12:14L'État.
12:16Et donc, je trouve ça très bien,
12:18moi, après tout.
12:20Une frontière, c'est pas un mur, c'est une porte.
12:22On peut l'ouvrir ou la fermer.
12:24Les Américains, pour ce qu'on veut,
12:26c'est quand même pas des abrutis, excusez-moi.
12:28C'est pas comme ça si vous êtes condamné dix fois.
12:30S'ils ont fait ça, c'est qu'il y a un...
12:32Excusez-moi, les gars,
12:34en Allemagne, c'est pas des abrutis.
12:36Donc, on prend toujours les autres pays en exemple.
12:38Vous avez remarqué, dès qu'il y a un mec qui arrive,
12:40il nous dit à un politique,
12:42vous avez vu ce qu'ils ont fait en Hollande,
12:44vous avez vu ce qu'ils ont fait en Allemagne,
12:46mais nous, on le fait jamais.
12:48On prend l'exemple que sur les trucs qui marchent pas.
12:50Merci, Roland, d'avoir été avec nous sur Europe 1.
12:52De rien, Cyril.
12:54Si je peux rajouter deux petites choses,
12:56c'est que je pense que Michel Barnier a soumis l'idée d'un ministère d'immigration.
12:58Moi, je pense que c'est une très bonne idée.
13:00Retour.
13:02Il faut faire le retour du ministère.
13:04Et pour donner une symbolique,
13:06parce que pour moi, comme je l'ai dit la dernière fois,
13:08il faudra en faire un ministère d'Etat.
13:10Un vrai ministère d'Etat,
13:12qu'il ne soit pas rattaché à l'intérieur.
13:14Exactement.
13:16Et une petite dernière chose,
13:18je regarde un peu ce que tu fais à la télé,
13:20vendredi, premier talk de France, Cyril.
13:22Merci, mon chéri.
13:24Merci, Roland, on rigole. On a fait une belle semaine.
13:26On te fait des gros bisous hier.
13:28Et hier, face à nous, ça a très bien marché aussi.
13:30Merci, Roland, t'es un amour.
13:32Tu me rappelles cette semaine, de toute façon.
13:34Allez, je t'embrasse fort, mon Roland.
13:36Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
13:38Quel bonheur, ce garçon.
13:40Très sympa.
13:42Valérie, c'est un mec comme ça qu'il vous faudrait.
13:44C'est vrai, c'est un mec comme ça.
13:46Madonna, elle a 66 ans,
13:48avec un garçon de 28 ans.
13:50Tu crois que Benaim, elle est là que Virgin ?
13:52Franchement.
13:54Mais Madonna,
13:56entre Madonna et Benaim.
13:58C'est ça que tu dois être.
14:00Arrête un peu.
14:02Fabien Lequeuve, s'il te plaît, ressaisis-toi.
14:04Il est 16h46, on est sur Europe 1.
14:06On est bien, bien entendu, tous les jours, 16h-18h.
14:08On vous accompagne. Merci d'être avec nous.
14:10Et merci d'être aussi nombreux à nous appeler,
14:12à nous écouter, à nous regarder sur Europe 1.fr.
14:14On a Maxime ou Yannick, qui vous voulez ?
14:16Maxime, Yannick, Philippe. On a Maxime.
14:18Bonjour, Maxime.
14:20Bonjour.
14:22Bonjour, Cyril.
14:24Merci, Maxime.
14:26Vous avez appelé au hasard.
14:28Bonjour, Cyril.
14:30Ça me fait plaisir de vous avoir au téléphone.
14:32Bonjour à toute l'équipe également.
14:34Merci.
14:36Merci, Maxime,
14:38d'être avec nous sur Europe 1.
14:40Vous habitez où ça ? Lyon ?
14:42J'habite un petit village au sud de Lyon,
14:44en Rhône-Alpes.
14:46Je connais tous les villages là-bas.
14:48J'ai beaucoup de bons langues.
14:50J'avais une ex sur Lyon.
14:52Elle est partie.
14:54Après moi, elle s'est mariée
14:56avec un prince arabe.
14:58D'Arabie Saoudite.
15:02Je l'embrasse actuellement.
15:04Elle doit être en train de kiffer
15:06sans moi.
15:08Merci, Maxime,
15:10de me remonter le moral.
15:12Vous faites quoi dans la vie ?
15:14Je suis conducteur d'engin.
15:16Je travaille en carrière.
15:18Fabien Le Coeuvre,
15:20il n'est pas conducteur d'engin,
15:22il travaille avec un engin tous les jours.
