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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure d'épreuve ce matin.
00:00:04Europe 1 jusqu'à 9h30 et CNU jusqu'à 10h30.
00:00:07Le président du Sénat Gérard Larcher disait hier à Sonia Mabrouk qu'il existait 438 agences opérateurs de l'État.
00:00:14Une agence est créée par une loi ou un décret.
00:00:17Elle assure notamment des missions administratives, d'expertise, de financement, de prestations, de services.
00:00:23Dans chaque ministère vous avez une, deux, trois, parfois des dizaines d'agences qui composent un millefeuille administratif.
00:00:31Exemple le ministre de la Santé avec sa trentaine d'agences.
00:00:36Exemple encore le ministre de la Justice où il existe une agence publique pour l'immobilier.
00:00:42Vous avez aussi l'Institut National de l'Information Géographique et Forestière.
00:00:47Vous avez l'Agence Nationale de l'Habitat, etc.
00:00:50A chaque fois des milliers de fonctionnaires, 438 agences, 400 000 agents de l'État, 91 milliards d'euros par an.
00:00:58Je cite les agences, je pourrais évoquer le CESE, le Conseil économique, social et environnemental.
00:01:06175 conseillers nommés qui touchent entre 3700 et 4500 euros par mois pour en gros ne rien faire,
00:01:15sinon produire une vingtaine d'avis par an que personne ne lit et ne suit.
00:01:20Et plutôt que réformer l'État, j'apprends qu'hier, Jean-Paul Matéi du groupe Les Démocrates qui soutient Michel Barnier
00:01:29a proposé un amendement au budget pour aligner la fiscalité de l'assurance vie sur les successions en ligne directe.
00:01:38L'assurance vie bénéficie d'un traitement fiscal à la succession très avantageux, est-il écrit.
00:01:44C'est vrai, les versements effectués avant 70 ans sont exonérés de droits de succession s'ils ne dépassent pas 152 000 euros.
00:01:52L'assurance vie, c'est un gâteau de 2000 milliards, c'est l'épargne des Français.
00:01:57Les petits hommes gris de Bercy vous feront les poches, mesdames, messieurs.
00:02:02Ce sont les frères Raptou de la chanson des Inconnus.
00:02:06Faut que tu craches, faut que tu payes.
00:02:09Ils vous feront les poches, mais ils sont incapables de réformer l'État et de trouver des économies.
00:02:16Nous sommes Urssaf, Cancrace et Carbalasse.
00:02:19Qui que tu sois, quoi que tu fasses.
00:02:21Faut que tu craches, faut que tu payes.
00:02:23Pas possible que t'en réchappes, nous sommes les frères qui rappent.
00:02:26Les frères Raptou, nous sommes Urssaf, Cancrace et Carbalasse.
00:02:31C'est une honte, c'est une honte.
00:02:34Et ce Jean-Paul Matéi, qui est un député de droit,
00:02:38c'est une honte ce qui se passe avec le racket fiscal en France.
00:02:42C'est dit !
00:02:43Chana Lustos, c'est à vous.
00:02:57Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:59Le corps de Yahya Sinwar est arrivé dans une morgue à Tel Aviv.
00:03:02Des examens complémentaires doivent être faits ces prochaines heures.
00:03:06La mort du chef du Hamas, tué par l'armée israélienne,
00:03:10marque le début de la fin de la guerre selon Benyamin Netanyahou,
00:03:13à condition, dit-il, que le groupe terroriste dépose les armes et libère les otages.
00:03:18Beaucoup de réactions occidentales, cette nuit notamment celle d'Emmanuel Macron,
00:03:22selon le président de la République.
00:03:24La mort de Yahya Sinwar est un tournant dans cette guerre.
00:03:27Il l'a dit depuis Bruxelles.
00:03:29Aujourd'hui est marqué par la mort de Yahya Sinwar.
00:03:33Et ce jour est un tournant en même temps qu'un succès militaire pour Israël.
00:03:38Je pense, en le disant, aux familles du 7 octobre.
00:03:42Et puis des inondations sans précédent en France.
00:03:4518 départements sont toujours en alerte orange ce matin.
00:03:48Hier, le niveau des eaux a dépassé les 6 mètres par endroit.
00:03:52La quantité de pluie tombée a dépassé toutes les prévisions,
00:03:56notamment en Ardèche, avec plus de 600 millimètres recensés,
00:03:59du jamais vu dans le département.
00:04:01Mais les conditions météo devraient s'arranger dans le sud aujourd'hui,
00:04:04avec le retour du soleil entre les Cévennes et la Côte d'Azur.
00:04:07Voilà pour l'essentiel de l'information. C'était à vous, Pascal.
00:04:09Merci, Chana Lousteau.
00:04:10Et vous savez quel professeur il fait, M. Matéhi ?
00:04:12Il est notaire.
00:04:16Je vous présente…
00:04:17Il suit l'avis de la Cour des comptes, quand même.
00:04:19C'est la faute de la Cour des comptes, d'abord.
00:04:21Il a fait un rapport pour dire qu'il fallait taxer…
00:04:24Mais les petits hommes gris feront des rapports pour vous taxer les chiens,
00:04:29les chats, les porcs, les pluches. Ils feront tout.
00:04:33S'ils pouvaient tout taxer, ils le feraient matin, midi et soir.
00:04:37Qui réforme l'État ?
00:04:39Qui réforme l'État ?
00:04:41Mais le pire, là-dedans, c'est ce qui se joue.
00:04:45C'est au sein du modem, c'est la succession de François Bayrou,
00:04:48entre l'aile gauche, qui est représentée par M. Matéhi et d'autres,
00:04:52et l'aile droite, entre guillemets, qui est M. Jean-Noël Barraud,
00:04:55qui, lui, est au gouvernement et aux affaires étrangères.
00:04:58Donc, en raison de la succession de M. Bayrou,
00:05:01nous allons payer sur un futur congrès du modem.
00:05:05C'est quand même assez ahurissant.
00:05:07Ça ne passera pas.
00:05:09Les macronistes ont déjà annoncé qu'il était hors de question…
00:05:12Mais ça montre un état d'esprit.
00:05:14C'est ça que je veux dire.
00:05:16Ça montre un état d'esprit qui est insupportable.
00:05:19Chez ces gens-là, ils ne savent que taxer, taxer, taxer, taxer.
00:05:22C'est insupportable.
00:05:24Et c'est des gens de droite, en plus, qui font ça.
00:05:26Donc, M. Matéhi…
00:05:28L'héritage, vous en avez parlé.
00:05:31De droite, ce n'est pas totalement…
00:05:33Non, il penche à droite.
00:05:35Oui, mais enfin…
00:05:37Vous en avez parlé ce matin.
00:05:38Par exemple, les successions, l'héritage, c'est un scandale de payer ce que les gens payent.
00:05:41Tu as déjà payé 50 000 fois.
00:05:44Et tu repayes.
00:05:45C'est un impôt sur la mort.
00:05:47C'est un impôt sur la mort.
00:05:48Et quand ce n'est pas en ligne directe, alors là, c'est…
00:05:50Alors, si tout ceci, l'argent, était bien utilisé, tu ne dirais rien.
00:05:54Il n'y aurait pas de souci.
00:05:56Tu sais qu'ils font n'importe quoi.
00:05:58Ils se trompent de 50 milliards en six mois.
00:06:01Enfin !
00:06:02Ils se trompent, ils se trompent.
00:06:03Donc, évidemment que ça te met en colère.
00:06:05Tu as des amateurs.
00:06:06Ils se trompent ou ils cachent.
00:06:07Ou ils cachent.
00:06:09Donc, vraiment, il n'y aurait pas de souci si les hôpitaux marchaient bien,
00:06:12si la justice marchait bien, si l'école marchait bien, si tout marchait bien.
00:06:15Tu dirais, bon, je vois où est mon argent.
00:06:17Il y a Bercy qui marche bien.
00:06:18Ah, Bercy, ça marche bien.
00:06:20Je suis d'accord avec vous.
00:06:21Et M. Matté, il nous explique qu'il propose ça pour dissuader la gauche de voter la censure.
00:06:27Mais franchement…
00:06:28Non, mais c'est la petite politique.
00:06:30C'est vraiment…
00:06:31Après, c'est vrai que c'est dans…
00:06:32Alors, je salue Rachel Khan parce que je n'ai même pas présenté les uns et les autres.
00:06:35Georges Fenech, qui est là, bien sûr.
00:06:37Eugénie Bastie, que vous avez entendu.
00:06:38Gautier Lebray.
00:06:39Et Joseph Macé-Scaron.
00:06:41Je voulais vous commencer cette émission par la colère d'Emmanuel Macron.
00:06:44Une vraie colère.
00:06:45Hier, vraiment une vraie colère.
00:06:47Et d'ailleurs, avec Marine Lenson.
00:06:49Marine a proposé ce matin d'écouter en longueur le président de la République
00:06:53parce que ça dure deux minutes trente.
00:06:56C'est une question qui était posée par Bastien Auger, notre confrère de TF1,
00:07:01qui lui dit « vous avez attaqué la presse »
00:07:05parce qu'elle a rapporté des propos tenus en Conseil des ministres.
00:07:10Est-ce que vous démentez la fameuse phrase « l'Israël a été créé par l'ONU » ?
00:07:17C'est deux minutes trente de souffrance.
00:07:19Pourquoi vous dites ça ?
00:07:21Parce que j'assiste, je vous l'ai dit déjà précédemment,
00:07:24à la décomposition du président de la République.
00:07:26Et ça, ça me fait très mal.
00:07:27Parce que c'est notre président de la République.
00:07:29On assiste en direct à une décomposition de l'institution du président de la République.
00:07:34Ça me fait mal, vraiment mal.
00:07:36Écoutez, on va voir ces deux minutes trente et on va pouvoir les commenter.
00:07:41Moi, je vais être clair, je ne peux pas l'être plus que je l'ai été.
00:07:44Si ce n'est pas dans le communiqué ou le compte-rendu du porte-parole, ça n'existe pas.
00:07:48Parce que je ne vais pas me mettre...
00:07:50Tout au long de l'année, on explique que des conseillers présidentiels disent ça,
00:07:54que le président aurait dit ça, etc.
00:07:56À ce tarif-là, tous les jours, je fais des démentis ou des confirmations.
00:07:59Quand j'ai quelque chose à dire, je fais un communiqué de presse ou une conférence de presse.
00:08:03C'est ça la déontologie, il n'y en a pas d'autre.
00:08:05Et avec moi, il n'y aura pas de règle autre que celle-ci.
00:08:08Et depuis sept ans, c'est comme ça.
00:08:10Je ne vais pas me mettre à faire des démentis sur des propos qui sont sortis de leur contexte
00:08:15et qui n'avaient pas vocation à être rendus publics.
00:08:18Et je ne pense pas deux choses différentes.
00:08:20Ce que je pense, la position de la France, c'est ce que je vous ai dit.
00:08:23Et là où c'est grave, c'est de sortir des propos de leur contexte,
00:08:26de les déformer et après de vouloir qu'il y ait une réaction.
00:08:29Le travail de mes équipes n'est pas de faire des démentis sur des propos
00:08:32que j'aurais tenus dans telle ou telle réunion.
00:08:34Parce que ce sont des propos qui n'ont pas vocation à être des propos publics.
00:08:38Sinon, je ne fais plus de propos publics et jamais.
00:08:40C'est ça la déontologie collective.
00:08:42C'est la déontologie des ministres et c'est la vôtre.
00:08:44Et donc, je veux bien que vous recoupiez.
00:08:46Mais vous ne recoupez pas les propos qu'il y a avant, qu'il y a après,
00:08:48la précision avec laquelle je m'exprime, comme je l'ai fait aujourd'hui devant vous.
00:08:52Et sinon, on rentre dans un système qui est impossible,
00:08:55où je passe ma vie à faire des démentis sur ce que vous écrivez.
00:08:58Et regardez aussi la pratique qui est la vôtre depuis ces dernières années,
00:09:01qui consiste à mettre, entre guillemets, des propos après un conditionnel.
00:09:04Si ça, c'est du journalisme, on ne fait plus de conférences de presse,
00:09:07on ne fait plus de questions-réponses.
00:09:09Parce qu'à ce moment-là, il suffit que des gens vous répètent ce que je pense
00:09:11et puis vous demandez si je confirme ou pas, entre nous.
00:09:14Donc honnêtement, ça ne peut pas marcher.
00:09:16Je suis suffisamment disponible et je réponds suffisamment aux questions
00:09:19pour qu'on ait des règles claires et qu'ils soient saines pour le débat public.
00:09:23Et quand après, je vois des gens faire des surréactions dans tous les sens,
00:09:26sur des propos sortis de leur contexte,
00:09:28et après en citant même des mots que je n'ai jamais prononcés.
00:09:32Franchement, c'est une pollution et une espèce de dégradation du débat public.
00:09:37Mais bien sûr, tels qu'ils ont été rapportés, oui.
00:09:40Mais les propos que j'ai tenus, c'est ceux que j'ai tenus dans mon communiqué de presse
00:09:44du même jour avec le Premier ministre Netanyahou, et que je vous tiens là.
00:09:47Mais je ne vais pas commencer à rentrer dans un jeu, je dément, je confirme.
00:09:50Ça n'existe pas si ce n'est pas un propos que je tiens
00:09:53de telle sorte à ce qu'il soit écrit ou dit devant vous.
00:09:56Bon, on peut être d'ailleurs parfois en accord avec ce qu'il dit sur certaines choses.
00:10:01Les leçons de journalisme de M. Macron, après les 7 ans de présidence,
00:10:05il peut les garder pour lui, j'ose dire.
00:10:07Parce qu'avec un tel bilan, je ne me permettrai pas de donner des leçons de journalisme aux autres.
00:10:11Pour le reste, on peut entendre certaines choses qu'il dit.
00:10:14Non mais ce qui est frappant, c'est que là, il était censé, après la dissolution,
00:10:18prendre de la hauteur, être dans le domaine réservé,
00:10:22rester finalement au-dessus de la mêlée, et puis redorer un peu son image.
00:10:25On voit que c'est un peu l'inverse.
00:10:27Là, il est en train de devoir se justifier sur des petites phrases.
00:10:29Il ne contrôle même pas ses ministres.
00:10:31C'est un peu pathétique et on le sent acculé.
00:10:33Après, sur le fond, je trouve que cette polémique a pris des proportions
00:10:35qu'elle n'aurait pas dû prendre.
00:10:37C'est une phrase, effectivement, qui n'est pas publique mais privée.
00:10:39Autant la phrase de De Gaulle,
00:10:41« Le peuple sûr de lui est dominateur », qu'il avait tenue en conférence de presse,
00:10:44c'était des propos assumés et publics.
00:10:46Rien n'est privé.
00:10:48On ne sait pas ce qu'il a dit avant, on ne sait pas ce qu'il a dit après.
00:10:50Je trouve que la réaction de Netanyahou était disproportionnée.
00:10:53Et sur le fond, il a dit que l'Israël avait été créé par une décision de l'ONU.
00:10:58On peut trouver que c'est un raccourci.
00:11:00Mais la réaction, je trouve, de Netanyahou et de beaucoup de gens en France
00:11:04a été disproportionnée.
