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Les Vraies Voix avec Nicolas Corato, Madi Seydi et Véronique Langlais

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2023-12-28##

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News
Transcription
00:00:00 Les vraies voix Sud Radio, 17h19h, Frédéric Brindel.
00:00:05 Nous sommes vraiment très heureux de passer cette semaine avec vous si particulière.
00:00:09 Entre Noël et Jour de l'An, nous faisons le compte des vraies voix qui sont encore en forme, opérationnelles.
00:00:15 Et je peux vous dire que pour prendre la place, il n'y a pas de problème avec le président fondateur du Think Tank Place de la République, Nicolas Corato. Il est là.
00:00:23 Bonsoir Frédéric, sur le pont.
00:00:24 Sur le pont, sur le pont. Il est là.
00:00:26 Et je commence par les hommes et maintenant nous avons les femmes. C'est assez rare que dans les vraies voix, nous ayons des vraies voix plus féminines que masculines.
00:00:34 Je le dis parce que je défends aussi l'équilibre à ma manière.
00:00:38 Et toc. Alors je commence par Madi Seyidi, conseillère en communication d'influence, auteure de "Française venue d'ailleurs" publié chez Stock.
00:00:47 Bonsoir Madi.
00:00:48 Bonsoir.
00:00:49 En forme ?
00:00:50 Très en forme.
00:00:51 Ouais, on dirait, on dirait, on dirait.
00:00:53 Et puis Véronique Langlais, présidente du syndicat des Bouchers de Paris qui n'hésitera pas à nous découper évidemment dans les débats, ça c'est sûr.
00:01:01 Non, j'aimerais savoir en forme de quoi.
00:01:03 Très bien, voilà.
00:01:06 Bon, vous avez compris chers amis auditeurs de Sud Radio qu'ils sont remontés et qu'ensemble nous allons aborder des thèmes une nouvelle fois assez forts aujourd'hui.
00:01:16 La violence de la situation nous pousse inévitablement à l'excès. Ce père de famille avait blessé au couteau sa femme enceinte de 8 mois.
00:01:24 Il est ressorti libre au prétexte qu'il présentait une pathologie psychiatrique.
00:01:28 Quatre ans plus tard, le jour de Noël, ses enfants et sa femme sont retrouvés assassinés par lui.
00:01:33 Doit-on placer ces déséquilibrés en marge de la société ? D'où notre question.
00:01:38 Faut-il supprimer l'irresponsabilité pénale des malades psychiatriques ?
00:01:43 Vous réagissez sur le compte X, ex-Twitter de Sud Radio.
00:01:47 Vous nous appelez aussi au 0826 300 300 pour nous donner votre avis.
00:01:52 Ce sera l'objet du grand débat de 17h30.
00:01:55 Et puis à 17h40, l'association de consommateurs UFC Que Choisir dénonce les prix pratiqués car certains professionnels de l'hôtellerie pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 augmenteraient de 200%.
00:02:09 Ça valait bien le coup de projecteur.
00:02:11 A 18h40 donc #Paris2024 #Hébergement #HaussesDesPrix.
00:02:17 Comprenez-vous l'excès des tarifs des hôteliers pour les prochains Jeux Olympiques ?
00:02:21 J'aurais pu également vous poser la question "N'avez-vous pas honte pour l'image de notre pays ?"
00:02:26 Nous en reparlerons. Même chose, vous nous appelez.
00:02:28 Et on en discute. On en discute au 0826 300 300.
00:02:34 Et on ne perd pas les habitudes du jour d'ailleurs.
00:02:37 Oui bonjour, Jean-Paul Hadraguignon.
00:02:39 Je voudrais dire que je ne fais confiance en rien à l'État pour enrayer le trafic de drogue.
00:02:45 Je dirais même qu'au contraire, ça va perdurer et ça va s'amplifier.
00:02:49 La justice ne soutient pas la police.
00:02:52 Tout leur travail est banalisé et ne sert à rien en rapport de cette justice qui est d'un laxisme extraordinaire.
00:03:02 Et on peut se demander même pourquoi, s'interroger pourquoi ce laxisme
00:03:07 quand on voit tout ce qui se passe dans notre pays tous les jours.
00:03:11 Donc je n'ai aucune confiance en ce que fait le gouvernement.
00:03:16 Voilà, merci et une bonne semaine à tous.
00:03:19 Merci donc Jean-Paul Hadraguignon qui a réagi depuis le Var sur le 0826 300 300.
00:03:27 On commence toujours l'émission des vrais voix comme ça sur Sud Radio
00:03:30 et ça incite un peu nos vrais voix à réagir.
00:03:33 Quand Jean-Paul dit ça, je me dis qu'il y a quand même une succession de choses.
00:03:37 Mahdi Saidi, il y a eu l'histoire de l'avion qui s'est arrêté à Vatry.
00:03:40 On se demande pourquoi.
00:03:41 Bilan de l'opération, il y a 25 personnes en situation irrégulière qui ressortent.
00:03:45 Ils n'avaient rien demandé, elles allaient au Nicaragua, on les prend.
00:03:48 Enfin bon bref, on reparlera bien sûr de cette histoire du débat avec l'irresponsabilité pénale.
00:03:55 C'est vrai que moi je comprends la réaction des gens comme Jean-Paul qui disent "on n'y est pas".
00:04:00 Quand on regarde tout ce qui se passe depuis quelques années dans ce pays
00:04:03 et qu'on voit qu'à chaque fois, je pense aux émeutes dernièrement,
00:04:06 là il y a effectivement la question de Vatry, mais il y en a tellement d'autres
00:04:13 où à chaque fois on s'attend à une sanction et il n'y en a pas.
00:04:16 C'est vrai qu'on peut se poser de la question de l'efficacité
00:04:18 ou d'une espèce de laxisme de la justice.
00:04:21 Mais il faut savoir que concernant Vatry en particulier,
00:04:24 depuis quelques années en France, il n'y a plus de délit du fait d'être en France de manière illégale.
00:04:29 Il faut savoir que François Hollande l'a supprimé.
00:04:32 Donc de fait, ces gens-là sont libérés, ils peuvent se balader comme ils le veulent.
00:04:36 Donc effectivement on a un vrai problème avec la justice dans notre pays.
00:04:39 C'est ça Nicolas Corato aussi, c'est-à-dire qu'on peut taper sur la justice
00:04:43 mais ils ne font finalement a priori qu'appliquer les lois.
00:04:46 Oui, des lois qui sont de moins en moins laxistes, des lois qui sont de plus en plus sévères.
00:04:52 On a un arsenal pénal comparé à nos voisins européens qui est beaucoup plus sévère.
00:04:57 Les lois françaises ne sont pas plus laxistes que les lois allemandes
00:05:00 ou que les lois espagnoles ou que les lois italiennes.
00:05:02 Au contraire, selon tous les spécialistes, elles le sont plus.
00:05:05 Et les juges français, contrairement à ce que j'entends ici ou là,
00:05:08 ne condamnent pas moins que leurs homologues européens, ils condamnent même plus.
00:05:13 La question qu'il faut se poser c'est est-ce que c'est avec des lois,
00:05:16 et des lois de plus en plus sévères, elles le sont concrètement,
00:05:19 qu'on arrange la situation de la délinquance dans les pays.
00:05:22 La délinquance ça se traite comment ?
00:05:24 Ça se traite avec des moyens humains sur le terrain.
00:05:26 Des policiers, des enquêteurs, des enquêteurs à tous les niveaux,
00:05:29 pas simplement dans les équipes de police, je pense aussi au rôle des douanes,
00:05:33 au rôle des gens à Bercy, au contrôle aux inspecteurs des finances,
00:05:37 tout ça pour démanteler des réseaux c'est absolument capital.
00:05:40 Et puis ça se traite aussi avec de la prévention, de l'éducation, de l'accompagnement,
00:05:45 et puis ça se traite aussi avec un traitement social.
00:05:48 La délinquance ça se nourrit aussi parfois de misères.
00:05:52 Parlez de Vatri, ils sont des gens qui sont menacés dans cet avion.
00:05:56 C'est des gens qui sont coupables et qui sont victimes,
00:05:59 qui sont plus utiles que les coupables.
00:06:01 Ils sont victimes de traite d'humains.
00:06:03 - Nicolas, ils n'étaient même pas censés atterrir en France,
00:06:07 c'est quelqu'un qui a envoyé un appel, tiens je me retourne vers Véronique Langlais.
00:06:12 Vous avez compris ce qui s'est passé, vous Véronique, moi j'ai rien compris.
00:06:15 - Ah non justement j'ai rien compris non plus.
00:06:17 J'ai bien compris qu'il y avait 25 personnes finalement
00:06:20 qui étaient restées sur notre territoire, qui n'étaient pas du tout prévues.
00:06:23 Ça je l'ai compris, et c'est vrai qu'on peut se poser des questions aussi par rapport à ça.
00:06:29 C'est facile après de dénoncer, d'annoncer tel avion,
00:06:34 et se retrouver avec des personnes qui sont vraisemblablement...
00:06:38 - Oui parce que ça peut être un complice qui dit "tiens je les appelle, ils vont vous arrêter et vous vous sauver".
00:06:43 Et là on est piégé Nicolas, je sais que ce n'est pas dans votre esprit, mais quand même.
00:06:47 - Il faut connaître, il y aura une enquête parce que l'histoire a l'air quand même assez complexe.
00:06:52 Mais d'après ce qu'on comprend à première vue,
00:06:54 cet avion n'était pas effectivement censé atterrir en France.
00:06:57 Il a atterri en France parce que les autorités françaises ont été alertées par d'autres services
00:07:02 que cet avion manifestement était suffisamment suspect pour contenir des êtres humains
00:07:07 qui étaient involontairement à bord pour faire l'objet d'un trafic entre deux pays.
00:07:12 Donc ça ne me semble pas complètement délirant, et même plutôt positif pour les valeurs que porte la France,
00:07:19 effectivement de porter secours à des gens qui sont dans un avion, peut-être contre leur plein gré.
00:07:25 Ça il faudra que l'enquête encore une fois le démonte.
00:07:28 - Oui, on l'a relancé, on a porté secours, on les a renvoyés là d'où ils viennent,
00:07:32 ils ne sont peut-être pas là-bas en sécurité.
00:07:34 - Oui, c'est quand même une particulière situation.
00:07:37 - Alors vous voyez, merci donc à Jean-Paul de Draguignan de nous avoir laissé ce message.
00:07:42 On continue au 0826 300 300, et on va, alors cette fois-ci on est à Paris, c'est Guy, c'est ça qui est avec nous ?
00:07:50 - Oui, bonjour, c'est de radio, bonjour mesdames, bonjour messieurs.
00:07:54 - Voilà, c'est bien, ça fait à l'ancienne ça.
00:07:56 - Bonjour mesdames, bonjour messieurs, et paraît-il on ne dit plus "bonjour mademoiselle"
00:07:59 mais avant les présentateurs disaient "mademoiselle, mesdames, messieurs" et tout ça.
00:08:02 Guy, tout va bien ?
00:08:04 - Oui, ça va, je vous en remercie.
00:08:06 - Nous allons...
00:08:07 - Vous passez une bonne fête vous aussi ?
00:08:08 - Oui, on n'arrête pas, vous voyez, on a pris les commandes, on est là et tout.
00:08:12 Et vous passez cette émission avec nous, vous êtes l'auditeur de Sud Radio du Jour,
00:08:16 vous connaissez maintenant le principe de cette semaine,
00:08:19 nous revenons sur les événements de 2023, et les vraies voix,
00:08:24 et vous-même, Guy, allez choisir un événement de ces cinq que je vous propose.
00:08:29 Dans un premier temps, c'est vous qui avez la main, Guy, c'est parti, on se souvient.
00:08:33 Le 10 janvier, la première ministre Elisabeth Borne présente une réforme
00:08:37 prévoyant un report de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans à l'horizon 2030.
00:08:44 Très impopulaire, elle donne lieu à une mobilisation de plus de trois mois
00:08:48 avec des défilés dépassant trois fois 1,2 million de personnes.
00:08:52 Deuxième événement, le 6 octobre, l'Iranienne Nargesh Mohammadi devient prix Nobel de la paix
00:08:58 pour son combat contre l'oppression des femmes en Iran.
00:09:01 Madame Mohammadi a été arrêtée à plusieurs reprises.
00:09:04 Actuellement, elle purge une longue peine de prison à Téhéran
00:09:08 pour diffusion de propagande contre l'État.
00:09:10 Troisième événement, violent tremblement de terre de magnitude 7
00:09:14 qui frappe le Maroc dans la nuit du 8 au 9 septembre.
00:09:17 Près de 3 000 personnes périssent.
00:09:19 La France est également touchée par un séisme le 16 juin.
00:09:22 Un tremblement de terre d'une magnitude de 5,8 touche le département des Deux-Sèvres.
00:09:27 De nombreux dégâts matériels sont à déplorer.
00:09:29 Un quatrième événement, Dominique Bernard, 57 ans, professeur de français au collège lycée d'Arras,
00:09:36 dans le Pas-de-Calais, poignardé à mort dans la cour de par un ancien élève de l'établissement,
00:09:41 âgé de 20 ans, fiché pour radicalisation islamiste.
00:09:45 Trois autres personnes sont blessées dans l'attentat.
00:09:47 Et puis cinquième événement de cette année 2023, au cinéma,
00:09:51 Barbie bat des records d'entrées avec 1,36 milliard de dollars de recettes
00:09:56 depuis sa sortie en juillet 2023.
00:09:58 Barbie est devenu le film le plus rentable de l'année au niveau mondial.
00:10:02 Fin août, Barbie occupait toujours la tête du box-office français
00:10:05 avec 5,3 millions d'entrées cumulées depuis sa sortie dans les salles le 19 juillet.
00:10:10 Alors ça a donné les idées donc à nos vrais voix qui replancheront tout à l'heure précisément à 18h30.
00:10:16 Mais Guy, c'est à vous maintenant. Quel choix faites-vous ?
00:10:19 - Je choisis de défendre Mme Narges Morabadi.
00:10:23 - Ah ça c'est très important, oui. Nous vous écoutons. Allez-y.
00:10:26 - C'est une femme extraordinaire qui depuis des années, des années, des dizaines d'années,
00:10:29 se bagarre contre un pays complet, un gouvernement,
00:10:34 et principalement contre la gouvernance religieuse lémola,
00:10:37 qui n'hésite pas à tuer. On le voit, il pend à tout va.
00:10:42 Et c'est formidable ce combat qu'elle a mené et qu'elle continue à mener,
00:10:46 parce qu'elle étant emprisonnée, elle ne revient toujours pas sur ses décisions,
00:10:51 sur les paroles qu'elle a prononcées, sur les écrits qu'elle a faits.
00:10:53 - Et d'autant, je le disais déjà en 2011, une première condamnation
00:10:58 plaidoyée en faveur des militants des droits humains incarcérés.
00:11:02 En 2015, nouvelle incarcération. Vous pensez que j'avais buté sur le mot.
00:11:09 Donc incarcération, là, c'est également son militantisme contre la peine de mort
00:11:15 qui lui vaut cette nouvelle condamnation, et puis encore aujourd'hui, je le disais.
00:11:19 C'est-à-dire que c'est un combat d'une vie.
00:11:21 - Oui, et ça c'est formidable. C'est à saluer, cette femme, seule,
00:11:27 contre le gouvernement et surtout contre les molas,
00:11:30 qui ont une très grande puissance en Iran.
00:11:33 Et je trouve qu'on ne défend pas assez cette femme.
00:11:35 On lui a donné effectivement le prix Nobel de la paix, mais ça n'est pas suffisant.
00:11:39 L'Iran mériterait d'avoir des sanctions concernant son comportement à l'encontre des femmes.
00:11:45 - Oui, très bon choix, évidemment.
00:11:48 Je suis sûr que vous avez d'ailleurs frustré certains de nos vrais voix, qui le voulaient.
00:11:53 Donc ils auront à choisir nos vrais voix sur les quatre autres.
00:11:57 On en reparle en tous les cas tout à l'heure à 18h30.
00:12:00 Guy, vous restez avec nous. Vous allez intervenir sur notre débat de 17h30.
00:12:04 Notamment sur l'irresponsabilité pénale.
00:12:07 Vous réagissez aux 0826 300 300, vous les auditeurs de Sud Radio.
00:12:12 Vous allez sur le compte XX Twitter.
00:12:15 Vous répondez à la petite consultation.
00:12:17 Nous sommes ensemble pendant deux bonnes heures. Les vrais voix.
00:12:21 - André Bercoff vous souhaite de sublimes, d'intensives et de jouissives fêtes avec Sud Radio.
