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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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00:0020h05 sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pro 2, Sarah Salmane, Yohann Usaï, Patrick Roger et Paul Melun.
00:08Paul Melun, on sait quand Paul Melun va sortir le vendredi soir, lorsque l'on voit sa tenue.
00:16Je ne travaille pas demain, c'est mon jour de repos, donc j'ai le droit de sortir.
00:20Vous sortez tous les soirs, c'est ça que vous dites.
00:22Une vie mondiale.
00:24Bon, le Cirque à l'Assemblée Nationale. On pensait que la saison était terminée.
00:28On n'est jamais déçus avec eux.
00:30On attend bien, mais on n'est pas déçus.
00:32Extraordinaire. Audience suspendue dans un hémicycle clarecemé.
00:37Je le dis aux téléspectateurs, il n'y en a pas qu'une seule de séquence, il doit y en avoir 5-6.
00:42Mais la première, la prioritaire, c'est Sandrine Rousseau qui a esquissé un bras d'honneur.
00:47Sandrine Rousseau, elle qui considérait que le bras d'honneur c'est la masculinité toxique, il y a quelque temps.
00:53Et donc, en plein débat à l'Assemblée Nationale, elle esquisse un bras d'honneur.
00:58Alors ça, c'est ce qu'elle disait en mars 2023, au moment où Éric Dupond-Moretti dit
01:03« Désormais, le bras d'honneur est une épidémie à l'Assemblée Nationale ».
01:06Et c'est Brian Masson, député des Alpes-Maritimes, qui demande des sanctions à Sandrine Rousseau cet après-midi.
01:13Il a donc esquissé un bras d'honneur, qui commence mais qui s'arrête, je ne sais pas vraiment ce que ça veut dire.
01:17Elle l'a entamé.
01:18Elle l'entame et elle présente ensuite ses excuses.
01:21Regardez, c'est délicieux.
01:23Sur le fondement de l'article 100 et la bonne tenue de nos débats, nous venons d'avoir un triste spectacle dans cet hémicycle.
01:29Madame Rousseau a fait un bras d'honneur à la représentation nationale.
01:33Je trouve ça particulièrement indigne et nous exigeons des excuses de la part de Madame Rousseau et qu'elle soit sanctionnée pour cela.
01:40S'il vous plaît, mes chers collègues.
01:43S'il vous plaît, calmez-vous. J'ai entendu.
01:47Je ne suis pas sourde. J'ai très bien entendu.
01:49Je vais suspendre la séance publique et je vais effectivement me renseigner auprès des services pour voir si quelque chose a été voulu.
01:55La séance est suspendue.
01:57Madame Rousseau est venue me voir à la suspension. Je lui donne la parole.
02:00Merci Madame la Présidente.
02:02Le geste que j'ai entamé, que je n'ai pas terminé, n'avait pas sa place dans cet hémicycle.
02:10Je présente mes excuses à l'ensemble des députés présents. Merci.
02:16Je vous remercie Madame Rousseau.
02:18Ce type de geste n'a effectivement pas sa place ici dans cet hémicycle.
02:22Je vous propose, puisque vous vous en êtes excusé, de poursuivre.
02:26Si vous le voulez bien et dans des conditions un peu plus apaisées pour éviter, s'il vous plaît, ce type d'incident.
02:32Il faut t'avouer à moitié pardonnée.
02:34Donc elle n'aura pas de sanctions.
02:36J'allais vous dire, je trouve la Présidente de séance bien clémente.
02:39Mais qui est cette Présidente de séance ?
02:41Naïra Mouchoud.
02:42C'est une députée de la gauche, députée de la droite.
02:46C'est une ancienne députée qui a appartenu au groupe macroniste dans la première législature.
02:50Elle siège désormais dans le parti d'Edouard Philippe.
02:54Mais oui, elle est clémente parce que d'autres ont été sanctionnés pour bien moins que ça.
02:58Alors quand on a dit cela, on peut aussi constater quand même que ça fait beaucoup en une semaine pour le Nouveau Front Populaire.
03:04Parce qu'on a Sandrine Rousseau qui fait un bras d'honneur pour une députée quand même relativement scandaleuse.
03:08Elle l'a entamée.
03:10Elle l'a entamée.
03:11Donc on a ça.
03:13Tout est grotesque dans la séquence.
03:15C'est-à-dire qu'on a une députée qui commence à faire un bras d'honneur,
03:18qui est applaudie à la fin parce qu'elle a présenté ses excuses.
03:22Non mais c'est un monde de fous dans un hémicycle clairsemé.
03:25Moi j'aimerais savoir qu'est-ce que font les députés ?
03:28Non, non, non.
03:29Il n'y a pas de chance.
03:30Non, non, non.
03:31C'est-à-dire que les députés qui sont à la duvette,
03:34plutôt que d'être au budget, ça va être ça.
03:37Allez expliquer ça aux Français.
03:39Restons sur le bras d'honneur.
03:41Quand les historiens de la vie politique française dans 100 ans se pencheront sur notre période
03:46et qu'ils réfléchiront à l'entame du bras d'honneur par Mme Rousseau
03:50qui elle-même condamnait les masculinités toxiques,
03:52ils se diront « Waouh, qu'est-ce qui s'est passé dans cette année 2024 en France ? »
03:56Je ne sais pas si elle était prise dans sa masculinité toxique,
03:59elle a voulu faire ce bras d'honneur et puis son néo-féminisme l'a repoussée.
04:02Non, plus sérieusement, je trouve ça grotesque.
04:04Il y a des précédents à l'Assemblée nationale de bras d'honneur.
04:06Je crois qu'Éric Dupond-Moretti en avait fait un.
04:08Henri-Emmanuel Yffeu, Henri-Emmanuel Yffeu, socialiste, avait fait lui carrément un doigt d'honneur.
04:12Donc il y a eu plusieurs faits comme cela depuis plusieurs années à l'Assemblée nationale.
04:17Ce qui moi personnellement me fait un peu sourire,
04:19c'est si vous voulez la vie antiphilosophique de Madame Rousseau,
04:22qui le lundi vous dit que c'est la masculinité toxique,
04:26et après elle-même est victime de sa propre masculinité toxique.
04:30La sanction maximale, c'est 15 jours d'exclusion avec diminution par moitié de l'indemnité.
04:36Est-ce que c'est vraiment dissuasif ?
04:37De plus, il faut, je crois, que cette sanction soit votée par le bureau de l'Assemblée nationale.
04:42Il y a une majorité de personnes de LFI qui doivent voter.
04:49Et si jamais, j'ai une autre réflexion,
04:51si jamais c'était un député du Rassemblement national qui avait fait ça,
04:54quelles seraient les conséquences, d'après vous, et le traitement médiatique ?
04:57Le traitement médiatique, c'est la XXL, bien évidemment.
05:00On écoute Éric Dupond-Moretti.
05:01Mars 2023, je le disais, il y a une sorte d'épidémie de bras d'honneur.
05:05Alors lui aussi, il explique qu'il n'en avait pas fait un, mais deux.
05:08Oui, c'est ça, vous avez raison.
05:10Raffez-vous, on écoute Éric Dupond-Moretti.
05:13Je conteste totalement, totalement les faits qui me sont reprochés.
05:16Précisez vos propos, parce que si c'est le cas, ça n'est absolument pas admissible.
05:19Alors je vous laisse finir vos propos.
05:21Vous n'avez pas à faire des bras d'honneur dans l'enceinte de l'Assemblée nationale,
05:24monsieur le ministre.
05:25J'ai dit, madame...
05:27Alors finissez vos propos, qu'on comprenne ce que vous dites.
05:30J'ai dit, madame, j'ai dit, madame, bras d'honneur à la présomption d'innocent.
05:35Je l'ai dit deux fois.
05:38Non mais, ça devient grotesque.
05:39Non mais c'est, oui, c'est grotesque.
05:41On pourrait en rire, sauf que finalement, je pense que les Français ne sourient pas.
05:46En voyant, en fait, ça.
05:47Ils ne sourient pas parce que, en fait, la situation est extrêmement grave.
05:50Parce qu'on leur a parlé, en fait, de la dette.
05:52Parce qu'on est en train de voter, en fait, des taxes sur l'électricité.
