• il y a 5 jours
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-12-12##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06On vous souhaite la bienvenue, c'est les Vraies Voix de 17h à 19h avec Philippe David.
00:00:11Entre autres, bonsoir Philippe.
00:00:12Bonsoir Philippe.
00:00:13Cécile.
00:00:14Bonsoir Cécile.
00:00:15Non mais elle est complètement à la masse.
00:00:18Bonjour madame.
00:00:19Bonjour.
00:00:20Il y a une confusion peut-être.
00:00:23Bienvenue dans ma vie.
00:00:24Bonsoir Cécile.
00:00:25Bonsoir Cécile.
00:00:27Bonsoir Cécile.
00:00:29Toutes mes excuses.
00:00:30Je vous en prie, ça me fait rire, je trouve ça drôle.
00:00:33Nous attendons, vous le savez comme vous tous, le nom du Premier Ministre qui peut tomber à n'importe quel moment.
00:00:40Donc on passera en édition spéciale bien entendu.
00:00:43Si vous voulez nous en parler d'ailleurs, vous êtes les bienvenus au 0826 300 300.
00:00:47En attendant le sommaire de cette émission, la Haute Autorité de Santé envisagerait de préconiser l'accès aux soins liés à la transition de genre
00:00:55à partir de 16 ans selon une information du Figaro.
00:00:58Mais pour les patients mineurs, certaines chirurgies seraient soumises à une concertation pluridisciplinaire selon ces fuites.
00:01:04Ces recommandations ne sont pas encore officielles bien sûr.
00:01:07Alors parlons vrai.
00:01:08Est-ce que cette mesure vous semble souhaitable pour les mineurs ?
00:01:11Et est-ce que la menace de déchéance de l'autorité parentale pour les parents récalcitrants vous semble aller trop loin ?
00:01:16Et à cette question, comme le souhaite la Haute Autorité de Santé, faut-il rendre gratuite la transition de genre dès 16 ans ?
00:01:22Vous dites non à 98%, vous voulez réagir ?
00:01:25Le 0826 300 300.
00:01:27Et Paul Sugy sera avec nous, un journaliste au Figaro et auteur de cette information.
00:01:31Le coup de projecteur des vraies voies en attendant de connaître le futur gouvernement se pose cette question.
00:01:36Comment gouverner quand aucune majorité n'est possible sans être renversé à la moindre occasion ?
00:01:40Beaucoup plaident pour les négociations, pour un accord de non-censure, voire pour un accord de non-censure en échange d'un renoncement au 49-3 pour le futur gouvernement.
00:01:49Alors parlons vrai.
00:01:50Est-ce que cette proposition vous semble logique vu la situation politique ?
00:01:53Ou pensez-vous que cela consiste à museler en partie l'opposition ?
00:01:57Et à cette question, à l'Assemblée Nationale, quel que soit le Premier ministre, faut-il un pacte de non-censure ?
00:02:02Vous dites non à 93%, vous voulez réagir ?
00:02:06Sans aucune censure.
00:02:07C'est le 0826 300 300.
00:02:09Et vous avez fait le bon choix, les vraies voies jusqu'à 19h.
00:02:15Vous nous avez demandé un casting de qualité, de grande qualité.
00:02:19Eh bien Philippe Bilger est avec nous.
00:02:21Bonsoir Philippe.
00:02:23Il vient de me faire rire.
00:02:26Mais moi j'adore Éric, bien sûr Pierre-Yves Martin, mais lui et moi nous sommes terriblement sérieux.
00:02:33Quand Éric est là, je sais pas.
00:02:35Ce qui est bien c'est que Philippe vous les avez présentés tous les deux.
00:02:38Bonsoir Pierre-Yves et bonsoir Éric.
00:02:40Bonsoir.
00:02:41Il nous prend au taf.
00:02:42Il faut m'arrêter Philippe, vous marchez sur nos plates-bondes là.
00:02:45Ça va les amis ?
00:02:46Très bien.
00:02:47On est en attente.
00:02:48On aimerait qui Pierre-Yves Martin ?
00:02:49On aimerait une belle surprise.
00:02:51Voilà c'est ça.
00:02:52Éric Revelle.
00:02:53Le mec qui se mouille pas du tout.
00:02:55Éric Revelle.
00:02:56Qu'est-ce qui serait le mieux pour nous ?
00:02:58Je sais qu'on parle beaucoup de Roland Lescure, ancien ministre de l'Industrie.
00:03:01Qui a été socialiste, qui a été macroniste de la première heure.
00:03:05Qui est un type qui a l'air solide et justement il ferait pas rire.
00:03:10Philippe Bilger, il ferait pas rire.
00:03:12Bon après...
00:03:13C'est un peu le casting de la nouvelle star.
00:03:16Et puis quel gouvernement ?
00:03:17Enfin on va parler de tout ça mais pfff...
00:03:19Ça fait pas rêver.
00:03:21Moi j'aurais voulu Bayrou mais il se fera pas lui.
00:03:24Ah bon ?
00:03:25Non.
00:03:26Tant que c'est pas annoncé tu peux toujours espérer.
00:03:28Mais c'est terrible pour Bayrou parce que c'est toujours moins une en fait.
00:03:31C'est terrible.
00:03:32C'est moins un dixième même.
00:03:33Il y a Villiers Guiladon qui a écrit une très belle nouvelle.
00:03:36La torture par l'espérance.
00:03:38Ça existe en amour et que ça existe en politique.
00:03:42C'est pas des livres écrits.
00:03:46Si c'est Roland Lescure, il a écrit un livre qui s'appelait
00:03:50« Dépassons nos totems et nos tabous ».
00:03:52Il va avoir besoin de relire son livre s'il est à Matignon.
00:03:55C'est vrai ?
00:03:56Oui oui c'est vrai.
00:03:57De l'année 2022.
00:03:59On en reparlera tout à l'heure bien entendu.
00:04:010800 26 300 300.
00:04:03Olivier qui nous appelle de Lyon.
00:04:04Bonsoir Olivier.
00:04:05Bonsoir Olivier.
00:04:06Bonsoir Cécile.
00:04:07Bonsoir au défilé.
00:04:08Et bonsoir à vos invités.
00:04:09Et bienvenue en tout cas.
00:04:11Votre coup de gueule c'est, vous en avez marre vous,
00:04:13des sondages qui favorisent toujours Marine Le Pen ?
00:04:16Ben Cécile, moi j'ai l'impression de vivre une journée sans fin.
00:04:20Voilà, toujours Marine Le Pen où on la sort toutes les quatre ans
00:04:24avec comme une, je veux dire, la branche de sapin.
00:04:29On la décore.
00:04:30La branche de sapin.
00:04:31Voilà.
00:04:32Et après, deuxième tour, voilà.
00:04:35Moi j'ai par exemple, j'ai un sondage, il a de 2022 le 7 avril,
00:04:41entre Macron et Marine Le Pen,
00:04:44Macron 26% et Marine Le Pen 25%.
00:04:48Et j'ai l'impression de vivre toujours le même film.
00:04:51Et moi, ça j'en ai marre de ça.
00:04:54Il faut trouver une autre solution parce que ces sondages sur 1000 personnes,
00:04:58sur 2000 personnes, sur 700 personnes,
00:05:01j'ai l'impression qu'ils ne sont pas efficaces à tant que ça quoi.
00:05:04Je ne sais pas.
00:05:05Une chose, Olivier, les sondages IFOP sont très précis.
00:05:08Nous on le voit, on a des rolling pour toutes les élections présidentielles,
00:05:11législatives, municipales,
00:05:13et on a les résultats avant qui sont d'une rare précision.
00:05:16Je prends la défense de nos amis de l'IFOP.
00:05:18Après, c'est une photographie.
00:05:20Oui, d'autant plus que pour aller un petit peu dans le sens d'Olivier,
00:05:26Marine Le Pen c'est très clair.
00:05:28Elle est remarquable dans les sondages durant tout le trajet,
00:05:32mais elle n'est jamais bonne à la destination finale.
00:05:36Là, le jour J, ça ne va pas.
00:05:38On peut même dire qu'il y a une constante dans les sondages,
00:05:43c'est que Mélenchon démarre toujours très bas,
00:05:46et Marine Le Pen démarre toujours très haut.
00:05:49Je ne dis pas du tout qu'il va se passer tout ça,
00:05:51mais ça on peut le noter.
00:05:53Maintenant, il y a une vraie dynamique dans ce sondage,
00:05:55parce que le sondage il a été fait après la censure.
00:05:59Et on pensait que ça allait la torpiller ou la lourdir un peu dans les sondages.
00:06:03Pas du tout, parce qu'elle gagne encore du terrain.
00:06:05Pierre-Yves, rapidement.
00:06:06Moi, je ne suis pas complètement aligné avec vos propos.
00:06:09Je pense que...
00:06:10Tant mieux !
00:06:11Voilà, c'est plutôt bien.
00:06:13Je pense que, notamment la dernière référence aux élections législatives
00:06:16entre le premier et le deuxième tour pour le Rassemblement National,
00:06:19il y a eu quand même un effet de réorganisation des autres forces politiques
00:06:23pour contrer l'ERN, ce qui n'était pas forcément prévisible.
00:06:28Et donc, pour les sondages, c'était un peu difficile.
00:06:31Mais c'est vrai que ça a été pour moi un grand élément de surprise
00:06:35de voir qu'après la motion de censure,
00:06:37elle n'avait pas été au contraire diminuée dans son attractivité politique.
00:06:43On en parlera en tout cas tout au long de cette émission.
00:06:46Le réquisitoire du procureur, dans quelques instants.
00:06:49Dénaturation de la Ve République.
00:06:52On vous souhaite la bienvenue, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:06:56Sud Radio.
00:06:57Parlons vrai.
00:06:58Parlons vrai.
00:06:59Sud Radio.
00:07:00Parlons vrai.
00:07:01Les vraies voix Sud Radio.
00:07:0217h-19h.
00:07:03Philippe David.
00:07:04Cécile de Ménibus.
00:07:06Les vraies voix jusqu'à 19h.
00:07:08Peut-être Philippe David.
00:07:09L'heure à laquelle tombera le nom de...
00:07:12Du Premier ministre.
00:07:13De la ou du.
00:07:14Oui.
00:07:15En tout cas, pour la fonction.
00:07:16L'heure ou avant ou après.
00:07:17Pour la fonction, voilà.
00:07:18Ça pourrait être une femme, après tout.
00:07:19Oui, ça pourrait être une femme.
00:07:21Bah oui, Catherine Vaudra, puisqu'elle est...
00:07:23Oui, par exemple.
00:07:24Tout à fait.
00:07:25À moins qu'elle se vote.
00:07:26Oui.
00:07:27C'est possible.
00:07:28Elle se votera.
00:07:29Oui.
00:07:30Et nous, qu'elle se votera.
00:07:31Mais il faudrait voter.
00:07:32Oui.
00:07:33Oh là là là là là là là là là.
00:07:35Attention, Philippe David.
00:07:37Je file un mauvais coton.
00:07:39Philippe Davidisé.
00:07:40Voilà, c'est ça.
00:07:41Non, je trouve que mes jeux de mots sont meilleurs quand même.
00:07:43Ils sont bien meilleurs.
00:07:45Éric Revelle est avec nous.
00:07:47Messieurs dames.
00:07:48Et Pierre-Yves Martin, consultant, est avec nous aussi.
00:07:51Et tout de suite, le procureur.
00:07:54Il va parler.
00:07:56Des vrais messieurs de radio.
00:07:58Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:08:01Et à vous croire, monsieur le procureur,
00:08:03vu la dénaturation subie par la Ve République,
00:08:06le général de Gaulle se retourne dans sa tombe.
00:08:08Oui, c'est d'autant plus intéressant de voir cette dénaturation
00:08:13qu'il n'est pas un politique, homme ou femme,
00:08:16qui aujourd'hui, et notamment Emmanuel Macron,
00:08:20qui ne prétendent se revendiquer du gaullisme.
00:08:23Alors quand on regarde ce que fait Emmanuel Macron
00:08:26dans sa pratique présidentielle,
00:08:28je commence par la dissolution absurde et ludique.
00:08:33Je continue par le fait qu'il recueille les chefs de partis
00:08:39pour aller vite à l'Élysée.
00:08:41Et au lieu d'être au-dessus des partis,
00:08:44il est en plein dedans.
00:08:46Il discute du 49.3, de la motion de censure
00:08:52qui peut être supprimée ou non.
00:08:54Il propose, il indique qu'il ne prendra plus,
00:08:58qu'il ne redonnera plus une dissolution
00:09:00jusqu'à la fin de son mandat.
00:09:02Tout ça est destiné à lui sauver la mise présidentielle.
00:09:08Et en même temps, il détruit la Ve République,
00:09:11je dirais encore plus profondément.
00:09:14Puisqu'imaginons un de Gaulle,
00:09:16ayant la certitude qu'il est tellement discrédité
00:09:21pour l'estime du peuple français,
00:09:23il est évident que de Gaulle serait parti.
00:09:25Il n'aurait même pas attendu un référendum.
00:09:28– Éric Revelle.
00:09:29– Oui, 100% d'accord.
00:09:31Quand vous essayez de négocier un contrat de gouvernement
00:09:34en disant vous n'utiliserez pas le 49.3
00:09:37et vous n'utiliserez pas la censure,
00:09:39en fait vous gelez la Ve République
00:09:43parce qu'en fait c'est permis par la Constitution.
00:09:46Donc en fait il est en train d'affaiblir un peu plus
00:09:49la Constitution de 1958.
00:09:51Et comme on n'a rien derrière,
00:09:53et qu'on a une crise politique profonde,
00:09:55c'est extrêmement dangereux pour la démocratie française.
00:09:59– Peut-être deux éléments de réponse.
00:10:01Un, la Ve République a quand même été imaginée et conçue
00:10:04pour freiner et maîtriser l'élan du parlementarisme.
00:10:08Et donc du coup c'est bien une situation de contexte
00:10:11au début de la Ve République.