00:12:31 - Bonne fête avec Sud Radio.
00:12:33 - Les vrais voix Sud Radio, 17h19, Frédéric Bradel.
00:12:39 - Vous êtes déjà sollicités les auditeurs de Sud Radio, les vrais voix.
00:12:43 Vous êtes aussi vrais voix d'une certaine manière.
00:12:46 N'oubliez pas 17h30, le grand débat #mot #irresponsabilitépénale #psychiatrie.
00:12:52 Faut-il supprimer l'irresponsabilité pénale des malades psychiatriques ?
00:12:56 N'hésitez pas, donnez votre avis par téléphone et par réseau social.
00:13:02 Nos trois vrais voix ce soir sont Nicolas Corato, Maddy Seydi et Véronique Langlais.
00:13:07 Vous l'avez compris, ils sont en pleine forme.
00:13:09 Pas de vacances pour eux, peut-être pas de vacances pour vous d'ailleurs non plus les auditeurs de Sud Radio.
00:13:13 C'est pour ça, on y va.
00:13:14 Allez, les trois mots de l'actu maintenant.
00:13:16 - Les vrais voix Sud Radio.
00:13:19 - Il est avec nous depuis le début de semaine.
00:13:21 Même chose, il fait ses 15 jours de la période festive.
00:13:25 Bonjour Louis de Kergorlé.
00:13:27 - Bonjour Frédéric, bonjour à tous.
00:13:29 - On vous retrouve pour les trois mots de l'actu.
00:13:32 Au sommaire de l'actu aujourd'hui, hommage, confession et cambriolage.
00:13:37 - C'est ça.
00:13:38 On va commencer avec les hommages à Jacques Delors, que beaucoup considèrent comme père de l'Europe.
00:13:43 Mais pas que, on y revient dans un instant.
00:13:46 Ensuite, il a dit entendre des voix au moment de passer à l'acte le père de famille responsable de la tuerie de sa famille à Meaux en Seine-et-Marne et passé aux aveux.
00:13:53 Mais que risquent-ils ? Réponse dans ce tour d'actu.
00:13:56 Et enfin, la chanteuse Vita, puis le pâtissier Cyril Lignac, tous deux victimes de home-jacking ces derniers jours.
00:14:03 Le mode de cambriolage a décidément la cote ces derniers temps.
00:14:06 - Les vrais voix Sud Radio.
00:14:09 - Pour toute une génération, ça fait bizarre.
00:14:12 Ça y est, il était pour beaucoup, c'est vrai, le père de l'Europe moderne.
00:14:15 Jacques Delors s'est éteint hier à l'âge de 98 ans.
00:14:18 - Depuis, les hommages pleuvent de toutes parts.
00:14:20 Pour saluer la carrière de l'homme politique,
00:14:22 Emmanuel Macron a salué un inépuisable artisan de notre Europe.
00:14:26 "Toute sa vie a été mise au service de la paix et de la solidarité européenne", a souligné la Première Ministre Elisabeth Borne.
00:14:33 À droite, Éric Ciotti a salué la mémoire d'un défenseur, d'une gestion saine et efficace de nos finances publiques.
00:14:38 Tandis que Xavier Bertrand a salué son passé de pilier de l'Europe.
00:14:42 Puis à gauche, François Hollande a rendu hommage à celui qui cherchait une voie pour la social-démocratie et qui ne courait pas après les mandats.
00:14:48 Car oui, une des caractéristiques de Jacques Delors, d'après ceux qui l'ont connu, c'est le fait qu'il se mettait modestement au service des Français.
00:14:54 Une dévotion qui lui a valu une place dans les gouvernements de Jacques Chabandelmas et Pierre Moroy.
00:14:58 Une dévotion qui lui a même valu de refuser de se présenter à la présidentielle de 95.
00:15:03 - Beaucoup le savent, je n'ai jamais organisé ma vie en fonction d'une carrière réalisée ou de postes à conquérir.
00:15:10 J'ai toujours essayé de choisir de travailler, de militer là où j'estimais être le plus utile,
00:15:15 pour les valeurs que je défends pour la société et pour mon pays.
00:15:19 Je vous le dis franchement, je ne souhaiterais pas, après avoir été élu, être obligé de cohabiter avec un gouvernement ne partageant pas mes orientations.
00:15:27 J'aurais alors le sentiment d'avoir menti aux Français en leur ayant proposé un projet pour la France qui ne pourrait pas être mis en oeuvre avec leur participation active.
00:15:37 - Hommage qui s'est poursuivi.
00:15:39 - Ça vous présente un homme, ça.
00:15:41 - Jusque dans la presse nationale et régionale où l'homme du Nord a fait la lune de libération de la croix ou encore de la dépêche du midi,
00:15:47 ces dernières années il s'était fait beaucoup plus discret.
00:15:50 On le retrouve dans une interview au Point 2021 où il disait "Je n'ai pas de regrets mais je ne dis pas que j'ai eu raison.
00:15:56 J'avais un souci d'indépendance trop grand, je me sentais différent de ceux qui m'entouraient.
00:16:00 Ma façon de faire de la politique n'était pas la même."
00:16:04 - Louis, je profite de la présence parmi nos vrais voix d'un politologue, Nicolas Corato.
00:16:09 Sacré bonhomme ce Jacques Delors.
00:16:11 - Oui, sacré bonhomme et puis on a envie de dire dans Jacques Delors tout est bon puisque de la gauche jusqu'à la droite,
00:16:17 tout le monde trouve un moyen de se raccrocher à sa mémoire et à ses actions.
00:16:22 C'est un homme politique rare, je pense que c'est un homme politique aussi qui vient d'une génération
00:16:27 qui n'a plus rien à voir avec celle qu'on connaît aujourd'hui, des gens qui s'étaient beaucoup forgés dans le syndicalisme,
00:16:33 dans le monde associatif avant que de venir au monde politique.
00:16:36 Des gens guidés vraiment par leurs convictions avant que d'être guidés uniquement par leurs projections.
00:16:43 Et puis c'est aussi toute la social-démocratie qui est en deuil, cette même social-démocratie
00:16:49 qui avant même le décès de Jacques Delors était déjà en état de mort cérébrale
00:16:55 et qui se cherche aujourd'hui un nouveau guide et un nouveau souche.
00:16:59 - C'est l'époque Jacques Delors, Michel Rocard notamment.
00:17:02 - Oui, c'était vraiment l'époque de la social-démocratie en France mais aussi en Europe.
00:17:05 - Allez, on continue les trois mots dans l'actu avec vous Louis.
00:17:08 Nouveau rebondissement dans l'affaire de la tuerie de mots.
00:17:11 Le père de famille a été placé en garde à vue, médicalisé après être passé aux aveux pour le massacre de toute sa famille.
00:17:17 - Oui, selon une source proche de l'enquête, il aurait entendu des voix lui demandant de faire du mal.
00:17:23 Tout le défi désormais sera de déterminer à quel degré de conscience il a commis ces actes.
00:17:28 C'est ce que nous expliquait ce matin sur notre antenne Maître Nathalie Tomasini, avocate spécialisée au Barreau de Paris.
00:17:34 - Ce qui est compliqué, c'est que même pour les psychiatres,
00:17:37 ils n'arrivent pas à déterminer une limite exacte du passage de l'altération à celui de l'abolition du discernement.
00:17:48 Ils ont une grille de lecture avec des maladies psychiatriques caractérisées
00:17:54 qui font passer de l'altération à l'abolition du discernement.
00:17:58 On sait que cet homme avait des troubles psychiatriques et psychotiques depuis très longtemps.
00:18:06 - Pour rappel, l'homme avait déjà bénéficié de circonstances atténuantes en 2019,
00:18:10 avoir porté un coup de couteau à son épouse.
00:18:12 Reste à savoir si les analyses psychiatriques aboutiront aux mêmes conclusions.
00:18:15 D'après les résultats des autopsies pratiquées hier,
00:18:18 la mère de 35 ans et ses fillettes de 10 et 7 ans ont été victimes d'une dizaine de coups de couteau chacune,
00:18:23 administrés avec une très grande violence, a précisé le procureur de mots dans une conférence de presse aujourd'hui.
00:18:27 Les garçons de 4 ans et 9 mois sont décédés d'une asphyxie consécutive à une noyade, a-t-il ajouté.
00:18:32 Le mode opératoire a été confirmé par le mis en cause lors des auditions.
00:18:36 - Tout à l'heure à 17h30, nous ouvrons le débat avec vous, les auditeurs de Sud Radio, sur l'irresponsabilité pénale.
00:18:41 Allez, on continue. La fin de l'année est parfois synonyme de cambriolage, Louis de Kerr Gorley,
00:18:46 mais cette fois, les célébrités ne sont pas épargnées par le phénomène du "home jacking".
00:18:52 - Il y a la dernière touchée par cette vague à la chanteuse Vita,
00:18:55 mais il y a deux jours, on se souvient d'une histoire similaire concernant le pâtissier Cyril Lignac.
00:18:59 Et il y a deux mois, l'animateur Bruno Guillon était aussi victime de ce nouveau type de cambriolage.
00:19:03 Alors, quelle différence peut-on faire avec un cambriolage classique ?
00:19:06 Généralement, les cambrioleurs s'introduisent chez vous pour vous dérober,
00:19:09 mais la différence, c'est que désormais, les cambrioleurs s'en prennent directement aux personnes qui veulent voler.
00:19:14 Cela prend souvent la forme d'une séquestration de la célébrité en question, et puis de sa famille, si elle est présente.
00:19:19 Écoutez ce qu'en disait Bruno Guillon au micro de RTL.
00:19:22 - C'est-à-dire que, c'est ce que je disais, c'est même pas de la peur.
00:19:25 On sort de son corps, c'est une sidération.
00:19:28 Je vois ma femme avec un pistolet sur la tempe.
00:19:33 Je vois mon fils qui est menacé par Doga.
00:19:36 Et il remonte toutes les dix minutes en hurlant que s'il y a des trucs qu'on ne leur dit pas,
00:19:41 sur ce qui est caché dans la maison, ils vont tous nous tuer.
00:19:45 - Des modes d'action qui sont donc particulièrement violents.
00:19:49 Les départements qui bordent Paris, la Petite-Couronne, sont les plus touchés.
00:19:53 Près de 75% des cambriolages classiques ont lieu en semaine,
00:19:56 donc 86% en journée, entre 14 et 18 heures, selon l'Observatoire de Sécurité des Données.
00:20:02 - Véronique Langlais, un mot.
00:20:04 On se sent désarçonné chez soi, et on sait qu'en plus, il faut faire très attention en cas de réaction.
00:20:09 Si par exemple, on se défend, on peut être aussi condamné.
00:20:12 - Il y a surtout plusieurs modes, et c'est vrai que moi j'ai la chance d'habiter un quartier assez aisé,
00:20:17 où on a des périodes comme ça, notamment les périodes estivales ou les périodes de vacances,
00:20:22 où des personnes usent et abusent,
00:20:26 notamment avec les personnes âgées, et c'est ça qui me sidère complètement,
00:20:30 où ils se déguisent en faux policiers, ils sonnent à la porte,
00:20:33 ils prétextent des cambrioleurs, ils rentrent,
00:20:36 et ils demandent l'ouverture du coffre-fort,
00:20:39 ou la vérification des objets précieux,
00:20:43 et ils choquent énormément les personnes âgées.
00:20:46 Alors des fois ça se passe bien, mais des fois moins bien,
00:20:48 et c'est vrai que c'est assez traumatisant, même quand c'est gentiment fait, si je puis me permettre.
00:20:54 - On n'a plus le fameux gentleman cambrioleur de l'époque.
00:20:57 Je me retourne vers la femme de communication que vous êtes, Madi Saïdi.
00:21:00 Beaucoup de ces stars communiquent un peu leur vie sur les réseaux sociaux,
00:21:04 et il se trouve que ces cambrioleurs regardent et ils savent quand ils ne sont pas là.
00:21:08 - Ça c'est un espèce de revers de la médaille.
00:21:10 Alors évidemment, quand on est une personnalité publique, qu'on a une communication,
00:21:14 on veut créer un lien avec sa communauté,
00:21:17 mais il y a le revers de la médaille, c'est que malheureusement,
00:21:20 les cambrioleurs sont aussi sur les réseaux sociaux,
00:21:22 et d'ailleurs ils se renseignent beaucoup sur les réseaux sociaux.
00:21:24 Ils vont regarder quand vous êtes en vacances, quand vous êtes absents,
00:21:27 ils connaissent vos intérieurs, ils connaissent à peu près votre train de vie,
00:21:31 donc malheureusement, toutes ces communications qu'on fait tous sur les réseaux sociaux
00:21:37 finissent par nous desservir.
00:21:38 C'est pour ça qu'il faut essayer...
00:21:41 Alors on partage tous de manière libre, et moi la première,
00:21:45 mais ça c'est la communicante qui parle,
00:21:48 moi j'ai un espèce de séquençage de ce que je partage.
00:21:51 Ce qui est vraiment privé, moi on ne voit jamais ma famille,
00:21:53 on ne voit pas mon intérieur, on me voit au restaurant certes,
00:21:56 on me voit dans mes engagements politiques et autres,
00:21:58 mais je garde quand même quelque chose de très privé pour moi.
00:22:01 - Gardons ça, gardons ça à l'esprit.
00:22:03 Dans un instant donc, à 17h30, votre grand débat,
00:22:06 vous allez sur le compte X, ex-Twitter de Sud Radio,
00:22:09 vous nous appelez au 0826 300 300 #mot #irresponsabilitépénale #psychiatrie,
00:22:16 faut-il supprimer l'irresponsabilité pénale des malades psychiatriques ?
00:22:20 Nous recevrons dans un instant la sénateur UDI de Lornes
00:22:25 et membre de la commission des finances qui travaille sur une proposition de loi,
00:22:28 Nathalie Goulet, dans un instant elle est avec nous, à tout de suite.
00:22:32 - Sud Radio, parlons vrai.
00:22:34 - Sud Radio, parlons.
00:22:37 Les vraies voix Sud Radio, 17h19, Frédéric Brindel.
00:22:42 - Bon, des débats évidemment qui s'annoncent un petit peu tendus, vous l'avez compris,
00:22:47 mais c'est bien la raison pour laquelle nous sommes avec vous sur Sud Radio,
00:22:50 c'est d'essayer vraiment de poser les vraies questions.
00:22:53 Les vraies voix ce soir sont Véronique Langlais,
00:22:55 la présidente du syndicat des bouchers de Paris.
00:22:58 Et elle aime sa boucherie, n'est-ce pas Véronique ?
00:23:01 - Et elle aime ses éleveurs, n'est-ce pas Véronique ?
00:23:03 - Et elle aime ses bouchers, n'est-ce pas Véronique ?
00:23:06 - Oui, bien évidemment.
00:23:07 - Et elle aime ses clients comme moi, n'est-ce pas Véronique ?
00:23:09 - Mais évidemment aussi.
00:23:11 - Mathis Seidi, conseillère en communication d'influence,
00:23:14 auteur de "Française venue d'ailleurs", publié chez Stock.
00:23:18 C'est un beau livre, venu d'où d'ailleurs ?
00:23:21 - Du Sénégal.
00:23:22 - Non, Dakar, la capitale, tout ça.
00:23:25 Et champion d'Afrique de football.
00:23:27 - Absolument, oui ça.
00:23:28 - Enfin, enfin !
00:23:29 - Une étoile.
00:23:30 - Oui, une étoile.
00:23:31 Et puis Nicolas Corato, président fondateur du Syntank, place de la République.
00:23:35 Notre penseur à nous.
00:23:36 - C'est gentil.
00:23:37 - C'était joli l'hommage que vous avez rendu aussi à Jacques Delors.
00:23:40 - Vous aimez bien mes hommages.
00:23:41 Je reviendrai pour les prochains.
00:23:43 - Doucement, doucement.
00:23:45 - C'est parfait.
00:23:46 Allez, on y va pour le Grand Débat.
00:23:48 - Les vraies voix Sud Radio, le Grand Débat du jour.
00:23:52 - Le tueur était sous traitement médical.
00:23:54 Pas sûr d'ailleurs qu'il le prenait, personne ne le suivait.
00:23:58 Par faute de place en psychiatrie, comme beaucoup d'autres, il était rentré chez lui.
00:24:02 Auprès de sa femme, qu'il avait agressé au couteau.
00:24:05 Mais la justice avait constaté une irresponsabilité pénale.
00:24:08 Sa femme n'avait pas porté plainte.
00:24:10 Classé sans suite.
00:24:11 La suite, vous la connaissez, 4 ans plus tard, le jour de Noël,
00:24:15 cette femme et ses 4 enfants sont retrouvés assassinés chez eux.
