Que nous réserve Donald Trump ? Le président réélu a les mains libres pour au moins deux ans grâce à un Congrès républicain mais le chantier qui l'attend est titanesque après 4 ans de présidence démocrate. Parmi ses premières décisions : faire le ménage dans l'Etat profond comme on nettoie les écuries d'Augias. Elon Musk, nommé à "l'efficacité gouvernementale", s'activerait déjà à organiser une grande purge. Quelles seront les grandes institutions touchées : NSA, CIA, NSA ? Donald Trump qui choisit en ce moment même les membres de son administration veut faire place nette et rendre à l'Amérique son socle historique. Quel est son programme économique ? Quelles sont les conséquences de son retour pour l'UE, les BRICS et le monde ? Donald Trump qui avait promis de mettre fin à la guerre en Ukraine en 24h. Mettra-t-il autant de cœur à l'ouvrage pour résoudre la crise au Proche-Orient ? La rage de réformer du républicain peut toutefois aggraver les fractures d'une société américaine déjà morcelée, au bord selon certains de la guerre civile voire d'une sécession.
Evelyne Joslain, essayiste spécialiste de la politique des Etats-Unis, présente son dernier ouvrage "La guerre culturelle" et revient sur l'actualité du camp républicain à l'aube d'une prise de pouvoir le 20 janvier 2025.
A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : "Trump : capitaine d'un Titanic de dettes".
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.
Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade, cliquez ici.
Evelyne Joslain, essayiste spécialiste de la politique des Etats-Unis, présente son dernier ouvrage "La guerre culturelle" et revient sur l'actualité du camp républicain à l'aube d'une prise de pouvoir le 20 janvier 2025.
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NewsTranscription
00:00Aux États-Unis, contre les médias traditionnels,
00:02le showbiz et l'État profond, Trump a gagné haut la main.
00:05Et nous, en France ?
00:07En France, TVL a démontré que l'on pouvait contourner
00:10les médias officiels de la propagande et du mensonge,
00:13engraissés avec l'argent de vos impôts.
00:15TVL a démontré que la liberté à tout prix n'est pas un slogan,
00:19mais une conviction, un état d'esprit.
00:21Vous informer véritablement, sérieusement,
00:24vous armer face au système,
00:26tout en respectant votre libre arbitre.
00:29TVL a démontré son indépendance grâce à son modèle basé sur le don.
00:33Grâce à vous, et à vous seul,
00:35il est devenu un puissant média gratuit au service des Français,
00:39avec 5 millions de vues par mois,
00:411,5 million d'abonnés sur les plateformes et réseaux sociaux.
00:44C'est beaucoup, mais ce n'est pas assez encore.
00:46En 2025, TVL va innover, s'adresser à de nouveaux publics.
00:51On se prépare à surprendre, à renouveler,
00:53à avoir de l'ambition, à faire toujours preuve d'audace.
00:56Et nous, en France ?
00:57Eh bien voilà la réponse.
00:59TVL prépare la chute de l'ancien monde médiatique.
01:02Alors aidez-nous à le faire, vite et fort.
01:05Rejoignez, par un simple don, la communauté des amis de TVL,
01:08les amis de la liberté à tout prix.
01:41Générique
01:58Bonjour à tous, ravis de vous retrouver pour Politique et Éco.
02:02Notre invitée cette semaine, Evelyne Josselin.
02:05Bonjour Madame.
02:06Bonjour.
02:07Evelyne Josselin, vous êtes essayiste, spécialiste de la politique américaine.
02:11Vous êtes l'auteur de plusieurs ouvrages.
02:13Obama, de la déconstruction de la démocratie en Amérique.
02:17Ou Tea Party, l'Amérique à la reconquête de ses libertés.
02:20Trump, pour le meilleur et pour le pire et le dernier, publié cette année.
02:24Que voici à retrouver, comme d'habitude, sur la boutique officielle de TVL.
02:30La guerre culturelle, publiée aux presses de la délivrance,
02:34avant de commencer notre entretien.
02:36Deux choses, comme d'habitude, vous incitez à cliquer sur le pouce en l'air,
02:40à partager un maximum l'entretien, ainsi que le commenter pour un meilleur référencement de TV Liberté sur Internet.
02:49La deuxième chose, vous pourrez retrouver à l'issue de cet entretien,
02:53la brillante chronique financière de Philippe Béchade.
02:58Alors commençons tout de suite avec vous, Evelyne Josselin.
03:02C'était le 5 novembre dernier, Donald Trump a été réélu,
03:06plutôt assez triomphalement, au poste de président des États-Unis.
03:11Il sera investi le 20 janvier prochain.
03:15Est-ce qu'il a déjà pris des décisions dans le cadre de son poste de président ?
03:21Quelles ont été ses premières actions ?
03:23Alors, il n'a pas été réélu assez triomphalement,
03:28mais véritablement triomphalement, puisqu'il a le vote populaire,
03:33en plus du vote des grands électeurs, 312 votes de grands électeurs.
03:37C'est tout à fait remarquable, et ça met les sondages en face de leurs prédictions,
03:46qui étaient erronées une fois de plus.
03:48Oui, des sondages qui nous annonçaient un coup d'à-coup.
03:51Oui, mais forcément, puisque les électeurs républicains se méfient des gens qui font les sondages.
03:56Ils sont réticents à donner leur opinion, parce qu'ils savent que de toute façon,
04:00il y a un effet boomerang, ils peuvent être mal considérés.
04:03Donc, en fait, ils se taisent, ils ne disent pas grand-chose.
04:06Donc, il fallait se méfier des sondages, comme il faut encore plus se méfier des médias.
04:11Donc, il a été réélu triomphalement, véritablement triomphalement.
04:15C'est une superbe victoire, et ça nous éclabousse tous,
04:20parce que nous, nous l'avons soutenu, nous, le camp conservateur,
04:24et je pense que la victoire américaine ne peut qu'avoir une influence positive
04:30pour nous autres, patriotes des autres nations occidentales.
04:34Alors, Évelyne Josselin, deux choses, peut-être, avant de poursuivre l'entretien.
04:38Vous évoquiez ce vote populaire.
04:40Qu'est-ce que ça veut dire, le vote populaire, quand un président obtient le vote populaire ?
04:46Eh bien, le vote populaire ne suffit pas, figurez-vous.
04:49C'est, en fait, le vote des grands électeurs qui détermine.
04:52Le vote des grands électeurs a été décidé par les pères fondateurs pour une bonne raison.
04:56C'est que les États, le plus petit ou le plus grand, territorialement,
05:00ou excentrés géographiquement, ou au contraire, c'est pour que les États soient à égalité.
05:08Le vote populaire, c'est comme chez nous, c'est le nombre du bulletin compté.
05:12Mais, il se trouve que c'est le vote...
05:15Alors, ne me demandez pas comment l'un va avec l'autre.
05:19J'ai jamais obtenu de réponse facile et exacte à la fois.
05:23– T'es un constitutionnaliste.
05:25– Oui, il faudrait véritablement poser la question à un constitutionnaliste, c'est sûr.
05:30Mais, en tout cas, c'est le vote des grands électeurs qui détermine.
05:33Quand, en plus, il y a le vote populaire,
05:35bon, alors là, il n'y a plus de contestation possible d'aucune sorte.
05:38– Sur les conséquences politiques, vous l'évoquiez un petit peu.
05:41Pour l'Europe, pour les États européens,
05:44qu'est-ce que vous pensez que cette élection puisse engendrer ?
05:48– Eh bien, comme je vous le disais, je pense que l'influence...
05:51Alors, Trump est évidemment honni par l'Union européenne,
05:55qui est une entité de gauche, à mon avis, enfin, je trouve,
05:59et plusieurs chefs d'État européens qui sont franchement néo-marxistes.
06:06En Angleterre, Sir Kirstarmer est un trotskiste.
06:13Et son cabinet est peuplé de trotskistes,
06:16qui d'ailleurs ont tous insulté Trump,
06:18et on ne voit pas trop comment ils vont pouvoir faire le traité commercial
06:21dans ces conditions, même si Trump est maniani,
06:23mais il fait comme s'il n'avait rien entendu.
06:26Bref, je pense que, pas tout de suite, mais au bout de quelque temps,
06:31au fur et à mesure que nous verrons les résultats,
06:34eh bien, ils comprendront peut-être enfin le bien fondé des politiques de Trump,
06:39et ça peut avoir une influence chez nous.
06:41Enfin, en tout cas, c'est ce que nous espérons.
06:43Alors, après quatre ans de présidence démocrate,
06:46avec le tandem Biden-Harris,
06:49dans quel État Trump retrouve-t-il les États-Unis ?
06:53Qu'est-ce qui a changé en quatre ans ?
06:55Écoutez, c'est dramatique, parce que quand Trump est arrivé en 2016,
06:59il a pratiquement, du jour au lendemain, renversé toutes les politiques d'Obama
07:03comme il l'a pu, avec les décrets exécutifs.
07:06Et Obama gouvernait aussi par décret exécutif.
07:10Les décrets exécutifs, c'est très bien, parce qu'il y a le président derrière,
07:13donc on ne peut pas y contrevenir,
07:16mais en revanche, lorsque le président n'est plus en place,
07:18eh bien, il est facile de les renverser.
