Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari a une interview exclusive du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
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00:00Et notre invité exceptionnel aujourd'hui sur CNews et sur Europe 1, c'est le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Bonjour Monsieur le Premier ministre.
00:08Bonjour et bienvenue à Israël.
00:10Merci de nous recevoir ici à Jérusalem, dans vos bureaux, de prendre du temps pour vous adresser à travers nous à la France et aux Français.
00:16Cela fait plus d'un an que le 7 octobre s'est déroulé avec ce massacre abominable qui a été commis sur le sol israélien.
00:24C'est un an que votre pays est en guerre, des opérations sont menées en ce moment à Gaza et au sud Liban.
00:29Vous avez dit la semaine dernière, Monsieur le Premier ministre, qu'à la mort de Yahya Sinwar, le leader du Hamas, on était au début de la fin de la guerre.
00:37Ma question c'est, à quand la fin de la guerre ?
00:40On est au début de la fin, on n'est pas encore vraiment à la fin.
00:45Mais nous avons atteint les capacités de combat du Hamas.
00:52Nous avons eu leur chef, ce chef qui a été à la tête de l'attaque la plus sanglante contre les Israéliens.
01:04Et je veux que les Français m'écoutent et m'entendent.
01:08Nous ne combattons pas seulement pour nous, mais nous combattons pour vous aussi.
01:14C'est une guerre de civilisation contre le barbarisme.
01:17Ce n'est pas seulement du terrorisme, c'est pire que cela.
01:23On est vraiment de retour au Moyen-Âge.
01:28Ce sont des supplétifs terroristes du Hamas qui, il y a un an, ont violé des femmes, les ont décapité, ont décapité des hommes, ont brûlé des bébés vifs.
01:43C'est une sauvagerie qui nous rappelle les nazis.
01:47Et on les combat en votre nom.
01:50Ils ont décapité un professeur en France, le professeur Paty.
01:56Et ils ont tué un prêtre français, le père Hamel, dans son église.
02:05Et il y a eu le Bataclan en France, et Toulouse, et Nice.
02:10Ces gens-là vous tueraient tous s'ils le pouvaient.
02:13Nous combattons ces terroristes, ces islamistes radicaux.
02:18Ils assassinent des chrétiens, des arabes, des juifs, ils assassinent tout le monde.
02:24C'est une guerre de civilisation contre la barbarie.
02:27Et nous sommes en tête de cette guerre, et la France doit soutenir l'Israël.
02:31Cela veut dire, M. le Premier ministre, que la guerre n'est pas pour demain, la fin de la guerre n'est pas pour demain ?
02:35Les opérations vont se poursuivre à Gaza et au sud Liban ?
02:39Nous sommes sur plusieurs fronts pour le moment.
02:43Nous avons eu des vraies réussites, et nous approchons de la victoire.
02:50Nous n'accepterons pas d'autres résultats que la victoire.
02:54Je l'ai dit et je le redis, notre guerre, c'est votre guerre.
02:59Notre victoire, c'est votre victoire.
03:01Notre victoire, c'est votre victoire.
03:05Donc il n'est pas l'heure du cessez-le-feu que demande la communauté internationale, avec le Président Macron notamment ?
03:11J'ai parlé avec le Président Macron, et j'ai été extrêmement déçu.
03:20Il nous a soutenus au début de la guerre, mais petit à petit,
03:27j'ai vu qu'il changeait de position et qu'il prenait des positions qui sont contre nos intérêts communs, les intérêts des sociétés libres.
03:39Il a mis un embargo sur Israël.
03:43L'Iran, elle, n'a pas fait un embargo sur le Hezbollah ou sur le Hamas.
03:50Et pourtant, le Président de la France, lui, a fait un embargo.
03:58On ne peut pas faire cette distinction-là.
04:02Vous faites un embargo sur...
04:06Est-ce qu'on a mis un embargo contre la Grande-Bretagne pour une chose et pas pour une autre ?
04:13C'est complètement absurde.
