• l’année dernière
La visite d’État d’Emmanuel Macron au Maroc et l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une nouvelle résolution favorable au Royaume marquent deux moments cruciaux dans les relations entre le Maroc et ses partenaires internationaux. D’un côté, la visite du président français et son soutien clair et franc de la souveraineté du Maroc sur son Sahara acte le début d'un "nouveau livre" de la coopération bilatérale, renforçant ainsi les liens économiques et géostratégiques entre Rabat et Paris. De l’autre, la dernière résolution onusienne sur le Sahara confirme la dynamique en faveur du plan d’autonomie proposé par le Maroc, malgré les tentatives infructueuses de l’Algérie pour le contrer. Quels enseignements tirer de ces événements ?

Aziz Boucetta, journaliste politique fondateur du média Panorapost
Brahim Rachidi, avocat membre du bureau politique de l'USFP

Category

📺
TV
Transcription
00:00La visite d'Emmanuel Macron au Maroc ponctuée par un accueil chaleureux et emprunt de symboles
00:13marque indéniablement une nouvelle ère pour les relations maroco-françaises.
00:18En signant une série d'accords stratégiques et en réaffirmant son soutien à la souveraineté
00:22marocaine sur le Sahara, Emmanuel Macron a voulu envoyer un message clair et fort.
00:27Les accords signés témoignent de l'ambition de bâtir une coopération qui dépasse les intérêts économiques immédiats.
00:38Le concept de « Made with Morocco » vise à intégrer les chaînes de valeurs industrielles des deux pays
00:42dans des secteurs clés comme l'aéronautique, l'automobile ou encore les énergies vertes.
00:46Mais faire du business, c'est bien, mais le faire avec des partenaires fiables, sincères et sans ambiguïté, c'est mieux.
00:52C'est devenu même une condition sine qua non pour le Royaume du Maroc qui n'entrevoit désormais
00:56ses relations présentes et futures qu'à travers le prisme du Sahara.
00:59Il a fallu du temps, beaucoup de temps, mais force est de constater que le message de sa Majesté
01:04a été reçu 5 sur 5 par le président français.
01:07Le présent et l'avenir du Sahara s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine.
01:11Ces quelques mots écrits noir sur blanc ont donc suffi pour tourner la page de la crise diplomatique
01:18et écrire, non pas un nouveau chapitre, mais un nouveau livre des relations entre Rabat et Paris.
01:22Par ailleurs, la résolution 2756 adoptée le 31 octobre par le Conseil de sécurité de l'ONU
01:28vient consolider la pertinence du plan d'autonomie proposé par le Maroc pour ses provinces du Sud.
01:33Malgré une énième tentative de l'Algérie pour inclure des amendements hostiles au Royaume,
01:39cette résolution conforte le Maroc dans sa position et lui ouvre la voie pour renforcer son influence régionale et internationale
01:45avec le soutien désormais explicite de la France aux côtés des États-Unis.
01:50Au final, malgré un début de mandat présidentiel teinté d'erreur de jugement vis-à-vis du Royaume,
01:56il faut reconnaître qu'Emmanuel Macron a eu le courage et la lucidité de rompre, une bonne fois pour toutes,
02:02on l'espère en tout cas, ce jeu malsain d'équilibriste que la France a tenté d'entretenir pendant des décennies entre Rabat et Algiers.
02:08L'histoire retiendra que c'est lui, Emmanuel Macron, et pas un autre qui a osé franchir le pas et clamer haut et fort
02:14à qui veut bien l'entendre que la France a fait son choix, celui de la justice et de la raison.
02:20Nous allons en parler ce matin dans votre émission de débats quotidiennes Les Décodeurs avec Aziz Bousta et Ibrahim Rajdi,
02:26juste après l'Essentiel de l'Info, présenté par Mourad Baba.
02:29Et je suis ravi d'accueillir ce matin sur ce plateau, en ce lundi 4 novembre 2024,
02:35Aziz Bousta, mon confrère journaliste, politique, fondateur du média Panora Post. Bonjour Aziz.
02:41Bonjour Aziz, bonjour Ibrahim.
02:43Ibrahim Rajdi, maître Ibrahim Rajdi, avocat et membre du bureau politique de l'USFP. Bonjour, c'est Ibrahim.
02:49Bonjour, c'est Aziz.
02:51On va faire aujourd'hui le bilan de la visite d'État que vient d'effectuer le président français Emmanuel Macron au Maroc.
02:59C'est ce qu'on avait convenu avant même la tenue de cette visite d'État.
03:02On avait pris rendez-vous en ce lundi 4 novembre pour discuter, analyser, commenter à froid, non pas à chaud, toute cette séquence.
03:10Et je vais commencer par une question que vous avez choisie d'ailleurs, Aziz Bousta, comme le titre de votre dernière publication,
03:17parce que je pense qu'elle pose assez bien le débat et la discussion. Il est venu, il a vu, mais est-ce qu'il a convaincu ?
03:24Je vous pose la question.
03:26Il est venu, oui, il a vu, oui, il a été vu aussi. Convaincant, oui, il a été convaincant dans ses actes, dans ses gestes, dans sa retenue.
03:36On a remarqué que le président Macron, avec sa majesté le roi, n'était pas le président Macron qu'il y a d'une manière générale,
03:42enfin un peu familier, il a fait des efforts à ce niveau-là, c'est très important.
03:45C'était une visite d'État, comme on le dit partout, c'est la vérité chargée d'histoire, chargée de symbolisme.
03:51L'histoire, pour cette fois, encore une fois, je pense que le terme n'est pas galvaudé, elle est véritablement historique,
03:56parce qu'elle inaugure cette visite, une nouvelle phase. Alors si on devait revenir sur ces phases, permettez-moi de revenir rapidement là-dessus,
04:04je pense que dans cette relation avec la France, sans remonter à la nuit des temps, l'ambassadeur Benaïcha, dont tout le monde parle en ce moment, etc.,
04:10on remonte jusqu'à l'indépendance. Il y a eu trois grandes phases. La première phase de 1956 à 2007, à peu près,
04:17emprunt d'une certaine forme de relation entre les deux pays, teintée d'une certaine façon, d'une forme de paternalisme accepté de l'autre côté,
04:26paternalisme d'un côté accepté de l'autre, et puis ça s'est arrêté en 2007. Et depuis 2007 jusqu'à 2020, globalement, on va dire,
04:33ce changement générationnel qu'il y a eu aussi bien chez nous que chez eux, et qui fait que les relations n'étaient plus inscrites sur un plan historique
04:42ou affectif ou économique, mais des relations d'intérêt pur, d'intérêt entre les deux nations. Et on a vu comment ça s'est passé pendant ces 12-13 dernières années
04:52avec les présidents Sarkozy, Hollande, Macron, et puis 2020-2023, rien, absolument rien, période de maturation, période de réflexion,
05:00on ne prend pas forcément les mêmes, mais on continue. Et à partir de 2024, donc, c'est le début de cette phase, on va voir.