15:24Ce n'est pas tous les jours facile.
15:26Merci, Maxime.
15:28Est-ce qu'on doit faire comme l'Allemagne ?
15:30Est-ce qu'on doit faire un contrôle
15:32à toutes les frontières ?
15:34L'Allemagne, c'est pour quelques mois seulement.
15:36Pour quelques mois, il faut le faire tout le temps.
15:38Ça a été annoncé pour quelques mois.
15:40Benahim, avec votre mec,
15:42c'était annoncé pour quelques mois,
15:44ça fait 18 ans.
15:46Merci, Maxime.
15:48Je pense qu'il faut reprendre
15:50le contrôle sur l'immigration,
15:52légale ou illégale.
15:54À mon avis,
15:56on a trop d'immigration.
15:58Comment dire ?
16:00On n'est pas non plus...
16:02Alors, on n'a pas
16:04les mêmes mœurs
16:06que certains
16:08habitants d'autres pays,
16:10de certains continents.
16:12On voit les choses différemment.
16:14On voit forcément qu'ils ont recours
16:16à la violence très facilement.
16:18Il n'y a qu'à voir l'effet divers
16:20qui se multiplie concernant
16:22les migrants, concernant
16:24ces fameuses OQTF.
16:26Je pense qu'il y a un ras-le-bol.
16:28Pour réagir
16:30à cette histoire
16:32des pauvres chasseurs et de ce
16:34petit 3 ans qui étaient là,
16:36je suis papa également,
16:38j'ai une petite de 9 ans.
16:40On se met à leur place
16:42et je me dis franchement, je leur tire mon chapeau
16:44parce que le sang-froid qu'ils ont eu...
16:46Je ne pense pas que
16:48s'ils avaient été là sous le coup du stress,
16:50de la peur, de l'angoisse,
16:52etc., je pense que
16:54ça aurait pu mal finir.
16:56Les chasseurs étaient armés, ils n'ont pas riposté rien du tout.
16:58Franchement,
17:00je leur tire mon chapeau.
17:02Chapeau à eux, Adrien.
17:04Chasseurs, victimes d'une agression,
17:06c'était notre témoignage il y a un instant sur Europe 1.
17:08Récoutez-le tout à l'heure à la fin de l'émission,
17:10si vous voulez, sur europe1.fr.
17:12Très très gros témoignage.
17:14Franchement, c'était incroyable ce que nous a raconté Adrien.
17:16On avait l'impression d'y être, on a tous
17:18eu ce sentiment vraiment de peur,
17:20on s'est mis à la place.
17:22On se transpose tout de suite.
17:24Et il y avait un petit enfant de 3 ans.
17:26Un petit enfant de 3 ans,
17:28je me dis, bon, ils avaient une porte
17:30en protection,
17:32mais qu'est-ce qu'il serait passé
17:34si cette porte avait cédé ?
17:36Vous imaginez, ces gens-là étaient armés
17:38de machettes, de couteaux,
17:40mais on marche sur la tête.
17:42C'est le cas de lire, on marche sur la tête.
17:44On fait rentrer des gens
17:46qui n'ont pas les mêmes moeurs
17:48que nous, je le répète,
17:50qui ont recours à la violence
17:52très facilement, avec des armes blanches,
17:54et nous, on se protège.
17:56Comment on se protège ?
17:58Moi, franchement, je leur tiens mon chapeau,
18:00parce que si j'avais été armé à leur place,
18:02je ne sais pas ce que j'aurais pu faire.
18:04Maxime, c'est ce qu'on s'est tous dit ici,
18:06ils ont eu un front en froid exceptionnel,
18:08et c'était un très très gros témoignage sur Europe 1.
18:10Je vous le dis, on marche sur la tête.
18:12Cette émission, le titre,
18:14est tellement bien trouvé, en ce 16 septembre,
18:16encore une fois, 2024,
18:18on devient fou, je vous le dis.
18:20A chaque fois, ce soir, à la télé,
18:22on va encore devenir fou avec les sujets qu'on va traiter.
18:24On devient fou sur Europe 1 tous les jours.
18:26C'est incroyable. Et on a l'impression que ça n'avance pas,
18:28qu'on ne fait rien.
18:30Et on attend le prochain drame, ou le prochain miracle.
18:32Oui, mais c'est ça le problème.
18:34Parce qu'il y en a eu d'autres, les miracles.
18:36Là, vous savez qu'on a enchaîné les miracles.
