• il y a 9 heures
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et jusqu'à 10h30 sur CNews.
00:00:05Il existait, dans le 18e arrondissement de Paris, un coin tranquille qui traversait le temps
00:00:12sans que les pelleteuses et les grues saccagent la mémoire de Marcel Aimé et des amoureux de Montmartre.
00:00:19Un club de pétanque accueillait des boulistes depuis plus de 50 ans.
00:00:24Le terrain appartenait à la mairie de Paris et Madame Hidalgo l'a vendue.
00:00:29Comme on vend son âme sans en parler à personne, sans concertation, sans consultation, sans médiation.
00:00:36Notre drame de Paris est ainsi fermé, rigide, autoritaire.
00:00:41Elle a fermé le pont de Yéna hier et la place du Trocadéro risque d'amplifier la délinquance.
00:00:47La vente du Boulodrome a une autre explication.
00:00:50Il faut bien boucher la dette qu'elle a creusée.
00:00:5310 milliards de trous, pas seulement sur la chaussée mais dans les caisses.
00:00:57Madame Hidalgo autorise l'occupation du domaine public à des fins privées.
00:01:01Elle racle les fonds de tiroirs, la dette est abyssale.
00:01:05Tant pis pour le petit jardin, comme chante Jacques Dutronc.
00:01:09Passa un jour un homme qui au revers de son veston portait une fleur de béton.
00:01:14Hier, la police a expulsé les boulistes.
00:01:18Un hôtel de luxe sera construit, des touristes remplaceront les boulistes.
00:01:24Quand de nombreux équipements municipaux ou écoles désaffectées sont occupés par des migrants
00:01:29ou des sans-papiers, sans cas à Hidalgo, n'imagine les délogés.
00:01:33Les boulistes de Montmartre n'ont pas cette immunité et le petit jardin sera détruit.
00:01:54...
00:02:00C'est toujours la même histoire, l'écologie c'est pour les autres.
00:02:04Auguste de Daniela.
00:02:08...
00:02:18Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:20Cette nuit, Santiago, un nouveau-né de 17 jours a été enlevé à la maternité de l'hôpital Robert Balanger
00:02:26d'Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis.
00:02:28Les suspects sont ses parents, un homme âgé de 23 ans et une femme âgée de 25 ans.
00:02:33Le nourrisson est un prématuré.
00:02:35Une prise en charge médicale constante est donc indispensable.
00:02:39Si vous localisez l'enfant ou les parents, n'agissez pas seul.
00:02:43Appelez immédiatement le 197.
00:02:48En Martinique, le couvre-feu nocturne est prolongé jusqu'au 28 octobre.
00:02:52Théâtre de violences urbaines depuis plusieurs semaines maintenant.
00:02:55La colère contre la vie chère ne redescend pas sur l'île.
00:02:58Sur place, la situation est explosive.
00:03:00Les magasins sont pillés, des barrages sont érigés dans les rues.
00:03:04Le couvre-feu décrété depuis le 10 octobre de minuit à 5h du matin a donc été prolongé par le préfet.
00:03:10De nouveaux taxes antisémites nauséabonds ont été inscrits dans la capitale
00:03:15dans la nuit de vendredi à samedi.
00:03:17Le mot Jude, juif en allemand, a été tagué sur les murs d'un cabinet de médecins juifs
00:03:22dans le 11e arrondissement.
00:03:24Un nouvel acte qui s'inscrit dans une explosion d'actes antisémites depuis le 7 octobre 2023.
00:03:29Evidemment, ce mot Jude rappelle l'Allemagne nazie.
00:03:33C'est sans doute pour cela qu'il a été écrit de cette manière-là.
00:03:36Merci beaucoup, Augustin.
00:03:38Donne adieu.
00:03:39Nous sommes ce matin avec Virginie Giraud, historienne que vous pouvez écouter sur Europe 1.
00:03:44Charlotte Dornelas, bonjour chère Charlotte.
00:03:49Vincent Hervoux était là, Joseph Macescaron est là et Florian Tardif.
00:03:52On parlera du budget tout à l'heure parce que ça a commencé à 21h30 hier.
00:03:56Madame Braune-Pivet n'était pas contente.
00:03:58Mais j'aimerais que tu parles de Marseille.
00:04:00Parce que Marseille est emblématique de la manière dont fonctionne l'État.
00:04:03Et pour le coup, il n'y a pas qu'Emmanuel Macron qui soit responsable.
00:04:07Il est responsable parce qu'il est le chef de l'État et qu'il aurait dû réformer l'État.
00:04:10Mais j'ai appris ce matin un chiffre fou.
00:04:13Il vient donc en 2021, nous sommes d'accord, faire ce discours du Marseille en grand.
00:04:19Il y a donc des crédits qui sont débloqués pour 5 milliards.
00:04:23Est-ce que vous savez le pourcentage de ces crédits qui ont été utilisés aujourd'hui ?
00:04:27C'est autour de 1,3.
00:04:281,23%.
00:04:33C'est-à-dire que la parole d'État de public ne vaut rien en France.
00:04:37Sauf, et là il faut le dire, lorsqu'Emmanuel Macron a fait un truc formidable.
00:04:42Avec Notre-Dame.
00:04:43Il a pris M. Georgenin, qui est décédé depuis.
00:04:46Il l'a mis à l'Élysée et il a piloté en direct Notre-Dame.
00:04:50Et 5 ans plus tard, Notre-Dame va rouvrir.
00:04:52Donc quand on peut, quand on veut, on peut.
00:04:56Mais que n'a-t-il pas fait cela sur tout l'État ?
00:04:59C'est ça le job d'un président de la République.
00:05:02Il aura parlé, parlé, parlé.
00:05:03Mais à l'arrivée, il n'y a rien.
00:05:05C'est-à-dire que c'est un fiasco total.
00:05:08Inefficacité de l'État.
00:05:11Aucun calendrier n'a été mis en place.
00:05:13Aucune méthode.
00:05:14Aucune méthode.
00:05:15Pas de pilote.
00:05:16Pas de communauté de suivi.
00:05:17Rien.
00:05:18Et vous savez sur quoi se basaient les uns et les autres qui devaient mettre en chantier
00:05:24ce qu'avait dit Emmanuel Macron ?
00:05:25Juste son discours.
00:05:26Une feuille de route.
00:05:27C'est comme si un chef d'entreprise arrivait, parlait aux autres.
00:05:31Il n'y avait rien derrière.
00:05:32Aucune organisation.
00:05:33C'est nul.
00:05:34Nul.
00:05:35Et donc rien n'est fait.
00:05:38Manque d'équipement.
00:05:41Insécurité.
00:05:42On devait rénover l'école.
00:05:43Tout ça, rien n'a été fait.
00:05:45C'est sidérant quand même.
00:05:47La parole publique ne veut rien dire.
00:05:49Avec les élus locaux, il y a aussi un problème.
00:05:51C'est pour ça que j'ai commencé par dire que ce n'est pas qu'Emmanuel Macron.
00:05:54Sauf qu'il est le chef.
00:05:55Donc il doit tout réformer.
00:05:57Autrement, il ne sert à rien.
00:05:58Et là, il n'a servi à rien.
00:06:00Il a parlé.
00:06:01Donc voyons le rapport de la Cour des comptes.
00:06:03Je trouve ça effrayant.
00:06:05Mais ce qui est terrible, c'est que je le répète.
00:06:07Quand on veut, Notre-Dame, ça va rouvrir.
00:06:11Voyez le sujet.
00:06:12Et le sujet est signé.
00:06:14Je ne sais pas de qui il est signé, le sujet.
00:06:16Mais on va l'écouter.
00:06:19Premier constat alarmant.
00:06:20Marseille compte moins de policiers qu'il y a 7 ans.
00:06:23L'an dernier, il n'était que 4064, soit une baisse de 4%.
00:06:28Un chiffre néanmoins reparti à la hausse depuis 2021.
00:06:32Et le lancement du plan Marseille en grand.
00:06:34Ces renforts pour la plupart des agents sortis d'école
00:06:37restent insuffisants pour combler les départs à la retraite
00:06:40et les demandes d'affectation dans d'autres villes.
00:06:42Marseille est moins attractive à cause des problèmes de logement
00:06:45et aux difficultés liées aux conditions de travail.
00:06:48En témoigne l'explosion des jours d'arrêt maladie.
00:06:51En 2023, ils ont été multipliés par 4
00:06:54dans les rangs de la police aux frontières.
00:06:56La lutte contre le trafic de drogue, elle, porte ses fruits.
00:06:59Depuis 2020, 40% des points de deal ont été démantelés
00:07:03et des têtes de réseau ont été interpellées.
00:07:06A noter tout de même que le taux d'élucidation des narcomicides
00:07:09a été divisé par deux entre 2022 et 2021.
00:07:13Un combat contre les dealers qui impacte d'autres missions.
00:07:16L'an dernier, les effectifs de police secours
00:07:19ne se sont déplacés que pour environ la moitié des appels au 17.
00:07:23Autre point noir, la vidéo-surveillance.
00:07:25Seuls 90 des 500 caméras prévues pour juin dernier
00:07:28ont été installées dans la cité phocéenne.
00:07:32Emmanuel Macron avait fait de Marseille vraiment une de ses priorités.
00:07:35Je suis amoureux de Marseille parce que j'aime les villes tragiques méditerranéennes.
00:07:39Alors c'est là qu'on voit que c'est pas adapté tout ça.
00:07:43C'est pas Julien Sorel d'être président de la République.
00:07:47Mais non, c'est un vrai problème d'ailleurs.
00:07:51Parce que c'est pas le bon casting.
00:07:53En fait, on veut un chef d'équipe.
00:07:56On veut Bonaparte.
00:07:59On a quelqu'un qui ne sait pas mettre en place.
00:08:02Il sait bien parler, il est très brillant, il aura été formidable.
00:08:04Il aura séduit, il aura été deux fois élu pour ça.
00:08:06Mais qu'a-t-il fait ?
00:08:08La différence, c'est que Bonaparte, lui, se met pas en représentation permanente.
00:08:12Bonaparte, il traîne le sabre.
00:08:14Ensuite, après.
00:08:16Oui, mais là, l'État.
00:08:18Le chiffre, il est terrible.
00:08:19Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:08:201,3% des crédits des 5 milliards ont été utilisés.
00:08:25Donc ça sert à rien de parler.
00:08:27Mais ça montre aussi tous les dysfonctionnements des administrations
00:08:30qui ne se mettent jamais d'accord entre elles pour pouvoir commencer les travaux.
00:08:33Et ça, c'est un autre problème qui ne me soulève pas assez.
00:08:36L'inefficacité de l'administration.
00:08:38Mais sans arrêt, l'inefficacité de l'administration.
00:08:40J'en parle, on nous en parle matin, midi et soir.
00:08:43La première réforme du pays, c'est la réforme de l'État.
00:08:46Donc...
00:08:48Non, mais on aurait choisi, par exemple, de nommer un préfet pour ça.
00:08:51Oui.
00:08:52Juste pour ça.
00:08:53Parce qu'il y a quand même...
00:08:54Mais il y en a un préfet.
00:08:55Qui conteste d'ailleurs le chiffre de la Cour des Comptes.
00:08:57Moi, c'est ce qui m'a fait le plus rire.
00:08:59Oui.
00:09:00Je ne sais pas si c'est le bon mot.
00:09:01Charlotte Dornelas.
00:09:02Donc il y a le rapport de la Cour des Comptes qui dit que rien n'a été prévu,
00:09:04rien n'a été étudié.
00:09:05Et donc, évidemment, dans la mise en œuvre...
00:09:07Parce que bon, il y a 1,3% des crédits qui ont été alloués.
00:09:11Mais à la limite, on préfère ça plutôt que des crédits alloués
00:09:13on ne sait où et qui auraient disparu depuis.
00:09:15Donc là, étant donné qu'il souligne une très mauvaise organisation.
00:09:19Et le préfet qui est chargé de cette mise en place
00:09:22a répondu en disant, je ne sais pas d'où vient ce chiffre.
00:09:24Puisque certains crédits ont été alloués.
00:09:25Je me suis dit, si en plus, ils n'arrivent pas à s'entendre
00:09:27de quel argent ils disposent exactement.
00:09:30Puisque la Cour des Comptes dit qu'il faudrait une super structure.
00:09:33Moi, ce mot-là me fait un peu peur aussi.
00:09:35Je ne sais pas trop comment distribuer les bons et les mauvais points.
00:09:38Ce qui est sûr, c'est qu'en effet, à l'époque,
00:09:40Emmanuel Macron avait écrit un poème sur la ville tragique de Marseille.
00:09:44Mais on voyait bien dans sa présentation de son Marseille en grand
00:09:47qu'il ne savait pas par où commencer.
00:09:50Après la mise en oeuvre, est-ce qu'elle...
00:09:52C'est-à-dire qu'il ne l'avait pas préparé, il n'avait rien parlé.
00:09:55Enfin, on l'a dit 50 fois, Emmanuel Macron aura parlé.
00:09:58Et plutôt bien.
00:10:00Et sa parole n'est pas magique.
00:10:01Voilà, il aura parlé et fait des discours.
00:10:03Et distribué de l'argent.
00:10:05Il vit à Marseille, qui est totalement fantasmé.
00:10:07Parce qu'il a des amis, des amis industriels,
00:10:09grands industriels à Marseille.
00:10:11C'est à partir de là qu'il...
00:10:14Qu'est-ce que vous voulez dire exactement ?
00:10:16Qu'est-ce que vous voulez dire exactement ?
00:10:17Vous voulez dire quoi ?
00:10:18Des grands amis industriels à Marseille, M. Massé Scarron ?
00:10:21La famille Saadet, notamment, bien sûr.
00:10:25CMA, CGM, voilà.
00:10:27M. Saadet, qui est propriétaire de notre principal concurrent,
00:10:30de Chaîne Info, c'est ce que vous voulez dire.
00:10:32Bien sûr.
00:10:33Je ne l'ai pas dit, c'est vous qui l'avez dit.
00:10:35Non, mais il faut décrire qu'il y a aussi des actions,
00:10:40en tout cas, qui peuvent travailler même au Liban.
00:10:43Cette haine vigilante qu'on appelle la confraternité.
00:10:46Mais il n'y a pas de...
00:10:48Il n'y a pas de confraternité...
00:10:50Si, il y a confraternité, bien sûr.
00:10:52Là, c'est juste l'explication,
00:10:54pour que les personnes aient l'ensemble du tableau,
00:10:56qui nous écoutent, c'est normal.
00:10:58Que les personnes aient l'ensemble du tableau, c'est-à-dire...
00:11:00C'est-à-dire qu'il est allé à Marseille
00:11:01parce qu'il était habillé avec M. Saadet, c'est ce que vous voulez dire.
00:11:03Non, mais l'intérêt d'Emmanuel Macron
00:11:04est un intérêt réel pour Marseille.
00:11:06C'est un intérêt aussi qui est nourri.
00:11:09Il y a un divorce depuis les dernières élections législatives.
