À l'appel de la CGT, 80 salariés de la brasserie historique marseillaise sont mobilisés devant l'entrée du site. En grève, ils réclament une renégociation des primes et un sursalaire pour faire face à l'inflation.
À trois semaines de Noël, les salariés de la brasserie Heineken de Marseille veulent obtenir de meilleures conditions salariales. Tout a commencé en novembre avec l'organisation des NAO, les négociations annuelles obligatoires où les organisations syndicales réclamaient une geste de la direction, avec notamment un sursalaire de 200 euros pour faire face à l'inflation et une renégociation des primes.
Devant l'absence de réponse de la direction, la CGT a déposé un préavis de grève illimitée. Ils sont environ une soixantaine depuis ce matin à manifester devant l'entrée de la brasserie à La Valentine (Marseille 11e). "Nous demandons un petit effort à la direction, assure Nicolas Muller, délégué syndical CGT de la brasserie de La Valentine, d'autant que l'entreprise réalise un bénéfice d'environ 100 millions d'euros chaque année. Nos primes n'ont pas bougé depuis des années, à l'image de la prime vacances. Nous souhaitons également un alignement de la prime habillement sur les conditions de l'usine Coca-Cola des Pennes-Mirabeau." Sans contact dans la journée avec la direction, la grève pourrait être reconduite. Contactée par La Provence, la direction parisienne de Heineken n'a pas fait de commentaire.
À trois semaines de Noël, les salariés de la brasserie Heineken de Marseille veulent obtenir de meilleures conditions salariales. Tout a commencé en novembre avec l'organisation des NAO, les négociations annuelles obligatoires où les organisations syndicales réclamaient une geste de la direction, avec notamment un sursalaire de 200 euros pour faire face à l'inflation et une renégociation des primes.
Devant l'absence de réponse de la direction, la CGT a déposé un préavis de grève illimitée. Ils sont environ une soixantaine depuis ce matin à manifester devant l'entrée de la brasserie à La Valentine (Marseille 11e). "Nous demandons un petit effort à la direction, assure Nicolas Muller, délégué syndical CGT de la brasserie de La Valentine, d'autant que l'entreprise réalise un bénéfice d'environ 100 millions d'euros chaque année. Nos primes n'ont pas bougé depuis des années, à l'image de la prime vacances. Nous souhaitons également un alignement de la prime habillement sur les conditions de l'usine Coca-Cola des Pennes-Mirabeau." Sans contact dans la journée avec la direction, la grève pourrait être reconduite. Contactée par La Provence, la direction parisienne de Heineken n'a pas fait de commentaire.
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00:00Première grève inédite, pour montrer notre mécontentement et s'il faut aller plus loin, on ira plus loin.
00:21On sort des annuels obligatoires et on a affaire à des murs.
00:28Malgré un bénéfice de 100 millions d'euros toutes les années,
00:32on revient avec des miettes et les salariés ne sont pas du tout contents.
00:37C'est pour ça qu'on se manifeste aujourd'hui.
00:39C'est une grève exceptionnelle, il faut vraiment qu'on soit poussé à bout dans nos retranchements pour qu'on sorte.
00:44Ça fait plus de 20 ans qu'il n'y avait pas eu de grève et que jamais personne n'était sorti comme ça.
00:49C'est que vraiment les employés commencent à être à bout.
00:58Les salariés d'Eneken ne sont pas des manutentionnaires,
01:00c'est des gens diplômés, avec une vingtaine d'années d'expérience,
01:05qui sont au rendez-vous tous les jours.
01:08C'est des postes de travail postés en 3-8, 4-8, 5-8.
01:12C'est-à-dire qu'il y a des personnes qui viennent de loin, qui se lèvent à 3h30 du matin,
01:15pour venir travailler à 5h du matin et malgré ça on ne nous entend pas.