05:55Parce qu'ils ont, en fait, énormément de problèmes.
05:57Et ils voient ça.
05:58Non mais, ils voient ce spectacle, en fait, qui est affligeant.
06:01Merci.
06:02Non mais, ce spectacle est affligeant.
06:05Vous êtes la voix de millions de Français, ce soir, qui regardent ça, en se disant,
06:08mais ils se foutent de nous.
06:10Nous, on est au sens qui me plaît.
06:12Vous avez des députés qui sont à la buvette, plutôt que de parler du budget.
06:16J'allais plus loin, Eliott.
06:17C'est une blague.
06:18Certains peuvent se dire, certains peuvent se dire, ah bah oui, mais alors, pourquoi
06:20ils montrent ça à la télévision, ça n'a aucune importance.
06:22Sauf que si, ça a de l'importance.
06:24Parce que ça montre véritablement ce qui s'y passe.
06:26Et, comme le disait, je ne vais pas reprendre les arguments, à l'instant que vous donniez,
06:31mais c'est vrai.
06:32C'est-à-dire que c'est sur l'exemplarité.
06:34Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je dis.
06:38Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais.
06:40Non, mais c'est exactement ça.
06:42Et, encore une fois, c'est de la cour d'école qu'il se passe.
06:45Hugo Bernalicis, par exemple, en 2023.
06:47C'est pas de la racaille, c'est de la cour d'école.
06:49Non, c'est un comportement de racaille.
06:50Attendez, attendez.
06:51Une racaille qui fait un bras d'honneur et qui s'excuse.
06:53Non, c'est autre chose.
06:54Aujourd'hui, on ne sait plus ce que c'est qu'un bras d'honneur.
06:56Moi, je serais très curieux de savoir ce que pense Hugo Bernalicis du bras d'honneur
07:00esquissé par Madame Rousseau, puisqu'au moment d'Eric Dupont-Moretti, de cette affaire,
07:05il avait dit que le garde des Sceaux assume avoir fait deux bras d'honneur dans l'hémicycle devant
07:09le président du groupe LR, Olivier Marlec.
07:12Va-t-il prendre 15 jours d'exclusion ?
07:14Non, mais l'extrême gauche passe son temps à s'auto-excuser.
07:17On sait ce que font les autres.
07:19C'est mal.
07:20Ce qu'ils font, eux, c'est bien.
07:21Ça ne changera pas.
07:22Ça sera toujours comme ça.
07:23C'est pas le problème.
07:24Mais, néanmoins, les députés sont le reflet de la société, en réalité.
07:28Ce qui se passe à l'Assemblée, c'est aussi ce qui se passe dans la vie de tous les jours.
07:31Les députés travaillent beaucoup.
07:33Je connais bien le travail parlementaire.
07:35Parfois, je n'excuse pas Sandrine Rousseau.
07:37C'est condamnable, ce qu'elle fait.
07:38C'est complètement déplacé.
07:39Elle aurait dû être sanctionnée.
07:40Mais il arrive parfois qu'il dérape.
07:43Yohann, excusez-moi, c'est un argument qui est un non-argument, qui est non-avenu.
07:47Non, mais ce que je voulais vous dire…
07:48Les Français travaillent 12, 14 heures par jour.
07:50Mais peut-être…
07:51Vous les voyez.
07:52Ici, tout le monde travaille beaucoup.
07:53Vous avez déjà vu quelqu'un faire un bras d'honneur ?
07:55Non, mais ce que je voulais vous dire…
07:56Nul est non-avenu.
07:58Yohann, c'est pas présentable.
08:00Je vous dis ce que je pense.
08:01Est-ce que vous avez déjà fait un bras d'honneur dans la salle de rédaction, ici, à l'un de vos collègues ?
08:05Bien sûr que non.
08:06Je vous dis que ça peut, et là, arriver.
08:08Néanmoins, pardon, mais ça a toujours existé.
08:11On a connu le pire à l'Assemblée nationale.
08:13J'ai le souvenir de députés socialistes descendant à la tribune…
08:16Je croyais que les temps avaient changé.
08:17…pour aller interpeller Dominique de Villepin à leur Premier ministre et vouloir en venir aux mains.
08:21Bien sûr.
08:22On n'en est pas là.
08:23Dominique de Villepin s'appelle en disant « la lâche ».
08:25Oui, voilà.
08:27Et à la Troisième République, ça se réglait parfois avec un duel.
08:30Mais sauf que l'aujourd'hui, on dénonce l'ensemble des violences.
08:34Elle est fille en premier pour les dénoncer, d'ailleurs.
08:37Est-ce qu'on peut écouter ?
08:38Parce qu'il y a une autre chose qui interpelle les Français.
08:41C'est qu'alors qu'on débat d'un budget historique, d'un tournant pour les finances de notre pays,
08:48vous avez l'Assemblée nationale qui est clarecemée.
08:52D'abord, première intervention, Sébastien Chenu qui interpelle les députés macronistes en disant
08:56« mais attendez, vous plaisantez là ? Vous êtes 18.
08:58Heureusement qu'il y a le Rassemblement national parce que sinon,
09:01tous les amendements LFI passeraient. »
09:03Monsieur Chenu, vice-président de l'Assemblée nationale.
09:07Vous êtes 18 députés ce soir pour soutenir ce budget.
09:11Et moi je vous le dis, s'il n'y avait pas les 60, 80 ou 100 députés RN et UDR ce soir,
09:16la France s'écroulerait sous les taxes de la France insoumise.
09:20La France ploierait sous les taxmans que sont les députés d'extrême gauche.
09:25Donc en réalité, on est en train de sauver l'épargne des Français.
09:31Donc ça c'est hier soir.
09:33Cet après-midi, je lis dans les colonnes du Point,
09:35les députés profitent d'une pause buvette pour adopter un nouvel impôt sur les milliardaires.
09:40Un amendement déposé par LFI au budget de l'État propose de créer un nouvel impôt sur le patrimoine des milliardaires.
09:46Il est passé contre l'avis du gouvernement.
09:48David Guiraud, la France insoumise, il dit soit vous votez, soit vous déjeunez ou vous mangez.
09:54Il faut choisir.
10:00Ah, on ne peut pas le jouer David Guiraud.
10:02Je l'ai bien fait.
10:04Vous êtes un David Guiraud crédible.
10:06J'ai essayé de le faire.
10:08Ce n'est pas un compliment ce qu'il vient de vous dire.
10:10Non mais c'est vrai, vous avez quand même mis le doigt sur quelque chose d'important.
10:15Je veux bien que de temps en temps il y ait des pauses et qu'il travaille hors des séances, etc.
10:19Mais c'est quand même une semaine qui est capitale.
10:21Le minimum c'est d'être là.
10:23Je pense qu'il y a une attitude politique derrière ça aussi.
10:26Il y a une attitude politique.
10:28C'est-à-dire pourquoi beaucoup de députés macronistes n'étaient pas à l'Assemblée cette semaine pendant certaines séances.
10:34C'est parce qu'il y a une attitude pour lâcher aussi en partie probablement la coalition et le gouvernement de Michel Barnier.
10:43C'est peut-être volontaire.
10:45Bien sûr.
10:47On avance une autre séquence à présent.
10:49On va parler de Frédéric Maillot qui est député gauche démocrate et républicaine.
10:53Ce sont les députés de la gauche radicale élus de la Réunion.
10:57Intervenu hier à l'Assemblée.
10:59Alors lui il demande qu'on arrête l'utilisation du mot noir dans les expressions qu'il considère comme connotées négativement.
11:06Vous croyez du noir ?
11:08Et l'humour noir ?
11:10Il ne faut plus dire blanchiment.
11:12Travail au noir.
11:14Même si ça vient d'une expression qui vient du Moyen-Âge.
11:16Par rapport à la nuit.
11:18Frédéric Maillot.
11:20Merci Madame la Présidente.
11:22Ce sera hyper rapide.
11:24J'ai juste partagé avec vous un ressenti sur la sémantique employée dans notre belle hémicycle.
11:28Sans tomber dans un jugement de valeur.
11:30Pourquoi parler de travail au noir ?
11:32On ne pourrait pas utiliser plutôt travail dissimulé.
11:34Pourquoi à chaque fois que ça serait négatif ça serait le mot noir qui serait employé ?