00:11:06Allons, allons.
00:11:08Je vais peut-être laisser parler Rachel.
00:11:10Merci, c'est gentil.
00:11:12Rachel, calme.
00:11:14Déjà, ce qui s'est passé ici s'applique à tout le monde aujourd'hui,
00:11:19sur la déformation des propos.
00:11:21Il est le président de la République, donc il est très exposé.
00:11:24Après, on a tout un arsenal de signaux faibles.
00:11:27J'aurais aimé que le président de la République nous parle des otages.
00:11:30J'aurais aimé qu'il nous parle des Français, des deux Français.
00:11:33J'aurais aimé qu'il nous parle du financement de l'UNRWA.
00:11:36Il nous avait promis une transparence là-dessus,
00:11:38notamment parce que là, on est en période de finances publiques, etc.
00:11:42Quelle est la transparence ?
00:11:44J'aurais aimé qu'il condamne l'importation du conflit.
00:11:47J'aurais aimé aussi qu'il assure une sécurité des Français,
00:11:51de l'ensemble des Français, dans sa parole.
00:11:53C'est pour ça que les propos d'Emmanuel Macron ont été mal pris aussi.
00:11:56Je pense que vous avez raison.
00:11:58C'est un contexte.
00:12:00Ça vient après beaucoup de choses et vous avez évidemment raison de le souligner.
00:12:05Georges Fenech.
00:12:07Ce ne sont pas des rumeurs qui sortent de n'importe où.
00:12:09Ce sont des rumeurs qui sortent du Conseil des ministres.
00:12:12Ça n'est pas un lieu anodin.
00:12:14Et vous voyez les réactions de Gérard Larcher.
00:12:17Ce n'est pas n'importe qui qui se dit stupéfait.
00:12:20Vous avez des réactions au niveau international.
00:12:22C'est la parole de la France, je vais terminer, qui est en cause.
00:12:26C'est ça la gravité de cette situation.
00:12:28Il aurait dû immédiatement mettre un terme à ce qu'il a dit.
00:12:33D'ailleurs, il ne nous a pas dit lors de cette conférence
00:12:35quels étaient la nature, les vrais propos qu'il a tenus.
00:12:37Il se déformait.
00:12:39Mais qu'est-ce qu'il a dit au fond ?
00:12:41Qu'a-t-il dit ?
00:12:43Attendez, il y a un moment, avec son discours erratique
00:12:46sur sa position vis-à-vis d'Israël,
00:12:48avec tous les changements de direction
00:12:51depuis la coalition contre le Hamas jusqu'à « on ne livre plus d'armes »,
00:12:55vous comprenez que les Français s'interrogent,
00:12:57et le monde entier d'ailleurs, s'interroge sur sa position.
00:13:00Quand il dit qu'il est disponible pour tout,
00:13:02non, il n'est pas disponible pour tout.
00:13:03Il n'est jamais venu sur ce plateau, je tiens à le dire.
00:13:05Et il ne va que dans des interviews
00:13:07où les gens lui disent ce qu'il veut entendre.
00:13:09Donc, il ne faut pas non plus qu'il explique
00:13:11que c'est un président qui écoute, etc.
00:13:13Non, il n'y a aucune interview avec un président de la République
00:13:15qui a été faite dans des règles
00:13:17où il puisse écouter et échanger.
00:13:19Donc, c'est quelqu'un qui arrive sur un plateau,
00:13:21d'ailleurs, c'est quelqu'un qui arrive sur un plateau,
00:13:24qui prend le pouvoir du plateau,
00:13:26qui parle, qui parle, qui parle, qui parle,
00:13:28le journaliste est cuit, il ne peut plus en placer une,
00:13:30et à la fin, il gagne.
00:13:32Bon, d'accord, il est allé sur tous les plateaux de télévision.
00:13:34S'il venait ici, ça serait sans doute pareil.
00:13:36J'imagine, parce qu'en fait, tu ne peux pas lui poser une question.
00:13:39Tu ne peux pas lui dire, mais ça fait 7 ans,
00:13:41la dette abyssale, c'est vous.
00:13:43L'insécurité, c'est vous.
00:13:45La diplomatie, quand on est viré partout,
00:13:47et notamment en Afrique, c'est vous.
00:13:49Ce n'est pas les autres.
00:13:51Le bilan est catastrophique, monsieur le président.
00:13:53Tu ne peux pas poser ces questions-là.
00:13:55Donc, il est dans un monde parallèle.
00:13:57Il n'a pas de responsabilité politique.
00:13:59Il est dans un monde parallèle, Emmanuel Macron.
00:14:01C'est psychologie, on l'a bien compris.
00:14:04Il n'est responsable de rien.
00:14:06Et les autres sont des imbéciles.
00:14:08Déjà, la première chose qui me marque,
00:14:10c'est qu'il n'est plus maître du récit.
00:14:12En politique, c'est très important d'être maître de son récit.
00:14:14Là, il court après les événements,
00:14:16et il refuse effectivement de démentir,
00:14:18parce que ce n'est pas la première fois que ça se passe.
00:14:20J'en parlais lundi dernier encore avec un conseiller
00:14:22du président de la République,
00:14:24où il y a des propos rapportés du chef de l'État
00:14:26qui sont mis entre guillemets.
00:14:28Souvenez-vous, dans le monde,
00:14:30après la panthéonisation du résistant Manoukian,
00:14:32il est question d'envoyer ou non des troupes au sol en Ukraine.
00:14:34Et il y a une phrase qui fuit dans le monde,
00:14:36qui dit « je vais peut-être devoir envoyer des mecs à Kiev ».
00:14:38Et il n'y a pas de démenti clair de l'Élysée,
00:14:40mais il y a une colère froide,
00:14:42très très froide,
00:14:44de ces conseillers diplomatiques,
00:14:46parce qu'on refuse de démentir les choses clairement,
00:14:48mais on n'aime pas cette technique journalistique
00:14:50qui consiste à mettre entre guillemets.
00:14:52Après, il y a 41 ministres autour de la table,
00:14:54dont une grande partie qu'il n'a pas choisie,
00:14:56mais qu'il subit, puisque en forme de cohabitation
00:14:58qui ne dit pas son nom, avec Michel Barnier.
00:15:00Donc parmi ces 41 ministres,
00:15:02vous en avez plusieurs qui ont confirmé ses propos
00:15:04et qui ne veulent pas que du bien au chef de l'État,
00:15:06puisque ils ont parfois des désaccords politiques.
00:15:08Sans doute, ça a été dit plus ou moins comme ça,
00:15:10sans doute,
00:15:12et sans doute
00:15:14que ces propos
00:15:16dans l'esprit d'Emmanuel Macron
00:15:18n'avaient pas vocation
00:15:20à aller quitter l'Élysée.
00:15:22Ça c'est de la naïveté, quand vous avez 41 personnes
00:15:24autour de la table,
00:15:26dont une partie qui vous est hostile.
00:15:28Mais il y a beaucoup de naïveté,
00:15:30ne vous trompez pas non plus,
00:15:32vu au moment de la dissolution,
00:15:34il y a beaucoup de naïveté.
00:15:36C'est pour ça que c'est
00:15:38très étrange.
00:15:40Hier soir,
00:15:42à l'issue
00:15:44de la réunion
00:15:46globale des chefs d'État à Bruxelles,
00:15:48qu'est-ce qu'il dit ?
00:15:50Il prend la parole publiquement.
00:15:52Il dit, je cite,
00:15:54je l'ai bien marqué,
00:15:56la France demande à Israël de mettre fin,
00:15:58il parle du Liban bien évidemment,
00:16:00de mettre fin à ses opérations militaires,
00:16:02de ne pas y étendre son action au sol.
00:16:04Il parle du Liban.
00:16:06Mais cette ligne,
00:16:08la ligne Netanyahou,
00:16:10c'est ce qui a donné ce succès à Gaza.
00:16:12Et là, quelques heures après
00:16:14que le président de la République ait appris
00:16:16qu'on était enfin débarrassé
00:16:18du bourreau chinois,
00:16:20la seule déclaration,
00:16:22il arrive à ce point, à cette conclusion.
00:16:24On parle de ce qui s'est passé
00:16:26hier en Israël,
00:16:28mais là où vous avez raison Joseph,
00:16:30et c'est Yoann Ouzaï qui le disait hier,
00:16:32si Israël
00:16:34avait écouté
00:16:36Emmanuel Macron,
00:16:38et donc le cessez-le-feu,
00:16:40M.Sinouar serait toujours vivant.
00:16:42Donc, vous avez parfaitement
00:16:44raison, et c'est Yoann Ouzaï qui le rapportait
00:16:46hier. Je vous propose de voir le sujet
00:16:48de Maxime Legay sur, effectivement,
00:16:50Israël a annoncé ce jeudi que le chef
00:16:52du Hamas, Yahya Sinouar,
00:16:54l'architecte du 7 octobre, présenté comme tel,
00:16:56avait été tué lors d'une opération
00:16:58à Rafah. Vous voyez le sujet.
00:17:00Sur ces images
00:17:02de drones fournies par l'armée israélienne,
00:17:04on y aperçoit
00:17:06Yahya Sinouar quelques instants
00:17:08avant d'être éliminé.
00:17:10Une mort annoncée ce jeudi par le
00:17:12ministre de la Défense israélien.
00:17:14Sinouar est mort,
00:17:16abattu, traqué et en fuite.
00:17:18Il n'est pas mort en tant que commandant,
00:17:20mais comme quelqu'un qui ne se souciait que de lui-même.
00:17:22L'armée israélienne
00:17:24atteindra tous ceux qui tentent de nuire
00:17:26aux citoyens d'Israël ou à nos forces
00:17:28de sécurité.
00:17:30Une élimination réalisée dans une opération
00:17:32conduite par Tzahal dans le sud de la bande
00:17:34de Gaza. Les forces israéliennes
00:17:36opéraient dans cette zone à la suite
00:17:38d'informations indiquant la présence probable
00:17:40de hauts responsables du Hamas.
00:17:42Deux autres terroristes ont
00:17:44également été éliminés, selon l'armée.
00:17:46Il s'agit également
00:17:48d'un message clair, adressé aux habitants
00:17:50de Gaza. Il est temps de sortir,
00:17:52de libérer les otages,
00:17:54de déposer les armes, de se rendre.
00:17:56Récemment affaibli
00:17:58par les assassinats de plusieurs de ses dirigeants,
00:18:00l'élimination de Yahya Sinwar
00:18:02est un nouveau coup porté
00:18:04au mouvement terroriste palestinien
00:18:06et un tour de force supplémentaire
00:18:08réalisé par Israël.
00:18:10On va s'interroger évidemment et maintenant
00:18:12écouter Benjamin Netanyahou.
00:18:16Nous avons l'occasion
00:18:18d'arrêter l'axe du mal et créer
00:18:20un autre avenir de paix,
00:18:22de prospérité dans
00:18:24toute la région. Ensemble,
00:18:26nous pouvons
00:18:28amener le bien dans la région.
00:18:30Nous sommes dans la guerre
00:18:32de la résurrection, nous avons de grands défis
00:18:34devant nous et on nous demande
00:18:36de rester unis, d'être
00:18:38courageux, de rester
00:18:40ensemble. Nous allons
00:18:42combattre ensemble.
00:18:44Yahya Sinwar est mort.
00:18:46Il a été tué à Rafah par les courageux
00:18:48soldats des forces de défense israéliennes.
00:18:50Ceci ne veut pas dire la fin
00:18:52de la guerre à Gaza, mais le début
00:18:54de la fin. Aux habitants
00:18:56de Gaza, j'adresse un message
00:18:58simple. Cette guerre peut prendre
00:19:00fin demain. Elle peut prendre fin
00:19:02si le Hamas dépose les armes et rend
00:19:04nos otages.
00:19:06Et maintenant, la question que chacun
00:19:08va se poser, c'est
00:19:10est-ce qu'il y a possibilité
00:19:12d'arrêter...
00:19:14Est-ce que M. Netanyahou n'est pas simplement
00:19:16un chef de guerre, parce qu'il a montré qu'il était chef de guerre,
00:19:18mais est-ce qu'il est aussi un chef d'Etat ?
00:19:20Et le chef d'Etat, c'est celui qui prévoit, évidemment,
00:19:22le coup d'après. C'est-à-dire, qu'est-ce qu'il va
00:19:24se passer à Gaza ?
00:19:25Pour le moment, c'est vrai que Netanyahou
00:19:27a montré son efficacité sur le plan de la guerre,
00:19:29mais il refuse toujours de penser le lendemain,
00:19:31de dessiner un avenir,
00:19:33notamment pour...
00:19:34Mais qui peut décider que les otages reviennent
00:19:36en Israël ? Quel est l'interlocuteur
00:19:38maintenant ? C'est bien la difficulté, c'est qu'il n'y a pas
00:19:40d'interlocuteur crédible.
00:19:42Mais la question que je voudrais poser, c'est...
00:19:44Aujourd'hui, c'est une énorme défaite pour le Hamas,
00:19:46c'est une énorme victoire pour Israël,
00:19:48mais est-ce que le Hamas a vraiment perdu ? C'est la question qu'on pourrait
00:19:50se poser, parce que la guerre informationnelle
00:19:52dans le monde,
00:19:54ce qu'on appelle le sud global,
00:19:56elle a été gagnée par le Hamas. Aujourd'hui, vous avez
00:19:58des foules entières, et même à l'intérieur des sociétés
00:20:00occidentales, qui ont pris fait et cause
00:20:02pour la cause palestinienne, et même
00:20:04pour le Hamas. Et ça, ça va être
00:20:06très difficile de gagner cette guerre-là, cette guerre
00:20:08informationnelle, et c'est là où Israël
00:20:10doit, non pas seulement gagner la guerre,
00:20:12mais gagner aussi la paix, et construire,
00:20:14dessiner un avenir
00:20:16pour ses palestiniens, parce qu'il ne peut pas
00:20:18se satisfaire simplement
00:20:20d'une conquête militaire.
00:20:22Il faut aussi qu'il gagne cette guerre informationnelle, cette guerre
00:20:24symbolique, idéologique. Ce qui est certain,
00:20:26c'est que la mort de Sinoir
00:20:28ne signe pas
00:20:30la mort du Hamas.
00:20:32Quand les Américains suppriment
00:20:34Ben Laden,
00:20:36l'État islamique,
00:20:38l'Al-Qaïda, par contre, est toujours là.
00:20:40Lorsque la France a éliminé
00:20:42le chef d'Al-Qaïda
00:20:44au Maghreb islamique, Droghdel,
00:20:46ils sont toujours là.
00:20:48Lorsque les Américains ont supprimé
00:20:50al-Baghdadi de l'État
00:20:52islamique, l'État islamique
00:20:54et Daesh est toujours là.
00:20:56Donc, aujourd'hui,
00:20:58il faut considérer que la fin
00:21:00de Sinoir ne signifie pas
00:21:02la fin du Hamas.
00:21:04Qu'est-ce qui va se passer demain ?
00:21:06La question, à mon avis, est aussi
00:21:08entre les mains des Palestiniens.
00:21:10Est-ce qu'ils sont capables de tirer un trait
00:21:12sur le Hamas et cette idéologie
00:21:14qui prône la disparition d'État d'Israël
00:21:16et de repartir sur
00:21:18une démocratie vivante ?