00:10:13Et le deuxième élément c'est que
00:10:16je vais aller à la défense au secours de notre Président de la République.
00:10:20Je trouve que comme il est à l'origine de ce chaos,
00:10:24ça me paraît psychologiquement logique et cohérent
00:10:27de vouloir aller dans l'arène
00:10:30et d'essayer d'organiser, de maîtriser un peu des pistes de solution.
00:10:35Même si le résultat effectivement de voir un Président de la République
00:10:39avec les représentants des partis politiques
00:10:42dans une réunion de travail paraît un petit peu étonnant.
00:10:44– Et même de dire que je ne vais pas dissoudre.
00:10:47– Pendant 30 mois quoi.
00:10:49– Il faut arrêter de... Enfin bref, peu importe.
00:10:52Allez tout de suite, merci beaucoup Philippe Bilger.
00:10:54Les 3 mots dans l'actu, c'est avec Félix Mathieu.
00:10:56– Les vrais voix sud-radio.
00:10:58– Bonsoir Félix. – Bonsoir tout le monde.
00:11:00– Les 3 mots qui sont mercosur, voyez c'est si,
00:11:02j'ai dit mercosur et pas mercosoul, hypocrisie et enquête.
00:11:05– Nos agriculteurs ne seront pas sacrifiés
00:11:08au mercantilisme du siècle d'avant, assure Emmanuel Macron.
00:11:11Il parlait mercosur tout à l'heure en Pologne
00:11:13avant de revenir en France pour nommer un Premier ministre.
00:11:15Ambiance tendue entre Bruno Le Maire et les députés
00:11:18sur les dérapages budgétaires.
00:11:19« Qui êtes-vous pour juger ? » lance l'ancien ministre de l'économie
00:11:22qui accuse l'Assemblée d'hypocrisie.
00:11:24Même le RN vole au secours du président LFI
00:11:26de la commission des finances, Éric Coquerel.
00:11:28Et puis il n'y a pas d'affaire Mbappé à Stockholm,
00:11:30la justice suédoise clôt l'enquête.
00:11:32Et alors que l'horizon de l'attaquant s'éclaire,
00:11:34si on apprend à l'instant par son club le Réal
00:11:36qu'il est blessé à la cuisse gauche, décidément.
00:11:38– Les vrais voix sud-radio.
00:11:42– La réponse du président à la présidente ursula von der Leyen
00:11:45s'était affichée tout sourire en Amérique du Sud
00:11:48aux côtés des dirigeants du Mercosur la semaine dernière.
00:11:50Au lendemain de la chute du gouvernement en France,
00:11:53la présidente de la Commission européenne
00:11:55était venue signer l'accord de libre-échange latino-européen.
00:11:58Signé, oui, mais pas encore ratifié,
00:12:00souligne le président Macron depuis la Pologne cet après-midi.
00:12:03Lui ne l'entend pas de cette oreille.
00:12:04– Nous reviendrons à coup sûr sur l'impact de l'accord signé,
00:12:08et il n'est que signé, je le rappelle,
00:12:10entre l'Union européenne et le Mercosur.
00:12:12Cet impact est massif sur nos filières agricoles,
00:12:14nous avons la même vision des choses, on vient d'en parler à l'instant.
00:12:17J'ai dit mon désaccord avec l'accord tel qu'il nous avait été fourni,
00:12:21nous attendons les précisions de la part de la Commission européenne,
00:12:24mais très clairement nos agricultures ne seront pas les sacrifier
00:12:29au fond d'un mercantilisme du siècle d'avant.
00:12:32Et donc il faut penser stratégique,
00:12:34le commerce doit être articulé avec le climat,
00:12:36avec un cadre de souveraineté,
00:12:38avec l'utilisation des terres rares et matériaux rares,
00:12:40mais dans la souveraineté, il y a la souveraineté alimentaire et agricole.
00:12:43Elle ne peut pas être sacrifiée au reste.
00:12:45– Et Emmanuel Macron tout à l'heure en Pologne,
00:12:47visite donc écourtée pour cause,
00:12:49paraît-il, de Premier ministre a annoncé, a priori ce soir.
00:12:52– Si en effet il est encore possible, et je crois que c'est vrai,
00:12:58il n'y a pas de ratification,
00:13:00et si pour une fois le verbe volontariste d'Emmanuel Macron
00:13:05aboutit à favoriser la cause de nos agriculteurs,
00:13:09il y aura une deuxième chose dont il faudra le gratifier,
00:13:13Notre-Dame et ça.
00:13:15– Éric Revel.
00:13:16– Oui, alors le traité du Mercosur,
00:13:18ça fait 25 ans qu'il est en négociation,
00:13:20il y a évidemment sans doute un bilan carbone de viande importée
00:13:25du Chili ou d'Argentine qui va être désastreux,
00:13:27bon, oui, mais il y a aussi des branches de l'agriculture
00:13:30qui vont gagner dans la signature d'un traité de libre-échange.
00:13:33Je suis désolé de le rappeler, le CETA par exemple,
00:13:36qui a été un traité de libre-échange lié avec le Canada,
00:13:39a permis par exemple, et Dieu sait qu'on a de très bons fromages en France,
00:13:43d'en exporter beaucoup plus vers le Canada.
00:13:45Puis je rappelle juste une petite chose, on pourra vérifier,
00:13:47c'est qu'on a l'excédent agricole français ne cesse de baisser,
00:13:51c'est vrai, malheureusement, on a de moins en moins d'agriculteurs
00:13:54et de plus en plus de fonctionnaires au ministère de l'Agriculture,
00:13:57mais là où on est encore un peu excédentaire,
00:14:01c'est là où on a en place des traités de libre-échange.
00:14:03Donc, moi je veux bien que le Président de la République
00:14:05verse dans la démagogie absolue,
00:14:07quand il dit que ce sont des traités du siècle dernier,
00:14:11bon, je n'ai pas l'impression que le libéralisme
00:14:13était mis en place au siècle dernier.
00:14:16Non, mais moi j'ai toujours du mal et de plus en plus
00:14:18à croire ce que dit Emmanuel Macron par rapport à ce qu'il fait,
00:14:21quel beau discours à Notre-Dame,
00:14:23mais on a affaire à quel Emmanuel Macron là ?
00:14:25On a affaire à quel ? Celui qui fait des vidéos avec des youtubeurs
00:14:29ou celui qui se sent frappé par la grâce
00:14:31quand il pénètre dans la Notre-Dame ?
00:14:33Macron profane !
00:14:35Rapidement, deux éléments.
00:14:37Un, dans ces sujets de Mercosur,
00:14:39on ne voit jamais d'études de faisabilité économique,
00:14:43de business plan,
00:14:45de savoir ce que ça peut gagner et perdre.
00:14:47Et puis le deuxième élément,
00:14:49moi je suis un peu agacé par la posture
00:14:51de la Présidente de la Commission Européenne.
00:14:53Je trouve ça, dans un environnement
00:14:55qui se veut être diplomatique et consensuel,
00:14:58je trouve ça peu agréable.
00:15:00Allez, on y va. Deuxième mot, hypocrisie.
00:15:02Bruno Le Maire est passé à l'offensive
00:15:04tout à l'heure devant la commission d'enquête
00:15:06sur les dérapages des déficits.
00:15:08Oui, c'est bien connu, la meilleure défense, c'est l'attaque.
00:15:10C'est donc la stratégie choisie par l'ancien
00:15:12ministre de l'économie tout à l'heure,
00:15:14alors qu'il devait se justifier encore une fois
00:15:16sur le dérapage des finances publiques du pays
00:15:18lorsqu'il était à Bercy.
00:15:20Après avoir évoqué les 25 milliards d'euros
00:15:22réalisés à l'époque, Bruno Le Maire a accusé
00:15:24l'Assemblée Nationale d'hypocrisie.
00:15:26Les 25 milliards d'euros qui auront été, au bout du compte,
00:15:28les seules économies de 2024.
00:15:30Populaires, ces décisions ? Certainement pas.
00:15:32Nécessaires ? Certainement.
00:15:34Une chose est sûre,
00:15:36toutes ces économies,
00:15:38vous les avez écartées d'un revers de la main.
00:15:40Vous avez même exigé
00:15:42de revenir dessus.
00:15:44Alors, qui êtes-vous pour juger ?
00:15:46Alors, sur le fond, on va y revenir
00:15:48dans un peu plus d'une heure avec le tour de table
00:15:50de notre économiste en chef, j'ai nommé Eric Reuvel.
00:15:52Absolument, il est là.
00:15:54Sur la forme, le ton employé par Bruno Le Maire
00:15:56est très mal passé, au point qu'on a vu,
00:15:58notez la date, le député RN,
00:16:00Jean-Philippe Tanguy, voler au secours
00:16:02du président LFI de la commission des finances,
00:16:04Eric Coquerel. Eric Coquerel,
00:16:06il a été élu. Il a été élu
00:16:08et il a été réélu.
00:16:10Je n'ai jamais vu les macronistes
00:16:12remettre en cause un président de commission
00:16:14comme je l'ai vu ici. Et en particulier
00:16:16depuis que vous êtes ultra minoritaire.
00:16:18Donc ça interroge quand même sur le fait
00:16:20que les institutions ne vous conviennent
00:16:22que quand vous les possédez
00:16:24directement ou indirectement
00:16:26à travers des pontins.
00:16:27Jean-Philippe Tanguy du RN tout à l'heure
00:16:29à l'Assemblée nationale. On va voir ce qu'il va en dire
00:16:31si jamais on a un Premier ministre issu des rangs macronistes
00:16:33ce soir. Allez, troisième mot.
00:16:35En bref, l'horizon s'éclaircit
00:16:37pour Kylian Mbappé.
00:16:39À Stockholm, la justice a clos l'enquête
00:16:41pour viol. La justice suédoise qui n'avait
00:16:43d'ailleurs jamais nommé Kylian Mbappé lors de la procédure.
00:16:45Ce sont des journaux qui l'avaient fait sur place.
00:16:47La plaignante ne souhaite plus
00:16:49coopérer à l'enquête. Précise par ailleurs
00:16:51la justice en Suède. Mais décidément,
00:16:53le capitaine des Bleus doit toujours jongler avec plusieurs
00:16:55soucis, notamment une blessure à la cuisse gauche.
00:16:57C'est le Real Madrid qui l'annonce
00:16:59ça à l'instant. Donc, il ne va pas
00:17:01pouvoir jouer les prochains matchs.
00:17:03Pour rappel aussi, ce qui est important,
00:17:05il y avait une enquête pour viol
00:17:07et deux enquêtes aussi pour
00:17:09agression sexuelle.
00:17:11Donc, voilà, on ne sait pas
00:17:13si c'est juste Mbappé et d'autres
00:17:15personnes. En tout cas, c'est encore un peu flou
00:17:17et ça devrait tomber.
00:17:19Merci en tout cas, Philippe.
00:17:21Je crois qu'il est tranquille maintenant,
00:17:23du côté de la Suède.
00:17:25Oui, oui, je parlais d'autres
00:17:27gens aussi peut-être. Il n'est pas le seul.
00:17:29Ah bon ? D'accord.
00:17:31Pourquoi ? Mais Philippe David
00:17:33n'était pas en Suède ?
00:17:35Non, c'est pas le genre.
00:17:37Non, non.
00:17:39Il est plutôt calme, Philippe David.
00:17:41Ça, je ne sais pas
00:17:43comment l'interpréter.
00:17:45Sa femme dit qu'il est trop calme.
00:17:47Allez, merci beaucoup, Philippe.
00:17:49Félix, retour sur la recommandation
00:17:51de la Haute Autorité de Santé,
00:17:53transition de genre et remboursement
00:17:55dès 16 ans vers une révolution médicale
00:17:57ou un débat sociétal.
00:17:59Alors, parlons vrai. Est-ce que cette mesure
00:18:01vous semble souhaitable pour des mineurs ?
00:18:03Est-ce que la menace de déchéance de l'autorité
00:18:05parentale pour les parents récalcitrants
00:18:07vous semble aller trop loin ? Et à cette question,
00:18:09comme le souhaite la Haute Autorité de Santé,
00:18:11faut-il rendre gratuite la transition de genre
00:18:13dès 16 ans ? Vous dites non à 98%.
00:18:15Vous voulez réagir au datant
00:18:17vos appels au 0826 300 300.
00:18:19Et Paul Sugis sera avec nous, journaliste
00:18:21au Figaro et auteur de cette information.
00:18:23Et Béatrice Denas, qui est journaliste
00:18:25et vice-présidente de TransSanté,
00:18:27restez avec nous, on revient dans un instant.
00:18:29Sud Radio, parlons vrai.
00:18:31Parlons vrai.
00:18:33La Haute Autorité de Santé
00:18:35envisagerait de préconiser
00:18:37l'accès aux soins liés à la transition de genre
00:18:39à partir de 16 ans, selon une information
00:18:41du Figaro. Mais pour les patients mineurs,
00:18:43certaines chirurgies seraient soumises
00:18:45à une concertation pluridisciplinaire
00:18:47selon le Cepuit. Ces recommandations,
00:18:49je tiens à le dire, ne sont pas
00:18:51encore officielles. Alors parlons vrai.
00:18:53Est-ce que vous considérez une telle mesure comme
00:18:55une avancée sociétale ? Ou trouvez-vous que
00:18:57c'est incongru, sachant qu'à 17 ans et
00:18:59364 jours, on ne peut pas acheter un ticket à gratter
00:19:01ou un paquet de cigarettes ? Et à cette
00:19:03question, comme le souhaite la Haute Autorité
00:19:05de Santé, faut-il rendre gratuite la
00:19:07transition de genre dès 16 ans ? Vous dites non
00:19:09à 98%. Vous voulez réagir
00:19:11au datant de vos appels et les vraies voix,
00:19:13bien sûr, au 0826 300 300.
