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Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités reviennent sur le meurtre de Philippine, 19 ans.
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00:00sur carglass.fr
00:04Punchline, 18h-19h, Laurence Ferrari sur CNews et Europe 1
00:1318h40, on se retrouve en direct dans Punchline sur CNews et sur Europe 1. On évoque le meurtre de la jeune Philippine, 19 ans,
00:19par un
00:21homme qui est actuellement en Suisse. Il s'est enfui en Suisse. On va revenir sur le profil de cet homme. On accueille Laurent
00:26Bertone, auteur de ce livre « Guerre » aux éditions Magnus. Merci d'être avec nous. On va étudier le profil de cet homme, avec les failles
00:33aussi qui ont prévalu et qui provoquent énormément de colère. On fait le pont avec Mathilde Couvillère-Flournoy et on débat ensuite.
00:42Depuis le 4 septembre, il avait pour obligation de pointer chaque jour, mais il ne l'a jamais fait.
00:47Ce Marocain, âgé de 22 ans, a déjà été condamné pour viol en 2021 et faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire.
00:55C'est ce dernier paramètre, celui de la chaîne pénale et administrative, qui est pointé du doigt par la classe politique.
01:00Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, souhaite donc rétablir l'ordre.
01:17A gauche, l'ancien président de la République, François Hollande, regrette la lenteur administrative.
01:25Nous sommes tous heurtés, horrifiés par ce qui vient de se passer. On ne va pas assez vite sur des décisions qui sont prises.
01:31La députée écologiste de Paris, Sandrine Rousseau, demande elle plus de fermeté judiciaire.
01:36Philippine a été sauvagement assassinée. La personne arrêtée est marocaine, sous OQTF.
01:41Ce féminicide mérite d'être jugé et puni sévèrement.
01:45Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, s'est indigné du laxisme du gouvernement.
01:50Ce migrant n'avait rien à faire sur notre sol, mais il a pu récidiver dans la plus totale impunité.
01:54Notre justice est laxiste, notre État dysfonctionne, nos dirigeants laissent les Français vivre avec des bombes humaines.
01:59En France, le taux d'exécution des OQTF est l'un des plus bas à l'échelle européenne, autour de 7% contre 30% dans l'Union européenne.
02:08Voilà, et la réaction à l'instant de Marine Le Pen, les Français sont saisis par un sentiment de colère et d'écoeurement face à un tel laxisme, dit-elle, devenu idéologie d'État,
02:16à travers l'incapacité d'exécuter les OQTF, l'excuse de minorité, les remises de peine, les libérations prématurées des centres de rétention administrative.
02:25Voilà, pour ce que dit Marine Le Pen. Laurent Humberton, on est saisi par le fait qu'on nous dise, mais tout a bien fonctionné, les juges ont fait exactement ce qu'il fallait, tout le monde a bien travaillé, sauf qu'il y a une petite de 19 ans qui est morte.
02:37Mais c'est peut-être ça le pire, c'est qu'on parle de dysfonctionnement, mais il n'y a pas de dysfonctionnement, c'est la norme aujourd'hui.
02:42Les OQTF, depuis, on a vu François Hollande, depuis son arrivée au pouvoir, on doit être à peu près un million d'OQTF notifiés qui n'ont pas été exécutés.
02:52L'application de la loi pour le viol, c'est 15 ans de prison.
02:57La peine prononcée en général, c'est 8 à 9 et la peine exécutée réellement.
03:02Une fois que vous enlevez les remises de peine automatiques, l'aménagement qui va avec et tout ce genre de détricotage,
03:12eh bien, vous essuyez les pieds sur les victimes, parce que c'est ça le message qu'on donne.
03:16On dit aux criminels, oui, vous, vous aurez une seconde chance, on va vous aider, on va vous comprendre, on va vous réinsérer, etc.
03:22Et on explique aux victimes, la peine prononcée n'a plus aucun sens.
03:26En dessous de deux ans de prison, vous ne les faites pas, vous n'y allez pas.
03:29On vous condamne à de la prison ferme et vous n'allez pas en prison.
03:32Et au bout d'un moment, voilà, il faut expliquer à nos compatriotes que c'est ça, c'est comme ça que la justice fonctionne.
03:38La justice qui est rendue en votre nom, en notre nom à tous, au nom du peuple français.
03:42Et forcément, évidemment, on donne quittus à ces sauvages.