07:20Donc là, maintenant, avec l'administration Biden-Harris,
07:24on a eu un troisième mandat d'Obama,
07:26parce qu'il ne nous a pas échappé que ce n'était pas Joe Biden
07:29qui était véritablement en commande.
07:31Pas plus que ne l'aurait été Harris, si par malheur elle avait triomphé.
07:35Donc, il y a toute une équipe de l'État profond,
07:38américain et peut-être également mondial,
07:41qui était aux décisions, dont Obama.
07:45Et Obama est arrivé en 2008, rappelez-vous,
07:48en disant à la veille de son élection,
07:50nous sommes à un jour ou deux du moment
07:53où nous allons transformer le pays fondamentalement.
07:57Et c'est ce qu'il a fait.
07:59Donc, Trump a essayé de renverser les politiques d'Obama,
08:02Biden a peine arrivé illégalement,
08:05et j'explique en longueur dans mon livre
08:07que véritablement, il faut se pincer pour croire
08:11que Biden a obtenu 80 millions de voix du vote populaire en 2020.
08:16Bon, c'est absurde.
08:17Donc, qu'est-ce qu'a fait Biden sur les ordres d'Obama
08:21et de la clique qui était derrière lui à tirer ses ficelles ?
08:23Eh bien, il a de nouveau utilisé des ordres exécutifs
08:26pour renverser à son tour les excellentes politiques de Trump
08:30de 2016 à 2020.
08:32Parce que n'oubliez pas que de 2016 à 2020,
08:35malgré toutes les forces qu'il avait contre lui tous les jours,
08:39Trump a fait des choses remarquables,
08:41y compris à l'intérieur et à l'extérieur,
08:45et sur des sujets également où on ne l'attendait pas.
08:49Par exemple, il a fait, lui, le procès du communisme.
08:51Lui était plus, comment dirais-je, plus expressif,
08:57plus vocal en ce qui concerne la sauvegarde de la chrétienté,
09:01plus que notre pape François.
09:03En plus de son mandat présidentiel.
09:05Donc, il a fait d'excellentes choses,
09:07et évidemment, Biden arrivant et étant aux ordres de qui je viens de vous dire,
09:10a tout renversé.
09:12Donner l'emploi à des centaines de milliers d'Américains,
09:14notamment, et ne pas s'engager de guerre.
09:16Voilà. Donc, c'était le troisième mandat d'Obama qui se termine.
09:19Alors maintenant, Trump, qui est bien plus aguerri qu'il ne l'était,
09:22il n'était pas du tout d'ailleurs en 2016,
09:24maintenant, il a compris, il a réfléchi,
09:26il va s'entourer de gens qui ne vont pas le trahir, on espère,
09:30et donc, il ne va pas se contenter de décrets exécutifs.
09:33Il faut maintenant, et Dieu merci, il a un Sénat et une Chambre pour lui,
09:37il faut qu'il profite des deux années,
09:39là où on est sûr qu'il a, non pas les pleins pouvoirs, loin de là,
09:42mais un certain pouvoir pour légiférer,
09:47et pour que ces lois soient pérennes.
09:49C'est ça la différence, voilà.
09:51Et donc, vous me demandez ce qu'il a fait depuis qu'il a été élu,
09:53mais il n'a pas arrêté.
09:55Il travaille pratiquement 24h sur 24,
09:57comme vous savez, il ne dort que 4h par nuit.
10:00Quand il ne fait plus, il n'a plus les rallies,
10:02qui étaient très fatigants, à raison de 3 par jour, quand même, en campagne.
10:05Mais en revanche, il est dans sa maison de Mar-à-Lago,
10:10qui est sa maison blanche du sud, comme il l'appelle,
10:13et il reçoit tous les jours, il fait passer des interviews
10:18pour déterminer qui va être à quel poste.
10:21Et donc, il avait déjà une liste de priorités,
10:25et il s'y est mis dès la première minute.
10:28Voilà, donc il n'arrête pas, il ne chôme pas.
10:30Alors, on évoquera peut-être avec vous, ensuite,
10:33les personnalités qu'il a nommées pour son administration,
10:38mais est-ce que vous pouvez déjà, un petit peu,
10:40nous donner le détail de ce que va être son programme économique ?
10:44Oui, bien sûr, mais vous m'avez demandé aussi
10:46dans quel État étaient les États-Unis au départ de Biden.
10:49Alors, et je vais embrayer sur l'économie après.
10:52Il faut savoir que Biden laisse un pays
10:54qui est endetté à plus de 35 trillions de dollars.
10:57Un trillion, c'est 1 000 milliards, voilà.
11:00Plus de 35, et qui court au moment où je vous parle.
11:03Il y avait des choses aberrantes qui ont été décidées
11:07sous le mandat Biden, notamment en matière écologiste.
11:12Il y a toute l'économie woke, et j'ai lu l'été dernier
11:17un livre qui ne peut pas être dans ma biographie
11:19parce qu'il est paru trop tard, c'est celui de Ted Cruz,
11:23qui s'appelle Unwoke, c'est-à-dire
11:25comment défaire l'économie woke de Biden.
11:28Et Cruz cite une page que j'ai retenue particulièrement
11:33où il explique comment Larry Flint, de Black Rock,
11:36qui détient à lui tout seul 9 trillions d'actifs,
11:41et avec les deux autres bancois des, je ne sais plus
11:44quelle troisième, voilà, State Street.
11:469 500 milliards de dollars, c'est l'équivalent du PIB
11:50de la France, de l'Allemagne et de l'Italie,
11:52je crois, réunies.
11:53Alors, en politique intérieure, il y avait une devise
11:56qui dominait toutes les politiques intérieures de Biden,
12:01enfin Biden dont les ficelles étaient tirées,
12:03je le rappelle, par l'État profond.
12:06C'était DI, c'est-à-dire diversité, inclusion et équité,
12:11pas égalité, équité.
12:13Équité, ça veut dire égalité de résultat.
12:14Quand on est équité, c'est que moi je décide.
12:17Et à l'extérieur, c'était ISG, c'est-à-dire
12:22environnement, social, gouvernemental.
12:25Autrement dit, on se dirige vers une gouvernance mondiale
12:28en faisant attention à être social.
12:30Social, qu'est-ce que ça veut dire pour la gauche ?
12:32Ça veut dire on se sert du climat pour redistribuer
12:36la puissance et l'argent des pays dits riches
12:39vers le sud global, et gouvernance,
12:43pour gouvernance mondiale.
12:44Donc ce sont les philosophies, si on peut leur donner
12:47ce grand nom, qui dominaient les politiques
12:49de l'administration Biden.
12:51Bien entendu, Trump va mettre un coup, je pense,
12:54dans tout cela et faire s'écrouler, nous l'espérons tous,
12:58l'économie woke des États-Unis et l'économie woke mondiale,
13:03parce que nous, Européens, avec notre Union Européenne,
13:05nous suivons ces directives.
13:07Il n'y a pas de différence entre la gauche de Biden
13:10et la gauche de l'Union Européenne.
13:12Alors le programme économique en lui-même,
13:14on viendra après aux conséquences économiques
13:16pour l'Union Européenne.
13:17Oui, d'accord.
13:18On verra.
13:19Pour l'instant, le conseiller économique de Trump,
13:23que je sache, n'a pas encore été désigné.
13:26Il est question de Scott Besant, qui a été,
13:31il y a quelques années, au service de Soros,
13:35mais il ne faut pas que ça nous handicape,
13:40parce que Soros, malgré toutes les horreurs véritables
13:44qui circulent autour de lui,
13:46Soros est quand même un génie de la finance,
13:48donc il a pu être à bonne école,
13:50au moins en ce qui concerne la finance mondiale.
13:52Et puis, il a pris ses distances depuis,
13:55puisqu'il a fondé sa propre société.
13:57Et donc, ça serait le favori pressenti,
14:00mais on peut avoir des surprises,
14:02puisqu'on en a déjà eu beaucoup depuis que Trump
14:04a commencé à nommer ses futurs,
14:08les membres de sa future administration.
14:10Donc, on peut avoir des surprises.
14:12Mais une chose est certaine,
14:13c'est que si c'est Besant ou un autre,
14:15il y a trois priorités.
14:17Oui, il y avait Paulson,
14:18mais je crois que c'est réellement Besant
14:19qui a été nommé.
14:20Et pas le même Paulson qu'en 2008,
14:22Hank Paulson.
14:23Je crois que c'est John.
14:24Voilà, là, c'est un autre.
14:25Je ne sais pas s'ils sont liés, d'ailleurs,
14:26familialement, enfin bref.
14:27Mais c'est peut-être un autre.
14:28Donc là, on ne sait pas encore.
14:30Là, ça n'a pas encore été dit.
14:31Mais il y a trois choses qui sont capitales
14:34pour Trump et son équipe
14:36et pour ses électeurs.
14:37Il ne faut pas l'oublier
14:38parce que Trump veut absolument
14:40contenter ses électeurs.
14:42C'est un président qui tient ses promesses.
14:44Donc, il faut réduire la dette.