00:11:11C'est-à-dire ?
00:11:12Il n'en parle plus du tout.
00:11:13Marseille, il n'en parle plus.
00:11:15Il n'en parle plus parce qu'il ne parle pas de ce qui ne marche pas.
00:11:17Je me demande de quoi il va parler.
00:11:19Il ne comprenait pas le fait que...
00:11:21Justement, il avait annoncé un plan de 5 milliards d'euros
00:11:24et il n'arrivait pas à comprendre que les Marseillais
00:11:27ne lui rendent pas, entre guillemets...
00:11:29Quelle ingratitude.
00:11:31Dans les urnes.
00:11:33Mais en fait, on se rend compte qu'il n'y a que 1,3%
00:11:35des 5 milliards qui ont été...
00:11:38Mais je connais la défense du Président Macron.
00:11:40Le Président Macron dit, c'est pas de ma faute,
00:11:42moi j'ai fait le job et c'est à eux de faire derrière.
00:11:44C'est toujours la même chose.
00:11:46Il exclut sa responsabilité sur tout ce qui se passe en France.
00:11:49Donc il dit, moi j'ai fait le job, j'ai parlé.
00:11:51Il pense qu'il suffit que de parler.
00:11:52Mais je le répète, une fois ça a très bien marché,
00:11:55parce qu'il a pris le dossier à bras le corps, si j'ose dire,
00:11:58il y a eu une loi d'exception, je crois, pour Notre-Dame.
00:12:01Ça en dit beaucoup sur notre État.
00:12:03Ils ont fait ce qu'ils voulaient en fait.
00:12:05Mais tant mieux.
00:12:07Notre-Dame va rouvrir.
00:12:09Il y a un terme qui n'existe pas.
00:12:11Notre-Dame est un succès, comme les Jeux ont été un succès.
00:12:14Donc quand on veut, on peut.
00:12:16Notre-Dame, n'oublions pas non plus la mobilisation des Français,
00:12:18la mobilisation des industriels.
00:12:20L'argent, ce n'est même pas le problème.
00:12:22Oui, enfin si quand même.
00:12:24Non, ce n'est pas le problème.
00:12:26Ce n'est pas l'argent le problème.
00:12:28Il y a un terme qui devrait nous guider en France,
00:12:30c'est la planification.
00:12:32On n'en parle jamais.
00:12:34Oui, on a un haut-commissaire.
00:12:36On a un haut-commissaire de la planification.
00:12:40En tout cas, je trouve que c'est emblématique.
00:12:42Je voulais vous en parler dès ce matin.
00:12:44Je répète le chiffre fou.
00:12:461,23%.
00:12:48Je comprends qu'il ne peut même plus aller à Marseille.
00:12:50Parce qu'il y a un moment,
00:12:52on va lui dire, ça ne sert à rien.
00:12:54Mais visiblement, les Marseillais ont compris.
00:12:57Compte tenu de ce qui s'est passé en juin dernier.
00:13:00Quand on pense qu'ils veulent en plus,
00:13:02qu'ils aient envisagé de modifier la loi PLM.
00:13:04Modifier la loi PLM, c'est aller jusqu'au bout.
00:13:06C'est l'assurance, pardon,
00:13:08que LFI prendrait la ville de Marseille.
00:13:10Quand on regarde les résultats.
00:13:12Monsieur Delogu est bien placé.
00:13:14On va le dire comme ça.
00:13:16Mais M. Alizio sera bien placé.
00:13:22M. Alizio, pardonnez-moi,
00:13:24sera aussi un candidat possible à Marseille.
00:13:28Le budget.
00:13:32Tout est lié.
00:13:34La commission d'enquête,
00:13:36qui va commencer à auditionner
00:13:38après l'étude du budget de nombreux acteurs,
00:13:40va dévoiler le fait
00:13:42qu'il n'y a pas de planification dans notre pays.
00:13:44Qu'on a quasiment distribué l'argent
00:13:46ces trois dernières années.
00:13:48C'est ce qu'on me dit dans l'entourage de l'exécutif.
00:13:50On peut en faire un récit assez détaillé.
00:13:52Arroser tous les Français.
00:13:54Il y a eu des décisions.
00:13:56On parle beaucoup et on se concentre
00:13:58sur le fait qu'il y a eu
00:14:00de mauvaises prévisions qui ont été effectuées
00:14:02l'année dernière.
00:14:04Il y a eu cette première alerte du Trésor
00:14:06qui n'a pas été suivie par le gouvernement.
00:14:08Il y a eu des crédits qui ont été
00:14:10supprimés, puis gelés, etc.
00:14:12Ça en parle beaucoup.
00:14:14Mais pour moi, la faute
00:14:16remonte à 2021, 2022, 2023.
00:14:20Si vous refaites
00:14:22le fil précis de ce qui s'est passé,
00:14:24c'est assez édifiant.
00:14:26M. Armand, notre nouveau
00:14:28ministre de l'économie,
00:14:30a dit aujourd'hui
00:14:32que le 49-3 est inévitable.
00:14:34C'est bien parce qu'il n'est pas Premier ministre,
00:14:36mais il a le droit de le dire.
00:14:38Ça ne sert à rien de faire des débats.
00:14:40Écoutons M. Armand qui donne son avis.
00:14:42Pas du tout.
00:14:44On l'a vu en commission des finances
00:14:46ces derniers jours.
00:14:48Les parlementaires dans notre pays ont le pouvoir.
00:14:50Ils ont le pouvoir de faire des propositions,
00:14:52de changer le budget,
00:14:54de taxer davantage ou de taxer moins.
00:14:56Mais ils ont aussi une responsabilité.
00:14:58C'est celle de faire aboutir le budget.
00:15:00Vous avez vu ce qui s'est passé en commission des finances.
00:15:02Après plusieurs jours, ils ont eux-mêmes
00:15:04rejeté le budget qu'ils avaient modifié.
00:15:06Je ne suis pas sûr qu'on ait
00:15:08exactement compris ce que disait
00:15:10Antoine Armand. J'ai peut-être apporté
00:15:12un peu de confusion en expliquant.
00:15:14Visiblement, il pense que
00:15:16le 49-3 est évitable.
00:15:18C'est ça ?
00:15:20Il ne va pas dire l'inverse.
00:15:22Débutez les débats en disant...
00:15:24Débutez les débats
00:15:26en disant aux députés.
00:15:28Vous inquiétez pas.
00:15:30C'est un peu dans le sens
00:15:32que je voulais l'écouter.
00:15:34Effectivement, tout le monde sait qu'il y aura un 49-3.
00:15:36Tout ça encore est du cirque.
00:15:38Là, il y a une autre
00:15:40voie de passage.
00:15:42C'est l'article 47.
00:15:44On fait durer les débats
00:15:46pendant des jours et des jours
00:15:48et tout le monde ment.
00:15:50On ne respecte pas
00:15:52le délai constitutionnel.
00:15:54L'intérêt du gouvernement,
00:15:56c'est justement qu'il va mettre en débat
00:15:58pour montrer l'absurdité des propositions qui sont faites.
00:16:00C'est une bonne guerre. C'est de la politique.
00:16:02Je vous propose peut-être d'écouter
00:16:04qui a parlé encore ce matin.
00:16:06Marine Lanson va me dire ce matin
00:16:08qui s'est exprimé.
00:16:10Nous avons Antoine Armand sur les jeux
00:16:12sur la taxe en ligne.
00:16:14Marine, écoutons.
00:16:16Il y a deux points qui se posent.
00:16:18La première, c'est l'équilibre
00:16:20entre certains qui ont des prestations
00:16:22en ligne qui font parfois
00:16:24de manière illégale et qui ne sont pas très éthiques
00:16:26que nous devons mieux réguler
00:16:28et que nous devons faire contribuer
00:16:30s'ils existent. Mais à nouveau,
00:16:32prenons la question globalement.
00:16:34Autoriser les casinos en ligne, ça n'existe pas en France
00:16:36aujourd'hui et ça pose le problème de l'addiction
00:16:38aux jeux comme vous le savez.
00:16:40Ce n'est pas quelque chose qu'on regarde à la légère.
00:16:42La question, c'est ce qui existe déjà.
00:16:44Vous réfléchissez à ce scénario ?
00:16:46Non. Ceux qui existent,
00:16:48qui pratiquent parfois illégalement,
00:16:50doivent être ou fermés ou régulés
00:16:52ou être mis à contribution.
00:16:58Vous avez compris ce qu'il dit ?
00:17:00J'ai pas compris.
00:17:02Évidemment qu'on ferme un truc
00:17:04qui est illégal,
00:17:06on ne va pas faire un taxe
00:17:08bio.
00:17:10On cherche ce qu'il a dit
00:17:12et ce qu'il a parlé encore.
00:17:14Ce M. Armand me paraît être une vedette.
00:17:16Ça fait deux ou trois fois que je l'entends.
00:17:18Ce M. me paraît vraiment être une vedette.
00:17:20C'est symptomatique du mal français.
00:17:22Au lieu de penser à réduire les dépenses
00:17:24de l'État, on va vous chercher
00:17:26des impôts potentiellement à trouver
00:17:28en ouvrant les casinos en ligne
00:17:30qui nous permettront
00:17:32d'avoir des retours supplémentaires.
00:17:34Tu vas aller chercher de l'argent sur les taxes.
00:17:36Il y a aussi des dépenses.
00:17:38C'est ce que la commission d'enquête
00:17:40va révéler. Je vous le dis,
00:17:42dans trois, quatre, cinq semaines,
00:17:44Bruno Le Maire va être blanchi.
00:17:46Tout le monde lui tombe sur le dos
00:17:48en ce moment.
00:17:50La commission d'enquête va révéler
00:17:52qu'on a dépensé l'argent public
00:17:54n'importe comment.
00:17:56Je vais vous donner un exemple.
00:17:58Il y a un contexte inflationniste
00:18:00important, c'était il y a deux ans.
00:18:02Jean Castex, c'est quasiment
00:18:04deux ans jour pour jour,
00:18:06se rend sur le plateau de TF1
00:18:08et annonce le gel des tarifs
00:18:10du gaz alors même qu'on ne connaît
00:18:12pas encore le cours du gaz.
00:18:14C'est-à-dire qu'on annonce une mesure,
00:18:16on ne sait pas si elle va coûter 5 milliards, 10 milliards,
00:18:1815 milliards, 20 milliards, 30 milliards.
00:18:20Le ministre de l'économie n'est même pas au courant.
00:18:22Il y en avait qui n'étaient même pas au courant
00:18:24de la distribution.
00:18:26On peut reprendre le fil.
00:18:28Un mois après, on annonce
00:18:30aux Français, à 38 millions de Français,
00:18:32vous allez voir un chèque énergie.
00:18:34100 euros,
00:18:368 milliards d'euros pour l'ensemble
00:18:38de la collectivité.
00:18:40La commission budget prévoit aussi
00:18:42des dépenses puisque M. Coquerel a défendu
00:18:44un point de vue
00:18:46pour inciter
00:18:48au tourisme
00:18:50éolien en mer.
00:18:52Tourisme éolien, qu'est-ce que ça veut dire ?
00:18:54Laurent Saint-Martin,
00:18:56on commence à le connaître.
00:18:58Lui, il ne me paraît plus
00:19:00crédible. Trop d'impôts, tu l'imposes.
00:19:02C'est pas mal de dire ça.
00:19:04C'est ce qu'on apprend
00:19:06au cours d'économie au bout de deux semaines.
00:19:08Il y a un excellent
00:19:10papier dans Le Figaro ce matin
00:19:12sur la période 86-88
00:19:14qui est la meilleure période,
00:19:16une des meilleures périodes françaises en matière d'économie
00:19:18avec un peu de libéralisme
00:19:20sous l'impulsion d'Alain Madelin,
00:19:22sous l'impulsion d'un Chirac à l'époque
00:19:24qui était Sacher-Rigan.
00:19:26La perdure en 88,
00:19:28ils ne sont pas revenus sur le libéral
00:19:30mais ils ont privatisé, ils ont fait
00:19:32des économies, ils ont réduit
00:19:34la dépense publique
00:19:36et ils ont allégé les impôts.
00:19:38Ce serait pas mal de faire ça.
00:19:40Écoutez
00:19:42Laurent Saint-Martin.
00:19:44Je ne suis pas sûr que ce soit...
00:19:46Nous avons un budget qui signifierait
00:19:48moins de pouvoir d'achat, moins de compétitivité,
00:19:50moins de croissance et moins d'emplois.
00:19:52Il n'y aurait pas de moyen plus sûr pour engager notre pays
00:19:54sur la voie de la récession et
00:19:56compromettre l'effort de redressement de nos finances publiques.
00:19:58Trop d'impôts,
00:20:00tuent l'impôt.
00:20:02Sans activité économique, sans création d'emplois,
00:20:04sans consommation, il n'y a pas
00:20:06de recette fiscale.
00:20:08Nous ne redresserons pas nos recettes
00:20:10et par conséquence nos finances sans croissance.
00:20:12Les contribuables ne sont pas
00:20:14des porte-monnaies en libre-service.
00:20:16Rétablir les comptes, ce n'est pas
00:20:18confisquer l'argent des Français.
00:20:20Si nous taxons trop, nous briserons le consentement
00:20:22à l'impôt. Ce n'est juste pas
00:20:24responsable,
00:20:26ce n'est juste pas raisonnable,
00:20:28ce n'est juste pas acceptable.
00:20:30Il est pas mal cet homme,
00:20:32au moins c'est clair, il a raison.
00:20:34Oui, mais c'est du bon sens.
00:20:36Oui, mais tout le monde n'est pas aligné.
00:20:38En fait, t'en as pas un qui dit la même chose.
00:20:40Le problème c'est que quand on taxe de plus,
00:20:42on réduit la croissance.
00:20:44Mais ce que je veux vous dire,
00:20:46on vient d'entendre un ministre
00:20:48du budget qui dit le contraire
00:20:50de son ministre de l'économie
00:20:52qui expliquait avant qu'il faut taxer
00:20:54les jeux en ligne et même...
00:20:56C'est ce qu'Antoine Armand pensait, mais c'est vrai que c'était pas clair.
00:20:58Je suis d'accord avec vous.
00:21:00M. Armand, il s'appelle comment Antoine Armand ?
00:21:02Qu'il vienne sur ce plateau.
00:21:04Double A déjà, c'est pas mal quand
00:21:06tu t'appelles Double A.
00:21:08Il a déjà une bonne note
00:21:10pour Double A.
00:21:12Non, attention, c'est l'ondouillette.
00:21:14Comment ? C'est l'ondouillette qui a A-A.
00:21:16Oui, non, mais
00:21:18soyez respectueux.
00:21:20Mais quel âge il a ce monsieur ?
00:21:22Je crois qu'il a un peu plus de 30 ans.
00:21:24Il a 33-32 ans.
00:21:26Et vous pensez qu'à 33 ans, tu peux être ministre de l'économie ?
00:21:28C'est pas un problème ?
00:21:30L'Elysée n'en voulait pas.