00:21:20C'est surtout entre les mains des Iraniens.
00:21:22C'est entre les mains des Iraniens.
00:21:24C'est entre les mains de tout le monde.
00:21:26Les propos d'Eugénie
00:21:28étaient très justes.
00:21:30Il y a plusieurs fronts de cette guerre.
00:21:32Évidemment, le Hamas.
00:21:34Avec le Hezbollah.
00:21:36Mais aussi dans cette guerre de communication.
00:21:38C'est vrai qu'on devrait avoir
00:21:40tous les chefs d'État normalement
00:21:42en conscience avec Israël
00:21:44pour mener cette guerre contre le terrorisme.
00:21:46Et là, effectivement,
00:21:48sur la communication,
00:21:50Israël marque des points.
00:21:52Mais il faudrait effectivement que
00:21:54les États occidentaux,
00:21:56par rapport à ce qui se passe dans notre pays,
00:21:58marquent une fin idéologique
00:22:00de cette avancée de l'Israël.
00:22:02Le dernier mot sur ce sujet, c'est le président Macron
00:22:04qui a parlé hier d'un tournant.
00:22:06Aujourd'hui
00:22:08est marqué par la mort
00:22:10de Yéyassi Noir.
00:22:12Et ce jour est un tournant
00:22:14en même temps qu'un succès militaire
00:22:16pour Israël.
00:22:18Je pense en le disant aux familles
00:22:20du 7 octobre.
00:22:22Cette occasion doit être saisie
00:22:24pour que tous les otages puissent être libérés
00:22:26et pour que la guerre
00:22:28soit enfin arrêtée.
00:22:30C'est ce qu'on pouvait dire ce matin
00:22:32sur la mort de Yéyassi Noir.
00:22:34Dans l'actualité, évidemment, en France,
00:22:36il y a les intempéries.
00:22:38Et cette phrase de Mme Pannier-Runacher
00:22:40du « Jamais vu ».
00:22:42On sera d'ailleurs tout à l'heure
00:22:44avec François-Marie Bréon
00:22:46qui est climatologue.
00:22:48Parce que ça m'intéressait vraiment
00:22:50de savoir si précisément
00:22:52on n'avait jamais vu
00:22:54600 mm 60 cm
00:22:56en 48 heures.
00:22:58En 48 heures, c'est ça ?
00:23:00Dans l'Ardèche.
00:23:02On a toujours l'impression que quelqu'un
00:23:04m'a rendu...
00:23:06Il y a quelqu'un qui sonne !
00:23:08Je vais aller ouvrir !
00:23:10Il est là, j'ai ouvert la porte.
00:23:12Et vous allez avoir...
00:23:14Oh, c'est le Père Noël qui arrive !
00:23:16C'est le Père Noël !
00:23:18Bonjour, vous allez bien ?
00:23:20Ça va, et vous Pascal ?
00:23:22Vous êtes content ?
00:23:24Toujours, pourquoi ?
00:23:26Vous allez les donner aux grands-parents ?
00:23:28Ça va vous faire du bien !
00:23:30Les vacances scolaires, c'est sympa !
00:23:32Les enfants quittent la maison, on est tranquille !
00:23:34C'est royal, 15 jours !
00:23:36C'est presque trop !
00:23:38Merci Thomas-Yves
00:23:40et belle émission à 11h.
00:23:42C'est l'occasion de saluer...
00:23:44Il y a peut-être des grands-parents qui nous écoutent ?
00:23:46Comment on dit
00:23:48quand les petits-enfants arrivent
00:23:50et qu'il y a un mot comme ça ?
00:23:52Et puis quand ils repartent ?
00:23:54C'est comme le poisson, au bout de deux jours ça sent mauvais ?
00:23:56Non, c'est pas ça !
00:23:58On dit ça finit par où ?
00:24:00Je ne sais plus...
00:24:02Il y a sûrement des grands-parents qui nous écoutent,
00:24:04ils sont contents, ils vont recevoir les petits-enfants,
00:24:06ils vont arriver, c'est les vacances de la Toussaint,
00:24:08donc ils sont contents,
00:24:10alors il faut s'en occuper des petits-enfants
00:24:12qui ont 4 ans, 6 ans, et puis c'est une responsabilité.
00:24:14Quand on est grand-père ou grand-mère,
00:24:16bon, et puis ils vont être sur les écrans toute la journée,
00:24:18parfois, et puis voilà !
00:24:20Donc c'est la vie !
00:24:22Pause !
00:24:24On salue tous les grands-parents de France,
00:24:26on leur dit, tenez bon !
00:24:28Tenez bon !
00:24:32C'est Michel Mouli,
00:24:34il sera avec nous, car c'est aujourd'hui, vendredi 17 octobre,
00:24:36la journée mondiale de la Ménopause,
00:24:38et c'est un sujet que nous évoquons
00:24:40quasiment, non pas quasiment,
00:24:42d'ailleurs, chaque année, désormais.
00:24:44Audrey Berteau
00:24:46nous rappelle les titres.
00:24:52Bonjour Pascale, bonjour à tous.
00:24:54Hier, le monde apprenait la mort de Yahya Sinwar,
00:24:56numéro 1 du Hamas.
00:24:58Regardez ces scènes de liais,
00:25:00ça se dérote en Israël après cette annonce.
00:25:02Les Israéliens fêtent son élimination
00:25:04en dansant, en chantant,
00:25:06un peu plus tôt dans l'après-midi.
00:25:08Les mêmes scènes de joie ont eu lieu sur les plages de Tel Aviv.
00:25:10Et puis, retour en France.
00:25:12L'automobiliste soupçonné d'avoir écrasé
00:25:14un cycliste de 27 ans à Paris
00:25:16va être présenté à un juge d'instruction dans la journée.
00:25:18Selon les derniers éléments,
00:25:20les Israéliens auraient roulé en direction du cycliste
00:25:22après une altercation entre les deux hommes.
00:25:24Une enquête pour meurtre a été ouverte.
00:25:26Enfin, les 27 veulent durcir la lutte
00:25:28contre l'immigration irrégulière.
00:25:30Ils ont ouvert la porte à une nouvelle loi
00:25:32afin d'accélérer les expulsions de personnes
00:25:34en situation irrégulière.
00:25:36Michel Barnier est attendu à Ventimille,
00:25:38lieu emblématique de passage de migrants.
00:25:40Ce sera à 13h.
00:25:42Merci Audrey, je remercie Laurence Ferrari
00:25:44et toutes celles qui m'ont envoyé
00:25:46durant la pause.
00:25:48On appelle ça
00:25:50les chics oufs.
00:25:52Les chics, ils arrivent, ouf,
00:25:54ils repartent.
00:25:56Les enfants qui viennent, les petits-enfants chez les grands-parents,
00:25:58c'est les chics oufs.
00:26:00Nathalie Tapie m'a envoyé cela aussi.
00:26:02Il y a beaucoup de gens qui nous regardent finalement,
00:26:04le matin.
00:26:06Je les remercie grandement.
00:26:08On va parler de la Ménopause dans quelques secondes,
00:26:10mais on est avec un climatologue, François-Marie Bréon,
00:26:12sur ce qui s'est passé en Ardèche.
00:26:14Juste avant ça, je voulais vous dire quand même
00:26:16qu'il y a eu un coup de théâtre, c'est selon la lettre.
00:26:18West France
00:26:20est en train de revoir ses projets à la baisse
00:26:22pour la création de sa chaîne télé.
00:26:24Alors que le groupe devait prendre la place de C8,
00:26:26et vous savez dans quelles conditions,
00:26:28c'est quand même la première fois qu'on retire
00:26:30une antenne et qu'on met
00:26:32sur le carreau 300,
00:26:34400 personnes.
00:26:36Première chaîne de la TNT en plus.
00:26:38Une première chaîne de la TNT.
00:26:40Donc le groupe devait prendre la place
00:26:42de C8, d'ailleurs, ou de NRJ12.
00:26:44Il semble que les ambitions soient
00:26:46fortement relues à la baisse et soient bien loin
00:26:48des promesses qui ont été faites devant l'Arkom.
00:26:50Alors je m'étonne que l'Arkom
00:26:52ait donné une chaîne
00:26:54sans prendre de garantie.
00:26:56Je n'ose pour tout vous dire
00:26:58le croire. C'est un organisme
00:27:00sérieux, l'Arkom, qui sait
00:27:02être vigilant sur beaucoup
00:27:04de choses. Donc j'imagine que
00:27:06ces gens ont pris la décision
00:27:08avec des garanties.
00:27:10Leur plateau est prêt dans trois ans.
00:27:12Effectivement, j'ai lu.
00:27:14Donc ça pourrait m'étonner.
00:27:16Ce ne sont plus 58 salariés qui vont être
00:27:18embauchés, mais seulement 35.
00:27:20Quand C8, C400.
00:27:22Pourquoi ces changements ? Pour minimiser les investissements
00:27:24tant qu'un certain niveau d'audience
00:27:26n'aura pas été atteint, auraient affirmé
00:27:28les dirigeants du groupe. Je ne doute pas
00:27:30que les gens de l'Arkom, qui sont des gens sérieux,
00:27:32feront le nécessaire
00:27:34pour, évidemment, prendre
00:27:36des garanties. Et je les salue
00:27:38puisque je sais qu'ils nous écoutent
00:27:40et même qu'ils enregistrent parfois
00:27:42ce que nous disons.
00:27:44J'espère qu'il y aura quand même une décision
00:27:46de recours sur ce qui s'est passé.
00:27:48Mais il y a une décision de recours qui est en mise en place.
00:27:50Et au minimum, il y a écran noir jusqu'en septembre.
00:27:52Au minimum, parce qu'ils n'émettront pas avant septembre.
00:27:54Donc ça serait, si C8 s'arrête
00:27:56fin février, il y a un écran noir entre février et septembre
00:27:58sur le Canal 8.
00:28:00Écoutez, nous verrons.
00:28:02D'ailleurs, j'imagine que l'Arkom va pouvoir
00:28:04donner une information
00:28:06et communiquer ses prochaines
00:28:08changeurs. Je n'en doute pas.
00:28:10Donc, les intempéries. Vous savez
00:28:12ce qui s'est passé en Ardèche. Écoutez ce que dit
00:28:14Mme Pannier-Runacher. Pourquoi je voulais
00:28:16un climatologue ? Parce que
00:28:18c'est vrai que toutes
00:28:20les incidents,
00:28:22si j'ose dire, climatiques, sont
00:28:24parfois instrumentalisées. Vous le savez bien.
00:28:26Depuis des années.
00:28:28Ça a le don de m'agacer. Alors,
00:28:30il ne s'agit pas de nier ce qui existe
00:28:32et notamment le réchauffement climatique.
00:28:34Il existe. C'est factuel.
00:28:36Après, on peut s'interroger sur la part
00:28:38de l'homme ou pas dans ce réchauffement climatique.
00:28:40Ça, c'est un autre sujet.
00:28:42Mais il y a parfois une instrumentalisation
00:28:44qui est faite et qui peut être
00:28:46agaçante. Comme toutes les
00:28:48instrumentalisations d'ailleurs.
00:28:50Écoutons ce que disait Mme Pannier-Runacher.
00:28:52Nous faisons face
00:28:54à une situation qui est
00:28:56inédite par son ampleur.
00:28:58600 millimètres d'eau
00:29:00sur l'Ardèche,
00:29:02c'est du jamais vu.
00:29:04De mémoire d'homme.
00:29:06Je rappelle qu'Annonay avait fait l'objet
00:29:08d'un plan de prévention
00:29:10des risques
00:29:12renforcés suite
00:29:14à l'inondation de 2014.
00:29:16Tous les calculs,
00:29:18toutes les installations
00:29:20qui visaient à prévenir une inondation
00:29:22ont été dépassées par
00:29:24l'impact des précipitations.
00:29:26Je me méfie d'autant plus de Mme
00:29:28Pannier-Runacher qu'elle nous avait
00:29:30expliqué il y a deux ans au moment de la
00:29:32véhicule que l'été qu'on avait vécu ce serait le plus
00:29:34frais. En France,
00:29:36le plus frais de tous les étés.
00:29:38Sous-entendu, ça allait être de plus en plus chaud chaque année.
00:29:40Manifestement, ça n'a pas été le cas cette année.
00:29:42Je me méfie en général de toutes les paroles politiques
00:29:44et je pense que j'ai bien raison.
00:29:46Je me méfie évidemment de tout cela.
00:29:48Mais on va voir si M. François
00:29:50Marie-Bréon qui est avec nous, qui est climatologue.
00:29:52Bonjour monsieur.
00:29:54La question est simple.
00:29:56Est-ce que c'est vrai ou pas de mémoire
00:29:58d'homme, 600 millimètres en Ardèche ?
00:30:00Vrai ou faux ?
00:30:02Vrai.
00:30:04Il y a eu des précipitations
00:30:06plus intenses en France dans le
00:30:08passé. Mais en Ardèche,
00:30:10qui s'est passé sur le plateau Ardèchois,
00:30:12a priori, ça n'est pas arrivé
00:30:14depuis qu'on a des enregistrements.
00:30:16Maintenant, vous venez de dire quand même il y a quelques
00:30:18minutes que le réchauffement, vous pouvez
00:30:20s'interroger sur les causes du réchauffement. Non,
00:30:22on ne peut pas s'interroger sur les causes du réchauffement.
00:30:24Si vous niez la cause
00:30:26anthropique à ce réchauffement, vous faites
00:30:28un dénialisme. Il n'y a absolument
00:30:30aucun doute sur le fait que
00:30:32le réchauffement actuel est dû
00:30:34à l'augmentation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
00:30:36Ça a été annoncé
00:30:38et l'augmentation de la fréquence
00:30:40des précipitations extrêmes,
00:30:42ça a été annoncé aussi et c'est parfaitement
00:30:44compris. Est-ce que cet événement
00:30:46en particulier est dû au réchauffement climatique ?
00:30:48Je ne vais pas vous l'affirmer.
00:30:50Par contre, la multiplication
00:30:52de la fréquence de ce type d'événement
00:30:54est sans aucun doute liée
00:30:56au réchauffement climatique qui a des causes
00:30:58anthropiques.
00:31:00Écoutez, votre réponse est claire et ce qui est intéressant,
00:31:02c'est d'avoir une pensée toujours contradictoire.
00:31:04Votre réponse
00:31:06le prouve à l'instant.
00:31:08C'est vrai qu'il m'est arrivé
00:31:10et il m'arrive encore de recevoir
00:31:12sur ce plateau,
00:31:14je pense à M. Postelvinet
00:31:16qui vient... Il n'est pas climatologue,
00:31:18il n'est pas climatologue, il n'est pas scientifique.
00:31:20J'entends
00:31:22aussi ce que vous dites,
00:31:24et je reçois aussi
00:31:26des scientifiques, parfois,
00:31:28qui sont plus nuancés
00:31:30que vous.
00:31:32Mon but, c'est simplement d'écouter,
00:31:34d'entendre tout à chacun.
00:31:36Moi, je n'ai pas
00:31:38un avis sur
00:31:40des choses que je ne connais pas.