00:24:19 L'auteur, cet homme, déclaré déséquilibré, le père et mari des victimes.
00:24:24 Vous réagissez sur XX Twitter ou au 0826 300 300.
00:24:29 Nous vous posons la question, faut-il supprimer l'irresponsabilité pénale des malades psychiatriques ?
00:24:35 Avec nous, dans un instant, Nathalie Goulet, la sénateur UDI de Lornes,
00:24:41 qui travaille sur une proposition de loi concernant l'irresponsabilité pénale.
00:24:46 J'aimerais d'ailleurs, avant cela, vous demander une réaction.
00:24:50 Mahdi Saidi, quand on écoute les comptes rendus, on se dit, évidemment, tout de suite,
00:24:56 comment cet homme pouvait être en liberté ?
00:24:59 C'est sûr qu'on se dit qu'il y a eu quelque part à louper.
00:25:02 Ce monsieur ne devait pas être en liberté.
00:25:04 Il a quand même planté sa femme une première fois.
00:25:06 Certes, elle n'a pas voulu porter plainte pour des raisons qui lui sont propres,
00:25:09 mais c'était quelqu'un, en tout cas, qui était malade.
00:25:11 Il n'avait rien à faire de voir.
00:25:12 On peut imaginer d'ailleurs la raison pour laquelle cette femme n'a pas porté plainte.
00:25:15 Elle était enceinte de 8 mois.
00:25:17 C'est son mari, elle et 3 autres enfants.
00:25:20 Et puis, il y a cette pression terrible.
00:25:22 Donc, elle n'a pas été protégée, c'est ce qu'il faut dire.
00:25:24 Non, absolument.
00:25:25 Elle n'a pas été protégée sous prétexte qu'il était irresponsablement pénal, Nicolas Corato.
00:25:30 Je sais que vous êtes attaché au droit de l'homme.
00:25:33 Je sais qu'on parle de l'irresponsabilité pénale.
00:25:35 En ce qui concerne cette affaire, je pense qu'il faut qu'on laisse l'enquête aller,
00:25:38 parce que c'est un peu étrange que vous nous dites.
00:25:40 Vous nous dites, elle n'a pas porté plainte,
00:25:42 mais il aurait été laissé libre par décision de justice, de deux manières, de deux choses.
00:25:46 En fait, c'est qu'il y a non lieu.
00:25:47 Dans la mesure où elle ne porte pas plainte, il y a non lieu.
00:25:50 Non, il n'y a pas complètement non lieu, puisqu'il n'y a pas de plainte.
00:25:52 Donc, il faudrait vérifier ce sujet-là.
00:25:55 Vous jouez sur les mots, Nicolas.
00:25:57 Je ne joue pas sur les mots, parce que le sujet est de savoir s'il est passé devant un juge
00:26:01 qui a considéré qu'il était irresponsable pénalement.
00:26:04 C'est ce qu'il s'est fait.
00:26:05 Et derrière, ce qui serait intéressant de savoir, c'est s'il avait un contrôle judiciaire
00:26:09 ou s'il y avait un suivi qui lui était imposé, voire même une hospitalisation d'office.
00:26:13 Parce que généralement, dans ces cas-là, quand des gens sont dangereux à ce point-là,
00:26:16 on ne les laisse pas revenir, y compris dans leur domicile.
00:26:20 Il y avait un suivi médical et en s'énémarmant le département où il est, il n'y a pas cette place.
00:26:25 Et il avait un traitement, mais personne ne s'assurait qu'il prenait ce traitement.
00:26:28 Et donc, il y avait une ordonnance de protection pour protéger cette dame
00:26:31 qui aurait pu avoir droit, aurait pu demander l'éloignement de son compagnon violent, voire même criminel.
00:26:37 Donc, je ne dis pas ça par orthéon, je dis que c'est toujours très compliqué
00:26:40 de parler de principes généraux et de principes fondamentaux,
00:26:43 comme celui de l'irresponsabilité pénale, dont on va le voir,
00:26:46 qui remonte quand même au fondement de notre civilisation.
00:26:48 Je rappelle que depuis Babylone, depuis Israël,
00:26:52 depuis la loi des douze tables au Vème siècle avant Jésus-Christ chez les Romains,
00:26:56 on ne juge pas les fous.
00:26:57 Et qu'il y a une raison fondamentale derrière tout ça,
00:27:00 qui fait la différence entre une civilisation et la décivilisation.
00:27:03 C'est compliqué d'en parler à propos de ce fait divers horrible,
00:27:08 dont on ne connaît pas encore, je parle de la phase préalable,
00:27:11 le traitement qui a été réservé à cet individu,
00:27:14 qui manifestement n'avait rien à faire, ni dehors, ni au domicile de sa compagne ou de son épouse.
00:27:20 - Beaucoup de choses ont été révélées et recoupées par les journalistes
00:27:23 qui ont mené l'enquête, donc là aussi ce sont de vraies infos.
00:27:26 Avant de retourner...
00:27:27 - Non, les vraies infos, pardonnez-moi Frédéric,
00:27:29 les vraies informations, c'est celles qu'on aura dans l'enquête du procureur.
00:27:32 - C'est celles qu'on a déjà eues aussi.
00:27:33 - Non, non, non, non, mais excusez-moi, il y a tellement d'affaires dans lesquelles on s'aperçoit
00:27:38 que les médias aussi déforment parfois la réalité.
00:27:41 Moi j'attends quand même le rapport du procureur de la République pour savoir exactement ce qui s'est passé.
00:27:45 - Si les médias déforment la réalité, c'est que les journalistes ne font pas bien leur métier dans ce cas-là.
00:27:49 - Mais ça arrive aussi.
00:27:50 - Mais pour l'instant, faisons leur confiance.
00:27:51 Véronique Langlais.
00:27:52 - Le sujet c'est combien il y en a-t-il comme lui qui sont aujourd'hui sur le terrain,
00:27:56 c'est ça aussi le sujet, et si on ne prend pas en compte ce qui s'est passé, il y en aura d'autres.
00:28:02 Et c'est ça aussi aujourd'hui le sujet, c'est vraiment de se positionner
00:28:06 pour que l'on suive ce genre d'individu qui ne soit pas laissé dans la nature.
00:28:10 Je rappelle que quand on est prisonnier, qu'on est libéré, on a droit à un suivi,
00:28:15 et je ne vois pas pourquoi lorsqu'on a des problèmes psychiatriques,
00:28:18 on n'aurait pas droit à un suivi qui soit vraiment pris en compte,
00:28:22 parce que là, il y a quand même des morts.
00:28:24 - Sur la formulation de la question qu'on propose à nos auditeurs,
00:28:28 je m'étais posé la question "faut-il juger les fous comme vous avez repris Nicolas cette expression ?"
00:28:34 C'est vrai, il y a toutes ces questions.
00:28:35 Alors d'ailleurs, la question qu'on a choisi de vous poser,
00:28:38 c'est "faut-il supprimer l'irresponsabilité pénale des malades psychiatriques ?"
00:28:43 Et pour l'instant, vous dites oui à 75%.
00:28:46 Retrouvons donc Madame la Sénateur de Lornes, Nathalie Goulet, qui est avec nous.
00:28:53 Merci d'être avec nous, Nathalie Goulet.
00:28:55 Je voulais juste préciser que vous avez fait une proposition de loi
00:28:59 sur les auteurs de crimes jugés irresponsables, et ce, bien avant ce terrible fait.
00:29:05 Donc vous êtes au cœur de la question.
00:29:07 Est-ce qu'on peut dire aujourd'hui, et la preuve en est faite,
00:29:11 que nous ne sommes pas assez armés pour protéger de la société
00:29:15 des gens qui sont amenés à faire ce genre d'actes ?
00:29:18 - Alors il y a un chénom manquant dans le dispositif.
00:29:21 Je voulais vous dire d'ailleurs qu'on avait fait voter il y a deux ans un texte
00:29:25 qui correspondait à un texte que j'avais déposé,
00:29:27 plus un texte de l'Assemblée Nationale après l'affaire Alimi,
00:29:31 puisque ça avait aussi provoqué...
00:29:33 - De Gisèle Alimi, oui.
00:29:35 - Non, pas Gisèle, Sarah.
00:29:37 - Sarah, pardon, excusez-moi. Sarah Alimi, oui.
00:29:39 - Je vous en prie.
00:29:41 Et alors que la Cour de cassation avait fait son travail,
00:29:44 on s'est rendu compte qu'effectivement il y avait un dispositif,
00:29:47 puisque la Cour ne pouvait pas distinguer là où la loi ne faisait pas.
00:29:50 Et en travaillant ce dossier, et en lisant un rapport
00:29:54 de messieurs Houillon et Rimbaud de l'Assemblée Nationale,
00:29:57 j'ai constaté qu'il y avait des cas de non-lieu en 2018, 326,
00:30:01 et madame demandait à une minute "combien de gens il y a comme ça ?"
00:30:04 C'est très simple. En 2018, il y avait 326 personnes
00:30:08 qui avaient été estimées, je ne peux pas dire jugées,
00:30:11 parce qu'il n'y a pas eu de jugement, donc estimées et irresponsables.
00:30:14 Il y a eu 326 non-lieux, et tenez-vous bien,
00:30:17 il y a eu 13 495 classements sans suite.
00:30:20 - Oh là là !
00:30:22 - Grosso modo, il y a 14 000 personnes en 2018
00:30:25 qui sont passées à un moment ou à un autre
00:30:28 dans le circuit judiciaire sans avoir été condamnées,
00:30:32 parce qu'il y a eu un non-lieu ou un classement sans suite.
00:30:35 Et là, il n'y a pas de suivi.
00:30:37 Et la cerise sur le gâteau, c'est qu'en 2019,
00:30:40 la chancellerie a décidé d'arrêter la collecte de ces données,
00:30:44 pour des raisons, paraît-il, économiques,
00:30:47 et donc on s'est retrouvés avec un chénon manquant évident.
00:30:51 Qu'est-ce qu'on fait des gens qui ont été
00:30:54 estimés irresponsables comme l'auteur présumé
00:30:57 de ce qui s'est passé à Meaux,
00:31:00 et pour lesquels on n'a ni un fichier,
00:31:03 et encore, en tous les cas, pas de traces ?
00:31:06 Parce que dans ces cas-là, l'hospitalisation,
00:31:09 vous en parlez tout à l'heure,
00:31:11 l'hospitalisation, elle serait sans consentement.
00:31:14 Ce n'est pas ? Bon.
00:31:16 En hospitalisation sans consentement,
00:31:18 il manque un chénon, et le chénon,
00:31:20 c'est la proposition de loi que j'ai déposée
00:31:22 il y a quelques semaines,
00:31:24 rien à voir avec le sujet d'aujourd'hui,
00:31:26 mais le chénon, il est manquant depuis des années.
00:31:29 Alors, souvent, nous parlions du terrible cas
00:31:32 de Sarah Halimi, sauvagement tuée en 2017,
00:31:35 le caractère antisémite du crime avait bien été retenu,
00:31:38 mais comme l'accusée avait été victime
00:31:40 de bouffées délirantes suite à une grosse consommation
00:31:43 de cannabis, la cour l'avait jugée irresponsable pénalement.
00:31:46 On voit bien, on est complètement perdus aussi
00:31:49 sur le cadre, Madi Saïdi.
00:31:52 Absolument, ça c'est un vrai problème,
00:31:55 on a plein de schizophrènes, la vérité c'est que
00:31:57 quasiment les trois quarts des jeunes qui fument de la chiche
00:32:00 se retrouvent à un moment de leur vie dans un état de schizophrénie,
00:32:03 ils entendent des voix et ils agissent.
00:32:05 Et effectivement, on est en France, dans un pays où,
00:32:07 on l'a dit justement, on ne juge pas des fous.
00:32:10 Au-delà de les juger, peut-être qu'il faudrait encadrer
00:32:12 ces gens-là, il faudrait les accompagner.
00:32:14 On est quand même en France où on a un vrai problème
00:32:16 de structure psychiatrique.
00:32:19 Tous ces jeunes-là sont soit en hôpital,
00:32:21 où ils ont le droit de sortir et de rentrer comme ils veulent,
00:32:24 ou alors ils vont à la première consulte et après
00:32:26 ils ne se représentent plus.
00:32:27 À un moment, je crois qu'il appartient aussi à l'État,
00:32:29 aux autorités judiciaires de faire leur boulot.
00:32:33 Et ces gens-là, à défaut de les enfermer,
00:32:35 il faut les contraindre à suivre un traitement.
00:32:38 C'est juste pas possible, on ne peut pas les laisser en liberté.
00:32:40 - On va revenir avec vous dans un instant,
00:32:42 Nathalie Goulet, Madame le Sénateur,
00:32:44 mais je voulais juste aussi sur l'équilibre
00:32:48 entre le secret médical et la coopération
00:32:51 avec les services sociaux et judiciaires.
00:32:53 C'est ce sur quoi revient d'ailleurs dans un communiqué
00:32:56 le maire de Mau, Jean-François Copé.
00:32:58 Là aussi, on a l'impression qu'à trop vouloir
00:33:01 protéger et à respecter certains principes,
00:33:04 Véronique Langlais...
00:33:05 - Oui, le principe de la liberté, on est libre
00:33:07 de ne pas prendre ces médicaments aussi, si on a envie.
00:33:10 Sauf qu'on n'est pas libre d'occulter
00:33:12 la vie de quelqu'un, en fait.
00:33:14 Et c'est ça le sujet aujourd'hui.
00:33:16 C'est d'être conscient que quand on ne fait rien,
00:33:20 on fait aussi des victimes potentielles.
00:33:23 Malheureusement.
00:33:25 - Je sais l'attachement au principe des valeurs humaines,
00:33:29 de droits humains de Nicolas Corato,
00:33:32 notre vrai voix ici, Nicolas, et c'est tout à votre honneur.
00:33:35 Bon, mais avec tout cela, on repose la question aussi
00:33:39 sur la collecte des données, des obligations de soins...
00:33:44 Et d'ailleurs, Madame, la sénateur qui est là
00:33:48 pose aussi le problème sur les terroristes, par exemple.
00:33:53 Nicolas ?
00:33:54 - Les principes de liberté ne sont pas opposés
00:33:57 avec l'exigence de protéger la société civile.
00:34:00 - En êtes-vous sûre ?
00:34:01 - Complètement.
00:34:02 D'ailleurs, notre démocratie est l'exemple
00:34:04 qu'on peut vivre dans un schéma de liberté
00:34:06 en protégeant la société civile.
00:34:08 Il y a un débat, est-ce que cette protection est suffisante ou pas ?
00:34:11 Manifestement, ici, il y a du travail à faire,
00:34:13 mais on arrive aujourd'hui à vivre en société tout en étant libre.
00:34:16 Ou sinon, effectivement, vous me démontrerez
00:34:19 que les dictatures génèrent moins de délinquances.
00:34:22 Je vous annonce qu'en URSS ou aujourd'hui en Chine,
00:34:25 il n'y a officiellement aucune délinquance.
00:34:27 Je pense que si on regardait les chiffres,
00:34:29 et notamment les chiffres des violences et des homicides,
00:34:31 on serait un peu surpris.
00:34:33 La vraie question sur ce sujet-là,
00:34:35 c'est qu'elle est peut-être moins recherchée dans la législation
00:34:37 que dans les moyens, encore une fois,
00:34:39 qu'on donne aux lois pour les appliquer.
00:34:41 Madame la sénatrice parlait des hospitalisations d'office.
00:34:43 On peut aujourd'hui hospitaliser d'office une personne
00:34:46 contre son consentement.
00:34:48 La procédure existe.
00:34:49 Encore faudrait-il, et c'est intéressant
00:34:51 d'aller voir les juges de la liberté et des détentions
00:34:53 qui sont dans ces formations de jugement
00:34:55 pour décider d'hospitaliser ou non une personne d'office.
00:34:59 Qu'est-ce qu'ils ont en face d'eux ?
00:35:01 Ils ont le nombre de lits disponibles
00:35:03 dans nos hôpitaux psychiatriques.
00:35:05 Ils ont un schéma de pénurie totale
00:35:08 de tous nos services d'assistance psychiatrique.
00:35:11 C'est terrible.
00:35:12 On peut changer les procédures, on peut changer les lois,
00:35:15 mais à moins de se séparer définitivement des fous
00:35:19 et je ne suis pas pour le rétablissement de la peine de mort,
00:35:21 je ne vois pas comment on fera l'économie
00:35:26 d'investir fortement dans l'hôpital psychiatrique,
00:35:30 dans l'hôpital psychiatrique de jour également
00:35:32 qui manque considérablement de moyens
00:35:34 et qui est vraiment le parent pauvre
00:35:35 de notre politique de santé publique.