00:21:32Et ça choque personne que quelqu'un qui a 33 ans
00:21:34qui n'a pas fait peut-être grand-chose dans sa vie
00:21:36soit ministre de l'économie ?
00:21:38Ah non, mais qu'il soit diplômé,
00:21:40il n'y a pas de souci.
00:21:42Il est déjà entré dans la légende en plus.
00:21:44Pourquoi ?
00:21:46Son discours, son hommage
00:21:48à Bruno Le Maire restera
00:21:50dans les annales.
00:21:52On va découvrir un peu la réalité
00:21:54sur ce qui s'est passé ces dernières années.
00:21:56Effectivement, lui, ça me paraît
00:21:58très étrange.
00:22:00Éric Coquerel.
00:22:02Il y a une petite séquence qui nous a amusés.
00:22:04Éric Coquerel...
00:22:06C'est l'heure de la messe.
00:22:08Vous dites que c'est l'heure de la messe ?
00:22:10Moi, la directe de la messe.
00:22:12C'est pas pour les cloches ?
00:22:14C'est un carillon.
00:22:16Il y a des carillons sur les églises.
00:22:18C'est l'horloge de mes grands-parents.
00:22:20C'est exactement
00:22:22l'horloge de mes grands-parents.
00:22:28Guillaume Durand.
00:22:30La vraie star
00:22:32de notre métier.
00:22:34La changeée. Bonjour.
00:22:36La rockstar de notre métier.
00:22:38Embrassez Hervouet.
00:22:40Vous allez bien,
00:22:42monsieur Durand ?
00:22:44Qu'est-ce qui vous arrive avec les lunettes
00:22:46ce matin ?
00:22:48Je sais pas. Vous les mettez pas.
00:22:50Je les mets quand je lis.
00:22:52Il y a cette espèce de complexe pivot
00:22:54avec vos belles lunettes.
00:22:56Je mets des lunettes
00:22:58pour lire aussi, bêtement.
00:23:02Vous viendrez nous voir pour votre livre
00:23:04qui est formidable ?
00:23:06Oui, et on parlera de François Truffaut, comme vous.
00:23:08Ça, c'est bien.
00:23:10On devrait parler
00:23:12que de François Truffaut.
00:23:14Bonne journée à Thomas Hill.
00:23:16Il est 9h23.
00:23:18On va marquer peut-être une pause.
00:23:20Peut-être et même sûrement,
00:23:22parce qu'il faut bien vivre,
00:23:24comme disait Thierry Roland.
00:23:26On parlera des malus auto.
00:23:28La filière automobile, on la détruit
00:23:30complètement.
00:23:32La voiture électrique,
00:23:34ça marche pas,
00:23:36mais les Chinois vont être
00:23:38beaucoup plus forts que nous.
00:23:40On met des malus pour des Clio,
00:23:42je crois, ou des Twingo, des petites voitures.
00:23:44On est en train de tout détruire.
00:23:46L'État n'a pas des participations
00:23:48dans un constructeur automobile, non ?
00:23:50Je crois.
00:23:52On voit la logique et la vision industrielle.
00:23:54C'est un grand industriel,
00:23:56M. Coquerel.
00:23:58Il veut faire entrer
00:24:00l'État dans cet énantiste.
00:24:02Tu leur donnes l'épicerie du coin,
00:24:04elle ferme dans deux mois.
00:24:06C'est effrayant, en fait.
00:24:08C'est absolument effrayant.
00:24:10Nous pourrons parler de la guerre
00:24:12des cyclistes automobilistes
00:24:14sur la chaussée.
00:24:16On recevra, figurez-vous,
00:24:18Thomas Morales, tendre,
00:24:20et La Provence,
00:24:22qui a écrit un livre sur la nostalgie.
00:24:24Formidable.
00:24:26On ne devrait parler que de nostalgie.
00:24:28Il écrit formidablement bien.
00:24:30Je suis d'accord avec vous,
00:24:32mais comme vivement hier.
00:24:34On est à combien, là ? 15 jours ?
00:24:36De l'élection américaine ?
00:24:38Exactement, 15 jours.
00:24:40C'est un mardi ?
00:24:42C'est assez éditorialisé, ce que vous dites.
00:24:44Au moins, il y a une information juste
00:24:46de ce matin qui sera passée
00:24:48à l'antenne.
00:24:50Le calendrier sera tenu.
00:24:58Audrey Bertheau est avec nous.
00:25:00Hier soir, il est en train
00:25:02de parler de François Truffaut.
00:25:04Hier, il a été diffusé sur Arte.
00:25:06Baiser volé.
00:25:08Audrey Bertheau a regardé Baiser volé
00:25:10et elle a adoré.
00:25:12Je vous ai fait un super retour
00:25:14à l'instant, pendant la pub.
00:25:16Bien évidemment, mais là, vous devez nous rappeler
00:25:18les titres.
00:25:22Les agriculteurs maintiennent
00:25:24la pression. 200 panneaux ont été déposés
00:25:26par 200 agriculteurs devant la préfecture
00:25:28de La Riège. Hier soir,
00:25:30les panneaux avaient été retirés la semaine
00:25:32dernière pour demander à l'État
00:25:34des mesures concrètes et durables.
00:25:36Un député, la France Insoumise,
00:25:38prie en flagrant délit d'achat de stupéfiants.
00:25:40Le député à l'EFI de Loire-Atlantique,
00:25:42Andy Kerbra, reconnaît son addiction
00:25:44aux drogues de synthèse.
00:25:46Il explique avoir des problèmes personnels
00:25:48et des fragilités psychologiques.
00:25:50Il a également annoncé entamer un protocole
00:25:52de soins. Et puis, les obsèques
00:25:54de Lina auront lieu vendredi dans son village
00:25:56dans la plus stricte intimité.
00:25:58Son corps a été retrouvé mercredi dernier,
00:26:00près de 13 mois après sa disparition.
00:26:02L'autopsie du corps de l'adolescente a été
00:26:04réalisée. Les enquêteurs attendent d'en connaître
00:26:06les résultats. On va en parler
00:26:08justement de ce débuté de l'EFI,
00:26:10Andy Kerbra. Est-ce que
00:26:12quelqu'un
00:26:14qui prend de la drogue,
00:26:16est-ce que c'est un criminel ?
00:26:18Est-ce qu'il a du sang sur les mains ?
00:26:20Est-ce qu'il alimente les réseaux ?
00:26:22Voilà une bonne question
00:26:24à poser aux uns et aux autres
00:26:26qui fument parfois ou qui prennent
00:26:28des substances illicites. Quand vous
00:26:30représentez la nation, vous devez être
00:26:32clair, ce monsieur est député, qu'il prenne
00:26:34de la drogue. S'il ne se fait pas prendre, tant mieux pour lui.
00:26:36Mais quand il est pris, la moindre des choses,
00:26:38c'est un mea culpa et peut-être de quitter
00:26:40son poste. Parce qu'il y a un moment, on a besoin
00:26:42d'avoir une société
00:26:44civile et politique, des gens
00:26:46qui montrent une certaine morale, un engagement
00:26:48dans la vie politique et du sérieux.
00:26:50Je n'ai pas envie d'être représentée par des shootés.
00:26:52Alors l'insoumis Andy Kerbra
00:26:54et comme
00:26:56le monde numérique a de la mémoire,
00:26:58je vais vous faire écouter dans quelques secondes
00:27:00ce qu'il disait sur Télé Nantes.
00:27:02Ah oui, un grand moment. Où il expliquait
00:27:04qu'il fallait se battre
00:27:06contre les filières de drogue.
00:27:08Quand même. Sauf qu'il en a fait moins peut-être.
00:27:10L'insoumis sur la police aussi. Bien sûr.
00:27:12L'insoumis Andy Kerbra a été interpellé jeudi
00:27:14dans le 18ème arrondissement de Paris en flagrant délit
00:27:16alors qu'il était en train d'acheter des produits stupéfiants
00:27:18à un dealer mineur. Ah joli.
00:27:20Des révélations faites par le journal Valeurs Actuelles
00:27:22pour le député, cela interroge d'ailleurs
00:27:24une nouvelle fois sur la porosité entre les sources
00:27:26policières et les médias d'extrême droite. C'est tout ce qu'il a retenu.
00:27:30C'est formidable d'ailleurs. Bon.
00:27:32Des policiers en patrouille ont assisté à la scène.
00:27:34Ils ont constaté un échange entre deux individus.
00:27:36Les agents se sont alors approchés
00:27:38et ont procédé au contrôle des deux suspects.
00:27:40L'élu de 34 ans a ainsi été
00:27:42identifié et interpellé. L'acheteur
00:27:44était en possession
00:27:46de 1,35 g de
00:27:483 MMC. Je ne sais pas ce que c'est.
00:27:50Que le MMC est 200 euros.
00:27:52Vous savez peut-être ce que c'est. C'est une drogue de synthèse.
00:27:54Une drogue de synthèse. Très bien.
00:27:56Andy Kerbra a reconnu
00:27:58l'effet et il a suivi les policiers au commissariat
00:28:00de la Goutte d'Or. Il n'a pas
00:28:02été placé en garde à vue. Il a été entendu.
00:28:04Le vendredi suivant, en auditions
00:28:06libres, il est poursuivi pour usage de stupéfiants
00:28:08et convoqué pour notification d'une ordonnance
00:28:10pénale. Il a eu une amende de 1 000 euros.
00:28:12Mais moi je dis est-ce que c'est un criminel ?
00:28:14Est-ce que ces gens ont du sang sur les
00:28:16mains ? Puisqu'ils alimentent.
00:28:18Mais dès lors que vous achetez de la drogue
00:28:20effectivement vous participez à l'existence des réseaux.
00:28:22Le dealer quant à lui a été
00:28:24déféré le lendemain de son interpellation. Il a été
00:28:26en détention provisoire dans l'attente de son
00:28:28procès. Et il y a un communiqué de l'élu hier.
00:28:30Dans un communiqué,
00:28:32il dit qu'il a reconnu l'effet. Il dit
00:28:34j'assume entièrement ma responsabilité. Il me met à la disposition
00:28:36de la justice. Il reconnaît une
00:28:38addiction et promet de suivre un protocole
00:28:40de soins. Et il met
00:28:42en
00:28:44mon entourage proche,
00:28:46mon équipe parlementaire ainsi que ma famille politique
00:28:48ont malheureusement appris les
00:28:50faits par des révélations, par le journal
00:28:52d'extrême droite, Valeurs Actuelles, avant
00:28:54que je puisse les en informer directement.
00:28:56Il pouvait le faire dès le jeudi soir. Cela
00:28:58interroge une nouvelle fois sur la porosité entre
00:29:00des sources politaires et des médias d'extrême droite. Alors
00:29:02ce monsieur qui est député
00:29:04de la deuxième circonscription je crois de Loire-Atlantique,
00:29:06il a parlé à Télé Nantes.
00:29:08Eh bien écoutez ce qu'il disait
00:29:10ce joli monsieur.
00:29:14L'insoumise décide publiquement
00:29:16ouvertement de ne pas s'emparer de ces
00:29:18thématiques-là, de cette thématique de la sécurité.
00:29:20Je pense que vous ne connaissez pas
00:29:22le positionnement et les sujets que j'ai pu porter
00:29:24sur la deuxième circonscription, sur par exemple
00:29:26les plaques tournantes qu'ils peuvent
00:29:28avoir sur les quartiers Malakoff ou Bautière
00:29:30qui sont les zones de ma circonscription.
00:29:32Sur le fait que comme peuvent le dire certains habitants
00:29:34ils ont peur pour leurs enfants pour deux raisons
00:29:36soit de tomber sur la BAC qui a
00:29:38des comportements racistes, soit de tomber
00:29:40sur un règlement de compte
00:29:42entre dealers qui peut menacer
00:29:44d'un coup de balle leur enfant.
00:29:46Donc moi en fait je me positionne
00:29:48toujours comme je peux le faire au niveau des peuples
00:29:50au niveau des populations, au niveau des
00:29:52habitants et habitantes de la ville de Nantes.
00:29:54Et je comprends, et en réalité je vais vous dire
00:29:56je soutiens cette initiative des habitants de Bellevue
00:29:58car je trouve qu'elle est essentielle, elle est salutaire
00:30:00elle sort de
00:30:02la vision purement sécuritaire
00:30:04j'entends que les moyens de police sont essentiels
00:30:06mais je le rappelle, la lutte contre la drogue
00:30:08avant tout, avant
00:30:10de mettre des bleus dans la rue
00:30:12c'est la police judiciaire, c'est le
00:30:14démantèlement des réseaux et des trafics humains
00:30:16démantèlement des réseaux
00:30:18qu'il alimente, qu'il alimente
00:30:20monsieur Kerbrad, il les alimente
00:30:22formidable
00:30:24c'est stupéfiant
00:30:26ces gens donnent des leçons
00:30:28sur la BAC qui est sur le terrain
00:30:30et on doit écouter ces gens
00:30:32de la France Insoumise, d'ailleurs pas de réaction
00:30:34de la France Insoumise, je ne sais pas s'il est exclu ou pas
00:30:36il faudrait
00:30:38la logique c'est qu'il soit plus parlementaire
00:30:40pardonnez-moi
00:30:42c'est qui est, enfin franchement
00:30:44c'est
00:30:46c'est tout à fait juste
00:30:48on ne peut pas être représenté, c'est-à-dire que
00:30:50bien sûr qu'il y a des personnes
00:30:52qui ont recours
00:30:54mais
00:30:56quand vous êtes parlementaire, c'est pas possible
00:30:58vous avez un devoir d'exemplarité
00:31:00c'est ce que disait Vincent Herouette
00:31:02non il est coupable, il est responsable
00:31:04il est irresponsable aussi
00:31:06Shemsex c'est une drogue de synthèse
00:31:08en effet, c'est la drogue
00:31:10des partouzes
00:31:12c'est la Shemsex
00:31:14c'est proche de l'amphétamine
00:31:16la 3-MMC
00:31:18pardon, je ne sais pas chimiquement de quoi c'est fait
00:31:20mais c'est la drogue
00:31:22c'est la cocaïne du pauvre
00:31:24d'après ce que j'en sais
00:31:26mais dans tous les cas c'est un stimulant
00:31:28donc peut-être qu'il la prend aussi
00:31:30avant d'aller au parlement pour débattre
00:31:32la question c'est que d'abord c'est vendu
00:31:34par un mineur
00:31:36c'est-à-dire qu'on vit dans un pays où tout le monde accepte
00:31:38finalement peu ou prou
00:31:40que des gamins fassent
00:31:42que ce soit des chauffeurs
00:31:44surveillent, que des gamins vendent
00:31:46que des mineurs soient
00:31:48enrôlés par la
00:31:50mafia de la drogue, ça c'est la première chose
00:31:52c'est quand même
00:31:54c'est sidérant ça
00:31:56on a accepté ça avec une
00:31:58facilité mais on est
00:32:00dans un pays où on enrôle les gosses
00:32:02dans des
00:32:04les mafias enrôlent les enfants
00:32:06Vous voulez voir justement un sujet
00:32:08votre transition est formidable si j'ose dire
00:32:10parce que les petites mains de la drogue c'est un sujet
00:32:12de Stéphanie Rouquier à Marseille
00:32:14que je salue d'ailleurs avec
00:32:16leurs paras qui font un travail à Marseille
00:32:18qui est formidable
00:32:20chaque jour pour CNews
00:32:22voyez ce sujet de Stéphanie
00:32:24Pendant 3 ans
00:32:26il a fait partie d'un réseau à la cité
00:32:28de la Paternelle à Marseille
00:32:30âgé aujourd'hui de 30 ans
00:32:32Karim a occupé tous les postes
00:32:34appâtés par l'argent facile
00:32:36Je trafiquais, je faisais de tout
00:32:38De tout ?
