Retrouvez le replay de l'épisode 1 de Truck racing, des tonnes de défis du 21/09/2024.
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SportTranscription
00:00Les pilotes du Championnat de France qui se préparent,
00:02on entend déjà vrombir les moteurs,
00:055,4 tonnes pour ces camions.
00:13La toute première fois que j'ai roulé au Mans,
00:15Lucas Rivels numéro 15.
00:16C'est quelque chose d'extraordinaire.
00:20C'est le circuit mythique.
00:21Allez, c'est la première position.
00:23Ça fait toujours plaisir de rouler au Mans.
00:26J'ai toujours pensé à faire des courses de camions.
00:29On a toujours vu des courses de camions en tant que spectateur.
00:33En premier, il y a eu la passion du camion,
00:35du véhicule en lui-même.
00:37Ça faisait rêver de voir ces gros camions,
00:38ces grosses machines.
00:40On voulait passer sur la piste,
00:42passer le pas.
00:44Le jour où on l'a essayé, on est tombé amoureux
00:45et là on s'est dit, c'est ça qu'on veut faire.
00:48C'est une évidence.
00:55La sensation, c'était de l'excitation déjà
00:58parce que c'était un rêve de gosse.
01:01C'était vraiment une sensation extraordinaire.
01:06On s'est vraiment dit,
01:09il va falloir qu'on y arrive.
01:14Un camion de course, c'est vraiment un véhicule
01:16qui est très spécifique,
01:16qui est bâti pour la compétition.
01:19Ce sont des véhicules qui font 5,5 tonnes.
01:21Donc la mécanique est vraiment très sollicitée,
01:23notamment le freinage.
01:25On monte quand même la température
01:26entre 700 et 800 degrés au coup de frein.
01:29On est assis devant les roues,
01:31on domine la piste.
01:33Des sensations assez fortes, assez puissantes
01:35comparé à l'automobile.
01:37Pour chacun de nos pilotes,
01:38c'est le rendez-vous de l'année.
01:41L'arrivée au Mans, c'est toujours quelque chose
01:42parce que ça reste le Mans,
01:43c'est un des circuits les plus mythiques de France.
01:45Donc on est toujours excité d'y arriver.
01:48Un tracé très adapté au camion.
01:50Ça reste toujours un pur plaisir de rouler là-bas.
01:57On utilise le circuit Bugatti,
01:59qui fait un peu plus de 4 kilomètres.
02:01Ce sont des courses de 20 minutes,
02:02on en a deux le samedi et on en a deux le dimanche.
02:09Avec l'ambiance, les spectateurs, tout,
02:12ça reste un de mes week-ends préférés de la saison.
02:14Un Grand Prix Camion reste un événement
02:16très populaire, très familial.
02:18On réunit chaque année plus de 70 visiteurs.
02:22Des milliers de spectateurs qui nous regardent,
02:24c'est quelque chose d'énorme à vivre.
02:26Je trouve que c'est indescriptible, tout simplement.
02:29C'est quelque chose d'extraordinaire de se dire
02:31moi aussi j'ai fait les 24 Heures du Mans un jour
02:33et je rentre dans l'histoire des 24 Heures du Mans.
02:51Mon père était un mineur de fonds
02:53et au troisième coup de griseau,
02:54il n'a plus voulu descendre.
02:55Donc il a dit, il faut que je fasse autre chose.
02:58Il est arrivé totalement par hasard à le transport
03:00en rachetant un véhicule et en se mettant
03:02à son compte sur une ligne.
03:07Ça, c'était le 1er décembre 1965.
03:10Moi, je suis arrivé dans l'entreprise
03:12le 1er juillet 1982.
03:14J'ai fait mes armes comme conducteur routier
03:17jusqu'en 1992 où mon père m'a laissé
03:22la direction de la société et de la structure.
03:26Dis-moi Romain, tu as pu voir pour le nouveau dossier
03:29pour les chargements sur Bordeaux ?
03:31Pour la mise en place ?
03:32Oui.
03:33C'est tout beau, j'étais justement dessus.
03:35Le transport, je pense que c'est vraiment un métier passion.
03:38Moi personnellement, je le prends vraiment
03:39comme un métier passion.
03:40C'est quelque chose que j'aime faire,
03:42qui m'anime parce que c'est vraiment un métier
03:44où tous les jours sont différents.
03:46Tous les jours, on se lève le matin,
03:48on va ouvrir la porte et on ne sait pas ce qui va se passer.
03:51C'est une petite adrénaline qui fait qu'on aime ce métier
03:53et qu'on y reste.
03:54Pour y rester, il faut vraiment avoir la passion du camion
03:57et la passion du métier.
04:14Ça m'arrive de temps en temps de prendre le volant d'un camion
04:17comme là pour faire des dépannages quand il manque quelqu'un
04:20ou qu'il y a des transports à faire un peu en plus
04:23ou les passages aux mines, les choses comme ça.
04:29Être au volant d'un camion, c'est un plaisir déjà
04:31parce que c'était un rêve d'enfant.
04:33Depuis tout petit, de voir les gros camions rouler,
04:37papa, mes oncles, de voir tout le monde rouler,
04:39c'était quand même un rêve de gosse.
04:42Donc dès que j'ai eu l'âge de pouvoir passer le permis,
04:44je l'ai passé.
04:45Et c'est vrai que ça reste toujours un plaisir.
04:47Du coup, je m'occupe un peu de tout.
04:48Ça va, tout ce qui arrive, les mails, les coups de téléphone ?
04:50Il y en a un peu, ça va, ouais.
04:52Ok, parfait.
04:54Je repasserai te voir après.
04:55Bisous.
04:56Travailler en famille, c'est facile
04:58parce que la preuve, on y arrive.
04:59J'ai cette mission de passation et mon devoir
05:01est de leur transmettre tout ce que j'ai pu apprendre
05:03pendant ces longues années
05:04pour qu'ils puissent, eux, l'exploiter
05:06et l'adapter à cette société d'aujourd'hui.
05:18On a commencé les courses de camions tout à fait par hasard.
05:21On a rencontré quelqu'un qui était à Le Monde de la compétition
05:24lors d'un salon professionnel sur l'Univers de Lyon.
05:27Et tout a démarré de là.
05:29Aujourd'hui, on est fiers quand même que les gamins y soient.
05:31Je suis content pour eux.
05:33Et souvent, on me pose la question
05:34« Mais t'es pas encore trop vieux, tu pourrais y aller ? »
05:36Non, maintenant, non, maintenant.
05:38Mon rôle, c'est de les guider et de faire marcher le team.
05:42Donc on va essayer de faire au mieux pour qu'ils puissent y aller.
05:45On va, les gars, s'il vous plaît, marquer une pause à la réception à chaque fois.
05:48Extension, pause et je remonte.
05:50Avant le week-end de course, on se prépare beaucoup.
05:52Je me replace au sol à chaque fois.
05:53Lance le fort le vélo, lance le fort.
05:55Allez, de la cadence, de la cadence, de la cadence.
05:57Avec Romain, on fait notre préparation physique quotidienne
06:00avec notre coach.
06:01On cible des zones spécifiques en fonction du circuit, des courses, etc.
06:05Tu attendras les mains comme si tu tenais le volant devant.
06:07Un, deux, trois.