00:19:15Exceptionnellement, deux invités,
00:19:17Paul Sugy, qui est avec nous,
00:19:19bonsoir, journaliste au Figaro
00:19:21et auteur de cette information,
00:19:23et Béatrice Denas, bonsoir,
00:19:25journaliste, coprésidente de TransSanté,
00:19:27France et enseignante
00:19:29à Sciences Po. Merci d'avoir accepté
00:19:31notre invitation. Philippe Bilger,
00:19:33de cette information,
00:19:35que faut-il revenir ?
00:19:37J'aborde ces sujets d'abord
00:19:39avec une
00:19:41forme d'ignorance,
00:19:43bien sûr, et presque
00:19:45longtemps de désintérêt,
00:19:47dans la mesure que ça
00:19:49ne me paraissait pas fréquent.
00:19:51Mais je viens
00:19:53d'entendre, et je rejoins, et j'en
00:19:55ai parlé avec certains,
00:19:57j'admets bien volontiers que
00:19:59pour certaines personnes,
00:20:01il puisse y avoir une véritable
00:20:03souffrance entre
00:20:05leur structure d'aujourd'hui
00:20:07avec leur volonté d'appartenir
00:20:09à un autre genre demain.
00:20:11Et cette souffrance,
00:20:13elle mérite d'être considérée.
00:20:15Ce qui me gêne dans le système
00:20:17actuel, et notamment
00:20:19à la suite de la question de Sud Radio,
00:20:21c'est le sentiment
00:20:23que non seulement on prend en compte
00:20:25une souffrance, c'est tout à fait
00:20:27normal, mais qu'on cherche
00:20:29à créer de manière artificielle
00:20:31et à faciliter
00:20:33les moyens de
00:20:35transition de genre.
00:20:37Et cela met dans la tête
00:20:39de jeunes gens, peut-être
00:20:41des idées, des volontés de changement
00:20:43qui n'auraient pas existé
00:20:45auparavant. Ce qui me gêne,
00:20:47on n'a pas à faire ça,
00:20:49à créer artificiellement
00:20:51des désirs
00:20:53qui peut-être n'existent pas.
00:20:55Éric Renel.
00:20:57Je partage le point de vue
00:20:59de Philippe Bilger. Moi, ce qui me
00:21:01choque le plus, c'est pas que
00:21:03par définition, on donne
00:21:05enfin une voix à des gens
00:21:07qui
00:21:09très jeunes, finalement,
00:21:11ont peut-être ressenti
00:21:13la difficulté de se sentir dans un corps
00:21:15qui n'est pas leur.
00:21:17Il faut que tout ça soit vérifié
00:21:19et Paul nous en dira plus, mais
00:21:21si on institutionnalise,
00:21:23si le changement de genre
00:21:25à partir de 16 ans,
00:21:27comme vous l'avez dit, devient une sorte
00:21:29de service public,
00:21:31dans lequel
00:21:33des parents, s'il y a
00:21:35un conflit trop important avec leurs enfants,
00:21:37pourraient être mis
00:21:39en cause, je pense qu'on est
00:21:41en train d'effondrer
00:21:43une partie de la société.
00:21:45Je vous le dis très nettement, en plus,
00:21:47ce serait évidemment subventionné,
00:21:49ce n'est pas une question
00:21:51d'argent, mais faire
00:21:53du changement de genre à 16 ans,
00:21:55si c'est bien le cas, encore une fois,
00:21:57on va voir ce que vont devenir
00:21:59les recommandations. Un service public,
00:22:01ça me choque profondément.
00:22:03Pierre-Yves Martin.
00:22:05En fait, il y a deux éléments
00:22:07sur lesquels je souhaiterais réagir.
00:22:09Le premier, c'est l'accès
00:22:11gratuit. Qu'est-ce que
00:22:13l'autorité autorise ?
00:22:15L'accès gratuit ou la possibilité
00:22:17dans toutes les situations
00:22:19de procéder à un changement de genre ?
00:22:21Et le deuxième élément, c'est que je suis
00:22:23je trouve qu'on parle tous avec beaucoup de respect,
00:22:25beaucoup de prudence, et j'apprécie
00:22:27les tonalités des uns et des autres,
00:22:29mais à 16 ans, on ne peut pas
00:22:31psychologiquement avoir
00:22:33fini sa construction,
00:22:35sa stabilité, et donc,
00:22:37par conséquent, on ne peut pas opérer
00:22:39et arbitrer un choix extrêmement
00:22:41personnel et définir sa liberté.
00:22:43Exactement.
00:22:45Dans ces conditions-là, je suis
00:22:47moi contre
00:22:49à 300%, parce que
00:22:51c'est juste une question de bon sens.
00:22:53Il faut laisser du temps au temps.
00:22:55S'il y a une croissance qui a un cycle
00:22:57de vie, c'est bien pour certaines
00:22:59raisons, notamment celle-là.
00:23:01Quand la personne, l'individu
00:23:03finit sa croissance
00:23:05et identifie et comprend
00:23:07les principes même de son équilibre
00:23:09psychologique, de son développement personnel,
00:23:11alors, oui,
00:23:13pour s'engager sur des démarches
00:23:15qui en sont motivées.
00:23:17D'abord, l'auteur de ce
00:23:19document, de cet article,
00:23:21Paul Suzy,
00:23:23journaliste,
00:23:25au Figaro,
00:23:27rappelez-nous
00:23:29exactement les modalités complètes
00:23:31de ces recommandations.
00:23:33La Haute Autorité de Santé,
00:23:35et c'est d'ailleurs l'une de ses missions essentielles,
00:23:37a pour vocation de fournir des recommandations
00:23:39de bonnes pratiques qui soient adressées aux professionnels
00:23:41de santé. En l'occurrence, elle avait été saisie
00:23:43depuis trois ans maintenant de cette question des transitions de genre,
00:23:45précisément parce que
00:23:47il n'y avait pas un cadre très clair.
00:23:49C'est-à-dire que, pour une partie d'entre eux, les professionnels
00:23:51de santé étaient déjà confrontés à la demande
00:23:53de transitions de genre, même une demande qui avait
00:23:55tendance à devenir exponentielle.
00:23:57Je crois qu'il y avait trois fois plus de demandes entre 2012
00:23:59et 2020, si mes souvenirs sont exacts,
00:24:01donc c'est un sujet qui s'impose dans l'actualité
00:24:03de façon de plus en plus fréquente.
00:24:05Les professionnels de santé étaient un petit peu livrés
00:24:07à eux-mêmes, et d'ailleurs, une partie d'entre eux
00:24:09appliquait des recommandations
00:24:11édictées dans un cadre plus international,
00:24:13celle d'une organisation internationale
00:24:15de soignants, la WPAF,
00:24:17qui est une organisation plutôt alignée
00:24:19sur les théories des transactivistes
00:24:21et qui encourageait déjà à libéraliser
00:24:23l'accès à la transition de genre.
00:24:25Donc la HAS a pour mission
00:24:27de clarifier quel doit être,
00:24:29selon les experts, le cadre
00:24:31en France.
00:24:33Moi, ce que j'ai d'abord montré
00:24:35il y a un an et demi à peu près, c'est que la composition
00:24:37du groupe d'experts qui a été désigné par l'Autorité de Santé
00:24:39laissait déjà très clairement
00:24:41à désirer en termes d'objectivité,
00:24:43puisque, en fait, quand on regarde
00:24:45les experts désignés,
00:24:47effectivement, il y a une surreprésentation
00:24:49des associations de personnes trans
00:24:51qui disent, oui, mais c'est normal,
00:24:53on est les premiers concernés, ce qui est vrai,
00:24:55mais ce sont aussi les premiers à avoir un discours.
00:24:57C'est-à-dire qu'il faut bien comprendre que
00:24:59les associations qui représentent
00:25:01les personnes trans sont, pour une large partie d'entre elles,
00:25:03et notamment Trans Santé France,
00:25:05puisque je crois que Béatrice Denez nous écoute,
00:25:07des associations qui, en fait,
00:25:09ont un discours militant, un discours
00:25:11transaffirmatif, transactiviste,
00:25:13c'est-à-dire qui prône notamment
00:25:15la vulgarisation, le remboursement
00:25:17de ces parcours, prône aussi
00:25:19l'abandon d'un certain nombre de mesures de prudence,
00:25:21par exemple le fait de faire un examen psychiatrique
00:25:23complet de la personne qui demande
00:25:25de faire une transition avant d'accéder
00:25:27par exemple à ses requêtes, etc. Et donc,
00:25:29vous voyez, cette confusion
00:25:31entre le champ savant et le champ militant
00:25:33laissait déjà, en fait, assez peu doute
00:25:35sur les conclusions. Et de fait, les conclusions
00:25:37que l'on a maintenant sous les yeux, qui sont
00:25:39documents de travail qui sera peut-être amenés à être amendés
00:25:41avant d'être publiés officiellement par l'Autorité de Santé,
00:25:43ouvrent très largement
00:25:47la voie, si vous voulez, aux revendications
00:25:49des associations. Lesquelles associations
00:25:51revendicatives
00:25:53devraient être, si on en croit
00:25:55l'Autorité de Santé, financées ?
00:25:57C'est-à-dire que les conclusions
00:25:59de la HAS demandent de subventionner
00:26:01ces associations et de les associer
00:26:03à toutes les décisions médicales
00:26:05concernant les personnes qui demandent une transition de genre.
00:26:07Vous voyez, donc, c'est vraiment cette
00:26:09imbrication entre le champ
00:26:11savant et le champ militant.
00:26:13La première chose. Deuxième chose, ces conclusions
00:26:15de l'Autorité de Santé...
00:26:17Je termine juste là-dessus. Il faut bien
00:26:19comprendre que ce que propose l'Autorité de Santé
00:26:21va à l'encontre de beaucoup de décisions
00:26:23qui ont été prises, encore confirmées
00:26:25hier par le Royaume-Uni, par exemple,
00:26:27qui, au contraire, vont de plus en plus dans le sens
00:26:29de la prudence, notamment à l'égard
00:26:31des mineurs. Donc, avant 18 ans,
00:26:33prudence, prudence.
00:26:35– Béatrice Denas, vous êtes journaliste et vice-présidente
00:26:37de TransSanté. Qu'est-ce que vous voulez répondre à Paul Sujit
00:26:39et à l'ensemble des vrais voix ?
00:26:41– J'avoue que je suis vraiment
00:26:43abattu par tout ce qui est dit,
00:26:45parce qu'en fait, tout ce qui est dit,
00:26:47ça vient vraiment de personnes qui ne connaissent
00:26:49strictement rien
00:26:51aux transidentités et qui ont des avis,
00:26:53comme on a des avis sur un peu tout,
00:26:55sans connaître le fond des choses.
00:26:57Alors déjà, cette histoire de documents
00:26:59récupérés par le Figaro,
00:27:01c'est un document de travail,
00:27:03puisque de toute façon, il n'a pas encore été relu.
00:27:05Donc, je me doute comment
00:27:07il a été récupéré.
00:27:09Mais voilà, ce n'est pas...
00:27:11– Ça s'appelle le journalisme d'investigation.
00:27:13Vous êtes journaliste, hein ?
00:27:15– Oui, enfin, l'investigation qui consiste à publier
00:27:17des documents interminés qui sont des documents de travail.
00:27:19Moi, je veux bien, mais on peut faire dire
00:27:21tout ce qu'on veut à ce genre de documents.
00:27:23Donc, déjà, première chose,
00:27:25bon, je connais, en plus, ce journaliste du Figaro
00:27:27qui est totalement transphobe.
00:27:29Donc, ça pose quand même un problème.
00:27:31Mais systématiquement,
00:27:33tous ces articles que je connais bien,
00:27:35ne sont pas basés sur de la science.
00:27:37Et contrairement à ce qu'il peut affirmer,
00:27:39notre association, d'ailleurs,
00:27:41on n'est pas une association militante,
00:27:43on est une association scientifique.
00:27:45Et en fait, tout ce qu'on affirme,
00:27:47c'est, en effet, prouvé.
00:27:49Et tous les travaux qu'on a pu faire auprès de la HAS,
00:27:51bon, je révèle que je suis expert, logiquement.
00:27:53Normalement, l'anonymat est requis
00:27:55pour, justement, éviter des influences.
00:27:57Bon, tout le monde sait que je suis membre,
00:27:59expert de ce groupe de travail.
00:28:01Et je peux vous dire qu'on travaille sur tous les rapports
00:28:03qui ont pu être établis dans le monde entier,
00:28:05qu'on se fonde uniquement sur des réalités scientifiques,
00:28:07et pas sur une idéologie
00:28:09qui est vraiment anti-trans,
00:28:11et notamment qui...
00:28:13Moi, je suis vraiment choqué par tout ce qui a pu être dit avant.
00:28:15Bon, je ne vous en veux pas,
00:28:17parce qu'en fait, vous ne connaissez pas cette réalité.
00:28:19Vous ne connaissez pas, justement, cette souffrance des enfants trans.
00:28:21Vous voulez attendre 18 ans,
00:28:23mais est-ce que vous savez exactement
00:28:25combien il y a de tentatives de suicide
00:28:27des enfants trans ?
00:28:29Moi, je l'ai vécu. En plus, moi, c'était une époque
00:28:31où il n'y avait pas de lobby LGBT,
00:28:33il n'y avait pas de réseau social,
00:28:35et toute cette souffrance que j'ai pu connaître,
00:28:37parce qu'en effet, je n'étais pas écouté, forcément,
00:28:39puisque c'était dans les années 60-70
00:28:41où rien n'existait.
00:28:43Mais simplement, j'ai vraiment souffert.
00:28:45J'ai souffert d'une désocialisation,
00:28:47parce qu'en effet, j'ai vécu le harcèlement scolaire,
00:28:49parce que j'étais tout le temps avec les filles,
00:28:51parce qu'en effet, je me sentais petite fille.
00:28:53Et donc, voilà, il faut considérer une réalité.
00:28:55Et je ne vois pas le mal qu'on peut faire
00:28:57quand je vous entends, en effet,
00:28:59de dire, ah bah oui, à 15-16 ans,
00:29:01on ne peut pas décider.