14:47Il faut relancer l'économie américaine
14:51en en terminant avec l'hystérie climatique
14:55et en redonnant à l'Amérique
14:57son indépendance énergétique,
14:59c'est-à-dire en ressuscitant tous les plans
15:02qui étaient mis à l'arrêt
15:04par l'administration Biden-Harris.
15:06Et les énergies fossiles,
15:09ce qu'on ne dit jamais,
15:10ce que les télévisions ne disent jamais,
15:12c'est que les énergies fossiles,
15:14grâce à la technologie,
15:16ne polluent pas tellement aujourd'hui
15:18par rapport à il y a 30 ans.
15:20Et franchement, polluent moins
15:22que les énergies soi-disant renouvelables
15:24dont on ne dit jamais les défauts.
15:26Mais qui pollue, elle aussi ?
15:28Et qui souvent a besoin
15:29des énergies fossiles pour marcher.
15:31Donc, Trump, c'est le président du bon sens.
15:33Il a été élu pour que l'Amérique revienne
15:35à la normalité et au bon sens,
15:37y compris au bon sens économique.
15:39Et le troisième point dans l'économie,
15:42c'est que l'Amérique redevienne
15:45la locomotive économique du monde.
15:49Voilà.
15:50Y compris avec un dollar fort
15:52et puis avec une...
15:54Trump, là, est moderne
15:56dans sa conception.
15:58Ce n'est pas sa génération,
15:59mais il a écouté les gens
16:01de la génération de ses fils
16:03et des conseillers qu'il a pris.
16:05Il est très ouvert aux monnaies cryptos.
16:09Oui, on va en parler.
16:11Pas que, bien entendu,
16:13mais aux monnaies cryptos.
16:14Donc, ça fait aussi partie
16:15du programme économique.
16:16Voilà.
16:17Donc, un wok,
16:18comme l'appelle Ted Cruz.
16:20Et puis, déwokiser l'économie
16:23comme le reste de la politique.
16:25Oui, alors, vous nous disiez,
16:27Evelyne Josselin,
16:28en préparant cette émission,
16:29qu'il y avait tout un tas de décisions
16:32que Donald Trump prend et annonce
16:34par intermédiaire de petites vidéos.
16:36Où est-ce qu'on en est ?
16:37Voilà, c'est ça.
16:38Alors, justement,
16:39comme il ne peut pas,
16:40pour le moment,
16:41son statut ne lui permet pas,
16:42je crois,
16:43de faire des conférences de presse,
16:44en revanche,
16:45comme il n'est jamais inactif,
16:46eh bien, il publie,
16:47enfin, je ne sais pas
16:48si on dit publier une vidéo,
16:49mais enfin,
16:50il produit des petites vidéos,
16:52apparemment,
16:53pour chaque politique qu'il entend.
16:55Alors, là, sous les yeux,
16:56j'en ai une.
16:57C'est Glenn Beck
16:58qui rappelle les 5 points
17:00pour la politique anti-censure
17:03que Trump veut mettre en œuvre.
17:05Et c'est fabuleux.
17:06Il faut,
17:07je vous dis simplement les 5 points,
17:08en terminer avec la collusion
17:10entre les grosses entreprises
17:13de la Silicon Valley
17:15qui sont illégalement
17:16et inconstitutionnellement
17:18en accord avec l'administration Biden.
17:21C'est quand même extraordinaire.
17:22Ça, il faut en terminer.
17:24Pour cela, s'ils n'obéissent pas,
17:26il leur supprime leur statut fiscal.
17:28Et donc, la règle 230,
17:31la section 230 de l'acte
17:34de la loi sur les communications,
17:36parce que ces gens-là se conduisent.
17:38Google,
17:40le seul qui ne le fasse pas,
17:42c'est X,
17:43qui était anciennement Twitter.
17:45Mais tous les manias
17:47de la Silicon Valley
17:49qui ont laissé réseaux sociaux
17:51se permettent de se conduire
17:53comme des éditeurs,
17:54avec leur opinion,
17:55et en plus de censurer
17:56les opinions qui ne leur conviennent pas.
17:58Et ceci,
17:59avec l'accord d'un gouvernement
18:01à Washington.
18:02Vous imaginez ?
18:03Bon, il faut évidemment
18:04mettre un coup de pied dans tout ça.
18:05Et donc,
18:06Trump menace de supprimer
18:07la section 230.
18:08Donc,
18:09vous voulez vous conduire
18:10comme des éditeurs ?
18:11Eh bien,
18:12votre statut fiscal
18:13va changer radicalement.
18:14Bon, ça, c'est un exemple
18:15parmi d'autres.
18:16Il a également d'ailleurs annoncé,
18:17on va peut-être y revenir,
18:19la suppression du département
18:21de l'éducation.
18:22On va y revenir,
18:23mais j'aimerais d'abord
18:24vous entendre
18:25sur les conséquences économiques
18:27de l'élection de Donald Trump
18:29pour l'Union européenne
18:30et pour la France.
18:31On sait que Donald Trump
18:32est très attaché
18:34au protectionnisme économique.
18:36Qu'est-ce qui se passera
18:37pour l'Union européenne
18:39s'il se relance
18:40dans une politique économique
18:42de protectionnisme ?
18:44Alors, je vais essayer
18:45de vous le répondre.
18:46J'aurais envie de dire
18:47que qu'est-ce qui se passera
18:48pour l'Union européenne,
18:49c'est le cadre de mes soucis.
18:50Mais ce n'est pas une bonne réponse.
18:51J'en conviens.
18:52Je pense qu'il faut attendre
18:53pour voir.
18:54Et je pense que surtout,
18:55les critiques de Trump
18:57et les observateurs en général
18:59doivent revenir sur des notions
19:01qui ne comprennent pas bien.
19:03La politique America First de Trump,
19:05c'est-à-dire l'Amérique d'abord,
19:07et ce qu'on appelle
19:08le protectionnisme.
19:09Attention,
19:10ce n'est pas si simple que ça.
19:12Ce que veut faire Trump,
19:13c'est un petit peu plus subtil.
19:15Et c'est à nuancer.
19:18Ce n'est pas du tout
19:19l'America First,
19:20que ce soit en politique étrangère
19:21ou en politique économique.
19:23Ce n'est pas du tout
19:24l'America First des années 30.
19:26Et encore là,
19:27même les Européens
19:28n'ont pas une connaissance
19:31très approfondie
19:32de ce qu'était cette politique.
19:34En fait,
19:35il se base sur quelques personnalités
19:36de l'époque,
19:37comme le grand Lindbergh,
19:38qui était attaché à cette idée
19:40d'America First.
19:41Ce sont des gens
19:42qui ne voulaient pas entrer
19:43en guerre avec l'Allemagne.
19:45Mais c'est un petit groupe.
19:46La mouvance America First
19:48de l'époque
19:49était déjà beaucoup plus large
19:50que ça et plus nuancée.
19:51Quant à la mouvance
19:52America First des années 30,
19:55je veux dire,
19:56mais quant à la nouvelle version
19:57America First de Trump,
19:59celle de 2016
20:00et maintenant de 2024,
20:02c'est assez complexe.
20:04Donc,
20:05il ne faut pas avoir de préjugés.
20:07Il faut attendre
20:08pour décider si c'est bon ou pas.
20:10Alors oui, c'est vrai,
20:11il a parlé de tarifs
20:12certainement exorbitants
20:14pour certaines nations
20:15comme la Russie
20:16ou la Chine.
20:17La Chine,
20:18il a parlé de 60%.
20:19Mais que fait la Chine ?
20:20La Chine n'arrête pas
20:21d'envoyer des espions.
20:22La Chine n'est pas un partenaire
20:25honnête et fiable.
20:28C'est une concurrence déloyale
20:30à tout point de vue.
20:31Et la Chine
20:32a véritablement redoublé
20:33dans ses efforts
20:34pour capturer les élites
20:36américaines et européennes,
20:37parce que c'est la même chose
20:38qui se passe
20:39chez nous en Europe,
20:40y compris dans l'Angleterre,
20:41pourtant sortie théoriquement,
20:43théoriquement seulement,
20:44sortie de l'Union Européenne,
20:45et bien c'est la même chose
20:46qui se passe.
20:47Capture des élites
20:48au profit de la Chine,
20:49espionnage et ce ceinturage,
20:52les nouvelles routes de la soie,
20:54moi je refuse cette traduction
20:56pour road and belt initiatives.
20:59C'est en fait une politique
21:00de ceinturage et de chantage
21:02par rapport, voilà,
21:04et tout cela par rapport aux nations
21:06qui pactisent avec la Chine.
21:08Et donc il y a un risque évident
21:10et Trump a des conseillers brillants
21:12et alors je crois qu'il veut
21:13remettre Lighthizer,
21:14qui était déjà son tsar
21:16de l'économie,
21:17il veut le remettre
21:18à la politique commerciale
21:21des États-Unis.
21:22Et ce serait une excellente chose.
21:24Et Lighthizer,
21:25que j'ai vu en personne
21:26l'an dernier aux 50 ans
21:28de la Fondation Héritage,
21:29Lighthizer nous a bien expliqué
21:31qu'on peut se découpler
21:32de la Chine en 5 ans.
21:34C'est parfaitement possible
21:35et n'écoutez personne
21:36qui vous dit le contraire.
21:37Donc moi je crois,
21:38et alors c'est comme pour le climat.