00:35:36 Nous allons y revenir, nous avons le temps,
00:35:38 mais j'aimerais que nous en reparlions avec Nathalie Goulet.
00:35:40 Alors vous avez dit Mme la Sénatrice,
00:35:42 je sais que Mme Goulet préfère dire Mme le Sénateur,
00:35:45 c'est ça Nathalie Goulet ?
00:35:48 Oui ? Non ?
00:35:49 Oui.
00:35:50 Mais si vous dites la Sénatrice, c'est pas grave.
00:35:52 Oui, voilà, voilà.
00:35:53 Mais on tâtonne aussi là-dessus.
00:35:55 Oui, revenons.
00:35:56 La Sénatrice, ça va aussi.
00:35:57 Bon, très bien.
00:35:58 On est d'accord avec Nicolas.
00:36:00 Sur ces données, je comparais le cas aussi des terroristes,
00:36:06 sur la collecte d'informations,
00:36:08 vous avez aussi intégré toutes ces données, expliquez-nous.
00:36:13 Non, c'est-à-dire qu'on a le même problème.
00:36:15 Alors juste un instant pour revenir sur ce qui a été dit.
00:36:19 Vous avez le cas de cet auteur présumé à mots
00:36:23 avec le problème du fait qu'il ne soit pas du tout passé en jugement
00:36:26 et vous avez parlé du juge des libertés,
00:36:28 il y a une minute, mais cet individu n'est jamais passé par un juge des libertés
00:36:31 puisqu'il n'est jamais arrivé au stade de la...
00:36:33 Donc on ne peut pas non plus tout mélanger.
00:36:35 Que la psychiatrie soit le parent pauvre, c'est une absolue évidence
00:36:40 et on l'a beaucoup dit, on l'a beaucoup écrit,
00:36:43 et évidemment ça c'est un vrai sujet.
00:36:45 Et puis maintenant sur le problème des terroristes et de leur suivi en janvier,
00:36:51 on a un texte qui arrive au Sénat pour compléter des dispositifs.
00:36:54 Donc là, sur le sujet de mots qui est le sujet du jour,
00:36:58 il y a un chaînon manquant.
00:37:00 Là, on a besoin d'une mesure législative supplémentaire.
00:37:04 Et sur les terroristes, on a besoin de faire un point,
00:37:08 des outils et des moyens qui y sont affairés.
00:37:11 Alors vous savez que la justice a eu cette année
00:37:14 la plus grosse augmentation de budget depuis des années,
00:37:18 mais il faut encore former les médecins, les psychiatres,
00:37:21 on manque de psychiatres, on manque de psychiatristes,
00:37:24 on manque de lits, tout ça, on est d'accord.
00:37:26 Si vous voulez, si on doit faire aujourd'hui le procès
00:37:29 de l'ensemble du système de l'irresponsabilité,
00:37:32 ça nous amène beaucoup plus loin avec le sujet de mots,
00:37:34 mais c'est normal qu'on y arrive.
00:37:36 Et pour reparler de Sarah Halimi,
00:37:40 la décision qui a choqué, c'est qu'à la fois,
00:37:43 on avait reconnu la bouffée délirante et en même temps l'antisémitisme.
00:37:47 Oui, c'est ça, c'est incompréhensible.
00:37:49 Non, mais ce n'est pas du tout incompréhensible.
00:37:51 Pour nous aussi, pour vous peut-être pas,
00:37:53 mais pour moi oui, par exemple.
00:37:54 Non, non, non, mais c'est incompréhensible pour tout le monde
00:37:57 parce qu'il ne peut pas à la fois être reconnu comme étant antisémite
00:37:59 et à la fois délirant.
00:38:00 D'accord.
00:38:01 Sauf que la loi ne prévoyait pas de distinction
00:38:04 et comme la loi ne prévoyait pas de distinction,
00:38:06 le cours de cassation qui a parfaitement fait son travail
00:38:09 ne pouvait pas distinguer là où la loi ne distinguait pas.
00:38:11 C'est pour ça qu'en 2021, on a voté un texte
00:38:14 qui permettra désormais de faire la distinction
00:38:17 et on a aussi voté des dispositifs pour mieux protéger les victimes.
00:38:20 Donc, il faut quand même un peu d'outils.
00:38:24 Dans une démocratie, théoriquement, c'est le Parlement.
00:38:30 Voilà.
00:38:31 Subsidiairement au Sénat, on n'a pas d'article 49.3,
00:38:34 donc nous sommes des gens très concurrés.
00:38:36 Oui, je le rappelle, vous êtes sénateur et sénatrice, donc.
00:38:39 Voilà, voilà.
00:38:40 Bon.
00:38:41 Et donc, c'est très très important de bien l'identifier.
00:38:45 Mais je suis d'accord avec ce qui a été dit,
00:38:47 mais il faut bien cadrer les choses quand même,
00:38:49 parce que sinon, évidemment, les gens sont choqués et c'est normal.
00:38:52 Et nous suivrons bien sûr l'évolution de cette proposition que vous faites.
00:38:55 Réaction au 0826-300-300.
00:38:58 Nous avons vu qu'auprès des auditeurs de Sud Radio,
00:39:00 c'était 75 % oui à la question.
00:39:03 Quand même, faut-il supprimer les responsabilités pénales
00:39:06 des malades psychiatriques ?
00:39:07 Qu'en pense Guy ?
00:39:08 Donc, notre auditeur fil rouge aujourd'hui, Guy, depuis Paris.
00:39:11 Guy, quel est votre sentiment ?
00:39:13 Vous avez écouté ce débat.
00:39:15 C'est un peu la question, faut-il juger les fous ?
00:39:18 Ce que disait Nicolas Corato.
00:39:20 Très intéressant.
00:39:21 Alors d'abord, il faut d'abord définir ce que c'est qu'une personne folle.
00:39:25 C'est déjà la première chose.
00:39:27 Secondement, ces personnes sont parfaitement en état de discerner
00:39:32 et bien souvent, elles ne se laissent pas soigner.
00:39:36 Donc, elles ont une responsabilité.
00:39:39 Moi, je suis contre la suppression de la responsabilité pénale.
00:39:42 Je vais même beaucoup plus loin.
00:39:44 À partir du moment où une personne comme ce monsieur
00:39:46 a déjà frappé sa femme à coup de poignard,
00:39:48 quand bien même que ce soit dans l'homoplate,
00:39:50 donc il y a déjà, même si la femme ne porte pas de plaques,
00:39:53 il y a déjà un avertissement.
00:39:55 Cette personne doit être soustraite de la communauté.
00:39:58 Je suis pour que toutes les personnes qui ont commis un acte délicat de ce genre,
00:40:02 une attaque à main armée, soient mises à part
00:40:06 dans une grande communauté, un grand bâtiment, que sais-je,
00:40:10 soient surveillées et soignées.
00:40:11 Qu'elles ne soient pas remises en liberté.
00:40:13 Il en est de même pour ces personnes qui ont commis un meurtre
00:40:16 et qui ont été soi-disant condamnées à perpétuité,
00:40:19 mais qu'on retrouve au bout de 20 ans ou 30 ans libérées.
00:40:23 Un gars qui a commis ce meurtre à 20 ans, il est libéré à 50 ans.
00:40:27 50 ans, il est toujours actif.
00:40:29 Et qu'est-ce qui se passe ? Il y a récidive.
00:40:31 Dans la quasi-totalité des cas, il y a récidive.
00:40:33 Moi, je suis dans une association qui s'occupe des enfants et des personnes autistes.
00:40:37 - Qui s'appelle comment le nom de cette association ?
00:40:40 - Fouet et Lumière.
00:40:42 On n'a pas de cas d'attaque sur les personnes,
00:40:46 par ces personnes autistes, quel que soit l'âge.
00:40:49 Or, ces personnes que l'on dit vouloir excuser
00:40:54 ou supprimer la responsabilité pénale,
00:40:57 ce sont des personnes qui sont en pleine conscience.
00:40:59 Ce monsieur est en pleine conscience.
00:41:01 Il travaillait, il ne prenait pas ses médicaments,
00:41:04 il faisait ce qu'il voulait.
00:41:05 Il est quand même conscient.
00:41:07 Il ne faut pas être trop miséricordieux avec ce genre de personnages.
00:41:12 Moi, j'isole ces personnes,
00:41:14 parce que je sais qu'il va y avoir récidive,
00:41:16 et je sais qu'il y a une victime
00:41:20 qui va souffrir de l'action de ces personnes.
00:41:23 - Merci pour votre point de vue, Guy.
00:41:25 Merci au 0826 300 300.
00:41:27 On savait qu'on aurait encore plein de choses à dire sur ce débat.
00:41:30 On en reparlera, c'est sûr, sur Sud Radio.
00:41:32 On a un petit peu dépassé le temps.
00:41:34 On va vite avancer.
00:41:35 Remercions Nathalie Goulet,
00:41:37 et bon courage pour votre travail, Madame la Sénateur,
00:41:39 au Sénat pour cette proposition de loi,
00:41:41 qui, on l'a bien vu, arrive vraiment à un moment plus qu'important.
00:41:45 Merci de nous avoir accordé un petit peu de votre temps.
00:41:47 Nous restons avec les trois vraies voix, tout de suite.
00:41:49 - Sud Radio, parlons vrai.
00:41:52 - Sud Radio, parlons vrai.
00:41:53 - Parlons vrai.
00:41:57 Ça s'est passé sur Sud Radio.
00:41:59 - Sabrina Agresti Roubaix, une amende.
00:42:02 - Oui. - Pour consommation de drogue sera inscrite au casier judiciaire.
00:42:06 - Je demande à ce que ça le soit.
00:42:07 Je ne sais pas si le gouvernement va le proposer,
00:42:09 mais en tout cas, je suis favorable, c'est un délit.
00:42:11 Ce n'est pas rigolo de consommer de la drogue.
00:42:12 Ce n'est pas drôle.
00:42:13 - Sud Radio, parlons vrai.
00:42:15 - Les vraies voix Sud Radio, 17h19h, Frédéric Bradel.
00:42:20 - Eh bien, c'est le moment où nous jouons.
00:42:23 Vous jouez aussi depuis l'endroit où vous nous écoutez sur Sud Radio
00:42:27 avec les vraies voix qui sont ce soir, je vous le rappelle,
00:42:30 Nicolas Corato, Véronique Langlais, Madi Saïdi
00:42:34 et notre auditeur fil rouge, Guy de Paris, qui est resté évidemment avec nous.
00:42:38 Guy, vous êtes toujours là.
00:42:40 - Je suis toujours là.
00:42:41 - Bon, alors vous connaissez le principe.
00:42:44 Est-ce qu'on a un petit jingle ? On envoie le jeu ?
00:42:46 Allez, c'est parti.
00:42:47 Alors, cher Guy, vous allez choisir soit Madi Saïdi,
00:42:54 soit Véronique Langlais, soit Nicolas Corato.
00:42:57 Pour faire équipe, vous serez donc à deux contre deux.
00:43:00 Nous écoutons les chansons de ces vacances.
00:43:03 Le thème aujourd'hui, c'est "Destination vacances à la mer".
00:43:08 Donc, vous voyez déjà, tout le monde réfléchit.
00:43:10 Tiens, qui a chanté ça, etc.
00:43:12 - Je suis nulle.
00:43:14 - Donc, Guy, choisissez.
00:43:16 - Je suis nulle.
00:43:17 - C'est Véronique Langlais qui a dit qu'elle était nulle.
00:43:19 - Bon, alors je prendrai Madi Saïdi.
00:43:21 - Ah, ben vous...
00:43:23 - Bon choix.
00:43:24 - Vous me fais avoir.
00:43:25 - Madi, vous êtes spécialiste de communication,
00:43:28 vous connaissez les chansons quand même.
00:43:30 Il a fait, je pense, un bon choix, Guy.
00:43:32 Donc, ça sera d'ailleurs Nicolas Corato et Véronique Langlais
00:43:36 contre Guy, qui nous appelle, je le rappelle, de Paris,
00:43:38 et Madi Saïdi.
00:43:39 Vous êtes prêts ? Vous écoutez ce premier extrait,
00:43:42 vous nous donnez le nom de l'interprète.
00:43:44 C'est parti.
00:43:45 - Michel Jeunas.
00:43:46 - Bien ! Nicolas Corato.
00:43:49 Écoutez un peu "Les vacances au bord de la mer", deux secondes.
00:43:53 - Avec mon père, ma soeur, ma mère.
00:43:56 - Qu'est-ce que c'est beau, ça !
00:43:57 - Jeunas !
00:43:58 - Et puis, ça, c'est terriblement social, aussi.
00:44:02 Alors, on regardait les bateaux, on suçait des glaces à l'eau,
00:44:05 on avait le cœur un peu gros, mais c'était quand même beau.
00:44:08 Tout est dit dans cette chanson, je trouve.
00:44:10 Donc, ça fait un zéro pour l'équipe Nicolas-Véronique
00:44:13 contre l'équipe Guy-Madi.
00:44:14 Allez, deuxième extrait.
00:44:16 - C'est pas l'homme qui prend le...
00:44:17 - Oh, Renaud !
00:44:18 - Oh, Renaud !
00:44:19 - Alors là, vous, vous avez tous dégainé.
00:44:22 Vous avez tous dégainé ensemble.
00:44:24 C'est très difficile, mais je crois quand même que Véronique Langlais...
00:44:28 - Non, non, c'est tous les deux.
00:44:29 - Oui, oui, de toute façon, vous êtes tous les deux.
00:44:31 Donc, Véronique, ça vous fait 2 à 0.
00:44:34 - C'est des Santiagues.
00:44:35 - C'est des Santiagues pour le beau de Paris.
00:44:36 - Dès que l'oeuf en soufflera.
00:44:38 C'est vrai, quand j'ai commencé à vous parler du thème de la mer,
00:44:40 vous vous êtes dit "il y aura ça".
00:44:41 Attention, là, c'est peut-être un petit peu plus dur.
00:44:44 Guy, on vous écoute bien, n'hésitez pas à dégainer très vite.
00:44:47 C'est parti !
00:44:51 - Vanessa Paradis pour Maïdi et Guy.
00:44:54 Oui, Guy et Maïdi, Vanessa Paradis, la plage.
00:44:58 C'est joli, ça.
00:45:01 C'est moins connu, c'est pas la plus connue, mais...
00:45:03 2 à 1, c'est un vrai suspense.
00:45:05 Attention, tous les 4, et vous, les auditeurs de Sud Radio qui nous écoutez,
00:45:09 qui chante ça ?
00:45:10 - Laurent Woulzé.
00:45:12 - Oh, Laurent Woulzé !
00:45:13 - Oh la vache !
00:45:14 - Belle île en mer, très fort, Nicolas Corrato, là.
00:45:17 - Ça fait des semaines que je révise.
00:45:20 - Non mais Nicolas Corrato, il est terrible, déjà sur le débat tout à l'heure.
00:45:23 Oui, Frédéric, vous avez raison de poser cette question, mais votre question est nulle.
00:45:27 - Non, je ne connais rien à la chanson française.
00:45:30 - Et boum, il est comme ça, Nicolas Corrato.
00:45:32 - Mais il n'y a pas Michel Sardou.
00:45:33 - Pour l'instant, non.
00:45:35 3 à 1, attention, l'équipe qui gagne est celle qui arrive à 4.
00:45:38 Guy et Maïdi, il faut vraiment que vous réagissiez, là.
00:45:41 On est d'accord, Guy ?
00:45:43 - Oui, oui, oui.
00:45:44 - Bon, c'est sur le thème de la mer, tout ça, et tout.
00:45:46 Écoutez bien.
00:45:47 - C'est la mer.
00:45:49 - La mer, les gars, la mer.
00:45:51 - Oh là là là là là là là là.
00:45:53 - Eh oui, Guy, vous avez été...
00:45:55 Je n'ai pas entendu, j'ai bien écouté, mais c'est Véronique Langret.
00:45:57 - Non mais d'emblée, je le savais qu'elle serait là.
00:45:59 - Je pense qu'elle a gardé quand elle a dit qu'elle faisait de l'amour à la plage.
00:46:02 - Eh oui, en plus, j'ai adoré.
00:46:03 - On assume la vieillerie.
00:46:04 - Mais vous êtes fort.
00:46:05 - Mais ce n'est pas de la vieillerie, c'est chouette.
00:46:06 Moi, j'ai adoré la mer.
00:46:08 - Ce qui est terrible, c'est que vous dites...