04:15Pourquoi est-ce qu'on nous met un embargo alors que nous, nous combattons une guerre juste contre des terroristes qui utilisent les civils comme des boucliers humains ?
04:24Nous nous battons dans cette guerre. C'est une guerre de survie, une guerre de civilisation.
04:29Et nous nous attendons à ce que les démocraties se tiennent côte à côte avec nous, qu'ils nous soutiennent de la même manière que l'Iran soutient ses supplétifs.
04:42Vous avez dit que ces propos étaient une honte. Qu'est-ce qu'il vous a répondu ?
04:49Je ne souhaite pas donner trop de détails.
04:56Il y a eu ce mandat d'arrêt contre nous.
05:03Le Président Biden a récemment dit que c'était un scandale.
05:09On met d'égal à égal quelqu'un qui est élu démocratiquement et un chef terroriste comme Sinoir et Nasrallah, des gens qui utilisent les citoyens comme des boucliers humains.
05:29On nous accuse de politiques contre l'alimentation alors qu'on les aide avec l'aide humanitaire, avec des centaines et des centaines de camions.
05:44Mais elle arrive cette aide humanitaire ? Elle arrive aux femmes et aux enfants, aux civils palestiniens ?
05:51Malheureusement, des fois, ces camions d'alimentation sont arrêtés par le Hamas, mais ce n'est pas notre faute.
06:01Nous, on laisse les camions humanitaires entrer et le Hamas, c'est eux qui les affament.
06:08C'est complètement absurde de nous accuser de les affamer.
06:15Nous ne ciblons pas les civils directement, ce n'est pas vrai.
06:21Nous procurons les informations, nous donnons les informations avant, nous leur demandons de partir avec des millions et des millions d'appels et de papiers qui sont envoyés à Gaza, par exemple.
06:41J'ai posé la question au Président Macron, je lui ai posé une question.
06:48Je lui ai dit qu'il y a un juge français qui fait partie de la Cour pénale internationale.
06:59Et le Président Macron a dit qu'il commenterait seulement après la décision de justice.
07:07Je lui ai dit que ce n'est pas comme ça que la France doit faire.
07:12Moi, je me souviens d'un procès absurde en France et Emile Zola n'a pas attendu la décision de justice.
07:23Il a dit j'accuse directement et c'est ça que j'attends du Président français aujourd'hui.
07:29Et là, il n'a pas répondu présent pour vous ? La France n'a pas répondu présent ?
07:33Vous devriez l'interviewer, le lui demander.
07:37Il a dit que nous respectons l'indépendance de la Cour. Non, nous sommes dans des démocraties.
07:45S'il y a un jugement ou un procès qui est injuste, on peut parler, on peut lever la voix.
07:52C'est ça, la liberté d'expression, la liberté d'opinion.
07:55Et c'est clairement quelque chose qui met en péril la vérité.
08:03Ça va devenir exactement comme les Nations Unies, ça va devenir une blague, cette institution.
08:10Chaque démocratie qui se bat contre les terroristes va être accusée alors qu'ils ne vont pas accuser ou faire un procès contre Sinoir par exemple.
08:23Quelqu'un m'a dit, c'est comme si après la deuxième guerre mondiale, une fois que Hitler et Goebbels ont été tués dans les bunkers,
08:36on met Churchill, on l'attaque en justice.
08:40C'est absurde, je ne suis pas en train de me comparer à eux, ce n'est pas ça.
08:44Mais c'est une comparaison en termes d'évaluation morale.
08:48Il est temps de prendre le leadership.
08:54Il y a des gens qui soutiennent le Hamas malheureusement, qui sont des sauvages, qui attaquent les enfants et qui tuent les enfants.
09:04Je sais qu'il y a des pressions politiques, mais aujourd'hui il faut du leadership, il faut que les leaders en Europe se tiennent avec nous.
09:14Si ce mandat venait à être émis, vous prendriez le risque d'être arrêté lors de voyage à l'international ?
09:20C'est quelque chose que vous envisagez aujourd'hui ?
09:23Ils ne m'arrêteront pas, rien ne va m'arrêter.
09:27Nous allons continuer jusqu'à la victoire.