05:10Ce qui a été dit est beau, le verbe français est très beau, il permet ça, il a d'ailleurs été conçu encore pour ça, un très beau verbe,
05:17revenir sur un ensemble de choses, sur l'histoire, sur le présent, sur l'avenir, sur les intérêts partagés en Afrique, en Méditerranée ou ailleurs,
05:25signer beaucoup de choses, voir beaucoup de monde, prendre des selfies avec beaucoup de monde, mais pour autant, je pense que l'État marocain,
05:36il va aussi, d'une manière assez retenue, parce que sur les 22 accords signés, il y a quand même 8 déclarations d'intention.
05:428 déclarations d'intention, c'est bon, on va envisager de pouvoir travailler un jour. Donc ça fait quand même le tiers des 22.
05:51Et on va attendre. Ce qui est sûr, c'est que c'est le rail, c'est l'énergie, c'est bien, ça redémarre. Je pense que nous avons des relations
05:58extrêmement étroites, familiales, humaines, économiques, industrielles, militaires, tout ce qu'on veut avec la France, mais qu'il faut revoir un peu ces conditions.
06:05Je crois que cette période de froid et de gel qu'il y a eu pendant trois ans a permis aux uns et aux autres de réfléchir et de redémarrer,
06:11sachant que pour nous, la France ne doit pas être toujours le pays incontournable parce qu'il y a le préisme et il y a le contexte.
06:19Il ne l'est plus, d'ailleurs. Il ne l'est plus. Et puis, pour la France, on a vu ça sur leur chaîne télé. Il ne faut plus que le Maroc soit réduit à l'OQTF,
06:27à la migration et à la sécurité. C'est vrai que ça, c'était très, très amusant à voir, de voir effectivement les préoccupations des uns et des autres.
06:35Ceux qui ont suivi cette visite d'État à travers les médias français, ils ont une certaine vision ou une certaine approche de la chose politique et diplomatique.
06:47Les intérêts ne sont pas les mêmes. Le focus est beaucoup plus fait sur cette question des OQTF, de l'immigration, des tenues des uns et des autres.
06:56De la composition de la délégation officielle qui accompagnait Emmanuel Macron. Alors que c'est vrai que chez nous, ce qui a le plus attiré l'attention,
07:05c'est surtout la déclaration du président français devant le Parlement. La phrase qu'il a répétée par voix orale après l'avoir écrite noire sur blanc dans la lettre
07:14adressée à Sa Majesté. Le présent et l'avenir de la province du Sud du Sahara s'inscrivent dans ce qu'il a dit au Parlement.
07:24Il n'a pas dit le Sahara occidental au Parlement. Il a dit le présent et l'avenir des provinces du Sud. Je crois qu'on lui a fait passer le mot.
07:30D'ailleurs, même l'ambassadeur de la France à l'ONU, nous allons parler de cette résolution adoptée la semaine dernière, a réitéré la même phrase.
07:37Donc, si je résume assez bien. Convaincu, oui. Mais on attend pour voir. On attend de voir. Très bien. Maître Brahim Rajdi, convaincu ou pas ?
07:46Je ne vais pas s'en rendre dans le scepticisme, pas le pessimisme de C.Aziz Boustan, qui est très lu. Dans les chroniques, ils sont lus partout.
07:58Moi, je ne trouve pas qu'il est sceptique. Il est peut-être un peu attentif. Vous me dites réaliste. Prévenant, prévenant.
08:03Moi, je vais vous dire tout d'abord, cette visite est une visite historique, comme on témoigne de la qualité de la délégation qui a accompagné le président de la République.
08:14Deuxième chose, c'est que pour être d'accord avec C.Aziz par la suite, tout ce qui a été fait par Macron durant les trois dernières années,
08:23il faut le mettre sur le plan de ce qu'on appelle, ce qu'a appelé Mars, les erreurs de jeunesse. Sa visite ici a marqué une rupture avec ses erreurs de jeunesse.
08:32Maturité brutale et soudaine.
08:34Parce que vraiment, le fait que le président de la République française déclare solennellement devant le Parlement marocain que l'avenir, c'est l'autonomie, c'est terminé.
08:45Ça a été d'ailleurs repris par l'ambassadeur des Etats-Unis de la France, qui était vraiment, qui a fait une brillante intervention.
08:56Au niveau de 22 conventions, les 8 dont tu as parlé, C.Aziz, les déclarations d'intention, c'est normal.
09:02On ne peut pas venir après trois ans de gel et venir dire « Tiens, on est d'accord sur tout ». C'est normal. C'est normal qu'il y ait des déclarations d'intention.
09:10Mais M. Macron a dit une chose qui est très importante. Parce qu'on a parlé du partenariat privilégié. Il a repris une phrase de Saint-Majesté le Roi.
09:19C'est Saint-Majesté le Roi qui a dit qu'on va ouvrir un nouveau livre dans les relations entre la France et l'Allemagne. Un nouveau livre qui comprend plusieurs chapitres.
09:29Et c'est dans ce livre-là, dans ce nouveau livre, que s'insèrent les 22 déclarations. Et bien sûr, moi, je suis encore optimiste comme toujours.
09:38Je ne suis pas d'un optimisme béat, mais d'un optimisme réaliste. Je pense que la France n'a pas d'autre choix que de persévérer cette voie qui est tracée par le président de la République.
09:48Oui, mais vous savez qu'en matière de relations internationales, il n'y a que les intérêts qui priment. Et les certitudes peut-être d'aujourd'hui ne seront pas aux plus valables d'ici quelques années.