11:38Liste noire, mouton noir, broyé du noir.
11:42Et pourtant on dit bien voix de blanc et personne n'aura choisi.
11:44Là c'est le degré zéro de la pensée.
11:50On pourrait lui rétorquer que par exemple blanchiment d'argent, les blancs pourraient se sentir offensés.
11:54Non mais ça n'a aucun sens.
11:56D'autant plus que ça a peut-être été déjà rappelé.
11:58Mais l'étymologie de travailler au noir c'était pendant le Moyen-Âge.
12:02Parce qu'on travaillait à la chandelle, on travaillait la nuit.
12:04Donc c'était cette connotation de faire plus que ses heures de travail.
12:06Donc si vous voulez je ne vois pas très bien.
12:08A l'époque médiévale il y avait assez peu d'immigration nord-africaine.
12:12Je ne comprends pas bien.
12:14Derrière ça il y a, c'est vrai que c'est le wokisme en fait.
12:16Ça vient du wokisme.
12:18Et il y a une forme de totalitarisme.
12:22J'ai du mal à le dire.
12:24Finalement de la pensée linguistique.
12:26Qui s'impose en fait à nous de plus en plus.
12:28Même pas de la pensée.
12:30En l'occurrence c'est du langage.
12:32C'est comme une erreur.
12:34Il faut d'ailleurs qu'on déconstruise, qu'on fasse du wokisme.
12:36Mais du wokisme un peu intelligent.
12:38Pas dire des inepties ou des contre-vérités.
12:40On déboulonne des statuts au nom du wokisme.
12:42Un jour on enlèvera des mots du dictionnaire à cause du wokisme.
12:46On l'a déjà fait.
12:48Autant n'importe le vent.
12:50L'Édipte-Nègre.
12:52D'Agatha Christie.
12:54Est-ce qu'on peut continuer à parler de la traite négrière par exemple ?
12:58Ou est-ce que c'est quelque chose qui désormais est interdit ?
13:00Moi je voudrais poser la question à ce monsieur.
13:02Dans l'époque actuelle, il faut voir les choses dans le contexte de l'époque.
13:06C'est toujours pareil.
13:08On ne peut pas juger ce qui s'est passé il y a des décennies ou des siècles
13:10avec le regard d'aujourd'hui.
13:12Naturellement c'est le problème.
13:14Là typiquement le travail noir n'a rien à voir.
13:18C'est un manque de culture.
13:20C'est de la stupidité.
13:22Avec justement quelque chose lié à la couleur de peau.
13:26Vous pensez que c'est un réflexion wokiste ?
13:28C'est très élaboré.
13:30C'est à l'Assemblée nationale qu'on dit ce genre de choses.
13:34Il y a une volonté de créer une société aseptisée.
13:36Néanmoins je crois que la préoccupation des Français aujourd'hui,
13:38c'est le pouvoir d'achat, c'est l'immigration, la sécurité.
13:40Ce n'est pas de savoir si le mot travail au noir crée ou non une discrimination.
13:44En l'espèce non.
13:46Et les Français en ont assez d'entendre des débats qui n'ont pas lieu d'être.
13:48Mais là où Johan a entièrement raison,
13:50c'est qu'on veut aseptiser les choses.
13:52Quitte à nier l'égypte nègre.
13:54On enlève tout finalement.
13:56On peut comprendre qu'il y ait des débats en fait.
13:58Pourquoi pas ?
14:00Les temps changent.
14:02Et donc on évolue effectivement avec ça.
14:04On peut revoir.
14:06En revanche là il y a une volonté délibérée de nous imposer un certain nombre de choses.
14:08C'est ça qui est choquant.
14:10Qui nous interpelle en fait beaucoup.
14:12Et puis travail dissimulé c'est la définition juridique.
14:14Travail au noir c'est la définition courante.
14:16Dernière séquence à présent.
14:18Aymeric Caron.
14:20Alors là aussi il y a quelque chose de clownesque.
14:22Le député apparent à LFI a déposé un amendement au budget 2025
14:24pour les propriétaires d'animaux de compagnie.
14:26Chien et chat cet amendement coûterait
14:28s'il était respecté à 100%
14:306 milliards d'euros.
14:32Le député a donc proposé un crédit d'impôt
14:34de 30 euros par animal et par mois.
14:36Soit un montant de 360 euros par an.
14:38Aymeric Caron.
14:40Alors je tiens à préciser
14:42vous avez mal lu monsieur le ministre.
14:44C'est écrit ici.
14:46Il s'agit bien d'un crédit d'impôt.
14:48Je suis d'accord avec vous.
14:50Le crédit d'impôt n'est pas la solution qu'on préfère.
14:52Je suis d'accord avec vous.
14:54Il faut bien trouver un moyen de poser ce sujet
14:56qui a été complètement ignoré
14:58par tous les parlementaires jusqu'à présent.
15:00Il faut que nous parlions enfin des animaux
15:02de compagnie qui coûtent très cher
15:04aux françaises et aux français.
15:06Et c'est un moyen de lancer le débat.
15:08Et je tiens quand même à vous dire,
15:10lorsqu'on m'explique que ça coûte extrêmement cher
15:12cette proposition, qu'en réalité
15:14il est prouvé par toutes les études
15:16que le fait de cohabiter
15:18avec un chien ou un chat est très utile
15:20à la santé.
15:22En réalité, nous allégeons
15:24le budget de la sécurité sociale
15:26puisque nous contribuons
15:28à la bonne santé des françaises
15:30et des français en leur permettant
15:32de prendre soin de leurs animaux.
15:34J'ai deux chats.
15:36Je me demande
15:38si je ne dois pas faire un déport.
15:40Peut-être. Comme j'ai deux chats,
15:42je suis...
15:44Franchement, monsieur Caron
15:46et monsieur Cazeneuve l'ont dit avant nous,
15:48vous voulez supprimer
15:50des niches fiscales
15:52ou des crédits d'impôts, des réductions d'impôts
15:54qui produisent de l'emploi en France.
15:56On aime tous
15:58nos animaux.
16:006 milliards
16:02pour aider en plus
16:04par une réduction d'impôts seulement les gens
16:06qui sont les plus riches. Franchement,
16:08vous avez un peu perdu la tête
16:10et je crois que
16:12là, franchement, on a atteint
16:14le pompon de la pomponnette.
16:16Et celui qui était le plus intéressé
16:18par l'idée d'Emeric Caron
16:20était son collègue triple fichesse
16:22monsieur Arnaud. Vous n'avez pas vu
16:24la tête qu'il faisait ? Non, je n'ai pas vu.
16:26Il avait l'air d'opiner du chef. Je peux vous dire
16:28qu'il était passionné par la proposition d'Emeric Caron.
16:30Il y a des personnes âgées qui n'ont pas assez
16:32pour finir le mois. Il y a des enfants
16:34qui n'ont pas assez non plus. J'adore les animaux.
16:36J'en ai un aussi, mais je crois que ce n'est pas du tout
16:38la priorité. Et quand on regarde les causes
16:40d'abandon, il y a effectivement les difficultés financières
16:42mais ça ne changerait absolument rien d'allouer
16:4430 euros de crédit d'impôts. C'est complètement
16:46abjectif. Regardez monsieur
16:48Abbala, on ne le voit pas. Il fait la sieste.
16:50Il dort. Il réfléchit. Il pense à cette idée.
16:52Ça n'arrive pas souvent. Profitez-en.
16:54Allez-y. Non, mais est-ce que
16:56vous vous rendez compte que depuis lundi
16:58on est en train de commenter cette proposition
17:00absolument absurde qui est une perte de temps
17:02pour les députés qui ont perdu quelques minutes à examiner
17:04cela. On commente cela. On commente
17:06la prise... Pour ceux qui étaient dans l'hémicycle.
17:08La prise de stupéfiants. Ça a été compliqué
17:10pour ceux qui étaient là. On commente ça.
17:12On commente la prise de stupéfiants de monsieur Gerbat.
17:14On commence l'exclusion de l'Assemblée
17:16nationale d'un
17:18assistant parlementaire qui est accusé
17:20d'avoir appelé à
17:22l'intifada. Vous avez raison.
