Tous les soirs à 20h30, Pascale de La Tour reçoit un invité qui fait l’actualité politique. Ce soir, Sandra Regol, députée NFP - Les Ecologistes du Bas-Rhin répondra à ses questions.
Retrouvez "L'invité politique d'Europe 1 Soir" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linvite-politique-deurope-1-soir
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Europe 1 Soir Week-end, 19h-21h, Pascal Delatorre Dupin.
00:05Sondra Rogol, députée NFP Les Ecologistes du Barin, est mon invitée ce soir.
00:11Bonsoir Sondra Rogol, merci d'être avec nous en direct, est-ce que vous nous entendez ?
00:16Merci beaucoup.
00:17Je voulais évidemment vous faire réagir et nous sommes toujours dans ce studio
00:20avec Gabriel Cluzel et Arnaud Benedetti.
00:22Ça y est, ça y est, l'architecture et la composition du gouvernement sont finalisées, nous dit-on.
00:28Michel Barnier a transmis sa liste à Emmanuel Macron.
00:31Ils doivent discuter, échanger ce soir, à propos de ce nouveau gouvernement.
00:3638 ministres, dont 16 de plein exercice.
00:38Les macronistes se taillent un peu la part du lion.
00:41Les LR devraient obtenir 3 ministères.
00:44Que dites-vous Sondra Rogol ?
00:46Je dis que je ne sais pas si c'est un mauvais vaut de ville,
00:50si toutes nos institutions sont complètement oubliées, leur esprit du moins.
00:57Mais ce que j'entends beaucoup dans la rue,
01:00vous savez que par absence de siège à l'Assemblée,
01:04nous sommes beaucoup auprès des habitantes et des habitants.
01:08Ce que j'entends beaucoup, c'est une incompréhension, un ras-le-bol
01:12et l'idée de se dire que tout le monde est allé voter,
01:15quel que soit le vote qui était choisi, pour rien,
01:18parce qu'on a un peu la même chose qu'avant.
01:20Alors, on avait Renaissance un peu ouvert à droite,
01:24maintenant on a Renaissance LR.
01:26Bon, moi qui ne suis pas toute jeune,
01:28j'ai un peu l'impression d'avoir le retour de la manif pour tous au pouvoir.
01:31Justement, vous avez tweeté, je l'ai sous les yeux Sondra Rogol,
01:34gouvernement Barnier, gouvernement Fillon, une chose est sûre,
01:37c'est un gouvernement LGBT-phobe.
01:40C'est-à-dire ? J'ai votre tweet sous les yeux.
01:43Vous avez posté ça il y a 4 heures sur X.
01:45C'est-à-dire qu'il y a plusieurs personnes qui ont voté
01:50contre l'arrêt des thérapies de conversion
01:54pour les personnes gays, lesbiennes, etc.
01:57Vous savez, ces thérapies de notre temps,
01:59où on est obligé par la violence des personnes
02:02à ne plus être qui elles sont.
02:04Eh bien, on peut considérer que les personnes
02:06qui refusent de les interdire sont LGBT-phobes.
02:12C'est un exemple parmi plein.
02:14Bon, Sondra Rogol, c'est vous qui dites ça, on est bien d'accord.
02:18C'est vous qui avez tweeté ça tout à l'heure, il y a 4 heures.
02:22Tout à fait, je l'assume et je vais même vous dire
02:26qui sont les personnes qui ont voté contre cette interdiction.
02:30C'est par exemple M. Rotailleau, c'est par exemple Mme Garnier,
02:33et je ne cite que ces deux-là.
02:35Donc oui, on peut dire que quand des gens
02:37qui sont appelés à avoir des missions importantes
02:40pour le pays, pour les personnes concernées,
02:43veulent que soient maintenues en France
02:46pour faire des thérapies de conversion,
02:48oui, on doit dénoncer ça.
02:49Je ne sais pas quelle est leur position aujourd'hui,
02:51mais je voudrais vous faire réagir à un message
02:53qui a été passé par Emmanuel Macron tout à l'heure.
02:55C'était il y a très peu de temps, ce vote.
02:57Oui, mais écoutez, je voudrais juste vous faire réagir
03:01à ces propos d'Emmanuel Macron à Chartres.