09:59On ne sait pas de quoi demain est fait. Et je rejoins ce que disait tout à l'heure Alice Boussa. Wait and see, effectivement.
10:06D'autant plus que les paramètres politiques du royaume du Maroc ne sont pas les mêmes que ceux de la République française.
10:14La question que j'ai envie de vous poser, c'est quelle garantie avons-nous aujourd'hui que ce nouveau partenariat renforcé, renouvelé est amené à durer dans le temps ?
10:22L'Élysée parle d'un partenariat sur les 30 prochaines années. Et en quoi les changements inhérents à la politique française interne, un changement de président, de locataire de l'Élysée,
10:34peut ou pas d'ailleurs, non pas altérer, mais revoir la relation que la France veut entretenir avec le Maroc et son voisin algérien ?
10:45Je crois que la résolution de l'ONU, dont on va parler tout à l'heure, est assez claire. Il y a eu un ajout sur le momentum favorable au fait d'aller de l'avant avec les 110 pays qui reconnaissent le plan de l'autonomie, etc.
10:59Donc on est parti vers une reconnaissance définitive, totale et inconditionnelle de la marocanité de nos provinces sahariennes.
11:07Donc je ne pense pas qu'un président ou un n'importe quel élu, même ceux de gauche qui viendraient à prendre...
11:13Ou de droite.
11:14Ou de droite. Non, même de gauche, parce que la droite c'est acquis. Si on arrive à voir quelqu'un...
11:18C'est vrai que le problème il se pose beaucoup plus...
11:20A gauche, bien sûr.
11:21Je sais que ça vous fait mal au cœur, mais c'est une réalité.
11:24Vos amis ne sont pas tout à fait convaincus. Mais bon, ils font de la politique. On sait comment ça se passe dans leur circonscription.
11:30Mais le problème c'est que le président Macron, pour l'instant, est isolé.
11:36Le président Macron était ici, donc c'était le très grand jeu pour le président Macron.
11:39Parce que c'est le président Macron, parce que c'est le président d'une grande puissance, ami, membre permanent, etc.
11:45Mais pour autant, chez lui, il est démonétisé.
11:47Chez lui, il n'a plus tellement de pouvoir. Chez lui, il ne sait pas si son gouvernement va durer ou pas durer.
11:52Donc, on va encore attendre un petit peu, mais je pense qu'il y avait une sincérité.
11:57Il faut dire les choses, c'était effectivement sincère.
11:59Une sorte de mea culpa, où on a perdu 7 ans.
12:02Pas avec les Algériens, c'est leur problème, comme a dit Borreta.
12:05Mais avec nous, on a perdu 7 ans.
12:08Maintenant, il y a une histoire qui me dérange.
12:10Quand on a envie d'être...
12:11On ne peut pas être bien avec quelqu'un et lui dire, si tu veux venir chez moi, il faut que tu ramènes avec toi 25 documents.
12:18Vous avez compris que je parle des visas.
12:20Alors, on parle des aluminiums, on parle de ceci, on parle de cela.
12:22Il y a certains pays, par exemple, avec le Maroc, comme les Canadiens, qui ont fait un visa assez particulier, qui ont énormément facilité les choses.
12:30Vous me direz, oui, mais Schengen, c'est les états Schengen, c'est l'Union européenne, c'est beaucoup de monde.
12:34Comment ils font avec les Canadiens ? Comment ils font avec les Français ? Comment ils font avec les Japonais ?
12:37Avec les Américains, comment ils font avec les Japonais et les Brésiliens ?
12:40Je ne sais pas pour les Brésiliens.
12:44Tant qu'il y a ce problème de visa, je pense que ça ne sera pas véritablement...
12:49C'est pas véritablement arrangé.
12:51Tant qu'un Marocain, une Marocaine, voulant partir en France, en Allemagne, en Espagne, n'importe où,
12:56et devra passer sous les fourches codines d'un certain nombre de réglementations, de procédures,
13:01il restera quelque chose qui n'est pas bon.
13:05Là, pour le coup, je vais juste me faire un petit peu l'avocat du diable sur cette question.
13:10C'est un problème qu'il faut revoir de fond.
13:12C'est tout le mécanisme d'octroi de visa aux Marocains qui souhaitent se rendre dans un pays membre de Schengen
13:19qui pose problème en réalité.
13:21Je ne crois pas que la France en particulier soit...
13:23Je ne dis pas la France. Je dis que la France pourrait peut-être initier ce mouvement, cette idée, cette bascule de
13:31bon, les Marocains, on va considérer ça un peu différemment.
13:34Il n'y a que tout le monde qui vient dire vous êtes différent, vous êtes magnifique, vous êtes merveilleux,
13:38vous êtes l'avenir, vous êtes ceci, vous êtes les meilleurs.
13:40Très bien, alors qu'on montre ça, qu'on montre ça.
13:43Il y a 1,7 million de Marocains là-bas. Il y a pas mal de Français ici.
13:46Je pense qu'il n'y a plus de problème à ce niveau-là.
13:48Et même pour les OQTF, encore une fois, et Borreta l'a dit dans son interview au point, bien sûr,
13:54parce que Borreta parle rarement à la presse nationale, n'est-ce pas ?
13:57Il a dit qu'il y avait sur 700 OQTF, il n'y en avait que le tiers qui était marocain.
14:01Les chiffres sont sortis, d'ailleurs, et c'est vrai qu'il y avait beaucoup de...
14:04J'allais dire des informations, mais ce serait pas un manque d'informations dans les médias français
14:09sur ces dizaines de milliers, ces centaines de milliers de Marocains que la France a du mal à renvoyer.
14:15Sur la question des mineurs isolés, on s'est rendu compte qu'à peine 1% de ces mineurs isolés sont marocains.
14:20Le Maroc n'a jamais eu de problème à récupérer des Marocains, aussi jeunes soient-ils,
14:26qui n'ont rien à faire sur le territoire français. Encore faut-il qu'ils soient marocains et que ce soit prouvé.
14:30Donc je crois qu'ils ont commencé à le comprendre pour avoir suivi un petit peu ce qui s'est dit sur les plateaux de télé en France.
14:36Je crois que la donne est en train de changer. Maître Brahim Rajdi ?