17:24Vous vous rendez compte
17:26dans quelle situation on met le
17:28NDP. Je ne peux
17:30pas m'empêcher de repenser à chaque
17:32fois que Gabriel Attal a
17:34appelé à voter pour ses députés du
17:36Nouveau Front Populaire parce qu'il les trouvait plus
17:38respectables que les députés du Rassemblement
17:40National. Excusez-moi, on n'a pas
17:42la même définition du mot respectable. 4 juillet
17:44dernier sur France Inter, vous avez entièrement raison.
17:46Et peut-être est-ce
17:48la conséquence, le sondage que vous allez
17:50voir dans un instant, de ce que vous venez
17:52de dire. Et c'est pour ça, Patrick Roger, que vous avez
17:54dit qu'en fait on n'a pas du tout envie de sourire quand on voit ça.
17:56On est plus affligés qu'autre chose.
17:588 Français sur 10.
18:00Caron à bois, les dépas passent.
18:02Oui, bien sûr.
18:04Juste un petit paradoxe quand même
18:06d'Émerick Caron.
18:08Un petit paradoxe puisque vous savez, il est écolo.
18:10Il défend l'écologie.
18:12Et bien là, il défend quelque chose qui va
18:14à l'encontre de ce qu'il défend. Pourquoi ?
18:16Parce que les animaux de compagnie, notamment
18:18les chats, sont considérés évidemment
18:20comme des adversaires, entre guillemets,
18:22de la biodiversité. Alors c'est assez étonnant
18:24pour lui renvoyer l'effet Maubrangue.
18:268 Français sur 10 considèrent que leur vote
18:28n'a pas été respecté après la dissolution.
18:308 Français sur 10 ont
18:32une défiance vis-à-vis des partis.
18:348 Français sur 10.
18:36Augustin Donadieu.
18:38Les Français,
18:40plus que jamais défiants à l'égard
18:42des partis politiques, c'est l'enseignement
18:44de la dernière étude d'Odoxa Backbone
18:46pour le Figaro. 82%
18:48des sondés ont une mauvaise opinion des appareils
18:50partisans qui sont jugés ni honnêtes
18:52pour 90% des sondés,
18:54ni crédibles pour 85%
18:56de ces derniers. Pour preuve
18:58de ce désamour pour les mouvements politiques,
19:0033% des Français se
19:02considèrent sans proximité partisane.
19:04La rupture de confiance dans la démocratie
19:06représentative est encore
19:08plus flagrante depuis la nomination de
19:10Michel Barnier. 84%
19:12des Français estiment en effet que le président
19:14n'a pas respecté leur vote en nommant un
19:16Premier ministre issu des Républicains.
19:18Un Premier ministre que 85%
19:20des citoyens considèrent
19:22éloigné de leurs préoccupations et de leur
19:24quotidien. Face à ce constat
19:26amer, Emmanuel Macron pourrait
19:28consulter les Français par référendum.
19:30Ils sont 71%
19:32à le souhaiter.
19:34C'est peut-être là le plus important. C'est-à-dire que pour renouer
19:36un lien avec les Français,
19:38ce serait probablement de leur poser
19:40des questions qui vont bouleverser leur quotidien.
19:42Peut-être sur la question migratoire par exemple.
19:44Vous avez parfaitement raison. Et j'ajouterai, c'est convoquer
19:46un référendum et respecter
19:48le choix de ce référendum. Pas comme en 2005.
19:50C'est-à-dire que le désamour des Français
19:52pour la politique ou pour les politiques,
19:54si vous voulez, il est ancien.
19:56Et je pense, moi, que l'élément
19:58principal de ce désamour, outre
20:00le cirque des députés insoumis à
20:02l'Assemblée nationale qui en fait partie, mais qui pour moi est minoritaire,
20:04c'est le manque de démocratie directe
20:06dans ce pays. Ça faisait partie du reste des
20:08revendications des gilets jaunes, le référendum
20:10d'initiative citoyenne. Moi, j'y suis favorable.
20:12Je pense qu'il faut plus d'instances de
20:14démocratie directe. Et je pense que convoquer un référendum,
20:16ce serait un geste très intéressant
20:18de la part du président de la République, pourquoi
20:20pas sur l'immigration. Et en tout cas, ça
20:22resserrerait ce lien entre les Français
20:24et la démocratie. Et la démocratie,
20:26c'est pas seulement voter aux élections.
20:28C'est plus que ça. Le désamour des Français
20:30pour la politique, il est lié,
20:32me semble-t-il, principalement et presque
20:34exclusivement au fait que les politiques
20:36n'ont pas de résultats. Et qu'ils ont mis
20:38le pays dans une situation qui est
20:40aujourd'hui pas loin d'être
20:42catastrophique. Mais je crois
20:44que si. Moi, il me semble
20:46que si les gouvernements
20:48qui se sont succédés depuis des années
20:50et des décennies avaient obtenu des résultats
20:52absolument incroyables, les Français leur pardonneraient
20:54quasiment tout. Si ça n'est pas le cas
20:56aujourd'hui, c'est parce que les résultats ne sont pas là.
20:58Mais attendez...
21:00Ce qui est intéressant, c'est que depuis la
21:02dissolution, vous avez des Français qui sont
21:04massivement allés voter, qui ont pensé
21:06à juste titre que les choses allaient
21:08changer. Ça n'est pas le cas.
21:10Qui ont peut-être naïvement
21:12pensé que les responsables
21:14politiques... Dans responsables politiques, il y a
21:16responsables et qu'ils allaient comprendre qu'on est
21:18sur une période charnière et que les choses allaient
21:20un peu changer. Ça n'est pas le cas.
21:22Et je pense par exemple aux soignants qui travaillent
21:24la nuit et qui
21:26regardent ou les agriculteurs
21:28qui voient que pour voter le budget,
21:30penser le budget, on se
21:32retrouve avec l'Assemblée aux trois
21:34quarts vides, je peux comprendre que ces gens
21:36disent, c'est bon,
21:38je ne leur faisais déjà pas confiance,
21:40c'est bon, c'est réglé.
21:42La pub, c'est important.
21:44Vous savez ce que c'est, monsieur le directeur général.
21:5220h30 sur CNews, le point
21:54sur l'information avec Isabelle Piboulot.
21:56Bonsoir Isabelle. Bonsoir Elliot,
21:58bonsoir à tous. L'ensemble de la Guadeloupe
22:00soumise à une coupure généralisée
22:02d'électricité. L'incident a
22:04été provoqué par des salariés grévistes
22:06de la centrale thermique qui fournit
22:08la quasi-totalité de l'archipel.
22:10Le retour à la normale sur le réseau électrique
22:12ne sera pas effectif avant 21h,
22:14heure de Paris. Un conflit
22:16social oppose la branche énergie
22:18de la CGT et la direction
22:20d'EDF PEI, production électrique
22:22insulaire. Michel Barnier auprès
22:24des sinistrés et des intempéries dans le Rhône.
22:26Le Premier ministre a visité
22:28une zone commerciale dévastée
22:30à Givor avant de se rendre à
22:32Eveux où des aménagements ont été construits
22:34pour anticiper les crues. Michel Barnier
22:36a annoncé le lancement d'une consultation
22:38nationale de deux mois pour parachever
22:40le nouveau plan d'adaptation au réchauffement
22:42climatique. Enfin
22:44à Paris, le procès de l'homme photographié
22:46avec un maillot floqué anti-juif
22:48a été renvoyé au 12 décembre.
22:50En attendant, l'individu
22:52né en 1996 est placé sous contrôle
22:54judiciaire avec obligation de soins.
22:56Une nouvelle expertise psychiatrique
22:58a été ordonnée. Le premier examen
23:00n'avait pas à déceler d'altération
23:02ni d'abolition du discernement.
23:04Merci beaucoup
23:06Isabelle Piboulot pour le point sur
23:08l'information. On poursuit
23:10l'heure des pro 2.
23:12Je vais vous proposer un témoignage absolument
23:14bouleversant et sidérant.
23:16C'est le témoignage d'un jeune homme
23:18qui a 22 ans, qui a été
23:20victime d'une agression antisémite et
23:22homophobe, d'une violence absolument inouïe.