21:40La Chine rachète beaucoup
21:41de la dette américaine.
21:42Oui, exactement.
21:43Est-ce que ça va être si facile
21:44de se détacher ?
21:45Non, pas facile.
21:46Non, rien n'est facile.
21:47Mais en revanche,
21:48c'est pas impossible non plus.
21:49Et il y a des façons de faire
21:51et il y a des politiques habiles
21:53qui peuvent être mises en œuvre.
21:54Et d'ailleurs,
21:55les dirigeants chinois
21:56ne sont pas dupes
21:57et ils savent très très bien
21:58ce qui peut les attendre.
21:59C'est pour ça qu'ils se montrent
22:00si gentils et si courtois
22:01pour le moment,
22:02parce qu'ils espèrent
22:03que les premiers,
22:04enfin ils pensent
22:05que les premières nominations
22:06de Trump
22:07à des postes clés
22:10ne sont pas aussi dramatiques
22:11qu'ils l'avaient cru.
22:12Mais avec Lighthizer,
22:14je pense qu'ils vont devoir,
22:16enfin bref,
22:17la Chine va devoir,
22:18on va la forcer
22:19à être un partenaire convenable.
22:21Alors, on sait que
22:22pendant sa campagne
22:24contre Joe Biden,
22:25c'était en 2020,
22:26Donald Trump
22:27avait dénoncé
22:28les agissements
22:29de ce qu'on appelle
22:30l'État profond américain,
22:32qu'on peut résumer
22:33par cette expression
22:35le complexe militaro-industriel.
22:37Est-ce qu'on peut lutter
22:38contre cette haute administration
22:40américaine
22:41qui est liée,
22:43qui pactise
22:44avec les intérêts privés ?
22:45Est-ce que vous savez
22:46si Donald Trump
22:47a déjà annoncé
22:48un plan de lutte
22:49contre l'État profond ?
22:51Je crois que oui,
22:52mais je ne l'ai pas
22:53là dans mes notes
22:54et je n'ai pas en tête
22:55son plan
22:56contre l'État profond.
22:57Je pense que
22:58on peut déjà le résumer
22:59à la nomination
23:00aux postes
23:01de conseillers personnels
23:02du Président,
23:03c'est-à-dire
23:04des postes
23:05qui ne sont pas
23:06soumis
23:07à la ratification
23:08des sénateurs,
23:09enfin du Congrès.
23:10Et donc,
23:11il a nommé
23:12Elon Musk
23:13et Vivek Ramaswamy.
23:15Elon Musk
23:16est un génie
23:17comme on sait
23:18et il faut
23:19en prendre
23:20et en laisser,
23:21mais il faut prendre
23:22ce qu'il y a de bon chez lui.
23:23Je pense que c'est
23:24ce que Trump va faire.
23:25Et Vivek Ramaswamy,
23:26lui, a écrit
23:27un livre très intéressant
23:28sur le fait
23:29que
23:30go woke,
23:31go broke,
23:32c'est-à-dire
23:33si vous faites
23:34une politique woke,
23:35eh bien,
23:36vous serez fauché.
23:37Et donc,
23:38ça c'était
23:39sur le volet économique
23:40de Trump.
23:41Donc,
23:42c'est-à-dire
23:43que
23:44les deux
23:45vont s'attaquer
23:46à la corruption
23:47monumentale
23:48et à la politisation
23:49et la militarisation
23:50de toutes les agences
23:51gouvernementales
23:52depuis Obama.
23:53Parce qu'Obama,
23:54sa devise d'entrée,
23:55nous allons changer
23:56l'Amérique en profondeur.
23:57Il y avait un plan
23:58très précis derrière
23:59qui était
24:00véritablement
24:01la continuation
24:02de Gramsci
24:03dans les années 30,
24:04miner les institutions
24:05à l'intérieur,
24:06c'est-à-dire,
24:07terminer de les miner
24:08de l'intérieur
24:09pour que la connaissance
24:10s'effondre,
24:11voilà.
24:12– Alors,
24:13le poste exact
24:14d'Elon Musk
24:15serait l'efficacité
24:16gouvernementale,
24:17on peut imaginer
24:18qu'il va…
24:19– Ça,
24:20c'est le nom
24:21du ministère.
24:22– Oui,
24:23de son poste,
24:24pour démanteler
24:25la biodémocratie.
24:26Comment on s'y prend
24:27pour faire une purge
24:28dans l'administration américaine ?
24:29On vire à tour de bras.
24:30Reagan avait déjà,
24:31à l'époque,
24:32fait le ménage.
24:33– Reagan,
24:34très peu.
24:35Reagan n'a pas été
24:36un guerrier culturel
24:37et ce n'est pas de sa faute.
24:38Reagan,
24:39et ce n'est pas la même chose,
24:40c'était il y a 40 ans,
24:41il n'y avait pas encore eu
24:42le début de mondialisation
24:43qu'on a vu,
24:44ça,
24:45ça a commencé avec Clinton
24:46et donc Reagan,
24:47il avait deux priorités,
24:48c'était revenir
24:49à la salubrité financière
24:52et économique
24:53qui avait été mise à mal
24:54par Carter
24:55et puis en terminer
24:56avec la guerre froide,
24:57avec l'Union soviétique.
24:58Et donc,
24:59ses deux préoccupations principales,
25:01c'était donc économique
25:03sur le plan intérieur
25:04et sur le plan extérieur,
25:06comme il l'a fait,
25:07terminer la guerre froide
25:08sans coup de fusil,
25:09sans rien,
25:10bon,
25:11le plus proprement possible.
25:12Et il a réussi
25:13ce qu'il avait entrepris.
25:14Mais,
25:15ces questions-là,
25:16l'État profond,
25:17il s'en est très peu occupé.
25:19Et la question de guerre culturelle,
25:20je pense qu'il n'en était pas conscient.
25:22– Peut-être a-t-il pris conscience
25:24de la puissance de l'État profond
25:26quand il a été aux manettes.
25:28Il avait publié un clip
25:31pendant sa campagne
25:32contre Joe Biden
25:33où il dénonçait
25:34des agissements,
25:35peut-être s'en est-il
25:36rendu compte
25:37au cours de sa présidence.
25:39En tout cas,
25:40vous évoquez,
25:41Evelyne Josselin,
25:42une réforme profonde
25:43de certaines institutions.
25:44Que va-t-il faire
25:45du Pentagone ?
25:46Il a annoncé,
25:47encore une fois,
25:48une purge
25:49au sein du Pentagone,
25:50c'est le département
25:51de la Défense.
25:52– Alors,
25:53je vais vous reprendre
25:54sur le terme de purge.
25:55Ça serait plutôt
25:56une contre-purge.
25:57Parce que,
25:58n'oubliez pas que
25:59quand Biden est arrivé
26:00il y a 4 ans,
26:01il a opéré
26:02une première purge.
26:03Et il a mis
26:04à des postes clés,
26:05il a mis
26:06des militaires.
26:07Et le poste
26:08tenu par
26:09le général
26:10Lloyd Austin,
26:11un des artisans
26:12de la débat
26:13qu'il y en avait
26:14en Afghanistan,
26:15est remplacé
26:16maintenant par quelqu'un
26:17que personne n'attendait
26:18qui s'appelle
26:19Pete Hexetz,
26:20qui est un très jeune,
26:21il n'a même pas 50 ans,
26:22il a 45 ans,
26:23un très jeune,
26:24en fait,
26:25journaliste.
26:26Et il le met
26:27à ce poste-là
26:28parce que c'est également
26:29un vétéran
26:30et d'Irak
26:31et de l'Afghanistan.
26:32Donc,
26:33quelqu'un qui connaît
26:34les choses
26:35de l'intérieur.
26:36Donc,
26:37il faut déwokiser
26:38l'armée
26:39comme il faut déwokiser
26:40l'économie.
26:41Qu'est-ce que ça veut dire ?
26:42Ça veut dire que les politiques
26:43absurdes
26:44de D.I.I.,
26:45dont je vous parlais
26:46tout à l'heure,
26:47ont été véritablement
26:48mais lancées
26:49par Biden
26:50avec une force,
26:51une violence
26:52sur le peuple.
26:53On a assené
26:54au peuple américain
26:55des…
26:56Il y avait
26:57un ministre,
26:58par exemple,
26:59qui est un ancien général
27:00né Richard Levin,
27:01devenu
27:02Rachel Levin,
27:03qui était là
27:04maquillée,
27:05un transsexuel.
27:06Il y en avait un autre
27:07qui était pas mal non plus,
27:08Sam Brinton,
27:09au poste
27:10que…
27:11– Le Kennedy,
27:12qui était le…
27:13– Comment il s'appelle ?
27:14L'intelligence,
27:15c'est-à-dire
27:16les services secrets.
27:17– Tulsi Gabbard.
27:18– Tulsi Gabbard,
27:19qui, elle,
27:20a toute sa tête
27:21et qui ne vole pas
27:22des habits d'hommes
27:23parce que là,
27:24il s'est fait…
27:25C'est le seul
27:26qui a été viré
27:27de l'administration Biden,
27:28Sam Brinton,
27:29qui a été viré
27:30de l'administration
27:31Biden,
27:32Sam Brinton,
27:33parce qu'il avait volé
27:34dans les aéroports
27:35des bagages
27:36où il y avait
27:37des vêtements
27:38de femmes dedans.