14:40Ce qu'a dit Céaziz, il y a une petite contradiction. Il a pris en considération la situation interne, politique interne de la France
14:48et ses répercussions sur les relations internationales.
14:51C'était le sens de ma question, d'ailleurs.
14:53N'oubliez pas qu'en France, il y a vraiment actuellement un thème qui est choisi par les médias, c'est le thème de l'immigration.
15:00Sachant pertinemment, je l'ai dit, je l'ai redit dans cette maison, si vraiment on chasse tous les immigrés non légaux,
15:09vraiment l'économie française va vraiment recevoir un coup dur.
15:13Parce que la restauration, la construction, tout ça c'est avec des travailleurs étrangers.
15:18Les hôpitaux, les ingénieurs ?
15:20Les hôpitaux, les médecins.
15:22J'ai vu quelqu'un qui a dit que Hassan Diok, le Dieu et son âme, avait dit qu'on ne vous envoie que les médecins médiocres.
15:29Ça n'a jamais été dit, mais ça a été utilisé par Zemmour.
15:33Aujourd'hui, le président de la République n'a pas les coups d'effroi pour donner tout d'un seul trait.
15:39Il est vrai que l'octroi des visas va être revu, mais bien sûr, l'ordonnance de quitter le territoire français.
15:48Il y a des problèmes qui se posent quand c'est les mineurs isolés.
15:51Parce que la première des choses qu'ils font, c'est déchirer leur passeport.
15:55Et on n'arrive pas à déterminer leur identité.
15:57Et ça, ça a été compris par la France.
15:59Ce qui me pousse à dire que la visite de M. Macron est une réussite, c'est la réaction des médias français.
16:07Parce qu'ils se comprennent à des petits détails.
16:10Il est venu avec des espadrilles.
16:12Ça, c'est anormal.
16:14Moi, je pense que c'est une très grande réussite.
16:18Et le lobby marocain en France a bien joué.
16:21Ceci ne signifie pas qu'on va dormir sur l'oreille.
16:24On va marquer une pause et on va poursuivre le débat avec M. Brahim Rajdi et C. Hadid-Bousta.
16:29On va notamment parler, faire un petit focus sur ce qui s'est passé au siège des Nations Unies à New York
16:33avec cette résolution 2756 adoptée.
16:36Très favorable, il faut le dire, au Royaume du Maroc.
16:38Ce sera juste après le journal présenté par Mourad Baba.
16:42La suite des décodeurs d'Atlantique Matin, ce lundi 4 novembre 2024 avec Aziz Bousta et Ibrahim Rajdi.
16:50On parle, on était en train de parler en première partie d'émission de cette visite d'État du président français au Maroc,
16:56de la nouvelle opposition de la France concernant le dossier du Sahara.
17:00Et si vous voulez bien, on va bifurquer sur le processus onusien qui se poursuit toujours au siège des Nations Unies.
17:08Avec cette séquence la semaine dernière et l'adoption de la résolution 2756.
17:14Et en lien avec ce qu'on disait en première partie d'émission, c'est vrai que l'un des éléments qui a attiré l'attention,
17:20c'est la prise de parole de l'ambassadeur de la France à l'ONU, Nicolas de Rivière,
17:25qui a lui aussi réitéré devant le Conseil de sécurité cette fameuse phrase que l'on connaît par cœur désormais.
17:32Le présent et l'avenir du Sahara s'inscrivent dans le cadre d'une souveraineté marocaine.
17:38Qu'est-ce que vous avez pensé de son intervention, de sa prise de parole ?
17:42Est-ce qu'elle dénote par rapport aux précédentes réunions du Conseil de sécurité ?
17:46La déclaration de l'ambassadeur Nicolas Rivière devant le Conseil de sécurité était très claire.
17:52D'ailleurs, il a dit le présent et l'avenir du Sahara occidental s'inscrivent dans le cadre d'une souveraineté marocaine.
17:59C'est très clair. D'ailleurs, ceci avait entraîné une réaction négative de l'ambassadeur algérien à l'ONU,
18:08qui s'est comporté d'une manière vraiment pas diplomatique parce qu'il voulait à tout prix introduire des choses qui n'existent pas dans son pays,
18:15en France, les droits de l'homme.
18:17On va parler de l'Algérie.
18:18La déclaration de l'ambassadeur Nicolas Rivière s'inscrit dans la continuité avec plus de clarté,
18:24ce qui a été dit par le président Macron devant le Parlement marocain, quand il s'est détaché de ce qu'il avait écrit pour reprendre l'expression
18:32qui a été utilisée dans sa lettre du 30 juillet envoyée à Sa Majesté le Roi.
18:36Est-ce que la prise de parole de Nicolas de Rivière, et là je me tourne vers Aziz Bousta,
18:42ce n'est pas la concrétisation, la matérialisation de ce qu'a déclaré le président français,
18:48à savoir que le soutien clairement affiché désormais par la France à la faveur de la souveraineté du Maroc sur le Sahara
18:56va justement se concrétiser au niveau des instances internationales avec un appui clair, franc et massif de cette nouvelle position ?
19:03Alors, de tous les pays qui reconnaissent la souveraineté du Maroc sur ces provinces sud,
19:12il y en a deux qui sont marquants.
19:15Il y a les Américains et il y a les Français.
19:17Mais les Américains sont très très opaques depuis la fameuse déclaration de Donald Trump.
19:27Quand Joe Biden est arrivé, ils n'étaient pas aussi clairs qu'on aurait pu l'attendre.
19:34Les Français sont extrêmement clairs, ça il faut le dire, il faut le répéter.
19:38Le président dans sa lettre à Sa Majesté avait dit,
19:42outre le présent et l'avenir, outre l'unicité du plan d'autonomie marocain comme solution à cette question,
19:51avait dit qu'il allait accompagner, que la France allait accompagner dans les instances internationales.
19:55Et c'est exactement ce qu'elle a fait.
19:57Et de la plus belle des manières, il faut le reconnaître.
20:00Ce qu'a dit Nicolas de Rivière était absolument clair, était absolument précis.
20:05Et il a même été au-delà en disant que le momentum est favorable,
20:11en reprenant les termes qu'il y a eu dans cette résolution,
20:14en disant que l'adhésion est croissante et qu'il fallait avancer,
20:19et qu'il fallait arrêter d'obstruer ce processus.