03:49C'est comme ça qu'il faut les appeler.
03:50Très spécifiquement, là, on a l'ordonnance de renvoi de la juge d'intention à la liberté, François Péponnier, qui dit alors,
03:58qui constate, oui, c'est un individu dangereux, il peut réitérer les faits délectueux.
04:03Il est une menace à l'ordre public, mais je le remets en liberté.
04:07L'administration aurait dû me produire des documents qui faisaient que je puisse le garder encore avant de l'expulser.
04:15Je n'ai pas ces documents, malgré le fait que pendant trois fois, j'ai prolongé et donc je dois le libérer.
04:21Voilà, c'est écrit noir sur blanc.
04:24Ça paraît surréaliste, mais c'est l'application des textes.
04:28Alors après, il y aura des débats pour savoir si elle pouvait effectivement prolonger ça.
04:31Mais en fait, elle reproche à l'administration et à la préfecture.
04:34Mais jusqu'à quand encore ?
04:35Je ne veux pas le reproduire, mais bon, au milieu, il y a une gamine qui est morte après avoir été violée.
04:39Mais voilà, elle applique les textes, mais elle l'écrit.
04:42Oui, il est dangereux.
04:44Oui, on devrait le garder, mais je ne peux pas le garder.
04:46Mais il y a un double problème.
04:47Il y a la récidive d'un violeur, parce qu'il avait 17 ans quand il a commis son premier viol.
04:51Et la première métique des occultés, Fred Abellat, vous qui êtes policier.
04:55Il y a aussi le problème de la récidive.
04:57Oui, alors déjà, on n'arrive pas à gérer les primo-délinquants, on n'arrive pas à gérer les délinquants.
05:03Et puis, nous, très souvent, on a affaire, on parle souvent aussi des refus d'obtempérer.
05:09Moi, ça m'arrivait, toutes les semaines, d'interpeller le même gars.
05:12Le même gars, il rigolait à chaque fois qu'on l'interpellait.
05:14Pour le coup, ça se passait bien.
05:15Voilà, il prenait ça à rigoler, pour le coup, ça se passait bien.
05:17Mais le problème, c'est que les gens, aujourd'hui, ils vivent ce qu'on vit, nous, les policiers,
05:22les collègues d'investigation, sur le terrain.
05:24C'est que des fois, nous, cet individu, on l'a mis à disposition.
05:28On a mené une enquête, une longue enquête, on a pris en compte des victimes,
05:32on a placé en garde à vue l'auteur et, à la fin, on a monté un dossier hyper solide.
05:37Pour un policier, déjà, quand un individu est déféré suite à un délit de droit commun,
05:42il est content.
05:43Quand il passe en comparaison immédiate, il est encore plus content.
05:45Alors, quand il prend du ferme, oui, ça veut dire que le dossier, il était solide.
05:49Et à la fin, on a vraiment de la frustration parce qu'on en arrive à ce résultat-là
05:56et l'incapacité de protéger...
05:58Mais ce qui transparaît dans vos propos, c'est qu'en fait,
05:59tout est fait pour démonter l'enquête des policiers.
06:01De A à Z, en fait.
06:03C'est pas démonter, c'est qu'on a l'impression, des fois...
06:05Alors, l'OQTF, je vais même pas en parler parce que je vous l'ai expliqué tout à l'heure.
06:08Il y en a certains qui nous présentent l'OQTF comme pièces d'identité,
06:12on peut pas les emmener.
06:13Et donc, du coup, on en est arrivé à ce point-là,
06:16c'est-à-dire qu'on donne le blanc-seing pour venir...
06:18C'est peut-être dur, ce que je vais dire, mais pour venir en France,
06:21commettre des délits, être poursuivi administrativement et judiciairement parlant
06:26et, malgré ça, sortir.
06:27Parce que là, on parle d'un crime, qu'il ait été en prison.
06:29Mais vous savez, les délits de droit commun,
06:31le gars, il fait un vol à l'étalage, au QTF,
06:33il va pas faire une seconde en prison.
06:36Pas une seconde.
06:37Formidable.
06:38On parlait, par exemple, là, c'est un mineur non accompagné
06:40qui est arrivé en 2019.
06:42Je voudrais juste vous citer l'Institut Montagne,
06:44qui a fait un excellent travail, je crois, il y a deux ou trois ans,
06:47sur ces mineurs non accompagnés.