00:32:40Combien vous gagnez par jour ?
00:32:42Entre
00:32:44200 et 500
00:32:46Parce qu'il fallait des sous pour la maison
00:32:48Jamais d'armes
00:32:50On est en famille donc on travaille
00:32:52Après c'est parti en couille
00:32:54En 2020, il a été
00:32:56arrêté et condamné à 3 ans
00:32:58de prison. A sa sortie, il a
00:33:00décidé de se ranger, apeuré
00:33:02par les violences actuelles
00:33:04Avant c'était pas combien d'ans ?
00:33:06Avant il n'y avait pas la guerre
00:33:08C'est pas des fous dans leur tête
00:33:10maintenant ils sont devenus fous
00:33:12On travaille maintenant
00:33:14On travaille normal, c'est mieux
00:33:16Ils nous font peur les jeunes maintenant ?
00:33:18Ouais, franchement ouais
00:33:20Ils n'ont plus leur mental comme nous
00:33:22Les mineurs c'est les plus dangereux
00:33:24Ils n'ont rien à perdre
00:33:26Ils sont vite influencés
00:33:28Ils tuent pour rien
00:33:30Avec les interventions régulières des forces de l'ordre
00:33:32les réseaux ont disparu
00:33:34de la cité de la paternelle depuis plus d'un an
00:33:36mais les habitants
00:33:38voient régulièrement des trafiquants
00:33:40tenter de se réinstaller dans le quartier
00:33:42Non mais vous avez raison Vincent
00:33:44je trouve que parfois
00:33:46sur ce plateau
00:33:48vous incarnez
00:33:50une forme de bon sens
00:33:52où vous dites qu'on accepte des choses
00:33:54qu'on n'aurait jamais dû accepter
00:33:56on accepte que des enfants soient des chauffeurs
00:33:58Et moi je vous rejoins là-dessus
00:34:00parce que cette parole
00:34:02telle qu'elle est dite, telle que vous la dites
00:34:04elle est très peu
00:34:06entendue
00:34:08Vous remettez si j'ose dire
00:34:10l'église au centre du village
00:34:12en disant mais on accepte n'importe quoi
00:34:14et quand dit on c'est la société
00:34:16Non mais attendez, les mafias
00:34:18viennent là où l'Etat
00:34:20n'est plus et si les mafias
00:34:22arrivent à enrôler ses gamins c'est parce que l'Etat
00:34:24l'école ne fait plus rêver
00:34:26ne propose plus de perspective
00:34:28ça veut dire quoi l'école ne fait plus rêver ?
00:34:30Si l'école me faisait rêver
00:34:32j'allais à l'école et j'étais là
00:34:34pour apprendre, je ne me suis pas dit
00:34:36c'est pareil, je n'allais pas à l'école
00:34:38pour rêver d'ailleurs, ce n'est pas le mot
00:34:40Mais parce que l'école doit vous faire croire qu'il y a une ascension sociale
00:34:42impossible
00:34:44Pardonnez-moi Virginie mais je ne le traduisais même pas comme ça
00:34:46quand j'avais 11 ans, 12 ans
00:34:48je ne me disais pas l'école est faite pour rêver
00:34:50Si vous avez écouté
00:34:52le témoignage de cet homme
00:34:54qui semble être une épave
00:34:56qu'on a du mal à entendre effectivement
00:34:58heureusement que c'est sous-titré
00:35:00qu'est-ce qu'il dit ? Il dit qu'il faisait ça en famille
00:35:02dans son
00:35:04ce trafic qui a duré
00:35:06des années, toute cette enfance
00:35:08cette adolescence passée
00:35:10et il a occupé tous les postes à l'intérieur
00:35:12du réseau, il faisait ça en famille
00:35:14parce qu'il y a des familles qui sont intégrées
00:35:16à ces mafias, oui
00:35:18c'est une contre société dans laquelle
00:35:20il vivait, qui est localisée
00:35:22qui est identifiable assez facilement
00:35:24et il y a quelque chose qui est fascinant
00:35:26pour revenir, on parlait de la campagne américaine
00:35:28tout à l'heure, on y faisait allusion, il y a eu une déclaration
00:35:30extraordinaire de Kamala Harris
00:35:32la semaine dernière qui a proposé
00:35:34un monde d'opportunités aux hommes noirs
00:35:36vous savez qu'elle est à la reconquête de l'électorat
00:35:38noir, masculin
00:35:40et qu'est-ce qu'elle dit ? Elle dit ben voilà
00:35:42on va dépénaliser la drogue
00:35:44et comme ça ce sera un monde de
00:35:46magnifiques opportunités pour des hommes
00:35:48qui auront envie de se lancer
00:35:50dans ce commerce
00:35:52qui marche si bien
00:35:54c'est tout ça incroyablement raciste
00:35:56j'ai juste passé le papier dans le Figaro
00:35:58en fait c'est très raciste de dire
00:36:00qu'un homme noir ne peut ou ne pourrait
00:36:02que prendre part
00:36:04à ce type de marché, parce qu'en réalité
00:36:06l'intégration dans la société pour tout le monde
00:36:08c'est que l'école vous permet
00:36:10d'exploiter vos capacités au bon endroit dans la société
00:36:12Bon
00:36:14Charlotte, pas de...
00:36:16Non mais sur cette question des mineurs à Marseille
00:36:18précisément, puisqu'on en revient là
00:36:20c'est la cour des comptes
00:36:22qui se penche sur l'argent qui est gagné
00:36:24l'argent augmentant considérablement dans le trafic
00:36:26en effet vous pouvez payer de mieux en mieux
00:36:28vous avez des gamins de 12 ans qui sont au coin d'une rue
00:36:30et qui prennent entre 100 et 150 euros par jour
00:36:32à 12 ans, là c'est plus
00:36:34juste une question d'école et de les
00:36:36réattirer, soit ça devient obligatoire
00:36:38et quasiment militaire, soit vous les retrouverez plus jamais
00:36:40et en effet il faut se pencher sur la question
00:36:42des familles, puisque cet argent fait évidemment
00:36:44vivre des familles, et il y a une chose
00:36:46dans ce que disait ce député
00:36:48qui est juste, c'est que
00:36:50les injonctions contradictoires et les réformes
00:36:52successives des différentes polices
00:36:54rendent leur travail
00:36:56excessivement compliqué, notamment la
00:36:58police judiciaire qui en effet est celle qui peut
00:37:00remonter les réseaux, et là je vais vous dire
00:37:02par rapport aux policiers
00:37:04qui s'occupent très directement de ces choses, on a toujours
00:37:06un temps de retard, parce que la question des mineurs
00:37:08et les policiers, on en parle déjà depuis
00:37:1010 ans, ils expliquent qu'ils recrutent des mineurs
00:37:12parce que la justice des mineurs est plus favorable
00:37:14et de plus en plus des mineurs
00:37:16étrangers, parce que là ils sont carrément
00:37:18ils sortent des radars, et si possible des mineurs
00:37:20étrangers qui viennent d'une autre région en France, parce que comme ça
00:37:22ils ne les connaissent pas, donc voilà comment
00:37:24ils fonctionnent, et ils leur filent
00:37:265 000 euros, 10 000 euros, ils sont prêts à les tuer
00:37:28qui vous voulez, et là
00:37:30comme en effet le trafic, et c'est ce que
00:37:32disait votre témoin
00:37:34dans le reportage, comme le trafic devient extrêmement
00:37:36dangereux, parce qu'il y a de plus en plus de morts
00:37:38certains se reconvertissent dans la
00:37:40prostitution des mineurs, et
00:37:42beaucoup de policiers à Marseille
00:37:44m'ont dit que c'est le prochain sujet
00:37:46explosif, ils le disent déjà depuis
00:37:48quelques temps, parce que vous louez simplement
00:37:50une chambre d'hôtel, ou un Airbnb, ou
00:37:52un appartement, vous chopez des
00:37:54gamines dans la rue, ou dans les foyers
00:37:56d'aide sociale à l'enfance, et
00:37:58vous les prostituez, et c'est beaucoup moins risqué
00:38:00pour l'instant, mais en termes de
00:38:02ce qu'on accepte dans la société
00:38:04Alors évidemment, pour revenir
00:38:06à Andy Kerbrat
00:38:08le député de Nantes
00:38:10qui a été placé, non pas en garde
00:38:12à vue, mais qui consommait de la drogue
00:38:14tous les tweets ressortent
00:38:16et j'en ai un sous les yeux
00:38:18qui date d'il y a
00:38:20quelques temps
00:38:22Fusillade un mort et trois blessés par Bala Nantes
00:38:24toutes mes pensées vont aux victimes et à leurs proches
00:38:26écrivait-il, et
00:38:28il s'adressait à Gérald Darmanin pour lutter contre
00:38:30les cartels de drogue, il faut donner des moyens
00:38:32à la PJ, pas seulement envoyer des CRS
00:38:34et pour cause des CRS, c'est
00:38:36eux qui l'ont arrêté, donc ils préfèrent
00:38:38ce jeune homme là, la PJ
00:38:40je comprends ses prises de position
00:38:42Mais avant, monsieur Kerbrat
00:38:44Dans la série détruisons l'industrie
00:38:46française, nous allons
00:38:48nous attaquons maintenant au secteur automobile
00:38:50comme le nucléaire
00:38:52jadis, on fait exactement la même erreur
00:38:54l'idéologie
00:38:56on veut imposer à marche forcée
00:38:58la voiture électrique
00:39:00et on va taxer les
00:39:02voitures, le malus auto
00:39:04et voyez ce reportage à Nantes
00:39:06précisément de Mickaël Chailloux
00:39:08Ambiance plutôt
00:39:10morose dans les allées de cette concession automobile
00:39:12du nord de Nantes
00:39:14on communique sur certains véhicules qui échappent
00:39:16encore au malus écologique
00:39:18mais les spécialistes ont fait le calcul
00:39:20avec le projet du gouvernement
00:39:22ce malus pourrait bondir de 45%
00:39:24en moyenne sur les véhicules
00:39:26thermiques neufs. Si on part sur
00:39:28un véhicule très vendu
00:39:30en ce moment, le Ford Puma
00:39:32je pense qu'on va être de l'ordre
00:39:34d'un doublement voire triplement
00:39:36de ce malus
00:39:38on parlera en centaines
00:39:40d'euros d'augmentation
00:39:42vis-à-vis de ce qu'on connaissait jusqu'à présent
00:39:44Avec un seuil abaissé à 113 grammes
00:39:46de CO2 par kilomètre
00:39:48même une Clio ou une 208 thermique
00:39:50qui aujourd'hui échappe au malus
00:39:52écologique serait touchée
00:39:54en 2025. Pour les associations
00:39:56de défense des automobilistes
00:39:58le gouvernement fait fausse route
00:40:00L'objectif à l'origine d'ailleurs c'était de taxer
00:40:02des voitures plutôt grosses
00:40:04et polluantes, là aujourd'hui on va avoir
00:40:06des petites et des adultes qui sont touchées
00:40:08et les gens se cumulent au prix tarif
00:40:10du véhicule, ils n'auront plus les moyens
00:40:12d'acheter des voitures neuves et donc on va se retrouver
00:40:14avec un parc qui vieillit
00:40:16depuis des années et qui va continuer à vieillir
00:40:18Pour faire des économies, le gouvernement
00:40:20avance dans son budget 2025
00:40:22deux nouvelles pistes, la hausse
00:40:24du malus lié au poids des véhicules
00:40:26et la baisse du bonus
00:40:28pour l'achat d'une voiture électrique
00:40:30J'ai des exemples, par exemple la Twingo
00:40:32une voiture thermique, la Twingo
00:40:34malus 2024, 0€
00:40:36malus 2025, 150€
00:40:38la 2008
00:40:40malus 2024
00:40:42400€
00:40:44malus 2025, 818€
00:40:46818€
00:40:48et pour une Polo
00:40:50c'est pour 70€
00:40:52donc tu tues l'industrie
00:40:54tu sais que dans les
00:40:56usines françaises, elles tournent à 60%
00:40:58simplement
00:41:00donc c'était l'antise
00:41:02C'est la fin Disdou ?
00:41:04Là on a tout fait pour que
00:41:06la Chine
00:41:08nous inonde de voitures
00:41:10d'abord la Chine
00:41:12parce que
00:41:14il y a un point
00:41:16qui est un point extrêmement important pour les voitures électriques
00:41:18c'est d'où vient le nickel
00:41:20et d'où vient le lithium
00:41:22aujourd'hui la Chine détient un pourcentage
00:41:24mondial extraordinaire du nickel
00:41:26et du lithium, donc ils ont à la fois
00:41:28les éléments pour les construire et en même temps
00:41:30ils construisent des voitures à bas coût
00:41:32et puis ils ont surtout
00:41:34une avance technologique maintenant
00:41:36qu'on aura beaucoup de mal à rattraper
00:41:38la dernière voiture électrique
00:41:40permet de faire 2000km
00:41:42vous êtes sûr de ça 2000km ?