00:31:42En l'occurrence, vous êtes beaucoup plus compétents
00:31:44que moi dans ce domaine.
00:31:46Vous n'allez pas poser des questions à votre boulanger.
00:31:48Vous allez poser à des médecins.
00:31:50Si vous vous intéressez au climat, vous posez des questions
00:31:52aux climatologues et pas
00:31:54à M. Postelvinet.
00:31:56Donc, manifestement,
00:31:58vous ne partagez pas forcément
00:32:00ses avis.
00:32:02Il y avait
00:32:04également
00:32:06le fameux
00:32:08livre de Leroy Ladurie
00:32:10qui était 1000 ans,
00:32:12je crois, de climat en France.
00:32:14Un historien du climat.
00:32:16Notre but,
00:32:18c'est de donner la parole aux uns et aux autres.
00:32:20Si je vous ai demandé
00:32:22de venir...
00:32:24Quand je vous ai demandé de venir,
00:32:26je ne savais pas votre réponse, par définition.
00:32:28Moi, je vous fais confiance,
00:32:30M. Abréon.
00:32:32Je vous en prie, je vous fais confiance.
00:32:34À propos de l'histoire,
00:32:36de la planète et du climat, est-ce qu'avant
00:32:38l'époque industrielle,
00:32:40on peut dire qu'il y a eu des changements climatiques ?
00:32:42Bien entendu.
00:32:44Il n'y a pas
00:32:46que des causes tropiques, je veux dire entropiques.
00:32:48Bien entendu,
00:32:50la variabilité naturelle du climat
00:32:52existe, la variabilité naturelle du climat
00:32:54est étudiée, elle est en partie
00:32:56comprise, mais de même
00:32:58qu'on comprend très bien
00:33:00ce qui se passe actuellement, ce qui s'est passé
00:33:02sur les 50 ou 100 dernières années,
00:33:04c'est quelque chose qui est compris.
00:33:06Et prétendre qu'il y a
00:33:08peut-être des causes naturelles
00:33:10à ça,
00:33:12c'est nier les études scientifiques
00:33:14qui sont là. Je ne dis pas que
00:33:16tout est compris sur le climat, il y a plein
00:33:18de choses qui ne sont pas comprises sur le climat.
00:33:20Par contre, le réchauffement
00:33:22qui a été observé, en particulier
00:33:24sur les 50 dernières années,
00:33:26celui-là, il est bien compris.
00:33:28Et ce n'est pas parce qu'il y a eu des variations
00:33:30climatiques naturelles dans le passé
00:33:32qui sont beaucoup plus lentes.
00:33:34Il faut bien voir que ce qui s'est passé,
00:33:36par exemple, les variations
00:33:38glaciaires, interglaciaires, ce sont des choses
00:33:40qui se passent sur des milliers d'années.
00:33:42Alors que là, on a un réchauffement
00:33:44climatique qui se passe sur
00:33:46moins d'une centaine d'années.
00:33:48Ce n'est pas la même chose.
00:33:50À nouveau, le fait qu'il y ait eu
00:33:52des variations climatiques dans le passé n'est pas
00:33:54une preuve que
00:33:56ce qu'on a aujourd'hui n'a pas
00:33:58des causes anthropiques.
00:34:00J'ai une question assez simple à vous poser.
00:34:02Quand est-ce qu'il faut distinguer
00:34:04le climat
00:34:06de la météo ?
00:34:08Et quand est-ce qu'il faut les confondre ?
00:34:10Le climat,
00:34:12c'est la statistique.
00:34:14C'est la statistique sur des
00:34:16grandes périodes de temps. Et c'est pour ça que je vous ai bien dit
00:34:18tout à l'heure que je n'affirme pas
00:34:20personnellement que
00:34:22l'événement que vient de subir
00:34:24le sud-est de la France est une manifestation
00:34:26du changement climatique. Par contre,
00:34:28quand il y a la multiplication
00:34:30de ce type d'événements sur
00:34:32une période de temps qui peut être une dizaine
00:34:34d'années, à ce moment-là, je dis
00:34:36ce qu'on voit, c'est effectivement une manifestation
00:34:38du changement climatique. Or,
00:34:40la multiplication des événements
00:34:42de précipitations extrêmes,
00:34:44en particulier aux moyennes latitudes
00:34:46de l'hémisphère nord, ça c'est quelque chose
00:34:48qui est observé.
00:34:50Est-il exact que les
00:34:52calottes glaciaires se reforment ?
00:34:54Non, c'est faux.
00:34:56Il n'y a absolument aucun doute
00:34:58que les calottes glaciaires
00:35:00perdent de la masse chaque année
00:35:02et contribuent à la montée du niveau
00:35:04des mers, qui est d'aujourd'hui
00:35:06de presque 5 millimètres
00:35:08par an, alors que certains
00:35:10dénialistes nous expliquent que ce n'est pas plus de
00:35:122 millimètres par an. Il y a très clairement,
00:35:14les observations montrent très clairement
00:35:16qu'il y a une accélération de la montée
00:35:18du niveau des mers.
00:35:19Merci pour ces
00:35:21renseignements. Comment ?
00:35:23Je trouve que ce monsieur a raison.
00:35:25Autant on peut s'opposer sur
00:35:27les solutions à apporter au réchauffement
00:35:29climatique, dire que certains écolos
00:35:31ont des mauvaises solutions qui vont trop loin,
00:35:33le nucléaire, pas le nucléaire,
00:35:35pas les croissances, pas les décroissances, mais sur les faits,
00:35:37il faut quand même qu'on s'accorde sur les faits. Il y a des faits et les faits...
00:35:39Ah non, mais les faits...
00:35:40Non, mais les faits du réchauffement climatique par l'homme,
00:35:42c'est un fait. Factuel.
00:35:43Il y a un consensus scientifique à 95%,
00:35:46donc vous ne pouvez pas... Dans ce cas-là, on remet tout en cause.
00:35:48On remet en cause aussi le...
00:35:50Quelle proportion ?
00:35:52Quelle proportion ?
00:35:54C'est-à-dire que...
00:35:56C'est 100% !
00:35:57Il y a un consensus scientifique sur le fait que le changement climatique...
00:35:59Non, mais dans le réchauffement, quelle est la proportion
00:36:01de l'impact de l'homme ? 100% !
00:36:03C'est ce que dit M. Bréon, c'est 100%.
00:36:06Ne dites pas que c'est impossible, M. Bréon dit que c'est 100%.
00:36:09M. Bréon, je vous laisse le dernier mot.
00:36:11C'est 100%. On est d'accord, c'est 100%.
00:36:13Je vais bien vous dire que l'augmentation des gaz à effet de serre
00:36:16explique 140% du réchauffement climatique observé.
00:36:19Simplement, il y a aussi l'impact des aérosols
00:36:22qui, eux, contribuent à refroidir le climat.
00:36:24Mais l'augmentation des gaz à effet de serre,
00:36:26c'est plus que 100% du réchauffement observé.
00:36:28Là où M. Bréon a raison,
00:36:30c'est que nous ne pouvons pas remettre en cause
00:36:33un consensus scientifique.
00:36:36Ah non, il y a un moment où il y a des défaits.
00:36:38C'est comme les consensus historiques.
00:36:40La Terre n'est pas plate.
00:36:42Donc, je remercie M. Bréon
00:36:46d'être venu échanger
00:36:50avec nous.
00:36:52Et je vous souhaite une excellente journée.
00:36:54Merci beaucoup.
00:36:56Un mot sur le budget, avec ce que disait M. Larcheyer
00:36:59sur ces 438 agences d'État.
00:37:02Parce que ça, ça m'intéressait quand même.
00:37:0490 milliards, vous avez dit ?
00:37:0691 milliards.
00:37:07Mais alors, les gens ne savent pas ce que c'est qu'une agence.
00:37:09Parce qu'une agence...
00:37:10Moi, ce que je ne comprends pas, c'est...
00:37:12Par exemple, l'agence de l'immobilier dans la justice.
00:37:15Ça dépend du ministère de la Justice.
00:37:17Mais pourquoi tu crées une agence ?
00:37:19C'est un vrai problème.
00:37:20Il y a non seulement le coût.
00:37:2290 milliards, moi, ça me stupéfie.
00:37:24Mais il y a aussi une forme de démembrement
00:37:26de l'action politique, du pouvoir politique.
00:37:28À partir où le politique se défausse
00:37:30sur des fonctionnaires, sur des agences,
00:37:32sur des ARCOM, sur des CNIL, sur des COM,
00:37:35sur toutes ces institutions,
00:37:37il se défausse du pouvoir politique.
00:37:39On donne le pouvoir politique à ceux que vous appelez régulièrement
00:37:42des petits hommes gris, si vous voulez.
00:37:44Mais ce n'est pas moi qui l'ai dit, M. Larcheyer.
00:37:46Écoutez ce qu'il disait hier. Écoutez.
00:37:48Il y a aussi cette extraordinaire prolifération
00:37:50qui n'a pas commencé il y a 7 ans,
00:37:52mais depuis plus longtemps.
00:37:54Des agences, vous savez, d'opérateurs de l'État.
00:37:56On en a 438.
00:37:59Leur budget, 91 milliards d'euros qui échappent,
00:38:02d'ailleurs, au contrôle du Parlement,
00:38:04directement,
00:38:06qui ne peut être contrôlé qu'indirectement.
00:38:08400 000 salariés.
00:38:10Est-ce qu'il faut pour l'alimentation, par exemple,
00:38:12et la consommation, qu'il y ait 4 agences
00:38:15pour l'agriculture ?
00:38:17Est-ce qu'il faut qu'il y ait
00:38:196 ou 7 agences sur les questions environnementales ?
00:38:22Cette politique de réduction des agences,
00:38:24souvenez-vous,
00:38:26leur budget, 91 milliards d'euros.
00:38:28Certaines sont nécessaires.
00:38:30Je pense au CNES.
00:38:32Mais la question, c'est pourquoi ce gouvernement
00:38:34ne s'en souvient pas, M. Larcher ?
00:38:36Mais si, ce gouvernement est en train de proposer
00:38:38la réduction des agences.
00:38:40Ça va se faire d'un claquement de doigts.
00:38:42Et je vous rappelle qu'il a eu 15 jours pour faire un budget.
00:38:44Et puis je vous ai dit qu'il y avait...
00:38:46Le haut commissariat au plan,
00:38:48qu'on a donné à M. Bayrou,
00:38:50parce qu'il n'a pas pu être ministre,
00:38:52il a fusionné avec France Stratégie,
00:38:54mais c'est toujours Bayrou qui s'en occupe.
00:38:56Ça ne sert à rien.
00:38:58On a supprimé quelque chose qui avait une utilité.
00:39:00C'était l'Observatoire national
00:39:02de la délinquance et de la réponse pénale.
00:39:04Mais par exemple, dans votre domaine...
00:39:06Chacun a ses agences qu'il veut protéger.
00:39:08Dans votre domaine,
00:39:10Michel Mouli, et vous allez...
00:39:12Docteur.
00:39:14J'ai quelqu'un au dessus
00:39:16qui m'a dit, dis-lui, docteur.
00:39:18Je vais vous dire, les médecins,
00:39:20vous avez une tête comme ça.
00:39:22J'avais découvert ça avec le Covid.
00:39:24Mais chacun a un égo dans notre métier.
00:39:26Je connais l'égo,
00:39:28c'est souvent de passer à la télévision.
00:39:30Vous, dans votre métier, c'est je sais,
00:39:32les autres ne savent pas.
00:39:34Alors, docteur Michel Mouli,
00:39:36excusez-moi.
00:39:38Michel. Michou.
00:39:40Bon.
00:39:42Docteur Mouli.
00:39:44Il y a quelqu'un qui vous a dit,
00:39:46dis-lui, docteur, mais vous vous rendez compte.
00:39:48Vous sortez de ce plateau
00:39:50et il y a quelqu'un qui dit, il ne t'a pas dit, docteur.
00:39:52Mais les gens sont fous.
00:39:54Mais ils sont fous.
00:39:56Dites à ce monsieur qu'il est qui là.
00:39:58J'ai un psychanalyste, de ma part.
00:40:00Rapidement.
00:40:02Dans votre domaine, les agences.
00:40:04C'est dans les avocats
00:40:06qu'ils veulent se faire appeler maître.
00:40:08Nous, personnellement, on s'est fait
00:40:10réglementer par ce qu'on appelle les ARS.
00:40:12Une usine à gaz.
00:40:14Les ARS, c'est les petits hommes gris
00:40:16qui empêchent certains de travailler
00:40:18alors qu'ils auraient pu travailler.
00:40:20Mettre des réglementations importantes.
00:40:22Quand j'ai commencé à l'Institut Gustave Roussy,
00:40:24il y a un certain grand nombre d'années,
00:40:26il y avait autant de médecins, chirurgiens,
00:40:28que d'administratifs.
00:40:30Maintenant, c'est plus.
00:40:32On est réglementé par des administratifs
00:40:34et qui nous enlèvent, qui nous mettent des menottes
00:40:36et on ne peut plus rien faire.
00:40:38Donnez-moi un exemple.
00:40:40J'aime bien les exemples.
00:40:42Un exemple précis.
00:40:44Donnez-moi un exemple d'administration.
00:40:46Non, c'est le principe d'avoir
00:40:48ce millefeuille administratif
00:40:50pour avancer sur quelque chose
00:40:52et on n'avance pas.
00:40:54On va parler de la ménopause, si vous voulez.
00:40:56La ménopause, on a des recommandations
00:40:58depuis 2014
00:41:00qui sont obsolètes.
00:41:02On fait des demandes.
00:41:04On a une association, une société savante
00:41:06qui s'appelle le GEMVI qui fait des demandes.
00:41:08J'ai été reçu à différents niveaux
00:41:10pour intervenir au niveau de la HAS.
00:41:12Au niveau du ministère de la Santé.
00:41:14Rien.
00:41:16Qu'est-ce qui se passe actuellement ?
00:41:18La ménopause, les femmes sont oubliées
00:41:20et elles souffrent.
00:41:22Heureusement, grâce à vous.
00:41:24Et je le dis franchement.
00:41:26Avant mon premier passage,
00:41:28on était à 4% de femmes
00:41:30qui prenaient un traitement de la ménopause.
00:41:32On est aujourd'hui entre 8 et 10%.
00:41:34On a fait un bond énorme.
00:41:36Il faut savoir qu'en 1980,
00:41:38vous aviez 30 fois des femmes.
00:41:40Il faut des traitements hormonaux.
00:41:42C'est pour ça que vous venez chaque année.
00:41:44Quand la ménopause arrive,
00:41:46oui aux traitements hormonaux.
00:41:48Alors qu'on avait dit pendant des années non.
00:41:50Moi je n'ai jamais dit non.
00:41:52Il y avait eu des incidents aux Etats-Unis.
00:41:54Des incidents qui ont été faits
00:41:56parce qu'ils ont voulu imposer
00:41:58un produit dans le monde entier
00:42:00et qui malheureusement,
00:42:02ils n'avaient pas donné ça aux bonnes personnes
00:42:04avec le bon médicament.
00:42:06Qu'est-ce que vous recommandez pour les femmes
00:42:08qui sont en train de s'informer
00:42:10de la ménopause aujourd'hui ?