03:03Il a dit la chose suivante tout à l'heure,
03:05il faut que tout le monde aide Michel Barnier.
03:07C'est dans l'intérêt collectif.
03:09Est-ce que vous répondez à Emmanuel Macron
03:12que vous allez aider Michel Barnier ? Non.
03:14C'est dans l'intérêt collectif, dit-il.
03:17Est-ce que vous comprenez cet appel d'Emmanuel Macron ?
03:20Non, non, pour tout vous dire,
03:22j'ai cru que c'était une blague
03:25lorsque je l'ai entendu, cet appel d'Emmanuel Macron.
03:29Je me suis demandé si c'était du second degré,
03:33si nous étions dans une parodie du Gorafi,
03:35vous savez, ce petit mouvement parodique
03:39qui reprend Le Figaro en Berlin.
03:42Et non, en fait, Emmanuel Macron,
03:45tout honteux but, dit aux pays
03:48à qui il refuse le vote qui a été,
03:51je rappelle quand même que ce gouvernement
03:53est composé par tous les perdants
03:55des deux dernières élections européennes législatives,
03:57il dit aux pays, tous ceux qui avaient gagné,
04:00vous devez faire en sorte que ça fonctionne bien.
04:04Marnot-Bénédicti, qu'est-ce qu'il y a ?
04:06Si vous voulez, je partage l'idée
04:09qu'en effet, il peut y avoir quelque chose
04:11dans l'opinion publique, c'est que finalement,
04:13les forces politiques qui ont perdu des sièges
04:15aujourd'hui gouvernent.
04:16Parce que c'est une réalité, j'allais dire,
04:18électorale et mathématique,
04:19que ce qu'on appelle le bloc central
04:21a perdu des sièges,
04:22que même les LR ont perdu des sièges,
04:24mais qu'en effet, leur alliance aujourd'hui
04:26fait qu'ils sont au pouvoir.
04:27Moi, j'avais une question à poser à Sandra Rengol,
04:29est-ce que finalement, on comprend bien,
04:31bien évidemment, toutes les réserves,
04:35c'est le moins qu'on puisse dire,
04:36critiques que vous avez vis-à-vis de ce gouvernement,
04:38mais est-ce que vous ne regrettez pas aujourd'hui
04:40à gauche, finalement, la façon dont vous avez géré
04:43votre, j'allais dire, revendication
04:46de gouverner à Matignon ?
04:48Est-ce que finalement, en écartant,
04:50alors je ne dis pas que c'est vous les écologistes,
04:51mais en tout cas le Parti Socialiste,
04:52l'hypothèse de M. Cazeneuve,
04:54est-ce que d'une certaine manière,
04:55vous ne vous êtes pas coupé aussi, vous,
04:57la route d'accès au pouvoir ?
05:01Est-ce que si nous avions donné un nom plus tôt,
05:04est-ce que si nous avions accepté,
05:06c'est non de tirer du chapeau ?
05:07Vous le précisez très bien, je suis écologiste,
05:09M. Cazeneuve, c'était la personne
05:11qui était en responsabilité
05:13au moment de la mort à Syvance
05:18de ce jeune militant pacifiste.
05:21Et donc, c'est quand même un choix,
05:24pour ainsi dire, assez rédhibitoire
05:27pour le camp écologiste.
05:28Et donc, Rémi Fraisse, je parle,
05:30et donc ce choix n'était pas fait
05:33pour nous donner envie de suivre,
05:35il était fait pour être repoussoir.
05:37Qu'est-ce que ça aurait changé
05:38si on avait été plus rapide ou moins rapide ?
05:41Puisqu'Emmanuel Macron refusait
05:43de prendre son téléphone
05:44pour demander aux personnes
05:45qui étaient arrivées, certes d'une courte tête,
05:48mais quand même en tête des élections,
05:50quels étaient les noms,
05:52les choix qu'il voulait.
05:53Nous avons passé tout ce temps-là
05:55à discuter entre nous du meilleur choix
05:57parce qu'Emmanuel Macron
05:59refusait d'assumer son devoir
06:01qui était de nous demander les choses.
06:03Et je vais vous dire,
06:04peut-être que notre gouvernement
06:05n'aurait pas tenu très longtemps,
06:07peut-être qu'il n'aurait pas eu
06:08de majorité suffisante.