18:38Je vous jure que c'est vrai, parce qu'on oublie la synagogue.
18:40C'était un miracle.
18:42Il y a eu un autre truc aussi que j'ai oublié,
18:44où il y a eu un miracle vraiment,
18:46où il n'y a pas eu de mort aussi.
18:48Un miracle, il y a cette histoire de chasseurs,
18:50un miracle, on enchaîne les miracles,
18:52mais à un moment, on va encore vivre des drames.
18:54Parce qu'on vit des drames tous les jours en plus.
18:56Et des drames, on en a déjà vécu.
18:58On en vit tous les jours, Maxime.
19:00Tous les jours.
19:02Merci d'avoir été avec nous, Maxime, sur Europe 1.
19:04De rien, Cyril.
19:06Merci à toute l'équipe.
19:08Continuez ce que vous faites, vous êtes au top.
19:10Merci.
19:12Vous éclairez un peu les gens.
19:14On essaye, même si vous savez,
19:16même si on essaie de nous mettre dans une grotte.
19:18Je sais bien.
19:20Continuez.
19:22Heureusement que vous êtes là. Merci, Maxime.
19:24Merci, Cyril.
19:26Ça nous fait bien plaisir.
19:28Voilà, parce que c'est vrai.
19:30Ce qu'on dit,
19:32on devient fou.
19:34On le dit, mais on a l'impression
19:36qu'il n'y a que nous qui le disons.
19:38Il n'y a que nous, Pascal Praud.
19:40C'est incroyable.
19:42C'est ce que pense une très grande majorité des Français.
19:44Sondage après sondage.
19:46On n'a pas le droit de le dire.
19:48Olivier parlait tout à l'heure
19:50qu'il était favorable à des voies légales d'immigration.
19:52Je pense à ça, parce que c'était aussi dans le programme du Nouveau Front Populaire.
19:54En fait, ce n'est pas ce que veulent les gens.
19:56Souvenez-vous, on parlait de Michel Barnier,
19:58qui est aujourd'hui à Matignon, mais qui ne fera pas ce qu'il avait
20:00promis pendant la primaire pour la présidence de la République.
20:02Il promettait un moratoire sur l'immigration.
20:04Dire, on s'arrête, on fait un bilan,
20:06et après on reprend...
20:08Immigration zéro ?
20:10Je reprends une proposition de Michel Barnier.
20:12Moratoire sur l'immigration.
20:14Parce que les voies légales, c'est toujours plus d'immigration.
20:16Ça ne va pas vers moins d'immigration, les voies légales.
20:18Les voies légales de migrants.
20:20Ce n'est pas toujours plus.
20:22C'est pas toujours plus.
20:24C'est plus d'immigration. On n'arrête pas.
20:26Si, on n'arrête pas.
20:28Je suis en effet contre le slogan
20:30immigration zéro, oui.
20:32Je suis favorable à ça.
20:34Oui, parce que par exemple, dans le BTP en Ile-de-France,
20:36il y a 40% des gens qui sont immigrés.
20:38L'hôpital public tient beaucoup...
20:40Je suis d'accord avec vous.
20:42Je suis complètement d'accord avec vous.
20:44Mais le problème qu'il y a, c'est qu'il nous faut des moyens
20:46exceptionnels.
20:48Pour faire rentrer quelqu'un,
20:50il faut reprendre la main.
20:52Je suis complètement d'accord avec vous. On a besoin.
20:54Comme l'a dit tout à l'heure notre auditeur,
20:56il faut faire secteur par secteur.
20:58Mais vous vous rendez compte,
21:00il faut faire des entretiens.
21:02Il faut faire des entretiens psychologiques.
21:04Ça me demande des moyens.
21:06Le problème qu'on a aujourd'hui,
21:08c'est un problème de moyens.
21:10Je suis complètement d'accord avec vous.
21:12Mais le problème, c'est qu'aujourd'hui, pour mettre en place
21:14une immigration vraiment contrôlée,
21:16c'est des moyens énormes.
21:18On a su le faire pendant des années quand même.
21:20Ça a fonctionné pendant des années.
21:22Mais le problème, on a l'impression qu'aujourd'hui,
21:24on n'a plus rien.
21:26On a les poches vides, qu'on ne peut rien faire.
21:28Le problème, il est...
21:30Europe 1, 16h, 18h.
21:32On marche sur la tête. Cyril Hanouna.
21:34Les chéris, on marche sur la tête
21:36et on va faire un petit point de gouvernement dans un instant
21:38parce que ça bouge encore, ça mouve.