00:42:12De s'informer, premièrement.
00:42:14On va leur proposer quelque chose.
00:42:16Quand je dis proposer,
00:42:18je vais quand même vous dire quelque chose.
00:42:20Vous avez 12 départements français
00:42:22qui sont sans gynécologues médicaux.
00:42:24Vous avez 93% des gynécologues médicaux
00:42:26qui ont plus de 60 ans.
00:42:28Les femmes sont abandonnées.
00:42:30Elles sont sacrifiées.
00:42:32Il y a des femmes qui viennent à mon cabinet
00:42:34qui prennent rendez-vous pour février 2026.
00:42:36J'ai honte.
00:42:38J'ai honte de les laisser comme ça.
00:42:40Et quand je vois les mots qu'elles m'envoient
00:42:42en me disant « Docteur, faites quelque chose,
00:42:44je n'en peux plus »,
00:42:46je me dis que je ne peux pas tout faire.
00:42:48Ce n'est pas possible.
00:42:50Alors j'ai des solutions.
00:42:52Je l'ai proposé à une députée
00:42:54juste après votre émission,
00:42:56la deuxième qu'on a faite,
00:42:58mais c'est passé à l'as.
00:43:00Je vais vous dire autre chose.
00:43:022 400 gynécologues médicaux en France,
00:43:04nous leur autorisent à faire plein de choses.
00:43:06Des accouchements,
00:43:08des interruptions volontaires de grossesse,
00:43:10de donner la pilule.
00:43:122 400 gynécologues médicaux
00:43:14dont 93 %
00:43:16ont plus de 60 ans.
00:43:18C'est incroyable ce chiffre-là.
00:43:20C'est votre gynécologue.
00:43:22C'est très peu.
00:43:24C'est celui qui va vous donner la pilule,
00:43:26qui va vous faire le frottis,
00:43:28qui va vous faire tout ce qu'il faut.
00:43:30Ça fait 15 ans qu'on prévient.
00:43:3215 années.
00:43:34Aucun gouvernement.
00:43:36Il faut 11 à 12 ans.
00:43:38On a mis une année supplémentaire en plus.
00:43:40Avant il y en avait 6.
00:43:42On est tellement intelligents qu'on a mis une année supplémentaire.
00:43:44La première année n'est pas une première année.
00:43:46C'est une première année de sélection.
00:43:48Tu ne peux même pas redoubler.
00:43:50C'est n'importe quoi les études de médecine en France.
00:43:52C'est n'importe quoi.
00:43:54J'ai fait une proposition de réforme.
00:43:56J'ai été écouté.
00:43:58On est les seuls en Europe.
00:44:00Les autres font 6 ans.
00:44:02Nous on fait 7 ans.
00:44:04Première année de sélection.
00:44:06On ne peut pas redoubler.
00:44:08On est, comme dans tous les domaines, à côté.
00:44:10On est totalement à côté.
00:44:12On n'a rien organisé.
00:44:14J'ai honte de mon travail.
00:44:16Je ne peux pas répondre à la demande.
00:44:18Les femmes sont sacrifiées.
00:44:20100% des femmes sont ménopausées.
00:44:22Elles vont vivre de plus en plus.
00:44:24Elles vont vivre 35, 40 ans.
00:44:26Qu'est-ce qu'elles doivent faire,
00:44:28si elles ne peuvent pas avoir un rendez-vous ?
00:44:30Il y a la prévention, l'information.
00:44:32C'est ce que vous faites.
00:44:34Est-ce qu'on peut aller dans une pharmacie ?
00:44:36Non.
00:44:38Mais je vous ai dit, Pascal,
00:44:4027 000 sages-femmes,
00:44:42la fécondité qui baisse,
00:44:44des gens qui sont presque prêts à pouvoir...
00:44:46Le traitement hormonal,
00:44:48il est fait en fonction de la personne
00:44:50ou il pourrait être adapté à tout le monde ?
00:44:52C'est personnalisé.
00:44:54Dans 60% des cas,
00:44:5627 000 sages-femmes auront quasiment
00:44:58tous le même traitement.
00:45:00Ça ne peut pas être mis en ligne ?
00:45:02Il leur faut une formation spécifique.
00:45:04Moi, je suis prêt à la faire.
00:45:06J'ai les données,
00:45:08j'ai tout ce qu'il faut
00:45:10pour pouvoir faire que ces sages-femmes
00:45:12puissent donner...
00:45:14On leur refuse de donner
00:45:16des traitements hormonaux de la ménopause
00:45:18aux sages-femmes.
00:45:20Pourquoi ?
00:45:22Parce qu'il y a un précaré.
00:45:24C'est vous, les médecins,
00:45:26qui avez demandé ça, sans doute.
00:45:28Pas moi.
00:45:30C'est sans doute l'ordre des médecins.
00:45:32Il n'y a pas de raison.
00:45:34Au Canada, en Australie, aux Etats-Unis,
00:45:36dans ces pays-là,
00:45:38et au Royaume-Uni,
00:45:40les sages-femmes ont droit de donner
00:45:42le traitement hormonal.
00:45:44C'est un traitement lourd ?
00:45:46Il y a des effets secondaires ?
00:45:48Non.
00:45:50Vous m'avez posé cette question.
00:45:52Je vous donne de l'aspirine,
00:45:54vous faites un trou.
00:45:56On a un bilan.
00:45:58On a des examens à faire avant.
00:46:00Après, vous y allez.
00:46:02Même, Pascal,
00:46:04on parle du cancer du sein.
00:46:06On a une désescalade dans le cancer du sein.
00:46:08Le traitement hormonal de la ménopause
00:46:10ne provoque pas le cancer du sein,
00:46:12il le révèle plus tôt.
00:46:14On sait même qu'on peut réintroduire
00:46:16un traitement hormonal de la ménopause
00:46:18chez une femme qui a eu un cancer du sein
00:46:20précoce.
00:46:22Donc, qu'est-ce qu'on fait ?
00:46:24Vous allez rester peut-être
00:46:26avec nous la dernière demi-heure.
00:46:28On va recevoir François Valéry,
00:46:30parce que le vendredi, on aime bien de temps en temps
00:46:32être un peu plus léger.
00:46:34Et mon nous vivant ?
00:46:36N'attendons pas que la mort nous trouve du talent.
00:46:38Vous pourrez rester avec nous.
00:46:40J'ai croisé François Valéry hier,
00:46:42c'est pas grave.
00:46:44Vous avez un faux air de François Valéry.
00:46:46Oui, un peu jeune.
00:46:48Ça m'a fait plaisir.
00:46:50Cette semaine, cher Gauthier,
00:46:52on pourra vous retrouver,
00:46:54d'être ensemble,
00:46:56chez Cyril Hanouna ce week-end ?
00:46:58Bien sûr !
00:47:00Passer un excès, justement, non ?
00:47:02Les cartes sont rebattues.
00:47:04Je ne sais pas d'ailleurs,
00:47:06je précise, je l'ai dit tout à l'heure,
00:47:08moi j'étais très surpris d'ailleurs,
00:47:10je pensais que l'ARCOM avait pris des garanties.
00:47:12Très surpris de ça.
00:47:14Selon la lettre, West France est en train de revoir
00:47:16sa décision de télé.
00:47:18Et vous avez dit, le plateau
00:47:20pourrait être très simplement dans 3 ans.
00:47:22C'est compliqué de faire de la télé sans plateau.
00:47:24Je pense aux téléspectateurs.
00:47:26Il n'y aurait plus que 35 salariés.
00:47:28Là, on va mettre l'ARCOM à licencier 400 personnes.
00:47:30L'ARCOM peut revoir sa décision.
00:47:32Comment ?
00:47:34Peut-être que l'ARCOM peut.
00:47:36Peut-être, c'est possible, on ne sait pas.
00:47:38Merci en tout cas.
00:47:40Nous revenons dans une seconde.
00:47:42Nous serons avec Jacques Vendredi,
00:47:44on pourra parler de l'immigration.
00:47:46Et puis, on pourra parler
00:47:48de toutes ces actualités.
00:47:50Et de quelque chose qui m'a intéressé,
00:47:52d'un tweet d'Isabelle Mergaux.
00:47:54Vous avez peut-être vu ça, c'est une surprise.
00:47:56A tout de suite.
00:48:14C'est un homme libre.
00:48:16François Valéry est avec nous.
00:48:18Et on est en train d'écouter
00:48:20cette chanson.
00:48:22Alors, d'abord, c'est formidable.
00:48:24Vous avez plusieurs tubes.
00:48:26Mais d'avoir un tube exceptionnel
00:48:28que tout le monde connaît,
00:48:30comme Émon Nous Vivant.
00:48:32Parait-il que dans toutes les soirées karaoké,
00:48:34les gens, il y a toujours quelqu'un
00:48:36qui vient chanter Émon Nous Vivant.
00:48:38C'est mon lac du Connemara, moi.
00:48:40Il y a El Danse Marie,
00:48:42il y a Emmanuel,
00:48:44Émon Nous Vivant.
00:48:46Il y a Emmène-moi danser ce soir pour Michel Thor.
00:48:48J'en ai 5, 6 comme ça
00:48:50qui sont récurrents.
00:48:52Alors, Emmène-moi danser ce soir
00:48:54de Michel Thor.
00:48:56Parce que c'est vous qui l'avez écomposé et écrit.
00:48:58C'est extraordinaire.
00:49:00Parce que c'est une chanson,
00:49:02c'est l'évocation d'un couple.
00:49:04Ça fait 10 ans que tu lis le journal.
00:49:06J'ai écrit cette chanson.
00:49:08On l'écoutera, ça.
00:49:10C'est Michel Thor qui la chante.
00:49:12Je demande à Marine,
00:49:14Emmène-moi danser ce soir.
00:49:16Emmène-moi danser ce soir.
00:49:18Joue contre joue,
00:49:20serré dans le noir.
00:49:22Fais-moi la cour,
00:49:24comme au premier instant.
00:49:26Comme cette nuit où tu as pris
00:49:28mes 17 ans.
00:49:30Formidable.
00:49:32C'est formidable, la chanson.
00:49:34Je suis arrivé ce matin.
00:49:36Je n'ai pas trop dormi parce que j'ai pas mal de boulot.
00:49:38Je suis arrivé chez vous, j'allais bien.
00:49:40Il y a un petit assistant qui s'appelle Nathan
00:49:42qui m'a demandé
00:49:44de lui chanter un petit bout d'Elle danse Marie
00:49:46mais pour sa fiancée,
00:49:48Charlotte. C'est ce que j'ai fait. Il était fou de joie.
00:49:50Ça me fait
00:49:52ma journée, ça.
00:49:5437 ans après.
00:49:56Un môme
00:49:58qui pourrait avoir l'âge
00:50:00de mon fils, ça me touche beaucoup.
00:50:02Je suis en pleine forme.
00:50:04C'est la chanson populaire.
00:50:06Elle est merveilleuse.
00:50:08La chanson populaire.
00:50:10C'est Fanny Ardant qui dit
00:50:12dans La Femme d'un côté
00:50:14elle dit
00:50:16je n'écoute que les chansons
00:50:18parce qu'elles disent la vérité
00:50:20et plus elles sont bêtes, plus elles disent la vérité.
00:50:22D'ailleurs, elles ne sont pas bêtes du tout.
00:50:24Elles disent quoi ?
00:50:26Elles disent sans amour, on n'est rien du tout.
00:50:28C'est dans La Femme d'un côté
00:50:30de Fanny Ardant.
00:50:32De mémoire.
00:50:34Excellent. Audrey Berteau, c'est à vous.
00:50:38Plus aucun département
00:50:40en vigilance rouge ce matin
00:50:42mais 18 départements tout de même
00:50:44de la moitié sud restent concernés
00:50:46par une vigilance orange.
00:50:48Plus de 1000 personnes ont été évacuées.
00:50:50Des dizaines de personnes sauvées par hélicoptère
00:50:52dans les pluies exceptionnelles
00:50:54qui se sont abattues hier sur le centre-est
00:50:56et le sud-est de la France.
00:50:58L'élimination du chef du Hamas
00:51:00Yaya Sinouar marque le début de la fin
00:51:02de la guerre à Gaza, c'est ce qu'a dit Benjamin Netanyahou.
00:51:04De son côté, le chef d'état-major
00:51:06de l'armée israélienne affirme
00:51:08que la guerre ne s'arrêterait pas avant
00:51:10la capture de tous les auteurs du 7 octobre
00:51:12et le retour de tous les otages.
00:51:14Enfin, Emmanuel Macron s'est exprimé hier soir
00:51:16depuis Bruxelles.
00:51:18Il dément avoir tenu les propos
00:51:20qui lui sont reprochés concernant la création d'Israël.
00:51:22Il s'en est pris aux ministres qui ont relayé l'information
00:51:24mais aussi aux journalistes qui l'ont commenté.
00:51:28Merci Audrey.
00:51:30J'aimerais terminer encore sur le budget.
00:51:32On a parlé évidemment de la ménopause.
00:51:34On pourra dire un mot sur Octobre-Rose.
00:51:36Mais je voulais simplement, par exemple,
00:51:38sur le fameux 16,
00:51:40le Conseil économique-social.
00:51:42C'est le 16.
00:51:44Conseil économique-social
00:51:46et environnemental.
00:51:48Il y a aussi des déclinaisons régionales.
00:51:50C'est la troisième chambre
00:51:52après le Sénat et l'Assemblée nationale.
00:51:54Et qui existe dans les régions.
00:51:56Je ne devrais pas dire ça.
00:51:58C'est un député.
00:52:00Je n'ai jamais lu un rapport du Sénat.
00:52:02Pourquoi vous ne devriez pas dire ça ?
00:52:04Je fais une confession.
00:52:08Vous voyez ce que vous venez de dire ?
00:52:10Oui, c'est terrible.
00:52:12J'ai envie de me lever et de dire
00:52:14que c'est le contraire.
00:52:16C'est parce que vous êtes député
00:52:18que vous devriez le dire.
00:52:20C'est votre état d'esprit qui ne va pas,
00:52:22cher Georges.
00:52:24Vous êtes en train de dire
00:52:26qu'on se bat contre ça.
00:52:28Je ne devrais pas dire ça, ça ne sert à rien.
00:52:30Mais si, vous êtes là pour ça.
00:52:32Je le dis.
00:52:34Vous êtes là pour dire que ça ne sert à rien.
00:52:36C'est fou.
00:52:38Ça fait des années que je le dis.
00:52:40Vous dites que vous ne voudriez pas le dire.
00:52:42C'est du répondez-vous.
00:52:44Il faudrait que la droite
00:52:46s'inspire du président argentin.
00:52:48Il a un mot, il dit Afuera.
00:52:50Dehors, dégage.
00:52:52Il y a une fameuse vidéo,
00:52:54c'est Afuera.
00:52:56Je voudrais que les nominés disent Afuera.
00:52:58Afuera.
00:53:00Dehors, ça dégage.
00:53:02Je peux vous parler du budget de la santé ?
00:53:04Oui.
00:53:06Juste pour la ménopause,
00:53:08puisque je suis là aujourd'hui.
00:53:10L'osteoporose coûte
00:53:125,4 milliards d'euros par an.