06:49Et il y a une surreprésentation dans la délinquance
06:52de ces mineurs non accompagnés.
06:54À Paris, c'est 55 %, à Bordeaux, c'est environ 46 %.
06:59Donc, on a une problématique, mais, encore une fois,
07:01on se pose la question aussi, pourquoi, par exemple,
07:04ces mineurs non accompagnés ont les gardes dans notre pays ?
07:06Vous savez, je vous cite encore le directeur de l'OFI,
07:09M. Didier Leschi, avec qui je discutais et qui m'a dit...
07:12Je vous cite un exemple.
07:13Le Maroc est venu en France pour venir chercher
07:16ces mineurs non accompagnés.
07:19Eh bien, les ONG se sont offusquées,
07:22ils ont dit non et ont rendu...
07:23Ils ont saisi un juge qui a dit non.
07:26Ils étaient venus avec des magistrats,
07:27des assistantes sociales, l'association Beyti,
07:30ma maison, en marocain.
07:32Ils sont venus, c'est un pays souverain.
07:34Eh bien, les ONG ont refusé.
07:37Incroyable. Alors, Geoffroy Lejeune,
07:38une question à Laurent Bertone ?
07:39Absolument. Je vous écoutais parler tout à l'heure
07:41et je me suis rappelé que vous avez écrit
07:42La France aux enjeux mécaniques, il y a un peu plus de 10 ans,
07:45qui, à l'époque, avait fait hurler beaucoup de monde.
07:47Aujourd'hui, ça paraît presque un peu sous...
07:50Comment dire ?
07:51Sous-estimé.
07:51Sous-estimé, absolument.
07:53Et j'ai un peu honte,
07:55parce que j'ai lu tous vos livres, sauf celui-là qui vient de sortir,
07:58mais j'ai lu une chronique de Mathieu Boccoté
08:00qui en parlera dans un prochain numéro du JD News.
08:02Donc, j'ai l'impression d'avoir compris ce que vous essayez de dire.
08:05Est-ce qu'en fait, vous en voulez un peu aux Français aussi
08:08de ne pas suffisamment se rebeller, se révolter
08:10devant toutes ces affaires sordides ?
08:12Oui, en effet, je déplore cette passivité de la population
08:16qui subit et qui se résigne à ça
08:19et qui élève à peine la voix de temps en temps,
08:22mais on lui dit qu'il ne faut pas faire de récupération,
08:24qu'il ne faut pas faire le jeu d'eux, donc silence, radio.
08:27On croise les doigts en se disant
08:29que j'espère que ça ne tombera pas sur mes enfants,
08:31et vogue la galère, mais à un moment, non.
08:34À un moment, la population doit exercer sur le pouvoir
08:40une pression plus sévère.
08:43Pas tomber dans l'autodéfense ou la justice par soi-même.
08:47Du ministère de l'Intérieur qui condamne avec fermeté,
08:49qui se rend sur place,
08:50d'entendre parler de ces OQTF,
08:52déjà, le principe, obligation de quitter le territoire,
08:55à quelqu'un qui a commis un viol ou qui a commis un meurtre,
08:58c'est insensé, on ne va pas lui dire
08:59que tu as l'obligation de ne pas violer cette personne.
09:01On sait très bien qu'il n'en fera absolument rien.
09:04Donc, évidemment qu'il faut des actes.
09:07Pour le coup, des actes, il faut passer au-delà des promesses.
09:10M. Retailleau a promis de la fermeté.
09:12Tous les ministres de l'Intérieur, depuis PASCOA,
09:14font exactement la même chose, et on voit le résultat.
09:17Donc, à un moment, je pense effectivement qu'il faut
09:20exercer une pression bien plus forte sur cette classe politique.
09:24On va juste écouter Bruno Retailleau.
09:25C'est important, ce que vous dites.
09:26Il était hier l'invité de Sonia Mabrouk sur CNews et Europe 1.
09:29Écoutez ce qu'il dit sur les OQTF,
09:30et après, on va voir comment sa parole est ostracisée,
09:32évidemment, est dénoncée.
09:34Et on va évoquer ceux que vous appelez la secte.
09:37Écoutez Bruno Retailleau d'abord.
09:40Les OQTF sont soumises, notamment à la justice.
09:44Et moi, je ne peux prendre des engagements que je peux tenir moi-même,
09:47mais pas pour d'autres.
