Thierry Cabannes - Gouvernement, des noms font grincer des dents

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Aujourd'hui dans "Punchline", Thierry Cabannes et ses invités débattent des nouveaux noms tombés pour un possible gouvernement.
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline2

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00:00Générique
00:10Bonsoir, soyez bienvenus, nous sommes ensemble jusqu'à 19h et sur Europe 1 et sur CNew, c'est votre punchline week-end, une heure d'information non-stop avec des témoignages, des reportages et des débats, je vous présente mon équipe du soir dans quelques instants mais tout de suite.
00:23Le sommaire à la une ce soir, oui bien sûr, oui bien sûr, on va vous parler politique, ne soyez pas impatients, on va essayer de tout vous dire sur le futur gouvernement de Michel Barnier, les noms des futurs ministres, certains sont presque sûrs, d'autres un peu moins, on va prendre des pincettes évidemment, les choses peuvent bouger, je compte beaucoup sur Élodie Richard notre spécialiste politique pour tout nous dire, comme d'habitude maxi pression sur les épaules d'Élodie ce soir et pendant ce temps Emmanuel Macron et Brigitte Macron sont à Chartres dans le cadre des journées du patrimoine.
00:52Florian Tardif et Audrey Legray étaient du voyage et on écoutera Emmanuel Macron car il a parlé.
00:56Le procès des viols de maison, procès hors normes, vous le savez, un procès dont le monde entier parle, on évoquera les répercussions de ce procès notamment sur les réseaux sociaux et notamment sur les avocats de la défense qui se font carrément attaquer, on vous raconte ce soir et sur CNews et sur Europe 1.
01:14Enfin on vous parlera d'un nouveau refus d'obtempérer à Rennes cette fois, un chauffard qui n'a pas hésité à abandonner ses enfants dans sa voiture pour fuir les policiers, les enfants je le précise étaient âgés de 3 et 4 ans, incroyable, nous sommes bien en 2024, voici pour notre menu du soir sur Europe 1 et sur CNews.
01:44Et on commence ce punchline pour faire un tour 360 de l'information avec la Martinique, avec les violences urbaines qui se poursuivent depuis plusieurs jours, des habitants se mobilisent sur place contre la vie chère et organisent des actions de blocage de l'île face à la situation explosive, à Fort-de-France un couvre-feu est entré en vigueur à moins jusqu'à lundi selon la préfecture.
02:09A la Courneuve, des policiers ont été agressés par une vingtaine de personnes, les faits se sont déroulés hier soir durant un contrôle routier, l'un des agents souffre d'une fracture à la main, l'un des suspects a été interpellé, une enquête a été ouverte.
02:23Après plusieurs jours de lutte, les pompiers portugais sont parvenus à maîtriser plusieurs feux de forêt, ces incendies ont tué 5 personnes et ravagé près de 100 000 hectares, la France, l'Espagne ou encore l'Italie avaient envoyé une dizaine d'avions bombardés d'eau en renfort ces derniers jours, la chute des températures et l'arrivée de la pluie ont également aidé les soldats du feu.
02:43Et puis, 350ème jour de détention pour les otages retenus par l'organisation terroriste du Hamas dans la bande de Gaza, deux de ces otages sont français, il faut le rappeler, ils se nomment Ofer et Oada, nous pensons à tous ces otages ce soir et à leur famille, nous demandons évidemment une fois de plus leur libération immédiate et sans condition.
03:05Voilà, merci de nous accueillir chez vous et sur Europe 1 et sur CNew, je vous présente mes invités du soir, avec nous Véronique Jacquet, journaliste, bonsoir Véronique.
03:13Bonsoir Thierry, bonsoir à tous.
03:15Pierre Lelouch, ancien ministre spécialiste de la politique internationale, beaucoup de questions à vous poser ce soir, Pierre-Henri Vaubis, avocat, bonsoir à tous, bonsoir Thierry, Samy Vietzoni, essayiste, bonsoir Thierry, et Dodi Huchard, programme chargé, vous avez fixé un gros challenge ce soir, un objectif, ou plusieurs objectifs, journaliste, politique évidemment, et Eva Tardy, porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police, soyez la bienvenue Eva Tardy.
03:42Bonsoir.
03:42Alors, on va commencer par évoquer Emmanuel Macron, on évoquera dans quelques instants ce futur gouvernement de Michel Barnier, qui nous fait beaucoup causer, et qui fait beaucoup jaser, de tous bords d'ailleurs, mais Emmanuel Macron, lui, pendant ce temps-là, il était à Chartres pour les journées du patrimoine, il lui dit Huchard, avec Brigitte Macron, alors il s'est exprimé, on va l'écouter, et puis on va réagir juste après.
04:03On écoute Emmanuel Macron.