21:40Mais pour le moment, on vous a posé cette question, bien entendu.
21:42Est-ce que vous êtes favorables au rétablissement
21:44des contrôles aux frontières ?
21:4677% des Français sont favorables.
21:48Appelez-nous 0 à 80 20 39 21
21:50pour nous parler,
21:52pour nous dire ce que vous en pensez, bien entendu, sur Europe 1.
21:54Et si vous nous rejoignez, sachez qu'on a eu
21:56un témoignage très très fort d'Adrien Chasseur,
21:58victime d'une agression par une soixantaine de migrants.
22:00Il y avait un enfant de trois ans,
22:02d'ailleurs, avec eux.
22:04Il nous a laissé un témoignage incroyable.
22:06C'était tout à l'heure, bien entendu, aux alentours de 16h20
22:08sur Europe 1. Vous pouvez bien sûr le réécouter
22:10sur Europe 1.fr après l'émission.
22:12Nous, on va finir aux alentours de 17h55.
22:14Et puis après, il y a Laurence Ferrari.
22:16Vous pouvez écouter, qui est formidable, bien entendu.
22:18Et puis, vous pouvez refaire ce témoignage
22:20qui est incroyable sur Europe 1.fr.
22:22Il y a pas mal de gens qui nous appellent. Et on avait Yannick qui était avec nous.
22:24Yannick qui habitait Perpignan,
22:26qui habite d'ailleurs toujours Perpignan. Il y avait une question
22:28à poser, Yannick.
22:30Oui, oui. J'aurais voulu poser
22:32la question à Olivier. Tout à l'heure, il a parlé
22:34des entreprises du BTP.
22:36Il manquait de...
22:38Mais ces entreprises-là, parce que
22:40moi, je le sais, je travaille dans l'entreprise du BTP.
22:42Je suis maçon. Donc déjà, elles sont
22:44en grande difficulté, déjà.
22:46Au niveau de la main-d'oeuvre,
22:48c'est pas le top.
22:50Et de deux,
22:52est-ce qu'il ne vaudrait mieux pas
22:54former des gens qui sont
22:56au chômage avec les 3 millions de chômeurs
22:58qu'on a, 3 ou 4 millions de chômeurs qu'on a,
23:00plutôt que de faire venir
23:02des gens
23:04d'autre part ?
23:06Moi, je suis d'accord avec vous. Je donnais juste la situation,
23:08la photographie actuellement. Voilà
23:10la situation. Après, bien sûr qu'il faut former.
23:12Il faut rémunérer aussi.
23:14Il faut faire attention aux sous-traitants.
23:16Souvent, les sous-traitants dans les
23:18BTP, ils jouent, par exemple,
23:20sur la sécurité. Là-dessus,
23:22les JO de Paris, ça a été exceptionnel. C'était très bien
23:24mené. Il y a eu peu d'accidents de travail.
23:26Parce que beaucoup d'accidents de travail
23:28ont lieu dans cette filière-là. Et c'est dramatique
23:30parce que de la sous-traitance joue
23:32sur la sécurité. Et parfois, on propose
23:34des missions à des personnes qui sont en situation de vulnérabilité
23:36et qui acceptent. Si vous connaissez le secteur,
23:38vous savez que ce que je dis est juste.
23:40Bien sûr.
23:42Bravo. Il avait peur.
23:44Il avait peur de votre question.
23:46D'Artigol, il était à deux doigts
23:48d'aller reprendre un sandwich merguez à la fête de Luma.
23:50Non, mais c'est parce qu'on parle beaucoup
23:52de métiers en tension.
23:54Mais sauf qu'on a 3 ou 4 millions de
23:56chômeurs, plus que plus les gens au RSA
23:58et les trucs comme ça.
24:00Donc, il faut peut-être penser à un moment donné,
24:02sachant qu'en plus, on a besoin de sous en France,
24:04à les mettre au travail.
24:10D'Artigol, là, il a eu d'autres lignes de la tête.
24:12C'est comme quand son sandwich au merguez
24:14à la fête de Luma était un petit peu trop cuit.
24:16Oui, Olivier d'Artigol.
24:18Il y a des enquêtes internes à Pôle emploi
24:20qui ont été menées qui montrent que
24:22les gens
24:24qui sont en recherche d'emploi
24:26cherchent réellement de l'emploi. Je ne dis pas
24:28qu'il n'y a pas l'unité des gens qui profitent
24:30un peu. Mais il y en a.