27:39Et donc,
27:40c'est la petite histoire
27:41qui accompagne…
27:42Mais tout était
27:43walkie-zay,
27:44c'est-à-dire,
27:45comme je l'explique
27:46dans mon livre,
27:47où trans,
27:48dans les politiques
27:49sexuelles,
27:50identitaires,
27:51raciales…
27:52Autrement dit,
27:53c'était
27:54votre identité
27:55par-dessus
27:56les compétences.
27:57– On va revenir
27:58– Y compris
27:59dans la politique
28:00– Y compris
28:01dans l'armée.
28:02– On va revenir
28:03sur le walk
28:04quand on abordera
28:05ensemble le social,
28:06mais j'aimerais aussi
28:07qu'on parle de l'OTAN.
28:08On sait qu'il a toujours
28:09été très critique
28:10de l'OTAN.
28:11Est-ce qu'on peut imaginer
28:12un Donald Trump
28:13se retirer
28:14de l'OTAN,
28:15voire,
28:16ou alors
28:17envisager
28:18un abaissement
28:19de la contribution
28:20américaine
28:21à l'Organisation Atlantique ?
28:22– Il n'a pas toujours été…
28:23Il n'a pas été opposé
28:24à l'OTAN.
28:25– Critique.
28:26– Critique,
28:27pas de l'OTAN.
28:28Des Européens,
28:29d'autres,
28:30ne payant pas leur part.
28:31Ce n'est pas la même chose.
28:32Pour en terminer
28:33avec ce que vous me demandiez
28:34sur la soi-disant purge
28:35de l'armée,
28:36ça ne va pas être une purge.
28:37Encore qu'il faut
28:38véritablement
28:39renvoyer,
28:40et même,
28:41je pense qu'il faudrait
28:42les juger,
28:43je pense qu'ils devraient
28:44passer en cours martial
28:45les généraux de Biden
28:47qui ont permis
28:48cette débâcle
28:49de l'Afghanistan
28:50avec quand même
28:5113 militaires américains
28:52tués,
28:53avec 85 milliards
28:54de dollars
28:55de matériel
28:56stupidement
28:57remis au Taliban,
28:59et je tiens à dire
29:00– 13 soldats américains
29:01tués ?
29:02– Oui.
29:03– 13 ?
29:04– Oui,
29:05dans un accident de départ.
29:06– D'accord.
29:07– Du complètement
29:08à l'impéricide
29:09ce gouvernement
29:10et de cette direction militaire
29:11parce que,
29:12comme je vous le disais,
29:13ces gens-là
29:14ont été choisis
29:15pour leur couleur
29:16ou pour leur appartenance
29:17au Waukis
29:18et non pas
29:19pour leur compétence.
29:20Et ce que les gens
29:21ne savent pas en France,
29:22il y avait
29:23des accords de Doha
29:24qui ont été conclus
29:25entre Trump
29:26et les talibans
29:28c'est d'ailleurs
29:29sur ce sujet
29:30que l'ambassadeur Bolton
29:31avait fait route
29:32à part avec Trump
29:33parce qu'il disait
29:34on ne pactise pas
29:35on ne négocie pas
29:36avec les talibans
29:37mais Trump,
29:38lui,
29:39fidèle à ses promesses
29:40électorales
29:41voulait en terminer
29:42avec cette guerre
29:43lointaine
29:44et qui durait
29:45trop longtemps
29:46et donc
29:47il y avait
29:48tout un protocole
29:49extrêmement bien fait
29:50qui n'a pas été suivi
29:51qui a été carrément
29:52déchiré
29:53par l'administration
29:54Biden.
29:55Ce que aucun
29:56commentateur
29:57sur les télévisions françaises
29:58ne mentionne jamais
29:59et vous voyez
30:00des généraux
30:01dans des émissions
30:02de télévision française
30:03des généraux
30:04qui vous disent
30:05ah mais attendez
30:06la débâcle d'Afghanistan
30:07c'est Trump
30:08qui l'a préparé
30:09c'est monstrueux
30:10et là je tiens
30:11à rétablir
30:12personne ne parle
30:13des fameuses
30:14entretiens de Doha
30:15qui précédaient
30:16depuis plusieurs mois
30:17avant la fin
30:18avant le départ
30:19de Trump
30:20donc ça c'est très important
30:21l'OTAN
30:22Trump n'a jamais été
30:23contre l'OTAN
30:24Trump n'a jamais été
30:25contre l'OTAN
30:26il trouve simplement
30:27et je dois lui donner raison
30:28il dénonce
30:29il a dénoncé
30:30et les Allemands
30:31par exemple
30:32se sont ris de lui
30:33il y a une vidéo
30:34où on le voit
30:35qui tense vertement
30:36les Européens
30:37leur disant
30:38voilà écoutez
30:39vous ne payez pas
30:40vos misérables
30:412% de cotisation
30:42c'est l'Amérique
30:43qui paye tout
30:44qui paye l'ONU
30:4580%
30:46qui paye l'OTAN
30:47un pourcentage
30:48là encore
30:49extraordinaire
30:50et en plus
30:51Trump n'a jamais été
30:52contre l'OTAN
30:53c'est extraordinaire
30:54et en plus
30:55ce sont nos boys
30:56qui vont se faire tuer
30:57ce n'est pas vous
30:58et donc
30:59prenez vos responsabilités
31:00et on s'est rendu compte
31:01qu'il avait raison
31:02uniquement quand
31:03Poutine a envahi
31:04l'Ukraine
31:05en 2022
31:06là il ne riait plus
31:07les Allemands
31:08et puis les autres
31:09non plus
31:10et Trump
31:11leur disait également
31:12et on a vu
31:13Angela Merkel
31:14pas Angela
31:15on a vu
31:16Ursula von der Leyen
31:17l'autre jour
31:18faire une proposition
31:19au nouveau président
31:20elle lui propose
31:21que
31:22l'Europe
31:23achète son gaz
31:24mais attention madame
31:25Trump vous a proposé ça
31:26il y a déjà des années
31:27et vous l'avez refusé
31:28avec hauteur
31:29vous préfériez le gaz russe
31:30et maintenant
31:31autrement dit
31:32maintenant on se rend compte
31:33que Trump avait raison
31:34d'être sévère
31:35il n'a pas critiqué
31:36l'organisation
31:37c'est une des rares
31:38organisations
31:39internationales
31:40qui ne soit pas corrompue
31:41il a critiqué
31:42les mauvais alliés
31:43et les mauvais payeurs
31:44et les profiteurs
31:45ce n'est pas du tout
31:46la même chose
31:47toujours sur ce volet
31:48défense et diplomatie
31:49c'est-à-dire
31:50que le président
31:51Trump avait promis
31:52de régler
31:53la guerre en Ukraine
31:54en 24 heures
31:55est-ce qu'il a
31:56déjà avancé
31:57une forme
31:58de plan pour la paix
31:59a-t-il déjà aussi
32:00pris contact
32:01avec le président
32:02Poutine ?
32:03Alors il paraît
32:04qu'ils auraient eu
32:05un coup de fil
32:06je n'en ai pas
32:07eu
32:08que Moscou
32:09aurait démenti
32:10voilà c'est ça
32:11j'en sais rien
32:12et je vais vous dire
32:13une chose
32:14c'est le Washington Post
32:15qui avait annoncé ça
32:16quiconque vous dirait
32:17aujourd'hui
32:18que ce soit moi
32:19à votre radio
32:20ou que ce soit
32:21à votre télévision
32:22ou que ce soit
32:23un général étoilé
32:24à la télévision française
32:25quiconque vous dirait
32:26je sais exactement
32:27ce qu'il va faire
32:28et bien serait un menteur
32:29parce que personne
32:30n'en sait rien
32:31alors il a probablement
32:32un plan génial en tête
32:33je ne sais pas
32:34est-ce que ça se fera
32:35en 24 heures
32:36je ne sais pas non plus
32:37ce qu'on peut
32:38subodorer
32:39avec
32:40un peu de certitude
32:41c'est qu'il va
32:42certainement
32:43faire jouer
32:44la géopolitique
32:45il va certainement
32:46actionner
32:47vous savez
32:48que
32:49Poutine
32:50est engagé
32:51au moment
32:52de ce que moi
32:53j'appelle
32:54le nouvel axe du mal
32:55est engagé
32:56avec l'Iran
32:57des Ayatollah
32:58et je souhaite
32:59que Trump
33:00permette à Israël
33:01de bombarder
33:02les sites nucléaires
33:03iraniens
33:04qui sont
33:05à ça
33:06d'être
33:07d'avoir des taux
33:08d'enrichissement
33:09d'uranium
33:10létal
33:11donc ça
33:12j'espère que oui
33:13il ne peut pas le faire lui
33:14mais j'espère qu'il va
33:15et donc
33:16il y a également
33:17avec
33:18la Corée du Nord
33:19puisqu'on a vu qu'il y avait
33:20des soldats coréens
33:21qui pouvaient bien intervenir
33:22dans ce conflit
33:23donc je pense que Trump
33:24va flatter tous
33:25ces dictateurs
33:26comme il sait très bien faire
33:27il va être gentil avec eux
33:28comme ça par devant
33:29et par derrière
33:30il va appliquer je pense
33:31des sanctions
33:32des politiques
33:33et les mettre surtout
33:34face à face
33:35les uns aux autres
33:36et jouer
33:37des uns contre les autres
33:38ça je pense que c'est
33:39ce qu'on peut dire
33:40de plus
33:41prudent
33:42et de plus plausible
33:43pour le reste
33:44franchement personne
33:45ne sait comment
33:46faire
33:47alors on l'a un petit peu
33:48évoqué avec vous
33:49Evelyne Josselin
33:50on sait que Donald Trump
33:51vous le disiez tout à l'heure
33:52travaille jour et nuit
33:53pour constituer
33:54sa nouvelle administration
33:55est-ce qu'on a
33:56une idée
33:57des têtes
33:58qui animeront
33:59son gouvernement
34:00aujourd'hui ?