00:41:442000km paraît-il
00:41:46sans retourner à la pompe
00:41:48franchement je veux voir
00:41:50je suis pas allé vérifier, je l'ai pas conduite
00:41:52je veux voir
00:41:54mais vous avez raison de
00:41:56le mois dernier, vous avez raison de prendre l'exemple
00:41:58du nucléaire
00:42:00c'est un suicide industriel
00:42:02on va marquer une pause
00:42:04mais on a peut-être des petites images un peu plus légères
00:42:06à vous proposer
00:42:08et ce matin Marine Lanson
00:42:10m'avertissait sur 2 ou 3 informations
00:42:12qui peuvent être intéressantes
00:42:14par exemple il n'y a pas plus de 3 minutes de câlin
00:42:16à l'aéroport de Nouvelle-Zélande
00:42:18je trouve pas ça léger moi
00:42:20c'est quasiment ce qui m'a fait le plus peur ce matin
00:42:22c'est absolument terrifiant
00:42:24ils nous donnent le temps de câlin
00:42:26à l'aéroport avant de prendre un avion
00:42:28vous voulez pas me dire ce que je mange le matin
00:42:30et à quelle heure je me couche le soir aussi
00:42:32c'est complètement stupéfiant
00:42:34est-ce qu'on a des gens avec des chronomètres
00:42:36vous voyez qui vont calculer
00:42:38attention 3 minutes
00:42:40l'aéroport de
00:42:44interdit les câlins de plus de 3 minutes pour se dire au revoir
00:42:46la nouvelle signalisation indique clairement que le temps maximum
00:42:48pour un câlin est désormais de 3 minutes
00:42:50dans la zone dépose minute
00:42:52pour les adieux plus longs veuillez utiliser le parking
00:42:54peut-on lire sur le panneau
00:42:56un cliché du panneau en question
00:42:58partagé sur Facebook le 9 octobre dernier
00:43:00est rapidement devenu viral
00:43:02on ne peut pas mettre de limite
00:43:04de temps au câlin
00:43:06c'est inhumain
00:43:08ça surge certains dans les commentaires
00:43:10c'est insensé
00:43:12maintenant ils mettent des règles pour les adieux
00:43:14peut-on lire encore sur la publication
00:43:16imaginez la réunion où des gens ont décidé ça dans l'aéroport
00:43:18on les imaginait très bien
00:43:20on nous avait expliqué qu'on pouvait boire un café debout
00:43:22maintenant allons-y
00:43:24cette période là
00:43:26j'en reviens toujours pas
00:43:28de ce qu'on a vécu
00:43:30on nous a dit oui
00:43:32je me souviens d'avoir pris le train un jour
00:43:34ils avaient rouvert dans le train les cafétérias
00:43:36avant on n'avait plus le droit de manger
00:43:38ils ont rouvert les cafétérias
00:43:40on avait le droit d'aller chercher dans la cafétéria
00:43:42avec le masque évidemment
00:43:44vous revenez à votre place avec le masque
00:43:46pour manger il faut enlever le masque
00:43:48on nous disait vous avez le droit de manger mais rapidement
00:43:50moi j'entends ça je me dis
00:43:52je sais pas on a plus de limites
00:43:54je suis d'accord avec vous sur le covid
00:43:56on en a parlé matin midi et soir
00:43:58mais les gens acceptent tout
00:44:00c'est pour protéger
00:44:02et non seulement ils acceptent tout
00:44:04mais vous aviez les petits capots
00:44:06oui c'est ça
00:44:08qui étaient partout
00:44:10dans les rédactions parfois j'en ai vu
00:44:12dans la rue
00:44:14je les ai vu
00:44:16dans une radio
00:44:18c'était incroyable
00:44:20les petits ronds dans les gares
00:44:22merci de vous tenir dans ce rond
00:44:24moi déjà à 4 ans ça m'aurait énervé
00:44:26mais là non
00:44:28tout le monde était dans son rond
00:44:30je suis d'accord avec vous
00:44:32soit par adhésion soit par peur en effet
00:44:34du voisin qui va les dénoncer
00:44:36mais par aussi
00:44:38à la psychologie
00:44:40tu mets une casquette à quelqu'un
00:44:42il devient chef de gare
00:44:44c'est un tropif
00:44:46c'est un tropif
00:44:48il faut rire et désobéir
00:44:50à un moment il ne faut pas se plier
00:44:52il faut rire et désobéir
00:44:54il devrait y avoir des manifestations
00:44:56c'est quoi ce désobéir
00:44:58quand on nous a tous demandé d'être
00:45:00vaccinés fallait désobéir aussi ?
00:45:02je n'ai pas dit ça là dessus
00:45:04c'est là dessus qu'il fallait peut-être dire
00:45:06et que c'était beaucoup plus important
00:45:08si vous me permettez
00:45:10parce que d'aller vacciner des gosses de 15 ans
00:45:12alors que ça ne servait absolument à rien
00:45:14n'empêchez pas la transmission
00:45:16et qu'il était interdit de le dire
00:45:18ça c'est pareil
00:45:20il était interdit de le dire bien évidemment
00:45:22pardonnez-moi
00:45:24on l'a dit quand même je précise
00:45:26nous on l'a dit
00:45:28vous me dites
00:45:30que ça peut faire si tout le monde est vacciné
00:45:32ah oui c'est ça
00:45:34cet échange en répétition
00:45:36votre remarque n'était pas seule
00:45:38le pire peut-être c'est l'histoire de la bûche
00:45:40avec grand-père et grand-mère dans la cuisine
00:45:42non c'était Jérôme Salomon
00:45:44non c'était mettez-les dans la cuisine
00:45:46mettez-les grand-père et grand-mère
00:45:48dans la cuisine
00:45:50parce que Jean Sévilla avait répondu à un tweet
00:45:52il avait repris le tweet je crois que c'était Jérôme Salomon
00:45:54qui disait ça ou un médecin
00:45:56bon je ne sais plus et il avait répondu
00:45:58parce que c'était papi et mamie dans la cuisine
00:46:00il avait répondu papi et mamie t'emmerdes
00:46:02il avait fait un nombre de rappels inimaginable
00:46:04il est bien Jean Sévilla
00:46:06il est très bien
00:46:08et même je crois qu'on recommandait le 24 décembre
00:46:10il a terminé la fenêtre ouverte
00:46:12formidable
00:46:14ça c'est Emmanuel Macron président de la république
00:46:16bien sûr bien sûr
00:46:18mais c'est sa meilleure période Emmanuel Macron était content
00:46:20il arrivait tous les soirs à 20h
00:46:22il faisait son petit discours pendant 10 minutes
00:46:24il y avait 18 millions de gens qui l'avaient écouté
00:46:26il était content
00:46:28il avait son conseil de guerre je ne sais plus quoi
00:46:30mais nous étions en guerre
00:46:32c'est la guerre
00:46:34bon vous voulez dire quelque chose ou c'est la pause
00:46:36non non je remarque quelque chose
00:46:38quand elle enfonce comme ça les portes ouvertes
00:46:40pour raconter les absurdités de l'époque
00:46:42elle parle exactement comme Blanche Gardin
00:46:44oui c'est ça
00:46:46j'y ai pensé aussi
00:46:48elle est plus à gauche que Blanche Gardin
00:46:50oui
00:46:52je crois qu'elle est éléphiste
00:46:54oui elle est éléphiste
00:46:56elle a du talent
00:46:58on peut être éléphiste et avoir du talent
00:47:00bon nous marquons une pause
00:47:02et nous revenons
00:47:04on va parler des cyclistes dans Paris
00:47:06bien déclaré cycliste automobiliste
00:47:08à tout de suite
00:47:12est-ce que vous voulez acheter un livre
00:47:14et avoir
00:47:16à chaque ligne
00:47:18le plaisir de la lecture
00:47:20c'est important
00:47:22c'est important d'avoir du plaisir
00:47:24quand on lit
00:47:26le plaisir de la lecture
00:47:28et bien acheter Tendre et la province
00:47:30de Thomas Morales
00:47:32et je crois qu'un jour Pivot avait dit
00:47:34s'il vous plaît pas je vous rembourse
00:47:36il avait dit ça pour
00:47:38je crois que c'est
00:47:40bref je ne sais plus
00:47:42et pourquoi je dis ça
00:47:44bonjour monsieur Morales
00:47:46pourquoi parce que c'est de la lecture plaisir
00:47:48parce que c'est écrit
00:47:50extraordinairement bien
00:47:52ma France flirte avec les marges
00:47:54les écrivains viperins et les bombons se débrider
00:47:56les aigles perdus et les laboureurs
00:47:58du quotidien
00:48:00elle n'exclut personne j'aime l'ordre des militaires
00:48:02en opération spéciale
00:48:04pas celui des experts comptables à la dictée
00:48:06du drapeau noir au moteur 4 cylindres à plat
00:48:08d'origine allemande
00:48:10mon bazar hétéroclite incompréhensible
00:48:12dans notre époque du doigt sur la couture
00:48:14n'a pas voix au chapitre dans les livres
00:48:16il fait tâche il dérègle les pendules
00:48:18mon pays aimait pourtant les ratures
00:48:20les amitiés improbables l'union des infréquentables
00:48:22c'est formidable
00:48:24merci
00:48:26c'est le but du jeu
00:48:28tout le monde ne l'a pas
00:48:30il faut injecter un minimum de style
00:48:32je travaille surtout sur la chronique
00:48:34donc il faut une percussion
00:48:36percussion des mots
00:48:38des idées
00:48:40il faut emporter le lecteur
00:48:42en très peu de temps
00:48:44ce sont des petits chapitres
00:48:46je n'ai pas la narration longue du roman
00:48:48il faut attaquer directement
00:48:50à l'hupercute le lecteur
00:48:52mais pourquoi ce style-là
00:48:54est si peu représenté dans les prix
00:48:56je pense au Goncourt où généralement
00:48:58tu as des livres
00:49:00qui ne sont pas flamboyants
00:49:02comme cela
00:49:04c'est le magister
00:49:06de l'écriture blanche
00:49:08les stylistes ont
00:49:10un peu disparu du paysage
00:49:12éditorial
00:49:14quand j'ai écrit ce livre j'ai pensé à Cléber Eddins
00:49:16si vous connaissez Cléber
00:49:18il faut lire son histoire de la littérature
00:49:20il faudrait que tous les collégiens de France
00:49:22aient ce livre-là dans leur cartable
00:49:24il a écrit en 1963
00:49:26un bouquin qui s'appelle L'air du pays
00:49:28et j'adore
00:49:30ce côté buissonnier
00:49:32d'humeur vague
00:49:34d'un match de rugby
00:49:36à un portrait
00:49:38de Gilles
00:49:40à une rencontre avec
00:49:42Blondin, Nimier, Déon
00:49:44c'est formidable
00:49:46d'abord c'est drôle
00:49:48c'est tendre, on vous adore
00:49:50parce que vous, tout s'est arrêté en 1974
00:49:52donc c'est parfait
00:49:54on est tous d'accord que c'est la fin du monde
00:49:561974
00:49:58moi je suis assez d'accord
00:50:00globalement je suis d'accord
00:50:02que tout s'est arrêté il y a très longtemps
00:50:04les années 70 c'est un âge d'or
00:50:06depuis c'est plus compliqué
00:50:08c'est vrai que c'est merveilleux à lire
00:50:10et puis c'est la France
00:50:12telle que nous l'avons aimée
00:50:14telle qu'elle n'existe plus parfois
00:50:16c'est la France telle qu'elle se vit
00:50:18il y a des choses très justes dans le livre
00:50:20par exemple sur le mot province
00:50:22qui me parle
00:50:24parce que je suis maintenant dans une région
00:50:26qui s'appelle le Ménéloir
00:50:28sauf que plus personne ne dit le Ménéloir
00:50:30tout le monde dit l'Anjou
00:50:32nous sommes en Anjou, même le conseil général
00:50:34dit vous êtes en Anjou et pas en Ménéloir
00:50:36donc vous visez exactement juste
00:50:38alors Anjou
00:50:40feu
00:50:42puisque Audrey Berthiault est là
00:50:44et je salue Eric Neuf qui était là avec nous hier
00:50:46et qui me dit Pivot aurait remboursé William Boyd
00:50:48je crois que c'est Sulitzer
00:50:50vous savez ce qu'il lui a fait à Sulitzer
00:50:52à la fin de
00:50:54je crois qu'il ne l'a jamais reçu
00:50:56et à la fin il y avait quelqu'un
00:50:58qui était en plateau, Pivot
00:51:00et la dernière phrase qu'il lui dit
00:51:02et vous avez écrit tous les livres de Sulitzer
00:51:04l'autre dit non non et puis on passe à autre chose
00:51:06après
00:51:08Thomas Morales, édition Équateur
00:51:10et on va parler évidemment de ça
00:51:12et puis on va parler de la bicyclette
00:51:14mais d'abord chère Audrey Berthiault
00:51:16le rappel des titres à 10h04
00:51:20ils doivent être
00:51:22soit fermés, soit régulés
00:51:24soit mis à contribution
00:51:26Antoine Armand justifie ce matin
00:51:28l'autorisation des casinos en ligne
00:51:30il n'est pas question que des gens pratiquent des activités
00:51:32sans contribuer à l'effort fiscal national
00:51:34a dit le ministre
00:51:36de l'économie
00:51:38le secrétaire d'état américain Anthony Blinken a atterri
00:51:40à Tel Aviv ce matin pour une nouvelle
00:51:42tournée au Proche-Orient
00:51:44il va tenter d'obtenir un cessez-le-feu à Gaza
00:51:46en échange de la libération des otages
00:51:48c'est sa onzième venue en Israël
00:51:50depuis le 7 octobre 2023
00:51:52et après la décision du tribunal de Rome
00:51:54vendredi remettant en cause les
00:51:56transferts de migrants de l'Italie vers l'Albanie
00:51:58la première ministre italienne
00:52:00a adopté un décret visant à contourner
00:52:02cette opposition. L'Italie pourra donc
00:52:04envoyer ses migrants dans ses centres de rétention
00:52:06en Albanie. Merci et comme Eric Neu
00:52:08fait plus vif que
00:52:10n'importe qui, il me rappelle que c'est Lou Durand
00:52:12qui était le ghostwriter
00:52:14puisqu'on ne dit plus aujourd'hui autre chose
00:52:16y'avait Fernand, y'avait Firmin
00:52:18y'avait Francis et Sébastien
00:52:20à bicyclette bien évidemment
00:52:22c'était Lou Durand dont je parlais tout à l'heure
00:52:24alors avant de parler à bicyclette
00:52:26je reçois à l'instant
00:52:28la directrice de la communication du groupe
00:52:30Barrière qui me dit
00:52:32mon directeur général
00:52:34Grégory Rabel qui est également président
00:52:36de Casino de France a donné une interview
00:52:38dans Les Echos pour exprimer notre position
00:52:40très défavorable sur cet
00:52:42amendement d'ouverture des casinos en ligne
00:52:44déposé à la va-vite
00:52:46ces gens là faut pas leur demander de réfléchir
00:52:48les frères
00:52:50rappent tout
00:52:52ça y va vite, ils veulent tout piquer
00:52:54ce serait catastrophique dit-elle
00:52:56pour les casinos et donc les emplois
00:52:58les dotations des territoires, le tourisme
00:53:00ils seraient ravis de pouvoir vous en parler en plateau
00:53:02bah écoutez pourquoi pas
00:53:04même une dizaine
00:53:06de minutes si ça vous intéresse, 10 minutes
00:53:08c'est beaucoup
00:53:10bon je salue
00:53:12je salue
00:53:14est-ce que je peux en parler ?