06:09Il nous a créé des exercices spécifiques pour travailler les muscles spécifiques
06:12l'endurance, la force mentale aussi parce que c'est très important.
06:15Freinage fort, à fond.
06:16Allez, un, deux, trois, quatre, cinq, derrière.
06:20Ça nous permet vraiment de rester focus sur nos objectifs,
06:23de garder la lucidité une fois qu'on est dans le camion.
06:25Si on perd la lucidité, ça peut devenir dangereux.
06:28Cinq et on relâche.
06:30Ok, les gars.
06:31Donc c'est ce week-end la course, là, du coup ?
06:33Oui.
06:34Ok, bon, vous savez ce que vous avez à faire.
06:35Soit au niveau d'échauffement, on garde la routine qu'on a mise en place.
06:38Bonne course.
06:39Bonne course, les gars.
06:40Merci, ciao.
06:42Bon, allez, on va y aller, nous, du coup.
06:44Oui, parfait.
06:45On va partir demain matin tôt pour y être au début d'après-midi.
06:48Comme ça, on va commencer à tout installer comme il faut.
06:51Ok, on fait comme ça, pas de soucis.
06:53Allez, bonne route.
06:54A demain, alors.
06:55Oui, vous aussi.
06:56Ciao.
07:10L'arrivée au Mans, c'est toujours quelque chose,
07:12parce que ça reste le Mans,
07:13c'est un des circuits les plus mythiques de France,
07:15donc on est toujours excité d'y arriver.
07:24Et après, on s'installe sur le paddock,
07:26on commence à monter toute la structure
07:28pour être prêts le jeudi soir
07:30et être prêts à rouler le vendredi.
07:40On garde toujours cet esprit familial avec copains,
07:43donc on met tous la main à la pâte,
07:45tout le monde s'aide,
07:46on va aider à monter les chapiteaux, la structure, etc.
07:49Ça permet de passer un bon moment tous ensemble avec les mécanos,
07:52de renforcer les liens dans l'équipe
07:54et d'oublier un peu ce stress et cette pression de la compétition.
08:10Le gros challenge sur une course,
08:12c'est le montage et le démontage.
08:16On arrive, on installe tout,
08:18c'est-à-dire on installe aussi bien la toiture
08:20que l'eau et l'électricité.
08:22Là, il n'y a plus de team manager ou de mécanos ou de cuisinier,
08:26il y a tout le monde qui fait les mêmes tâches,
08:29pour qu'on puisse aller le plus vite possible.
08:35Il y a aussi un fonctionnement,
08:38il y a aussi toute une partie intendance et logistique alimentaire,
08:42tout ce qui est les cuisines,
08:44donc il y a des fours, des frigos, des plonges,
08:47c'est vraiment, on va dire, pas un mini-restaurant, mais presque.
08:52On arrive sur le circuit, il faut tout sortir,
08:54tout réorganiser, mettre en place
08:56et après être prêt surtout au bon moment,
08:58quand les courses se terminent,
09:00que tout le monde mange à l'heure, puisse manger,
09:02qui est né pour tout le monde.
09:04Très grande partie de la logistique,
09:06mais bon, je suis aidée par pas mal de personnes,
09:08des copines qui viennent, les femmes, les filles,
09:11même les mécanos, ça arrive qu'ils aident s'ils ont un petit moment.
09:15Romain, lui, il confectionne les repas, il prépare les repas,
09:18il fait tout, il prépare les menus.
09:21Je suis vraiment dans l'organisation,
09:23j'adore, les semaines avant les courses,
09:25gérer les courses, gérer les menus, gérer les repas.
09:29J'aime cuisiner, c'est souvent que je mets un coup de main derrière les fourneaux.
09:34Les mécaniciens, on les contrôle tout le temps,
09:36ils sont toujours aux côtés des camions,
09:38mais c'est vrai que tous les gens de derrière,
09:40qui sont à l'internat, qui sont à la cuisine,
09:42qui sont des gens qui sont très importants
09:44pour le bon fonctionnement de l'équipe,
09:46mais qui sont souvent dans l'ombre
09:48et ça permet vraiment de passer du temps avec eux
09:50et c'est des bons moments qu'on passe,
09:52on souffle déjà.
09:54Pour moi, c'est un moment de détente.
10:04Ça c'est le chef des grillades.
10:07Le team est devenu une grande famille,
10:0990% des personnes qui sont dans le team sont les mêmes,
10:11restent les mêmes,
10:13et sont impliquées à 100% dans le team.
10:15C'est devenu vraiment une vraie famille,
10:17une vraie bande de copains.
10:20Le fait d'être associatif et d'être bénévole,
10:22c'est un lien encore plus fort, je pense.
10:25On fait tout pour qu'ils aient un confort,
10:27on fait tout pour qu'ils soient le mieux possible,
10:30que ce soit la structure pour dormir,
10:32pour se nourrir, pour faire tout ce qu'on peut
10:34leur amener de confort.
10:36C'est des liens qui sont très forts entre nous,
10:38maintenant ça fait plus d'un an et demi,
10:40presque deux ans qu'on travaille ensemble,
10:42les autres, les 25 personnes,
10:44et c'est un lien qui est très très fort.
11:02Le circuit du Mans
11:04Les 24 Heures du Mans
11:06Le circuit du Mans
11:08Le circuit du Mans
11:10Le circuit du Mans
11:12Le circuit du Mans
11:14Le circuit du Mans
11:16Le circuit du Mans
11:18Le circuit du Mans
11:20C'est la première fois que j'ai roulé au Mans,
11:22quelque chose d'extraordinaire,
11:24parce que ça reste le circuit du Mans,
11:26les 24 Heures du Mans,
11:28un tracé qui est génial,
11:30que j'adore,
11:32très adapté au camion,
11:34et ça reste toujours un pur plaisir de rouler là-bas,
11:36avec l'ambiance,
11:38les spectateurs,
11:40ça reste un de mes week-ends préférés de la saison.
11:42Être sur la piste du Mans,
11:44c'est aussi être sur une piste mythique,
11:46là où de très belles compétitions s'organisent,
11:48ils se retrouvent sur le même podium
11:50que de grands pilotes,
11:52et eux à leur tour d'être sur cette piste du Mans,
11:54c'est juste un rêve,
11:56et je pense que beaucoup ont la petite larme
11:58de mettre leurs roues et leurs camions
12:00sur la piste pour la première fois,
12:02ça on l'a déjà dit,
12:04ils sont un peu timides sur le sujet,
12:06mais on le sait et on le voit.
12:08De l'émotion et de la fierté,
12:10parce que c'est un circuit mythique et légendaire
12:12où il y a de très grands sports automobiles
12:14qui ont roulé,
12:16d'être dans la pitlane,
12:18d'être sur la piste,
12:20c'est quelque chose d'extraordinaire
12:22de se dire, moi aussi j'ai fait les 24 Heures du Mans un jour,
12:24et je rentre dans l'histoire des 24 Heures du Mans.
12:261981, les premiers 24 Heures du Mans camions.
12:28La première fois que les camions ont roulé sur une piste en France,
12:30c'était au Mans, c'était en 1980.
12:32Cinquième épreuve,
12:34la plus spectaculaire et la plus attendue du public,
12:36la course de vitesse
12:38qui regroupe les trois catégories de puissance.
