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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-11-27##

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News
Transcription
00:00— Soud Radio, Jean-François Aquillie, bonjour. — Bonjour.
00:03— Jean-François, vous avez entendu Philippe Brun. C'est intéressant, hein ?
00:06— Intéressant ou inquiétant, je ne sais pas. — Inquiétant.
00:08— Quand vous dites Philippe Brun, tout le monde est dans la prêt, quelque part.
00:12Pas seulement les oppositions de gauche. Et une idée répandue selon laquelle,
00:16eh bien Michel Barnier tirerait sa révérence après une censure avant Noël.
00:20C'est une idée qui semble communément admise. Ce pourquoi, d'ailleurs,
00:22le Premier ministre est allé faire un tour sur TF1 hier soir.
00:25Sur TF1, où il a dit « Moi ou le chaos », quoi. — Oui, « Moi ou le chaos ».
00:29Que diable était-il allé faire dans un 20h, là, en pleine semaine ?
00:34En fait, ce qu'il s'est pour dit, c'est qu'il a une sensation d'un étot qui se resserre.
00:38Même s'il l'a nié, il n'y a pas d'étau. Il parle d'un microcosme parisien
00:42à qui fait-il allusion, qui s'occuperait d'essayer de le déstabiliser.
00:45Qu'est-ce qu'il dit, Michel Barnier ? Que si la censure est votée, il n'y aura pas de budget.
00:49Je cite ses mots. Il dit « Il y aura probablement une tempête assez grave
00:54sur les marchés financiers ». D'ailleurs, il parle d'instabilité.
00:57Mais Yael Brown-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, ici même, à votre micro...
01:01— Hier matin, à votre place. — ...disait l'inverse.
01:03— Elle disait l'inverse. — Que grosso modo, ça ne bougerait pas.
01:06Donc le Premier ministre a défendu sa méthode, niant qu'il y ait des cas d'eau à droite et à gauche.
01:12Ça t'il dit ? Il parle toujours pareil d'un budget perfectible.
01:16Il a fait allusion à une certaine forme de fatigue. C'était en creux dans les mots.
01:20Il dit « J'ai un certain âge, je m'enthousiasme encore ».
01:23Sous-entendu, je ne suis pas encore mort politiquement.
01:25Michel Barnier, donc, a tenté hier soir, c'est aussi simple que ça, de prendre l'opinion publique à témoin.
01:31— Il faut dire que la petite musique de la censure du gouvernement,
01:34qui serait votée même avant, le 18 décembre, la semaine prochaine,
01:38au sortir du débat sur le budget de la Sécurité sociale, devient assistante.
01:43— Oui, petite musique, grand orchestre. Même Philippe Brun, qui, sur Sud Radio,
01:47parle de tout le monde qui prépare la suite.
01:49Tout le monde, y compris dans les rangs du socle commun chez Emmanuel Macron.
01:53Vous avez vu cet échange étrange dans la journée ?
01:56Le Parisien, aujourd'hui, en France, qui a fait part de propos du président de la République,
02:01une remise de médaille qui aurait dit à certaines personnes qui étaient présentes
02:05« Le gouvernement va tomber ». Ça a été démenti par l'Élysée.
02:08Et c'est assez inédit. Le Parisien, aujourd'hui, en France, est revenu derrière
02:11pour dire « Non, non, ces propos ont été recoupés ».
02:13Et l'Élysée est encore revenue derrière pour dire « Ça a été démenti ».
02:16Par-delà les petits jeux entre les uns et les autres, il y a ce moment très difficile.
02:21Chaque mot compte. Ce sont des éléments de déstabilisation.
02:25Certains membres du gouvernement n'hésitent plus, en privé, à dire
02:28« C'est fini, là, à la fin de l'année, on passera à autre chose à Noël », hein, Jean-Jacques ?
02:31— Oui. Et le RN ? Parce que Marine Le Pen, aussi, est dans une situation embarrassante.
02:37— Oui. Alors elle est sortie de sa réunion lundi chez Michel Barnier assez déçue.
02:42Elle pensait qu'il y aurait un cadeau pour elle. Vous savez, Laurent Wauquiez a marqué des points
02:45avec les retraités. Marine Le Pen pensait qu'elle aurait au moins l'électricité.
02:49Or, vous l'avez rappelé ce matin, Jean-Jacques Bourdin, sur Sud Radio,
02:52le Sénat s'est opposé, cette nuit, à la hausse de l'électricité et de la fiscalité.
02:57C'est-à-dire au-delà du niveau de la crise avant, la crise énergétique, grosso modo.
03:02C'est un cadeau que peut-être Michel Barnier aurait pu anticiper, sachant que tous les parlementaires
03:07de tous les bords s'opposent à peu près à cette hausse des tarifs de l'électricité.
03:12C'est allé jusqu'au sénateur. Donc en fait, c'est un manque à gagner sur les 60 milliards
03:16d'aller à peu près 3 milliards. Il y a eu une hausse des tarifs sur le gaz.
03:20Ça va faire un peu plus d'un milliard d'euros. Donc il n'y aura pas de compensation
03:23en ce qui concerne les économies que veut faire Michel Barnier.
03:27Mais Marine Le Pen aurait pu obtenir une sorte de faux gain politique
03:33avec cette histoire d'électricité. Le refus de la hausse est partagé de la fiscalité
03:38par tout le monde, de tous les bords. Et là, c'est un revers pour Michel Barnier
03:42cette nuit de la part de ses amis du Sénat. Ça devient de plus en plus compliqué.
03:47Il y a une grande déstabilisation dans l'air.
03:50— Oui. Quant à Marine Le Pen, elle est partagée entre son électorat qui la pousse
03:56à la censure et les élus qui seront plus mesurés.
04:00— Et puis Marine Le Pen, il ne faut pas obliger la dimension personnelle, son mental du moment.
04:05Elle est sous le risque d'une inéligibilité prononcée par les magistrats dans son procès
04:10sur les assistants parlementaires européens. Elle se dit qu'est-ce que je fais ?
04:13Est-ce que j'appuie oui ou non sur le bouton ?
04:15— Bien. Merci. 7h52. Nous sommes avec nos auditeurs. Dans un instant. À tout de suite.

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