24:32Il y en a beaucoup qui cherchent de l'emploi.
24:34Il y en a beaucoup qui cherchent.
24:36Quand vous êtes au chômage, je vous assure,
24:38c'est pas d'abord au bout de deux ans
24:40vous tombez au RSA.
24:42C'est pas une situation
24:44très confortable.
24:46Comme d'habitude, on retient les 10%
24:48qui sont des brebis galeuses,
24:50et qui font oublier les 90%
24:52qui ont envie de travailler.
24:54C'est comme vos amis de la LFI.
25:02La LFI représente quoi, 10% ?
25:04On les entend plus que les autres.
25:06Oui, c'est vrai.
25:08On représente un peu plus que 10%
25:10Législative, ça doit être simple.
25:12Sans le Front populaire, c'est simple.
25:14Jean-Luc Mélenchon,
25:16c'est 22% à la présidentielle.
25:18Aux Européennes, ils ont fait combien ? 10 ?
25:20Oui, mais ça n'a jamais été un scrutin
25:22qui leur portait chance.
25:24Ça ne veut plus rien dire, puisqu'Alert a fait 6% en point de tour législative.
25:26Ils font le braco.
25:28Eux, ils sont vernis.
25:30C'est extraordinaire. On va en parler dans un instant.
25:32Merci Yannick d'avoir été avec nous sur Europe 1.
25:34Merci, merci. Continuez à tous.
25:36C'est excellent.
25:38Merci Yannick, merci d'être avec nous.
25:40Je vous fais de gros bisous et je viendrai sur Perpignan bientôt.
25:42Je viendrai en juin prochain, je pense.
25:44D'accord, je te viendrai.
25:46Merci avec plaisir.
25:48On a Ludo qui est avec nous.
25:50Salut Ludo.
25:52Salut, salut Thierry, salut toute l'équipe.
25:54Merci d'être avec nous Ludo, dans le Pas-de-Calais.
25:56Oui, c'est ça, c'est ça.
25:58Moi j'habite entre Calais et Dunkerque.
26:00Vous connaissez bien le problème.
26:02Je suis confronté très fort à ce problème.
26:04En plus, je suis conducteur routier.
26:06Donc là, je ne vous explique même pas
26:08les situations que j'ai vécues
26:10depuis 22 ans que je roule.
26:12Parce qu'en fait, la crise migratoire
26:14des migrants
26:16qui veulent aller en Angleterre,
26:18ça dure depuis très très longtemps.
26:20On ne s'en rend même plus compte.
26:22Moi j'ai fait toute ma carrière
26:24avec ce problème-là.
26:26Mais surtout, ce que je voulais réagir,
26:28moi je me souviens, il y a 22 ans,
26:30il y avait, c'était
26:32les Kosovars qui venaient, qu'ils étaient là.
26:34Ils étaient là avec leurs...
26:36Quand il y en avait dans nos camions,
26:38ils étaient là avec leurs femmes,
26:40leurs enfants, les papis,
26:42les mamies. On descendait
26:44des familles entières qui s'excusaient
26:46de nous avoir dérangés.
26:48Mais vraiment, il y avait zéro danger.
26:50Il n'y avait aucun
26:52problème d'insécurité.
26:54Ils étaient là, ils étaient
26:56transparents, on va dire.
26:58Et à partir du moment, il y a
27:00une dizaine d'années, il y a eu
27:02les Érythréens et les Afghans qui sont
27:04arrivés, et de là, ils sont
27:06arrivés seuls, des jeunes
27:08hommes, seuls.
27:10Et de là, l'insécurité
27:12dans la ville de Calais
27:14et les alentours,
27:16mais ça a été dramatique. Et de là,
27:18on a eu des attaques sur
27:20la rocade portuaire
27:22pour aller en Angleterre.
27:24C'était des attaques
27:26toutes les nuits, c'était vraiment
27:28très très très compliqué.
27:30Ludo, vous restez avec nous sur Europe 1.
27:32Vous allez nous raconter tout ça, parce que vous êtes bien au courant.
27:34On aura d'autres auditeurs, bien entendu, au 01,
27:3680, 30, 9, 21. On vous pose
27:38la question à 77% des Français
27:40favorables au rétablissement des contrôles
27:42aux frontières. Est-ce que vous aussi ? Puis on fera un petit point
27:44gouvernement, parce qu'il y a de la nouveauté.
27:46Le ministère de l'Intérieur, ça semble jouer.