06:10On avait acté ce fait.
06:12Mais je vous pose la question,
06:14quelle est la majorité de M. Barnier ?
06:16Où se situe-t-elle ?
06:17Qui le soutient aujourd'hui ?
06:19Je n'ai entendu aucun parti politique le soutenir.
06:22Je vais vous dire,
06:23même pas les troupes d'Emmanuel Macron
06:25dont les députés sont en train
06:26de démissionner en ce moment.
06:27Sandra Regol, il y a quand même
06:28une urgence dans le pays.
06:30Le budget et les finances de la France
06:31sont absolument catastrophiques.
06:33Catastrophiques, je crois qu'on ne se rend pas compte.
06:35Même Michel Barnier, lui qui a vu les chiffres,
06:37s'est dit que la situation est beaucoup plus grave
06:39qu'on ne le croit.
06:40C'est-à-dire que je pense qu'on a tous besoin
06:42aujourd'hui de se serrer les coudes,
06:43les uns avec les autres,
06:44et d'avancer pour la France,
06:45pour le bien commun.
06:46C'était un peu ce que disait
06:47le chef de l'État tout à l'heure.
06:49Mais en tant que chef de l'État,
06:50président de la République,
06:51c'est son devoir d'appeler à la cohésion.
06:53Qu'est-ce que vous allez faire ?
06:55Est-ce que vous allez manifester demain ?
06:59Vous confirmez ça,
07:00place de la Bastille,
07:02avec les syndicats.
07:04Qu'est-ce que vous allez faire ?
07:06Est-ce que vous êtes prête
07:07à participer à l'effort ?
07:08Comment ?
07:09Ou est-ce que vous allez être
07:10en opposition systématique
07:12au nouveau gouvernement ?
07:13Trois choses pour vous répondre.
07:15Une première,
07:16et c'est en détail,
07:17c'est que, pour ma part,
07:18je ne manifesterai pas à la Bastille,
07:20mais je manifesterai à Strasbourg.
07:22Vous avez raison,
07:23je soutiendrai ce mouvement
07:24spontané et populiste.
07:25C'est les écologistes
07:26qui appellent à manifester demain.
07:27Notamment à Paris,
07:28ce sera peu satisfait,
07:29avec les syndicats.
07:30C'était en détail.
07:31Vous avez raison,
07:32la situation française,
07:33économique,
07:34est très alarmante,
07:35et je passais ce matin en revue,
07:37comme on le fait à chaque rentrée,
07:39avec la Banque de France,
07:40les éléments financiers,
07:42c'est plus qu'inquiétant à venir.
07:44Mais vous savez,
07:45ce qui est le plus inquiétant
07:46dans tout ça,
07:47c'est que ce sont les politiques
07:48d'Emmanuel Macron
07:49qui ont mené là.
07:50En ce moment,
07:51pendant que nous parlons,
07:52il y a un pays
07:53qui s'en sort très très bien,
07:54qui fait l'exact inverse
07:55des politiques
07:56que Barnier,
07:57ou Macron,
07:58ou Attal,
07:59ou tous les autres avant eux,
08:00ont appliqué.
08:01Ce pays, c'est l'Espagne.
08:02C'est aujourd'hui
08:03le très bon élève
08:04économique de l'Europe.
08:06Et que fait l'Espagne ?
08:07L'exact inverse.
08:08L'Espagne investit
08:09dans des salaires relevés.
08:11L'Espagne investit
08:12dans des politiques
08:13qui prennent soin des gens.
08:14Des politiques sociales,
08:15des politiques d'égalité,
08:17des politiques d'aide.
08:18On est en plein procès pellico.
08:22Toute la France
08:23est absolument sidérée
08:25de la violence
08:26qui existe dans nos familles,
08:28chez nos proches,
08:29de cette violence sexuelle.
08:30Il n'y a même pas
08:31un nom qui est cité.
08:32Pas partout,
08:33on ne peut pas faire
08:34une généralité.
08:35Laissez-moi juste terminer
08:36ma phrase
08:37et je finis de vous répondre.
08:38Je vous écoute,
08:39on vous écoute,
08:40on vous écoute.