12:40L'histoire a commencé avec le Mans,
12:42donc forcément,
12:44nos pilotes et aussi nos visiteurs
12:46ont un affect tout particulier avec cette épreuve.
12:50Les 24 Heures du Mans camions
12:52n'ont de 24 Heures que le nom,
12:54puisque ce ne sont pas des courses d'endurance.
12:56Les camions ne font pas la course,
12:58ils ne font pas la course pendant 24 heures.
13:00Contrairement aux 24 Heures du Mans auto
13:02ou 24 Heures du Mans moto,
13:04ce sont des courses pour nous,
13:06des courses de sprint qui durent vingtaines de minutes.
13:12Vous êtes prêts ?
13:14C'est parti.
13:16Ce qu'on a fait avec Théo,
13:18le tour de circuit à pied,
13:20on le fait sur chaque Grand Prix.
13:22Il y a beaucoup de repères visuels
13:24et des repères de trajectoire et de freinage.
13:26On essaie de le faire au moins une fois
13:28par week-end le vendredi.
13:30Si vous voulez tenter une attaque ici,
13:32c'est largement possible,
13:34c'est un des endroits du circuit où tu peux bien doubler.
13:36On utilise le circuit Bugatti,
13:38c'est le circuit fermé, le circuit privé
13:40qui fait un peu plus de 4 km.
13:42La différence de l'automobile qui, eux,
13:44utilise ce qu'on appelle le grand circuit,
13:46c'est-à-dire le circuit Bugatti en partie,
13:48avec l'ouverture de la route
13:50qui fait 4,5 km.
13:52Ça reste un circuit qui, mine de rien,
13:54reste technique.
13:56Théo nous a amené des conseils
13:58sur les points de freinage,
14:00les repères visuels à prendre pour le freinage,
14:02les points de cordes,
14:04s'il faut monter sur le vibreur,
14:06s'il ne faut pas,
14:08en cas de pluie,
14:10quelle trajectoire adopter,
14:12des choses comme ça.
14:14C'est beaucoup de techniques
14:16qui peuvent paraître petites,
14:18mais qui permettent de faire
14:20un bon freinage.
14:22On est pas pressé,
14:24mais quitte à commencer
14:26à mettre un filet de gaz
14:28pour mettre son turbo en charge,
14:30et après jusqu'en haut,
14:32et on refait pareil.
14:34Oui, mais après,
14:36il a besoin de se faire signer
14:38le bon de livraison pour repartir.
14:40L'équipe France Route
14:42est en charge de l'événement.
14:44C'est 7 personnes en permanence
14:46sur le week-end.
14:48Nous avons des renforts
14:50de collaborateurs externes
14:52avec des compétences particulières
14:54qui renforcent l'équipe
14:56sur des domaines particuliers
14:58qu'on n'a pas besoin de gérer
15:00tout le long de l'année.
15:02Organiser un événement
15:04avec plus de 70 000 personnes,
15:06ça ne s'organise pas si facilement
15:08et ça demande beaucoup de rigueur.
15:10Tous les matins,
15:12on a des réunions de coordination
15:14pour valider tous les sujets de la journée.
15:16On va avoir des zones d'exclusion
15:18du public cette année sur le circuit.
15:20La sécurité sur un tel événement
15:22est juste essentielle
15:24puisqu'on accueille beaucoup de visiteurs
15:26et on doit s'assurer que tout se passe bien.
15:28On a des équipes importantes
15:30sur le circuit du Mans
15:32qui sont là pour gérer cette sécurité,
15:34que ce soit le flux,
15:36les accès, les contrôles d'accès.
15:38C'est à côté de la zone de Porsche
15:40où il y a le...
15:42Il faut sortir là et remonter à pied.
15:44Là, il n'y a pas de trottoir.
15:46Cette réunion-là,
15:48au-delà d'informer, de se redire
15:50ce qui va se passer sur la journée,
15:52c'est surtout d'anticiper.
15:54Accueillir autant de monde,
15:56ça demande un travail d'anticipation
15:58très important.
16:04Un moment important pour nous
16:06dans l'équipe France Route,
16:08c'est l'arrivée des teams de compétition
16:10Quand tous les camions arrivent,
16:12on a plaisir à descendre sur le paddock.
16:14Déjà, il faut aller les accueillir
16:16et leur montrer leur emplacement,
16:18mais au-delà de ça, on a plaisir
16:20à faire le tour de tout le monde,
16:22les saluer et leur souhaiter la bienvenue
16:24pour ce week-end qui arrive.
16:34On a eu le plaisir d'accueillir
16:36il y a deux ans une nouvelle famille
16:38qui s'appelle Romain et Lucas.
16:40Leurs parents sont transporteurs à Albi.
16:42On retrouve, tout comme l'histoire
16:44des Robineaux, une nouvelle histoire
16:46de famille qui est dans notre championnat.
16:48Il y a les deux garçons qui sont pilotes
16:50l'un contre l'autre,
16:52mais ils restent frères.
16:54Vous avez le père et la mère
16:56qui sont aussi embarqués dans l'histoire.
16:58C'est sympa de retrouver des transporteurs
17:00qui, la semaine, font du camion,
17:02le week-end, changent de camion
17:04et passent en moto.
17:06Le cours de camion, c'est avant tout
17:08une grande famille.
17:10On se connaît depuis très longtemps,
17:12on se suit d'année en année.
17:14Ce sont des compétiteurs très fidèles,
17:16et même plus que fidèles,
17:18car souvent on retrouve des générations.
17:20C'est le cas des familles Robineaux.
17:22Il y a eu le grand-père, le père,
17:24les fils.
17:26L'histoire continue chaque année
17:28et on se retrouve tous.
17:30On a le plaisir de se retrouver
17:32tous les jours.
17:34C'est une grande famille.
17:36Bonne après-midi.
17:38Dormez bien.
17:40Prenez des forces.
17:42À demain.
18:04Moi, j'ai découvert les courses de camion
18:06avec la famille Rivaz.
18:08On s'est connus par avant
18:10dans le sport automobile.
18:12De fil en aiguille, je les ai suivis
18:14et j'ai démarré avec eux les courses de camion.
18:24J'ai embarqué mon père dans l'aventure
18:26et on travaille beaucoup tous les deux
18:28sur le camion,
18:30que ce soit sur les week-ends de course
18:32ou à l'atelier.
18:34On travaille tous les deux sur le camion de course.
18:36On se régale.
18:38Tout ce qui est mécanique, c'est un peu ma passion.
18:40Tout ce qui est moteur,
18:42il faut que ça marche,
18:44que je comprenne pourquoi ça ne marche pas
18:46et que j'arrive à le faire marcher.
18:52Un camion de course, ça n'a rien à voir
18:54avec un camion de tous les jours.
18:56Malgré qu'il y ait beaucoup de pièces identiques,
18:58c'est l'assemblage qui est totalement différent.
19:00On bâtit un châssis spécifique aux compétitions
19:02avec un essieu avant spécifique aux compétitions,
19:04un pont qui n'a plus rien à voir
19:06avec un véhicule normal.
19:08Sur un camion de course,
19:10c'est beaucoup plus complexe
19:12qu'un camion normal
19:14parce que les pièces sont mises à plus rude épreuve
19:16donc elles résistent moins longtemps.