00:53:14Le diabète,
00:53:168,5 milliards d'euros par an.
00:53:18La maladie d'Alzheimer,
00:53:2020 milliards d'euros par an.
00:53:22Les maladies cardiovasculaires
00:53:24qu'on ne prévient pas,
00:53:26une femme sur trois,
00:53:28200 femmes meurent tous les jours.
00:53:3018 milliards d'euros.
00:53:32Si on faisait de la prévention,
00:53:34il faut commencer très tôt.
00:53:36A 35, 40 ans, c'est de l'enseignement.
00:53:38Et je parle même d'un enseignement
00:53:40à l'école.
00:53:42C'est à l'école qu'il faut intervenir.
00:53:44Il faut d'abord apprendre à lire et à écrire.
00:53:46Ça va ensemble.
00:53:48On peut mettre beaucoup de choses à l'école.
00:53:50Pour s'amuser,
00:53:52ce que disait le président du CESE,
00:53:54pour vous dire le niveau
00:53:56d'intérêt
00:53:58de ce Conseil économique.
00:54:00Le nouveau CESE
00:54:02va s'attacher
00:54:04à combiner, à hybrider
00:54:06démocratie représentative
00:54:08et démocratie participative.
00:54:10Voilà.
00:54:12Monsieur Baudet.
00:54:14Candidat à être Premier ministre.
00:54:16On l'a oublié.
00:54:18Il a été cité.
00:54:20Un petit mot sur l'assurance-vie.
00:54:22Le tweet d'Éric Revelle nous avait alerté hier.
00:54:24C'est 2000 milliards.
00:54:26C'est un gâteau, l'assurance-vie.
00:54:28A priori,
00:54:30j'espère que ça ne se fera pas.
00:54:32Mais c'est M. Mattéi, notaire de son État,
00:54:34qui proposait hier...
00:54:36C'est le monde à l'envers.
00:54:38Oui.
00:54:40Jamais la droite n'aurait dû...
00:54:42Attention à la révolte qui gronde,
00:54:44a tweeté Éric.
00:54:46C'est une révolution pour l'épargne française.
00:54:48C'est ce qu'on a dit tout à l'heure.
00:54:50C'est les frères Raptou.
00:54:52Ils vous font les poches.
00:54:54Et s'ils peuvent tout vous piquer,
00:54:56ils vous piqueront tout.
00:54:58C'est vrai qu'aujourd'hui,
00:55:00il y a un fait qui est indéniable.
00:55:02C'est que la part du patrimoine hérité
00:55:04compte de plus en plus dans la richesse.
00:55:0660% de la richesse est héritée
00:55:08versus 35% dans les années 70.
00:55:10Mais c'est dû à une multiplication de facteurs.
00:55:12Ce n'est pas dû aux méchants riches.
00:55:14Les salaires ont cessé d'augmenter.
00:55:16Il y a moins d'enfants.
00:55:18Il y a une concentration des héritages.
00:55:20La confiscation n'est certainement pas la solution.
00:55:22Il faut améliorer la donation
00:55:24avant de laisser.
00:55:26Pour faire circuler les richesses
00:55:28entre les générations.
00:55:30Aujourd'hui, on hérite beaucoup trop tard.
00:55:32C'est ce qu'on appelle l'effet Charles III.
00:55:34Vous êtes marrante.
00:55:36On hérite trop tard.
00:55:38Vous n'allez pas faire disparaître vos parents.
00:55:40Mais non.
00:55:42On hérite trop tard.
00:55:44Ils vivent plus vieux.
00:55:46Je ne dis pas ça.
00:55:48Aujourd'hui, on hérite
00:55:50beaucoup plus tard qu'avant.
00:55:52Il faut faciliter les donations.
00:55:54Mais pardonnez-moi, les parents
00:55:56n'ont pas à donner forcément aux enfants.
00:55:58Vous avez vu ça.
00:56:00Je dis juste qu'aujourd'hui, il y a un fait.
00:56:02Si les parents veulent, ils donnent.
00:56:04Si les parents ne veulent pas, ils ne donnent pas.
00:56:06Je pense qu'il faut encourager.
00:56:08Il n'est pas obligé.
00:56:10On peut donner 100 000 euros
00:56:12par parent
00:56:14tous les 15 ans.
00:56:16Sans être...
00:56:18Au-dessus, c'est...
00:56:20Vous l'avez fait ?
00:56:22Il y a eu un détournement de l'argent des médecins.
00:56:24Le RSI.
00:56:26On était tous les médecins
00:56:28à un système de santé qui s'appelait le RSI.
00:56:30On avait une cagnotte extraordinaire.
00:56:32On nous a fait passer dans le régime général.
00:56:34Et on s'est retrouvés
00:56:36un an ou deux ans après
00:56:38en disant que la sécurité sociale
00:56:40a fait des bénéfices.
00:56:42Oui, sur notre cagnotte.
00:56:44Je me permets de le dire.
00:56:46Un mot sur l'immigration.
00:56:48Le ministère de l'Intérieur
00:56:50négocie des accords avec des pays tels que l'Irak,
00:56:52le Kazakhstan ou l'Égypte.
00:56:54L'objectif est d'y renvoyer des étrangers impossibles
00:56:56à expulser dans leurs pays d'origine.
00:56:58C'est une bonne idée. Je ne suis pas sûr que ça se mette en place
00:57:00immédiatement.
00:57:02Il y avait un sondage que nous avons
00:57:04produit. La France doit-elle durcir
00:57:06l'immigration ? 75%
00:57:08des Français disent
00:57:10oui. Bruno Rotailleau
00:57:12paraît, l'objectif de Bruno Rotailleau serait d'expulser
00:57:14vers ces trois pays-là, Irak,
00:57:16Kazakhstan, Égypte, des ressortissants
00:57:18qui viennent donc de pays frontaliers.
00:57:20A mon avis, c'est une ambition
00:57:22qui ne me paraît pas
00:57:24intéressante.
00:57:26Mais ça va être difficile à mettre en place.
00:57:28Et puis il y avait un Conseil européen ce jeudi.
00:57:30Je ne suis pas sûr qu'il y ait une loi pour le...
00:57:32La question migratoire était au centre du Conseil européen ce jeudi à Bruxelles.
00:57:34Et ce qui est intéressant,
00:57:36c'est quand même l'état d'esprit a changé.
00:57:38Marine Le Pen
00:57:40qui dit, qui est sur une
00:57:42position depuis de nombreuses
00:57:44années, il semble que maintenant
00:57:46chacun...
00:57:48Pourquoi ça a changé ? C'est quand même une impulsion décisive
00:57:50de Georgia Melanie. Tout le monde se moquait
00:57:52quand elle allait au pouvoir. D'abord, on a commencé par dire
00:57:54qu'elle était fasciste. Ensuite, qu'elle n'arriverait
00:57:56à rien faire. C'est ce qui s'est
00:57:58révélé. Elle a donné une impulsion
00:58:00qui a été suivie ensuite dans plein d'autres pays.
00:58:02En Allemagne, l'Europe du Nord avait commencé,
00:58:04mais en Allemagne. Et là, vous avez même la Pologne
00:58:06de Donald Tusk. Donald Tusk avait été élu en disant
00:58:08que c'était le gentil progressiste contre les méchants populistes.
00:58:10Eh bien, lui-même suspend le droit
00:58:12d'asile en Pologne. Donc, il y a
00:58:14un changement à 180 degrés qui est en train
00:58:16de se faire. Et
00:58:18effectivement, la France, aujourd'hui, doit aussi
00:58:20rejoindre, profiter de ce
00:58:22moment pour... Elle a quand même régularisé
00:58:24400 000 clandestins.
00:58:26En tout cas, écoutez Marine Le Pen parce qu'elle a
00:58:28souligné ce changement d'état d'esprit.
00:58:30Les dirigeants
00:58:32des différents pays semblent
00:58:34se rendre compte qu'on ne peut plus continuer
00:58:36comme ça. Quand l'Allemagne
00:58:38commence à maîtriser
00:58:40ses frontières, à rétablir
00:58:42des contrôles, quand
00:58:44les pays du Nord commencent à dire stop,
00:58:46c'est que
00:58:48ils ont entendu
00:58:50ce que nous disons depuis
00:58:52des années. Ce qui est malheureux, c'est que
00:58:54on en arrive à cette situation-là
00:58:56pour que cette prise de conscience se fasse.
00:58:58C'est-à-dire qu'il a fallu
00:59:008 millions de migrants
00:59:02qui viennent en 10 ans dans l'Union
00:59:04européenne pour qu'on se rende compte
00:59:06que ça ne peut pas durer.
00:59:08Et chacun le comprend, l'immigration
00:59:10aujourd'hui, il faut sans doute...
00:59:12Si on est exact, il y a eu un moment
00:59:14où on a moins entendu
00:59:16le RN sur la question de la migration.
00:59:18Et s'il n'y avait pas eu Éric Zemmour,
00:59:20ça ne serait pas mis au centre.
00:59:22Je dois quand même le rappeler, le RN
00:59:24était plus sur des questions de pouvoir d'achat
00:59:26que de la migration. On ne peut pas refaire l'histoire
00:59:28aussi en permanence.
00:59:30Dans l'information, dans l'actualité du jour,
00:59:32le syndicat de la SNCF Sudraï a déploré
00:59:34que la campagne publicitaire du livre de Jordan Bardella
00:59:36soit présente dans les gares SNCF.
00:59:38Et elle va faire pression
00:59:40sur M. Farandou. Ça va être intéressant d'ailleurs
00:59:42de voir comment il va réagir.
00:59:44Même si j'imagine comment il réagira.
00:59:46Le syndicat a interpellé le PDG du groupe
00:59:48à l'heure où le Conseil d'État,
00:59:50dit ce syndicat, a confirmé le positionnement
00:59:52à l'extrême droite d'un parti qui, nous le rappelons,
00:59:54a été créé par des Waffen-SS,
00:59:56des collaborateurs du régime de Vichy
00:59:58et des membres de l'OAS.
01:00:00La fédération Sudraï souhaite vous interpeller
01:00:02pour rappeler l'opposition totale
01:00:04des valeurs d'extrême droite de ce parti réactionnaire
01:00:06avec celles de notre syndicat
01:00:08et nous l'espérons du groupe SNCF.
01:00:10Mais comme le disait hier très justement
01:00:12quelqu'un sur ce plateau, si Mme Le Pen est élue,
01:00:14les trains ne roulent plus
01:00:16en France avec Sudraï ?
01:00:20Qu'est-ce que fera Sudraï ?
01:00:22Soit on considère qu'on interdit
01:00:24les affiches politiques dans les gares parce que...
01:00:26Là c'est la publicité,
01:00:28la promotion d'un livre.
01:00:30Soit on interdit la publicité pour tous les livres politiques
01:00:32mais à partir du moment où on considère que le RN
01:00:34est un parti légal et qu'il a le droit
01:00:36d'exister,
01:00:38ils ont le droit de publier des livres
01:00:40tant qu'il n'y a rien
01:00:42d'illégal dans les livres
01:00:44et à ce moment-là il n'y a aucune raison
01:00:46pour interdire ces campagnes de publicité.
01:00:48C'est délirant.
01:00:50J'ai déjà dit hier soir
01:00:52mais je pense qu'il y a
01:00:54tout autour du livre, aujourd'hui,
01:00:56il y a une bataille qui est en train d'être menée
01:00:58que je trouve très dangereuse.
01:01:00Cet exemple en est l'exemple probant
01:01:02mais il y a aussi le fait que Transmania
01:01:04est aujourd'hui, les personnes qui ont écrit
01:01:06Transmania sont menacées de mort.
01:01:08Il y a des livres
01:01:10de confrères et consœurs sur l'écologie
01:01:12qui ne se trouvent plus dans les librairies
01:01:14parce que les libraires affichent que de toute façon
01:01:16ils ne peuvent pas,
01:01:18ils ne veulent pas.
01:01:20Donc il y a une censure qui est en train de s'opérer
01:01:22sur les livres, aujourd'hui,
01:01:24sur la bibliothèque, de plus en plus forte.
01:01:28Pascal, classé numéro 1 sur Amazon
01:01:30pendant 48 heures après notre émission.
01:01:3248 heures, numéro 1
01:01:34alors qu'on parlait de la ménopause en France.
01:01:36C'était en avril 2020.
01:01:38Votre livre. Mon livre.
01:01:40En 2024, je n'ai pas été invité
01:01:42sur aucun plateau du service public.
01:01:44Aucun. Pourquoi ?
01:01:4648 heures, numéro 1 quand même.
01:01:48800 000 livres.
01:01:50Parce que moi je fais partie, apparemment,
01:01:52je suis d'extrême droite, je suis à CNews
01:01:54et voilà. Heureusement, il y a des gens
01:01:56comme TF1, il y a Jean-Luc Rechman
01:01:58qui m'a invité et ça fait la deuxième fois
01:02:00qu'il m'invite pour la ménopause.
01:02:02C'est intéressant parce que votre livre, vous l'avez écoulé à combien de...
01:02:04Je ne veux pas savoir.
01:02:06C'est intéressant parce que ce sujet, on en avait parlé,
01:02:08c'est un sujet qui passionne...
01:02:10Pascal, mon premier livre,
01:02:12qui est 16 mois avant, a été écoulé
01:02:14à plus de 25 000 exemplaires.
01:02:16Et en poche, il a été écoulé
01:02:18à plus de 6 000 en deux mois.
01:02:206 000.
01:02:22Le deuxième livre, il cartonne.
01:02:24Mais on ne m'invite pas.
01:02:26On ne parle pas. On ne veut pas.
01:02:28Il est très fort, le médecin.
01:02:30Il est très fort parce qu'on parlait de Jordan Bardella.
01:02:32Il a réussi à parler
01:02:34de son livre comme ça.
01:02:36M. Mouli...
01:02:38Jordan Bardella a été le seul
01:02:40à parler des déserts
01:02:42gynécologiques dans sa
01:02:44campagne électorale.
01:02:46Un petit mot avant d'être avec F.Véry.
01:02:48Parce qu'il est avec nous.
01:02:50Et ça nous fait plaisir qu'il soit là.
01:02:52Vous êtes en concert,
01:02:54non pas tous les soirs, mais régulièrement.
01:02:56Dans l'année, oui.
01:02:58Je fais mes 30 dates par an.
01:03:00Ça me suffit.
01:03:02Et là, le prochain ?
01:03:04Le prochain, c'est à Cannes,
01:03:06à La Palestre. C'est le zénith de Cannes.
01:03:08Le 8 novembre.
01:03:10Je vais me faire insulter.
01:03:12Le 8 novembre, c'est un vendredi.
01:03:14Qui vient vous voir ?
01:03:16C'est tous les publics
01:03:18ou c'est quand même
01:03:20ceux qui vous écoutaient il y a quelques années ?
01:03:22Il y a ceux qui m'écoutaient il y a quelques années.
01:03:24C'est la base.
01:03:26Et puis, il y a des jeunes aussi.
01:03:28Et qu'est-ce qu'ils vous disent, justement,
01:03:30ces jeunes gens ?
01:03:32Les enfoirés, le monde au vivant.
01:03:34Il y a des nouveautés.
01:03:36Il y a des chansons rythmées.