09:31Ce n'est pas juste une question existentielle pour nous, mais c'est la survie des sociétés libres, de la civilisation.
09:37Donc nous ne serons pas intimidés, nous allons continuer jusqu'à la victoire.
09:41Et nous sommes en train de gagner.
09:43Nos soldats sont tellement courageux.
09:47Et ils vont nous amener cette victoire.
09:50Ce ne sera pas seulement notre victoire, ce sera votre victoire aussi.
09:54Avec les interventions de l'armée israélienne, vous vous en êtes pris à la finule, cette force intérimaire de l'ONU.
10:00Certains de ses postes ont été attaqués par l'armée israélienne.
10:03De quoi accusez-vous cette force de l'ONU ?
10:06Nous n'attaquons pas la finule.
10:12C'est exactement ce que le Hamas a fait à Gaza.
10:17Ils se cachent dans des écoles, dans des mosquées, etc.
10:22C'est ce que le Hezbollah fait au Liban.
10:25Ils se cachent derrière les positions de la finule.
10:29Ils les utilisent comme couverture pour mener leurs attaques.
10:34Et nous essayons d'éviter de toucher les forces de la finule.
10:40Mais quelle est la solution ? Est-ce que vous avez une solution ?
10:43Il y a un problème. Le problème c'est que le Liban a été conquis par l'Iran, pas par Israël.
10:51Le Hezbollah a mis son joug sur le Liban.
10:56Nous combattons le Hezbollah.
11:00Et il y a eu des manifestations de joie parce que nous avons éliminé les leaders en Syrie, en Libye, dans tout le Moyen-Orient.
11:12Parce qu'ils savent que l'Iran, c'est une organisation de terreur.
11:20Moi, je veux libérer le Liban. Je veux libérer le Liban de la terreur du Hezbollah et de l'Iran.
11:27La dernière fois qu'il y a eu une guerre, il y a eu une décision du Conseil de sécurité de l'ONU.
11:40Et les forces de la finule devaient empêcher les milices d'entrer au Liban et dans le sud du Liban.
11:51Ils n'ont pas été capables de le faire.
11:55Et après des centaines de milliers de roquettes que le Hezbollah a tirées sur le sud du Liban, l'ONU ne les a pas arrêtées ces roquettes.
12:06Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? On peut prendre un bout de papier, on écrit une résolution, mais ça n'a aucun sens. On ne peut pas retourner à cette situation-là.
12:15Et donc, à 100 mètres, à 200 mètres de la frontière, on a trouvé des tunnels, des tunnels qui préparaient une invasion de l'Israël, une attaque encore plus grande que celle du 7 octobre, avec des jeeps, avec des motos, avec des roquettes, des missiles.
12:35Ils étaient en train de planifier une invasion. Qu'est-ce qui se passe si on est envahi ? Qui est-ce qui va maintenir la paix ? Est-ce qu'on va rester là-bas ?
12:44Non, on ne veut pas rester là-bas. Autre chose, mais ça va dépendre de la situation sécuritaire. Ce qu'on veut, c'est une force en place qui peut maintenir la paix.
12:56C'est ça qu'il manque depuis 20 ans, depuis la décision 17-01. C'était une résolution vaine. Quoi qu'il en soit, l'Israël a le droit et utilisera le droit d'intervenir pour se défendre.
13:21Et que va faire la France ? Que ferait la France si dans les banlieues de Paris, il y avait 20 000 soldats, 120 000 roquettes qui tirent sur Paris et sur les autres villes ? Bien sûr que vous agiriez.
13:40Une fois que cela est terminé et une fois que nous aurons un arrangement stable qui empêche le Hezbollah de régner, qu'est-ce que ça va faire cette déclaration de la France sur le cessez-le-feu ?
13:59Un cessez-le-feu, ça donne simplement l'opportunité au Hezbollah de s'armer grâce à l'Iran. Donc il faut une solution de concert avec des solutions permanentes pour permettre à Israël et au Liban d'être en paix et pour l'Iran de respecter cette paix.