08:41Vous me laissez terminer ma phrase
08:42et après vous pourrez dire
08:43tout le mal de ce que vous pensez,
08:44de ce que je viens de dire,
08:45mais laissez-moi au moins
08:46terminer mon raisonnement.
08:47Toutes les familles françaises
08:48ont pas des difficultés
08:49quand même,
08:50heureusement.
08:51Dites-nous Sandra Angole.
08:52Non, mais par contre
08:5380% des violeurs
08:54sont nos proches.
08:55Et donc,
08:56à ce moment-là,
08:57il n'y a même pas
08:58la volonté
08:59d'avoir un ministère
09:00des droits des femmes.
09:01Donc, en fait,
09:02tout ce que fait l'Espagne
09:03qui réussit aux finances,
09:04c'est l'inverse
09:05de ce que fait la France
09:06et la France est
09:07l'un des bonnets d'âne
09:08de l'Europe
09:09en matière économique.
09:10Alors oui,
09:11c'est alarmant
09:12et c'est exactement pour ça
09:13que je suis très inquiète
09:14des orientations
09:15de Michel Barnier.
09:16La seule chose
09:17qui me rassure,
09:18c'est qu'il a écouté
09:19le directeur de la Banque de France
09:20qui est la première personne
09:21à avoir dit
09:22il faut lever le tabou
09:23de l'impôt,
09:24pas sur les personnes,
09:25pas sur les ménages,
09:26mais à un moment donné,
09:27il faut faire rentrer
09:28de l'argent
09:29dans les caisses de l'État.
09:30On est quand même
09:31le plus députatier au monde.
09:32Sur les classes moyennes,
09:33sur les classes moyennes supérieures,
09:34sur les...
09:35J'aimerais savoir
09:36comment vous définissez
09:37les classes moyennes
09:38de façon très concrète ?
09:39Au-dessus de quel salaire
09:40considérez-vous
09:41qu'il faut faire peser
09:42l'impôt sur les gros salaires ?
09:45Parce qu'on dit toujours
09:46on ne les fera pas peser
09:47sur les classes moyennes
09:48mais simplement
09:49pour les individus riches.
09:52Qu'est-ce que quelqu'un
09:53de riche pour vous ?
09:54Alors, vous noterez que
09:55nous, nous n'avons pas parlé
09:56des impôts sur les personnes.
09:57Non, parce que vous citez
09:58la première mesure.
09:59Justement, il dit...
10:00Enfin, il dit classe moyenne
10:01quand on lui pose des questions,
10:02mais ce n'est pas la première chose
10:03qu'il annonce.
10:04Nous, on a une mesure
10:05très simple
10:06qui a même été portée
10:07peu ou prou
10:08à l'Assemblée
10:09par l'ancien patron
10:10du groupe Modem,
10:11Jean-Paul Matéi.
10:12Cette mesure,
10:13c'était la taxation
10:14des superprofits.
10:15Et la taxation
10:16des superprofits,
10:17elle rapporte déjà
10:18une manne financière colossale.
10:19C'est-à-dire qu'elle
10:20remet à niveau
10:21ce qui a été privatisé
10:22d'un côté
10:23au détriment
10:24de l'autre.
10:25Et de l'autre côté
10:26au détriment
10:27de tout le reste.
10:28Ça, c'est une mesure
10:29très simple,
10:30très rapide
10:31à mettre en œuvre,
10:32qui ne coûte pas
10:33aux ménages,
10:34qui ne coûte pas
10:35à nos entreprises,
10:36celles qui nous font vivre,
10:37les TPE, les PME,
10:38même les TPI, les PMI.
10:39Eh bien, ça,
10:40c'est une mesure rapide
10:41qui fait rentrer de l'argent
10:42et qui ne se pose pas
10:43la question
10:44de qui sont
10:45les classes moyennes ou pas.
10:46Parce qu'aujourd'hui,
10:47vous savez quoi ?
10:48La réalité,
10:49c'est que les classes moyennes,
10:50elles sont en train
10:51de se paupériser.
10:52Et ça, c'est une vraie inquiétude
10:53et c'est pour ça
10:54qu'on doit agir
10:55pour faire en sorte
10:56que les Françaises
10:57et les Français
10:58arrêtent de se sentir
10:59perdre tout le temps.