01:03:40Il y a tout ça, quoi.
01:03:42C'est pas...
01:03:44Et votre énergie est intacte ?
01:03:46Et votre plaisir est intact sur scène ?
01:03:48Oui.
01:03:50Oui, c'est...
01:03:52D'ailleurs, regardez, dès que vous me parlez de scène...
01:03:54Vous trouvez que c'est une drogue,
01:03:56par exemple, la scène ?
01:03:58Non, parce que la drogue, c'est de la merde.
01:04:00On peut pas assimiler
01:04:02ça à de la drogue.
01:04:04Ce que vous vivez,
01:04:06peu de gens le vivent.
01:04:08Vous êtes sur scène, des gens vous applaudissent,
01:04:10ils chantent avec vous. Dans nos vies, on n'a pas vraiment ça.
01:04:12Et cette émotion-là, est-ce qu'elle est
01:04:14irremplaçable ?
01:04:16Vous pleurez ?
01:04:18J'ai vomi pendant des années avant de monter sur scène.
01:04:20Là, j'ai le gala du 8,
01:04:22j'ai le trac déjà.
01:04:24Je vous promets.
01:04:26Moi, j'ai toujours l'impression que c'est un peu...
01:04:28Quand j'entends ça, il y a une forme de posture.
01:04:30Je me dis, c'est pas vrai, c'est pas possible.
01:04:32C'est des sacrées émotions.
01:04:34Surtout quand on prend de l'âge.
01:04:38J'ai l'honnêteté de le dire, parce qu'on est moins sûr.
01:04:40Mais après,
01:04:42dès qu'on rentre sur scène,
01:04:44les gens chantent les chansons.
01:04:46On sent
01:04:48l'amour du public.
01:04:50Donc, ça passe, mais
01:04:52c'est une épreuve.
01:04:54C'est une belle épreuve,
01:04:56mais c'est une épreuve.
01:04:58Vous avez invité Mary-Paul Bell, que je connais bien.
01:05:00C'est parfait.
01:05:02C'est des chansons comme
01:05:04La Parisienne, c'est magnifique.
01:05:06Est-ce qu'on l'a d'ailleurs ? J'ai demandé à Marine tout à l'heure.
01:05:08Emmène-moi danser
01:05:10ce soir de
01:05:12Michel Thor. Je ne sais pas si
01:05:14on a réussi à monter.
01:05:16Ça m'étonne que vous ne l'ayez pas sur
01:05:18internet.
01:05:20Dans ma playlist, je l'ai, ça.
01:05:22C'est ce soir.
01:05:24Joue contre-joue
01:05:26et serré dans le noir.
01:05:28Fais-moi
01:05:30la cour comme au premier
01:05:32instant.
01:05:34Comme cette nuit
01:05:36où tu m'as pris mes
01:05:38dix-sept. Et moi, je vais vous dire, on a tous
01:05:40des souvenirs, évidemment, mais moi,
01:05:42j'ai un souvenir.
01:05:44Année de quelle année cette chanson ? 1974 ?
01:05:4677 ? J'ai un souvenir
01:05:48de mes parents dansant ça dans le salon
01:05:50et avec mon frère, on disait arrêtez de danser, c'est ridicule.
01:05:52Quand on est en gosse, on n'aime pas ça.
01:05:54Et personne
01:05:56tous les deux.
01:05:58Je le jure que c'est vrai.
01:06:00Sur la chaîne Telefunken, la chaîne
01:06:02Ify.
01:06:04Le tweet
01:06:06d'Isabelle Mergaux, alors ça, j'ai trouvé ça
01:06:08passionnant. Moi, j'adore ces petites infos
01:06:10qui...
01:06:12Pourquoi ? Parce qu'il a été retweeté à un million.
01:06:14Qu'est-ce qu'elle a mis,
01:06:16Isabelle Mergaux ?
01:06:18Ma mère est morte il y a huit ans et c'est seulement maintenant
01:06:20que j'ai décidé de supprimer son numéro dans mes
01:06:22contacts. C'est fou
01:06:24comme parfois il faut du temps pour faire ça.
01:06:26Comme si, gardant son numéro,
01:06:28on la gardait encore un peu, elle.
01:06:30C'est tellement irrationnel.
01:06:32Et qu'est-ce qui m'intéresse ? C'est pas tant qu'Isabelle Mergaux
01:06:34a écrit ça. Un million
01:06:36de gens. C'est dire si...
01:06:38C'est ça parler aux gens.
01:06:40Là, c'est pas une phrase de petit homme gris.
01:06:42J'ai gardé le numéro de ma maman.
01:06:44C'est incarné.
01:06:46Ça a été repris par un million.
01:06:48Et j'ai dit, ben...
01:06:50Quand on fait notre métier,
01:06:52on est obligé de parler de ce qui
01:06:54fait réagir les uns et les autres.
01:06:56Et après, j'ai fait un petit
01:06:58sondage autour de moi. En fait, personne n'enlève...
01:07:00Je peux vous dire un petit mot ?
01:07:02Je vous en prie, François Valéry.
01:07:04Dans mon album
01:07:06qui s'appelle Le Répertoire,
01:07:08c'est exactement cette histoire.
01:07:10C'est-à-dire, c'est l'histoire de quelqu'un qui
01:07:12appelle quelqu'un
01:07:14qui n'est plus là. Soit qui n'est plus
01:07:16de ce monde ou qui est parti. J'ai voulu laisser
01:07:18à chacun
01:07:20l'envie de
01:07:22se transmettre
01:07:24le...
01:07:26Comment dirais-je ?
01:07:28Comment dirais-je ?
01:07:30De transmettre
01:07:32une émotion ? De transmettre un passé ?
01:07:34De transmettre un souvenir ? De transmettre une mémoire ?
01:07:36D'appeler, pardon, d'appeler
01:07:38une messagerie vocale
01:07:40alors qu'elle sait
01:07:42très bien, cette personne, que ça
01:07:44ne va pas répondre.
01:07:46Je pense que tout le monde va le faire aujourd'hui.
01:07:48C'est le répertoire.
01:07:50Moi je suis allé plus loin. Guy Citruc
01:07:52me dit, moi je suis allé plus loin avec le numéro
01:07:54de ma mère décédé fin 2020. J'ai gardé
01:07:56son portable au début pour répondre
01:07:58à celle de ses amis non informés de son décès
01:08:00et encore maintenant
01:08:02en mémoire d'elle.
01:08:04Vous vous rendez compte ?
01:08:06Et c'est vrai que le...
01:08:08On peut garder une...
01:08:10On peut garder une annonce.
01:08:12On peut garder tous les textos.
01:08:14En fait...
01:08:16J'ai besoin d'entendre la parole parfois.
01:08:18J'ai gardé la parole de ma maman.
01:08:20Les messages vocaux, vous les gardez ?
01:08:22Comment on va conserver ça dans le temps ?
01:08:24Parce qu'avant on avait les lettres.
01:08:26On les garde dans un coffre-fort, dans un tiroir.
01:08:28Dans ma maison de famille, il y a encore des lettres
01:08:30de mes grands-parents, de mes arrière-grands-parents.
01:08:32Mais les textos, comment on va faire ? Les mails ?
01:08:34Parce qu'aujourd'hui on échange quasiment que par
01:08:36WhatsApp les textos. Et ça, comment on va le conserver ?
01:08:38Dans deux générations,
01:08:40il n'y aura plus de traces de correspondance.
01:08:42On fait des vidéos entre nous, en famille.
01:08:44Elles se perdent.
01:08:46Dans deux générations,
01:08:48est-ce que les gens auront des mémoires ?
01:08:50Est-ce que vous avez gardé,
01:08:52comme Isabelle Mergaux,
01:08:54les numéros ?
01:08:56C'est impossible de les effacer.
01:08:58C'est impossible.
01:09:00Si vous effacez, c'est comme si vous oubliez.
01:09:02C'est comme si... Deuxième petite mort, quelque part.
01:09:04C'est la dématérialisation.
01:09:06Est-ce que vous êtes arrivé,
01:09:08et hier on était sur Europe 1,
01:09:10est-ce que vous êtes arrivé,
01:09:12d'appeler un numéro,
01:09:14et vous savez que la personne est décédée,
01:09:16et d'appeler quand même ce numéro ?
01:09:18Est-ce que ça vous est arrivé ?
01:09:20C'est le sujet de ma chanson, le répertoire, Pascal.
01:09:22Vous n'avez pas un disque
01:09:24où je regarde le texte ?
01:09:26C'est intéressant par rapport à ce que vous dites.
01:09:28Là, je demande,
01:09:30effectivement, je n'ai pas le texte
01:09:32du répertoire, mais est-ce que ça vous est
01:09:34arrivé d'appeler et vous dites oui ?
01:09:36Ce qui est complètement irrationnel.
01:09:38J'ai cette pensée,
01:09:40je disais ce matin que tous les matins
01:09:42à 5h55, je pensais à mes parents.
01:09:44Pourquoi à 5h55 ?
01:09:46Je l'ai dit à Romain Desarbes,
01:09:48je l'ai dit tout à l'heure, parce qu'à 5h55,
01:09:50je suis malheureusement ou heureusement
01:09:52d'Afrique du Nord, c'est le 5-5-5,
01:09:54et chez moi c'est important.
01:09:56Tous les matins, 5 sur moi,
01:09:58et tous les matins, je me lève et je dis
01:10:005 comme ça, et Romain Desarbes,
01:10:02je lui ai dit la dernière fois, c'est la seule émission
01:10:04qui commence à 5h55.
01:10:06Et pour moi, c'est l'émotion.
01:10:08Que ce soit un samedi, un dimanche,
01:10:10ou n'importe quel jour, et mes enfants le savent.
01:10:12Mes amis le savent.
01:10:14Ils savent qu'à 5h55, je serai là.
01:10:18En tout cas, cette information m'avait
01:10:20interpellé. On va être avec
01:10:22Jacques Vendroux, je ne sais pas s'il est déjà...
01:10:24Vous êtes très amis avec Jacques Vendroux.
01:10:26Vous avez failli être
01:10:28footballeur professionnel.
01:10:30J'ai failli. J'étais un bon petit
01:10:32footballeur.
01:10:34Michel Platini
01:10:36n'était pas inquiet.
01:10:38Vous avez fait le concours du jeune
01:10:40footballeur.
01:10:42Vous avez joué aux variétés
01:10:44pendant quelques...
01:10:46Le répertoire,
01:10:48j'ai vu mon cœur toucher le fond, et pour sauver mes illusions,
01:10:50j'ai conservé tes SMS,
01:10:52tes blagues, tes questions, tes promesses.
01:10:54J'écoute aussi de temps en temps ta voix sur
01:10:56ma messagerie, selon l'humeur, suivant
01:10:58l'instant, des jours salauds, pour que
01:11:00je t'oublie.
01:11:02Je ne t'ai pas sorti du répertoire.
01:11:04Je n'ai pas mis fin à notre histoire.
01:11:06Je n'ai pas eu la force
01:11:08de t'oublier, ni même d'en avoir
01:11:10eu l'idée. Je ne t'ai pas sorti du répertoire.
01:11:12Avec toujours l'envie d'y croire,
01:11:14tordre le cou du désespoir.
01:11:16C'était ça ou la mer à boire.
01:11:18C'était ça ou la mer à boire.
01:11:20Heureusement qu'on a des artistes dans la vie
01:11:22et dans la mort.
01:11:24Je suis très émotif.
01:11:28C'est une qualité.
01:11:30Je suis d'une émotivité très
01:11:32emmerdante.
01:11:34Je ne peux pas me changer.
01:11:36Je suis très émotif.
01:11:38Le répertoire est une chanson
01:11:40que j'ai mis trois mois pour l'écrire.
01:11:42Trois mois.
01:11:44C'est exactement ce que vous racontiez.
01:11:48Je ne suis pas très volubile,
01:11:50mais je me défends avec mon stylo et ma guitare.
01:11:52C'est toujours intéressant l'élaboration.
01:11:54J'aime bien entrer dans la cuisine.
01:11:56Quand vous dites trois mois,
01:11:58vous écrivez, vous raturez,
01:12:00vous enlevez, vous cherchez.
01:12:02Oui, en permanence, pendant des mois.
01:12:04Ou alors ça peut m'arriver
01:12:06d'écrire en 24 ou 48 heures,
01:12:08mais c'est très rare.
01:12:10J'aime bien sculpter les mots.
01:12:14Dans un exercice particulier,
01:12:16quelle est la chanson qui doit être populaire ?
01:12:18Dans le répertoire,
01:12:20et c'est l'histoire de tout le monde,
01:12:22chacun peut l'apprendre à son compte.
01:12:24Soit c'est une personne qui est décédée,
01:12:26soit c'est une personne
01:12:28à la fin d'une histoire d'amour.
01:12:30Mais je peux vous dire que pour faire passer le message,
01:12:32ça n'a pas été facile.
01:12:34C'est pour ça que...
01:12:36Une bonne chanson, c'est une chanson
01:12:38dans laquelle on s'identifie.
01:12:40Remène-moi danser ce soir.
01:12:42Aujourd'hui, ça fait dix ans.
01:12:44Regardez, les paroles sont géniales.
01:12:46Aujourd'hui, ça fait dix ans que nous sommes mariés.
01:12:48Tu m'as donné deux beaux enfants,
01:12:50depuis ce petit bal où on s'est rencontrés.
01:12:52Mais ce soir, j'ai envie de déposer mon tablier,
01:12:54de me faire belle pour toi comme par le passé.
01:12:56Ton fauteuil, ton journal, tes cigarettes et la télé.
01:12:58Ce soir, laisse-les de côté.
01:13:00Ça, tout le monde s'identifie.
01:13:02On est chez Claude Sautet dans les années 70.
01:13:04C'est un gamin de 22 ans qui a écrit ça.
01:13:06Moi, je trouve ça génial
01:13:08quand c'est réussi, la chanson française.
01:13:10Je répète, ton fauteuil, ton journal,
01:13:12tes cigarettes et la télé.
01:13:14Ce soir, laisse-les de côté.
01:13:16C'est formidable.
01:13:18J'ai des albums pour vous.
01:13:20Mais ça, c'est pas la jeune génération.
01:13:22Qu'est-ce que vous avez dit, Eugénie ?
01:13:24Tout le monde s'identifie.
01:13:26La cigarette, le...
01:13:28Non, j'ai dit qu'on est chez Claude Sautet.
01:13:30C'est les années 70.
01:13:32Aujourd'hui, il n'y a plus de cigarettes.
01:13:34Vous ne fumez plus.
01:13:36Ne me reprochez pas comme si c'était un reproche.
01:13:38Et Pascal.
01:13:40Il y a la mélodie.
01:13:42La mélodie qu'il avait composée.
01:13:44Emmène-moi danser ce soir.
01:13:46La mélodie, c'est la composée.
01:13:48C'est le slow.
01:13:50On ne va pas le répéter.
01:13:52On ne va pas chanter toute la journée.
01:13:54Emmène-moi danser ce soir.
01:13:58Vous devriez faire un band-up en chanson.
01:14:00Il devrait chanter à chaque émission.
01:14:02Là, vous pourriez applaudir tous les soirs.