00:29:03D'abord, ce n'est pas les enfants qui décident d'eux-mêmes,
00:29:05puisqu'il y a quand même l'accord parental.
00:29:07Il y a une prudence qui se fait en France.
00:29:09D'ailleurs, il faut considérer qu'en France,
00:29:11il n'y a jamais eu de scandale ni de moindre problème
00:29:13concernant la transition des jeunes.
00:29:15Quant au scoop de dire qu'il y aurait
00:29:17une prise en charge à partir de 16 ans,
00:29:19moi, je peux répliquer par un autre scoop
00:29:21en disant qu'en fait, les enfants en questionnement
00:29:23sont pris en charge bien avant 16 ans.
00:29:25Il n'y a aucune nouveauté dans ce document,
00:29:27concernant les 16 ans.
00:29:29Cette prise en charge existe
00:29:31par l'assurance maladie
00:29:33dès l'instant qu'ils consultent
00:29:35des pédopsychiatres.
00:29:37Là, ce n'est absolument pas du tout un scoop.
00:29:39– Moi, je voulais vous poser une question
00:29:41et je m'honore de ne pas connaître
00:29:43le sujet comme vous le connaissez.
00:29:45Vous savez, il ne suffit pas d'être un expert
00:29:47pour avoir un avis.
00:29:49Sinon, s'il n'y a que les experts qui décident,
00:29:51ça pose un problème
00:29:53à la majorité.
00:29:55Je voulais vous poser une question,
00:29:57parce que vous parlez à juste titre de la souffrance
00:29:59des gens qui ne se sentent pas bien dans leur corps
00:30:01et des tentatives de suicide.
00:30:03Mais est-ce que, par exemple,
00:30:05vous vous posez la question
00:30:07de la souffrance de l'entourage
00:30:09des parents ?
00:30:11Est-ce que cette souffrance-là
00:30:13est prise en compte ?
00:30:15Vous me dites qu'il y a l'autorisation des parents
00:30:17et j'aimerais bien que l'auteur de cet article réponde,
00:30:19mais est-ce qu'on se soucie
00:30:21du choc que ça peut représenter
00:30:23pour des parents
00:30:25qui veulent le bonheur de leurs enfants, bien sûr,
00:30:27ou de l'entourage,
00:30:29de devoir, finalement,
00:30:31pour une maman,
00:30:33avoir mis au monde une petite fille
00:30:35qui veut devenir un garçon, ou le contraire ?
00:30:37Est-ce que cette souffrance-là, on peut en parler ?
00:30:39Et je n'y connais rien, vous voyez.
00:30:41Bien sûr. Mais d'ailleurs, première chose, d'abord,
00:30:43je suis désolé, mais en effet,
00:30:45vous ne me connaissez pas bien et je ne vous en veux pas.
00:30:47À mes connaissances, on n'est pas obligé de connaître
00:30:49tous les sujets, mais on ne dit pas devenir
00:30:51un petit garçon, devenir une petite fille,
00:30:53parce qu'on l'est depuis notre naissance.
00:30:55Moi, depuis l'âge de 4-5 ans, je me suis rendu compte
00:30:57que j'étais une petite fille.
00:30:59Et ne me prenez pas pour un grand malade mental, heureusement.
00:31:01Mais parlez-moi de la souffrance
00:31:03de l'entourage des parents.
00:31:05C'était pas question, comme je n'y connais rien.
00:31:07Exactement.
00:31:09Ça existe parce que, du point de vue,
00:31:11quand l'enfant va l'annoncer à ses parents,
00:31:13évidemment, il ne s'y attend pas forcément.
00:31:17Mais la plupart des parents,
00:31:19heureusement, sont des parents bienveillants.
00:31:21Mais ça a été exactement la même chose
00:31:23lorsqu'un enfant homo
00:31:25annonce à ses parents
00:31:27qu'il est homo.
00:31:29Sur le coup, évidemment,
00:31:31ça crée un choc.
00:31:33Comme moi, quand je l'ai annoncé à ma femme,
00:31:35évidemment, ça fait un choc. On ne s'y attend pas.
00:31:37Mais après, c'est un côté
00:31:39de bienveillance, d'amour,
00:31:41qui fait que, comme dit d'ailleurs ma femme,
00:31:43l'emballage a changé,
00:31:45mais la personne n'a pas changé.
00:31:47C'est la même chose pour les enfants.
00:31:49Donc voilà, on est là pour les aider,
00:31:51tout simplement.
00:31:53S'il vous plaît,
00:31:55Philippe Bilgercourt et Paul Sujet.
00:31:57Vous évoquez la souffrance
00:31:59et bien sûr, nous sommes tous
00:32:01autour de ce plateau
00:32:03capables de le comprendre.
00:32:05C'est évident que lorsque
00:32:07ce désir de changement est authentique
00:32:09et sincère, on n'a pas de raison
00:32:11de s'y opposer. Mais est-ce que
00:32:13vous pouvez comprendre le sentiment
00:32:15que j'ai, mais mon ignorance
00:32:17est équivalente à celle
00:32:19de mon ami Eric Grevel,
00:32:21qu'on a parfois le sentiment
00:32:23qu'on crée cette volonté
00:32:25d'un changement artificiel
00:32:27et qu'au fond,
00:32:29des jeunes personnalités
00:32:31n'ont pas envie de faire
00:32:33ce que précisément
00:32:35le climat actuel
00:32:37leur met dans la tête et dans le corps ?
00:32:39Ce que vous dites,
00:32:41je peux le comprendre,
00:32:43c'est complètement faux.
00:32:45Il n'y a personne...
00:32:47Moi, tous les matins, je ne vais pas en comptabiliser
00:32:49en disant, ah super, il y a un enfant trans supplémentaire.
00:32:51Si vous saviez, justement,
00:32:53ce qu'on se dit entre nous, entre personnes trans,
00:32:55si on était cis, donc cis, ça veut dire
00:32:57non trans, si on n'était pas trans,
00:32:59je vous avoue qu'on aurait une vie nettement
00:33:01plus sympathique et plus facile,
00:33:03parce qu'en effet, on n'aurait pas à subir
00:33:05les rejets, la discrimination
00:33:07ou autre. Alors quand on dit que c'est une mode,
00:33:09que c'est une lubie, etc.,
00:33:11non, c'est complètement faux.
00:33:13C'est pour ça qu'il y a une méconnaissance complète
00:33:15qui se transforme pour certains en idéologie,
00:33:17en effet, anti-trans,
00:33:19parce qu'on est aussi homophobes.
00:33:21Le seul
00:33:23souci de nous,
00:33:25c'est le côté irréversible.
00:33:27C'est juste ça qui...
00:33:29C'est faux aussi,
00:33:31parce que quand on parle des bloqueurs
00:33:33de puberté en disant que c'est irréversible,
00:33:35et bien là, c'est complètement faux.
00:33:37Les bloqueurs de puberté pour les enfants, en effet,
00:33:39mais qui sont en grande souffrance,
00:33:41j'ai les chiffres, les bloqueurs de puberté, en moyenne,
00:33:43il y en a, pour l'APHP,
00:33:45donc à Paris, il y en a entre 15
00:33:47et 20 qui reçoivent des
00:33:49bloqueurs de puberté. Alors vous vous rendez compte, c'est vraiment
00:33:51ridicule, et c'est uniquement
00:33:53parce qu'ils ont fait au moins une,
00:33:55deux ou trois tentatives de suicide, qui sont dans une
00:33:57situation dramatique extrême,
00:33:59et qu'on va les aider en
00:34:01bloquant leur puberté.
00:34:03Mais ces bloqueurs de puberté sont totalement réversibles.
00:34:05Et ce qui est étonnant aussi, c'est qu'on dit que c'est
00:34:07expérimental pour les personnes trans,
00:34:09c'est quand même fou, parce que ces bloqueurs de puberté
00:34:11existent depuis 40 ans. Et depuis 40
00:34:13ans, ils sont utilisés pour les enfants prépubères.
00:34:15Là aussi, on est dans une idéologie
00:34:17extraordinaire des anti-trans.
00:34:19Attendez, je vais juste terminer
00:34:21en disant qu'en fait, les enfants cis,
00:34:23donc non trans, pour eux, ça pose aucun
00:34:25problème depuis 40 ans, mais pour des
00:34:27enfants trans, dans ce cas, c'est dangereux,
00:34:29c'est expérimental. Donc vous voyez, finalement,
00:34:31on détériore la réalité scientifique
00:34:33pour aller, tout simplement, dans un sens
00:34:35anti-enfants trans.
00:34:37D'abord, Béatrice, je vous laisse la responsabilité
00:34:39de vos propos lorsque vous m'insultez
00:34:41en me traitant de transphobe.
00:34:43Vous ne m'insultez pas, vous m'accusez.
00:34:45Vous dites que je suis transphobe, c'est-à-dire que
00:34:47vous m'accusez d'avoir
00:34:49un discours de haine,
00:34:51et moi, je ne vous accuse pas en retour, je constate
00:34:53simplement que, tout en
00:34:55vous arrogeant le titre d'experte,
00:34:57en réalité, vous êtes aussi militante
00:34:59et je constate, et votre intervention
00:35:01sur cette radio le démontre,
00:35:03je constate donc, à travers votre intervention,
00:35:05que les experts auxquels
00:35:07vous appartenez, qui ont rendu
00:35:09cet avis, sont à la fois juges et partis
00:35:11puisque vous êtes concernée comme personne trans,
00:35:13concernée à double titre comme représentante
00:35:15d'une association militante
00:35:17pour les revendications des personnes trans,
00:35:19et en même temps consultée comme experte.
00:35:21Et justement, j'en viens à la discussion que nous avons
00:35:23eue sur la question des preuves scientifiques.
00:35:25Ce qui est frappant dans cette
00:35:27succession de recommandations émises par la Haute Autorité
00:35:29de Santé, c'est que la plupart des recommandations
00:35:31ne sont pas appuyées, comme c'est souvent le cas
00:35:33sur des preuves scientifiques, qui sont souvent classées
00:35:35par trois grades, de la preuve la plus évidente
00:35:37à la preuve la plus légère.
00:35:39Mais là, cette fois-ci, la plupart
00:35:41de ces recommandations sont siglées
00:35:43A.E., ça veut dire
00:35:45Accords d'Experts, c'est-à-dire que ce ne sont pas
00:35:47des recommandations qui reposent sur une preuve scientifique
00:35:49établie par des études, mais qui reposent simplement
00:35:51sur un consensus ou une relative
00:35:53unanimité des experts convoqués par la
00:35:55Haute Autorité de Santé, lesquels experts,
00:35:57et encore une fois, on en a la démonstration à l'antenne
00:35:59de Béatrice Denez, lesquels experts sont
00:36:01donc juges et partis. Et j'aimerais rectifier
00:36:03une chose aussi sur ce que vous dites sur
00:36:05la question des mineurs, puisque c'est ce qui focalise
00:36:07en partie l'attention. La Haute Autorité
00:36:09de Santé, et je crois que c'est peut-être
00:36:11l'un des points qui méritent le plus d'être soulignés,
00:36:13suggère que lorsque les parents d'un enfant
00:36:15mineur refusent
00:36:17par exemple une chirurgie de réassignation
00:36:19de genre, ou en tous les cas sont en délicatesse
00:36:21avec la demande faite par leur enfant,
00:36:23la HAS dit, à ce moment-là,
00:36:25il faut faire un signalement et envisager peut-être
00:36:27même une déchéance de l'autorité parentale.
00:36:29Vous voyez, c'est-à-dire que, en partant
00:36:31de cette explication qui est
00:36:33que donc les personnes trans
00:36:35ressentiraient un profond mal-être, voire
00:36:37ce chantage avec la tentative de suicide,
00:36:39parce qu'en fait, ce que l'on vous dit, c'est, si vous refusez,
00:36:41alors quelqu'un va se suicider. Vous voyez un petit peu
00:36:43le niveau de l'argumentation qui laisse
00:36:45assez peu de place à la nuance. Et bien donc,
00:36:47on va jusqu'à dire, il faudrait déchoirer les parents
00:36:49de leur autorité parentale. Et je crois qu'effectivement,
00:36:51c'est l'un des points les plus préoccupants.
00:36:53C'est la façon dont on centre tout sur
00:36:55le sujet des Irans, au mépris
00:36:57de toutes les règles élémentaires de la présence.
00:36:59Est-ce que je peux répondre en 10 secondes, simplement ? Parce qu'il y a comme
00:37:01deux mensonges qui ont été dit. Je vais répondre en 10 secondes.
00:37:03Première chose, c'est normal qu'il y ait des experts,
00:37:05parce que quand il y a un groupe de travail sur
00:37:07par exemple le diabète,
00:37:09ça me semble normal que ce soit des gens qui
00:37:11connaissent les questions de diabète
00:37:13qui soient dans le groupe de travail. Donc c'est normal aussi
00:37:15qu'il y ait des experts. Quant aux
00:37:17quotations, en effet, le vrai problème
00:37:19qui existe, et on a été très attentifs aux quotations
00:37:21donc des enquêtes, simplement,
00:37:23il existe très peu d'enquêtes au niveau
00:37:25mondial concernant
00:37:27les transidentités.
00:37:29Donc on a fait avec ce qu'on a trouvé le plus
00:37:31sérieux qui existe.
00:37:33Merci beaucoup, Béatrice
00:37:35Donas, journaliste coprésidente
00:37:37de TransSanté, France et enseignante à Sciences Po.
00:37:39Merci beaucoup, Paul Suger, d'avoir été avec nous.
00:37:41Journaliste au Figaro, vous restez
00:37:43avec nous dans un instant
00:37:45un peu plus de légèreté avec le qui sait qui.
00:37:47C'est une frontière
00:37:49à une autre, c'est très bizarre, mais c'est comme ça.
00:37:51Allez, à tout de suite.
00:37:53Sud Radio, c'est votre opinion qui compte.
00:37:55Les Vraies Voix Sud Radio
00:37:5717h-19h, Philippe David,
00:37:59Cécile de Ménibus.