27:48On va vous en parler dans un instant sur Europe 1, tout de suite.
28:00Sur Europe 1, et suite
28:02à ce qui s'est passé avec cette attaque
28:04d'une soixantaine de migrants sur 3 chasseurs et un enfant
28:06de 3 ans, on vous pose la question.
28:08Est-ce que vous êtes favorables au rétablissement
28:10des contrôles aux frontières ? Il y a beaucoup de gens qui nous appellent sur
28:12Europe 1, 01, 80, 20, 30, 9,
28:1421. On est en direct, il est 17h40,
28:16bien entendu. Et on a Ludo
28:18qui était avec nous il y a un instant, conducteur routier,
28:20et qui est justement en Calais. En plus,
28:22il fait beaucoup d'aller-retour en Angleterre.
28:24Et il nous disait que c'était devenu
28:26insupportable.
28:28Ah oui, oui, carrément.
28:30La personne que j'ai au
28:32sondage tout de suite, elle m'a dit
28:34« Ah oui, mais ce que tu me dis, c'était à l'époque
28:36de la jungle à Calais. Je ne sais pas si vous vous souvenez,
28:38il y avait cette fameuse jungle à Calais.
28:40Et en fait,
28:42oui, ils ont enlevé cette jungle.
28:44Mais pour autant, les migrants sont toujours là.
28:46Alors, ils sont en ville,
28:48ils sont partout.
28:50Il y a 3 ans, j'ai ma grande-fille
28:52qui m'a dit
28:54« Je vais aller au lycée à Calais. »
28:56Je vous jure, je ne lui ai rien dit.
28:58Parce que
29:00voilà, elle fait ses choix.
29:02J'ai fait ses études.
29:04Mais j'étais catastrophé.
29:06Elle a fait ses 3 ans de bac.
29:08Elle a eu son bac là.
29:10J'étais soulagé parce qu'il ne s'est rien passé.
29:12Maintenant, elle va avoir 18 ans.
29:14Elle va être véhiculée. Elle va aller en voiture.
29:16Mais plusieurs fois, elle m'a dit « Papa,
29:18j'ai pris le bus pour aller de la gare
29:20au lycée. On est
29:22descendus du bus. Tellement
29:24qu'il y a des migrants qui sont rentrés. Ils ont demandé
29:26au chauffeur « Arrêtez, arrêtez,
29:28on va descendre. » Et il y avait
29:3030 migrants dans le bus.
29:32Donc, elle m'a appelé pour me dire « Papa, je vais être en retard
29:34au lycée. T'inquiète pas. »
29:36Voilà, quoi.
29:38Vous vous sentez en insécurité, Ludo ?
29:40Dans notre région,
29:42dans le Calaisis,
29:44on va dire, dans le Calaisis,
29:46Calais, Marc, tous les villes
29:48qui sont
29:50à côté de Calais.
29:52C'est terrible. J'ai un ami, il habite
29:54vraiment à côté de Calais. Il y a des migrants
29:56tous les jours qui passent dans son jardin.
29:58Ils traversent son jardin.
30:00Est-ce que vous vous rendez compte de ce que vous dites ?
30:02Vous vous rendez compte de ce que vivent les gens qui habitent Calais ?
30:04Est-ce que vous vous rendez compte un moment ?
30:06Est-ce qu'on peut se mettre à leur place ? Vous vous rendez compte
30:08les gens qui ont investi, qui ont travaillé
30:10toute leur vie, qui ont peut-être acheté
30:12une maison à Calais ? Est-ce que vous vous
30:14vous rendez compte ? Vous vous rendez compte
30:16qu'on leur a gâché leur vie ?
30:18Dans le Calaisis,
30:20les gens qui ont acheté une maison ont perdu une valeur.
30:22Il y avait un endroit sans
30:24Gap, c'était un petit coin
30:26paradis, vraiment privilégié
30:28à côté de Calais.
30:30Ça a été terrible. Les maisons sont abandonnées.
30:32Vous vous rendez compte le mec qui a travaillé toute sa vie
30:34qui s'est dit, je vais me faire un bonheur, je vais
30:36investir, je vais acheter ma petite maison
30:38à Calais. Mais est-ce que vous vous rendez compte ?
30:40Est-ce qu'à un moment, il peut y avoir un gouvernement
30:42qui dit stop
30:44et qui sauve un petit peu
30:46des Français qui n'en peuvent plus ?
30:48Qu'est-ce qu'ils font à ces gens tous les jours ? Vous vous rendez compte ou pas ?