20:22C'est véritablement clair ce qui a été dit.
20:26Après ce qui s'est passé, on va en parler si vous voulez.
20:28Là on va continuer de parler de la position de la France,
20:30parce que je me rappelle pendant une précédente émission,
20:33vous disiez que la parole de la France sur cette question
20:39est sans doute peut-être beaucoup plus importante que celle des autres puissances,
20:44même les quatre autres puissances qui siègent au Conseil de sécurité de l'ONU.
20:48Pourquoi ? Parce que la France détient les archives.
20:51Détient les archives, détient la connaissance de cette histoire.
20:58En termes de zone d'influence, c'est le précaré de la France.
21:02C'est le précaré de la France.
21:05Au niveau de l'ONU, il y a une division du travail, une affectation des tâches,
21:11et tout ce qui est casque bleu, mission de maintien de la paix,
21:14c'est plutôt dévolu à la France.
21:17Donc la minure se relève plus ou moins, ce n'est pas écrit, mais c'est dit.
21:21Donc la position de la France est importante à ce niveau-là.
21:25Je reprends ce qu'a dit le ministre des Affaires étrangères marocain
21:29dans son interview au magazine Français Le Point.
21:32Il y a une différence, c'est que les Français continuent de voir
21:37ou continuent d'appréhender cette question
21:41comme une action du Maroc pour recouvrer sa souveraineté.
21:46Alors que le combat du Maroc n'est pas uniquement pour ça,
21:49parce que le Sahara est au Maroc et personne n'en doute ici chez nous au Maroc
21:53et la réalité est là.
21:55Le problème du Maroc, la question du Maroc, l'objectif du Maroc,
21:58c'est de régler le problème au niveau maghrébin, au niveau régional.
22:02Donc il y a deux plans qui sont différents.
22:04Les Français voient ça comme étant un conflit entre le Maroc et l'Algérie sur le Sahara.
22:08Le Maroc voit ça comme étant un problème qui obstrue ou qui entrave le développement du Maghreb.
22:14Et la France peut aussi jouer un rôle là-dedans si elle voulait le faire.
22:18Je pense qu'on complique un peu trop les choses.
22:21C'est opaque, c'est mystérieux, on ne sait pas.
22:24Je pense qu'il y a des politiques internationales qui font qu'on peut tordre les bras parfois à des pays,
22:30surtout quand ils n'ont pas le droit pour eux.
22:32La France a soutenu le Maroc clairement depuis aussi les discussions de la dernière résolution de l'ONU.
22:39On avait constaté que l'intervention de l'ambassadeur à l'époque était différente des interventions précédentes.
22:46Les partenaires du Maroc sont des partenaires solides.
22:50Si vraiment on analyse la structure de ceux qui ont voté, les membres du Conseil de sécurité,
22:55ceux qui ont voté pour la résolution, on trouve les USA, la France, le Royaume-Uni, la Chine, la Corée, la Slovénie,
23:01la Suisse, le Ghana, le Japon, Malte, Sierra Leone, avec deux abstentions, Russie et Mozambique.
23:07Et la Russie ne s'est pas abstenue parce qu'elle n'est pas d'accord avec la résolution.
23:11Uniquement, il y a des remarques au niveau de la méthodologie adoptée par ce que vous appelez le porte-plume.
23:18C'est les Américains, forcément.
23:20Et l'Algérie s'est retirée.
23:22D'ailleurs, on va expliquer un peu le contenu de cette résolution qui est différente des résolutions précédentes.
23:28On le fait juste après la pause info avec Karim René qui nous a rejoint.
23:32L'essentiel de l'info et je reviens vers vous, Maître Ibrahim Rachdi, pour la suite du débat tout de suite.
23:39Dernière partie des Décodeurs d'Atlantique matin, toujours avec Hadith Bousta, Ibrahim Rachdi.
23:44Je vous redonne la parole. Vous êtes en train de parler de la résolution adoptée par le Conseil de sécurité, la résolution 2756.
23:51Cette résolution qui a été adoptée le 31 décembre est vraiment différente des anciennes résolutions.
23:57Tout d'abord, l'Algérie est partie prenante dans le conflit.
24:04Elle est invitée à rejoindre les tables de négociation.
24:07L'Algérie est citée cinq fois dans la résolution. Le Maroc est cité six fois.
24:13Autre chose qui est très importante, c'est que le Conseil de sécurité rejette toutes les décisions d'avant 2007, c'est-à-dire avoir la proposition marocaine de l'autonomie.
24:22C'est un petit clin d'œil sans doute à Stéphane Demistura qui, dans son rapport, a rappelé la question de la partition.
24:31Le Conseil de sécurité rejette toutes les décisions d'avant 2007 et ne fait aucune allusion au partage du Sahara.
24:38C'est ce qui va amener Stéphane Demistura à dire que je vais démissionner.
24:44Lui, il a proposé de renouveler la mission de l'Université pour six mois. Le Conseil de sécurité fait une année.
24:51Autre chose, c'est que le Conseil de sécurité insiste sur le respect du cessez-le-feu.
24:57Et même dans la déclaration de Demistura, on voit le nombre de violations faites par le polisario et le Maroc avec toujours une position de sagesse.
25:05Le Conseil de sécurité salue la proposition de l'autonomie et les efforts du Maroc dans ce sens.
25:13Ça, c'est une chose extraordinaire et invite un recensement de la population séquestrée à Tindouf.
25:20L'Algérie n'a jamais voulu recenser la population séquestrée à Tindouf.
25:27Il y a des gens qui disent 100.000, 170.000. Et puis le renouvellement de l'aménagement de la décision.
25:36Ça ne veut pas dire que nous, on est contre Demistura.
25:39On peut collaborer avec lui dans la mesure où il se contente de faire, de réaliser sa mission, telle que c'est précisé par le Conseil de sécurité.
25:48Busta, j'aimerais vous relancer sur ce qu'a pu dire et ce qu'a pu écrire Staffan Demistura, que ce soit dans son rapport ou dans ses prises de parole.
25:58Qu'est-ce que vous pensez du personnage ?
26:02Pas grand chose à penser du personnage. Il a été ministre délégué aux affaires étrangères de son pays, l'Italie.