23:24Deux jeunes gens, âgés de
23:2616 et 19 ans, ont été placés en détention
23:28provisoire après une tentative
23:30de viol le 8 octobre
23:32dernier. Des faits qui ont lieu
23:34à Pantin et la victime
23:36a accepté de se confier
23:38à nos deux journalistes, Olivier
23:40Benquemoun et Fabrice Elsner.
23:42Écoutez bien son témoignage.
23:44J'ai eu Olivier Benquemoun
23:46au téléphone qui m'expliquait que
23:48la victime était absolument détruite
23:50et que
23:52le récit
23:54qui avait été fait
23:56l'avait
23:58évidemment marqué.
24:00Ça nous fait bien sûr penser à ce qui s'était passé
24:02à Courbevoie quelques mois plus tôt
24:04avec cette jeune fille
24:06de 13 ans, cette enfant,
24:08cette jeune fille, cet enfant de 13 ans qui avait été
24:10battue parce que juive et violée.
24:12Regardez le sujet.
24:14C'est une victime meurtrie
24:16encore sous le choc que nous avons
24:18rencontré. Au cours de l'interview,
24:20cet homme que nous appellerons
24:22Dan fait un terrible constat.
24:24Quand on est
24:26juif, mais
24:28surtout quand on est gay,
24:30on a encore
24:32plus peur parce qu'on a
24:34une double peine en fait.
24:36Parce que juif et homosexuel,
24:38Dan a été agressé par deux individus
24:40le 8 octobre dernier à Pantin.
24:42Ce jour-là, les deux hommes l'emmènent
24:44dans une ruelle, lui demandent son téléphone
24:46et le nom qu'il porte sur les réseaux
24:48sociaux. Les insultes homophobes
24:50et antisémites s'enchaînent puis l'un
24:52d'entre eux tente de le violer.
24:54Il a voulu me pénétrer
24:56tout simplement
24:58donc bien sûr sans mon consentement
25:00et donc l'autre personne elle surveillait
25:02donc elle surveillait qu'il n'y ait
25:04personne qui passe, qu'il n'y ait pas de passage.
25:06En se remémorant les faits, Dan ne peut
25:08retenir ses larmes.
25:10La première chose c'était de rentrer
25:12chez moi, je voulais que ça se finisse.
25:14On va faire une petite pause.
25:16Alerté par les cris, des passants lui sont venus
25:18en aide avant d'arrêter les deux hommes.
25:20Les enquêteurs auraient confié à Dan
25:22des informations sur les deux suspects.
25:24Ils étaient en situation irrégulière,
25:26qu'ils étaient au QTF
25:28et qu'ils étaient d'origine
25:30algérienne, les deux.
25:32Apparemment ils étaient connus des services,
25:34ils avaient déjà eu des problèmes avec la justice.
25:36Âgés de 16 et 19 ans,
25:38les deux hommes ont été placés
25:40en détention provisoire.
25:42Je vous propose d'écouter Oudibloc
25:44qui est l'avocat de la victime.
25:46La qualification
25:48des faits aujourd'hui c'est
25:50une agression, ce sont des
25:52violences volontaires et une tentative de viol
25:54aggravée par le caractère
25:56antisémite et homophobe
25:58de la victime. Quand ils ont vu sur
26:00son téléphone qu'il y avait
26:02des photos d'Israël
26:04et des photos de drapeaux LGBT,
26:06ils ont compris qu'il était à la fois
26:08juif et gay.
26:10C'est un peu le jackpot pour un agresseur
26:12antisémite et homophobe.
26:14C'est la double peine
26:16pour la victime.
26:18Dernière déclaration, celle de Muriel
26:20Wagnin-Melki, l'avocate.
26:22Il s'est vu mourir.
26:24La réalité, c'est celle-ci.
26:26Il a vraiment cru qu'à la fin
26:28de l'agression, il serait tué.
26:30Il a été violenté.
26:32Il pensait véritablement qu'il allait recevoir un coup de couteau
26:34ou quelque chose de cet ordre-là.
26:36Il a eu extrêmement peur.
26:38Il était extrêmement choqué.
26:40Il ne va pas bien.
26:42On ne peut pas aller bien après une agression.
26:44C'est juste impossible.
26:46Il est dans un milieu familial
26:48qui l'encadre. Il n'est pas seul.
26:50Il n'est pas isolé. Il a une très bonne amie
26:52qui est à ses côtés depuis le début
26:54et qui vient au cabinet assister à chaque fois
26:56aux échanges que nous pouvons avoir avec lui.
26:58Il est encadré.
27:00Pour autant, il ne dort plus.
27:02Il ne sort quasiment plus.
27:04Il est dans un état d'étresse terrible
27:06avec des flashbacks
27:08de l'agression qu'il revit
27:10en permanence.
27:12Je précise que Muriel Walkin-Melki
27:14est également l'avocate de l'enfant
27:16de 13 ans qui avait été battu
27:18parce que juif et violé.
27:20Qu'est-ce qu'on peut dire
27:22après de tels témoignages ?
27:24Ce que je dis souvent,
27:26c'est que nous créons nous-mêmes
27:28les conditions de notre propre malheur.
27:30Parfois, ces agresseurs manifestement
27:32n'auraient pas dû se trouver là.
27:34On a suffisamment de problèmes chez nous
27:36avec des Français qui sont
27:38parfois délinquants, criminels,
27:40antisémites, homophobes, sans en importer
27:42d'ailleurs, si vous voulez. On n'a pas besoin
27:44d'en faire venir de l'étranger.
27:46Encore une fois, le lien entre immigration
27:48et insécurité saute aux yeux.
27:50Il l'a sauté aux yeux il y a quelques semaines
27:52avec le meurtre de Philippine dans le bois de Boulogne.
27:54Ce à quoi la gauche répond
27:56« Mais non, si vous dites ça, c'est que vous êtes raciste.
27:58Il n'y a pas de lien. Dire cela, c'est que vous êtes d'extrême droite. »
28:00Bien non. Encore une fois,
28:02le lien entre immigration
28:04et insécurité, il a un nouveau visage
28:06après celui de Philippine, c'est le visage
28:08de ce garçon dont la vie est quand même
28:10il n'est pas mort, mais il va y penser
28:12toute sa vie. Il aura des séquelles à vie
28:14alors même que ça aurait pu être évité.
28:16C'est effroyable.
28:18Évidemment, comme vous l'avez dit,
28:20heureusement, il est en vie, mais il aura un traumatisme
28:22bien sûr, en fait,
28:24très très fort. Derrière cela,
28:26c'est du racisme.
28:28On dit que c'est de l'antisémitisme, mais c'est du racisme.
28:30Bien sûr, pourquoi ?
28:32Ce sont des Algériens qui le font
28:34à l'encontre d'un Juif.
28:36C'est-à-dire que c'est en prenant son téléphone,
28:38en regardant ses réseaux sociaux,
28:40il voit qu'il est gay,
28:42il voit qu'il a un drapeau LGBT,
28:44il voit également qu'il est Juif.
28:46Son témoignage, bien sûr,
28:48est absolument bouleversant.
28:50C'est la raison pour laquelle il a frappé.
28:52Il tente.
28:54Mais là,
28:56on est dans la barbarie la plus totale.
28:58Absolument, et une barbarie
29:00qui convient de disséquer,
29:02de comprendre, et qui n'a rien à voir,
29:04avant que ce soit dit par certains,
29:06avec un fait divers, et qui est
29:08véritablement un fait pour le coup de société
29:10sur le nouvel âge
29:12de l'antisémitisme et le nouvel âge
29:14de l'homophobie. C'est-à-dire que
29:16quelques-uns, quelques intellectuels,
29:18je ne pense pas à Michel Onfray, disaient déjà
29:20il y a quelques années que le nouvel antisémitisme
29:22est ému par l'islam politique
29:24et qu'il avait un lien avec l'immigration.
29:26Et bien là, c'est la même chose avec l'homophobie.
29:28Ceux qui pensent que l'homophobie, aujourd'hui,
29:30n'a rien à voir, en France,
29:32avec l'immigration, une certaine immigration
29:34ou avec l'islam politique, se trompent.
29:36Et là, nous en avons la preuve.