00:38:01Les Vraies Voix, c'est
00:38:03jusqu'à 19h tous les jours avec Philippe Bilger
00:38:05ce soir, Pierre-Yves Martin,
00:38:07Éric Revel
00:38:09et on vous garde ou pas ?
00:38:11Ben, il paraît.
00:38:13Qui dit la vie ?
00:38:15Il paraît comme si on lui mettait
00:38:17la clé sous la porte,
00:38:19mais pas du tout. Paul Suger
00:38:21est avec nous, journaliste au Figaro.
00:38:23Notre Olivier est avec nous,
00:38:25notre auditeur du jour. Olivier ?
00:38:27Je suis là.
00:38:29C'est parti pour le quiz et apparemment
00:38:31on va gagner. Françoise, elle n'est pas là ce soir.
00:38:33Les Vraies Voix Sud Radio
00:38:35le quiz de l'actu.
00:38:37Visiblement, on va gagner. Ça, ça me fait rire.
00:38:39Qui c'est qui qui l'a dit ? Écoutez bien, 3 points.
00:38:41Depuis que l'Assemblée Nationale
00:38:43ne marche plus, avant le Sénat, c'étaient
00:38:45les vieux cons. Maintenant, c'est les vieux
00:38:47sages qui s'en félicitent.
00:38:53Barnier ? Non.
00:38:55Allez-y, les Vraies Voix. C'est un sénateur.
00:38:57C'est pas facile. On peut avoir de nouveau
00:38:59la formule, parce que j'ai pas...
00:39:01Depuis que l'Assemblée Nationale ne marche plus,
00:39:03avant le Sénat, c'était
00:39:05les vieux cons. Maintenant, c'est les vieux sages.
00:39:07On s'en félicite. C'est un sénateur
00:39:09qui n'a pas de cheveux.
00:39:11Il est chauve. Ou une manurette.
00:39:13Bonne réponse.
00:39:15Et qui est très fort
00:39:17pour ses saillies verbales.
00:39:19Qui c'est qui
00:39:21qui l'a dit à 3 points ?
00:39:23On lui reproche tout
00:39:25au Président de la République.
00:39:27S'il décide seul, on dit que c'est Jupiter.
00:39:29S'il donne la parole aux Français, on dit que ça ne va pas non plus.
00:39:31Olivier, c'est un ancien ministre.
00:39:35Attal ? Non.
00:39:37Un ancien ministre
00:39:39très connu.
00:39:41Je me demande si
00:39:43c'était pas Philippe. Non.
00:39:45Qui a été garde des Sceaux.
00:39:47Dupond-Morizi. Bonne réponse.
00:39:49Il est correct.
00:39:51Qui c'est qui
00:39:53qui l'a dit 2 points ? Plus Olivier
00:39:55Fort parle, moins on comprend.
00:39:57Olivier.
00:39:59Mélenchon.
00:40:01Non. C'est l'autre.
00:40:03C'est l'autre ? C'est Fort ?
00:40:05Non.
00:40:07Mais non.
00:40:09C'était pas
00:40:11C'était pas celle d'hier ?
00:40:13C'est la réponse du Berger à la Berger.
00:40:15C'est le grand qui est toujours derrière.
00:40:17Le grand.
00:40:19Manuel Pompard.
00:40:21Je suis vraiment
00:40:23très nul ce soir.
00:40:25Il est gentil avec moi.
00:40:27Pour une fois, il me laisse gagner.
00:40:29Je vous laisse gagner mon cher Eric.
00:40:31C'est fini.
00:40:33C'est simple.
00:40:35Eric Reuvel, 8 points. Tous les autres, 0.
00:40:37Il y a eu 3 questions.
00:40:39Il fallait demander à Paul
00:40:41de ne pas parler autant.
00:40:43Merci Paul d'être resté.
00:40:45Olivier, merci beaucoup.
00:40:47Merci.
00:40:49Merci beaucoup d'avoir
00:40:51Merci Cécile, merci Sud Radio, merci à vous.
00:40:53Et restez comme ça.
00:40:55C'est un plaisir de vous écouter.
00:40:57Surtout sur la nouvelle fréquence lyonnaise.
00:40:59C'est un régal.
00:41:01On est ravis de vous accueillir tous les jours.
00:41:03A très bientôt et joyeuses fêtes
00:41:05et on aura peut-être un cadeau.
00:41:07Il y aura peut-être un cadeau
00:41:09sous le sapin.
00:41:11On va en parler tout à l'heure.
00:41:13On fait une petite pause.
00:41:25Autour de cette table de la joie,
00:41:27Eric Reuvel est avec nous.
00:41:29Qui arrive ?
00:41:31The winner is...
00:41:33Eric Reuvel.
00:41:35C'est un peu l'américain
00:41:37qui l'a dit.
00:41:39Pierre-Yves Martin avec nous.
00:41:41Zéro, Pierre-Yves Martin.
00:41:43Mais j'étais pas le seul pour une fois.
00:41:45J'adore ça.
00:41:47Pas que moi.
00:41:49Et Philippe Bilger qui s'est mis
00:41:51volontairement en retrait.
00:41:53Je suis assez régulièrement le dernier.
00:41:55Mais vous vous mettez volontairement en
00:41:57pour faire briller les autres.
00:41:59C'est gentil.
00:42:01Contacté pour Matignon,
00:42:03il y en a qui se mettent en réserve de la République.
00:42:05Lui se met en réserve de qui sait qui.
00:42:07On peut le dire.
00:42:09Et j'ai beaucoup d'amitié pour lui.
00:42:11On voit ça.
00:42:13C'est la première fois que je méchanie tout le monde.
00:42:15Dans un instant, on parle de quoi ?
00:42:17Des propos sur Twitter absolument surréalistes
00:42:19d'une candidate à la présidentielle
00:42:21qui s'apparente littéralement
00:42:23à de l'appel au meurtre.
00:42:25En attendant, vous laissez des messages
00:42:27au 0826 300 300.
00:42:29Sonia de Paris est avec nous.
00:42:31Bonjour Sonia de Paris.
00:42:33J'écoutais le ministre des Transports
00:42:35invité par Jean-Jacques Bourdin.
00:42:37Franchement,
00:42:39c'est lunaire.
00:42:41Les mecs sont hors sol.
00:42:43Ils continuent à vouloir
00:42:45nous coller de la voiture électrique
00:42:47en nous faisant croire que ça revient moins cher.
00:42:49Mais lol.
00:42:51Ils ont tué
00:42:53l'industrie automobile.
00:42:55On va droit dans le mur.
00:42:57Et comme par hasard, c'est toujours l'Europe
00:42:59qui est impactée. Les autres pays du monde
00:43:01continuent d'avancer. Et nous,
00:43:03on est impactés par cette putain d'écologie
00:43:05punitive qui a foutu
00:43:07toute l'industrie en l'air.
00:43:09Voilà mon coup de gueule du jour.
00:43:11Voilà, voilà.
00:43:12J'en profite pour dire qu'à partir de 19h,
00:43:14les vraies voix qui font voler la France,
00:43:16on en reparlera bien entendu de tous ces sujets.
00:43:18Philippe Bulger.
00:43:20Je crois comprendre que ce que dit
00:43:22notre auditrice est assez
00:43:24partagé. Parce que
00:43:27j'entends beaucoup critiquer
00:43:29la politique mise en place
00:43:31avec les véhicules électriques.
00:43:33Et le drame pour les
00:43:35constructeurs.
00:43:37C'est vrai que l'Europe et la France en particulier
00:43:39n'ont pas particulièrement brillé
00:43:41dans leur capacité
00:43:43à exporter,
00:43:45à trouver le bon modèle économique.
00:43:47Alors que les Chinois
00:43:49sont très forts à ce petit jeu-là.
00:43:51Nous, on est complètement à la traîne. On est un vieux pays.
00:43:53Éric Reuel.
00:43:54Le symbole du drame qui nous arrive
00:43:56dans le secteur de la voiture électrique, je ne sais pas si vous avez vu,
00:43:58le nom ne vous dira rien, mais Northvolt,
00:44:00qui est la plus grande
00:44:02usine de batteries électriques en Europe,
00:44:04qui était basée en Suède,
00:44:06fait faillite. Fait faillite.
00:44:08La demande n'est pas suffisante, les voitures sont trop chères,
00:44:10la technologie est chinoise.
00:44:12Fait faillite. C'était la plus
00:44:14grande fabrique de batteries électriques
00:44:16en Europe. Voilà, ça c'est un symbole.
00:44:18C'est un vrai sujet. Dans un instant, le coup de gueule
00:44:20de Philippe David.
00:44:22On est réaliste d'une candidate à la présidentielle
00:44:24et on rappelle qu'on tient évidemment
00:44:26nos auditeurs au courant. Dès qu'il y aura
00:44:28de la fumée blanche sur Matignon, c'est s'il y a
00:44:30six noms qui se détachent.
00:44:32Oui, on a
00:44:34François Bayrou, toujours plus ou moins,
00:44:36on ne sait jamais, Catherine Vautrin,
00:44:38Roland Ennescure, qui pour l'instant est en tête,
00:44:40forcément, Bernard Cazeneuve,
00:44:42et Sébastien Lecornu. On a perdu
00:44:44François Barouin, on n'en parle plus, on est d'accord ?
00:44:46Ça, c'est fait. On peut le rayer
00:44:48de la liste, quoi que je dise ça,
00:44:50peut-être lui. Allez, on en parle dans un instant,
00:44:52à tout de suite.
00:44:54Sud Radio. Parlons vrai.
00:44:56Sud Radio. Parlons vrai.
00:44:58Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h,
00:45:00Philippe David,
00:45:02Cécile Domenilus. Vers 18h14,
00:45:04les vraies voix, c'est un moment de bascule.
00:45:06Vous allez savoir pourquoi dans
00:45:08quelques instants, Philippe Bilger, Pierre-Yves Martin
00:45:10et Éric Revel, parce que
00:45:12Philippe David, c'est son moment
00:45:14à lui, et là, bam, il se passe un truc,
00:45:16ça râle.
00:45:18Les vraies voix Sud Radio. Comme d'habitude,
00:45:20je vais remettre le clocher au milieu du village,
00:45:22et même deux grands villages qui se trouvent
00:45:24sur deux continents, puisqu'il s'agit de
00:45:26Pantin, dans la Seine-Saint-Denis, et New York,
00:45:28de l'autre côté de l'Atlantique. Pourquoi
00:45:30Pantin et New York ? Parce que Pantin abrite
00:45:32le siège de lutte ouvrière, et que New York
00:45:34est le lieu où Brian Thompson, le
00:45:36PDG de la compagnie d'assurance santé
00:45:38United Healthcare, a été assassiné.
00:45:40Quel rapport me direz-vous ?
00:45:42Le rapport est le tweet de Nathalie Arthaud,
00:45:44la porte-parole de lutte ouvrière et trois fois
00:45:46candidate à l'élection présidentielle, qui,
00:45:48retweetant un article de l'Humanité
00:45:50intitulé « Assassina du PDG
00:45:52de United Healthcare,
00:45:54Luigi Mongeon, énigmatique
00:45:56suspect célébré comme un héros,
00:45:58arrêté après cinq jours de trac »,
00:46:00a posté ce commentaire, je cite,
00:46:02« L'assassinat de ce PDG a mis en lumière
00:46:04la politique criminelle des assurances qui,
00:46:06pour le profit, condamnent à mort
00:46:08des milliers de malades aux USA, en refusant
00:46:10de prendre en charge leurs soins, mais
00:46:12pour abattre ce système, il faudra
00:46:14plus que l'acte d'un justicier individuel.
00:46:16Vous avez bien entendu,
00:46:18un type qui abat de sang-froid, de plusieurs
00:46:20balles dans le dos, un homme n'est pas un assassin,
00:46:22clairement, mais un justicier
00:46:24individuel. Pire,
00:46:26si on décrypte le propos, il faudrait
00:46:28beaucoup plus d'actes de ce type pour
00:46:30abattre ce système, c'est-à-dire
00:46:32le système des assurances santé privées
00:46:34en vigueur aux USA. Alors désolé,
00:46:36mais ces propos relèvent ni plus ni moins
00:46:38pour moi que de l'appel au meurtre.
00:46:40Si demain, un kidam qui se voit refuser
00:46:42une aide sociale à la CAF tue le directeur de la CAF
00:46:44locale, faudra-t-il interpréter ça
00:46:46comme l'acte d'un justicier individuel ?
00:46:48Au risque d'être accusé de procès
00:46:50d'intention, je ne pense pas que
00:46:52Nathalie Arthaud aurait fait preuve de la même mensuétude
00:46:54au cas où une victime de homejacking
00:46:56aurait tué son attaqué saillant, je l'imagine
00:46:58même plus tweeter en dénonçant
00:47:00des cow-boys qui se feraient justice eux-mêmes.
00:47:02Alors désolé, Mme Arthaud, Trotsky est
00:47:04mort et on n'est plus en URSS en 1917
00:47:06où on tue les patrons,
00:47:08le système se change par les urnes et non par les balles,
00:47:10mais c'est vrai, j'oubliais, Trotsky n'a jamais
00:47:12rimé avec démocratie.
00:47:14— Très bien, Philippe.
00:47:16Et en fait, c'est vrai,
00:47:18ça pourrait faire un débat juridique
00:47:20passionnant. Est-ce qu'il y a une apologie ?
00:47:22Est-ce qu'il y a une provocation ?
00:47:24Mais en tout cas, votre indignation
00:47:26est parfaitement légitime.
00:47:28— Éric Reuvel.
00:47:30— Mi-contre.
00:47:32Il y a un débat entre l'intelligence artificielle
00:47:34et la bêtise naturelle.
00:47:36Vous savez ça, l'assassinat du
00:47:38PDG à New York, me rappelle
00:47:40celui de George Best, patron de Renault,
00:47:42le 17 novembre 1986,
00:47:44par Action Directe,
00:47:46groupuscule d'extrême-gauche.