11:00Merci beaucoup
11:01Sondra Rogol
11:02d'avoir été en direct
11:03avec nous
11:04sur Europe 1,
11:05députée NFP,
11:06les écologistes
11:07du Bas-Rhin.
11:08Il est 20h41.
11:09Juste peut-être
11:10une petite réaction.
11:11Bon,
11:12Gabrielle Cluzel
11:13sur ce que dit
11:14Sondra Rogol.
11:15Moi, deux points.
11:16Le premier,
11:17c'est que je ne suis pas sûr
11:18que les écologistes
11:19aient eu égard
11:20à leurs résultats
11:21aux élections.
11:22Je parle des écologistes.
11:23Soit fondés
11:24à trouver
11:25que LR
11:26est moins légitime
11:27que pour gouverner.
11:28Je crois que là,
11:29il faut quand même
11:30faire preuve
11:31qu'en écologie,
11:32c'est d'une grande modestie.
11:33Sur le plan électoral,
11:34il n'y a pas de mampou.
11:35Et puis,
11:36je suis toujours très heurtée,
11:37mais ça,
11:38ce n'est pas propre aux écologistes,
11:39c'est devoir attaquer,
11:40essentialiser
11:41la famille,
11:42les pères,
11:43les frères,
11:44les grands-pères,
11:45que sais-je.
11:46J'avoue que c'est quelque chose
11:47qui commence à me déranger
11:48profondément.
11:49Sur les familles,
11:51on ne peut pas accuser,
11:52effectivement,
11:53toutes les familles
11:54de France.
11:55Non mais,
11:56attendez,
11:57vous êtes père,
11:58frère,
11:59aujourd'hui.
12:00C'est terrible.
12:01C'est un drôle de regard
12:02qu'on pose sur eux.
12:03On ne touche pas aux familles.
12:04En homme,
12:05on a beaucoup de choses
12:06à dire.
12:07On voit bien que,
12:08de toute façon,
12:09le problème de la gauche,
12:10c'est que,
12:11quel que soit le fait
12:12qu'elle soit en effet
12:13arrivée en tête,
12:14en siège
12:15à l'Assemblée nationale,
12:16elle n'avait pas de majorité
12:17pour pouvoir gouverner.
12:18La réalité,
12:19c'est que,
12:20c'est sûr que,
12:21de toute façon,
12:22Michel Barnier
12:23est aujourd'hui,
12:24quand même,
12:25malgré tout,
12:26avec son gouvernement,
12:27l'otage à la fois de la gauche
12:28et aussi du Rassemblement national
12:29parce que,
12:30en effet,
12:31l'addition des deux forces politiques
12:32que représentent
12:33le Rassemblement national
12:34et le Nouveau Pôle populaire
12:35à l'Assemblée nationale
12:37sont susceptibles
12:38de renverser son gouvernement
12:39à tout moment.
12:40Oui, d'ailleurs,
12:41on ne sait pas combien de temps
12:42il va rester.
12:43Plusieurs années,
12:44plusieurs mois,
12:45plusieurs semaines,
12:46plusieurs heures.
12:47Plusieurs années,
12:48on va rester ensemble.
12:49Il est 20h43 sur Europe 1.
12:50Je voudrais qu'on parle après
12:51du comportement
12:52d'une avocate
12:53de la défense du procès Pélico.
12:54Est-ce que vous avez vu ses vidéos ?
12:56Des vidéos d'une provocation
12:58sans nom,
12:59pardon,
13:00mais est-ce le rôle
13:01d'une avocate ?
13:02Je n'en sais rien.
13:03Elle commente,
13:04on va réécouter les extraits,
13:05elle commente ce qui se passe
13:06au procès.
13:07Elle s'est justifiée,
13:08d'ailleurs,
13:09chez Pascal Praud.
13:10On l'entendra
13:11ce matin sur Europe 1.
13:13Mais enfin,
13:14franchement,
13:15ce film est en train de danser
13:16sur Wake me up
13:17sur You go go
13:18alors que dans cette affaire,
13:19la victime dormait
13:20pendant que des hommes
13:21venaient la violer
13:22avant de repartir.
13:23Pardon,
13:24mais franchement,
13:25ça mérite d'en discuter.
13:26A tout de suite,
13:2720h44 sur Europe 1.