29:38Et je trouve que cette expression de double peine
29:40résume assez bien, malheureusement,
29:42cela, et qu'effectivement,
29:44ces agresseurs-là sont forts de nos faiblesses,
29:46sont forts de notre absence de constats,
29:48parce que la bienséance exige
29:50que l'on ne constate pas ce que nous voyons là,
29:52on devrait faire semblant de ne pas savoir que ces personnes-là
29:54devaient quitter le territoire français,
29:56on devrait faire semblant de ne pas savoir que ces personnes-là
29:58étaient algériennes, etc.
30:00Et bien non, disons les choses telles qu'elles sont,
30:02c'est déjà le début pour une riposte
30:04face à ce qui est en train de nous être livré là.
30:06Et ça nous montre aussi que depuis le viol
30:08de la jeune fille à Courbevoir, rien n'a changé,
30:10parce qu'on nous avait promis un grand sursaut collectif,
30:12Emmanuel Macron, finalement, a fait une heure...
30:14Vous voulez dire que c'est pire, c'est pire ça ?
30:16Oui, vous avez raison, c'est pire.
30:18Personne n'en parle.
30:20Personne n'en parle.
30:22J'ai vu un grand...
30:24Ça devrait faire la une de tous les généraux.
30:26Les associations LGBT en parlent aussi.
30:28Ça devrait faire la une.
30:30Emmanuel Macron, quand il y avait eu le viol
30:32de la jeune fille à Courbevoir, il avait dit
30:34on va faire une heure pour discuter du racisme
30:36et de l'antisémitisme à l'école.
30:38Autrement dit, on ne va rien faire. Maintenant, il ne dit même plus rien.
30:40Et quand je vois les déclarations qu'il fait,
30:42il ne faut pas s'étonner,
30:44il y a l'importation de conflits israélo-palestins
30:46L'antisémitisme est tombé,
30:48la lutte contre l'antisémitisme est tombée aux oubliettes.
30:50Pourquoi je vous dis que c'est pire ?
30:52Elles sont où les associations LGBT ?
30:54Mais elles ne sont nulle part.
30:56Et les élus de gauche ?
30:58Ils ne sont pas là parce que ce n'est pas la bonne victime.
31:00Qui après l'affaire de Courbevoir
31:02avaient pondu,
31:04parce qu'on était quelques jours avant les législatives...
31:06Il y avait les élections.
31:08Il y avait les élections législatives anticipées.
31:10Ils avaient pondu un communiqué promettant
31:12de lutter contre toutes les discriminations
31:14dont l'antisémitisme.
31:16Elles sont où les condamnations ?
31:18Les associations LGBT sont au même endroit
31:20que les associations néo-féministes.
31:22C'était en juin dernier.
31:24On est quelques mois seulement.
31:26C'est comme les associations féministes
31:28qui s'offusquent d'autres sur les femmes violentes en Israël.
31:30Dans cette actualité dramatique,
31:32pour donner l'information,
31:34le nouveau-né Santiago,
31:36qui avait été porté disparu depuis lundi soir,
31:38et enlevé depuis lundi soir,
31:40a été retrouvé en bonne santé aux Pays-Bas.
31:42Ses parents ont été interpellés
31:44vers 19h30 dans un hôtel
31:46dans le secteur d'Amsterdam.
31:48Je rappelle que des mandats d'arrêt européens
31:50avaient été émis à leur rencontre.
31:52Santiago, grand prématuré,
31:54avait été enlevé lundi soir
31:56dans un service de néonatalogie
31:58en région parisienne.
32:00Santiago a été retrouvé,
32:02je le disais,
32:04ses parents ont été interpellés.
32:06Visiblement,
32:08il n'y a pas eu de réaction.
32:10Visiblement,
32:12il serait en bonne santé.
32:14On va refermer la parenthèse.
32:16C'est une actualité positive
32:18si toutes ces informations
32:20sont confirmées.
32:22On revient sur notre sujet
32:24qui est là aussi dramatique.
32:26Je disais,
32:28les choses s'empirent
32:30parce qu'on commence à s'habituer
32:32aux pires hormones.
32:34Il y a des gens qui ne veulent pas
32:36tirer les conclusions de phénomènes
32:38lorsque vous sondez la communauté
32:40juive en France ou la communauté
32:42homosexuelle, vous voyez bien,
32:44vous questionnez qui sont vos agresseurs,
32:46quels sont leurs profils, pourquoi vous agressent-ils.
32:48Vous les avez, les réponses.
32:50Il n'y a que les associations LGBT néo-féministes
32:52qui refusent de voir le réel
32:54parce que l'idéologie, chez eux,
32:56c'est un peu un écran de fumée.
32:58Ils regardent au prisme de leur idéologie.
33:00Leur idéologie, c'est qu'un homophobe
33:02est nécessairement catholique, blanc
33:04et il est à la manif pour tous.
33:06C'est insupportable.
33:08Je pense qu'il y a aussi une lassitude
33:10de la part d'un certain nombre de femmes
33:12victimes de violences et d'un certain nombre
33:14de personnes LGBT en victime de violences
33:16de ne pas se sentir soutenues
33:18par les associations qui prétendent les soutenir
33:20parce que ça dérange leur idéologie.
33:22Il est temps aussi de dénoncer cela,
33:24de le dénoncer de la gauche, de le dénoncer
33:26depuis la droite et d'essayer de faire front ensemble
33:28pour essayer de mettre en place des protections
33:30pour nos compatriotes.
33:32Emmanuel Macron est en train de lâcher
33:34le signal envoyé assez clair de façon générale.
33:36Autre sujet à présent, mais c'est
33:38toujours intimement lié. Le préfet de la Vienne
33:40indique saisir le procureur de la République
33:42après que des plaques des rues
33:44à Poitiers ont été découvertes
33:46du nom de leader
33:48du Hamas ce jeudi.
33:50Les jeunesses communistes
33:52qui ont relayé l'action assurent ne pas
33:54soutenir les massacres commis par le Hamas
33:56parce que visiblement les jeunesses communistes
33:58sur les réseaux sociaux étaient fiers de...
34:00On voit le sujet ?
34:02On en parle juste après.
34:04Parlons-en.
34:06Une rue de Poitiers,
34:08rebaptisée du nom d'Ahmed Yassine,
34:10le fondateur du Hamas.
34:12Ce jeudi, une quinzaine de rues de la ville
34:14ont été concernées par des actions
34:16de collage pour y afficher entre autres
34:18les noms de leader et de relais du Hamas.
34:20Parmi eux, ceux également de la députée
34:22européenne Rima Hassan
34:24et de Georges Ibrahim Abdallah,
34:26en prison depuis 40 ans en France
34:28pour complicité dans l'assassinat de diplomates
34:30israéliens et américains à Paris.
34:32La préfecture a réagi immédiatement
34:34en publiant un communiqué.
34:36Cette action a été relayée
34:38sur les réseaux sociaux du mouvement
34:40des jeunes communistes de la Vienne
34:42sous le titre « Les rues de la résistance ».
34:44Le préfet de la Vienne va saisir
34:46le procureur de la République au titre de l'article
34:4840 du code de procédure pénale
34:50pour apologie du terrorisme.
34:52Le mouvement des jeunes communistes de la Vienne
34:54assure avoir seulement relayé une photo d'action
34:56qui leur a été transmise et se défend
34:58de ne pas avoir eu connaissance du nom d'Amed Yassine
35:00parmi ceux affichés.
35:02Dans un communiqué, les militants proclament
35:04également leur soutien au peuple palestinien
35:06et leur défiance envers la préfecture.
35:08En saisissant le procureur de la République
35:10à peine une demi-heure après
35:12la dite publication et sans à aucun moment
35:14chercher à comprendre la situation,
35:16la préfecture de la Vienne continue sa politique
35:18du deux poids deux mesures, un soutien
35:20indéfectible à Israël et une répression
35:22constante des militants engagés pour la libération
35:24des Palestiniens.
35:26Les militants indiquent également que selon eux,
35:28ce collage était organisé à l'occasion
35:30d'une manifestation pour demander
35:32la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
35:34Une manifestation prévue à Lannemezan
35:36dans les Hauts-de-Pyrénées ce samedi.
35:38Ce qui est terrible dans ce sujet
35:40c'est que les jeunes
35:42communistes, la jeunesse communiste
35:44tentent de se justifier.