04:06Monsieur le Président, on attend d'ici la fin de la semaine votre futur gouvernement, est-ce que vous craignez qu'il ne soit trop à droite, ce gouvernement ?
04:13Non, mais il faut laisser Michel Barnier travailler, j'ai nommé un Premier ministre, et il est important que tous les groupes politiques, avec engagement, sens des responsabilités, l'aident à former un gouvernement, c'est son gouvernement, il le compose.
04:27Il y a des doutes dans votre majorité, Mme Garnier par exemple, est-ce qu'il faut qu'elle soit dans ce gouvernement ?
04:31Écoutez, il n'y a pas de gouvernement qui a été aujourd'hui mis sur la table, il y a un travail qui est fait par le Premier ministre, il est engagé, c'est dans le cadre de la mission que je lui ai confiée, au service du pays, et il faut que tout le monde l'aide à réussir, parce que c'est l'intérêt collectif, et il le fait avec beaucoup d'engagement et pleine liberté.
04:50Mais est-ce qu'une femme qui s'est opposée au mariage pour tous peut être ministre de la Famille ?
04:52Je ne vais pas faire de commentaire sur des commentaires, je vous dis qu'il a pleine liberté, c'est son gouvernement, et il faut que les uns les aident, mais je nommerai sur la base des propositions qu'il nous fera.
05:03Voilà, Michel Barnier a pleine liberté, ça fait beaucoup sourire Pierre Lelouch, mais on va retrouver Florian Tardif et Olivier Gongloff à Chartres, je le disais, bonsoir Florian, merci d'être avec nous.
05:15Donc Michel Barnier travaille son secure gouvernement, qui suscite un grand nombre de réactions, on ne cesse de le commenter depuis hier soir, et pendant ce temps-là, Emmanuel Macron participe à un petit voyage,
05:27initialement c'était plutôt prévu en Bretagne, et puis finalement direction Chartres pour ses journées du patrimoine, racontez-nous comment les choses se sont passées Florian.
05:37Oui, effectivement, il y a eu ce premier déplacement qui était prévu sur l'île aux moines, qui a été annulé hier par les équipes du président de la République, nous a-t-on dit, pour des raisons de météo qui ne permettaient pas un atterrissage de l'avion présidentiel du côté de l'île aux moines, du coup il s'est rabattu sur Chartres, là où nous nous trouvons,
05:58et dans la petite séquence que vous avez pu voir ou écouter sur Europe 1, il y a quelques instants, ce qui est intéressant, justement, alors même que le président de la République effectuait non pas un déplacement politique mais plutôt culturel dans le cadre de ses journées du patrimoine, il a néanmoins envoyé un message, disons-le plus ou moins subtilement, à son propre camp, il a appelé l'ensemble des groupes politiques à aider Michel Barnier, de quels groupes parle-t-il, de deux groupes ?
06:28L'ensemble pour la République, deux groupes qui font partie du camp présidentiel, Modem, pourquoi ? Tout simplement parce que, et on l'a expliqué ce matin, ces derniers étaient réticents pendant plusieurs heures à entrer au sein de ce futur gouvernement Michel Barnier, tout simplement parce qu'ils jugeaient la feuille de route qui a été présentée hier soir au président de la République comme étant une équipe gouvernementale trop à droite,
06:55finalement, ils ont décidé qu'ils rentreraient bien au sein de ce futur gouvernement et le deuxième groupe, c'est l'ensemble pour la République, tout simplement parce que, non pas qu'ils ne souhaitaient pas rentrer au sein du gouvernement mais ils souhaitaient, disons-le assez clairement, bloquer plusieurs nominations, notamment une, celle de la sénatrice Laurence Garnier qui était pressentie jusqu'à présent pour être à la tête du portefeuille de la famille et dont les positions sur certains sujets sociétaux ont entraîné une levée de boucliers au sein du camp,
07:24notamment je vais vous en citer un, Thierry, sa position cette année sur l'inscription de l'IVG dans la constitution, elle avait voté contre.
07:35Si, Florian Tardif, accompagné de Léonie Gangloff depuis Chartres, on peut dire que le sort de Laurence Garnier est scellé ce soir, Léonie Huchard ?
07:44Bruno Retailleau devant les sénateurs disait qu'elle rentrerait ailleurs au gouvernement, c'est très compliqué, alors effectivement, Florian citait l'exemple de l'IVG dans la constitution.
07:55Attention avec cet exemple parce qu'il y a des parlementaires qui considéraient que l'IVG n'avait pas à être dans la constitution parce qu'ils estiment que la constitution en tant que texte fondamental,
08:04il ne faut pas en faire un catalogue de mesures sans y être forcément opposé, ce qui pose un peu plus de problèmes, c'est quand il y a eu les interdictions de thérapie de conversion,
08:14on n'est pas voté ce texte et là on est quand même plus sur du conservateur, on est beaucoup plus loin et donc évidemment, on se dit, à la famille c'est quand même une provocation
08:21d'avoir quelqu'un qui visiblement n'est pas forcément favorable à l'IVG, pas forcément favorable au mariage homosexuel et qui est favorable en revanche aux thérapies de conversion.