00:46:10 - On est nuls.
00:46:11 - Vous, Véronique, vous dites "je suis nul" et Guy, vous...
00:46:15 - On est parfois durs en termes d'humour.
00:46:17 - Pour l'honneur, écoutez, allez, extrait.
00:46:21 - La liberté.
00:46:23 - La mer.
00:46:25 - Madis, il a dit "le chanteur n'est pas merde".
00:46:30 - Ah non.
00:46:31 - C'est parce que je ne voulais pas dire "les chercheurs de l'humour".
00:46:33 - Je crois que Guy l'a dit "gold", mais plus rapide une nouvelle fois,
00:46:36 celui qu'on appelle le sniper du blind test, Nicolas Corato.
00:46:40 - Voilà, qui est donc politologue et musicologue, maintenant nous le savons.
00:46:44 - Quand on est politologue, c'est de gauche, il ne reste plus que les blind tests.
00:46:47 - Allez, il nous reste 10 secondes, un dernier extrait.
00:46:52 - Quand les souvenirs s'emmêlent...
00:46:54 - Ah, c'est Maïs, je ne sais pas quoi, il n'en se passe rien.
00:46:57 - Non, c'est Christophe.
00:46:59 - Guy, attendez, Guy nous propose quoi ?
00:47:02 - Non, non, je...
00:47:04 - Non, Guy, allez, allez, Guy.
00:47:05 - Non.
00:47:06 - Non, je l'ai vu hier, en plus il a fait un concert il y a quelques jours.
00:47:09 - C'est Fré-ro-de-la-Vie.
00:47:12 - Ah oui, là, les gars !
00:47:13 - Ah, c'est pas le même.
00:47:14 - Bon, allez, bravo à Nicolas et Véronique.
00:47:17 - Guy et Maïdi, vous avez été battus, on va dire, c'est une grosse défaite,
00:47:22 mais vous revenez, vous restez avec nous tout à l'heure.
00:47:25 - Ce n'est pas ma spécialité.
00:47:26 - Bon.
00:47:27 - Merci Maïdi, parce que c'est vous qui avez répondu en fait.
00:47:30 - Oui, en plus, pour le point.
00:47:31 - En revanche, sur le débat, vous avez été très bon précédemment, Guy,
00:47:34 donc comme ça, ça équilibre.
00:47:36 - Voilà.
00:47:37 A tout de suite, les auditeurs de Sud Radio, dans un instant, les infos.
00:47:40 - Bonjour à tous, c'est Alexandre Delovane et je vous souhaite de belles fêtes de fin d'année.
00:47:46 Prenez soin de vous.
00:47:47 - Bonne fête avec Sud Radio.
00:47:49 - Sud Radio.
00:47:50 - Parlons vrai.
00:47:51 - Il est 18h.
00:47:56 - Sud Radio.
00:47:59 - Joyeux Noël avec Sud Radio.
00:48:01 - Parlons vrai.
00:48:02 - Voici tout de suite le journal de François Germain.
00:48:06 Bonsoir François.
00:48:07 - Bonsoir, bonsoir à tous.
00:48:08 La mise en examen du principal suspect dans l'affaire du quintuple homicide à Meaux,
00:48:12 le mis en cause qui a reconnu les faits a expliqué aux enquêteurs avoir entendu des voix.
00:48:17 Ça ne pouvait pas plus mal tomber en cette période de fête.
00:48:20 Les huîtres du bassin d'Arcachon sont retirées de la vente après des intoxications.
00:48:24 Les austriculteurs accusent le coup.
00:48:26 Et puis, on continue notre série sur les grands événements de 2023.
00:48:29 Ce soir, gros plan sur l'attaque du 7 octobre qui a ouvert une nouvelle crise au Proche-Orient.
00:48:34 Il vient d'être mis en examen pour meurtre sur conjoint et sur mineur de moins de 15 ans.
00:48:42 Le père de famille accusé d'avoir tué sa femme et ses quatre enfants lundi soir à Meaux, en Seine-et-Marne.
00:48:47 En garde à vue, l'homme de 33 ans, déjà connu pour violence conjugale, a reconnu les faits.
00:48:52 Florian Laffont.
00:48:53 - Oui, face aux enquêteurs, il a expliqué avoir entendu des voix lui demandant de faire du mal.
00:48:58 Un déchaînement de violence s'en est suivi.
00:49:00 Il a précisé avoir porté des coups de couteau à sa femme et à leur fille et avoir noyé leurs deux fils.
00:49:05 Ce qui a d'ailleurs été confirmé par les autopsies depuis le drame.
00:49:09 Le mis en cause dit ne rien ressentir, se sentir vide.
00:49:12 Cela fait six ans que ce trentenaire est suivi pour troubles dépressifs et psychotiques.
00:49:16 Il suit un traitement quotidien, traitement qu'il n'a pas pris dimanche, vraisemblablement le jour du drame.
00:49:22 Reste à savoir ce que décidera la justice à son encontre si une altération du discernement sera retenue.
00:49:28 - S'il est reconnu responsable de ses actes, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
00:49:33 L'autopsie du nourrisson retrouvé mort mardi dans le Nord, programmé aujourd'hui.
00:49:38 Son corps dans un sac a été découvert à la suite d'un incendie dans un appartement dans la commune du Quénoa.
00:49:43 Les deux locataires de l'appartement où le corps a été découvert ont été entendus par les gendarmes.
00:49:48 - Également dans l'actualité, le coup de massue pour les salariés d'habitat, l'enseigne et d'ameublement a été placé en liquidation judiciaire
00:49:54 par le tribunal de commerce de Bobigny en raison des grandes difficultés financières de l'entreprise
00:49:59 qui emploie plus de 300 salariés dans ses 25 magasins français.
00:50:03 Des salariés qui comptent porter plainte contre la direction.
00:50:06 C'est un coup dur pour les eaustériculteurs du bassin d'Arcachon.
00:50:09 Un arrêté préfectoral interdit jusqu'à nouvel ordre toute vente ou production d'huîtres sur le bassin.
00:50:14 Ce qui hâche serait à l'origine de nombreuses intoxications alimentaires ces derniers jours.
00:50:18 Une bien mauvaise surprise pour les éleveurs à quelques jours du nouvel an.
00:50:21 Loïc Pasquet est austriculteur à Arès, à 40 km d'Arcachon, et il est très inquiet.
00:50:27 - Je ne suis pas une très très grosse entreprise, ça va représenter entre 15 et 20% de ce que je fais.
00:50:31 En file d'affaires, c'est énorme. Et Noël c'est toujours un peu plus.
00:50:34 Mais le premier de l'an c'est pareil.
00:50:36 Et il y a des entreprises, enfin moi je vous dis 15 à 20%, mais il y a des entreprises c'est beaucoup plus.
00:50:41 Ben oui forcément, mais là encore toujours une fois, on est fermé aujourd'hui depuis le 27 depuis hier.
00:50:46 Mais on ne sait pas pour combien de temps.
00:50:49 Si ça se trouve ça va être 28 jours. 28 jours, imaginez un peu.
00:50:52 Quand on a des employés, on se pose la question, est-ce qu'on va pouvoir les garder ?
00:50:56 Est-ce qu'on va continuer ? Parce que dans notre tête on se dit, je ne sais pas comment l'avenir va être fait.
00:51:01 Franchement, je suis désemparé.
00:51:03 Le bassin d'Arcachon représente un peu moins de 10% de la production d'huîtres en France.
00:51:08 Le prix des assurances va augmenter en 2025.
00:51:11 La surprime qui finance le régime des catastrophes naturelles des assurances français passera de 12 à 20%.
00:51:16 Alors que le système est en déficit depuis 2015.
00:51:19 Cette augmentation permettra de récolter plus d'un milliard d'euros supplémentaires par an.
00:51:23 40% de la population est menacée de famine à Gaza.
00:51:28 C'est l'alerte lancée par le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens
00:51:32 qui estime que le seul espoir est un cessez-le-feu humanitaire.
00:51:35 Une demande réitérée par Emmanuel Macron hier lors d'un entretien avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
00:51:41 Le conflit au Proche-Orient, on en parle également ce soir à travers notre série de Rétro 2023.
00:51:46 Les moments marquants de cette année.
00:51:48 Gros plan sur le 7 octobre, date du déclenchement par le Hamas de l'opération Déluge d'Al-Aqsa contre Israël.
00:51:55 Une attaque terroriste de grande ampleur Arthur Ribes.
00:51:57 Il est 6h du matin quand les premières sirènes retentissent dans le sud et le centre d'Israël.
00:52:03 Des milliers de roquettes sont tirées depuis Gaza.
00:52:06 L'attaque la plus ambitieuse du Hamas commence au dernier jour des fêtes juives de Soukot.
00:52:11 En quelques heures, plus de 2000 hommes lourdement armés arrivent par les airs, la terre et la mer.
00:52:17 Une opération préparée de longue date.
00:52:19 Les premiers kiboutz et un festival de musique sont attaqués.
00:52:23 Les premiers otages capturés.
00:52:25 Une contre-offensive est alors lancée.
00:52:27 Gaza est violemment bombardée par l'armée israélienne.
00:52:30 Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou prend la parole.
00:52:34 Israël est en guerre.
00:52:36 Plus d'un mois et demi après le début de ce conflit, plus de 1200 Israéliens sont morts.
00:52:40 Dans la bande de Gaza, les bombardements ont tué 21 000 Palestiniens.
00:52:44 Selon le ministère de la Santé du Hamas, 129 personnes sont toujours détenues en otage, selon l'état hébreu.
00:52:50 Et puis on termine avec un mot de sport.
00:52:52 En ski alpin, le sacre de Cyprien Sarrazin.
00:52:54 Le Français remporte la descente de Bormiou en Coupe du Monde.
00:52:57 Une victoire de prestige, puisqu'aucun Français ne s'était imposé depuis Luc Alphand en 1996.
00:53:02 C'est la première fois que Cyprien Sarrazin monte sur le podium d'une descente de Coupe du Monde.
00:53:06 Voilà pour l'info, passez une excellente soirée sur Subradio.
00:53:09 C'est superbe la descente en plus, c'est tellement impressionnant.
00:53:12 Merci François Germain. La météo ?
00:53:14 La météo Subradio.
00:53:16 Encore que faut-il que pour que nous ayons des médailles d'or dans les descentes de ski, il y ait de la neige.
00:53:22 Alors, ça fait partie des questions qu'on vous posera pour ce point météo cher.
00:53:26 Rémi André.
00:53:28 Et que l'on me pose actuellement tous les jours, car la douceur qui persiste ne permet pas justement de voir un nouveau manteau neigeux.
00:53:34 En fait, nous avons droit à un temps qui reste très doux et qui le restera d'ailleurs tout au long de ce long week-end.
00:53:41 Donc de la douceur toujours avec ce vent qui vient de secteur sud pour l'instant, de ouest ensuite pour le week-end.
00:53:47 Et même si nous avons une perturbation qui traverse nos régions dimanche et lundi,
00:53:51 et bien cette perturbation donnera de la pluie sur la moitié nord, du vent près de la Manche,
00:53:56 mais sur la moitié sud et notamment sur le relief des Pyrénées, notamment, et également des Alpes,
00:54:01 et bien la neige sera encore absente, sauf si elle tombe sur les Alpes au-dessus de 1800 m d'altitude.
00:54:06 Donc en attendant, et bien demain nous allons conserver cette douceur avec des températures qui,
00:54:11 sur la moitié sud, pourraient à nouveau atteindre les 17 à 18°C sur le Pays Basque,
00:54:15 et des valeurs de 15 à 16°C du côté de la Méditerranée ou de la Corse.
00:54:20 Sur la moitié nord du pays, nous nous retrouverons avec un temps plutôt instable sur les bords de la Manche,
00:54:26 toujours avec du vent, du vent fort d'ailleurs, qui peut souffler jusqu'à 90 km/h,
00:54:31 et des températures qui seront globalement douces, toujours comprises entre 10 et 15°C l'après-midi.
00:54:36 Merci Rémi André !
00:54:44 Bonsoir sur Sud Radio, vous êtes toujours avec nous, vous intervenez,
00:54:50 la consultation sur le compte X, X Twitter, pour vous donner quelques idées.
00:54:57 Nous aurons le rendez-vous à 18h40, tout à l'heure, le coup de projecteur sur l'envolée des tarifs hôteliers pour Paris 2024.
00:55:04 N'hésitez pas, consultez les réseaux sociaux, vous nous suivez aussi sur la chaîne YouTube,
00:55:08 vous avez plus de 800 000 abonnés, et puis vous êtes avec nous, 0826 300 300, vous intervenez également.
00:55:15 Les vraies voix ce soir sont Nicolas Corato, président fondateur du SphinTank Place de la République,
00:55:20 Madi Seidi, conseillère en communication d'influence, Véronique Langlais, présidente du syndicat des bouchers de Paris.
00:55:26 Ils sont là, ils sont prêts, et c'est l'heure du Top Clique !
00:55:33 Je vous parlais des réseaux sociaux, nous regardons, vous réagissez, interactivité, cher Louis de Kergorlé.
00:55:39 Dans votre Top Clique du jour, la police montpelierenne, obligée d'intervenir durant une séance de cinéma.
00:55:46 Intervention filmée et reprise rapidement sur les réseaux sociaux.
00:55:49 Eh bien oui, parce qu'en cette période de vacances, vous êtes nombreux à vouloir vous détendre, en profitant peut-être d'une séance de cinéma.
00:55:56 Alors vous par exemple, Frédéric, je me suis laissé dire que vous rêviez d'aller voir le film sorti hier, l'Essek Powski, c'est bien ça ?
00:56:02 Oui, par exemple !
00:56:04 Eh bien, si vous étiez hier à la projection du film dans un cinéma de Montpellier, voici ce que vous auriez entendu.
00:56:10 Voilà, alors je vous rassure, ce n'est pas un film d'horreur, mais bien une comédie.
00:56:19 C'est juste que les spectateurs étaient visiblement très contents et agités de voir le deuxième opus de la série de films, Les Sekpas.
00:56:26 Après un tel vacarme, les propriétaires du cinéma n'ont d'autre choix que d'appeler la police.
00:56:31 Police qui a été plutôt bien accueillie.
00:56:33 La police a dû intervenir pour faire évacuer les fauteurs de troubles.
00:56:42 Marqué, ça fait des entrées, parce qu'il y avait du monde dans la salle.
00:56:45 Voilà, exactement. Vous me direz, c'est peut-être un cas isolé dans un cinéma.
00:56:49 Mais non, car par exemple à Dole, dans le Jura, l'avant-première du film, Mardi, a carrément dû être interrompue suite à de trop nombreuses agitations.
00:56:57 Même chose du côté de Roubaix, à tel point que certains propriétaires de cinéma n'en peuvent plus et ont carrément décidé de déprogrammer le film.
00:57:05 Ce n'est pas anodin ce que vous nous dites, Louis de Kerr-Gorlaire.
00:57:08 Moi, je l'avoue, je suis chiant.
00:57:10 C'est-à-dire que s'il y a quelqu'un qui mange, par exemple, des pop-corns à côté de moi, le bruit de la bouche, je ne supporte plus.
00:57:15 Et je dois dire que j'y vais un peu moins au cinéma à cause de ça.
00:57:18 Mais c'est vrai que des fois, c'est insupportable, Véronique, l'anglais.
00:57:21 Non, on est dans un lieu conditionnel.
00:57:23 Oh, madame, je fais la fête !
00:57:25 Positive attitude.
00:57:28 D'accord.
00:57:29 Non, moi, je respecte mes voisins et je suis assez sympa avec mes voisins.
00:57:34 Par contre, je demande à goûter au pop-corn.
00:57:36 Nicolas Corrato ?
00:57:38 Non, mais il y a des phénomènes de mode, surtout dans les films, qui sont suivis par beaucoup d'adolescents, qui se passent le mot sur les réseaux sociaux.
00:57:45 Je me souviens des incidents sur les diffusions de One Piece, par exemple, il y a quelques mois, qui ont donné lieu à des scènes, parfois même vraiment violentes.
00:57:53 Là, ce n'est pas complètement le cas.
00:57:55 Et donc, on sait qu'il y a des mouvements de mode, notamment chez les ados, pour dézinguer un film ou pour y aller en ne suivant pas vraiment la séance, mais en mettant la bagaille dans la salle.
00:58:06 Allez voir les films intelligents, du coup, vous serez au calme.
00:58:10 Sur les films polonais, il y a moins de soucis.
00:58:12 Un petit mot, Maddy Steidy ?
00:58:14 Je trouve ça dommage.
00:58:16 C'est vrai que les jeunes, ils vont aussi pour foutre le bordel.