19:20Tout est plus gros qu'une voiture.
19:22Toutes les pièces sont plus grosses,
19:24donc plus lourdes, c'est plus physique.
19:26Après, le fonctionnement reste à peu près le même.
19:28On a un freinage qui est totalement en origine
19:30mais qui est simplement refroidi par eau
19:32parce qu'on monte quand même la température
19:34entre 7 et 100 degrés au coup de frein.
19:36Après, c'est vraiment un véhicule
19:38qui est très spécifique,
19:40qui est bâti pour la compétition.
19:48Le briefing pilote est un moment capital.
19:50On pourrait dire que c'est le lancement
19:52du week-end de compétition.
19:54Le vendredi, en fin d'après-midi,
19:56les pilotes sont invités à assister au briefing.
19:58Ils n'ont pas le choix.
20:00C'est important.
20:02C'est le directeur de course qui les convoque
20:04et c'est à ce moment-là que le directeur de course
20:06donne toutes les consignes sportives et sécurité.
20:08Bienvenue. On va commencer le briefing
20:10comme à chaque fois.
20:12On va voir les différents points ici
20:14qui caractérisent le circuit Bugatti du Mans.
20:16Le briefing pilote, c'est aussi un moment important
20:18où on rappelle l'ensemble des pénalités
20:20et ce qu'il ne faut pas faire.
20:22Il y a eu une évolution de la réglementation
20:24concernant ce qu'on appelle la route de course.
20:26La route de course, c'est la limite
20:28de la piste, les deux lignes blanches
20:30sur le bord de piste.
20:32Un pilote qui, par exemple, sort de sa trajectoire
20:34peut être pénalisé en temps et lui faire perdre
20:36plusieurs places.
20:38Le championnat de course de camion, c'est un championnat
20:40qui se professionnalise de plus en plus.
20:42Il faut avoir une image très pro et très sportive.
20:44C'est pour ça qu'on vient se rapprocher
20:46beaucoup des règles du sport automobile.
20:54Le plus dur entre le camion et la voiture,
20:56c'est le poids, on va dire.
20:58On passe d'une petite auto qui fait 900 kg
21:00à un camion qui fait 5,5 tonnes, 5,4 tonnes.
21:02Les répartitions des masses sont différentes,
21:04surtout sur les phases d'accélération
21:06et de freinage, où le transfert de masse
21:08est le plus important.
21:18Il y a l'aspect aussi de la position de conduite
21:20où on est assise dans un véhicule
21:22ou on est assis devant les roues.
21:24Au niveau des trajectoires,
21:26c'est un peu différent.
21:28La hauteur, on domine la piste
21:30et on fait quand même 2,40 m de large.
21:32Sur des pistes qui font 5 m,
21:34deux camions côte à côte, ça fait serrer.
21:36C'est beaucoup de paramètres à prendre en compte
21:38qui font que malgré que ce soit sur circuit
21:40ou dans le sport automobile,
21:42ça reste assez différent.
21:52C'est la vitesse supérieure qui se passe.
22:14Ça va ?
22:16Tu arrives là-bas, je suis à 145.
22:18Tu en prends les couples ?
22:20Il a marché, il est sorti d'Estaing, il a marché deux virales.
22:25Deux virales, il marche comme un carceler, pareil.
22:28Il n'a pas d'âge et tout, il est bon.
22:30Après pareil, il est déjà attaqué à l'Estaing.
22:33Ce qui est bizarre, c'est que quand tu pars, au premier coup,
22:36tu les dépasses les 120 ou quoi ?
22:39Quand tu marches, au début.
22:41On va essayer d'aller voir Patrick, pour voir.
22:43Il ne veut pas venir nous voir.
22:45Et le vendredi, au gros essai libre,
22:47on s'aperçoit que la mécanique de l'Iveco, du camion de Romain,
22:50elle ne marche pas.
22:52Clairement, ça ne sort pas la puissance qu'on espérait.
22:55Sur le camion de Romain, on a eu un problème
22:57au niveau d'une perte de puissance.
22:59Il nous a un peu suivis tout le week-end.
23:01En fait, il marchait pendant un tour
23:03et après, il se mettait en sécurité.
23:05Il y avait une coupure électronique.
23:07Il faut qu'on démonte le boîtier, l'amener pour le vérifier.
23:09Il n'y en a plus ?
23:11Non, il n'y en a de reste.
23:13On a fait les essais, on a fait ce qu'on avait à faire.
23:16Après, une fois qu'on atteint la limite,
23:18c'est rien de chercher trop loin
23:20et de risquer soit de casser,
23:22soit d'abîmer la mécanique.
23:24Un peu frustré, forcément.
23:26Je sais que je peux mieux faire.
23:28La machine me bride.
23:30Je fais au mieux de mon maximum.
23:32Il faut se dire que c'est cool d'être ici.
23:35Il y a une bonne ambiance.
23:37La météo se tient.
23:39On va quand même prendre du plaisir.
23:42On a un ami dans notre team
23:45qui est venu nous prêter main-forte
23:47avec son ordinateur pour le passer au diagnostic.
23:57On y travaille.
23:59Ils modifient certaines choses.
24:01On essaie de trouver le problème.
24:03Ils ont travaillé, démonté, remonté,
24:05à essayer de trouver des solutions.
24:07On n'en a pas trouvé.
24:10C'est un problème électronique.
24:12Par l'ancien temps, on réparait.
24:14C'était que de la mécanique.
24:16Avec l'électronique, on ne sait même pas
24:18si ça va marcher ou pas.
24:20C'est très compliqué à diagnostiquer et à réparer.
24:23C'est peut-être l'alternateur.
24:25On va miser là-dessus pour le moment.
24:27Il faut avancer.
24:29C'est dur pour lui, moralement.
24:31Comme il le disait, se promener,
24:33ce n'est pas...
24:35Nous, on était derrière.
24:37Il disait, ne t'inquiète pas,
24:39tu roules, c'est l'essentiel.
24:41Fais du roulage.
24:43C'est du gain pour demain.
24:45Il ne faut jamais se dire que c'est fini.
24:47On a une belle équipe de bénévoles.
24:49Des mécaniciens qui sont impliqués.
24:51Il faut toujours y croire.
24:53Tant que ça tourne, ça peut marcher.
24:55L'esprit d'équipe est très important.
24:57La solidarité entre nous est très importante.
24:59S'il y en a un qui a une pensée négative
25:01ou un peu plus faible,
25:03il faut que les autres le prennent par le bras
25:05et qu'on les mette les bras.
25:11Mon vrai début en compétition,
25:13c'était en karting,
25:15à 13 ans environ,
25:17sur des petites courses régionales.
25:19On est vite passé à l'automobile
25:21quand j'avais 16 ans,
25:23en 208 Racing Cup.
25:25J'ai fait 4 ans avec mon frère.
25:27On faisait le championnat sprint
25:29et le championnat endurance,
25:31tous les deux.
25:33On a eu l'opportunité de rallier
25:35notre passion du camion
25:37et notre passion du sport automobile.
25:39Je ne me voyais pas le faire sans lui.
25:41Et je pense que lui ne pensait pas
25:43le faire sans moi non plus.