26:07Il est italo-suédois, mais il était en Italie.
26:11C'est un diplomate international d'envergure.
26:14C'est un diplomate international d'expérience et de grande connaissance.
26:17Maintenant, je ne sais pas s'il a véritablement, véritablement compris cette question ou alors il l'a parfaitement comprise.
26:26Parce que revenir sur cette question de partition...
26:30Justement, j'ai un doute. C'est la raison pour laquelle je vous pose la question, parce que j'ai vraiment un doute.
26:34Alors, un diplomate de très haut niveau m'a expliqué en disant comment faire pour souligner ou pour marquer une proposition.
26:44C'est de la mettre en parallèle avec une autre proposition qui est infaisable, qui est impraticable.
26:50Et donc voilà, on a d'un côté la partition, donc on coupe le Sahara en deux, la moitié au Maroc, la moitié au Polisario, ou le plan d'autonomie.
26:59Bon, comme la première, on n'en parle même pas, c'est à la limite ridicule, donc il reste la seconde.
27:04Mais regardez les derniers points de la déclaration en fin du rapport de monsieur de Mistura.
27:09De mémoire, il étant, sans préjugé de la décision qui sera prise, de considérer dans les détails la proposition du Maroc.
27:18Ça veut dire ce que ça veut dire.
27:22Et dans six mois, s'il n'y a rien, on considère qu'il faut trouver autre chose.
27:27Ça tombe au même moment que la reconnaissance française qui est lourde, puissante, extrêmement puissante, lourde dans le premier sens du terme, bien entendu.
27:36Ça tombe au moment où on a à peu près 110 pays qui reconnaissent, donc plus que la majorité des pays de l'ONU, qui reconnaissent la validité, la pertinence du plan d'autonomie comme solution.
27:47Donc, il me semble que le rapport de Mistura n'est pas si mauvais qu'on a voulu le présenter.
27:55Effectivement, les Marocains ont été choqués, entre guillemets, même si je n'aime pas ce terme et il n'y en a pas d'autres, par cette proposition.
28:01Mais il fallait lire la suite et dans le détail.
28:04Je pense que c'est ce qui s'est fait.
28:07Et puis, la réaction du Conseil de sécurité vis-à-vis de l'Algérien, qui a voulu tout faire, qui a rentré.
28:13On connaissait les écritures en bleu, les amendements en bleu, rentrait ça pratiquement au moment du vote.
28:19Le représentant de l'Algérie a juste oublié que l'Algérie, oui, est certes membre non permanent du Conseil de sécurité pour 2024, 2026 et 2025.
28:30Mais ce n'est toujours pas un membre permanent du Conseil de sécurité.
28:32J'avais l'impression que le représentant de l'Algérie agissait comme étant le représentant de l'un des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité.
28:40Mais ils l'ont compris rapidement parce que toutes les gesticulations, j'allais dire, du diplomate, de la diplomatie algérienne présente sur place, ont fini par échouer.
28:52C'est une forme d'énergie du désespoir qu'il a.
28:55Même dans la prise de parole de l'ambassadeur de l'Algérie.
28:58On voit l'imprécation, l'énervement.
29:01C'est à dire que venir vraiment passer quelque chose qui ne peut pas passer puisqu'il a voulu inscrire les droits de l'homme dans les attributions de la Ligue d'Urso.
29:09On se rappelle qu'en 2013, Sa Majesté avait tout simplement annulé l'exercice, suspendu, supprimé l'exercice African Lion.
29:16Quand les Américains Barack Obama et Hillary Clinton avaient voulu introduire les droits de l'homme dans les attributions.
29:22Ce qui est une perte de souveraineté.
29:25Donc ce n'est franchement pas les Algériens qui vont faire peur aux Marocains à ce niveau là.
29:28D'ailleurs, ça n'a pas été suivi.
29:31Je ne sais pas comment on peut appeler ça, mais en arabe c'est le Wakaha.
29:35L'insolence.
29:37L'insolence.
29:39Arriver à séquestrer un certain nombre de personnes à Tindouf.
29:44Refuser depuis 15 ans le recensement.
29:47C'est ce que je disais en première partie.
29:48Quand on veut tendre le bras d'un pays, on le fait.
29:50Or on ne veut pas le faire.
29:51Voilà des gens qui sont là que personne ne connaît.
29:53On ne sait pas d'où ils viennent.
29:55On ne sait pas ce qu'ils sont.
29:56On ne sait pas comment ils vivent.
29:57C'est une situation absolument désastreuse.
29:59Absolument lamentable.
30:00Sans qu'il n'y ait d'état de guerre dans le coin.
30:02Je me rappelle du discours du roi Mohamed Sy.
30:04Je pense que c'était il y a une dizaine d'années.
30:06En disant.
30:07En général, il est très gentil et très avenant avec les Algériens.
30:10Mais ce jour là, il a dit les choses clairement.
30:12Vous les soutenez depuis 40 ans.
30:14Vous n'êtes même pas capable de construire 6000 logements.
30:16Donc ces gens là à qui on demande un recensement.
30:18À qui une résolution de l'ONU.
30:20C'est à dire un texte extrêmement important dans le droit international.
30:23Demande de recensement qui n'est pas de recensement.
30:25Et qui n'est absolument rien qui est fait.
30:27Et que le monsieur arrive et dit.
30:29Comme ça en toute arrogance.
30:31En toute insolence.
30:32Allez voir ce qui se passe au droit de l'homme.
30:34Au niveau du Sahara marocain.
30:36C'est qu'il y a encore un problème qui reste quelque part.
30:39Justement, quel est le problème ?
30:41Parce qu'effectivement, on parle d'un isolement de l'Algérie.
30:44Sur cette question sur la scène internationale.
30:46Au niveau du conseil de sécurité.
30:48Et ça, c'est vu la semaine dernière.
30:50Mais comme le disait Aziz Boussa.
30:52Si on veut contraindre un pays qui est dans le tort en plus.
30:54De faire quelque chose.
30:56On a les moyens.
30:57On peut le faire.
30:58Or, effectivement.
30:59On constate que malgré.
31:01Toutes les avancées qu'on peut évoquer.
31:03Et qu'on a évoqué depuis pas mal de.