00:53:1610 minutes c'est beaucoup
00:53:18le cycliste automobile
00:53:20vous connaissez, alors d'abord c'est un drame
00:53:22on le rappelle à chaque fois pour ce jeune
00:53:24cycliste mort
00:53:26Paul
00:53:28sur la chaussée
00:53:30c'est vrai que la cohabitation cyclisme
00:53:32automobiliste
00:53:34cycliste automobiliste
00:53:36est difficile, je crois que nous sommes
00:53:38avec une personne
00:53:40qui
00:53:42porte parole de mieux
00:53:44se déplacer à bicyclette
00:53:46qui est Vincent Gaillot
00:53:48je le remercie grandement, bonjour
00:53:50monsieur
00:53:52on a le sentiment
00:53:54alors d'abord on pense à ce jeune
00:53:56garçon qui s'appelle Paul
00:53:58et qui est mort
00:54:00et c'est un drame
00:54:02et c'est un drame non pas parce que
00:54:04il a été renversé par un SUV, c'est pas le SUV
00:54:06qui pose problème, c'est parce qu'il roulait
00:54:08il faut le dire, dans une piste cyclable
00:54:10c'est à dire qu'il aurait eu n'importe quelle voiture
00:54:12c'était la même chose, c'est pas le SUV
00:54:14ce que j'entends
00:54:16depuis trois jours
00:54:18c'est que, évidemment
00:54:20être cycliste, Marine Lançon
00:54:22elle vient tous les jours à bicyclette, à vélo
00:54:24elle me dit tous les jours
00:54:26je frôle la mort, c'est ça la réalité
00:54:28tous les cyclistes disent ça
00:54:30je frôle la mort, Julien Pasquier me dit la même chose
00:54:32je leur dis mais
00:54:34tu continues quand même à venir
00:54:36et en même temps j'entends que les cyclistes
00:54:38respectent pas
00:54:40le code de la route comme les automobilistes
00:54:42donc je voulais savoir
00:54:44votre position
00:54:46alors c'est très simple, alors déjà
00:54:48merci pour ce rappel des faits, effectivement Paul a bien été
00:54:50tué alors qu'il était dans son bon droit
00:54:52et ce que vous dites sur les différents témoignages
00:54:54on les observe aussi
00:54:56suite à l'appel à témoignages qu'on a lancé
00:54:58on a plusieurs centaines de personnes qui ont pris la parole
00:55:00et qui continuent de prendre la parole
00:55:02pour effectivement porter ce même message
00:55:04et témoigner de ce qu'ils vivent au quotidien
00:55:06est-ce qu'il y a des cyclistes
00:55:08qui font n'importe quoi et est-ce qu'il y a des cyclistes
00:55:10qui commettent en quelque sorte des
00:55:12sortes de violences perçues
00:55:14notamment par des piétons, oui
00:55:16on a aucun problème à le dire, on pense que ça fait partie
00:55:18des choses à corriger, au même titre
00:55:20qu'il faut corriger certains comportements
00:55:22d'automobilistes comme vous le mentionnez
00:55:24voilà, on doit travailler
00:55:26mais comment on fait, parce que moi j'ai l'impression qu'il y a un problème structurel
00:55:28c'est à dire que
00:55:30on met sur la chaussée
00:55:32des cyclistes qui sont en situation d'infériorité
00:55:34par rapport à une voiture
00:55:36moi je vous assure
00:55:38je ne ferai pas de bicyclette dans Paris
00:55:40monsieur Gaillot
00:55:42et j'ai interdit à mes enfants
00:55:44de faire de la bicyclette dans Paris
00:55:46depuis toujours, je pense que c'est
00:55:48effectivement, il y a un danger
00:55:50XXL à faire du vélo dans Paris
00:55:52où toute la ville est en vélo
00:55:54à ce moment-là il n'y a pas de soucis
00:55:56où tout est délimité, il n'y a pas de soucis
00:55:58et ça va même plus loin
00:56:00assurez-vous que j'hésite à titre personnel
00:56:02à rouler en voiture
00:56:04parce que j'ai peur de shooter
00:56:06si j'ose dire, ou de percuter
00:56:08plus exactement un vélo
00:56:10et aujourd'hui je me dis
00:56:12il va m'arriver quelque chose
00:56:14donc comment on fait ?
00:56:16alors comment on fait
00:56:18il y a plein de choses, déjà
00:56:20on est disponible pour vous accompagner à vélo
00:56:22on est disponible pour accompagner également vos enfants à vélo
00:56:24je vais vous faire venir à 5h du matin
00:56:26chez moi
00:56:28quand j'arrive à la rédaction
00:56:30vous allez avoir un programme un peu plus chargé
00:56:32et puis ils vont partir à 21h15 le soir
00:56:34on accepte le challenge
00:56:36non mais sérieusement
00:56:38parce que moi j'ai l'impression que
00:56:40je ne vois pas de solution en fait
00:56:42il y a des solutions, il y a des solutions
00:56:44il faut qu'on retravaille la partie
00:56:46empathie, la partie formation
00:56:48la partie éducation, d'autres pays ont réussi
00:56:50à le faire, en Espagne il y a 20 ans
00:56:52c'était extrêmement dangereux d'être sur la route
00:56:54en tant que cycliste, faites un ou deux
00:56:56passages à vélo en Espagne et vous vous rendrez compte
00:56:58que les automobiles sont capables vraiment d'empathie
00:57:00ils sont capables d'attendre une minute derrière vous
00:57:02le temps d'avoir une visibilité complète
00:57:04au moment de vous dépasser et d'être sûr
00:57:06de ne pas vous prendre en compte
00:57:08c'est ce que nous faisons, c'est ce que je fais en tout cas
00:57:10mais tout le monde ne le fait pas
00:57:12c'est très dangereux
00:57:14vous-même vous faites du vélo j'imagine depuis de nombreuses années
00:57:16est-ce que vous avez eu un accident ?
00:57:18alors en tant que piéton
00:57:20j'ai fini deux fois sur un capot de voiture
00:57:22alors que j'étais sur un passage piéton protégé
00:57:24donc à l'époque j'étais jeune et vif
00:57:26donc heureusement je m'en suis bien tiré
00:57:28à vélo j'ai pas eu d'accident direct
00:57:30par contre j'ai eu des mises en danger
00:57:32donc des frôlements, des coups de gaz, ce genre de choses
00:57:34et j'ai effectivement une automobiliste
00:57:36qui une fois s'est rabattue sur moi volontairement
00:57:38et qui au prochain feu rouge
00:57:40on a échangé, j'ai essayé de rester le plus courtois possible
00:57:42m'a dit, ici c'est pour les voitures
00:57:44donc il y avait une méconnaissance du code de la route
00:57:46il y avait une méconnaissance du droit
00:57:48des vélos
00:57:50d'être sur la route, parce que ce sont des véhicules
00:57:52je sais pas si
00:57:54j'entends ce que vous dites mais ça ne me donne pas
00:57:56vraiment de solution parce que cette proximité
00:57:58sur la chaussée entre
00:58:00une voiture qui roule vite et un vélo qui roule lentement
00:58:02je sais pas si vous avez
00:58:04des idées, vous qui avez beaucoup voyagé
00:58:06est-ce que ça se passe mieux ailleurs, on dit Amsterdam ?
00:58:08je n'y fiche rien, ce que je sais c'est que sur les routes de campagne
00:58:10on a encore
00:58:12beaucoup plus le sentiment de risque
00:58:14bien sûr
00:58:16à Paris on a peur des autres vélos
00:58:18sur la route de campagne vous avez peur de toutes les bagnoles
00:58:20mais bien sûr
00:58:22et d'ailleurs statistiquement
00:58:24on meurt
00:58:26il y a eu un mort à Paris je crois en 2023
00:58:28un cycliste qui a été tué
00:58:30alors qu'il y en a plus de 200 qui ont été tués
00:58:32sur les routes
00:58:34mais je trouve que surtout
00:58:36les vélos ne respectent pas les piétons
00:58:38moi qui suis exclusivement piétonne
00:58:40j'ai l'impression de risquer ma vie à chaque fois
00:58:42que je dois traverser un passage pour piétons
00:58:44à cause des vélos qui ne respectent pas les feux rouges
00:58:46et quand vous leur dites qu'ils n'ont pas respecté le feu
00:58:48moi j'ai déjà eu des problèmes avec des hommes
00:58:50qui descendent de vélo et qui me menacent de frapper
00:58:52alors qu'ils ont failli me m'écraser
00:58:54je pense que là vous mettez le doigt sur quelque chose
00:58:56de très intéressant
00:58:58une fois de plus on ne le nie pas
00:59:00en tant qu'association on a aussi mené
00:59:02des campagnes justement pour dire
00:59:04à certains cyclistes d'arrêter de se comporter
00:59:06comme des cons
00:59:08et de justement respecter les piétons
00:59:10c'est notre message, on veut que ça change
00:59:12et par contre vous avez mis le doigt sur quelque chose
00:59:14vous parlez d'hommes qui effectivement vous ont
00:59:16agressé, vous ont menacé
00:59:18on a ces mêmes témoignages
00:59:20on a des statistiques
00:59:2280% d'hommes
00:59:24donc on peut aussi travailler sur ce sujet là
00:59:26mais disons-le il y a aussi une dimension psychologique
00:59:28le vélo c'est le camp du bien
00:59:30donc celui qui est en vélo
00:59:32a le sentiment de bien
00:59:34d'être un bon élément
00:59:36un bon soldat de la planète
00:59:38il y a une sorte de
00:59:40aujourd'hui
00:59:42de dimension de ce type
00:59:44parce qu'il vous voit avec votre voiture
00:59:46vous vous faites quasiment insulter
00:59:48parce que vous avez une grosse voiture
00:59:50donc il y a cette dimension là qui existe
00:59:52alors est-ce qu'elle est majoritaire, est-ce qu'elle est présente
00:59:54je n'en sais rien, mais je m'aperçois que c'est
00:59:56très difficile entre les piétons
00:59:58oui c'est parisien, entre les piétons, les trottinettes
01:00:00il n'y a plus de trottinettes d'ailleurs à Paris, c'est interdit
01:00:02il y a encore des trottinettes, elles sont personnelles
01:00:04entre les trottinettes, les cyclistes
01:00:06etc
01:00:08et plus Mme Hidalgo, parce qu'on n'a pas parlé
01:00:10de Mme Hidalgo qui n'arrange pas
01:00:12les choses, parce qu'elle a rendu
01:00:14cette ville incirculable
01:00:16donc tout le monde est dans
01:00:18une tension de nerfs
01:00:20ça la remet en selle
01:00:22oui enfin
01:00:24il faudrait y matriculer les vélos
01:00:26écoutez en tout cas
01:00:28quelques
01:00:30cyclistes qui ont été interrogés hier
01:00:32par les équipes de CNews
01:00:34on ne peut pas se servir de sa voiture
01:00:36comme une arme, c'est inadmissible
01:00:38c'est inadmissible, je sais que ce n'est pas
01:00:40la première fois que ça arrive que les automobilistes
01:00:42ils font des dommages
01:00:44à des vélos, parce que je dis souvent
01:00:46on n'a jamais vu un cycliste
01:00:48s'écraser une voiture, mais une voiture
01:00:50ça écrase un cycliste
01:00:52je pense que ça a beaucoup touché
01:00:54parce que c'est quelqu'un de jeune
01:00:56et il y a eu ce geste qui a été un peu délibéré
01:00:58si on en croit les actualités
01:01:00qui est assez délibéré
01:01:02donc ça va au-delà de l'accident
01:01:04j'étais
01:01:06très touché, je pense comme beaucoup de gens
01:01:08de cette place, moi-même je fais du vélo
01:01:10pour aller au bureau
01:01:12et c'est vrai que
01:01:14on se dit qu'il y a toujours des moments qui sont un peu délicats
01:01:16avec la circulation
01:01:18c'est vrai que
01:01:20c'est des choses qui n'existaient pas il y a quelques années
01:01:22pardon, il faut arrêter
01:01:24juste une seconde
01:01:26parce que je fais du vélo aussi
01:01:28le problème c'est pas le problème, pardonnez-moi
01:01:30entre vélo, voiture, piéton, le problème
01:01:32c'est l'ensauvagement de la société, c'est la déshumination
01:01:34de l'autre, c'est ça le problème
01:01:36c'est-à-dire vouloir transformer ça tout d'un coup
01:01:38en une guerre
01:01:40antagoniste entre les uns et les autres
01:01:42alors franchement on risque d'être
01:01:44totalement à côté de la place
01:01:46Charlotte Dornelas
01:01:48d'ailleurs, Paul est mort
01:01:50d'un homme qui n'était pas à sa place
01:01:52sur la route et qui a redémarré
01:01:54pour le tuer
01:01:56on est sur un cas particulier, Dieu merci
01:01:58même les automobilistes
01:02:00les plus énervés sur la route
01:02:02ne foncent pas délibérément pour tuer des vélos
01:02:04Dieu merci
01:02:06en effet il y a la disposition de l'ensauvagement
01:02:08mais ce que soulevait Pascal à mon avis ces dernières années
01:02:10moi je le vois, il y a une idéologisation
01:02:12du moyen de transport
01:02:14à Paris et dans d'autres grandes villes
01:02:16qui est complètement ahurissant
01:02:18c'est-à-dire que vous êtes à pied, vous détestez tous les autres
01:02:20parce que vous avez peur
01:02:22et en effet il y a un problème de respect du code de la route
01:02:24aussi bien par les voitures
01:02:26mais les voitures elles risquent beaucoup
01:02:28grâce à leur plaque d'immatriculation
01:02:30les vélos parfois, mais même pour eux
01:02:32je suis au volant d'une voiture, je vois les vélos
01:02:34griller les feux sur des carrefours énormes
01:02:36et je me dis mais garçon
01:02:38tu n'es pas protégé
01:02:40c'est vrai que
01:02:42globalement à grand trait
01:02:44j'ai le sentiment que les
01:02:46cyclistes ne respectent pas beaucoup le code de la route
01:02:48ce qui est dangereux
01:02:50pour eux, c'est la personne au volant qui a peur
01:02:52parce qu'on a précisément pas envie de le faire
01:02:54et quand je suis à vélo, en effet j'ai peur aussi
01:02:56c'est quand même une réalité
01:02:58l'idéologie c'est la tribalisation
01:03:00c'est dû à l'ensauvagement
01:03:02oui mais il y a quand même je suis à vélo et je suis en voiture
01:03:04et la bagnole c'est mieux
01:03:06en tout cas à CNews
01:03:08il y a Rémi qui me parle dans l'oreillette
01:03:10depuis tout à l'heure parce qu'il vient à vélo
01:03:12il y a Marine Lanson qui vient à vélo
01:03:14il y a Julien Pasquet qui vient à vélo
01:03:16et il y a moi qui viens en voiture
01:03:18je vais remercier M.Gaillot, je vous remercie grandement
01:03:20il faudrait que vous veniez sur notre plateau, d'abord je vous remercie beaucoup
01:03:22parce que vous êtes sympathique
01:03:24et c'est important
01:03:26et lorsque Nicolas Nissim
01:03:28m'a dit que lorsqu'on a cherché à joindre
01:03:30des associations de cyclistes
01:03:32certains ne souhaitaient pas parler
01:03:34à CNews, ce qui n'est pas votre cas
01:03:36non non, on est là pour parler à tout le monde
01:03:38merci pour certains mots
01:03:40qui ont été prononcés, je pense qu'il y a
01:03:42encore matière à débattre
01:03:44on est disponible pour continuer de débattre avec vous
01:03:46et je pense que le sujet il fait consensus
01:03:48c'est la violence routière, c'est une union
01:03:50et on l'adresse
01:03:52en tout cas vous vendez bien si j'ose dire
01:03:54vous donnez une belle image du vélo parce que vous êtes sympathique
01:03:56et apaisé
01:03:58et c'est agréable, la vie l'apaisé
01:04:00comme dit Anne Hidalgo
01:04:02un mot de Trump peut-être ?