25:45Soit on le faisait ensemble, soit on ne le faisait pas.
25:47Le but à long terme
25:49n'est pas forcément de revenir dans l'automobile,
25:51mais on continue de faire de temps en temps
25:53une course ou deux en voiture
25:55parce que ça reste beaucoup de plaisir aussi.
25:57Mais ce serait surtout de se développer dans le camion
25:59et d'atteindre vraiment le haut niveau.
26:03J'ai toujours pensé
26:05à faire des courses de camion.
26:07On a toujours été dans le milieu.
26:09On a toujours vu
26:11des courses de camion en tant que spectateur.
26:19Ça faisait rêver.
26:21On voulait passer sur la piste,
26:23passer le pas.
26:25Le jour où on l'a essayé, on est tombé amoureux
26:27et là on s'est dit, c'est ça,
26:29c'est ça.
26:31La sensation, c'était
26:33de l'excitation déjà au début
26:35parce que c'était un rêve de gosse.
26:37C'est vraiment ce qui m'a marqué.
26:39Les sensations étaient découplées par rapport au temps.
26:41C'était vraiment des sensations extraordinaires
26:43et là on s'est vraiment dit
26:45il va falloir qu'on y arrive.
26:51Moteur, ça tourne.
26:53La course numéro un du championnat de France
26:55camion.
26:57C'est la première course de camion
26:59du championnat de France camion.
27:01Florian Asselineau et Lucas Rivelles pour la ligne 8.
27:03C'est le bouton vert.
27:05Le fil vert, c'est bon. Top, c'est parti.
27:19Faites attention parce que Thomas Rodineau est juste à l'intérieur.
27:21Oh, trois de bons ici.
27:23Yorick Montaigne qui vient l'écarter.
27:25Attention à ce qu'il n'y ait pas de retour sur la course à l'équerre.
27:45Antoine Longhi à camion numéro 75
27:47face à Romain Rivals.
27:53C'est pas une course ouf.
27:55On l'a connue plus excitante.
27:57Mais bon, c'est comme ça.
27:59Ça fait partir du cadre.
28:01Ça fait partir de la compétition.
28:07Logiquement, Romain, il est 21ème
28:09et Lucas, à l'heure actuelle,
28:11il est 12ème.
28:13Mais il y a des exemples.
28:15Il y a des exemples.
28:17Il y a des exemples.
28:19Il y a des exemples.
28:21Lucas, à l'heure actuelle, il est 12ème.
28:23Mais il y a des événements de saison 4
28:25qu'il peut faire et gagner quelques places.
28:27Avant le Mans, le camion marchait super bien.
28:29On n'a pas trop touché le côté mécanique,
28:31le côté châssis.
28:35On a juste fait les révisions nécessaires.
28:37On était plutôt confiants sur la performance du camion.
28:39On arrive à finir 9ème,
28:41ce qui reste une place assez convenable
28:43vu le niveau du championnat.
28:51Ce qui nous a attirés en compétition camion,
28:53c'est cette proximité avec le public,
28:55cet esprit familial.
28:57Il va y avoir des enfants
28:59comme des personnes un peu plus âgées.
29:01Les paddocks sont ouverts au public.
29:03Les gens peuvent venir discuter avec nous.
29:05On peut leur montrer les camions.
29:07Ça, on le retrouve un peu moins en automobile.
29:09Donc c'est aussi ce qui nous a attirés sur le camion.
29:11On est là pour se faire plaisir avant tout.
29:13Un Grand Prix Camion reste un événement
29:15très populaire, très familial.
29:17C'est un événement qui est très populaire.
29:19Le paddock est ouvert au public.
29:21Ce qui est important pour nous,
29:23c'est que les teams de compétition soient
29:25vraiment en pleine communion avec nos visiteurs.
29:27Que les visiteurs puissent aller les voir,
29:29discuter, prendre des photos.
29:31On a même des pilotes, quand ils voient des enfants
29:33devant le stand, qu'ils les prennent
29:35et qu'ils les mettent à bord du véhicule
29:37pour faire la petite photo.
29:39Il y a les séances de dédicaces.
29:41Ce qui est important, c'est justement ce côté
29:43ouvert au public et surtout de communion avec eux.
29:49C'est un événement très populaire.
29:51C'est un événement très populaire.
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29:55C'est un événement très populaire.
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30:45C'est un événement très populaire.
30:47C'est un événement très populaire.
30:49C'est à louper
30:51C'est à louper
30:53C'est à louper
31:01La course nocturne quasiment
31:03La course nocturne quasiment
31:05C'est clair
31:074ème position, là qu'on s'enlève peut-être le championnat du champion de France.
31:10Oh là là ! Attention !
31:14Passage devant l'espace du grand rival, c'est avec Lébicouz,
31:16c'est pour un début d'équipe Albi-Motoraci.
31:38L'arrêt de Lucas Rivals, numéro 15.
31:43L'arrêt de Lucas Rivals, numéro 15.
31:48L'arrêt de Lucas Rivals, numéro 15.
31:52L'arrêt de Lucas Rivals, numéro 15.
32:23Il accélère et il patine partout.
32:25C'est un des deux arbres qui a cassé, donc on n'a plus de motricité.
32:29Notre pilote est obligé de rentrer parce qu'il n'a plus de numéro de motrice.
32:33Donc ce soir, on va devoir démonter le pont, sortir l'arbre et le remettre à nouveau.
32:40C'est réparable.
32:41Après, il faut voir dedans comment ça s'est cassé.
32:43Où est-ce que ça s'est cassé ? Est-ce que ça doit détériorer le différentiel au central qui est soudé ?
32:49Deuxième course du samedi.
32:51Une course qui s'est déroulée plutôt bien au départ.
32:54Mais malheureusement, très peu de temps après le départ, j'ai le pont qui casse.
32:58Plus de motricité sur le camion, impossible de continuer la course.
33:01Et là, obligé d'abandonner, malheureusement.
33:06Ça a cassé les pièces mécaniques.
33:08Sur un départ, oui, sur une obélise, sur un truc, un accroche que ça claque.
33:12Ça a cassé le demi-arbre.
33:15Quand Lucas a eu le problème mécanique avec le nez de pont qui a cassé,
33:19le but c'est qu'il faut être vite réactif, il faut trouver la solution,
33:22pour que le lendemain, il puisse repartir.
33:25Quand le pont a cassé, déjà, on ne savait pas trop si c'était ça ou si c'était un demi-arbre.
33:30Il a fallu attendre de démonter le demi-arbre pour savoir effectivement
33:34si c'était le nez de pont qui était abîmé, qui était endommagé.
33:37Donc, on a commencé à faire des recherches,
33:39on a monté le demi-arbre pour savoir si c'était le nez de pont qui était abîmé, qui était endommagé.
33:44Et là, de suite, on commence à trotter la tête.
33:46C'est où c'est qu'on peut aller demander la pièce, parce qu'on ne l'a pas.
33:49Surtout que les équipes se disent, on ne baisse pas les bras,
33:52parce qu'on sait qu'on ne l'a pas dans la semi et que c'est foutu, qu'on arrête.
33:56Donc, il ne faut surtout pas rentrer dans le négatif, rester dans le positif.
34:00D'un côté, je suis parti avec Lucas,
34:02et puis Jonathan, le mécano du camion, est parti de l'autre côté du sien.