31:06Qui peut avoir la possibilité ?
31:08Justement.
31:09Pourquoi ?
31:10Qui peut avoir la possibilité ?
31:11C'est ça la question.
31:12Est-ce que c'est le rôle de la.
31:13Ce qu'on appelle la communauté internationale.
31:15Le conseil de sécurité.
31:16Qui ?
31:17Et pourquoi ?
31:18On voit ce qui se passe avec le palestin.
31:21Le conseil de sécurité.
31:22Demander.
31:23Je reviens.
31:25Dans le rapport de Stéphane.
31:28Il y a une idée fondamentale qu'on a négligé.
31:32C'est qu'il parle.
31:33Des violations des droits de langue.
31:35Au sein des camps de Tindou.
31:37Il parle de la misère au sein des camps de Tindou.
31:40Et la résolution votée le 31.
31:4210 24.
31:44Constitue une défaite flagrante pour l'Algérie.
31:46En tant que pays concerné par le dossier.
31:49Et il a été dit que c'est l'Algérie.
31:51Qui dresse des obstacles.
31:52Devant une solution.
31:54Acceptable.
31:55D'ailleurs, les milices du Polisario.
31:56A l'assaut du pouvoir algérien.
31:58Continue leur menace terroriste.
32:00Contre les éléments de l'aménagement.
32:02Et ça aussi.
32:03Il y avait.
32:04On a attiré l'attention.
32:05De l'Algérie.
32:06En cas.
32:07D'une observation du cessez-le-feu.
32:09Et.
32:10De l'attaque.
32:11Des membres de l'aménagement.
32:12Comme cela a été dit.
32:14C'est vrai que l'aménagement.
32:15Est suivi.
32:16Par.
32:17Entre.
32:18La France.
32:20Les agissements de l'aménagement.
32:21Cette résolution.
32:23C'est un grand succès pour le Maroc.
32:25Ça ne suffit pas.
32:27Se croiser les mains.
32:29Il faut continuer.
32:31Le lobbyisme tel que cela a été dit.
32:33Par sa majesté.
32:35Lors de l'ouverture de la session parlementaire.
32:37Cette année.
32:38Il faut qu'il y ait vraiment une diplomatie.
32:40Parallèle.
32:41Offensive.
32:43Et avec des compétences.
32:45Qui peuvent montrer.
32:46L'intérêt.
32:47De la solution proposée par le Maroc.
32:49On nous demande.
32:50Oui.
32:51Quel est le contenu.
32:52De cette autonomie.
32:53Mais bien sûr.
32:54Il faut qu'on ait des gens.
32:55Avec qui discuter.
32:56L'autonomie.
32:57Si on donne tous les éléments.
32:58De l'autonomie.
32:59Aujourd'hui.
33:00Ça veut dire.
33:01Qu'on veut imposer un diktat.
33:02Or.
33:03Nous sommes disposés.
33:04En tant que Maroc.
33:05A discuter.
33:06Avec.
33:07Ceux qui sont.
33:08Concernés.
33:09Sur le contenu.
33:10De l'autonomie avancée.
33:11Il nous reste moins de cinq minutes.
33:12Avant la fin de l'émission.
33:13On n'est pas sans savoir.
33:14Qu'une élection.
33:15Se joue.
33:16Aux États-Unis.
33:17C'est une élection présidentielle.
33:18Outre-Atlantique.
33:19Et tout à l'heure.
33:20En préambule.
33:21Je disais que.
33:22L'histoire retiendra.
33:23Que c'est Emmanuel Macron.
33:24Vous parlez de quoi ?
33:25Aux États-Unis.
33:26Une élection présidentielle.
33:27Où tout le monde part.
33:28Oui.
33:29Tout à l'heure.
33:30Je disais que c'est.
33:31L'histoire retiendra.
33:32Que c'est Emmanuel Macron.
33:33Et pas un autre.
33:34Qui a.
33:35Osé franchir le pas.
33:36Et affirmer clairement.
33:37Le soutien.
33:38Massif.
33:39Et clair.
33:40De la France.
33:41A la souveraineté du Maroc.
33:42Sur le Sahara.
33:43L'histoire retiendra.
33:44Déjà.
33:45Que c'est.
33:46Donald Trump.
33:47Et pas un autre.
33:48Qui a.
33:49Via un tweet.
33:50Je me rappelle très bien.
33:51De ce tweet.
33:52Qui avait fait.
33:53Le tour du monde.
33:54Assez rapidement.
33:55Au dernier jour.
33:56De sa.
33:57De son mandat présidentiel.
33:58Et c'est lui.
33:59Qui a effectivement.
34:00Parlé au nom.
34:01Des États-Unis d'Amérique.
34:02Pour soutenir.
34:03Clairement.
34:04La souveraineté du Maroc.
34:05Sur le Sahara.
34:06Ce qui se joue demain.
34:07A partir de demain.
34:08Parce que.
34:09Si j'ai bien compris.
34:10On n'aura pas.
34:11Les résultats.
34:12Assez rapidement.
34:13Interessent.
34:14Bien évidemment.
34:15Les Américains.
34:16L'avenir de la nation américaine.
34:17Mais pas que.
34:18Elle conditionne.
34:19Aussi.
34:20Peut-être.
34:21Sûrement.
34:22L'avenir du monde.
34:23Dans les différentes zones.
34:24De turbulences.
34:25De guerre.
34:26Proche-Orient.
34:27La guerre.
34:28Entre la Russie et l'Ukraine.
34:29Mais aussi.
34:30Sur la question du Sahara.
34:31Parce que.
34:32Vous disiez que.
34:33Depuis la reconnaissance américaine.
34:34C'est vrai que.
34:35Pendant le mandat.
34:36De Joe Biden.
34:37Il n'y a pas eu un retour.
34:38En arrière.
34:39Sur le décret signé.
34:40Par Donald Trump.
34:41Il n'y a pas eu d'avancée.
34:42Il n'y a pas eu d'avancée.
34:43Mais il y a eu des termes.
34:44Qui ont été dit.
34:45Par Anthony Blinken.
34:46Et par le secrétaire d'état adjoint.
34:47Trouver une solution.
34:48Digne.
34:49Au peuple.
34:50Du Sahara.