01:04:04un mot ?
01:04:06le McDo, voyons le McDo
01:04:08la séquence McDo
01:04:10il a la frite
01:04:12il a travaillé pendant un quart d'heure
01:04:14c'est-à-dire beaucoup plus
01:04:16ça veut dire quoi ça, j'ai travaillé pendant un quart d'heure
01:04:18il avait travaillé avant ?
01:04:20quand il était jeune, on va voir les images
01:04:22Trump a un jour travaillé dans sa vie
01:04:24oui oui
01:04:26bien sûr, non c'est pas ça
01:04:28c'est qu'il y a une énigme
01:04:30le parti républicain prétend que Kamala Harris
01:04:32a menti sur sa biographie
01:04:34en prétendant avoir, quand elle était étudiante
01:04:36travaillé dans un McDo
01:04:38on n'a pas retrouvé la trace
01:04:40sur les rôles
01:04:42c'est-à-dire que McDo n'a pas voulu donner
01:04:44ses archives
01:04:46n'a pas voulu affirmer
01:04:48qu'elle avait bien travaillé dans l'entreprise
01:04:50et les républicains prétendent
01:04:52là encore mentir effrontément
01:04:54et donc Donald Trump est allé, lui, dans un McDo
01:04:56il s'est occupé des frites
01:04:58pendant un quart d'heure
01:05:00et il dit comme ça, j'ai travaillé au moins un quart d'heure de plus
01:05:02que Kamala Harris dans un McDo
01:05:04c'est un bon niveau de politique
01:05:06c'est à peu près ça la campagne américaine dans les derniers 15 jours
01:05:08c'est un cirque
01:05:10vous l'écoutez et Trump et Mme Harris
01:05:14c'est amusant, je pourrais faire ça
01:05:16toute la journée, ce travail ne me dérange pas
01:05:18j'aime ce travail
01:05:20je pourrais revenir et le refaire
01:05:24j'ai travaillé chez McDonald
01:05:26j'ai travaillé 15 minutes de plus que Kamala
01:05:28elle n'a jamais travaillé ici
01:05:30j'ai travaillé 15 minutes de plus que Kamala
01:05:34chacun d'entre nous a la possibilité
01:05:36de faire la différence
01:05:38en ce moment, notre pays est à la croisée des chemins
01:05:40et c'est à nous qu'il appartient
01:05:42de décider de la suite des événements
01:05:44et maintenant, nous nous posons
01:05:46une question, nous sommes confrontés
01:05:48à cette question, dans quel type
01:05:50de pays voulons-nous vivre ?
01:05:52un pays de chaos, de peur et de haine
01:05:54ou un pays de liberté, de compassion
01:05:56et de justice ?
01:05:58là, il y a un truc qui est important
01:06:00c'est qu'en fait, on se rend compte
01:06:02dans ce dernier moment de campagne qui sont complètement dingues
01:06:04parce que l'un comme l'autre
01:06:06sont pris dans une sorte de maelstrom
01:06:08il y a quand même
01:06:10côté républicain comme côté démocrate
01:06:12l'idée que si l'autre gagne
01:06:14c'est la tyrannie qui va s'imposer
01:06:16pour les Trumpistes
01:06:18c'est l'idée que l'Etat profond
01:06:20va régenter toutes nos existences
01:06:22et du côté de Caballari
01:06:24c'est l'idée qu'une dictature sera
01:06:26dans l'esprit
01:06:28de Donald Trump
01:06:30et qu'il saura l'imposer
01:06:32On va parler des boulistes dans quelques instants
01:06:34les boulistes dans le 18ème arrondissement
01:06:36on en a parlé également en commençant l'émission
01:06:38et finalement les boulistes ça rejoint Thomas Morales
01:06:40tendre et provence
01:06:42parce que les boulistes c'est vraiment la France d'avant
01:06:44il s'en fiche des boulistes
01:06:46ils sont vieux généralement
01:06:48les migrants on les évacue pas
01:06:50les sans-papiers on les évacue pas
01:06:52mais les boulistes à coup de pied
01:06:54dans les fesses, dans le 18ème arrondissement
01:06:56dans un petit jardin, dans un square
01:06:58pour construire un hôtel de luxe
01:07:00c'est tout ce que vous détestez
01:07:02tout ce que vous détestez j'imagine
01:07:04oui oui
01:07:06moi je suis garant des traditions
01:07:08et d'un certain même folklore rural
01:07:10des rênes de commisses agricoles
01:07:12des concours de labours
01:07:14je veux pas faire
01:07:16le passéiste
01:07:18parce que c'est pas du tout le cas
01:07:20de ce livre là
01:07:22en province il y avait finalement
01:07:24une certaine
01:07:26je dis une certaine ossature
01:07:28une certaine colonne vertébrale
01:07:30les gens se comportaient convenablement
01:07:32il y avait une dignité
01:07:34une allure
01:07:36un respect de l'ordre
01:07:38de la famille
01:07:40et tout ça évidemment
01:07:42a été complètement balayé
01:07:44mais quand vous parlez en province
01:07:46moi j'ai l'impression que maintenant toutes les villes se ressemblent
01:07:48les centres-villes
01:07:50d'ailleurs toutes les centres-villes c'est des bobos
01:07:52qui votent d'ailleurs
01:07:54le vote est intéressant c'est le bouquin de Fourquet
01:07:56mais en revanche dès que vous sortez des villes
01:07:58ce que vous appelez la province d'avant
01:08:00je parle des gros bourgs de campagne
01:08:02des chefs de canton, des sous-préfectures
01:08:04à Languy
01:08:06c'est mon décor
01:08:08j'aime un mot par-dessus tout
01:08:10fidélité, fidélité à mes grands-parents
01:08:12à cette lignée d'artisans et de commerçants
01:08:14cette confrérie d'invisibles des campagnes
01:08:16j'ai horreur qu'on disqualifie mes aïeux
01:08:18par principe et qu'on les charge de tous les mots actuels
01:08:20paternalisme, machisme
01:08:22misogynie, refus de l'étranger
01:08:24petitesse d'esprit, traditionnalisme
01:08:26ces glaiseux étaient évolués
01:08:30chez moi ils étaient très évolués
01:08:32dans le Berry peut-être pas dans le
01:08:34pays nantais
01:08:36franchement dans les petits villages
01:08:38si vous étiez homosexuel
01:08:40à Bretignolles-sur-mer
01:08:42en 1948
01:08:44je vous conseille de vite aller à Paris
01:08:48on va pas se raconter de salade
01:08:50et si vous étiez pareil
01:08:52divorcé et puis si vous étiez
01:08:54mère célibataire
01:08:56l'église forcément
01:08:58dans ces campagnes était très présente
01:09:00il y avait des codes
01:09:02si vous étiez fille mère comme on dit
01:09:04vous étiez pas très joyeux à vivre
01:09:06je dis pas qu'il y avait quelques
01:09:08actes un peu rétrogrades
01:09:10là on parle
01:09:12de ma jeunesse
01:09:14je suis né en 1974
01:09:16dans les années 70 et jusqu'aux années 80
01:09:18ce que vous racontez là
01:09:20n'est pas totalement vrai
01:09:22même dans les villages
01:09:24j'ai eu la chance
01:09:26de rencontrer des gens relativement
01:09:28évolués
01:09:30lettrés
01:09:32je peux me permettre
01:09:34le procès en non-évolution
01:09:36de nos arrière-grands-parents
01:09:38là aujourd'hui je reboucle
01:09:40avec la discussion de tout à l'heure
01:09:42on a quand même aussi une actualité qui est baignée
01:09:44entre des gamins de 13 ans qui soit se prostituent
01:09:46soit vendent et peuvent
01:09:48se prendre une balle dans la tête ou la mettre
01:09:50et de l'autre côté une espèce d'oligarchie
01:09:52qui nous explique qu'un homme n'est pas une femme
01:09:54et que la biologie n'est incapable de prouver ça
01:09:56donc moi je veux bien qu'on fasse des leçons d'évolution
01:09:58mais je pense qu'il faudrait un peu d'humilité quand même
01:10:00disons que les minorités
01:10:02il y avait
01:10:04comment dire
01:10:06il y avait une image majoritaire
01:10:08qui s'imposait
01:10:10c'est ce que je veux dire
01:10:12mais peu importe, c'est pas notre débat
01:10:14c'est la qualité de votre livre et votre livre est formidable
01:10:16et c'est ça qui nous importe
01:10:18ah si j'étais riche, la Bretagne des Bords de Mer est un paradis pour
01:10:20millionnaires, les autochtones
01:10:22n'ont pas les moyens de s'y loger
01:10:24et les ruraux de mon Acabie ne peuvent l'acquérir
01:10:26qu'en photographie, sinon je m'installerai
01:10:28sur le champ à Porspoder
01:10:30dans le Finistère
01:10:32c'est où Porspoder ?
01:10:34c'est le Finistère Nord, c'est à quelques kilomètres de Brest
01:10:36alors je connais pas Porspoder
01:10:38je n'hésiterai pas à quitter mes terres centrales
01:10:40et à emprunter cette deux voies express
01:10:42qui s'enorgueillit de ne pas être une autoroute
01:10:44l'autoroute nationale
01:10:46pour aller jusqu'à Brest, de Rennes à Brest
01:10:48je donnerai tout
01:10:50ma Vespa fripée et mes maigres revenus
01:10:52pour arriver au petit matin dans une maison de pêcheurs
01:10:54au pays du Léon et marcher sur l'île Mégalith du Melon
01:10:56sur la Presqu'Île Saint-Laurent
01:10:58mais ce que vous dites c'est très juste
01:11:00c'est-à-dire que les gens qui habitent là-bas
01:11:02ils ne peuvent pas acheter leur maison
01:11:04et c'est les parisiens comme Vincent Hervé
01:11:06qui vont acheter à Guérande
01:11:08le littoral français de façon générale
01:11:10est hors de prix
01:11:12il n'y a finalement uniquement dans les départements ruraux
01:11:14où l'immobilier est encore à peu près abordable
01:11:16à 200 kilomètres de Paris
01:11:18c'est pas moi qui vais à la boule
01:11:20moi j'ai pas de maison à la boule
01:11:22je vais au camping
01:11:24bon
01:11:26pourquoi est-ce qu'on est nostalgique à votre avis ?
01:11:28par exemple tout le monde n'est pas nostalgique
01:11:30il y a des gens, tu leur demandes
01:11:32j'imagine que vous connaissez votre instituteur
01:11:34de CM1, de CP
01:11:36CE1, CE2, vous les avez pas oubliés
01:11:38bien sûr, c'est des instituteurs
01:11:40qui vivent encore dans mon village
01:11:42je suis d'accord, et tout votre passé vous vous en souvenez
01:11:44et bien je croise parfois des gens
01:11:46leur passé n'existe pas, comment vous expliquez ça ?
01:11:48oui c'est bizarre, mais il faut dire que notre passé
01:11:50était beau
01:11:52je crois qu'on partage des goûts
01:11:54littéraires, cinématographiques
01:11:56et finalement ça avait une certaine allure
01:11:58les acteurs, pourquoi on aime
01:12:00Jean-Paul Belmondo, Philippe Noiré
01:12:02et Jean Rochefort, il n'y a même pas besoin d'explications
01:12:04il suffit de les voir une fois
01:12:06ça veut dire quoi, que les acteurs aujourd'hui sont
01:12:08moins bons ?