34:06Un gros problème, le nez de pont qui est passé.
34:08On va voir tous les teams.
34:09Bien sûr, il y a des teams qui n'avaient pas cette pièce,
34:11parce que ce ne sont pas les mêmes marques de véhicules ou des choses comme ça.
34:14Et on est arrivé au team VTR qui, eux, ont la même marque, le même véhicule que nous, et avaient cette pièce.
34:20Et donc là, on rentre un peu dans une phase de négociation entre guillemets.
34:29Ils entrent dans une phase d'hésitation, ils ne savent pas s'ils peuvent nous la prêter ou pas,
34:32parce que le problème peut leur arriver aussi.
34:34Dans ce cas-là, ils n'auront plus de pièce.
34:36Petit à petit, ils nous ont aimablement prêté cette pièce,
34:39et on leur a garanti qu'en cas de problème, on leur rendrait.
34:43C'est leur pièce, donc ça serait à eux de rouler en priorité s'ils avaient le même problème.
34:49C'est bon, ça roule demain.
34:51Là, on souffle.
34:52C'est vrai qu'effectivement, une fois qu'on a la pièce, on souffle.
34:54On souffle et on se dit maintenant, ça y est, on peut y aller.
34:57Tant pis, ce n'est pas grave, on mangera peut-être froid ce soir, mais demain, ça va marcher.
35:01Du coup, il a fallu déposer tout l'ensemble nez de pont.
35:04Donc là, c'est un travail assez conséquent.
35:06Il faut soulever le camion, une équipe dessous, on se met, une équipe dessus,
35:11et puis on dépose tout ce qui est sur le pont.
35:15On a une assistance qui nous suit, MKR, parce qu'on a un moteur MKR dans le Renault.
35:19Ils connaissent le camion par cœur, c'est eux qui l'ont construit.
35:21Donc, ils ont été très impliqués dans le changement de cette pièce.
35:25Ils nous ont été très utiles pour gagner beaucoup de temps
35:28et changer cette pièce assez rapidement et comme il faut.
35:30Il y a une certaine solidarité qui arrive et ça va très très vite.
35:34Les gens ne se parlent pas, ils agissent, les autres mécanos,
35:38aux réactions qu'ils ont, à la façon d'agir, ainsi de suite, ils suivent.
35:41C'est ce qui est beau à voir aussi.
35:43Il n'y a pas besoin d'avoir de la littérature pour faire un mécanique.
35:46Je veux dire, quelque part, ils savent vivre ensemble, ils savent travailler ensemble
35:50alors qu'ils viennent d'horizons totalement différents.
35:53C'est aussi un esprit qui est très fort dans le camion et qu'on apprécie.
35:56C'est l'entraide entre les teams où tout le monde va venir s'aider.
35:59Il faut que tous les camions roulent en fait.
36:01Donc, c'est un esprit très sympa qu'on aime bien.
36:08Tant que le travail n'est pas fini, on ne passe pas à table le soir.
36:11On attend que les mécanos finissent, si c'est 23h, si c'est minuit,
36:14mais on mange tous ensemble. On finit la soirée ensemble à table.
36:17On ne peut pas dire qu'il y a deux mécanos qui vont travailler à moitié de la nuit
36:21parce qu'il y a un truc à faire.
36:22Puis nous, on va festoyer à côté gentiment.
36:24Non, ce n'est pas possible.
36:26On les soutient moralement.
36:28On essaye de les aider autant que possible.
36:31Et puis après, pour qu'on puisse avoir ce moment de convivialité
36:34avant d'aller se coucher ou de continuer la journée.
37:25C'est parti !
37:27C'est parti !
37:53Après la course, on a le véhicule qui n'a pas que fermé.
37:56Et en fait, on peut être appelé à mener le camion à un endroit
37:59où c'est qu'ils vérifient les réglementations du camion.
38:04Ils ont regardé le poids du véhicule, si ça ne dépassait pas la hauteur du camion.
38:09Il faut qu'il soit au minimum à 19 cm du sol.
38:12Donc là, il était supérieur, donc on n'a pas eu de soucis à ce niveau-là.
38:19Le carburant aussi, ils ont prélevé du carburant,
38:22que ce soit le bon carburant, du baissant.
38:25Le carburant bio.
38:27Ils peuvent contrôler ce qu'ils veulent par rapport à la réglementation.
38:30Ça peut être aléatoire.
38:32S'il fait un bon résultat, il peut être choisi en priorité.
38:40Pour aujourd'hui, la stratégie, oui.
38:42Nouveau jour, nouvelle journée, nouvelle compétition.
38:44C'est de rattraper les points qu'on a perdus hier.
38:47C'est des points, des points, des points.
38:49Il faut rester propre et ne pas se battre pour gagner un point
38:53et tout perdre au final.
38:55Il n'y a pas vraiment de rivalité entre nous,
38:57parce qu'on est toujours partis du principe
38:59que ça vait beau être un sport individuel,
39:02mais qu'il se gagne en équipe.
39:04Depuis nos débuts en sport auto,
39:06on s'est donné une règle à suivre.
39:08C'est on gagne ensemble et on perd ensemble.
39:11S'il faut gagner, c'est qu'on gagne tous les deux.
39:13Les courses, c'est relativement important
39:15parce qu'on a la chance et le bonheur
39:17de pouvoir, en plus du travail,
39:20de pouvoir avoir les activités à l'extérieur
39:22pour pouvoir les faire ensemble.
39:24On a la chance d'avoir ce cocon familial
39:27qui continue à avancer malgré l'âge des gamins.
39:31Comme je l'ai toujours dit, c'est sur tour du plaisir.
39:33Le reste, ça viendra petit à petit.
39:37Allez, c'est parti.
39:39Les pilotes ont pris la piste.
39:40On va pouvoir retrouver cette séance d'essais qualificatifs
39:43d'une durée de 20 minutes.
39:44Il peut y avoir des surprises.
39:46On va suivre Anthony Robineau sur le camion n°33,
39:48Jennifer Janiec sur le camion n°10
39:50et frère Rivals également
39:52avec le Renault n°15 qui a été réparé.
39:55On était finalement un petit peu inquiets
39:57dans le paddock hier soir
39:59et ce Renault, il est bien là
40:01avec Lucas Rivals à son volant
40:02et face à lui, son frère Romain Rivals
40:05avec l'Iveco n°17.
40:07Allez, c'est parti pour le premier temps
40:09de référence de cette séance d'essais qualificatifs.
40:12Attention, full yellow, full yellow sur le circuit.
40:18On va enlever les débris sur la ligne droite de départ.
40:21Soyez vigilants lorsque vos pilotes arrivent
40:23sur la ligne droite de départ.
40:24Prévenez-les s'il vous plaît.
40:26Fin de procédure dans 10 secondes.
40:285, 4, 3, 2, 1.
40:32Vert à tous les postes, vert à tous les postes.
40:35Vous pouvez refaire la qualification.
40:38Vert à tous les postes, vert à tous les postes.
40:40Vous pouvez refaire la qualification.
40:54Il y a eu une heure d'espoir, il a marché un tour
40:56mais même pas, il a marché.
40:58La ligne droite, il a réussi à passer
40:59à 60 dans la ligne droite et puis après, break.