00:47:48Et bien là, vous avez le fait que ces gens
00:47:50n'auront sans doute jamais accès à l'intelligence
00:47:52artificielle, mais que leur bêtise naturelle
00:47:54et leur idéologie
00:47:56peut mettre des cibles dans le dos des gens,
00:47:58c'est vrai. — Alors ce qui change peut-être
00:48:00par rapport à votre propos, Éric, c'est que
00:48:02Action Directe, c'était un groupe
00:48:04d'actions terroristes.
00:48:06— En tout cas,
00:48:08une organisation.
00:48:10Cet individu qui a tué ce PDG,
00:48:12me semble-t-il, est tout seul,
00:48:14et donc du coup, il y a une démarche quand même individuelle.
00:48:16Non, mais je parlais de la réaction
00:48:18de Mme Arthaud, qui dit, en fait, s'il voulait abattre
00:48:20le système, c'est ce qu'il faut faire.
00:48:22— J'ai lu le tweet in extenso.
00:48:24— Il faut abattre les gens qu'il représente, c'est ça l'idée ?
00:48:26— C'est ça, je le dis.
00:48:28Mais pour abattre
00:48:30ce système, il faudra plus que l'acte d'un
00:48:32justicier individuel, je cite.
00:48:34— Avec le mot « abattre le système »,
00:48:36je trouve ça un peu violent. Mais bon, allez.
00:48:38— Oui, et après,
00:48:40son environnement
00:48:42de
00:48:44conviction politique, c'est quand même
00:48:46autour de la destruction de la société.
00:48:48— Oui.
00:48:50— Non, parce qu'en fait, à force de voir des
00:48:52candidats d'extrême-gauche
00:48:54se représenter
00:48:56l'anticapitalisme,
00:48:58la lutte des classes, etc.,
00:49:00on finit par banaliser tout ça. Mais leur discours
00:49:02sémantique
00:49:04de base, c'est quand même
00:49:06la destruction de notre société
00:49:08avec
00:49:10tout ce qu'elle comporte.
00:49:12— Il faudrait lui déclarer ce tweet,
00:49:14parce qu'effectivement, si c'est ça qu'elle pense...
00:49:16— C'est ce qu'elle écrit.
00:49:18— Et suite à ce tweet, il y a eu des échos ?
00:49:20— Il y a eu beaucoup de tweets indignés,
00:49:22mais je n'ai pas entendu parler
00:49:24de déportation.
00:49:26— C'est le mot « justicier » qui est quand même...
00:49:28— Justicier individuel.
00:49:30— C'est un système capitaliste. C'est dans leur idéologie,
00:49:32l'extrême-gauche. On sait pas pour quel autre système,
00:49:34d'ailleurs. Mais enfin, prendre ça
00:49:36comme... Prendre le prétexte d'assassinat d'un homme,
00:49:38c'est... — C'est terrible. Merci beaucoup,
00:49:40Philippe David. Tout de suite, l'info en plus,
00:49:42et c'est avec Félix Mathieu.
00:49:44— Les vraies voix sud-radio.
00:49:46— Et la CGT
00:49:48promet un décembre rouge
00:49:50après, aujourd'hui, un jeudi
00:49:52de mobilisation pour l'industrie et l'emploi.
00:49:54— Oui, 132 points de mobilisation
00:49:56aujourd'hui. La centrale recense
00:49:58désormais plus de 300 plans
00:50:00sociaux en France, soit environ
00:50:02300 000 emplois supprimés
00:50:04ou bien menacés de l'être. Pour en parler, nous sommes
00:50:06avec Thomas Vacheron, secrétaire confédéral
00:50:08de la CGT. Bonsoir.
00:50:10— Bonsoir. — Merci d'être avec nous dans
00:50:12Les vraies voix sur sud-radio. Alors il y a
00:50:14quelques semaines, on avait parlé de ces plans sociaux
00:50:16dans cette même émission avec quelqu'un de la
00:50:18CGT. Vous en recensez alors un peu
00:50:20moins de 300. On est à 300 environ
00:50:22aujourd'hui. Vous en prenez vraiment
00:50:24des nouveaux chaque jour ?
00:50:26— Ce qui est scandaleux, c'est qu'en fait, au mois
00:50:28de mai déjà, nous avions alerté.
00:50:30Il y avait 180 plans de licenciement
00:50:32qu'on avait pointés. En septembre,
00:50:34le nouveau premier ministre
00:50:36qui n'a pas duré longtemps, on l'avait
00:50:38alerté sur 280
00:50:40plans de licenciement. On est à 300 aujourd'hui
00:50:42sur la comptabilisation au CGT.
00:50:44En fait, c'est plus que ça. Et derrière
00:50:46ces chiffres, c'est des familles,
00:50:48des femmes, des hommes, des enfants qui
00:50:50voient leur père ou leur mère être licenciés.
00:50:52Et il n'y a que celles et ceux qui n'ont jamais
00:50:54subi ça qui ne peuvent pas comprendre
00:50:56la violence sociale que ça représente.
00:50:58Du coup, après avoir alerté,
00:51:00nous, aujourd'hui, on n'est pas restés
00:51:02larmes au pied. On fait des propositions concrètes
00:51:04pour
00:51:06solutionner ces situations avec
00:51:08deux mesures très fortes.
00:51:10La première, c'est un moratoire
00:51:12sur les licenciements pour stopper,
00:51:14arrêter, suspendre en tout cas
00:51:16pendant un moment donné les licenciements
00:51:18le temps de retrouver des
00:51:20repreneurs d'un côté.
00:51:22Avec des mesures très simples. Il y a une loi
00:51:24qui s'appelle la loi Florenge
00:51:26qui concerne les entreprises
00:51:28de plus de 1000 salariés.
00:51:30Mais très peu de salariés en France travaillent dans une
00:51:32très grosse entreprise. Et du coup,
00:51:34nous, on propose très concrètement, immédiatement
00:51:36dès la nomination du Premier ministre
00:51:38ce soir ou demain, que ce seuil
00:51:40soit défendu aux entreprises de plus de 50
00:51:42salariés. Ce qui permet à des millions
00:51:44de gens d'avoir potentiellement
00:51:46leur outil de production protégé et leur emploi
00:51:48sauvé.
00:51:50Je voulais vous poser une question.
00:51:52Vous êtes conscient du fait,
00:51:54bon, là, on a un chômage
00:51:56de masse qui est en train de s'envoler dans le pays,
00:51:58ça c'est indéniable, mais vous êtes quand même conscient du fait
00:52:00que, en fait, c'est, enfin, sauf si
00:52:02vous me démentez, mais que l'ensemble du secteur
00:52:04automobile,
00:52:06équipementiers automobiles,
00:52:08voire même façonnage
00:52:10d'acier pour l'automobile,
00:52:12je pense à ThyssenGruppe, parce que c'est pas seulement en France,
00:52:14en Allemagne, ThyssenGruppe vire 11 000
00:52:16personnes, que c'est tout ce secteur
00:52:18qui est en train de s'effondrer, parce que
00:52:20la concurrence chinoise est en train d'envahir
00:52:22le marché européen. Alors, quelle est votre position,
00:52:24vous, à la CGT, sur
00:52:26l'arrivée de voitures moins chères,
00:52:28chinoises, sur le marché européen
00:52:30et français ?
00:52:32Premier élément qui est méconnu, c'est
00:52:34que la concurrence, elle est
00:52:3680% des produits manufacturés
00:52:38internes à l'Union Européenne. 80%
00:52:40des localisations...
00:52:42Pas pour le secteur dont je parle.
00:52:44Pour les autres secteurs, vous avez raison. Prenons
00:52:46une entreprise comme Michelin. Que la voiture soit électrique
00:52:48ou thermique, elle a besoin de pneus.
00:52:50Eh bien, Michelin organise sa propre
00:52:52concurrence en créant des
00:52:54entreprises jumelles à l'autre bout de la
00:52:56planète pour se concurrencer lui-même.
00:52:58Pire, cette entreprise-là, par exemple,
00:53:00et on pourra en citer d'autres si vous le souhaitez,
00:53:02comme les sous-traitants tels que Valeo,
00:53:04ils touchent des millions d'euros d'argent public,
00:53:06ils font des milliards de profits
00:53:08et ils licencient des milliers.
00:53:10Qui, aujourd'hui, dans ce pays, peut accepter
00:53:12qu'une entreprise fasse du profit
00:53:14et ils licencient. Donc la question,
00:53:16ce n'est pas la concurrence, la question,
00:53:18c'est l'organisation de la concurrence
00:53:20par ceux qui ont déjà beaucoup trop.
00:53:22Il y a d'un côté
00:53:24ceux qui nous écoutent et qui savent que c'est
00:53:26dur de finir la fin du mois, voire qui
00:53:28vivent très difficilement au jour le jour.
00:53:30Et de l'autre côté,
00:53:32en Europe, nous sommes les champions européens
00:53:34de versement des dividendes, alors qu'on
00:53:36n'a que le sixième SMIC d'Europe,
00:53:38par exemple, pour comparer quelque chose qui est comparable.
00:53:40Juste un petit mot.
00:53:42Il faut se rappeler que l'objectif d'une entreprise,
00:53:44c'est de générer de la richesse.
00:53:46Tout à fait.
00:53:48Il ne faut juste pas oublier ça
00:53:50et que les tribunaux de commerce qui mettent en place
00:53:52des dispositifs de licenciement,
00:53:54ce n'est pas par gaieté de cœur.
00:53:56Au sein des tribunaux de commerce, ils font un travail
00:53:58extraordinaire sur le terrain.
00:54:00Il y a peut-être une vérification
00:54:02à améliorer sur
00:54:04les donations
00:54:06et les subventions publiques.
00:54:08Mais pour reprocher la question
00:54:10aux tribunaux de commerce et une entreprise
00:54:12pour faire du profit, la question
00:54:14c'est qu'est-ce qui va du côté du travail
00:54:16et qu'est-ce qui va du côté du capital ?
00:54:18C'est la vraie question que vous posez là-bas.
00:54:20Sur les tribunaux de commerce, puisque vous le posez
00:54:22et ce sera mon dernier mot si j'ai bien compris l'interview,
00:54:24il y a une question démocratique.
00:54:26Les tribunaux de commerce,
00:54:28ce sont les patrons qui s'arrangent
00:54:30entre eux à l'intérieur. Nous, on est pour une transparence.
00:54:32Posez la question.
00:54:34Laissez-moi finir ma phrase.
00:54:36Oui, mais là, on parle dans un débat. On ne peut pas.
00:54:38Appel de la décision.
00:54:40Que les salariés puissent faire appel de la décision
00:54:42parce que ce que personne ne sait, c'est que les salariés
00:54:44qui sont concernés par le licenciement
00:54:46ne peuvent par exemple pas faire appel
00:54:48de la décision d'un tribunal de commerce.
00:54:50Merci beaucoup
00:54:52Thomas Vacheron d'avoir été avec nous
00:54:54au secrétaire confédéral de la CGT.
00:54:56Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:54:58On est très en retard.
00:55:00On revient dans un instant avec
00:55:02cette information
00:55:04importante. Peut-être que ce soir
00:55:06le nom du prochain Premier ministre
00:55:08va tomber.
00:55:10Le tour de table de l'actu des Vraies Voix
00:55:12dans un instant.
00:55:24Retour des Vraies Voix avec bien évidemment
00:55:26Cécile de Ménibus, Philippe Bilger, Éric Revelle,
00:55:28Pierre-Yves Martin, tous dans une forme olympique
00:55:30comme vous Cécile.
00:55:32Vous allez endosser votre costume de mère Noël.
00:55:34Absolument.
00:55:36C'est le grand sapin de Noël de Sud Radio.
00:55:38Et vous allez peut-être pouvoir
00:55:40gagner un tir bouchon.
00:55:42Non, pas du tout.
00:55:44C'était une bouteille de champagne.
00:55:46Un calendrier de la marque Guinaud
00:55:48contenant des produits de soins de beauté
00:55:50plus une carte cadeau d'un montant de 50 euros
00:55:52chez Etam.
00:55:54Est-ce que finalement
00:55:56Guinaud sera sous le sapin ?
00:55:58On ne sait pas en tout cas.
00:56:00C'est dans un instant.
00:56:02Le numéro de la place 300-300
00:56:04Philippe Bilger.
00:56:06Donnez-moi un chiffre entre 1 et 12.
00:56:0812 ?
00:56:10Je t'ai sûr.
00:56:12Le 12ème appel au standard pour un joli cadeau Noël
00:56:14sous le sapin de Sud Radio avec nos partenaires
00:56:16bien entendu Etam
00:56:18et puis Guinaud.
00:56:20Dans un instant
00:56:22la suite des Vraies Voix.
00:56:24Tout de suite le tour de table de l'actu des Vraies Voix.
00:56:26Oh, dites, je vais envoyer des actualités.
00:56:28Vous venez les voir dans la cabine ?
00:56:30Tout le monde l'appelle la table des chevaliers.
00:56:32Une fois il y a un type qui l'a appelée la table des deux connards.
00:56:34Je ne sais pas s'il nous avait reconnus.
00:56:36Le tour de table de l'actualité.
00:56:38Surtout qu'ils sont trois.
00:56:40Je ne pouvais pas compter dedans, je suis content.
00:56:42Philippe Bilger voulait parler des propos
00:56:44de Manon Aubry
00:56:46à Sarah Knafo.
00:56:48Très rapidement, je suis tombé
00:56:50vraiment par hasard hier soir
00:56:52sur un extrait de BFM TV
00:56:54où Sarah Knafo
00:56:56de manière très convaincante et normale
00:56:58évoquait les agressions
00:57:00dont elle avait été victime
00:57:02sur un ton très modéré,
00:57:04très normal.
00:57:06En face, tout à coup,
00:57:08Manon Aubry lui a répondu
00:57:10en trouvant que son propos
00:57:12était abject.
00:57:14Elle trouvait que son propos était abject
00:57:16parce qu'en réalité, Manon Aubry
00:57:18veut situer les agressions
00:57:20à l'égard des femmes
00:57:22uniquement dans le domaine intrafamilial
00:57:24pour qu'on évite éventuellement
00:57:26de mettre en cause
00:57:28parfois l'immigration.