00:58:18 Moi, je trouve que c'est aussi symptomatique d'une société.
00:58:21 C'est aussi une société où les jeunes sont organisés différemment, ils n'ont plus la même notion du cinéma.
00:58:26 Pour moi, un film, c'est un sex-respect.
00:58:28 Je suis un petit peu comme vous, moi, quand je vais au cinéma, j'ai envie de profiter de ce moment, je n'ai pas envie de me faire chier avec des gens, ni avec le pop-corn, ni avec la rigolade, ni ceux qui pensaient dans leur salon.
00:58:36 Et puis alors le truc, celui qui met ses pieds sur votre fauteuil, celui qui est assis derrière et qui, évidemment, dès qu'il tousse, ça vous fait bouger.
00:58:44 Alors ça, ça m'a énervé.
00:58:46 Merci, Louis de Kerguelen, merci beaucoup.
00:58:48 Pour cela, en quelques clics, allez tout de suite le tour de table.
00:58:51 Regardez les actualités régionales.
00:58:53 Tour à tour, finaux.
00:58:55 On va faire des choses, on ne discute jamais business à table.
00:58:57 Je crois qu'on a vu tous les sujets.
00:58:58 Il me demande mon avis sur l'actualité.
00:59:00 Et je lui donne demi-tour.
00:59:02 Le tour de table.
00:59:03 De l'actualité.
00:59:05 Le tour de table de l'actualité.
00:59:09 Et j'en profite pour remercier notre réalisateur, Benoît Goutorbe, exceptionnel, comme chaque fois, et qui est avec nous pendant ses vacances.
00:59:16 C'est lui qui nous a fait le petit jingle.
00:59:19 Tour de table, nous commençons par Nicolas Corato.
00:59:22 Et le cas des familles des gendarmes assassinés à Ouvéa, donc Nouvelle-Calédonie, c'était en 1988,
00:59:28 à qui on refuse une médaille à titre posthume et qui ont saisi la justice.
00:59:33 Oui, on a vu dernièrement le président de la République soutenir M. Depardieu
00:59:39 et peut-être intervenir dans une procédure devant la chancellerie de la Légion d'honneur,
00:59:44 sur la Légion d'honneur de Gérard Depardieu.
00:59:46 Il y a d'autres personnes en France qui mériteraient peut-être plus facilement l'attention du président de la République.
00:59:51 Je veux parler des familles des quatre gendarmes qui ont été assassinés en 1988
00:59:57 près de la grotte d'Ouvéa par des indépendatistes canaques
01:00:01 et d'un cinquième gendarme qui a été grièvement blessé et qui ne s'est jamais remis de ses blessures.
01:00:06 Ces familles, aujourd'hui, sont obligées de saisir la Cour administrative d'appel de Paris,
01:00:11 de Toulouse pardon, pour obtenir gain de cause dans une affaire qui peut nous paraître insignifiante
01:00:17 mais qui est importante pour eux, l'obtention à titre posthume pour leur père, pour leurs frères, pour leurs grands-pères,
01:00:24 d'une médaille qui est délivrée aux victimes de terrorisme.
01:00:28 Cette médaille existe depuis 2016, elle a été instituée à des fois pour les forces de l'ordre et pour les victimes.
01:00:33 D'où le fait qu'on pose la question maintenant, parce que c'est vrai que ça date de plus de 25 ans finalement.
01:00:37 Exactement. Et je remarque que le ministère de la Justice, qui était en compétence pour attribuer cette médaille,
01:00:45 s'y est refusé avec des arguties juridiques que je ne vais pas développer ici mais qui ne tiennent pas complètement la route,
01:00:51 que le tribunal administratif ensuite a refusé et qu'ils sont obligés d'aller devant la Cour d'appel.
01:00:57 Ce que je veux dire par là, c'est que ces gendarmes d'abord ont à mon avis droit de sortir de l'oubli,
01:01:03 parce que jusqu'en 2020, il faut le savoir, il y a eu une thèse officielle qui consistait à dire qu'ils étaient fautifs
01:01:08 et qu'ils n'avaient pas bien exécuté les ordres et qu'ils s'étaient retrouvés pris en otage un peu de leur fait.
01:01:14 Et que cette thèse, il a fallu attendre 2020 pour qu'elle soit officiellement démontée.
01:01:18 Donc on imagine aussi ce qu'ont vécu ces gendarmes, les survivants et leur famille.
01:01:23 Donc ça devient un peu politique aussi.
01:01:25 Et ça devient politique. Et je trouve que dans ce schéma de réhabilitation, ça ne coûte pas grand chose,
01:01:30 ça ne coûte pas très cher à l'État d'offrir cinq médailles à titre posthume à ces gendarmes et aux survivants que je vise.
01:01:38 Je trouve que dans la gestion de nos titres et de nos décorations, on a parfois non pas deux poids deux mesures,
01:01:45 mais parfois quelques légèretés et d'un autre côté beaucoup de sévérité.
01:01:49 Pas parce que c'est des gendarmes que la loi doit être applicable à la lettre, alors que pour d'autres, parfois on fait des exceptions.
01:01:56 Alors il y a deux choses dans ce que vous dites Nicolas Corato. Il y a ce cas très précis Ouvéa, la Nouvelle-Calédonie.
01:02:01 On parlait tout à l'heure de Jacques Delors et de Michel Rocart qui avaient été en fait aussi pour les accords.
01:02:05 Donc ça vous l'avez, je pense, très très bien dit. Il n'y a rien à rajouter.
01:02:09 En revanche, l'histoire des distinctions de ces légions d'honneur. Je vous ai vu réagir Véronique Langlais.
01:02:14 Mais oui, parce que pour moi, c'est pas une décoration anodine. Quand on est porteur de cela, on a quand même une histoire, un historique.
01:02:23 Et c'est vrai que l'histoire avec Depardieu paraît complètement un peu montée en épin quand on voit effectivement des héros du quotidien
01:02:33 que sont les gendarmes, que sont les forces de l'ordre, souvent, lorsqu'ils sont assassinés.
01:02:38 Je trouve que même 30 ans après, parce que moi j'étais toute petite quand ça s'est produit, j'avais 7 ans et je m'en souviens encore.
01:02:45 Je pense que effectivement, enfin 7 ans, non j'étais plus vieille que ça.
01:02:49 Non, non, vous étiez plus jeune.
01:02:50 Non, non, enfin bref.
01:02:51 Vous n'étiez pas née.
01:02:52 Non, non, j'étais beaucoup plus vieille que ça.
01:02:54 Mais ce que je veux dire c'est que effectivement, je trouve qu'il faut quand même prendre la mesure des choses
01:03:01 et c'est tout à fait légitime de remettre les décès au centre du village.
01:03:06 Oui, c'est un très bon choix Nicolas Corrato.
01:03:08 Une petite réaction rapide de vous Madi Saïdi aussi sur, c'est vrai, ceux qui se battent, alors Légion d'honneur,
01:03:15 après est-ce que ceux qui participent à ce qu'on appelle le rayonnement de la France le méritent également ?
01:03:19 Oui, je trouve que ce cas en particulier mérite peut-être d'être étudié plus longuement.
01:03:26 On donne aujourd'hui de manière assez facile, j'ai envie de dire, des Légions d'honneur et des médailles comme on ne le faisait pas avant.
01:03:32 Je trouve que ces médailles elles ont un sens et de leur donner c'est aussi reconnaître leur état de service qu'ils ont fait pour leur pays.
01:03:39 Donc quelque part je trouve qu'à un moment on doit être capable aussi de regarder les choses en face et de faire les choses comme elles se doivent.
01:03:45 Bon, merci pour ce tour de table Jean Bafouille, cher Nicolas Corrato.
01:03:50 Non, non, mais c'était très important. Nous poursuivons le tour de table dans un instant.
01:03:55 Et Madi Saïdi et Véronique Langlais se préparent. Restez bien avec nous.
01:04:01 C'est Céline Alonso, je vous souhaite de joyeuses fêtes avec Sud Radio.
01:04:06 Bonne fête avec Sud Radio.
01:04:09 Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Brindel.
01:04:14 Le tour de table, c'est un moment toujours très important parce que nos vraies voix vous apportent, vous les auditeurs de Sud Radio, des éléments de réflexion sur des points peut-être qu'on a oubliés.
01:04:25 On l'a vu avec Nicolas Corrato qui est avec nous, Madi Saïdi et également Véronique Langlais.
01:04:31 D'ailleurs, ça va être à vous mesdames de vous y coller. Allez, jingle !
01:04:36 Oh, dites, je vais envoyer les actualités, vous venez les voir dans la cabine.
01:04:39 Je vais vous raconter une histoire pas banale.
01:04:41 Et vous, vous me racontez pas votre petite journée ?
01:04:44 On a assez perdu de temps comme ça.
01:04:46 Le tour de table de l'actualité.
01:04:48 Alors, on commence par Madi Saïdi et le douloureux retour de bâton du quoi qu'il en coûte des restaurateurs.
01:04:56 Ah tiens, Véronique Langlais, spécialiste des bouchées, vous écoute avec attention.
01:05:00 Alors oui, aujourd'hui je voulais parler de ce quoi qu'il en coûte.
01:05:05 Alors c'était il n'y a pas si longtemps que ça, pendant le confinement, tous les restaurateurs ont le droit à ce qu'on a appelé un espèce de pégeux.
01:05:11 Beaucoup se sont rués vers ce PGE, sauf qu'on leur prêtait de l'argent sans forcément leur dire quand est-ce qu'ils devaient le rendre.
01:05:18 Et aujourd'hui, beaucoup de restaurateurs sont dans une situation où ils n'arrivent pas à rembourser ce PGE.
01:05:24 Et il y en a quelques-uns, et dont des syndicalistes en particulier, qui font le tour des médias pour se plaindre en disant "mais c'est scandaleux, aidez-nous".
01:05:34 La vérité, c'est que les restaurateurs ont beaucoup été aidés comparé à d'autres.
01:05:39 Ils ont quand même une TVA, il faut le dire, qui a été abaissée, même si c'est vrai qu'elle a été augmentée,
01:05:45 parce que sous Sarkozy elle était à 5,5, elle est passée à 10, mais ça reste toujours une TVA pas tout à fait normale.
01:05:50 Alors que le reste c'est à 20% la TVA.
01:05:52 Pas tout à fait normale, donc quelque part ils restent privilégiés, ils ont obtenu les aides.
01:05:56 Et moi ce qui me choque d'autant plus, parce que je suis, vous l'aurez compris, une amatrice de restaurants,
01:06:00 mais plutôt de bons restaurants.
01:06:02 Déjà la plupart à Paris, malheureusement, ils font beaucoup de réchauffé, c'est du réchauffé, ils ont une bonne TVA.
01:06:08 Il y a aussi un problème dans les restaurants, c'est que dans beaucoup de cuisines on a aussi beaucoup de sans-papiers.
01:06:13 Donc en termes de charges, ils sont toujours... voilà.
01:06:16 Et c'est les mêmes qui quelque part sont en train de se plaindre en disant "ah ben c'est scandaleux, on sait pas quoi faire".
01:06:22 Alors que pendant le confinement, ils ont été largement aidés.
01:06:25 Ils ont quelque part été un petit peu les bras armés du gouvernement quand on leur a dit "vous faites comme ça, vous faites comme ça".
01:06:32 Ils l'ont fait comme par espèce de reconnaissance à l'égard de celui qui leur donnait l'argent.
01:06:36 Et aujourd'hui, moi ça me fait rire de les voir aujourd'hui se plaindre en disant "ah mais c'est scandaleux, on sait pas comment faire, il faut nous aider".
01:06:42 Mais en attendant, il y a tellement d'entreprises qui ferment, je crois que Bruno Le Maire n'en a pas conscience.
01:06:46 Il suffit d'aller dans le 9ème, toutes les boutiques une sur deux, elles sont fermées.
01:06:50 - Oui, oui, les boutiques jusqu'aux grandes entreprises, puisque dans l'actualité aujourd'hui, encore Habitat a confirmé...
01:06:55 - Est-ce qu'on pourrait y aller ou pas ?
01:06:57 - Ah ben évidemment ! Mais là on vous attend parce que la direction prise par Madi Saïdi m'a fait me diriger vers vous,
01:07:04 - Mais oui, mais forcément !
01:07:06 - Elle nous a envoyé une banderie répandue !
01:07:08 - Mais non, mais moi ça me fait mal au cœur parce que oui, effectivement, il y a des gens qui ont profité, mais je pense pas qu'ils ont profité.
01:07:15 En fait, ce qu'il faut se dire c'est qu'à Paris, alors pour ne parler que des Parisiens, mais c'est pas qu'à Paris,
01:07:21 on a quand même des frais fixes qui sont extrêmement élevés.
01:07:24 On a, comme les consommateurs subit des augmentations de matières premières importantes, des augmentations d'énergie importantes,
01:07:32 il y a eu quand même des efforts de fait par Versy pour des amortisseurs, etc.
01:07:35 On est sur un métier aussi qui a des problèmes sur la main d'œuvre, ce sont des métiers à tension.
01:07:41 On a donc des consommateurs qui n'ont plus les moyens d'aller au restaurant parce que ça devient cher aussi.
01:07:45 - Voyez-vous combien c'est cher ?
01:07:46 - Voilà, ça devient cher aussi.
01:07:48 - Tous les prix ont augmenté après le confinement, c'est terrible !
01:07:49 - Donc moi je peux pas leur taper dessus tout le temps, parce qu'on est sur un écosystème qui est essentiel dans les villes et dans les villages.
01:07:57 Les restaurateurs sont aussi des gens qui provoquent le lien social,
01:08:02 qui sont aussi les dernières petites lumières qu'on voit le soir, un peu comme les bouchers, les boulangers, etc.
01:08:09 Et moi je peux pas leur taper dessus.
01:08:11 Il y a des mauvais élèves, ça on peut le déplorer, et c'est même très triste parce qu'il y en a encore qui travaillent très mal,
01:08:19 et ceux-là on n'a pas envie de les aider.
01:08:21 - Mais généralement vous dites quand même que ce poids qu'il en coûte était plus que justifié,
01:08:26 et que les problèmes de...
01:08:28 - Oui et non, parce que le problème n'est pas que chez les restaurateurs, si je puis me permettre,
01:08:32 puisque j'ai la chance et l'honneur d'être élue à la Chambre de commerce et d'industrie de Paris,
01:08:36 et la problématique finalement, elle va se trouver en domino.
01:08:39 C'est que maintenant on a plein de commerces qui n'ont plus les moyens de subvenir à leurs besoins de base,
01:08:44 parce que les frais fixes sont trop élevés, les loyers sont beaucoup trop élevés,
01:08:48 et on n'y arrive plus, et comme vous dites malheureusement, beaucoup de commerces ferment, et c'est lamentable.
01:08:53 - Véronique Langlais, avant de faire votre tour de table, justement je regarde le temps pour ne pas empiéter sur le vôtre.
01:08:58 - C'est aussi un soutien.
01:09:00 - Voilà, j'ai bien compris, et pour trancher sur ce face-à-face Nicolas Corato...
01:09:05 - Non je ne trancherai jamais sur les restaurateurs en plus avec une bouchère à ma gauche,
01:09:10 je n'ai absolument pas envie.
01:09:12 - Oh que c'est bon !
01:09:13 - Un point quand même sur ce que disait Madiside, qui me semble très juste,
01:09:16 c'est que c'est une corporation, pour l'appeler comme ça,
01:09:19 qui a toujours eu un lobbying très efficace et très écouté, notamment à Bercy,
01:09:24 parce qu'un restaurateur, un bistrotier, c'est quelqu'un qui boit des gens,
01:09:30 et c'est un relais d'opinion très important,
01:09:32 ils ont toujours été très protégés par les pouvoirs publics, pour de bonnes comme de mauvaises raisons.
01:09:37 Ils ont eu la TVA 5.5 sous Jacques Chirac, ils n'en ont rien fait en termes de création d'emplois,
01:09:42 ils ont été, par exemple, prenons les libraires, c'est important une librairie aussi pour la vie d'un pays,
01:09:47 moi je remarque que les libraires, dans le confinement, ils ont été rouverts bien après les restaurants et les bistrots.
01:09:52 Il y a aussi peut-être des choix politiques derrière tout ça.
01:09:55 Donc, c'est une corporation qui doit aussi prendre ses responsabilités.