08:29Certes, pour la famille c'est une provocation mais même sur un autre portefeuille, on ne voit pas bien pourquoi Laurence Garnier serait maintenue, d'autant plus qu'autant Bruno Retailleau à l'intérieur
08:37qui fait parfois déjà polémique, le modèle le trouve trop à droite, on peut comprendre pourquoi Michel Barnier voudrait s'y attacher, on ne voit pas très bien ce que lui rapportera Laurence Garnier,
08:45hormis, je pense que certains vont aller chercher toutes ces déclarations et lui apporter déjà des problèmes à peine nommés.
08:50Eva Attardi, vous êtes porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police, Bruno Retailleau, vous avez un avis ?
08:56Sans commentaire sur le sujet.
08:58Sans commentaire sur le sujet ?
08:59Sans commentaire sur le sujet.
09:00On sait que Gérald Darmanin était plutôt populaire chez vous.
09:03Oui, sans commentaire sur ce sujet-là.
09:06Pierre Lelouch, je vous ai vu sourire tout à l'heure sur la déclaration d'Emmanuel Macron sur la prise de position, il faut laisser travailler en paix Michel Barnier, il fait ce qu'il veut en gros en substance,
09:16mais on voit que ce n'est pas si simple que ça évidemment, il y a des exercices de langage.
09:22Devant la cathédrale de Chartres, je me souvenais d'une émission quand j'étais petit qui s'appelait « Chef d'œuvre en péril ».
09:28Ah, le parallèle !
09:30Et c'est vraiment l'image que donne notre vie politique aujourd'hui, avec ce président, Ramina Grobis, qui joue à Mitterrand là.
09:37Oui, on va laisser le Premier ministre travailler, alors que c'est lui qui tire toutes les ficelles derrière, c'est lui qui a réussi quand même à faire que sur les ministres nommés,
09:46il y en a 80% qui sont des macronistes ou ses alliés, et 3% pour le camp de M. Barnier, donc à part ça, on laisse M. Barnier composer le gouvernement.
09:57C'est une vraie blague, mais voilà.
10:00Deuxièmement, sur les noms des uns et des autres, il y a un vrai parfum de 4e République de tous les côtés, c'est lui, c'est moi, on voit bien que c'est la quête au poste.
10:11J'entends pas parler du mot France, j'entends pas parler des problèmes de notre pays, y compris ceux qu'on a mentionnés pendant cette émission,
10:18sur les territoires des départements d'Outre-mer, sur la sécurité, sur le mur de la dette qui est devant nous.
10:25Le mot France n'est pas prononcé, c'est les postes.
10:28Chacun vise les postes.
10:30Et si on croit que ça, ça passe dans l'opinion publique, on est en train de jouer avec le feu.
10:35Ça fait maintenant un certain temps que les élections ont eu lieu.
10:39On nous a balancé les Jeux olympiques pour faire patienter.
10:42Maintenant, ça fait 15 jours qu'on attend un gouvernement.
10:45La France n'est pas la Belgique.
10:46La Belgique non plus n'a pas de gouvernement depuis le mois de juin.
10:49Mais la Belgique, c'est trois morceaux de pays différents.
10:51L'Italie non plus, par son histoire, elle peut se passer de gouvernement.
10:54Mais la France, elle est née de l'État.
10:57Elle a été constituée par Clovis et Louis XI autour de l'État et Louis XIV derrière.
11:02Quand il n'y a pas d'État, ce pays s'arrête.
11:04Et c'est très grave ce qu'il se passe.
11:06Ce retour en arrière à la quatrième, dans les pires conditions possibles,
11:09en disant que ce n'est pas moi, c'est l'autre, etc.
11:11Laissez-le travailler.
11:12Tout ça n'augure rien de bon pour la suite.
11:15Avant de vous faire agir, on a posé la question aux Français.
11:18Tout ça pour ça.
11:19Vous en pensez quoi des noms déjà qui ont été lancés et qu'on évoque depuis hier soir ?
11:25Écoutez ces réponses.
11:29Il me semble que la logique aurait voulu qu'il y ait davantage de ministres de gauche.
11:33Parce que c'est quand même ce qu'a exprimé la population française.
11:36Je trouve assez choquant que le seul parti qui ait été désavoué par les élections
11:42voit un premier ministre issu de ses rangs.
11:45Moi, je ne trouve pas ça forcément très normal.
11:48Je trouve qu'il n'y a pas de respect du vote qui a été fait.