00:57:30C'est grotesque et
00:57:32c'est inquiétant de voir
00:57:34à quel point l'idéologie
00:57:36gangrène certains esprits.
00:57:38– Pierre-Yves Martin, on est dans l'idéologie pure et dure là ?
00:57:40– Oui mais ce n'est pas
00:57:42surprenant en fait.
00:57:44Venons d'elle en plus, je ne sais pas.
00:57:46On a tendance
00:57:48un peu à oublier
00:57:50qui sont ces personnes et surtout
00:57:52quel est leur mécanisme
00:57:54idéologique et dogmatique.
00:57:56Mais voilà, les choses sont dites.
00:57:58– C'est le terme abject qui m'est apparu
00:58:00un peu excessif.
00:58:02– Uri Crevel ?
00:58:04– Certains diront que c'est faire de la politique
00:58:06mais c'est vrai que c'est réduire
00:58:08les agressions, en plus je pense
00:58:10qu'elle parlait d'agressions dans le métro.
00:58:12– Ou elle s'est fait voler son portable.
00:58:14– Moi j'aurais fait remarquer à Madame Aubry
00:58:16que par définition, c'est rare
00:58:18que votre cousin ou votre père dans le métro
00:58:20vous vole votre portable.
00:58:22– Les violences qui sont simplement
00:58:26centrées sur le milieu
00:58:28familial,
00:58:30pour le coup,
00:58:32mais bon, Martine Aubry,
00:58:34Manon Brice
00:58:36qui me stupéfait.
00:58:38– Désolé Martine.
00:58:40– Ils n'ont rien à voir en plus.
00:58:42– Une violence est une violence.
00:58:44– Non mais il y a une violence idéologique
00:58:46où au bout d'un moment vous vous dites
00:58:48mais ça ne sert à rien de débattre.
00:58:50Il y a des violences intrafamiliales,
00:58:52c'est vrai, mais là elle parlait
00:58:54d'agressions dans la rue.
00:58:56Donc ça n'a rien à voir.
00:58:58Donc ça veut dire qu'elle ne veut pas qu'on parle du reste,
00:59:00Manon Brice.
00:59:02– Bruno Le Maire devant la commission d'enquête
00:59:04à l'Assemblée nationale, Eric Revelle, puisque vous avez la parole.
00:59:06– Alors Félix Mathieu en a parlé un peu,
00:59:08il a parlé du ton de l'ancien ministre des Finances
00:59:10qui a fait un septennat à Bercy quand même,
00:59:12c'est le plus ancien
00:59:14dans le grade
00:59:16qui a suivi Emmanuel Macron depuis le début.
00:59:18Alors arrogant il l'a été Bruno Le Maire,
00:59:20bon il était évidemment sur la défensive
00:59:22mais ce qui est absolument hallucinant
00:59:24c'est qu'il va reconnaître
00:59:26des responsabilités sur un terrain
00:59:28que je vais développer très rapidement
00:59:30alors que là pour le coup il n'en a aucune
00:59:32et là où il a des responsabilités fortes
00:59:34sur les budgets précédents,
00:59:36même s'il avait dit devant la commission d'enquête
00:59:38du Sénat qu'il avait mis en garde le président de la République
00:59:40qui lui avait refusé une loi de finances ratificatives,
00:59:42mais là où il a des responsabilités
00:59:44il refuse de les endosser.
00:59:46Ce qu'il n'en a pas, c'est quand il dit
00:59:48non mais j'assume les erreurs
00:59:50de mes équipes, les notes
00:59:52qui ont mal été écrites
00:59:54sur les recettes fiscales, les prévisions
00:59:56c'est moi. Mais non monsieur Le Maire,
00:59:58c'est pas vous justement, ça c'est vos services.
01:00:00Vous n'étiez pas dans l'ordinateur
01:00:02pour calculer les dérapages des recettes fiscales.
01:00:04En revanche, vous avez peut-être
01:00:06des choses à nous dire,
01:00:08sur ce qui s'est passé.
01:00:10Allez-y, vous êtes devant la commission d'enquête.
01:00:12Il dit à plusieurs reprises
01:00:14hypocrisie, hypocrisie, hypocrisie.
01:00:16En réalité, il ne s'explique pas.
01:00:18Donc, c'est pas seulement la défense
01:00:20et la meilleure attaque,
01:00:22c'est qu'il endosse des responsabilités
01:00:24qui ne sont pas les siennes, pour mieux
01:00:26mettre de côté
01:00:28des sujets sur lesquels on aimerait
01:00:30entendre Bruno Le Maire
01:00:32une fois pour toutes. Qu'est-ce qu'il a à perdre ?
01:00:34À charger le président de la République ?
01:00:36Il est plus politique et dans l'état où est le président de la République
01:00:38vous croyez que ça lui en ferait
01:00:40de s'en bouger l'autre ? Non.
01:00:42Donc moi, j'ai trouvé, oui,
01:00:44arrogant Bruno Le Maire,
01:00:46et puis à côté de la plaque.
01:00:48Et puis, oui, le député RN
01:00:50qui défend Éric Coquerel,
01:00:52parce que quand il dit « Mais vous êtes qui pour me juger ? »
01:00:54« Mais monsieur le ministre, c'est la commission
01:00:56de finances de l'Assemblée nationale.
01:00:58C'est pas rien,
01:01:00c'est les députés qui sont élus. »
01:01:02Bon, voilà, moi je trouve qu'il m'a un peu déçu.
01:01:04– Oui, j'avais raison et pourtant,
01:01:06Éric, j'avais tendance
01:01:08à le créditer d'une
01:01:10bonne action en disant « J'assume
01:01:12les responsabilités pour les
01:01:14erreurs de prévision, mais votre
01:01:16propos me permet de nuancer tout ça. »
01:01:18– Oui, mais pour le coup, c'est pas lui qui les a subies,
01:01:20celle-là. – Bien à faire, bien à faire.
01:01:22– Il décale, il décale. – Oui, moi je pense
01:01:24néanmoins que
01:01:26Bruno Le Maire
01:01:28est dans une position compliquée
01:01:30parce que visiblement
01:01:32s'il est resté 7 ans
01:01:34à Bercy, c'est bien parce
01:01:36que Macron l'a voulu. Et donc du coup,
01:01:38s'il y a eu un dérapage budgétaire
01:01:40de grand n'importe quoi, c'est bien parce que le Président
01:01:42de la République l'a voulu. Je pense pas qu'il
01:01:44soit le décisionnaire sur ces sujets
01:01:46de gestion budgétaire.
01:01:48Et on se doute bien
01:01:50que le conseiller
01:01:52en charge a bien vu que
01:01:54il y avait eu des erreurs de prévision,
01:01:56que c'était le bif, etc. – Mais vous avez raison,
01:01:58Bruno Le Maire a mis en garde à plusieurs reprises
01:02:00après le Covid sur le « quoi qu'il en coûte »
01:02:02en disant « il faut arrêter, il faut arrêter, il faut arrêter ».
01:02:04Le Président de la République n'a pas pris cette décision.
01:02:06Mais alors deux choses l'une, quand vous êtes ministre des Finances
01:02:08et que vous voyez que votre chef,
01:02:10le Président de la République, n'écoute pas
01:02:12ou ne veut pas pour des raisons politiques écouter
01:02:14et que vous n'allez plus maîtriser les choses,
01:02:16vous démissionnez, vous ne restez pas
01:02:18à Bercy, vous n'en dosez pas ça.
01:02:20– C'est plutôt rare maintenant comme réflexe.
01:02:22– Pierre-Yves Martin,
01:02:24« Comeback politique épouse l'oufflant »
01:02:26Donald Trump qui a désigné personnalité
01:02:28de l'année au Times.
01:02:30– Oui, le Times a désigné Donald Trump
01:02:32et j'ai trouvé ça intéressant
01:02:34ce comeback,
01:02:36cet épouse-tout-flant comeback
01:02:38dont il est qualifié. On ne va pas revenir
01:02:40sur Donald Trump l'homme politique
01:02:42mais du coup j'avais envie de partager avec vous
01:02:44quelques éléments
01:02:46d'éclairage peut-être
01:02:48sur les codes qui sont en train de changer
01:02:50en tout cas aux États-Unis
01:02:52avec des retournements de situation
01:02:54qui auparavant n'étaient pas possibles
01:02:56et c'est vrai qu'il y a 2-3 ans
01:02:58on était encore
01:03:00dubitatifs sur la capacité
01:03:02de Donald Trump avec ses affaires
01:03:04notamment à remporter l'élection.
01:03:06Donc la politique traditionnelle,
01:03:08la politique classique ne semble plus marcher
01:03:10ne semble plus fonctionner
01:03:12et les positionnements politiques
01:03:14durant des élections non plus.
01:03:16Peut-être qu'il faut être
01:03:18une des leçons et une des bonnes pratiques
01:03:20c'est d'être en posture
01:03:22de résistance, se mettre en résistance
01:03:24contre le système pour être audible
01:03:26et pour générer
01:03:28une adhésion. Sortir des lignes
01:03:30ça c'est évident et puis aussi
01:03:32être en capacité de cibler
01:03:34les différents électorats
01:03:36les plus clivants possibles
01:03:38pour créer du buzz, pour créer
01:03:40de la réaction, de l'impact et
01:03:42bousculer les lignes de pensée.
01:03:44Et puis enfin,
01:03:46avoir une vision pour son pays
01:03:48c'est ce que Donald Trump a réussi
01:03:50avec ce célèbre slogan.
01:03:52Bref,
01:03:54ça a changé beaucoup de choses
01:03:56et la question maintenant c'est de savoir si en France
01:03:58nous qui sommes encore
01:04:00porteurs d'une approche politique
01:04:02très classique, très traditionnelle
01:04:04est-ce qu'on va progressivement
01:04:06intégrer ces dérapages
01:04:08et ces nouveaux modes de fonctionnement
01:04:10politiques ?
01:04:12D'une part, il est intéressant de voir
01:04:14les vols
01:04:16de beaucoup de gens qui avaient détesté
01:04:18Donald Trump
01:04:20et qui maintenant le portent au nu.
01:04:22Premier point. Deuxième point, moi je trouve
01:04:24qu'il y a un Trump
01:04:26nouveau, en quelque sorte,
01:04:28beaucoup plus sérieux,
01:04:30je trouve qu'il a plus l'apparence
01:04:32présidentielle et
01:04:34ça augure bien de son mandat.
01:04:36Moi je partage tout à fait votre analyse
01:04:38Pierre-Yves et je vais vous dire, je vais aller même plus loin parce que
01:04:40vous avez raison de dire, est-ce que
01:04:42nous-mêmes on va être
01:04:44impactés par ce nouveau mode ?
01:04:46Moi j'ai une petite analyse,
01:04:48un petit concept qui est de dire que si
01:04:50vous voulez faire bouger le système, il ne faut pas
01:04:52nommer des gens du système. Et c'est ce que
01:04:54fait Trump. Il nomme des gens à des postes
01:04:56où on se dit, on lève les yeux
01:04:58au ciel, on se dit, oh non mais c'est pas possible.
01:05:00Ici ils ne sont pas experts.
01:05:02Justement, si vous voulez faire bouger
01:05:04le système en France, il faut arrêter de
01:05:06nommer des énarques et des ministres
01:05:08qui sont des énarques ou qui ont fait des carrières
01:05:10politiques. Il faut nommer des gens du système.
01:05:12Avec une limite
01:05:14Eric fait que
01:05:16il nomme certains pour aboutir
01:05:18à des suppressions qu'il
01:05:20désire lui.
01:05:22Merci beaucoup Pierre-Yves Martin
01:05:24de ce sujet. Allez, petit cadeau
01:05:26puisque c'est le moment, c'est notre
01:05:28sapin de Noël, Sud Radio
01:05:30jusqu'au 25 décembre. Ça tombe tous les jours
01:05:32plein de moments de la journée
01:05:34avec Marie qui est avec nous, qui nous appelle
01:05:36de Limoges. Bonsoir Marie.
01:05:38Bonsoir les vrais voix.
01:05:40Marie, Marie, Marie, Philippe
01:05:42Bilger vous a choisi
01:05:44puisque vous êtes le douzième appel au standard
01:05:46et si vous le permettez, on va regarder ce que vous avez
01:05:48remporté.
01:05:52Eh bien, ça va vous faire plaisir, forcément.
01:05:54Votre calendrier de l'avant de la marque
01:05:56Guino qui contient des produits de soins de beauté
01:05:58du sérum, de la crème pour les yeux
01:06:00du gommage éclat parfait, de la crème
01:06:02hydra summum, etc.
01:06:04Et votre carte, cadeau
01:06:06d'un montant de 50 euros
01:06:08chez ETAM et ça, ça nous fait très
01:06:10plaisir. Merci,
01:06:12je suis très contente et je suis gâtée.
01:06:14Merci beaucoup.
01:06:16J'ai envie de dire, c'est de la beauté à tous les étages.
01:06:18Ah c'est ça ?
01:06:20Excusez-moi.
01:06:24De bas en haut et de haut en bas
01:06:26puisque ETAM, c'est certainement
01:06:28des dessous
01:06:30et puis de la crème et tout ça, tout ça, tout ça.
01:06:32Vous êtes mariée, Marie ?
01:06:34Non, pas mariée.
01:06:36Je vis avec quelqu'un, mais pas mariée.
01:06:38Avec ça, elle va vous épouser, je vous le dis tout de suite.
01:06:40Peut-être, alors vous le direz.
01:06:44On va recevoir un appel du compagnon.
01:06:46Le compagnon, oui.
01:06:50Vous pouvez tenter de rejouer parce qu'il y a des bagues à côté.
01:06:52À un moment donné, on ne le saura jamais.
01:06:54Je réussirai alors.
01:06:56Comment s'appelle le monsieur ?
01:06:58Philippe.
01:07:00C'est quelqu'un de bien.
01:07:02Écoutez-moi, Philippe.