01:09:58 Moi je retiens une chose, vous parliez de filières en tension,
01:10:02 il m'a dit, ça a dit, avez le courage de dire ce que tout le monde pense tout bas,
01:10:05 c'est que dans les cuisines et les arrières-cuisines de ce bout d'établissement,
01:10:09 il y a des gens qui travaillent sans papier et qui sont en situation irrégulière,
01:10:13 très peu payés, très peu payés,
01:10:15 ce secteur, à un moment ou à un autre, il faudrait aussi qu'il se regarde lui-même,
01:10:19 il a des choses à demander qui sont légitimes, mais il a aussi peut-être des efforts à faire.
01:10:23 - Pardon, vous voyez, c'est le fait d'avoir mangé au restaurant,
01:10:29 - Mais moi je ne vais pas au restaurant pour le réveillant, donc je peux dire tout ça, je ne cours aucun risque.
01:10:34 - Parce qu'au restaurant, je ne supporte pas quelqu'un qui mange des pop-corns aussi à côté, c'est comme aussi mes propres...
01:10:39 - Je ne mange pas de pop-corns au restaurant.
01:10:41 - A priori, on ne sert pas de pop-corns au restaurant.
01:10:43 - Petit clin d'œil sur notre évocation tout à l'heure du cinéma.
01:10:45 Alors c'est à vous Véronique Langlais,
01:10:47 les huîtres du bassin d'Arcachon, interdites à la vente après des intoxications alimentaires,
01:10:52 c'est au cœur de l'actualité, nous vous écoutons.
01:10:55 - Voilà, alors moi c'était juste un soutien, parce que c'est vrai que nos ostrés-éculteurs n'ont pas toujours de chance,
01:11:00 ils ont des huîtres absolument délicieuses,
01:11:03 ils ont eu récemment une grosse tempête en novembre,
01:11:06 qui a déjà eu des dégâts sur certaines exploitations,
01:11:11 et je voulais donc apporter mon soutien aux ostrés-éculteurs,
01:11:14 qui ne sont absolument pour rien dans cette décision de la préfecture,
01:11:19 qui est complètement légitime, parce qu'on se retrouve face à de nombreux empoisonnements...
01:11:24 - Des malades, des enfants notamment,
01:11:26 - Alors justement, les symptômes sont des vomissements, des diarrhées,
01:11:30 donc il faut être vigilant quand vous êtes face à ces cas-là,
01:11:33 il ne faut pas se retrouver face à des déshydratations,
01:11:37 notamment pour les jeunes enfants et les personnes âgées,
01:11:39 mais je voulais apporter mon soutien, puisque quand j'étais petite, j'allais souvent en vacances...
01:11:43 - Vous alliez aux huîtres ?
01:11:44 - J'allais au Cap Ferret, donc là c'est vraiment un gros bassin,
01:11:49 et mon petit clin d'œil à notre chère Joël,
01:11:52 qui est le comédien des Petits Mouchoirs, Joël Dubuff.
01:11:56 - Oui, oui, oui, superbe film, les Petits Mouchoirs, effectivement.
01:12:01 - On est quand même à deux jours de la nouvelle année,
01:12:05 et c'est un moment où on mange énormément d'huîtres en principe.
01:12:08 - Les Petits Mouchoirs de Guillaume Canet, fabuleuse bande autour du bassin d'Arcachon.
01:12:12 Réaction, là aussi, mesure importante,
01:12:17 mais il se pose la question de l'assainissement de l'eau, Madi Saïdi.
01:12:20 - Oui, oui, absolument, je trouve que c'est déplorable,
01:12:23 pour ceux qui les vendent, pour ceux qui les cultivent,
01:12:26 mais malheureusement il y a aussi une question sanitaire,
01:12:28 il y a aussi l'urgence sanitaire, et malheureusement,
01:12:31 quand un choix est à faire, je pense que la préfecture, malheureusement,
01:12:34 est dans une position qui ne peut être autre que celle de l'interdiction,
01:12:39 au détriment malheureusement des producteurs.
01:12:41 - Et l'eau, une nouvelle fois, encore un gros dossier, l'eau.
01:12:44 - Oui, j'ai compris que dans ce dossier, on recherchait activement
01:12:47 l'origine de cette toxique, voilà,
01:12:49 pour l'instant on n'arrive pas à en situer l'origine,
01:12:51 est-ce qu'elle est naturelle, est-ce qu'elle est d'ordre polluante ou artificielle ?
01:12:55 La deuxième piste apparemment est très regardée,
01:12:58 j'espère que l'enquête pourra aller jusqu'au bout,
01:13:00 et puis c'est une tragédie pour ces eaustréiculteurs,
01:13:02 il faut rappeler aussi que pour porter une huître sur votre table,
01:13:06 il faut plusieurs mois, voire des années,
01:13:08 et que lorsqu'on vous dit que votre travail de plusieurs mois,
01:13:11 plusieurs années est à mettre à la poubelle,
01:13:13 au-delà de l'impact économique, il y a aussi l'impact psychologique qui est terrible.
01:13:18 - Ok, merci les vrais voix, il faut qu'on avance parce qu'il est 18h28,
01:13:23 - Merci, merci, merci.
01:13:26 - Il fallait oser celle-là.
01:13:27 - Et dans un instant nous revenons sur les événements de 2023, on se retrouve.
01:13:31 - Sud Radio - Parlons vrai.
01:13:33 - Sud Radio - Parlons vrai.
01:13:35 - Sud Radio - Parlons vrai.
01:13:36 - Parlons vrai.
01:13:37 - Les vrais voix Sud Radio, 17h19, Frédéric Bradel.
01:13:46 - Ah vous allez choisir avec nous et avec les vraies voix,
01:13:49 vous les auditeurs de Sud Radio, retour sur l'année 2023,
01:13:53 ça y est, nous nous approchons de 2024,
01:13:55 on a sélectionné quelques événements et nos vraies voix ce soir,
01:13:59 Nicolas Corato, président fondateur du think tank Place de la République,
01:14:02 Madi Seidi, conseillère en communication d'influence et auteure de Françaises venues d'ailleurs,
01:14:07 et Véronique Langlais, présidente du syndicat des bouchers de Paris,
01:14:11 elle-même à Vagram dans le 17ème.
01:14:13 - Merci pour la pub.
01:14:14 - Ce n'est pas de la publicité, c'est de l'information,
01:14:17 Madame attention, j'ai une carte de presse, ne dites pas n'importe quoi.
01:14:20 Donc vous êtes là et je vous propose de revenir sur 2023,
01:14:24 et vous allez choisir celui de ces 5 événements qui vous semblent importants.
01:14:28 Le 10 janvier, la première ministre Elisabeth Borne présente une réforme
01:14:33 prévoyant un report de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans à l'horizon de 2030.
01:14:39 Très impopulaire, ça ne vous aura pas échappé,
01:14:41 elle donne lieu donc à une mobilisation de plus de 3 mois
01:14:44 avec des défilés dépassant 3 fois 1,2 million de personnes.
01:14:48 Deuxième événement, le 6 octobre, l'Iranienne Narges Mohammadi devient prix Nobel de la paix
01:14:54 pour son combat contre l'oppression des femmes en Iran.
01:14:58 Nous lui avons rendu hommage tout à l'heure avec Guy, notre auditeur,
01:15:01 qui a choisi cet événement, donc vous ne le choisirez pas.
01:15:04 Troisième événement, un violent tremblement de terre de magnitude 7
01:15:07 frappe le Maroc dans la nuit du 8 au 9 septembre.
01:15:10 Près de 3000 personnes périssent.
01:15:12 Ces tremblements de terre, aussi en France,
01:15:15 également touchés par un séisme le 16 juin.
01:15:18 Un tremblement de terre d'une magnitude de 5,8 qui touche le département des Deux-Sèvres.
01:15:22 De nombreux dégâts matériels sont à déplorer.
01:15:25 Troisième événement, Dominique Bernard, 57 ans, professeur de français au collège lycée d'Arras,
01:15:33 dans le Pas-de-Calais, est poignardé à mort dans la cour
01:15:36 par un ancien élève de l'établissement, âgé de 20 ans,
01:15:39 fiché pour radicalisation islamiste.
01:15:42 Trois autres personnes sont blessées dans l'attentat.
01:15:45 Et puis, plus léger, vous l'aurez compris, au cinéma,
01:15:48 Barbie bat des records d'entrées avec 1,36 milliard de dollars de recettes
01:15:52 depuis sa sortie en juillet 2023.
01:15:55 Barbie est devenu le film le plus rentable de l'année au niveau mondial.
01:15:58 Fin août, Barbie occupait toujours la tête du box-office français
01:16:02 avec 5,3 millions d'entrées cumulées depuis sa sortie dans les salles le 19 juillet.
01:16:07 Voilà pour ces 5 événements évoqués en ce jour.
01:16:12 Allez, Madi Saïdi, faites votre choix.
01:16:15 Alors, pour moi, ça sera l'assassinat de Dominique Bernard, professeur à Arras.
01:16:25 C'est un événement qui m'a beaucoup touchée, d'abord parce que c'était dans l'enceinte de l'école.
01:16:30 Moi, je sais ce que je dois à l'école.
01:16:33 L'école a été vraiment pour moi un lieu de socialisation, d'apprentissage.
01:16:37 Je sais ce que je dois à l'école.
01:16:39 Donc l'école, pour moi, c'est vraiment un sanctuaire.
01:16:41 Et honnêtement, j'aurais souhaité, en tout cas j'avais espéré,
01:16:46 qu'on était loin de tous ces problèmes autour de l'école, de ces assassinats.
01:16:50 Et il faut dire que j'ai été très choquée et touchée aussi
01:16:54 parce que je m'étais dit que vraiment, l'école, c'est un lieu auquel on n'a pas le droit de toucher.
01:16:59 Et les profs, c'est un boulot très difficile.
01:17:01 Ils le font souvent avec conviction, avec beaucoup de difficultés.
01:17:04 Les profs d'aujourd'hui ne sont pas ceux que moi j'ai connus.
01:17:07 Pour faire simple, moi quand j'étais gamine, on n'avait pas le droit de dire que ma maîtresse n'était pas belle.
01:17:11 Ce n'était pas possible.
01:17:13 Il y avait la parole de la maîtresse et il y avait la parole des parents.
01:17:15 C'était simple, ce que disait la maîtresse était d'abord juste et les parents pouvaient dire aussi.
01:17:19 Donc moi, j'ai un vrai respect pour la profession, pour la parole des professeurs.
01:17:22 Parce qu'aujourd'hui, les profs sont attendus à la sortie de l'école pour être tapassés.
01:17:24 Ils sont attendus à la sortie, par les élèves, par les parents.
01:17:27 Et donc je trouvais que cet événement, il fallait qu'on le garde en mémoire, qu'on s'en rappelle justement
01:17:31 pour qu'il ne soit pas reproduit dans notre pays.
01:17:34 Et ce souvenir de Samuel Paty, de Dominique Bernard, ses professeurs.
01:17:38 Allez, autre choix, celui de Nicolas Corato.
01:17:41 Allez, on essaye d'être plus léger, Nicolas ?
01:17:43 Oui, alors moi j'ai pris Barbie.
01:17:45 Vous êtes un peu notre Ken ce soir.
01:17:48 Je n'ai pas de Barbie.
01:17:50 Je ne sais pas s'il faut dire j'aimerais bien.
01:17:52 Je fais attention.
01:17:54 Je vais faire attention à ce que je dis.
01:17:56 Il se trouve que j'ai vu ce film.
01:17:58 Et je pense qu'il y a, comme on le disait, à un apparté,
01:18:02 plusieurs niveaux de lecture et de visionnage de ce film.
01:18:06 Moi j'y suis allé avec des ados,
01:18:08 très concernés par la cause féministe.
01:18:11 Je le suis aussi, il se trouve.
01:18:13 Et je pense qu'en n'étant pas de la même génération, je le suis peut-être différemment.
01:18:17 Mais j'ai trouvé ça passionnant.
01:18:19 Alors, moi, je n'ai pas passé un très grand moment de cinéma.
01:18:22 Mais ça m'a posé beaucoup de questions,
01:18:24 notamment sur le spectacle que j'ai vu dans la salle.
01:18:26 Et une forme d'enthousiasme dans la salle.
01:18:28 Pas uniquement pour le film, mais pour les valeurs qu'il portait.
01:18:31 Et l'esprit un peu chafouin que vous me connaissez
01:18:34 n'a pas pu s'empêcher quand même de se dire que
01:18:36 c'était aussi une énorme opération de marketing de la part de Mattel.
01:18:40 Qui a quand même construit ce personnage de Barbie
01:18:42 qui est l'archétype de la femme objectif, de la femme sexualisée.
01:18:46 Moi j'ai appris grâce à ce film,
01:18:48 parce que j'ai peu joué à la Barbie,
01:18:50 je ne m'étais jamais fait l'idée,
01:18:52 mais que Barbie a les pieds,
01:18:54 est sur la pointe des pieds.
01:18:56 La poupée est sur la pointe des pieds,
01:18:58 parce qu'elle doit porter des escarpins à talons.
01:19:00 Comme quoi les femmes ne peuvent pas avoir les pieds à plat
01:19:03 pour nécessairement être dans une situation enjolivée.
01:19:06 Je me suis dit quand même que c'était incroyable que Mattel
01:19:09 ait réussi ce coup de force
01:19:11 de faire de sa poupée, qui était quand même
01:19:13 l'archétype de la femme objet,
01:19:15 aujourd'hui une forme de symbole de la libération de la femme.
01:19:18 Parce que les ados avec qui vous étiez ont dit
01:19:20 "oui c'est super au niveau du droit d'affaire".
01:19:22 Exactement, parce que cette Barbie qui est à l'écran
01:19:24 peut être considérée par certains de nos jeunes,
01:19:27 mais de moins jeunes,
01:19:29 comme une forme de femme libérée
01:19:31 et de symbole à la liberté de la femme.
01:19:33 Moi j'ai trouvé ça très intéressant,
01:19:35 je n'ai pas été complètement convaincu,
01:19:37 mais c'est un film manifestement phénomène
01:19:39 et qui à mon avis va devenir culte.
01:19:41 Allez, le choix maintenant, Véronique Langlais,
01:19:43 vous passez en dernier, donc du coup vous avez un petit peu moins le choix.
01:19:45 Oui, mais enfin je vais parler moi de la retraite,
01:19:47 c'est quelque chose qui m'a beaucoup parlé en deux volets.
01:19:49 C'est-à-dire que le premier volet,
01:19:51 c'est que j'étais favorable à cette réforme,
01:19:56 parce que j'estime quand même qu'il y a une évolution de l'âge
01:19:58 de nos sociétés,
01:20:00 on est quand même en forme relativement plus longtemps,
01:20:03 alors c'est vrai qu'il y a des métiers qui sont
01:20:05 beaucoup plus pénibles,
01:20:06 mais ce que je n'ai pas accepté, c'est le 49-3.
01:20:09 J'ai estimé que c'était nous voler,
01:20:13 alors que j'étais favorable à cette réforme.
01:20:16 Et le deuxième volet, c'est tout ce qui s'est passé dans la rue,
01:20:19 parce que quand vous êtes à Paris,
01:20:21 que vous défendez des commerçants,
01:20:22 et que vous avez des commerçants qui sont pris,
01:20:25 et je pèse mes mots, en otage,
01:20:28 par des manifestations,
01:20:30 que vous allez visiter ces personnes
01:20:32 qui ont subi des dégradations,
01:20:34 des boutiques cassées, des boutiques brûlées,
01:20:37 et que vous épongez les yeux d'un monsieur
01:20:39 qui a eu son appartement littéralement pris en feu
01:20:43 consécutivement à des manifestations,
01:20:47 vous ne pouvez pas rester de marbre.
01:20:49 - C'est quand même fou qu'on n'arrive plus à faire
01:20:51 nos revendications sans être irrespectués.
01:20:54 - Il y en a eu pour trois mois,
01:20:55 et les conséquences ont été aussi sur le tourisme,
01:20:58 puisqu'on a des touristes qui ne sont pas venus,
01:21:00 sur nos commerces,
01:21:01 puisqu'on a eu une baisse de fréquentation
01:21:03 des commerces pendant six mois,
01:21:05 à déplorer,
01:21:06 donc c'est quelque chose qui m'a marquée quand même.
01:21:08 - Bon, très bien.
01:21:09 Je pense toujours à Robin Desbois,
01:21:10 qui était celui qui volait aux riches
01:21:12 pour donner aux pauvres.
01:21:13 Là, aujourd'hui, on vole aux pauvres.
01:21:16 Bon, voilà, c'est comme ça.
01:21:17 Dans un instant, le coup de projecteur des vrais voix,
01:21:22 nous allons revenir sur les JO de Paris 2024.
01:21:27 Paris 2024, hébergement, hausse des prix,
01:21:29 comprenez-vous l'excès des tarifs des hôteliers
01:21:32 pour les prochains Jeux Olympiques.