35:46Ils pointent la responsabilité
35:48sur la préfecture en disant
35:50vous n'avez même pas essayé de réfléchir.
35:52Deux poids deux mesures et ils n'assument pas totalement
35:54On ne le savait pas non plus.
35:56Ils n'ont pas l'air très à l'aise.
35:58C'est-à-dire qu'on met des plaques au nom
36:00des fondateurs du Hamas et ils n'essaient
36:02même pas de comprendre.
36:04Déjà, moi je veux remercier
36:06ces jeunes communistes
36:08parce qu'ils reconnaissent
36:10enfin que Rima Hassan
36:12fait partie de ces islamistes qui soutiennent
36:14les groupes terroristes. C'est un aveu ce qu'ils ont fait.
36:16Ils recouvrent les plaques
36:18au nom de membres du Hamas
36:20membres éminents du Hamas et de Rima Hassan.
36:22Ils considèrent eux-mêmes
36:24que Rima Hassan fait partie
36:26de ces groupuscules terroristes islamistes
36:28qu'elle est en soutien en tout cas.
36:30J'imagine qu'elle a dû se plaindre.
36:32Déjà, je veux les remercier pour cet aveu
36:34parce que je tente à le démontrer sur ces plateaux
36:36depuis des mois. Je les remercie
36:38de me donner enfin eux-mêmes raison.
36:40Une fois qu'on a dit cela,
36:42il n'y a évidemment rien à négocier avec eux.
36:44Il n'y a pas de débat à avoir
36:46quand on voit les termes qu'ils utilisent
36:48génocide, etc.
36:50Rien que la justice sera saisie.
36:52Il y aura peut-être un procès comme Rima Hassan
36:54et Arsilia Soudé seront probablement
36:56jugées parce qu'elles sont en ce moment entre les mains
36:58de la justice. Actualité internationale
37:00avec une poignée de main
37:02lourde de conséquences.
37:04Antonio Guterres s'est rendu
37:06à Kazan pour le sommet
37:08des briques, saluant donc Vladimir
37:10Poutine. Une image symbolique. Résultat,
37:12Volodymyr Zelensky
37:14c'est important quand même cette image, a refusé
37:16de recevoir le secrétaire général de l'ONU.
37:18Après Kazan, il, Guterres,
37:20voulait venir en Ukraine mais le président
37:22n'a pas confirmé sa visite en raison
37:24de l'humiliation infligée au droit
37:26international à Kazan, a déclaré à l'AFP
37:28ce responsable s'exprimant sous le couvert
37:30de l'anonymat.
37:32C'est une image importante.
37:34Très très importante, Antonio Guterres
37:36qui serre la main de
37:38Vladimir Poutine.
37:40Peut-être que les gens ont la mémoire courte
37:42de ce qui s'est passé, du moins de ce qu'exprimait
37:44l'ONU au début du conflit.
37:46A savoir Boucha, peut-être que c'est oublié.
37:48Oui, tout à fait. La communauté internationale
37:50avait condamné toutes ses forces.
37:52En revanche, il est très prolixe pour parler d'Israël.
37:54Oui, tout à fait.
37:56Je ne suis pas du genre à tresser des louanges
37:58avec monsieur Guterres, je trouve que
38:00ce conflit israélo-palestinien n'a pas été au niveau.
38:02En revanche, le rôle d'un secrétaire des Nations Unies
38:04c'est tout de même, normalement,
38:06dans un monde tel qu'il est aujourd'hui,
38:08de s'adresser à tous les dirigeants des
38:10grandes puissances, y compris ceux qui sont
38:12infréquentables ou ceux qui ont commis
38:14des choses terrifiantes.
38:16Pour moi, c'est son rôle, ses prédécesseurs
38:18le faisaient aussi, Ban Ki-moon et les autres.
38:20Il me paraît être dans son rôle.
38:22Je ne pense pas que poignée de main veuille dire
38:24cautionner l'action de Vladimir Poutine.
38:26Je ne salue pas. Je ne vais pas aller saluer
38:28une poignée de main avec quelqu'un comme Vladimir Poutine.
38:30Par contre, le rôle de ce secrétaire
38:32général des Nations Unies
38:34c'est de parler à tout le monde.
38:36Ça ne veut pas dire aller soutenir.
38:38Non mais attendez, entre parler
38:40et d'être présent sur une
38:42poignée de main.
38:44Pourquoi je dis ça ?
38:46C'est ce dont on parlait avant, c'est le deux poids, deux mesures.
38:48C'est-à-dire que Gauthier S.
38:50est très prolixe
38:52pour parler du conflit au Proche-Orient.
38:54On a entendu pique-prendre
38:56sur ce conflit-là.
38:58J'espère, oui.
39:00J'espère qu'il s'agira aussi là-bas, M. Netanyahou.
39:02Mais attendez, je ne suis pas en train de reprocher.
39:04Il discute avec la Russie.
39:06Quand même, c'est un changement
39:08fondamental, très fort.
39:10Parce que
39:12Poutine était évidemment
39:14un pestiféré et il devait être,
39:16je vous rappelle, qu'il doit être traîné
39:18devant le tribunal,
39:20la CPI, bien sûr.
39:22La Cour pénale internationale.
39:24Absolument, la Cour pénale internationale
39:26pour crime de guerre.
39:28Mais ce qui se passe là, c'est qu'il voit
39:30que l'ensemble du monde, parce que nous, évidemment,
39:32on est en Europe, on a notre vision occidentale,
39:34qu'il voit que l'ensemble du monde
39:36est fédéré aujourd'hui,
39:38une bonne partie du monde, avec les BRICS,
39:40sont fédérés par Vladimir Poutine.
39:42Il y avait le président chinois,
39:44il y avait le président indien, il y avait le président sud-africain.
39:46Eux soutiennent, en fait, plutôt
39:48Poutine, pas totalement,
39:50évidemment, dans la guerre.
39:52Et ils disent, et ça va
39:54dans le sens des Chinois qui veulent un nouvel ordre
39:56mondial. C'est le basculement du monde.
39:58Et cette image est fondamentale.
40:00J'invite les spectateurs qui n'ont pas
40:02écouté Philippe de Villiers tout à l'heure.
40:04Il a eu une analyse assez intéressante
40:06sur ce sujet-là. Revenons
40:08en France, parlons
40:10de Paris, parlons de la question
40:12migratoire, avec une
40:14situation absolument dingue.
40:16Vous avez des migrants
40:18qui ont installé des tentes
40:20en plein cœur du marais
40:22à, regardez bien,
40:24350 mètres
40:26en suivant
40:28la bonne circulation,
40:30350 mètres de
40:32l'hôtel de ville de Paris, donc de
40:34la mer de Paris. Donc à 300 mètres
40:36de la mer de Paris, vous avez, vous allez voir
40:38les images, des tentes, une sorte
40:40de bidonville qui s'est construite dans
40:42un parc. Regardez
40:44le sujet, Fabrice Elsner,
40:46Mathieu Deveze, hallucinante.
40:48C'est une rue en apparence
40:50paisible du quatrième arrondissement
40:52de Paris, à quelques pas du marais.
40:54Charlotte y habite avec son mari depuis
40:56un mois et demi, et chaque jour, elle fait ce
40:58triste constat. De plus en plus de
41:00migrants installent des tentes dans ce jardin
41:02qui appartient à la mairie. Et les
41:04nuisances sont nombreuses. C'est
41:06matin et soir,
41:08sans discontinuer, des personnes
41:10devant la porte
41:12qui urinent, qui font du bruit,
41:14qui laissent des déchets
41:16non-stop.
41:18Très variés, ça va d'une
41:20tasse de café à une chaussure. Une fois la nuit
41:22tombée, Charlotte ne se sent plus en sécurité.
41:24Elle dit être souvent interpellée
41:26par les migrants. Moi, je me sens pas en sécurité
41:28depuis qu'on s'est installés. On est trois jeunes
41:30femmes dans l'immeuble à partager ce sentiment-là.
41:32Il y a eu plusieurs épisodes où mon mari
41:34a été obligé de descendre pour venir me chercher
41:36parce qu'il y avait
41:38des hommes qui m'interpellaient et qui me bloquaient
41:40le passage de ma porte d'immeuble et je ne pouvais pas
41:42rentrer chez moi. Elle regrette le manque de réponses
41:44concrètes des autorités, puisque la
41:46mairie et la préfecture se renvoient à la
41:48responsabilité de la situation.