14:21Mme Netanyahou, le Hezbollah et l'Iran, vous avez été attaqués personnellement. Il y a eu une attaque de drone sur votre maison personnelle. Est-ce que vous avez peur pour vous, pour votre famille ? Est-ce que c'est un message que vous adresse l'Iran ? Vous n'avez pas encore répondu à l'envoi de plus de 180 missiles iraniens sur Israël. Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui vous en empêche ?
14:42Cette attaque contre un dirigeant élu d'une démocratie, c'est une attaque abominable. C'est comme si les terroristes essayaient d'attaquer le président de la France et sa femme dans leur chambre. Dans leur chambre à coucher, qu'est-ce que ce serait la réponse de la France ?
15:04Eh bien, nous allons réagir. Ils nous ont attaqués deux fois. L'Iran nous a attaqués deux fois avec 300 missiles à longue portée. C'est la plus grande attaque de l'histoire en termes de missiles balistiques. Donc, il y aura une réaction.
15:22Est-ce qu'il y a une famille américaine, présidentielle, qui vous empêche de répondre ?
15:26Tout le monde respecte notre obligation et notre droit à répondre et à nous défendre.
15:34La question des otages, question lancinante. Tous les soirs sur CNews et Europe 1, nous donnons le nom de deux otages français parmi la centaine d'otages encore retenus au Faire et au HAD. Est-ce qu'il y a un espoir de les libérer ? Les familles d'otages vous demandent de tout faire pour la libération des otages. C'est toujours votre priorité ?
15:52Oui, évidemment. C'est ma vie que j'ai dévouée à ça. Mon frère est mort en essayant de libérer des otages. Moi aussi, j'ai été blessé lorsque nous essayions de libérer des otages.
16:12Et nous avons pu en libérer certains. Nous avons libéré 117 otages en vie. Notre objectif, c'est que tout le monde revienne. Cette guerre ne finira pas tant qu'il y a encore des otages qui ne sont pas libérés. Nous voulons ramener ceux qui sont vivants et ceux qui ne sont malheureusement plus vivants. Nous voulons les ramener à leur famille. C'est un objectif sacré que nous avons et nous allons y arriver.
16:40Nous allons y arriver parce que nous mettons la pression de la bonne manière. C'est ça notre objectif. Je vous ai dit que nous combattons le Hezbollah. Et je vous ai dit que notre guerre, c'est votre guerre. Le Hezbollah a assassiné 56 militaires français.
17:00Ce jour-même, c'est l'anniversaire de cet attentat. Il y a eu aussi une attaque terroriste en France par le Hezbollah. Et au-delà de ça, il y a un partenariat entre l'Iran, le Hezbollah, le Hamas, les Houthis. C'est l'axe iranien de la terreur.
17:26Le Hamas a assassiné des dizaines et des dizaines de citoyens français le 7 octobre. Et il y a encore des otages français. Nous avons une guerre en commun. La France doit comprendre. Je pense que la France comprend, mais c'est le président de la France qui doit comprendre. Notre bataille, c'est votre bataille.
17:50Une fois qu'ils en auront fini avec nous, ils viendront directement chez vous. Ces atrocités que j'ai mentionnées viennent des mêmes personnes qui veulent nous ramener au Moyen-Âge.
18:04Est-ce que nous allons choisir cette sauvagerie, leur dictature, ou est-ce que nous pouvons choisir la paix, la prospérité, le progrès ? C'est ça, la bataille au Moyen-Orient. Et tout le monde se dit, qui va gagner ? Israël ou l'Iran ? L'axe de la liberté ou l'axe iranien de la terreur ?
18:28C'est ça, la bataille que nous menons. Et pas seulement pour nous, mais pour tous ceux qui nous écoutent aujourd'hui. Je pense que nous pouvons gagner. Non seulement je pense que nous le pouvons, mais nous devons gagner, nous allons gagner. Pas seulement pour nous, mais pour vous aussi.