01:07:04Marie, pour Noël, voudrait un autre cadeau que celui qu'on lui a donné.
01:07:06En plus, merci.
01:07:08En tout cas, vous nous écoutez depuis longtemps, Marie ?
01:07:10Je vous écoute régulièrement depuis des années.
01:07:12Et bien voilà, c'est bien.
01:07:14Je vous souhaite une très belle fête de fin d'année.
01:07:16Pareillement.
01:07:18Bonne fête à tous.
01:07:20Merci beaucoup, on vous embrasse.
01:07:22Retour sur les transactions.
01:07:24À l'Assemblée nationale, un pacte de non-censure
01:07:26pour éviter les renversements successifs.
01:07:28Une solution pragmatique ou un aveu d'échec politique ?
01:07:30On va en parler.
01:07:32Est-ce que cette proposition vous semble logique
01:07:34vu la situation politique ?
01:07:36Est-ce que ce n'est pas un coup porté à l'équilibre des pouvoirs ?
01:07:38L'exécutif pouvant toujours dissoudre l'Assemblée,
01:07:40mais les députés ne pouvant plus censurer l'exécutif.
01:07:42Et à cette question,
01:07:44quel que soit le Premier ministre,
01:07:46faut-il un pacte de non-censure ?
01:07:48Vous dites non à 91%.
01:07:50Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
01:07:52Ne bougez pas, on revient dans un instant avec nos Vraies Voix jusqu'à 19h.
01:07:54Sud Radio,
01:07:56votre attention est notre plus belle récompense.
01:07:58Les Vraies Voix Sud Radio,
01:08:0017h-19h,
01:08:02Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:08:04Retour des Vraies Voix
01:08:06avec bien évidemment Cécile de Ménibus,
01:08:08Philippe Bilger, Éric Revelpierre, Yves Martin.
01:08:10C'est l'heure du coup de projecteur des Vraies Voix.
01:08:12Les Vraies Voix Sud Radio,
01:08:14le coup de projecteur des Vraies Voix.
01:08:16Comment former
01:08:18un gouvernement qui ne tombera pas à la première motion
01:08:20de censure ? C'est le casse-tête d'Emmanuel Macron.
01:08:22Cette fois, le Président ne se contente pas de
01:08:24demander, il organise, il sort
01:08:26de son rôle institutionnel pour tenter
01:08:28d'obtenir un accord politique, au moins
01:08:30sur une méthode. Depuis quelques jours, on entend monter une
01:08:32petite musique sur la non-censure.
01:08:34Que veut-il mieux porter, le poids
01:08:36du blocage ou le poids de la trahison ?
01:08:38Le Président de la République a compris
01:08:40qu'il devait arrêter de n'en faire
01:08:42qu'à sa tête et de se précipiter dans des nominations
01:08:44qui conduiraient
01:08:46à des censures. Depuis hier,
01:08:48que ce soit Gabriel Attal pour les macronistes,
01:08:50Olivier Faure pour les socialistes ou même Yannick Jadot
01:08:52pour les écologistes, tout le monde
01:08:54reprend cette proposition
01:08:56avec des noms différents, preuve peut-être
01:08:58que ça n'est pas une si mauvaise idée.
01:09:00Et donc on attend toujours de connaître
01:09:02le futur Premier Ministre
01:09:04et comment gouverner
01:09:06quand aucune majorité n'est possible
01:09:08sans être renversée à la moindre occasion.
01:09:10Beaucoup plaident dans les négociations
01:09:12pour un accord de non-censure, voire pour un
01:09:14accord de non-censure en échange
01:09:16d'un renoncement 49-3.
01:09:18Est-ce que ce pacte de non-censure n'est pas
01:09:20la seule solution en attendant les
01:09:22prochaines élections ? Où pensez-vous que cela
01:09:24consiste à museler en partie l'opposition
01:09:26et à cette question ? Quel que soit le Premier
01:09:28Ministre, faut-il un pacte de non-censure ? Vous dites non
01:09:30à 91%, vous voulez réagir
01:09:32le 0826 300 300 ?
01:09:34En tout cas ce soir, on
01:09:36attend peut-être dans un quart d'heure
01:09:38ou vingt minutes le non, en tout cas
01:09:40de ce mandat
01:09:42qui devrait tomber peut-être demain.
01:09:44Philippe Bilger, on peut faire déjà peut-être
01:09:46votre avis pour vous.
01:09:48Qui serait dans cette short list
01:09:50qu'on a annoncé tout à l'heure entre
01:09:52François Bayrou, Sébastien Lecornu,
01:09:54Catherine Vautrin, Roland Escur
01:09:56qui est peut-être Bernard Cazeneuve ?
01:09:58Disons, moi j'aurais souhaité
01:10:00mais il n'y est plus apparemment. François
01:10:02Bayrou, je pense qu'aussi
01:10:04critiquable que soit parfois
01:10:06son comportement, il aurait été
01:10:08capable un petit peu d'apaiser
01:10:10mais évidemment il a beaucoup
01:10:12d'ennemis au sein de l'Assemblée
01:10:14Nationale. Donc
01:10:16Roland Escur paraît avoir
01:10:18l'accord, pourquoi pas, mais
01:10:20il déteste le Rassemblement National
01:10:22qui le lui rend bien.
01:10:24Je ne suis pas persuadé que la gauche
01:10:26se souviendra qu'il vient
01:10:28du socialisme, c'est pas évident.
01:10:30Éric Revelle.
01:10:32Écoutez, moi je vais
01:10:34botter en touche, mais sans botter en touche,
01:10:36en fait je pense que les Français se
01:10:38foutent de savoir qui sera le Premier Ministre.
01:10:40Ce qu'ils veulent savoir c'est quel sera le programme
01:10:42du gouvernement. Ils n'ont pas à savoir
01:10:44combien ce gouvernement va durer, mais
01:10:46qu'est-ce qu'il va y avoir ? Quelle est
01:10:48la feuille de route programmatique ?
01:10:50Mais pas vraiment, puisque quand Michel Barnier a été
01:10:52nommé, tout le monde disait
01:10:54la stature, c'est important, c'est un monsieur.
01:10:56Oui, bien sûr. Mais non,
01:10:58les Français sont épuisés. Là, on est à la veille
01:11:00des fêtes de Noël, on n'en peut plus.
01:11:02C'est même pas qu'on n'en peut plus, qu'on est angoissé à l'idée
01:11:04de savoir si c'est Roland, Pierre, Paul ou Jacques.
01:11:06Non, c'est qu'on voudrait passer à autre chose.
01:11:08Il y a une saturation.
01:11:10Voilà, il y a une saturation. Quel est le programme ?
01:11:12Puis je vais vous dire une chose, la non-censure
01:11:14ou le non-recours au 49.3,
01:11:16vous savez, ça me fait penser à ces gens qui, pour éviter
01:11:18de voir le mercure monter
01:11:20à 45 degrés dans le thermomètre, pètent le thermomètre.
01:11:22Voilà, ils vous pètent le thermomètre
01:11:24et vous dites, il n'y a plus de température.
01:11:26Mais la non-censure
01:11:28et le non-recours au 49.3,
01:11:30on l'a dit tout à l'heure, mais il faut le répéter,
01:11:32c'est la Constitution qui permet à l'opposition
01:11:34de le faire. Plus 11 millions
01:11:36d'électeurs du RN qui sont laissés de côté,
01:11:38ça ne gênait pas M. Macron d'inviter
01:11:40M. Bardella à Saint-Denis
01:11:42pour discuter avec tous les patrons de parti
01:11:44il y a moins d'un an.
01:11:46Non, ceci ne peut pas
01:11:48aller très loin.
01:11:50Peut-être juste à l'exception que
01:11:52ce sujet de non-censure,
01:11:54d'engagement de non-censure,
01:11:56il permet quand même de générer
01:11:58dans un contexte actuel
01:12:00un début de stabilité.
01:12:02Je ne sais pas si les Français
01:12:04sont impatients de connaître le nom du nouveau
01:12:06Premier ministre, mais ce que je sais
01:12:08c'est qu'ils ont bien compris
01:12:10le lien qu'il y a entre une stabilité
01:12:12politique et
01:12:14un cadre économique qui permette
01:12:16de vivre correctement.
01:12:18Et que là, effectivement
01:12:20les Français en ont marre et on en a tous
01:12:22marre de ce
01:12:24contexte politique, mais
01:12:26on est aussi tous, me semble-t-il
01:12:28de ce que je perçois, très inquiets
01:12:30sur ce qui va se passer économiquement
01:12:32en 2025. Et si au moins
01:12:34on a un début de stabilité
01:12:36politique, ça permettra d'apporter
01:12:38un début de cadre.
01:12:40Sauf que, Pierre-Yves,
01:12:42cette stabilité serait purement
01:12:44artificielle et c'est très dangereux
01:12:46de dénoncer.
01:12:48Ce dont j'en parlais tout à l'heure, c'est plus
01:12:50que dénaturer, c'est abolir
01:12:52des éléments constitutionnels
01:12:54qui relèvent d'une vraie démocratie.
01:12:56Mais la question qui se pose,
01:12:58avoir un Premier ministre, très bien,
01:13:00mais après faire un gouvernement où il faut
01:13:02une quarantaine de personnes, hommes, femmes,
01:13:04la haute autorité de transparence de la vie
01:13:06publique, les équilibres, c'est infaisable.
01:13:08Il parle de 20%.
01:13:10Ça diminue de 50%.
01:13:12Il y a un double effet qui se coule.
01:13:14Peut-être que là, pour éviter cet écueil-là, on parle aussi
01:13:16mais je ne dis pas que c'est ce qui va se réaliser, de reconduire
01:13:18en partie la plupart des membres du gouvernement.
01:13:20Mais là, c'est pareil.
01:13:22Si c'est M.Lescure qui est plus
01:13:24marqué à gauche qu'ailleurs...
01:13:26Ou il y aura pas,
01:13:28on lui proposera pas. Donc tout ça,
01:13:30pardonnez-moi, mais ça ne peut pas
01:13:32durer longtemps, c'est pas possible.
01:13:34– Philippe Billiger, ça peut durer ou pas ?
01:13:36– Qui sont les visiteurs du soir, selon vous ?
01:13:38Un Nicolas Sarkozy,
01:13:40tout ça,
01:13:42c'est encore dans le...
01:13:44– Nicolas Sarkozy était visiteur de midi.
01:13:46– Donc lui, il avait recommandé
01:13:48de laisser Retailleau à l'intérieur
01:13:50et de nommer Lecornu
01:13:52qui incarne la droite.
01:13:54– Et surtout pas Bayrou.
01:13:56– Et surtout pas Bayrou, puisque Bayrou l'a fait battre.
01:13:58Pardonnez-moi, mais pardonnez-moi,
01:14:00mais là, il s'agit de l'intérêt
01:14:02de la France. Donc si on est en train
01:14:04encore de se caler sur des haines recuites
01:14:06de « il n'a pas dit », « il n'a pas fait »,
01:14:08« il a voté contre moi »,
01:14:10bon, par exemple, je serais intéressé
01:14:12de savoir combien de Sarkozistes ont tout fait
01:14:14pour faire couler François Fillon
01:14:16au moment où il a commis sa bévue sur, est-ce qu'on imagine,
01:14:18le général de Gaulle mis en examen.
01:14:20Donc si on commence à être là-dedans,
01:14:22on s'en sort jamais. Ce qui doit primer,
01:14:24c'est l'intérêt de la France et des Français.
01:14:26– Oui, mais le contexte actuel,
01:14:28la maturité, ou plutôt l'immaturité
01:14:30de la classe politique française
01:14:32fait qu'on ne peut pas
01:14:34disposer d'un personnel
01:14:36qui soit en toute conscience
01:14:38responsable de ce qu'il doit faire.
01:14:40Il y a quand même un sujet
01:14:42de chacun pour soi, c'est-à-dire
01:14:44quand il sortait avant-hier, il sortait
01:14:46de réunion de l'Élysée, on avait
01:14:48la représentante des Verts
01:14:50qui piafait
01:14:52une fois de plus sur le trottoir
01:14:54en disant « ça ne m'a pas convaincu ».
01:14:56Par élégance,
01:14:58je ne voulais pas citer son nom.
01:15:00Il y a un côté non mature,
01:15:02on participe à une réunion
01:15:04de co-construction,
01:15:06la première chose peut-être à faire,
01:15:08blablater en sortie de cette réunion.
01:15:10Donc du coup,
01:15:12si c'est plus fort qu'eux,
01:15:14ça veut dire qu'ils ne comprennent pas
01:15:16ce que disait Éric sur l'enjeu national
01:15:18et l'impératif de faire avancer collectivement
01:15:20un projet, et donc du coup, c'est vraiment
01:15:22désespérant. – Merci à vous trois,
01:15:24merci beaucoup Philippe Biger,
01:15:26merci beaucoup Éric Revelle,
01:15:28merci beaucoup Pierre Leseau,
01:15:30Martin… – Ouh, qui l'a dit ?
01:15:32– C'est moi !
01:15:34– Et bravo pour cette belle victoire,
01:15:36Éric Revelle. Allez, dans un instant,
01:15:38les vraies voies qui vont rouler la France,
01:15:40on reviendra sur les Automobiles Awards
01:15:42qui ont lieu ce soir, où on saura
01:15:44quelle est la voiture préférée des Français
01:15:46en partenariat avec Sud Radio.
01:15:48On reviendra sur ce que demandent
01:15:50les eurodéputés
01:15:52du PPE
01:15:54qui demandent à la commission européenne
01:15:56de supprimer les amendes pour les constructeurs
01:15:58et de ne pas pouvoir respecter
01:16:00cet objectif de 2025.
01:16:02Et puis, l'agence,
01:16:04l'agence automobile et automobilière.
01:16:06– C'est une entreprise innovante
01:16:08qui organise les ventes de voitures d'occasion
01:16:10comme on achète un bien immobilier.
01:16:12– On en parle dans un instant,
01:16:14on est ensemble jusqu'à 20h. À tout de suite.

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