01:12:10il y avait une profondeur
01:12:12une épaisseur
01:12:14peut-être, chez cette génération-là
01:12:16il y a un des derniers
01:12:18de la bande du conservatoire, il reste encore
01:12:20Pierre Vernier, mort il y a quelques jours
01:12:22moi je l'adore Pierre Vernier
01:12:24mais il n'a pas fait une carrière
01:12:26c'est un
01:12:28très bon second rôle
01:12:30mais convenez quand même
01:12:32et je l'adore
01:12:34très élégant, toujours juste
01:12:36mais vous trouvez par exemple dans la génération, il n'y a pas des comédiens
01:12:38quand vous voyez par exemple le comédien qui joue Charles Aznavour
01:12:40il est formidable
01:12:42moi je l'ai vu dans Le Prophète
01:12:44il est formidable ce comédien
01:12:46la technique de jeu a changé aussi, on n'enseigne pas le théâtre
01:12:48comme il y a 40 ans, plus personne jouera
01:12:50comme la Maillan aujourd'hui
01:12:52le travail sur les ruptures, les boulevards, ce n'est plus du tout le même
01:12:54Magimel, il est formidable
01:12:56je ne dis pas qu'il n'y a aucun acteur
01:12:58moi je pourrais citer Gérard Varmont, il nous regarde souvent
01:13:00c'est un comédien formidable, Gérard Lanvin
01:13:02il a de l'épaisseur
01:13:04peut-être aussi que
01:13:06toute cette génération-là a appris son métier
01:13:08avec le théâtre, n'imaginez peut-être pas
01:13:10faire carrière
01:13:12Pierre Ninet par exemple, qui joue Montécristos
01:13:14non je ne dis pas ça
01:13:16vous avez le droit
01:13:18je préfère mes références
01:13:20et mes références je trouve
01:13:22qu'elles sont quasiment indépensables
01:13:24un Claude Riche, un Bruno Crémer
01:13:26un Jean Rochefort, un Claude Brasseur
01:13:28un Maurice Ronay
01:13:30Claude Riche on l'a comme Premier ministre
01:13:32on va dire
01:13:34à chaque fois que j'entends Michel Barnier je me dis Claude Riche
01:13:36mais c'est absolument
01:13:38je me trouve qu'il parle comme
01:13:40comme dans Le Soupé
01:13:42je suis d'accord 200%
01:13:44il y a un élément
01:13:46c'est le fait que
01:13:48vous avez choisi province
01:13:50contre le mot
01:13:52territoire
01:13:54vous ne dites pas région
01:13:56vous dites la province
01:13:58moi je suis un homme des départementales
01:14:00des nationales
01:14:02je travaille sur une départementale
01:14:04j'y vais jamais
01:14:06les boulistes, c'est un drame
01:14:08vous savez Mme Hidalgo a vendu
01:14:10le terrain
01:14:12dans le 18ème
01:14:14pour combler les trous
01:14:16qu'elle a creusé pas seulement dans la chaussée
01:14:18mais dans les caisses
01:14:20depuis qu'elle dirige l'Amérique Paris
01:14:22et elle a vendu ça, il y avait des boulistes formidables
01:14:24et heureusement Fabrice Louquigny
01:14:26s'est levé
01:14:28et hier il a fait une petite vidéo
01:14:30ça sent la chronique dominicale
01:14:32non mais je vous propose d'écouter
01:14:34Fabrice Louquigny
01:14:36qui défend les boulistes
01:14:38alors j'ai eu un coup de fil
01:14:40du directeur du CLAP
01:14:42cet endroit charmant
01:14:44avenue Junot
01:14:46où les boulistes se réunissent
01:14:48ils sont 150, 200, 250
01:14:50et il y a eu
01:14:52un grand mouvement populaire
01:14:54autour de cette menace
01:14:56la menace de l'Amérique Paris a été concrétisée
01:14:58ce matin ils ont envoyé
01:15:00la police je crois
01:15:02moi je suis en tournée donc j'arrive tout à l'heure
01:15:04ce soir pour le théâtre
01:15:06mais je dois dire que
01:15:08je suis tellement étonné
01:15:10c'est un endroit classé
01:15:12c'est avenue Junot
01:15:14il y a 150 boulistes
01:15:16moi je vous parle de ça je ne connais rien au bout
01:15:18et puis
01:15:20on préfère le tourisme
01:15:22des gens fortunés
01:15:24c'est étonnamment
01:15:26une mairie de gauche qui défend un projet
01:15:28d'un tourisme total
01:15:30replomb nous Barthes
01:15:32une ville n'est belle que quand elle est habitable
01:15:34je ne m'intéresse plus quand elle est visitable
01:15:36qu'est-ce que Hugo en aurait pensé
01:15:38du clap, allez bonne journée et bon courage
01:15:40génial
01:15:42alors vous dites jeudi la province
01:15:44comme on dirait le fromage de tête
01:15:46les rognons, la place de l'église
01:15:48les ors de la préfecture, le vernissé
01:15:50des parquets, les amours clandestines
01:15:52les notables et les rotables
01:15:54le break Volvo de mon père, le bridge
01:15:56et la guinche, la fanfare municipale
01:15:58et les majorettes, les rifles
01:16:00et ce concert d'orgue entendu au printemps
01:16:02dernier dans une chapelle abandonnée
01:16:04les chapelets de grand-mère et son coq au vin
01:16:06imbibé jusqu'à plus soif
01:16:08c'est bien mais je veux dire quelque chose
01:16:10parce que tout à l'heure, tout est politique aujourd'hui
01:16:12vous avez parlé de Clébert Eddins
01:16:14Antoine Blondin, Nimier et vous
01:16:16mais on va vous traiter d'extrême droite
01:16:18on ne peut pas dire ça
01:16:20mais ça resterait
01:16:22mais c'est à dire que
01:16:24le livre que vous avez
01:16:26le livre que vous avez on va vous dire
01:16:28mais vous faites l'apologie de la France d'hier
01:16:30vous êtes d'extrême droite mon bon monsieur
01:16:32ah non c'est un livre très occuménique justement
01:16:34moi je suis d'accord avec ça
01:16:36mais est-ce que par exemple ce livre vous avez
01:16:38beaucoup de talent, est-ce que vous serez reçu
01:16:40dans les émissions
01:16:42mainstream, est-ce que par exemple la grande
01:16:44librairie va vous inviter, qui sait peut-être
01:16:46bah non, après
01:16:48ah bah alors c'est pire
01:16:50si je demande alors je peux vous dire, parce que
01:16:52la grande librairie que j'écoutais
01:16:54c'est formidable d'ailleurs
01:16:56c'est à dire que c'est des auteurs mais
01:16:58Pivot ouvrait
01:17:00à tout le monde, lui ferme à
01:17:02tout le monde, c'est à dire qu'il faut
01:17:04vraiment être, il faut avoir la carte
01:17:06et vous vous n'irez pas, alors que vous avez plus
01:17:08de talent que les autres. Vous mettez le doigt sur
01:17:10le clivage du monde éditorial
01:17:12effectivement on appartient
01:17:14à des familles et il est difficile
01:17:16d'aller parfois sur
01:17:18d'autres médias
01:17:20je le regrette mais bon
01:17:22je ne peux pas y faire grand chose en tant
01:17:24qu'auteur. Vincent Herouette ?
01:17:26Il faut se méfier quand on
01:17:28utilise l'article grand
01:17:30l'adjectif grand, la grande librairie
01:17:32le grand Marseille
01:17:34en général ça cache un truc
01:17:36les faits se n'ont
01:17:38de tout petit. Vous habitez où
01:17:40aujourd'hui ? J'habite entre
01:17:42Paris et la Nièvre, sur les bords
01:17:44de Loire
01:17:46entre Pouilly-sur-Loire
01:17:48et Nevers. Et on peut vous lire régulièrement
01:17:50d'abord vous publiez beaucoup ?
01:17:52Oui comme je suis un chroniqueur je fais souvent
01:17:54des recueils de chroniques au moins une fois
01:17:56par an
01:17:58oui je publie beaucoup mais c'est le but
01:18:00d'un écrivain, il faut bien écrire
01:18:02et puis on peut
01:18:04me lire sur Causeur
01:18:06quasiment tous les dimanches
01:18:08avec une chronique qui s'appelle Monsieur Nostalgie
01:18:10régulièrement aussi
01:18:12dans le Figaro
01:18:14Et est-ce que vous êtes invité sur le service public ?
01:18:16Pour l'instant non
01:18:18Bon écoutez
01:18:20faites une lise
01:18:22d'abord moi je pense que
01:18:24la question pourquoi vous lisez
01:18:26on posait ça cette question
01:18:28quand on était en 6ème on disait pour s'évader
01:18:30pour apprendre
01:18:32par plaisir
01:18:34bien sûr, plaisir gourmand
01:18:36pourquoi vous lisez par plaisir
01:18:38c'est pour ça que quand vous lisez votre livre
01:18:40vous avez du plaisir
01:18:42les fêtes sont nombreuses à la campagne
01:18:44le rural est un animal social qui n'est pas triste
01:18:46contrairement à la rumeur
01:18:48qui le peint en éternel bougon
01:18:50il aime rencontrer ses congénères et converser avec eux
01:18:52il n'a pas peur de l'autre
01:18:54il serait même du genre curieux
01:18:56dans mon enfance l'habitant des champs avait deux passions
01:18:58en dehors des rifles
01:19:00et des débats autour de la station d'épuration
01:19:02deux péchés mignons
01:19:04qui sont le concours de l'amour et le dépouillement
01:19:06des élections municipales
01:19:08surtout dans nos communes de moins de 2000 habitants
01:19:10où le panachage donnait à chaque liste un
01:19:12côté baltrap avec seulement un crayon
01:19:14et un bulletin dans la poche
01:19:16sans tirer aucune cartouche
01:19:18vraiment c'est drôlement bien
01:19:20vraiment c'est drôlement bien
01:19:22et c'est plaisant
01:19:24et c'est vrai que vous avez emporté
01:19:26dans les jours heureux
01:19:28du Berry du Fézistard des plats en sauce à la 404
01:19:30les comédies de Philippe de Broca
01:19:32Philippe de Broca
01:19:34certainement un des plus grands réalisateurs français
01:19:36ça c'est vraiment méconnu
01:19:38quel est le film que vous préférez de de Broca ?
01:19:40alors les cinéphiles disent le Roi de Coeur
01:19:42par exemple Tendre Poulet
01:19:44j'adore Philippe Noiré, Annie Girardot, une vraie comédie
01:19:46je la regarde quasiment
01:19:48chaque année mais La Corrigible
01:19:50La Corrigible avec Jean-Paul Belmondo
01:19:52c'est fantastique
01:19:54c'est du très grand cinéma
01:19:56Philippe de Broca, cinéma populaire
01:19:58d'action, de divertissement
01:20:00les dialogues de Daniel Boulanger
01:20:02L'Incorrigible
01:20:04il y a Julien Guillemard
01:20:06qui décide d'acheter le Mont-Saint-Michel
01:20:08et qu'il appelle
01:20:10l'ermite du point tout je crois
01:20:12et qui campe devant le Mont-Saint-Michel
01:20:14et qui a eu un amour de jeunesse
01:20:16qui a mal tourné
01:20:18et il hurle
01:20:20L'amour ne se crie pas
01:20:22l'amour se hurle, l'amour est shakespearien
01:20:24etc.
01:20:26mais il y a un autre film que vous n'avez pas cité
01:20:28de Philippe de Broca qui est formidable
01:20:30c'est Le Cavaleur
01:20:32c'est formidable Le Cavaleur
01:20:34vraiment regardez
01:20:36Le Cavaleur, c'est avec Jean Rochefort
01:20:38avec Nicole Garcia
01:20:40qui est magnifique
01:20:42on va à l'île aux moines
01:20:44et l'appartement est place des Victoires
01:20:46place des Victoires, il garde son break Volvo
01:20:48place des Victoires
01:20:50il y a une jeune femme qui s'appelle
01:20:52Alaride je crois
01:20:54qui ressemblait à Catherine Deneuve
01:20:56Catherine Le Prince, Daniel Darieux
01:20:58Annie Girardot, il y a toute une série
01:21:00Regardez Le Cavaleur
01:21:02Ah non ça c'est formidable, il est 10h33 mais on est très en retard
01:21:04on n'a même pas vu Labrou
01:21:06mais bon on est en train de parler
01:21:08est-ce qu'on peut voir
01:21:10on voit très rapidement
01:21:12l'essentiel chez Labrou c'est ce soir à 23h
01:21:14Jean-Michel Ribes qui met en scène
01:21:16une nouvelle pièce, projection privée au théâtre
01:21:18du Petit Saint-Martin à Paris
01:21:20Philippe
01:21:22Ce qu'il faut savoir dans les brefs de comptoir
01:21:24c'était pas des blagues
01:21:26c'était pas quelque chose
01:21:28c'était vraiment
01:21:30des gens
01:21:32Jean-Marie Gouriot
01:21:34qui étaient pendant des heures
01:21:36et s'apercevaient qu'il n'y avait pas que des gens bourrés
01:21:38il y avait des gens qui étaient dans leur solitude
01:21:40dans leur capacité de perte
01:21:42de la vie et tout ça
01:21:44qui venaient se ressourcer au bistrot
01:21:46et qui faisaient des choses extraordinaires
01:21:48qui n'empêchent qu'on peut sourire aussi
01:21:50c'est que drôle
01:21:52il me rappelait l'autre jour
01:21:54une bref de comptoir
01:21:56qui était visionnaire
01:21:58qui était
01:22:00en 87-88
01:22:02il a commencé à les publier
01:22:04j'ai commencé à les réaliser
01:22:06il y avait un type qui avait dit
01:22:08derrière son ballon de rouge
01:22:10moi il m'inquiète beaucoup l'abbé Pierre avec sa jaguar
01:22:16Donc c'est ce soir à 23h
01:22:18sur C8, Jean-Michel Reuib
01:22:20L'Essentiel chez Labraud
01:22:22Audrey et Berthaud nous rappellent les titres
01:22:26Ce tag antisémite
01:22:28découvert sur la façade d'un cabinet médical
01:22:30dans le 11ème arrondissement de Paris
01:22:32une inscription noire du mot de jus
01:22:34de juif en allemand a été retrouvée samedi matin
01:22:36une enquête pour dégradation aggravée
01:22:38en raison de la race, de la religion
01:22:40et de l'ethnie a été ouverte
01:22:42le désespoir des habitants d'une résidence
01:22:44à Monte-la-Ville dans les Yvelines
01:22:46depuis 5 ans, leur parking est régulièrement
01:22:48visité par des voleurs qui repartent
01:22:50avec des pièces de voiture
01:22:52la police et les bailleurs restent inactifs
01:22:54les voisins organisent donc des rondes
01:22:56dans l'espoir d'arrêter les délinquants
01:22:58après une nouvelle nuit de violence
01:23:00le couvre-feu en Martinique a été prolongé
01:23:02jusqu'au 28 octobre
01:23:04il a été instauré de minuit à 5h du matin
01:23:06sur l'ensemble du territoire
01:23:08Merci beaucoup, dans Le Cavaleur il y a un acteur
01:23:10qui s'appelle Jacques Joanneau
01:23:12il tient la cacaillerie, elle est en Bretagne
01:23:14c'est formidable
01:23:16et sa fille s'appelle Pompon
01:23:18mais Jacques Joanneau, effectivement
01:23:20l'épaisseur, ces comédiens de boulevard
01:23:22parce que pour jouer du boulevard
01:23:24il faut de l'énergie
01:23:26Marc Dudicourt
01:23:30répétez ce nom
01:23:32Marc Dudicourt
01:23:34donc on est quelques-uns
01:23:36là je peux vous dire
01:23:38vous ne voyez pas qui c'est Marc Dudicourt ?
01:23:40Jacques Fabri vous voyez qui c'était ?
01:23:42Jules Meister
01:23:44l'espion de l'Empereur
01:23:46c'est marrant parce que vous êtes de 74
01:23:48c'est moins votre jeunesse
01:23:50oui mais moi j'ai toujours
01:23:52je regarde toujours dans le rétroviseur
01:23:54on est plusieurs comme ça
01:23:56faites attention
01:23:58et puis c'est utile l'Empereur
01:24:00de rencontre à deux houlets
01:24:02avec un rétroviseur
01:24:04il y a Vidocq également
01:24:06non Jules Meister ce n'est pas dans Vidocq
01:24:08c'est Claude Brasseur
01:24:10réalisé par Marcel Bluval
01:24:12Arnold Carat
01:24:14vous êtes trop fort
01:24:16qui avait réalisé
01:24:18le donjon célèbre avec Piccoli
01:24:20et Brasseur
01:24:22Arnold Carat était à la réalisation
01:24:24grand spécialiste de François Truffaut
01:24:26Arnold Carat j'étais à le dire
01:24:28hier je me suis trompé c'était Laurent Capra
01:24:30j'ai confondu Capra et Carat
01:24:32donc lui grand spécialiste de François Truffaut
01:24:34qui aime beaucoup Fahrenheit 451
01:24:36je ne sais pas si c'est votre préféré
01:24:38Rémy était à la vision grand spécialiste du vélo
01:24:40Anatole qui est spécialiste
01:24:42sûrement de quelque chose mais je ne le sais pas
01:24:44Marine Lanson qui voulait venir parler
01:24:46de sa difficulté de se mouvoir
01:24:48à bicyclette
01:24:50elle a préféré rester en régie
01:24:52et Pauline Trefzer
01:24:54qui était là également
01:24:56toutes ses émissions sont retrouvées sur cnews.fr
01:24:58je rappelle votre bouquin
01:25:00achetez ce bouquin
01:25:02Thomas Morales, Tendre et la province, Équateur
01:25:04vous vous ferez plaisir
01:25:06à ce soir
01:25:20n'agissez pas seul
01:25:22si et seulement si
01:25:24vous disposez d'informations
01:25:26permettant de le retrouver
01:25:28composez le numéro de téléphone
01:25:30qui s'affiche sur votre écran
01:25:32votre mobilisation est essentielle
01:25:34la survie d'un enfant en dépend

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