18:44Monsieur le Premier ministre Benjamin Netanyahou, aux Français, à nos compatriotes juifs qui vivent la montée de l'antisémitisme, qui vivent dans la peur d'être agressés dans la rue lorsqu'ils portent une kippa, qu'est-ce que vous avez à leur dire ce soir ?
18:58Tout d'abord, je dois vous dire, c'est une vraie maladie. C'est la haine la plus ancienne qui soit, des millénaires. Et l'antisémitisme change de forme. On nous accusait avant d'empoisonner les puits, nous les juifs.
19:23On nous accusait de massacrer les enfants des catholiques. Et aujourd'hui on accuse l'état israélien des mêmes choses absurdes qu'on nous accusait auparavant. Et je veux dire à mes amis juifs ici en Israël et dans le monde entier, je dis, levez-vous, levez-vous, n'ayez pas peur, levez-vous, soyez fiers.
19:51Et vous pouvez répondre aux antisémites, ne les laissez pas gagner, vous n'avez pas à vous cacher, vous pouvez être fiers. Et tous ceux qui sont amis de la civilisation, je leur dis aussi d'être à nos côtés et de combattre l'antisémitisme.
20:11En effet, cette haine, on l'a vu pendant l'Holocauste, elle va continuer dans le reste de la société. Mon père, en 1933, était très jeune lorsque Hitler est arrivé au pouvoir.
20:33Il a parlé, en 1933, de l'Holocauste. Il a dit que ça commencera par les juifs, mais ça mettra en danger toutes les sociétés libres. Ce que nous devons faire, c'est persuader les sociétés libres de combattre l'hitlérisme, et pas seulement pour les juifs, mais pour les autres sociétés libres.
20:57Et aujourd'hui, nous avons les mêmes problèmes qu'à l'époque. L'antisémitisme essaye de détruire le seul Etat juif. Ce n'est pas seulement une attaque contre les juifs, c'est une attaque contre toutes les sociétés libres, et nous devons être ensemble et répondre.
21:17Il y a des responsabilités politiques, il y a des influences étrangères qui, en France, font monter l'antisémitisme, selon vous ?
21:24Bien entendu, on les voit dans le monde. Il y a de l'antisémitisme en Iran et tous ses supplétifs. Il y a des très jeunes à Paris qui soutiennent le Hamas, qui soutiennent ces assassins,
21:47qui soutiennent les gens qui décapitent les femmes et qui les violent, qui brûlent des bébés vivants. J'ai vu les gays pour Gaza. Les gays pour Gaza, vous êtes complètement fous. Vous savez ce qui leur arrive aux gays à Gaza ? Ils seraient exécutés, ils seraient décapités.
22:11Qui est-ce que vous soutenez ? Si vous soutenez les droits humains, la liberté, l'humanité, il faut combattre ces gens-là. Oui, il y a beaucoup de désinformation à la télé, donc j'apprécie que votre chaîne combatte pour la liberté, puisque vous combattez pour la civilisation judéo-chrétienne,
22:37qui a donné tellement au monde et qui est attaqué par le fondamentalisme islamique. Il y a beaucoup d'Arabes qui savent aujourd'hui qu'ils sont aussi menacés par cette menace. Ils savent que si l'Iran et ses supplétifs gagnent, il n'y a pas de futur.
22:57Lorsqu'on a éliminé Nasrallah, lorsqu'on a éliminé Sinoir à Gaza, au Liban, lorsqu'on agit dans toute la région, nous recevons énormément de messages discrets et d'autres qui sont moins discrets du monde musulman.
23:21J'ai parlé à des millions et des millions de personnes en Iran qui disent ne vous arrêtez pas, continuez cette guerre, continuez à vous battre pour nous libérer du joug de l'Iran.
23:43C'est cette guerre que nous menons qui ne s'arrête pas au Moyen-Orient, parce que si l'Iran venait à conquérir le Moyen-Orient, vous seriez les suivants. Donc nous sommes engagés dans cette bataille pour la victoire. Donc vous avez le choix maintenant entre l'axe de la terreur et nous.
24:09Merci à Emmanuel Macron de nous avoir accordé cet entretien exclusif sur CNews et sur Europe 1.