01:14:04Il faut aussi saluer
01:14:06la grande artiste populaire qui est Michelle.
01:14:08Oui.
01:14:10Sans grands interprètes, nous, les compositeurs, on ne peut rien.
01:14:12Mon père, il était amoureux d'elle.
01:14:14Il n'y a pas que lui.
01:14:16Bien sûr.
01:14:18Moi, mon père, il le disait pas.
01:14:20Ça allait mal se passer.
01:14:22Je vous le dis.
01:14:24Est-ce que Jacques Vendroux est là ?
01:14:26Oui. Générique.
01:14:38À chaque fois,
01:14:40je découvre où est Jacques Vendroux.
01:14:42Et manifestement, il est dans un manège.
01:14:44Ou dans un karting.
01:14:46Bonjour, cher Jacques Vendroux.
01:14:48Bonjour, Pascal. Comment ça va ?
01:14:50Ça va très bien.
01:14:52Alors, je voudrais d'abord vous dire que j'embrasse
01:14:54tendrement mon ami
01:14:56François Valéry, qui est un ami.
01:14:58Et je l'écoute religieusement.
01:15:00Bon, vas-y, Jacques.
01:15:02Nous, on vous écoute religieusement, mais ça ne passe pas très bien
01:15:04parce que c'est un peu grésillant.
01:15:06Mais bon, est-ce que vous pouvez rouler ?
01:15:08Attendez, je suis à l'aéroport
01:15:10d'Argenteuil. C'est la plus grande
01:15:12piste indoor du monde.
01:15:148000 licenciés, le karting.
01:15:16350 pistes de karting
01:15:18en France. Et le karting est
01:15:20un sport extrêmement populaire.
01:15:22Et je remercie tous les dirigeants
01:15:24de ce club de m'avoir reçu.
01:15:26Et maintenant, je vais faire un tour.
01:15:28Alors faites attention,
01:15:30parce qu'on tourne entre 80
01:15:32et 230 km heure.
01:15:34Donc je prends encore d'énormes
01:15:36risques. On peut faire du karting
01:15:38à partir de 7 ans.
01:15:40Et vous allez rouler.
01:15:42Allez, roulez jeunesse !
01:15:44Voilà, Jacques Vendroux.
01:15:46Karting !
01:15:48C'est un génie,
01:15:50ce Jacques Vendroux. La semaine dernière,
01:15:52il était... C'était quoi la semaine dernière ?
01:15:54C'était en...
01:15:56Exactement, non pas en ski nautique,
01:15:58mais c'était du...
01:16:00du jet-ski.
01:16:02Là, il ne va pas avoir d'accident, je vous le dis.
01:16:04Il faudrait peut-être que vous alliez un peu plus vite,
01:16:06cher Jacques.
01:16:08Là, ce n'est pas Fangio.
01:16:10C'est vraiment...
01:16:12Je suis une chasse d'avance
01:16:14proche du karting.
01:16:16Non mais c'est vraiment formidable,
01:16:18évidemment, de
01:16:20vous voir comme ça. Ah, on vous a perdu là.
01:16:22On ne sait plus où il est.
01:16:24Malheureusement, on ne voit plus...
01:16:26Ah, on vous voit devant !
01:16:28Regardez comme il est
01:16:30beau, notre Jacques Vendroux.
01:16:32Si vous prenez l'antenne, vous êtes peut-être surpris.
01:16:34Si vous arrivez sur nous à l'instant,
01:16:36Jacques Vendroux est en train de faire un tour
01:16:38de karting sur un circuit
01:16:40de karting, puisqu'il est capable de
01:16:42tester chaque vendredi tous les sports.
01:16:44On ira lui dire au revoir
01:16:46dans une seconde.
01:16:48Madame Millot, ce sera
01:16:50demain, Brigitte Millot.
01:16:52Docteur.
01:16:54Bravo.
01:16:56Docteur Millot.
01:16:58Brigitte nous parlera d'octobre rouge, justement,
01:17:00de l'importance de la prévention, du dépistage
01:17:02et de la reconstruction mammaire.
01:17:04Écoutez Brigitte Millot.
01:17:06C'est une glande,
01:17:08ce n'est pas un muscle.
01:17:10Ce n'est pas un muscle du tout.
01:17:12Le muscle est derrière.
01:17:14Je suis désolée,
01:17:16ce n'est pas très joli,
01:17:18mais les seins, c'est essentiellement
01:17:20du gras.
01:17:22Tout ce qui est en jaune, ce sont des cellules
01:17:24graisseuses, des cellules adipeuses.
01:17:26Le sein, c'est du gras. Il ne faut pas penser que c'est du muscle.
01:17:28C'est du gras qui est tenu
01:17:30par la peau.
01:17:32C'est important de bien y penser.
01:17:34Le meilleur soutien-gorge de vos seins,
01:17:36c'est votre peau.
01:17:38Il faut absolument l'entretenir,
01:17:40l'hydrater.
01:17:42Hydratez-vous les seins.
01:17:44Dreaming Blue.
01:17:46Je voulais qu'on écoute Dreaming Blue,
01:17:48mais manifestement, voilà.
01:17:50Je vous taquine à chaque fois avec Dreaming Blue.
01:17:52François Valéry était avec nous ce matin.
01:17:54Pourquoi je vous taquine ? Écoutez.
01:17:56On voit que l'époque
01:17:58a changé.
01:18:00Have you learned your text ? C'est un prof.
01:18:02Avec Sophie Morceau.
01:18:04Ça, c'est imparable.
01:18:06C'est un tube imparable, un slow imparable.
01:18:08Sauf qu'à chaque fois que je parle
01:18:10avec vous, je vous dis cette chanson. Vous ne pourriez plus
01:18:12l'écrire. C'est juste un prof qui drague
01:18:14son élève de 13 ans.
01:18:16Je ne peux pas vous dire autre chose.
01:18:18C'est juste ça.
01:18:20Il y a une crédibilité dans le couple.
01:18:22Je suis d'accord avec vous.
01:18:24C'est un prof.
01:18:26Aujourd'hui, vous chantez cette chanson.
01:18:28Si vous créez
01:18:30cette chanson...
01:18:32Écoutez, c'est Pierre Delannoy qui écrit le texte.
01:18:34Mais je suis d'accord avec vous.
01:18:36Mais je m'amuse
01:18:38à le souligner.
01:18:40C'est tout.
01:18:42Vous la chantez avec qui cette chanson ?
01:18:44Parce que par définition, Sophie Morceau
01:18:46ne vient pas chanter avec vous.
01:18:48Sur scène, quand vous la chantez ?
01:18:50C'est une choriste qui la chante.
01:18:52Je ne peux pas l'imiter.
01:18:54Les gens adorent cette chanson.
01:18:56Vous avez un bon souvenir de Sophie Morceau
01:18:58C'est une comédienne merveilleuse.
01:19:00Une fille formidable.
01:19:02Une amie formidable.
01:19:04Vous voyez, Dreaming Blue.
01:19:06Je rêve en bleu.
01:19:08Lorsque je pense à vous, c'est entre bleu et bleu.
01:19:10Dreaming Blue.
01:19:12Tant mieux.
01:19:14Tant mieux quoi ?
01:19:16On ne peut plus écrire des choses pareilles.
01:19:18Arrêtez !
01:19:20Ce n'est pas...
01:19:22C'est le dernier roman de Didier Barjolivien.
01:19:24Il est là-dessus.
01:19:26Il arrive.
01:19:28Il est sur la ligne de crête en permanence.
01:19:30Il arrive très bien.
01:19:32Ah oui, Emmanuel.
01:19:34Imparable.
01:19:36Là, pareil.
01:19:38C'est vous qui avez composé
01:19:40musique.
01:19:42Musique.
01:19:44J'ai travaillé un peu le texte.
01:19:46C'est Pierre Delanoë qui a
01:19:48terminé le roman.
01:19:50Pierre Delanoë qui est l'un des grands paroliers.
01:19:52C'est le plus grand.
01:19:54Il fait partie des plus grands.
01:19:56Comme Barjolivien, d'ailleurs.
01:19:58Bien sûr, Didier qui vient régulièrement
01:20:00nous voir.
01:20:02Eh bien, écoutez, il est 10h32.
01:20:04Audrey Berto va nous rapporter
01:20:06les dernières infos. Et puis après, on se quittera
01:20:08avec Aimons-Nous Vivants.
01:20:10Parce que là, il faut qu'on fasse un petit karaoké.
01:20:12Restons vivants.
01:20:14Je voulais vous dire une chose.
01:20:16Aimons-Nous Vivants est très demandé, notamment dans le cinéma.
01:20:18Et là, dans le dernier film de
01:20:20François Ozon,
01:20:22quand on se parle de l'automne,
01:20:24il a fait un truc formidable.
01:20:26Il y a deux minutes de la chanson
01:20:28dans un bistrot.
01:20:30Ozon a vraiment du génie.
01:20:32Ce film, je l'ai vu samedi dernier.
01:20:34Ce film est formidable.
01:20:36Hélène Vincent est formidable.
01:20:38Et celui qui joue
01:20:40le fils de Josiane Balasco.
01:20:42Ce comédien, il est
01:20:44formidable. Absolument formidable
01:20:46aussi. Et effectivement, il a un bar
01:20:48qu'il a acheté.
01:20:50En l'occurrence, c'est Hélène Vincent
01:20:52qui l'a aidé
01:20:54à avoir ce bar.
01:20:56Et il y a effectivement la chanson
01:20:58« J'ai pensé à vous »
01:21:00et Aimons-Nous Vivants.
01:21:02Et là, il y a un film qui vient de se terminer de tourner
01:21:04qui va s'appeler Aimons-Nous Vivants
01:21:06avec
01:21:08Valéry Lemercier,
01:21:10Patrick Timsit
01:21:12et...
01:21:14Comment il s'appelle ? On ne connaît que lui.
01:21:16C'est mon ami en plus.
01:21:18Eh bien, on le dira tout de suite après les infos.
01:21:20On va trouver Audrey Bertheau.
01:21:22A tout de suite.
01:21:24C'est du jamais vu.
01:21:26Depuis 40 ans,
01:21:28des pluies records ont provoqué de nombreux dégâts
01:21:30notamment dans le sud de la France.
01:21:32Le Premier ministre, vous le voyez, Michel Barnier,
01:21:34est au centre opérationnel de gestion de crise
01:21:36aux côtés de Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur.
01:21:382300 interventions
01:21:40hier ont permis de sauver des vies
01:21:42selon le Premier ministre.
01:21:44Ce naufrage dans la Manche à Nourrissons
01:21:46hier soir, il se trouvait à bord d'une embarcation
01:21:48surchargée de personnes qui tentaient
01:21:50de rejoindre clandestinement l'Angleterre.
01:21:5265 personnes ont été récupérées saines et sauves.
01:21:54Et puis le chef de la diplomatie française
01:21:56se félicite d'une inflexion
01:21:58dans le discours de Benjamin Netanyahou.
01:22:00Je souhaite que ce soit le moment de la fin de la guerre
01:22:02à Gaza et le moment où la région
01:22:04s'engage résolument dans la direction de la paix.
01:22:06A préciser Jean-Noël Barraud.
01:22:08Merci beaucoup, cher Audrey.
01:22:10Et bon week-end à vous.
01:22:12Est-ce que vous chantez Aimons-Nous Vivants ?
01:22:14Est-ce que vous sortez ? Vous êtes jeune ?
01:22:16Oui, pourquoi pas.
01:22:18Mais moi je suis très Céline Dion sur les karaokés.
01:22:20Mais j'adore quand même vos musiques.
01:22:26Gérard Darmon, voilà.
01:22:30Gérard, c'est un fidèle de l'émission.
01:22:34Il y a beaucoup d'artistes, beaucoup de chanteurs,
01:22:36beaucoup de comédiens qui nous écoutent le matin.
01:22:38Donc on les salue.
01:22:40C'est pas dur.
01:22:42On apprend des choses.
01:22:44On dit au revoir à Jacques Vendredi.
01:22:46Cher Jacques,
01:22:48quel est votre week-end ?
01:22:50Vous ne nous avez pas donné le 2500.
01:22:52Unième match du Variété.
01:22:54Le Variété joue demain à Montreuil.
01:22:56Ce soir, Robert Piresse est sur Europe 1
01:22:58de 21h à 22h.
01:23:00Et je voudrais dire
01:23:02à votre invité, à François,
01:23:04que l'une de ses plus belles chansons d'amour,
01:23:06c'est Puisque je t'aime.
01:23:08Puisque je t'aime.
01:23:10On ne l'avait pas mis en magasin.
01:23:12Elle danse, Marie elle danse.
01:23:14C'est sur ces musiques
01:23:16que nous allons...
01:23:18Voilà.
01:23:20J'ai conservé tous les numéros
01:23:22des êtres les plus chers que j'ai connus,
01:23:24dit Gérard Darmon, d'ailleurs.
01:23:26C'est rassurant.
01:23:28Et nous vivons.
01:23:30Gérard Darmon, qu'on salue.
01:23:32Il était en train de nous regarder.
01:23:34Et oui.
01:23:38Vous avez le rythme dans le sang, Georges Fenech.
01:23:40Il l'a.
01:23:42Mais je me demande si vous n'avez pas une mauvaise circulation du sang.
01:23:46Je vous taquine.
01:23:48Vous me taquinez.
01:23:50Mais vous m'aimez au fond, quand même.
01:23:52J'ai des gens qui s'inquiètent.
01:23:54Tous les gens qui viennent sur ce plateau
01:23:56ont de l'affection pour eux.
01:23:58Autrement, j'ai de l'affection.
01:24:00Mais c'est un petit théâtre
01:24:02que nous rencontre du matin.
01:24:04Je remercie grandement
01:24:06Félix Perola
01:24:08qui était là.
01:24:10François Lemoyne était à la réalisation.
01:24:12Ludovic Lieber était à la vision.
01:24:14Amanda était au son.
01:24:16Merci à Nicolas Nysim,
01:24:18à Magdela Dervic qui était très présente cette semaine
01:24:20et notamment ce matin qui nous a aidés
01:24:22à interroger
01:24:24ce climatologue,
01:24:26monsieur Bréon, qui était avec nous tout à l'heure.
01:24:28Lino Vetes, Louis Lallement.
01:24:30Marine Lançon.
01:24:32On souhaite de nouveau bienvenue dans ce monde
01:24:34au petit Georges Lançon,
01:24:36le fils de Quentin Lançon.
01:24:38Il y a encore des Georges ?
01:24:40Dans les familles aristocratiques, ça se fait.
01:24:42Et dans la famille Lançon,
01:24:44on ne s'appelle d'un certain prénom.
01:24:46Marine était avec nous.
01:24:48Félix Perola, je le remercie.
01:24:50On va terminer avec Émond Nous Vivons une nouvelle fois.
01:24:52Merci vraiment François Valère.
01:24:54Merci Pascal de m'avoir reçu.
01:24:56Mille excuses pour mes carences de mémoire.
01:24:58J'aurais pu faire une plus grande nuit.
01:25:00Mais vous êtes parfait.
01:25:02Merci.
01:25:04Je suis sûr que les uns et les autres
01:25:06auront apprécié
01:25:08de vous voir.
01:25:10À lundi.

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