30:50Je vais vous dire une chose.
30:52J'ai commencé
30:54à voter RN
30:56à cause de ça. Parce que
30:58j'étais confronté tous les jours
31:00il y a eu plein de fois
31:02où j'ai eu peur pour ma vie.
31:04J'avais les portes fermées,
31:06j'avais deux ou trois cents migrants
31:08on était tous une file
31:10de camions bloqués pour aller au port
31:12et il y avait deux cents migrants qui
31:14arrivaient, qui clichetaient à nos portes de camions
31:16qui se trouvaient les cabines
31:18mais voilà, moi tout ça
31:20je l'ai expliqué à ma famille
31:22mais beaucoup plus tard, j'avais fait des vidéos
31:24j'avais montré, j'ai montré ça à mon patron
31:26parce que mon patron est à Lyon
31:28donc je leur ai montré parce que pour eux c'est abstrait
31:30ils savent qu'il y a un problème
31:32Mais un moment ça peut être abstrait
31:34pour votre patron, ça peut être abstrait
31:36pour des personnes à qui vous envoyez des vidéos mais ça ne doit pas être abstrait
31:38pour les personnes qui sont
31:40responsables de la France, donc nos responsables
31:42je suis désolé Ludo, aujourd'hui il y a des personnes
31:44dans une détresse incroyable
31:46qui ont perdu énormément, qui vivent
31:48dans la peur, qui vivent dans l'angoisse
31:50qui ont perdu énormément d'argent
31:52qui n'en peuvent plus, je suis désolé Ludo
31:54il faut faire quelque chose, et moi je vous dis
31:56ça, ça me rend fou, je pense à tous les Français qui nous écoutent
31:58qui ont tout fait, qui ont travaillé
32:00qui se sont réveillés tôt, qui se sont couchés tard
32:02qui se sont dit tiens, on va investir
32:04c'est le projet de leur vie
32:06le projet de leur vie
32:08j'adore ma région
32:10je ne voudrais pas y partir parce que j'adore
32:12ça fait peur au bout d'un moment
32:14c'est inadmissible, il faut sauver ces gens
32:16il faut sauver ces gens, merci Ludo d'avoir été avec nous
32:18merci, merci beaucoup à tout le monde
32:20c'est inadmissible, je vous jure
32:22il faut vraiment faire quelque chose, vous vous rendez compte
32:24les mecs qui ont investi
32:26les mecs qui ont travaillé toute leur vie
32:28vous vous rendez compte dans quel état ils sont ?
32:30c'est insupportable
32:32Emmanuel est avec nous, bonjour Emmanuel, merci d'être avec nous
32:34bonjour Cyril, bonjour toute l'équipe
32:36merci d'être là Emmanuel
32:38vous nous appelez de Belgique
32:40oui c'est ça, je suis français
32:42je suis sorti en Belgique depuis 2-3 ans
32:44ah d'accord, j'ai sévi là-bas
32:46merci en tout cas d'être là
32:48il y a des places à votre nom
32:50merci Emmanuel, merci
32:52merci de continuer à me charrier
32:54Emmanuel, on a entendu le témoignage de notre auditeur
32:56il y a un instant, c'est fou
32:58et quand on pense à tous ces gens qui habitent Calais
33:00qui vivent un cauchemar
33:04il faut le voir pour le croire, j'étais en vacances
33:06pas très loin de Bourgogne
33:08cet été
33:10même à Boulogne, on voit vraiment
33:12les réfugiés
33:14se balader
33:16ce qui fait bizarre, c'est qu'on regarde la mer
33:18et qu'on voit un navire de guerre
33:20français, pour surveiller les côtes
33:22ça c'est quelque chose
33:24qui prend un peu au trip, j'avoue
33:28c'est vrai qu'on voit souvent
33:30allez-y, excusez-moi
33:32je pense que ces français se disent, on a été abandonnés
33:34on a été abandonnés par la France
33:36on a été abandonnés par nos gouvernements successifs
33:38complètement
33:40mais ça fait des années
33:42je suis commercial, ça m'arrive souvent
33:44il y en a moins qu'avant, mais ça m'arrive souvent
33:46sur l'autoroute de voir encore des migrants
33:48longer l'autoroute
33:50sur la voie de détresse
33:52on ne sait pas ce qui peut se passer dans leur tête
33:54on ne sait pas s'ils ont envie de se foutre en l'air
33:56et se jeter
33:58sous les roues d'un camion
34:00et ça peut mettre des vies