41:50Et selon ce migrant, la police n'intervient
41:52pas non plus. La police nous
41:54a trouvés ici. Et la police, elle dit quoi ?
41:56Elle dit rien.
41:58Moi, je n'ai pas volé quelqu'un, je n'ai pas tué
42:00quelqu'un. Je n'ai fait que dormir.
42:02Malgré des efforts importants,
42:04notamment financiers, pour habiter ce quartier,
42:06Charlotte et son mari envisagent
42:08aujourd'hui de déménager.
42:10Je prie moyen du mètre carré dans le
42:124ème arrondissement de 12 000 euros.
42:14La fin du sujet est quand même triste.
42:16C'est-à-dire que ceux
42:18qui s'y sont installés
42:20vont devoir partir
42:22parce qu'on est incapable
42:24de déloger ces personnes qui
42:26sont illégalement dans un petit
42:28parc, un petit square,
42:30et qui sont en situation...
42:32Ce n'est pas qu'on est incapable de le faire, c'est qu'on n'a pas envie de le faire.
42:34Ils le disent eux-mêmes. Ils ne font que dormir.
42:36Ils ne voient pas le problème. Et ce sont aux honnêtes citoyens
42:38de s'adapter et de se déplacer.
42:40Mais c'est qu'ils n'ont absolument pas envie. Et la théorie de la gauche,
42:42c'est qu'il faut accueillir, peu importe les conditions.
42:44Il faut accueillir. Eh bien voilà le résultat.
42:46Et on verra s'il y aura la même chose
42:48du côté de Saint-Germain-des-Prés
42:50par exemple. Parce que parfois, en fait,
42:52certains qui habitent dans les beaux quartiers de Paris
42:56de voir cette réalité en face d'eux
42:58c'est ce qui se passe dans beaucoup d'endroits
43:00effectivement en France,
43:02de voir ça sous leurs fenêtres, quelque part ça fait
43:04peut-être prendre conscience des choses
43:06de ce qui se passe en fait dans notre pays.
43:08Et d'un certain laxisme, parce que évidemment
43:10ça fait quand même quelques temps que
43:12ces camps sont déjà installés là
43:14et n'ont pas été déménagés.
43:16Là où vous avez raison Patrick, c'est que c'est vrai que souvent
43:18l'immigration est un phénomène un peu abstrait
43:20pour des gens comme les riverains. Je ne veux pas stigmatiser
43:22les riverains du quatrième arrondissement, mais
43:24je n'ai pas appris du mètre carré dont vous parliez Eliott, en tout cas du moins
43:26ceux qui sont propriétaires d'un appartement là-bas
43:28ne sont pas des gens à plein boulot.
43:30Oui, il y a l'encaprement des prix des loyers.
43:32Dans ce quartier-là, à 300 mètres de l'autre de la ville,
43:34globalement on peut dire que c'est plutôt
43:36certains de nos compatriotes qui sont favorisés, dont on vous a fait le droit
43:38et qui sont plutôt des gens qui,
43:40dans leur vote, là aussi je regarde les cartes électorales,
43:42votent plutôt à gauche, voire très à gauche
43:44et normalement devraient
43:46se satisfaire de cela. Mais plus sérieusement
43:48si vous voulez,
43:50en regardant le phénomène
43:52migratoire de près, peut-être vont-ils
43:54se dire que ça peut être un déséquilibre pour les
43:56populations qui y vivent, notamment
43:58ceux qui sont moins chanceux qu'eux et qui vivent
44:00dans des quartiers plus difficiles dans lesquels il y a une confrontation
44:02directe à l'immigration et ensuite peut-être
44:04aussi auront-ils de l'empathie pour ces migrants
44:06dont certains ont franchi des mers
44:08pour venir ici au péril de leur vie,
44:10sont dans des situations difficiles et peut-être
44:12que ça va les faire réfléchir au phénomène migratoire,
44:14peut-être qu'ils vont réfléchir aux frontières,
44:16peut-être que je fais un vœu pieux.
44:18Est-ce que vous voulez une anecdote très rapidement ?
44:20Une semaine dernière, il s'avère que je
44:22me balade dans le quartier avec
44:24une proche qui a travaillé
44:26pendant 40 ans dans ce quartier-là
44:28et on se retrouve devant le sesquoir
44:30avec des tentes et il y a la police
44:32qui est présente et en avançant la personne
44:34me dit « mais c'est fou, je ne reconnais pas le quartier,
44:36ce n'est pas possible, je n'ai jamais vu ça, j'ai bossé pendant 40 ans
44:38ici ou 30 ans, incroyable ».
44:40Je lui dis « mais ne t'inquiète pas puisque les policiers sont présents,
44:42demain la situation est réglée ».
44:44Et je découvre
44:46le sujet de la rédaction
44:48et je me dis « mais c'est quand même tard,
44:50le sujet n'est pas réglé ».
44:52Je ne l'ai même pas signalé, vous voyez ce que je veux dire ?
44:54Il y a les policiers qui sont devant
44:56donc évidemment que la situation
44:58va être réglée.
45:00Je me suis dit qu'ils ont dû arriver
45:02là il y a quelques heures
45:04et puis voilà, le sujet est terminé.
45:06Ça serait à la préfecture de prendre la décision
45:08de les déloger, mais seulement si vous les délogez
45:10dans la mesure où on va aller déloger
45:12mais comme on ne va pas les renvoyer
45:14chez eux parce qu'on n'en a pas les moyens,
45:16ils vont aller ailleurs.
45:18Donc on déplace le problème, on ne résout pas le problème,
45:20on déplace le problème.
45:22Après c'est une question de fermeté de la part des élus politiques
45:24ou de la préfecture, il y a des préfets
45:26qui sont quand même plus forts.
45:28Le préfet Laurent Nunez, heureusement qu'il est là
45:30parce qu'il essaie de faire le maximum.
45:32Moi je pense que c'est plutôt de la mairie.
45:34Il faudrait aller faire 350 mètres
45:36toquer à l'hôtel de ville.
45:38Pas que la mairie, il faut réguler les flux migratoires.
45:40Ani Dalgo,
45:42c'était l'année dernière ou il y a deux ans,
45:44il s'était même installé dans le parvis
45:46de l'hôtel de ville.
45:48Peut-être aller directement dans le bureau,
45:50installer des tentes.
45:52Il paraît qu'il est bien chauffé.
45:54J'ai même eu la chance d'y aller
45:56mais je suis certain qu'on serait accueillis
45:58à bras ouverts.
46:00Vous serez invités.
46:02Je n'en ai aucun doute.
46:06Merci à tous les quatre.
46:08Je rappelle l'une des informations
46:10de la soirée, le nourrisson Santiago,
46:12grand prématuré,
46:14enlevé lundi soir de la maternité
46:16de la région parisienne
46:18où il était soigné, a été retrouvé
46:20en vie avec ses parents
46:22dans un hôtel aux Pays-Bas
46:24à temps appris vendredi auprès du parquet de Bobigny.
46:26Santiago a été retrouvé
46:28avec ses parents, ils sont tous en vie,
46:30dans un hôtel de la région d'Amsterdam
46:32a indiqué le porte-parole du parquet
46:34sans livrer davantage d'informations.
46:36Je rappelle que le bébé avait été enlevé
46:38par ses parents alors qu'il avait
46:4017 jours et avait besoin
46:42de soins constants.
46:44Voilà pour l'une des informations.
46:46C'est intéressant quand même parce que
46:48ils partent de la région parisienne,
46:50il y a un premier mandat d'arrêt
46:52en Belgique pour qu'on les retrouve
46:54aux Pays-Bas.
46:56C'est la libre circulation dans l'Union Européenne.
46:58C'est terminé. On est très en retard. Merci à tous les quatre.
47:00Denis à la réalisation, à la vision, Nicolas, Greg Posit,
47:02Dallo, Benjamin Naud, Lucas Busytil, Férix, Pérola.
47:04Toutes les émissions sont à revoir
47:06sur CNews.fr dans un instant si ça se dispute.
47:08Merci.

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