34:01ben oui
34:02on a une petite liste
34:03là quand même
34:04je l'avais ici
34:05mais je crois que vos
34:06téléspectateurs
34:07ont vu l'essentiel
34:08on va parvenir
34:09sur tous les noms
34:10on peut revenir
34:11sur ceux qui sont
34:12les plus
34:13comment dirais-je
34:14charismatiques
34:15par exemple
34:16il a pris
34:17Tom Homan
34:18qui est un ancien
34:19directeur
34:20de la politique
34:21des frontières
34:22il l'a pris
34:23comme
34:24tsar aux frontières
34:25tsar ça veut dire
34:26le grand chef
34:27en ce qui concerne
34:28l'immigration incontrôlée
34:29il a pris Robert Kennedy
34:30qui serait à la santé
34:31Robert Kennedy
34:32transfuge
34:33démocrate
34:34vous me l'apprenez
34:35je pense que c'était
34:36un projet
34:37mais est-ce que ça
34:38a été enterré
34:39je ne sais pas encore
34:40je ne l'ai pas encore
34:41entendu
34:42alors on sait que
34:43parmi les soutiens
34:44effectivement
34:45il y a le neveu
34:46du président Kennedy
34:47fils du sénateur Kennedy
34:48assassiné lui aussi
34:49comme son oncle
34:50cette fois en 1968
34:51et qui a rompu
34:52avec sa famille
34:53et avec
34:54sa famille politique
34:55sa famille tout court
34:56et sa famille politique
34:57ce qui est très
34:58courageux de sa part
34:59alors Robert Kennedy
35:00Junior
35:01est un personnage
35:02très intéressant
35:03il a
35:04un défaut
35:05une maladie
35:06de la gorge
35:07qui le rend
35:08difficile
35:09à écouter
35:10et puis pour lui
35:11il est un
35:12homme
35:14pénible
35:15pour lui
35:16de le parler
35:17en revanche
35:18il peut apporter
35:19beaucoup de bonnes choses
35:20parce qu'il s'est
35:21beaucoup investi
35:22pendant le Covid
35:23contre le docteur Fauci
35:24qui nous donnait
35:25des ordres
35:26rappelez-vous
35:27et qui était
35:28le docteur Fauci
35:29de l'administration
35:30Biden
35:31qui était lui aussi
35:32sans qu'on le sache
35:33mais en bisbille
35:34avec l'administration
35:35Biden à risque
35:36contre Trump
35:37et en parfait
35:38accord
35:39avec le parti
35:40communiste chinois
35:41et l'Organisation
35:42mondiale de la santé
35:43qui elle aussi
35:44est une annexe
35:45du parti
35:46communiste chinois
35:47donc
35:48Kennedy
35:49pourrait
35:50effectivement
35:51s'occuper
35:52des problèmes de santé
35:53parce que contrairement
35:54à ce que les gens croient
35:55la loi d'Obama
35:56qui n'est pas d'ailleurs
35:57une loi passée
35:58constitutionnellement
35:59puisqu'il n'y avait pas eu
36:00de navette
36:01de dernière navette
36:02au Sénat
36:03elle avait été promulguée
36:04cette loi
36:05n'a rien fait de bon
36:06bien au contraire
36:07c'est pire que jamais
36:08la santé aux Etats-Unis
36:09c'est véritablement
36:10un drame
36:11donc
36:12il est vraiment
36:13très clair
36:14que ça a rien à voir
36:15avec la loi
36:16américaine
36:17qui a été
36:18propagandée
36:19et qui est
36:20très dure
36:21donc
36:22la loi
36:23n'a rien à voir
36:24entre tout
36:25avec la loi
36:26américaine
36:27et
36:28la loi
36:29américaine
36:30et
36:31c'est ça
36:32et
36:33si actuellement
36:34la loi
36:35américaine
36:36ne prend pas
36:37de notre
36:38attention
36:39il faut
36:40Alors, il a pris trois personnalités de la Chambre et le chef de la Chambre, Mike Johnson,
36:49lui a dit, en plaisantant, Monsieur le Président, il faut arrêter de prendre toutes mes stars
36:53parce que nous avons aussi besoin de, bon, bien entendu, ces gens vont être remplacés
37:00par les décisions des gouverneurs concernés, on va nommer un suppléant pour eux, bien
37:06évidemment. Mais enfin, il ne faudrait pas qu'il dépeuple la Chambre et le Sénat
37:10de ses voix les plus importantes. Alors, il y a un choix qui est très contesté et ça
37:18serait sûrement amusant d'écouter les télévisions françaises ce soir, c'est
37:22le choix de Matt Gaetz comme ministre de la Justice. Alors, moi, je l'avoue, sur le
37:31moment, très surprise aussi, d'abord parce que Matt Gaetz est jeune et qu'il est très
37:35controversé, y compris à la Chambre, parce que c'est quand même à cause de lui, il
37:40y a deux ans, rappelez-vous, il a monté une petite révolution contre le chef de la Chambre
37:49qui était à l'époque Kevin McCarthy, qui est un républicain bien, mais en même temps
37:56un peu mou. Et il trouvait que McCarthy n'obtenait pas de résultats et McCarthy disait toujours
38:02oui, mais j'ai une majorité tellement réduite, qu'est-ce que je peux faire de plus ? Et donc,
38:07finalement, après, je vous passe toutes les péripéties, ça a été épique cette bataille
38:11à la Chambre et donc c'est Matt Gaetz qui était le… Alors, qu'est-ce qu'il faut
38:15retenir de Matt Gaetz ? C'est certainement pas le juriste le plus éminent des États-Unis
38:20parce qu'il y a des milliers de juristes parfaitement éminents qui auraient pu remplir
38:24ce poste. Pourquoi est-ce que Trump l'a choisi ? Moi, tout de suite, je me suis dit, tiens,
38:27je suis très, très étonnée. Pourquoi lui ? Il faut toujours se dire aussitôt après
38:30un poste, c'est forcément un intérêt à la volonté de l'administration Trump
38:36et de ses électeurs de vouloir faire le ménage dans ces administrations pourries
38:42et corrompues. Et c'est exactement ça. Et Matt Gaetz, s'il y a une chose, au moins
38:48que le public a pu voir lui-même, c'est son talent quand il est investigateur, de
38:56choses très épineuses. Alors, il va être lui-même soumis à des interrogations. Ça
39:00sera très intéressant à surveiller. Alors, on sait que Donald Trump va réformer
39:06le pays en profondeur. On a, ces dernières années, beaucoup parlé de risque de guerre
39:12civile aux États-Unis, voire de risque de sécession. Est-ce que son envie réformatrice
39:18ne risque-t-elle pas de creuser les fractures qui sont déjà au sein d'une société
39:24américaine ? Si j'ai appelé ce livre la guerre culturelle, c'est parce que cette
39:28guerre culturelle, c'est la gauche qui la livre aux conservateurs dans tous les pays
39:32et pas qu'aux États-Unis depuis plus de 100 ans. Ce que Trump veut faire, ce n'est
39:36pas simplement balayer les politiques délétères de la gauche. Il veut ramener l'Amérique
39:42à la normale. Non seulement le bon sens, mais la normale. Mais qu'est-ce que c'est
39:47la normale pour les États-Unis ? La normale, c'est respecter le socle fondateur. Et dans
39:51ce livre, il a promis, en nommant Elon Musk et Vivek Ramaswamy, que ce serait fait pour
39:58le 250e anniversaire du pays, qui aura lieu le 4 juillet 2026.
40:03Mais le socle debat, c'est quoi ? C'est l'esprit de l'isolationnisme ?
40:06C'est la constitution américaine et la déclaration d'indépendance. Et c'est ne pas continuer
40:10de s'en écarter et de la violer comme le fait la gauche tout le temps. Rappelez-vous
40:14qu'Obama a dit, qu'est-ce que c'est que cette constitution avec tous ses droits négatifs ?
40:18Et le président Woodrow Wilson, le premier, a été le premier président américain à
40:23critiquer la constitution américaine. Ce qui est véritablement inacceptable pour un
40:30américain digne de ce nom. Et le président Wilson préférait le socialisme de Bismarck.