34:02foutre en l'air des vies, il n'y a pas d'autre mot
34:04que ce soit celle d'immigrants
34:06ou celle du routier qui peut passer au même moment
34:12on voit l'univers, c'est vrai
34:14et on se dit, ces pauvres gens
34:16ils ont traversé la moitié du globe
34:18pour s'y trouver un peu de paradis
34:20mais comme l'ont dit certains de vos auditeurs
34:22certains n'ont pas la même culture
34:24et ils amènent une certaine culture de violence
34:26aussi
34:28de chez eux
34:30chez nous
34:32et comme vous le dites
34:34les gens qui ont sacrifié toute leur vie
34:36pour se payer un petit dos plein de terre
34:38pour se payer une petite maison
34:40ils sont obligés de subir tout ça
34:42et malheureusement
34:44ces pauvres gendarmes
34:46j'ai eu l'occasion d'en parler aussi avec eux
34:48ils n'ont pas les moyens
34:50c'est vrai que remettre des contrôles aux frontières
34:52pour moi c'est complètement illusoire
34:54il y a toujours des petits chemins de traverse
34:56il y a des mecs qui sont à pied
34:58il y a ça aussi
35:00donc en traversant le champ on y est
35:02mais bon il faut essayer de faire quand même des choses
35:04parce que là Emmanuel
35:06c'est insupportable, moi je pense à tous ces gens qu'on a laissé tomber
35:08on les a abandonnés
35:10parce qu'on se met à leur place
35:12ils doivent se dire ça y est on nous a laissé tomber
35:14vous savez qu'en mars 2023
35:16Londres et Paris ont conclu un accord de plus de 500 millions d'euros
35:18pour renforcer la surveillance
35:20et où la surveillance ?
35:22c'est surtout le Royaume-Uni qui paye la France
35:24pour que nous on gère les migrants
35:26à la frontière
35:28c'est l'unité qui est mise sur nos côtes
35:30à nous
35:32c'est les accords de Touquet de 2003
35:34on en parlait tout à l'heure Olivier d'Arcigol
35:36merci Oliveman
35:38merci Emmanuel d'avoir été avec nous
35:40excusez-moi Cyril
35:42je voulais vous poser juste une petite question
35:44c'est pour ça que j'ai appelé
35:46je me posais la question
35:48si ce pauvre chasseur avait paniqué
35:50comme moi j'aurais sûrement fait
35:52parce que je suis avec deux de mes copains
35:54j'ai un petit enfant de 3 ans qui est avec moi
35:56qui tire dans la foule
35:58et qui tue une ou plusieurs personnes
36:00un ou plusieurs migrants
36:02est-ce que ça aurait été considéré
36:04comme une légitime défense ?
36:06il y aurait eu une enquête
36:08en tout cas
36:10je pense qu'il y aurait eu une enquête
36:12on espère
36:14on pense qu'il y aurait eu une enquête
36:16après l'enquête aurait établi
36:18s'il y avait vraiment un très gros danger pour ces chasseurs
36:20et s'il avait intérêt
36:22à utiliser
36:24son arme
36:26dans la légitime défense il y a une riposte proportionnelle
36:28donc il faudrait que les juristes
36:30décident si c'est proportionnel ou pas
36:32de ce que nous a dit Adrien
36:34ça avait l'air quand même assez violent
36:36pour lui
36:38on pense tous à ça
36:40ils ont eu un sang froid exceptionnel
36:42heureusement
36:44ils méritent vraiment une médaille
36:46mais bon aujourd'hui
36:48vous avez entendu, terminé, ils arrêtent tout
36:50ils sont traumatisés
36:52donc aujourd'hui
36:54le laxisme
36:56et le fait qu'on ne prenne pas de décision
36:58fait qu'on a encore 3 personnes
37:00alors on a évité un drame
37:02mais on a 3 personnes et on a évité l'enfant
37:04qui sont traumatisés
37:06qui penseront à ça, il y aura un avant et un après dans leur vie
37:08forcément c'est quand même inadmissible
37:12j'espère que certaines politiques
37:14n'ont pas honte de se regarder dans le miroir
37:16c'est tout ce que je peux vous dire
37:18et que les nouveaux qui vont arriver
37:20on fera quelque chose
37:22on espère aussi
37:24parce qu'on n'en peut plus d'entendre des choses comme ça
37:26ça nous mine
37:28et quand on le dit
37:30on marche sur la tête
37:32et c'est vrai qu'on se rend compte tous les jours