41:01Toujours ce problème de puissance.
41:03On continue à chercher mais ça devient compliqué.
41:05On a commencé à avoir fait beaucoup de choses.
41:07Donc on verra bien.
41:09Sinon, on continuera comme ça
41:11et on saura quand même prendre du plaisir.
41:18Alors, c'est dur ?
41:20La mécanique ?
41:22Ça va être dur d'aller chercher.
41:24Hein ?
41:25Ça va être très dur d'aller chercher.
41:26Oui, mais bon, j'essaierai bien d'être là.
41:28Rappelle-toi hier.
41:30Non ?
41:31Voilà.
41:32Hein ?
41:35Non.
41:51Il y a 600 millièmes avec deux failles
41:53juste derrière toi.
41:58Il en refait un ?
42:00Oui, retente.
42:06Lucas Rittals, numéro 15,
42:08pour le pilote du premium
42:10Albi Motor Racing.
42:12Lucas, numéro 15,
42:14par conséquent, sur la 4ème ligne
42:16puisque 8ème chrono.
42:20624.
42:228ème position.
42:24C'est bien.
42:26Et puis il a amélioré son temps.
42:28Il a fait son meilleur temps
42:30de toutes les qualifs.
42:32C'est bon.
42:33De toutes les qualifs,
42:35on est content.
42:41Hier, on n'était pas là,
42:42donc c'est mieux.
42:43Ça se joue jusqu'au demi.
42:45Jusqu'au demi.
42:46Il ne faut pas baisser les bras.
42:54Isabelle a un rôle très important
42:55au sein du team
42:56parce que, j'allais dire,
42:58c'est la maman de tout le monde.
42:59Au sein du team,
43:00elle a ce rôle-là
43:01de relier les gens.
43:02Et par rapport aux deux pilotes,
43:04c'est vrai que, voilà,
43:05c'est la maman.
43:06Donc, de suite,
43:07quand ça va mal
43:08ou quand ça va bien,
43:09il y a quand même
43:10le petit mot qui va
43:11pour réconforter,
43:12et ainsi de suite.
43:13Quand on attend le départ,
43:14elle est toujours là
43:15pour venir nous faire
43:17un petit check
43:18ou le petit bon courage.
43:20C'est un soutien moral
43:21qui est important
43:22et qui est nécessaire,
43:23je pense.
43:25Voilà,
43:26les demi-débutants
43:27du Championnat de France
43:28qui appuient,
43:29attention,
43:30le chiffre 9
43:31pour 9 tours
43:32de circuit budgétique.
43:34Attention
43:35à l'extinction
43:36de la ronde des feux.
43:38Go, go, go, go !
43:39Top !
43:40Allez, c'est parti !
43:41C'est parti !
43:42Voyons
43:43qui va prendre
43:44le meilleur
43:45des parents venus.
43:55Attention en tête,
43:56attention en tête,
43:57attention en tête.
43:59Il a coupé,
44:00oui, oui, oui,
44:01José Dordogne-Rodriguez
44:02qui a fait une manœuvre
44:03de sauvetage inextrémiste
44:04et c'est Lionel Montagne
44:05qui prend la première place.
44:10La fin du premier début
44:11de 9 tours,
44:12le leader est
44:13Lionel Montagne.
44:14Lucas Rival,
44:15Stéphane Longoria
44:16complète le top 10.
44:18Lucas Rival
44:19qui pourrait,
44:20après les débloirs
44:21qu'il avait eus
44:22en début de week-end,
44:23retrouver peut-être
44:24une folle position
44:25en grille inversée
44:26dans moins de 3 secondes.
44:27Le chiffre 9
44:28pour 9 tours
44:29de circuit budgétique.
44:30Attention en tête,
44:31attention en tête,
44:32attention en tête.
44:33La fin du premier début
44:34de 9 tours,
44:35le leader est
44:36Lionel Montagne.
44:37Lucas Rival,
44:38Stéphane Longoria
44:39complète le top 10.
44:47Attention.
44:53C'est bon, c'est bon, c'est bon.
45:05Et bien, 3ème victoire
45:06de la saison
45:07pour Lionel Montagne
45:08qui s'impose devant
45:09José Eduardo Rodríguez
45:10et Raphaël Suzanne.
45:18Allez,
45:19c'est la bonne position.
45:20La 7ème position
45:21pour José Suzanne
45:22alors que l'on retrouve
45:238ème,
45:24Lucas Rival
45:25numéro 15
45:26pour le Team LB
45:27Motor Racing.
45:2819ème position
45:29pour Romain Rival
45:30avec les Bucs Australis,
45:31Team LB
45:32Motor Racing
45:33numéro 17.
45:34Il va être sur la première ligne
45:35parce qu'il y en a un
45:36qui a pris 30 secondes
45:37de pénalité.
45:40Mais bon,
45:41c'est des points,
45:42des points,
45:43des points,
45:44des points.
45:48Sur le départ
45:49de la 3ème course,
45:50on part à 8ème.
45:53J'arrive à maintenir
45:54la position tout le long
45:55de la course,
45:56faire une course assez propre
45:57et donc finir à 8ème.
45:58Position très importante
45:59dans notre championnat
46:01vu que sur les 2ème courses
46:03de chaque journée,
46:04on a une grille inversée
46:05où on inverse
46:07les 8 premiers
46:08du classement en fait.
46:09Ce qui me faisait partir
46:10en pole position
46:11pour la dernière course.
46:18Dernière course
46:19du week-end,
46:204ème course.
46:21Départ en pole position
46:22pour moi.
46:23Pole position
46:24en 24 heures du matin.
46:25Quelque chose
46:26d'exceptionnel.
46:31C'est quelque chose
46:32d'incroyable à vivre.
46:33Un rêve de plus
46:34qui s'accomplit.
46:36Beaucoup de pression
46:37en plus aux ciliates.
46:38C'est un rêve
46:39de plus
46:40qui s'accomplit.
46:41C'est un rêve
46:42de plus
46:43qui s'accomplit.
46:44Beaucoup de pression
46:45en plus aux ciliates.
46:46Avec toute la mode
46:47derrière,
46:48c'est impressionnant.
47:17Très bon départ.
47:18J'arrive à maintenir
47:19à peu près la position
47:20sur les 2-3 premiers virages.
47:21Attention à le freinage.
47:22Attention à le freinage.
47:23Je me dis
47:24on peut faire quelque chose
47:25peut-être sur cette course.
47:28On appelle ça
47:29un départ mouvementé.
47:36Attention derrière,
47:37c'est Yorick Montagne
47:38qui est en train
47:39de passer à l'assaut
47:40et qui pourrait
47:41prendre l'ascendant
47:42sur son rival
47:43Lucas Rivals.
47:47Arrivé à la moitié
47:48du premier tour,
47:51coup de pérate,
47:52quelque chose
47:53qu'on n'attendait pas.
47:54Yorick Montagne
47:55avec ce Renault
47:56de chez Aravis
47:57pouvoir résister
47:58à l'appel
47:59sous un haut.
48:00Oh là là,
48:01Divan Rodriguez
48:02qui vient écarter.
48:03Là,
48:04c'était un peu optimiste.