09:48Et je pense qu'aujourd'hui, le taux d'exécution est très bas,
09:51moins de 10 %, 7 %, et il faut absolument...
09:54Je ne vais pas vous donner de chiffres aujourd'hui.
09:56Je ne raconterai pas d'histoire ou français.
09:58Je vais me mobiliser et on va augmenter considérablement.
10:01Vraiment, ça, c'est un engagement, le taux d'exécution des OQTF.
10:05Pour Bruno Retailleau, qui depuis a été traité de raciste,
10:08de xénophobe par la gauche,
10:10Mme Castet, qui veut maintenant régulariser tous les sans-papiers,
10:14vous dites qu'il y a une secte, une idéologie dominante
10:18qui ostracise tous ceux qui ont cette parole-là, en réalité.
10:20C'est l'impression que j'avais eue, justement,
10:22avec la France Orange Mécanique,
10:23en arrivant sur un plateau de télévision,
10:25en expliquant qu'il y avait 200 femmes violées par jour dans ce pays,
10:28dans ce beau pays, et que personne n'en parlait.
10:30Et je pensais que c'était un problème.
10:32Et on m'expliquait que j'étais l'extrême droite, les heures sombres,
10:35je faisais le jeu, la routine habituelle.
10:38Et ça, on l'entend systématiquement.
10:40Et c'est encore plus grave quand on accuse les victimes elles-mêmes
10:44de faire ce jeu politique.
10:46Quand on a des autorités préfectorales qui vont au chevet de victimes
10:49qui viennent de perdre un être cher et qui leur demandent surtout,
10:53il faut bien dire à la télé que vous ne voulez pas de récupération,
10:56que vous condamnez la récupération,
10:58oui, on est vraiment scandalisés.
11:00On a l'impression de vivre chez les fous, à l'asile.
11:03Et que le sens commun, la norme, la pensée dominante
11:08ne doit pas exister sur ces grands médias de masse.
11:11C'est vraiment l'impression que j'ai depuis tant d'années.
11:13Et c'est aussi pour ça qu'on ne fait rien
11:15et que le citoyen a peur de dire ce qu'il pense.
11:17Et parfois, des parents de victimes qui sont complètement manipulés,
11:20qui ont dit qu'il ne faut surtout pas dire ça
11:22parce que vous pourriez être récupéré.
11:23Oui, oui, alors ça, j'ai des preuves de ça,
11:27d'autorités qui sont allées aussitôt après l'ambulance
11:31voir les familles de victimes pour dire surtout,
11:33faites attention à vos déclarations parce que l'huile sur le feu,
11:37parce que voilà, mais non, le problème, c'est qu'il y a un feu.
11:39C'est qu'il y a un feu.
11:40Et qu'il y a un combustible pour le faire brûler.
11:42Votre premier livre, c'était La France orange mécanique,
11:45comme l'a dit Geoffroy.
11:46Le deuxième, c'est guerrilla, le troisième, c'est guerre.
11:47Donc à chaque fois, on passe un cran.
11:49Là, on est en guerre, Laurent Oberton ?
11:50On n'est pas loin de l'être.
11:52On n'est pas loin de l'être.
11:53Alors, une guerre, on ne peut pas encore parler de guerre civile
11:57puisque un camp ne fait pas la guerre, un camp la subit.
12:00La population honnête qui ne demande rien d'autre
12:05que l'État remplisse sa mission élémentaire régalienne
12:08qui est d'assurer sa sécurité,
12:10eh bien, cette population, elle subit.
12:12Et elle est face à une justice qui n'a pas pris du tout
12:15la mesure de l'ultraviolence nouvelle qui déferle sur ce pays.
12:18Et donc, cette justice,
12:22en ayant le monopole de notre sécurité, nous met en danger.
12:25Et alors, comme vous dites, un combat dont vous êtes enfin les héros,
12:28en parlant des Français, qu'est-ce qu'on peut faire au quotidien ?
12:31Dans la loi, dans le respect de la loi, parce que nous, on respecte la loi.
12:34J'essaie de donner des pistes dans ce livre
12:36pour que le citoyen parvienne à avoir beaucoup plus...
12:42à devenir un contre-pouvoir, en quelque sorte,
12:44à faire peser sur cet appareil d'État, sur cette administration,
12:47sur les gens qui rendent la justice en notre nom,
12:49une pression beaucoup plus saine et salvatrice,
12:53parce qu'actuellement, le pouvoir a l'impression
12:55qu'il fait à peu près ce qu'il veut et que de toute façon, ça change rien.