34:51C'est quelque chose.
34:52Qui n'était pas sorti.
34:53Avant.
34:54Qui n'était pas aussi marqué.
34:55Qu'avant.
34:56Jusqu'à ce que ça vienne.
34:57De la part des Etats-Unis.
34:58Qui ne parlait plus.
34:59Vraiment.
35:00De la souveraineté.
35:01Du Maroc.
35:02Sur le Sahara.
35:03Sans revenir.
35:04Sans revenir dessus.
35:05Mais il n'en parlait plus.
35:06D'une manière aussi claire.
35:07En parlant de l'ONU.
35:08En parlant des efforts de l'ONU.
35:09En parlant du plan d'autonomie.
35:10En disant une fois sur deux.
35:11Que c'est la seule base qu'il y a.
35:12Ils étaient hésitants.
35:13Ils étaient imprécis.
35:14Ils jouaient un jeu.
35:15Ils jouent toujours un jeu.
35:16Mais bon.
35:17Ça.
35:18Concernant le Maroc.
35:19Concernant notre affaire nationale.
35:20On a toujours été.
35:21Un peu inconfortable.
35:22Avec les démocrates.
35:23Et un peu plus confortable.
35:24Avec les républicains.
35:25C'est finalement.
35:26Un républicain.
35:27Qui a reconnu.
35:28Qui a reconnu.
35:29La souveraineté du Maroc.
35:30Sur ces.
35:31Sur ces affaires.
35:32Et qui a reconnu.
35:33La souveraineté du Maroc.
35:39Et pas n'importe lequel.
35:40Pardonnez-moi.
35:41Mais celui qui est présenté.
35:42Comme étant.
35:43Le moins raisonnable.
35:44De tous.
35:45Le plus.
35:46Le plus.
35:47Le plus.
35:48Le plus fou.
35:49Le mainstream.
35:50Médiatique.
35:51Hein.
35:52Pardon.
35:53Oui.
35:54C'est ce qu'on dit.
35:55Mais enfin bon.
35:56Les informations.
35:57Que nous recevons.
35:58Est-ce qu'on connaît vraiment.
35:59Toutes les informations.
36:00Est-ce qu'on.
36:01Pourquoi on n'accepterait pas.
36:02Que des gens rentrent.
36:03Enfin.
36:04S'immiscent dans nos affaires.
36:05Intérieures.
36:06Et qu'on s'immisce dans les affaires.
36:07Et qu'on ne peut pas s'ingler.
36:08Il est ce qu'il est.
36:09Comme on le dit.
36:10Toujours.
36:11C'est le seul président.
36:12Depuis des années.
36:13Qui n'est pas enclenché.
36:14Une guerre.
36:15C'est peut-être même.
36:16Un président.
36:17Avec.
36:18Avec.
36:19Si Joe Biden.
36:20C'est l'Ukraine.
36:21C'est les massacres.
36:22A non plus finir.
36:23D'ailleurs.
36:24Hier.
36:25Sur ce point.
36:26Je me permets.
36:27Parce que hier.
36:28C'est vrai.
36:29Que l'analyste.
36:30Américain.
36:31Qui a déclaré.
36:32Une chose.
36:33Assez.
36:34Assez incroyable.
36:35Et c'est vrai.
36:36Il n'a rien fait.
36:37C'est ce qu'il disait.
36:38Lui.
36:39Il n'a rien fait.
36:40Concrètement.
36:41Pour.
36:42Favoriser.
36:43La paix.
36:44À travers le monde.
36:45Or.
36:46Vous avez un président.
36:47Qui est dû à succès.
36:48De Donald Trump.
36:49Et qui s'est retiré.
36:50De quasiment.
36:51Toutes les zones.
36:52La puissance.
36:53La force de frappe.
36:54De l'armée américaine.
36:55Est présente.
36:56Et pendant son.
36:57Mandat présidentiel.
36:58Force est de constater.
36:59Que.
37:00Le monde était.
37:01Un peu plus apaisé.
37:02Qu'il ne l'est aujourd'hui.
37:03Et qui ne l'était avant.
37:04C'est factuel.
37:05C'est fait.
37:06C'est fait.
37:07C'est fait.
37:08C'est fait.
37:09C'est fait.
37:10C'est fait.
37:11C'est fait.
37:12C'est fait.
37:13C'est fait.
37:14C'est fait.
37:15C'est fait.
37:16C'est fait.
37:17C'est fait.
37:18C'est fait.
37:19C'est fait.
37:20C'est fait.
37:21C'est fait.
37:22C'est fait.
37:23C'est fait.
37:24C'est fait.
37:25C'est fait.
37:26C'est fait.
37:27C'est fait.
37:28C'est fait.
37:29C'est fait.
37:30C'est fait.
37:31C'est fait.
37:32C'est fait.
37:33C'est fait.
37:34C'est fait.
37:35C'est fait.
37:36C'est fait.
37:37C'est fait.
37:38C'est fait.
37:39C'est fait.
37:40C'est fait.
37:41C'est fait.
37:42C'est fait.
37:43C'est fait.
37:44C'est fait.
37:45C'est fait.
37:46C'est fait.
37:47C'est fait.
37:48C'est fait.
37:49C'est fait.
37:50C'est fait.
37:51C'est fait.
37:52C'est fait.
37:53C'est fait.
37:54C'est fait.
37:55C'est fait.
37:56C'est fait.
37:57C'est fait.
37:58C'est fait.
37:59C'est fait.
38:00C'est fait.
38:01C'est fait.
38:02C'est fait.
38:03C'est fait.
38:04C'est fait.
38:05C'est fait.
38:06C'est fait.
38:07C'est fait.
38:08C'est fait.
38:09C'est fait.
38:10C'est fait.
38:11C'est fait.
38:12C'est fait.
38:13C'est fait.
38:14C'est fait.
38:15C'est fait.
38:16C'est fait.
38:17C'est fait.
38:18C'est fait.
38:19C'est fait.
38:20C'est fait.
38:21C'est fait.
38:22C'est fait.
38:23C'est fait.
38:24C'est fait.
38:25C'est fait.
38:26C'est fait.
38:27C'est fait.
38:28C'est fait.
38:29C'est fait.
38:30C'est fait.
38:31C'est fait.

Recommandations