48:06Manœuvre
48:07Divan Rodriguez
48:08qui vient freiner
48:09très très fort
48:10derrière moi,
48:11qui rate son freinage
48:12et qui vient me percuter
48:13assez violemment.
48:14Je suis pris en sandwich
48:15après avec Raphaël Sousa
48:16entre les deux camions
48:17et là,
48:18ça me casse instantanément
48:19la direction.
48:20Je suis obligé
48:21d'abandonner sur le champ.
48:22Alors regardez bien,
48:23il est à l'intérieur
48:24du virage
48:25du garage Wehrmacht
48:26et évidemment trop vite.
48:27C'est Lucas Rivals
48:28qui en fait
48:29notamment l'effet.
48:32Là,
48:33sur le retour au stand,
48:34dans ma tête,
48:35c'est très compliqué
48:36parce qu'il y a
48:37tout qui se mélange,
48:38toutes les émotions
48:39qui se mélangent.
48:43Le sentiment premier
48:44sur ce choc,
48:45c'était déjà
48:46de la colère
48:47parce qu'on se dit
48:48ça ne devrait pas arriver
48:49à ce niveau-là.
48:52C'est bien, bravo !
48:55Tu vois comment ça se passe
48:56les merdes ?
48:58C'est inadmissible.
49:01Viens Lucas,
49:02viens !
49:03Non, laisse tomber,
49:04laisse tomber !
49:05Lucas est un sanguin
49:06et à le saille chaud,
49:07bon,
49:08il sait de qui il tient.
49:09Mais moi,
49:10l'avantage que j'ai
49:11par rapport à lui,
49:12c'est que j'ai
49:13un peu plus de maturité
49:14peut-être,
49:15et que je sais
49:16me cantonner
49:17et me réfléchir
49:18avant d'agir,
49:19je dirais.
49:21Parce que sur la prise
49:22de la colère,
49:23c'est jamais bon.
49:24Mais c'est vrai
49:25qu'il y avait
49:26une compression totale
49:27une fois de plus.
49:30À ce moment-là,
49:31ma mère est très importante
49:32parce qu'elle me prend
49:33à part en fait,
49:34tout seul,
49:35et elle sait
49:36trouver les bons mots
49:37et elle sait
49:38comment me calmer
49:39et me faire redescendre
49:40un peu la pression
49:41et relativiser
49:42sur ces moments-là,
49:43oui.
49:44Ce dimanche-là,
49:45oui,
49:46quand il est sorti du camion,
49:47j'ai vu que tout partait,
49:48oui,
49:49il a fallu aller
49:50pour essayer
49:51de faire tomber la pression,
49:52mais il faut quand même
49:53jauger pour pas y être
49:54trop non plus dessus.
49:55Je suis proche d'eux,
49:56donc voilà,
49:57au moindre souci,
49:58ils viennent me voir,
49:59je les console,
50:00on parle,
50:01on discute.
50:02C'est quand même
50:03de l'investissement personnel,
50:04de l'investissement financier
50:05et ça fait toujours mal
50:06de finir comme ça.
50:07On se dit
50:08qu'on aurait pu
50:09faire une belle course,
50:10faire une belle position
50:11et une bêtise
50:12d'un concurrent,
50:13et tout s'arrête
50:14sur le champ.
50:15Quand Lucas a vu
50:16son encrochage,
50:17j'étais derrière lui,
50:18un peu plus loin,
50:19mais j'étais derrière,
50:20donc j'ai vu Lucas
50:21se serrer sur la piste,
50:22le camion cassé.
50:23Là, de suite,
50:24on se dit,
50:25voilà,
50:26est-ce qu'il va bien ?
50:27Est-ce que là,
50:28c'est vraiment le côté
50:29vraiment frère qui sort ?
50:30Après,
50:31du moins que le camion roulait,
50:32je me dis,
50:33c'est que de la mécanique
50:34entre guillemets,
50:35donc déjà,
50:36lui va bien,
50:37c'est déjà une bonne chose.
50:38À la fin de la course,
50:39avec mon père,
50:40c'était une réclamation
50:41ou pas contre le concurrent,
50:42chose qu'on n'a pas faite
50:43au final.
50:44On s'est dit que
50:45ça valait pas le coup,
50:46la façon dont la course
50:47s'était ruinée maintenant,
50:48c'était fait,
50:49mais on part plus fort aussi
50:50parce qu'on se dit,
50:51la prochaine,
50:52ça va marcher,
50:53on va y arriver
50:54et on va prouver
50:55qu'on peut réussir
50:56proprement
50:57et gagner à la loyale.
50:58Je suis très très fier
51:01d'eux deux.
51:02Romain a serré les dents
51:04pendant quasiment deux ans
51:06parce qu'on n'avait pas
51:07le véhicule pour pouvoir
51:08le faire évoluer
51:09et monter dans
51:10le classement
51:11des courses camions.
51:12Malheureusement,
51:13Romain n'a eu pas de chance
51:14sur les camions,
51:15beaucoup de problèmes,
51:16beaucoup de difficultés
51:17que ce soit côté moteur,
51:18côté réglage.
51:19Il n'a pas pu exploiter
51:20son potentiel,
51:21montrer vraiment
51:22le niveau qu'il a.
51:23Je sais qu'il peut être
51:24très très rapide
51:25parce que
51:26sur certains essais
51:27qu'on a faits
51:28où il prend moins de camions
51:29et des choses comme ça,
51:30il arrive à faire
51:31de très très bons temps.
51:35En 2023,
51:36je vais récupérer
51:37le premium MKR2 du cas.
51:38Là, je pense que
51:39ça va être une belle saison
51:40autant pour lui
51:41que pour moi.
51:43C'est un gros changement
51:44dans le team.
51:45Arriver, pour moi,
51:46d'un nouveau camion,
51:47un camion neuf,
51:48un Highline de travail,
51:50de construction,
51:51de réflexion.
51:52Beaucoup d'attente
51:53sur ce camion,
51:54on espère beaucoup
51:55de performance
51:56et d'essayer encore
51:57de grimper d'un niveau
51:58et d'atteindre
51:59un peu plus
52:00le haut du classement.
52:02Je pense qu'on va avoir
52:03les deux frères
52:04qui vont arriver
52:05à un niveau qui sera
52:06à peu près similaire.
52:082023 sera,
52:10je pense,
52:11une date de départ
52:12pour notre team.
52:13On en a besoin
52:14parce qu'on a galéré
52:15en 2022,
52:16on a galéré en 2021
52:17et on a besoin
52:18de bonheur et de victoire.
52:21C'était une année
52:22qui nous a été dure
52:23mais qui nous a énormément appris.
52:24Les problèmes
52:25ont créé des liens
52:26qui ont fait
52:27que l'équipe s'est renforcée
52:28et maintenant,
52:29on sait que l'année prochaine
52:30on va attaquer
52:31avec deux belles machines
52:32et en plus de ça,
52:33on aura l'équipe
52:34qui sera vraiment
52:35surrodée
52:36pour une belle saison.
52:37J'ai vraiment hâte
52:38d'être en 2023
52:39pour performer
52:40et montrer haut
52:41les couleurs de l'AMR.
52:442023 sera
52:45une grande année,
52:46on devrait réussir
52:47à faire beaucoup de choses.
52:50Les choses sérieuses
52:51commencent en 2023.