12:57Le monsieur réfractaire va râler dans son coin,
13:00il votera vaguement un peu mal, mais on va bien lui expliquer,
13:02on va bien lui faire rentrer dans la tête nos slogans,
13:05et ça passera.
13:07Et non, ça ne doit plus passer.
13:08François Péponnier ?
13:09Je suis intéressé par cette démarche, mais le problème aujourd'hui,
13:12c'est que le pouvoir, qu'il soit local ou national,
13:16il est loin du citoyen.
13:18Comment voulez-vous qu'il y ait un...
13:19Si on reprend l'exemple des QUTF,
13:21ça relève de l'administration, du préfet, en fait, de la préfecture.
13:26Mais les citoyens, ils ne voient jamais le préfet.
13:28Ils ne le voient jamais, littéralement.
13:30En effet.
13:32Le seul qu'on peut attraper, c'est le maire, généralement,
13:35qui n'a aucune compétence au domaine de l'art,
13:37mais le préfet, ces autorités-là, le citoyen ne les voit quasiment.
13:41Alors, Laurent Bortelman, le pouvoir a été extrêmement éloigné
13:45de sa base, de la souveraineté populaire,
13:48et on a imaginé à peu près tous les systèmes possibles
13:51pour empêcher cette souveraineté de s'exprimer.
13:54Quand on voit un projet de loi sur l'immigration
13:56qui s'attaquait au début de l'ampleur des problèmes
14:00et des revendications des Français,
14:02on a vu que, d'un claquement de doigts,
14:04le Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, le Parti socialiste,
14:06a pu censurer tout ça.
14:08Donc, à partir de là, on explique bien aux citoyens
14:11qu'il n'a plus le pouvoir.
14:12Bien sûr. On va tout de suite repartir à l'université Paris-Dauphine,
14:15rejoindre nos envoyés spéciaux.
14:17Augustin Donadieu, Raphaël Lazarek,
14:18puisque les drapeaux de l'université, Augustin, ont été mis en berne.
14:22C'est bien cela ?
14:25Oui, tout à fait, les drapeaux de l'université de Paris-Dauphine,
14:28mis en berne au-dessus du bâtiment,
14:30puisque c'est bel et bien une université entière
14:32qui est sous le choc, après, évidemment,
14:35la découverte du corps de Philippine, 19 ans,
14:37et surtout, l'arrestation de ce suspect
14:40avec un profil très particulier.
14:42Ses étudiants nous en ont parlé.
14:44Ils sont choqués, étonnés.
14:46Ils se posent des questions. Pourquoi était-il sur le territoire français
14:49alors qu'il était visé par une OQTF ?
14:50Pourquoi était-il en liberté alors qu'il a violé en 2019
14:54et qu'il a été condamné ensuite ?
14:56En tous les cas, c'est une université totalement anéantie
14:59qui reprend petit à petit son quotidien.
15:02Je vous propose d'écouter un professeur
15:04qui nous parle de cette émotion prédominante dans les couloirs.
15:07Il est évident que ça a touché absolument tout le monde à Dauphine,
15:11à la fois les enseignants, le personnel administratif
15:15et les étudiants,
15:18qu'on avait une ambiance extrêmement pesante,
15:20que tout le monde s'est vraiment senti concerné
15:24par cet événement plus que tragique.
15:28Vous l'avez donc entendu, une émotion partagée par le corps enseignant,
15:32par les élèves qui continuent de rendre hommage à Philippine,
15:3519 ans, en apportant des fleurs dans le hall de l'accueil
15:39ici de l'Université de Paris-Dauphine.
15:41Merci beaucoup, Augustin et Raphaël.
15:43Donc, sur place à l'Université de Dauphine,
15:45merci à vous, Laurent Oberthon.
15:47Une guerre aux éditions Magnus,
15:49un combat dont vous êtes enfin le héros.
15:51Espérons qu'il n'y ait pas encore une nouvelle escalade
15:54dans la violence que subissent nos compatriotes aujourd'hui en France.
15:59Merci à vous tous d'avoir participé à Punchline sur CNews et sur Europe 1.
16:02Tout de suite, Pierre Devino pour Europe 1 Soir
16:05et Christine Kelly pour Face à l'Info sur CNews.
16:07Bonne soirée à vous sur nos deux antennes.

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