40:37Il était très impressionné par le socialisme bismarckien et très impressionné aussi par
40:42le système parlementaire anglais, qu'il trouvait très très supérieur à la constitution
40:47américaine. Mais est-ce qu'on sait déjà si Trump veut revenir à l'esprit isolationniste
40:52des origines des Etats-Unis ? Je vous le répète, il y a une conception erronée de ce que l'on
40:59appelle isolationnisme. Les américains n'ont jamais été aussi isolationnistes que vous
41:03le dites et qu'on le dit sur les télévisions. L'Amérique dans son premier siècle...
41:09Ils donnent des milliards de dollars à l'Ukraine pour combattre Vladimir Poutine.
41:14Ne mélangeons pas tout. Isolationniste, qu'est-ce que ça veut dire ?
41:17Autant de Washington, ce n'est pas la même chose qu'autant de Theodore Roosevelt.
41:21Vous en convenez ? Il s'est passé des choses depuis le premier siècle dans l'Amérique.
41:25Il fallait qu'elle soit isolationniste parce qu'il fallait qu'elle se construise et qu'elle
41:28se défende. N'oubliez pas que c'est le président Jackson qui l'a quand même défendu vaillamment
41:34à la Nouvelle-Orléans et qui ensuite a battu les Anglais qui avaient quand même incendié
41:40la Maison-Blanche en 1812. Il a fallu se battre pour cette Nouvelle-République.
41:46Mais est-ce que vous n'avez pas l'impression que Donald Trump entend un petit peu le monde
41:51ou notamment les pays des BRICS qui en ont marre de voir les États-Unis jouer ce rôle
41:56de gendarmes, de vouloir convertir à la démocratie des Pays-Antis en les pulvérisant avec des missiles ?
42:03L'Amérique n'a jamais parlé de missiles contre les autres peuples.
42:09– Ce qui s'est passé en Irak avec Madeleine Albright qui disait
42:13on a tué 500 000 enfants et c'était…
42:16– Madeleine Albright c'était un ministre de Clinton.
42:20– Oui d'accord. Il y a deux conceptions des États-Unis.
42:23– Oui mais il y a deux Amériques.
42:25– Oui.
42:26– Et ça a commencé avec le président Woodrow Wilson qui ne voulait pas de guerre culturelle.
42:31Attention, je ne dis pas ça. Lui, il était simplement méprisant de la Constitution.
42:36Il ne s'est pas rendu compte et l'année 1913 a été véritablement déterminante pour la guerre culturelle.
42:42Il y a eu l'impôt sur le revenu et c'est très amusant.
42:45Trump veut revenir à avant 1913.
42:48Il a lancé l'idée d'abolir l'impôt sur le revenu.
42:52Alors là moi je dis magnifique, s'il y arrive et si…
42:56Alors nous Français évidemment nous sommes les derniers à imiter.
42:58Mais si jamais il y arrive, vous imaginez ?
43:00Et si ça fait des émules, ça serait quand même fantastique.
43:03Il veut revenir et ces fameux droits de douane,
43:07qu'est-ce qu'il y avait avant l'impôt sur le revenu ?
43:09Il y avait des droits de douane.
43:10Et l'Amérique du 19ème siècle s'est construite
43:13et est devenue la première puissance industrielle grâce au protectionnisme.
43:17Donc une dose de protectionnisme,
43:19pas forcément le protectionnisme du 19ème siècle mais une dose,
43:22il faut toujours nuancer.
43:24Et comme vous m'avez posé plusieurs questions à la fois,
43:26je ne sais pas si j'ai répondu à toutes.
43:28Mais Trump évidemment ne veut pas être le gendarme du monde,
43:32il ne veut pas être non plus…
43:34Et sur l'intérieur, sur ses risques de guerre civile et de sécession,
43:37est-ce que vous pensez qu'il va être un président de la paix intérieure ?
43:41Il veut être le président rassembleur et unificateur.
43:44Et déjà, c'est tout début, comme président élu,
43:47regardez, il était hier à la Maison Blanche,
43:49il a été parfaitement courtois et aimable,
43:52et d'ailleurs Biden aussi de son côté.
43:54Biden, il y a peut-être un petit intérêt,
43:55il s'est dit peut-être qu'il va gracier mon fils,
43:57parce que j'ai peut-être intérêt à être gentil,
43:59parce que j'ai beaucoup de choses à me faire oublier.
44:01N'oublions pas quand même le discours du 1er septembre 2022,
44:05où Biden était comme un fou furieux à Philadelphie,
44:09j'en parle longuement dans mon livre,
44:11en traitant les républicains de tous les noms,
44:14et en accusant Trump d'être un nouvel Hitler, etc.
44:16Trump fait comme s'il n'avait rien entendu,
44:19fait comme s'il n'en était rien,
44:20il s'est montré extrêmement courtois,
44:22et en plus, il veut rassembler toutes les Amériques,
44:25il veut en terminer avec cette guerre culturelle.
44:27Avec cette révolution woke, comment va-t-il s'y prendre ?
44:31En démantelant l'État administratif.
44:34Et cette fois-ci, il ne faut pas s'abriter derrière la loi Pendleton,
44:38qui date quand même de 1883,
44:40et qui a fait que le système des dépôts n'existe plus,
44:43comme beaucoup de Français ne le savent pas.
44:45Ce système des dépôts n'existe plus.
44:47Il a 4000 fonctionnaires à remplacer,
44:51certains d'entre eux ont des postes à vie,
44:53parce qu'ils sont parvenus à leur poste par concours,
44:56donc ils sont inamovibles.
44:58Comment renvoyer des gens inamovibles ?
45:00Certains sont bons, on ne les renverra pas,
45:02mais certains ont prouvé leur nocivité en trahissant,
45:05ou en faisant des fois leur petite politique à eux,
45:08au lieu de suivre la politique du chef de l'État.
45:11Donc comment se débarrasser de ces gens-là ?
45:13C'est là où Elon Musk et Vivek Ramaswamy vont donner leurs conseils,
45:18c'est-à-dire on taille, on fait des coupes très claires,
45:22là-dedans on supprime des postes.
45:25Vous parliez de l'enseignement,
45:27il ne faut pas croire que les pauvres petits Américains
45:30ne vont plus avoir d'école, pas du tout.
45:32Trump renvoie aux États.
45:35Ça aussi c'est une…
45:37Une décentralisation.
45:38Il revient aux sources constitutionnelles.
45:41Contre la centralisation abusive de l'État,
45:45telle qu'elle s'est opérée surtout depuis les années 60,
45:48et depuis la constitution parallèle de 1964,
45:52dont je parle dans ce livre,
45:54et ce n'est pas moi qui l'invente,
45:56c'est un intellectuel de premier plan,
45:59Christopher Caldwell, je mets 5 petites étoiles à son livre,
46:02parce qu'il y a un seul livre que vous devriez lire,
46:04c'est celui-là, dans ma bibliographie.
46:06Caldwell explique comment cette loi a été pervertie,
46:09comment cette loi a produit l'État obèse,
46:11comment cette loi a produit cette explosion de faux droits,
46:15qui donne droit pour droit à des allocations
46:19au lieu que les gens travaillent et méritent.
46:24Il y a une constitution parallèle.
46:27C'est cette constitution parallèle,
46:30qui est inconstitutionnelle, qu'il faut arriver à abolir.
46:34Il a mis en place, d'ailleurs, c'est intéressant ce que vous dites,
46:37cette idée de constitution parallèle.
46:39C'était Johnson.
46:40Le successeur de Kennedy.
46:42C'est la loi de 1919.
46:44Le continuateur de la guerre du Vietnam.
46:47Tout à fait.
46:48Johnson, lui, a voulu être le nouveau Roosevelt.
46:52Il a voulu faire mieux que Roosevelt.
46:54Non seulement il a aggravé le système de l'État-providence.
46:58Le système de l'État-providence, à l'époque,
47:00il était encore tolérable.
47:02C'était tout à fait normal.
47:04Mais lui, il l'a véritablement...
47:06Il l'a fait plus que...
47:08Il l'a décuplé.
47:09Il a véritablement, avec cette loi de 1964,
47:12qui est soi-disant la loi pour les droits civiques,
47:15il fallait effectivement donner des droits civiques,
47:17pleins et antiaux, à la population noire.
47:19Elle le méritait.
47:20C'est une population qui est là depuis longtemps,
47:22depuis les débuts.
47:23Elle le méritait.
47:24Et il y avait une injustice flagrante.
47:25Mais ce qui s'est engouffré dans la brèche,
47:27c'est tout le reste.
47:28Il faut lire...
47:29Ne liriez-vous qu'un paragraphe dans mon livre ?
47:32C'est celui, justement,
47:33sur cette constitution parallèle de 1964.
47:36C'est déterminant pour comprendre.
47:38Peut-être pour terminer...
47:39Et qui a été...
47:40Attention !
47:41La vraie constitution des États-Unis,
47:43celle qui est admirable,
47:44n'a jamais été imitée chez nous.
47:46En revanche,
47:47la fausse constitution,
47:48la constitution parallèle,
47:49comme l'appelle Karl De Waal de 1964,
47:52c'est celle que tous les États socialistes européens
47:54ont imité.
47:55Des scènes apocalyptiques
47:57qui ont été filmées dans plusieurs grandes villes,
47:59notamment à l'Est et à l'Ouest.