11:51J'ai envie de dire qu'on est habitué.
11:52Ça fait des années qu'il est au pouvoir.
11:54On sait très bien comment il fonctionne.
11:56Donc je suis déçue.
11:57M. Barnier est le poste clé.
12:00Il n'a mis que des gens de droite.
12:03C'est ça.
12:04Ce qui n'est pas du tout normal.
12:06Tandis qu'aux élections, on a vu la gauche.
12:09On était devant.
12:10C'est important, je trouve, de donner la parole aux Français.
12:12De savoir quel est leur ressenti.
12:14Et là, on entend.
12:15Il n'y a pas de respect du vote.
12:16On n'est pas surpris par ces réactions.
12:18Ce qui est parlant, c'est qu'en fait, non seulement le pays n'a plus de boussole.
12:22Mais on a l'impression que les Français, du coup, n'ont plus de boussole non plus.
12:25Ils sont complètement déboussolés.
12:26Parce qu'il y a ceux qui ont voté à gauche et qui se disent.
12:29Mais pourquoi j'ai Michel Barnier ?
12:31Parce que moi, je veux un président de gauche.
12:32Et finalement, on aimerait que Michel Barnier, qui est quand même un homme de droite,
12:35fasse une politique de gauche.
12:37Enfin, on ne sait plus où on en est.
12:39On a effectivement un président de la République qui tire les ficelles.
12:43Un Michel Barnier qui, moi, je pense, est tout à fait capable de dire.
12:46Donc un jour ou dans trois semaines, je n'y arrive pas et je jette l'éponge.
12:49D'ailleurs, ça aurait un petit peu de panache.
12:52Rappelons tout de même que c'est compliqué à gouverner et à constituer un gouvernement.
13:00Mais ce qui me marque le plus, c'est que pour revenir à ce que disait Pierre Lelouch,
13:04oui, on a vraiment un parfum de 4e République.
13:07Et il ne faut pas oublier que si Michel Debré a mis au point la constitution de la 5e République,
13:13c'était pour surtout, surtout ne plus vivre ce que la 4e avait de pire.
13:18Et là, on a l'impression qu'on retombe en plein dedans.
13:20La logique des partis, mais en même temps qui n'œuvrent pas pour la France.
13:23La logique des individualités, mais qui, en même temps, n'œuvrent pas pour la France.
13:27Alors, le seul petit point positif de la 4e, c'est qu'il y avait quand même,
13:31avec des gouvernements qui ne duraient pas longtemps, 7 mois en moyenne,
13:35des grosses pointures qui restaient quand même, qui gardaient leurs Marocains.
13:39Alors, par exemple, la SFIO qui gardait le ministère du Travail.
13:43Donc on avait quand même un sentiment de continuité, même si ce n'était pas top.
13:48Et là, on n'a même plus de continuité du tout, puisqu'on navigue à vue.
13:52Et juste un petit mot, quand même, sur le procès qu'on fait en conviction
13:56à Bruno Retailleau et à Laurence Garnier.
13:58Effectivement, quand Emmanuel Macron dit, il faut laisser Michel Barnier travailler,
14:02alors que c'est lui qui a voulu la tête de Laurence Garnier,
14:05c'est quand même absolument édifiant, puisqu'il est quand même censé prendre un petit peu de champ.
14:11Et puis, ce serait quand même bien qu'on respecte aussi les convictions
14:15de certains hommes politiques et qu'on n'impose pas un logiciel progressiste.
14:19Et si vous ne cochez pas toutes les bonnes cases, vous êtes mort.
14:23Je trouve ça absolument sidérant.
14:25Deux mots, Elodie, avant de partir en pub.
14:27Je pense à vous et à tous nos confrères du service politique.
14:30Ça va être sympa, la rentrée à l'Assemblée nationale.
14:32J'ai l'impression que vous allez vivre des moments importants.
14:34Ah oui, c'est déjà très compliqué.
14:36Ça va le rester, si on veut faire les choses rapidement.
14:38Non, mais ce qui est compliqué, effectivement, quand Emmanuel Macron dit
14:41qu'il faut qu'il a pleine liberté, on sait que non.
14:43Et Laurence Garnier, en l'occurrence, là où elle pose aussi problème, c'est dans son camp.
14:46Puisque, justement, en chialer, on commence à se dire, il y a peu de postes.
14:50Pourquoi en distribuer un, justement ?
14:52Donc, c'est pour ça, ça tiraille de partout.
14:54Et Emmanuel Macron dit pleine liberté, alors qu'on sait que c'est lui, à la fin,
14:57qui coche ou pas la liste.
14:59Allez, on part en pub et sur Europe 1 et sur CNews.
15:01On se retrouve juste après, dans quelques instants.
15:03A tout de suite.

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