48:01C'est ce ravage que provoque cette drogue,
48:05un médicament qui a pignon sur rue,
48:08le fentanyl,
48:09un opioïde réputé 50 fois plus puissant
48:12que l'héroïne.
48:13Il aurait déjà provoqué la mort
48:15de 500 000 personnes en 20 ans.
48:18Comment Donald Trump peut-il...
48:19Plus que ça, plus que ça.
48:20Comment peut-il arrêter cette hécatombe ?
48:24Eh bien justement,
48:25il a nommé,
48:26dans toutes ces nominations récentes,
48:28il y a plusieurs personnes
48:30qu'on appelle les faucons,
48:32les faucons contre la Chine.
48:34C'est-à-dire les gens qui veulent que la Chine paie
48:36pour le Covid,
48:37ce qu'elle a fait,
48:38parce qu'elle n'a peut-être pas inventé
48:39le vaccin du Covid d'exprès pour nous nuire,
48:41mais en tout cas,
48:42elle l'a favorisé.
48:43Ils veulent que la Chine redevienne
48:45un partenaire commercial
48:46ou alors qu'elle soit plus...
48:47Mais un partenaire commercial véritable,
48:49parce que le libre-marché,
48:50c'est bien joli,
48:51mais en face de gens
48:52qui observent les mêmes règles du marché que vous.
48:54Autrement,
48:55ce n'est plus le libre-marché,
48:56c'est un marché faussé.
48:57Et la Chine fait,
48:59en plus,
49:00entrer le fentanyl
49:01par divers moyens,
49:02dont l'immigration illégale.
49:05Il n'y a pas que le sud du total.
49:07Mais le fentanyl,
49:08les États-Unis en fabriquent.
49:10Non.
49:11Le fentanyl,
49:12il arrive par des drogues illégales.
49:16Je ne sais pas qui le fabrique.
49:18C'est des laboratoires américains.
49:20Il est, paraît-il,
49:21mêlé dans tous les médicaments.
49:22Alors,
49:23c'est là où Kennedy
49:24pourrait être utile à la santé.
49:26Mais c'est vraiment lié
49:28à l'espionnage chinois,
49:30aux techniques de SAP
49:34de la Chine aux États-Unis.
49:36Et c'est lié aussi au cartel de drogue,
49:39qui vont avec l'immigration.
49:41Et tout ça,
49:42l'administration Trump
49:43entend s'y atteler
49:44tous les domaines
49:45à la fois,
49:46en même temps.
49:48Merci à vous,
49:49Evelyne Josselin,
49:50d'avoir accepté notre invitation.
49:52Je répète le titre de votre ouvrage.
49:55La guerre culturelle
49:56à retrouver sur la boutique en ligne
49:59de TV Liberté.
50:00Tout de suite,
50:01dans un instant,
50:02c'est la chronique de Philippe Bechade,
50:05la chronique financière.
50:06Merci à vous encore,
50:07madame.
50:08Et quant à nous,
50:09on se retrouve la semaine prochaine.
50:10A bientôt.
50:11Salut.
50:32Bonjour et bienvenue
50:34pour cette synthèse hebdomadaire
50:35de l'actualité économique géopolitique
50:38en mode affranchie.
50:39Je salue tous les abonnés de TV Liberté
50:42pour cet épisode
50:43que je vais intituler
50:45« Donald Trump,
50:47le capitaine tout puissant
50:50d'un Titanic
50:51de 36 000 milliards de dollars de dettes ».
50:56Le cap des 36 000 milliards de dettes
51:00a donc été franchi jeudi dernier,
51:03au moment où la Fed
51:05prenait la parole
51:07pour réduire les taux,
51:10comme elle s'y était engagée
51:12depuis le sommet de Jackson Hole
51:15de la fin du mois d'août.
51:17Mais une détente de taux
51:19qui survient
51:21alors que les marchés
51:22partent complètement à l'envers
51:25de ce que tout le monde
51:26anticipait encore à la mi-septembre.
51:28Autrement dit,
51:30depuis que la Fed a amorcé
51:33son cycle de détente de taux,
51:35le disant a repris plus de 80 points,
51:38le trentant près de 75 points,
51:413 fois 25, 75.
51:43C'est comme si la Fed, en fait,
51:45s'apprêtait à relever
51:47par 3 fois ses taux
51:48directement en 2025,
51:49alors qu'au contraire,
51:51elle se propose de les ramener
51:53autour de 4 ou 3, 75 %.
51:58Ce grand écart n'a jamais été observé
52:02à aucun moment
52:04au cours des 50 dernières années.
52:07Et c'est vrai qu'on se retrouve
52:09face à un cas de figure
52:12assez inhabituel
52:14de marchés financiers
52:16et d'indices boursiers
52:17qui battent tout leur record
52:19depuis que les taux ont commencé
52:21à grimper le 18 septembre dernier.
52:24On en est à 6 semaines de hausse sur 7,
52:28avec des taux qui vont totalement
52:31à l'envers ou l'encontre
52:34de ce qui généralement justifie
52:36une hausse des marchés.
52:38Et arrive là-dessus,
52:40ce que j'appelais
52:42le capitaine tout puissant
52:44du Titanic de dette,
52:46puisque Donald Trump réalise
52:48le grand chlème.
52:50Bien sûr, président élu haut la main,
52:53majoritaire à la Chambre des représentants,
52:56l'équivalent de nos députés,
52:58majoritaire au Sénat,
53:00et surtout soutenu
53:04par des membres ultraconservateurs
53:07de la Cour suprême,
53:09dont il avait d'ailleurs lui-même,
53:11sous son mandat de 2017 à 2021,
53:14nommé trois membres,
53:16naturellement ultraconservateurs.
53:19Il semblerait qu'il n'y ait plus
53:21de contre-pouvoir aux États-Unis,
53:23d'autant que les médias
53:25se sont totalement discrédités
53:27par leur soutien militant,
53:29voire très souvent mensonger,
53:32de Kamala Harris.
53:34Alors, dans les plus gros mensonges,
53:36bien sûr, il y a toujours celui
53:38d'octobre-novembre 2020,
53:41qui faisait passer
53:43le laptop de Hunter Biden
53:46pour une machination des Russes,
53:50alors qu'évidemment,
53:52c'était une information cruciale
53:54et qui avait complètement faussé
53:56le résultat des élections.
53:58Tous les médias qui ont relayé
54:00ce mensonge officiel
54:02ont effectivement du souci à se faire.
54:05De toute façon,
54:07même s'ils ne craignaient pas
54:10d'être traînés en justice demain,
54:13ce qu'ils doivent affronter
54:15depuis déjà plusieurs années,
54:17c'est un effondrement de leur audience.
54:19Vous prenez par exemple CNN,
54:21qui avait 13 millions de spectateurs
54:23quotidiens, qui n'en auraient plus
54:25que 800 000 aujourd'hui,
54:27avec l'effondrement des recettes
54:29lorsqu'on ne s'adresse plus
54:31qu'à 800 000 personnes,
54:33au lieu de 13 millions.
54:35Donc, tout le modèle médiatique
54:37est à réinventer aux États-Unis,
54:39et c'est de sa faute.
54:41Il s'est complètement discrédité.
54:43Mais ce ne sera donc pas
54:45le quatrième pouvoir, cette fois-ci,
54:47qui fera de l'ombre à Donald Trump,
54:49contrairement à 2017-2021,
54:53où les médias étaient encore
54:55assez puissants.
54:57On peut légitimement s'interroger
54:59ou s'inquiéter du fait
55:01qu'à la barre du Titanic,
55:03Trump est effectivement
55:05tous les pouvoirs.
55:07Il essaiera peut-être toutes les manœuvres,
55:09louvoyer, mettre le bateau
55:11en marche arrière,
55:13mais est-ce que cela va éviter
55:15au Titanic de couler sous le poids
55:17de ses 36 000 milliards de dettes ?
55:19Nous le saurons au cours
55:21des prochains mois.
55:23Ce sont peut-être les marchés
55:25qui se diront que si effectivement
55:27les premières mesures
55:29qu'entend prendre Donald Trump
55:31privent l'État
55:33de montants trop importants
55:35de recettes fiscales,
55:37alourdissent trop fortement la dette,
55:39alors ce sont peut-être les marchés
55:41les seuls vrais contre-pouvoirs
55:43de Donald Trump.
55:45Donald Trump faisant du Trump,
55:47les marchés s'en félicitent
55:49aujourd'hui et demain.
55:51Ce sont peut-être eux
55:53qui se diront que ce n'est tout simplement
55:55pas tenable.
55:57Alors, surveillez bien
55:59notamment ce qu'on appelle le VIX,
56:01l'indice de la peur.
56:03Aujourd'hui, c'est comme si
56:05aucun danger n'existait
56:07dans l'économie américaine
56:09qui pourtant ralentit,
56:11avec des consommateurs qui ont de moins en moins
56:13de pouvoir d'achat
56:15et qui, pour ceux qui
56:17en ont encore la possibilité,
56:19ne consomment qu'à crédit.
56:21On a beau s'appeler
56:23Donald Trump, avoir
56:25tous les pouvoirs,
56:27on n'a jamais le pouvoir
56:29de désembêter
56:31le pays ou ses habitants
56:33comme par miracle.
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56:37un rapport spécial
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