01:21:34 Nous aurons le secrétaire général de CFE-CGC
01:21:37 pour le syndicat HACR,
01:21:40 la directrice d'hébergement dans l'hôtellerie
01:21:43 qui sera avec nous.
01:21:45 À tout de suite.
01:21:46 - Sud Radio, parlons vrai.
01:21:48 - Sud Radio, parlons in.
01:21:51 - Les vraies voix Sud Radio,
01:21:53 17h-19h, Frédéric Brindel.
01:21:56 - Nous y sommes, le coup de projecteur
01:21:59 des vraies voix, ce soir,
01:22:01 avec Madi Saïdi,
01:22:03 avec Véronique Langlais
01:22:05 et avec Nicolas Corato.
01:22:08 C'est parti, donc, on va enfin évoquer,
01:22:12 parce qu'on s'approche de 2024,
01:22:15 les Jeux Olympiques.
01:22:17 - Les vraies voix Sud Radio,
01:22:19 le coup de projecteur des vraies voix.
01:22:21 - Les Jeux Olympiques de Paris 2024
01:22:23 seront hors de prix pour les touristes.
01:22:26 Transport, place dans les enceintes sportives
01:22:28 et le bouquet final, les hébergements.
01:22:31 L'association UFC Que Choisir
01:22:33 dénonce une hausse des prix de 226%.
01:22:37 Le prix moyen d'une nuit d'hôtel à cette période
01:22:40 sera de 1033 euros,
01:22:42 soit trois fois le prix normal.
01:22:44 Tout le monde va nous dire que l'époque est difficile,
01:22:47 qu'il faut boucler les fins de mois, certes,
01:22:49 qui toutefois consentira à dire
01:22:51 que certains vont s'en mettre plein les poches,
01:22:53 quitte à salir la réputation de notre pays.
01:22:56 Nous vous posons la question, #Paris2024,
01:22:59 #Hébergement, #HausseDesPrix.
01:23:02 Comprenez-vous l'excès des tarifs des hôteliers
01:23:05 pour les prochains Jeux Olympiques ?
01:23:07 Je remercie Céline Giraud,
01:23:09 qui est directrice d'hébergement dans l'hôtellerie
01:23:12 et qui est secrétaire générale de CFE-CGC
01:23:15 pour le syndicat HCR, d'être avec nous.
01:23:17 Bonsoir Céline Giraud.
01:23:19 - Bonsoir à vous.
01:23:21 - Merci d'être avec nous.
01:23:23 Bon, clairement, clairement,
01:23:25 on met un petit peu le doigt sur votre profession.
01:23:27 Nos trois vraies voix vont intervenir,
01:23:29 mais j'aimerais que vous nous expliquiez
01:23:32 s'il y a une justification à cette hausse totalement folle.
01:23:36 - Alors, effectivement, la hausse est énorme,
01:23:39 mais effectivement, ce sont les principes du "yield management"
01:23:42 qu'il y a dans l'hôtellerie,
01:23:44 à savoir événements mondiaux,
01:23:46 demandes exceptionnelles, tarifs exceptionnels.
01:23:49 - Bon, pardonnez-moi, je vais vous parler de mon cas,
01:23:52 mais j'ai eu l'occasion de couvrir plusieurs JO,
01:23:55 ça commençait à Athènes, puis Pékin, Londres, Rio,
01:23:58 et tout ça. Et j'ai vu qu'à Rio, c'est pareil,
01:24:00 il y avait eu des prix très élevés,
01:24:02 et il y avait un peu moins de monde.
01:24:04 Est-ce que finalement, on n'est pas en train de jouer
01:24:07 un mauvais tour à la France,
01:24:09 qui aurait tout intérêt à accueillir un maximum de gens,
01:24:12 et dans les meilleures conditions, Céline ?
01:24:15 - Alors, effectivement, il y a toujours un risque
01:24:18 à monter les prix comme cela.
01:24:21 Après, il y a certainement une forte demande.
01:24:24 La capacité hôtelière, elle, elle n'augmente pas,
01:24:26 elle est toujours la même, donc je suppose
01:24:28 que c'est lié à la demande. Les hôtels doivent être
01:24:30 presque complets pour avoir des prix aussi forts.
01:24:32 - Oui, mais enfin, quand même.
01:24:34 Alors, la consultation auprès de nos auditeurs,
01:24:37 comprenez-vous l'excès des tarifs des hôteliers
01:24:40 pour les prochains JO,
01:24:42 nos auditeurs disent non à 82%.
01:24:45 Vous, Véronique Langlais, qui travaillez
01:24:50 dans cette grande famille, restauration, etc.
01:24:54 Quand même, c'est un peu honteux, cette histoire.
01:24:57 - Alors, non, non. Ce n'est pas que c'est honteux,
01:24:59 il faut savoir raison garder.
01:25:01 Comme vous l'avez dit, à événements exceptionnels,
01:25:05 réponses exceptionnelles,
01:25:08 et on n'est pas sur la durée des jeux,
01:25:10 et ça, je tenais à le dire,
01:25:12 on est a priori sur les cérémonies d'ouverture,
01:25:15 où, effectivement, on demande un minimum de denuité,
01:25:19 et par rapport aux comparaisons qui sont faites,
01:25:21 il s'agit de comparaisons qui sont faites
01:25:24 sur la plus basse saison, habituellement.
01:25:27 Donc, il faut quand même savoir de quoi on parle.
01:25:30 Et je peux rappeler aussi qu'il y a eu des réservations,
01:25:34 et notamment des prises de tarifs qui ont été faites,
01:25:37 il y a 4 ans, en fait,
01:25:39 lors de la réponse des JO,
01:25:41 et on n'était pas du tout sur les mêmes tarifs
01:25:44 avant Covid que maintenant.
01:25:45 Par exemple, sur un 5 étoiles, on était à 600 euros.
01:25:48 Maintenant, en basse saison,
01:25:51 vous ne trouverez aucun 5 étoiles qui a 600 euros.
01:25:53 Et toutes les chambres ne sont pas louées,
01:25:55 et je pense que les hôteliers réajusteront le prix.
01:25:58 - Sur ce que vous dites,
01:26:00 reconnaissant l'opportunité unique que représentent les jeux,
01:26:03 les hôteliers, avec le soutien des institutions publiques à l'époque,
01:26:06 et des principales organisations professionnelles,
01:26:08 s'étaient engagés sur un prix dit "raisonnable".
01:26:11 Des prix maximum avaient été établis pour chaque catégorie,
01:26:14 par exemple, 279 euros pour une chambre double,
01:26:17 dans un 4 étoiles.
01:26:19 Mais cette grille est totalement partie en fumée.
01:26:22 - C'est normal.
01:26:23 - Céline Giraud, c'est normal, comme dit Véronique Langlais ?
01:26:26 - Oui, je trouve effectivement normal,
01:26:29 puisque l'échéance se retrécit.
01:26:32 Ce sont les dernières chambres à vendre,
01:26:35 et effectivement, elles sont beaucoup plus chères.
01:26:38 On peut espérer que les salariés derrière,
01:26:42 qui vont avoir une forte mobilisation,
01:26:44 une forte implication,
01:26:45 auront aussi des retombées par rapport à leur investissement
01:26:49 sur ces Jeux Olympiques.
01:26:50 - Et pourquoi durcir les conditions de réservation ?
01:26:53 L'association qui a fait une enquête,
01:26:56 dit que 30% des hôtels obligent à réserver plus d'une nuit.
01:27:01 - Oui, c'est normal.
01:27:03 - C'est normal aussi, c'est aussi le principe du "yield",
01:27:06 pour essayer de maximiser le chiffre d'affaires.
01:27:10 - Toutes les vies du monde, c'est comme ça ?
01:27:11 - Exactement.
01:27:12 - Bon, alors réaction, parce que...
01:27:13 - Non mais dans toutes les villes du monde,
01:27:16 quand vous avez les JO,
01:27:18 ou n'importe une coupe du monde,
01:27:20 on vous oblige à prendre deux nuitées.
01:27:23 C'est pas qu'à Paris pour les JO, en fait.
01:27:25 - Alors je pense que Céline Giraud,
01:27:27 dont on remercie de la disponibilité,
01:27:29 parce que quand on l'a appelée,
01:27:30 on lui a dit "bon, on va vous taper dessus".
01:27:32 Elle est très contente d'entendre
01:27:33 qu'une de nos vraies voix, Véronique Langlais,
01:27:35 la soutient bec et ongle.
01:27:36 Qu'en pense Nicolas Corato ?
01:27:38 - Moi j'ai une réaction,
01:27:40 puis une question à Madame la syndicaliste.
01:27:42 D'abord, ma réaction, c'est...
01:27:44 C'est normal parce que c'est le marché...
01:27:46 Excusez-moi, enfin, il faut qu'on ait un peu raison gardée.
01:27:49 C'est pas parce que c'est le marché que c'est normal.
01:27:51 Et par ailleurs, ce marché, il est un peu biaisé.
01:27:53 Parce que derrière les JO,
01:27:55 il n'y a pas uniquement une marque et un événement.
01:27:57 Il y a beaucoup d'argent public.
01:27:59 Si les hôteliers aujourd'hui peuvent pratiquer
01:28:01 ces prix et donc cette marge,
01:28:03 c'est parce que l'État français
01:28:05 va mettre sur l'État et la mairie de Paris notamment,
01:28:09 vont mettre sur la table plusieurs dizaines de milliards d'euros.
01:28:12 Ces milliards d'euros, ils ne viennent pas de nulle part.
01:28:14 Ils viennent finalement de notre poche,
01:28:16 à nous les contribuables.
01:28:17 Et moi, je pose quand même la question de la redistribution
01:28:20 de ce qui va s'apparentrer à des super-profits.
01:28:23 On a eu la discussion sur les super-profits
01:28:25 pour l'énergie l'année dernière.
01:28:27 On aura peut-être la même discussion
01:28:29 sur les super-profits de ceux qui auront
01:28:31 des acteurs économiques principaux des JO.
01:28:34 Et puis ma question, Madame la syndicaliste, c'est...
01:28:36 J'imagine que la CFE CGC a demandé
01:28:39 une prime exceptionnelle pour les personnels
01:28:42 qui travailleront au mois de juillet aux JO.
01:28:44 - Ah bah oui !
01:28:45 - Allez-y, ré-demandez Céline ! Allez-y !
01:28:48 - Exactement, c'est ce que je disais précédemment.
01:28:50 L'implication et la mobilisation des salariés
01:28:53 qui vont avoir des heures supplémentaires,
01:28:55 des jours de repos en moins,
01:28:57 elle sera valorisée.
01:28:58 La prime de valeur ajoutée,
01:29:00 elle a tout lieu d'être là
01:29:02 au moment où ils feront les comptes
01:29:04 et où ils auront leur chiffre d'affaires.
01:29:06 - Mais au-delà de la prime sur valeur ajoutée
01:29:08 qui existe déjà, est-ce que vous demandez
01:29:09 une prime JO pour les personnels
01:29:11 de votre secteur, de votre branche ?
01:29:13 - Oui, bien sûr.
01:29:15 - Bon.
01:29:16 - Est-ce qu'on parle de l'augmentation
01:29:18 de la taxe de séjour de 200% ?
01:29:19 On en parle de ça ou pas ?
01:29:20 - Bon, parce qu'il y a aussi cette augmentation,
01:29:22 c'est ce que vous dites bien en huitanglais.
01:29:23 - Oui, mais ça c'est l'Amérique de Paris.
01:29:24 - D'accord, très bien.
01:29:25 Alors, Madi Saïdi, le problème c'est
01:29:27 qu'il n'y a pas en plus que cela.
01:29:29 Il y a aussi les transports, tout augmente.
01:29:31 - Donc il va y avoir 16 millions de touristes
01:29:33 qui vont venir et qui vont se dire
01:29:35 "la France c'est pourri" ?
01:29:36 - Oui, et je pense que ces 16 millions,
01:29:38 c'est approximatif.
01:29:39 Moi je pense qu'on aura beaucoup moins.
01:29:41 En réalité, moi j'ai vraiment beaucoup de mal
01:29:43 à comprendre cette augmentation des prix
01:29:45 et malgré tout ce qui a été dit ici,
01:29:47 je pense qu'on est un petit peu hors sol.
01:29:49 Il y a aussi la réalité économique qui est telle.
01:29:51 Je suis désolée, mais venir à Paris aujourd'hui,
01:29:54 le Paris d'aujourd'hui, il n'y a pas de sécurité,
01:29:56 il y a des risques d'attentats.
01:29:58 - Oui, mais il y a des rats quand même.
01:29:59 - Paris s'écrade, il y a des rats.
01:30:00 - Ah bah c'est bien !
01:30:01 - Voilà, tout clé.
01:30:02 - Véronique, vous perdez la raison.
01:30:04 - On vient à Paris pour toutes les emmerdes du monde,
01:30:06 et effectivement, c'est pas seulement l'hébergement.
01:30:08 Les transports, ça va être terrible,
01:30:10 on nous annonce déjà un prix du ticket,
01:30:12 un prix juste hallucinant.
01:30:14 Moi je crains que tous ces prix
01:30:16 fassent en sorte que finalement
01:30:18 les gens ne viennent pas.
01:30:19 - Ou ne reviennent pas.
01:30:20 - Alors justement, nous avons au 0826 300 300
01:30:23 notre auditeur Guy, qui habite Paris, rappelons-le.
01:30:26 Guy, vous êtes parisien,
01:30:28 vous êtes un peu honteux de vous dire
01:30:30 que les hôteliers vont faire un petit peu
01:30:33 la peau des pauvres touristes ou pas ?
01:30:36 C'est votre état d'esprit ou pas ?
01:30:38 - Je ne suis pas honteux parce que je suis révolté.
01:30:40 - Ah, avec une bonne réponse.
01:30:42 - C'est encore plus fort, allez-y !
01:30:44 - Merci, merci monsieur Nicolas,
01:30:46 merci madame Madis et madame Guy
01:30:48 pour vos interprétations.
01:30:50 Non, moi ça me choque.
01:30:52 Quand on accueille,
01:30:54 surtout des pays,
01:30:56 principalement des pays d'Europe qui vont venir,
01:30:58 quand on accueille, on ne se comporte pas
01:31:00 de cette façon.
01:31:01 Moi j'étais mon propre patron, chef d'entreprise
01:31:03 toute ma vie, dans différents domaines,
01:31:05 en ingénierie, dans les commerces,
01:31:07 dans l'artisanat, etc.
01:31:09 Jamais je ne me serais permis de faire
01:31:11 une chose pareille.
01:31:12 Une légère augmentation, je veux bien,
01:31:15 mais pas à ce niveau.
01:31:16 D'autant plus qu'on ne présente pas un beau spectacle.
01:31:19 Quand vous circulez dans Paris,
01:31:20 c'est truffé de travaux.
01:31:22 Moi je suis très malvoyant, quasiment aveugle.
01:31:24 Je me suis perdu quelques fois dans des travaux,
01:31:27 notamment Place d'Italie l'année dernière,
01:31:29 au moment de la Saint-Sylvestre.
01:31:30 Je me suis perdu dans la Place d'Italie,
01:31:32 pendant trois quarts d'heure j'ai tourné,
01:31:33 j'ai été sorti par deux personnes,
01:31:35 parce que j'étais complètement égaré.
01:31:37 Quand on offre ce paysage de Paris,
01:31:39 qui est sale, la saleté,
01:31:41 la saleté dans Paris, et pas que dans Paris,
01:31:43 dans toutes les autres villes de France, c'est pareil.
01:31:45 La saleté, la crasse,
01:31:47 les travaux qui durent depuis des années,
01:31:49 des années et des années.
01:31:50 - Oui c'est vrai, parce qu'on pourrait dire, Guy,
01:31:52 qu'il y a des travaux pour les JO,
01:31:53 mais c'est pas que pour les JO, vous avez raison.
01:31:55 - Oui, je me demande où sont les ouvriers,
01:31:57 bien souvent je vois pendant des mois,
01:31:59 il y a des endroits, où sont les ouvriers ?
01:32:01 Moi embauchons des ouvriers, là on fera du fric,
01:32:04 là on permettra à des gens d'avoir du travail.
01:32:06 Donc moi je suis, ça me révolte,
01:32:08 je suis pas d'accord avec cette façon de faire.
01:32:11 - Bon, très intéressant.
01:32:12 - C'est pas de l'accueil, c'est pas bon du tout,
01:32:14 et c'est une très mauvaise image pour la France.
01:32:17 C'est comme si on les attendait avec un fusil.
01:32:21 - Oui, voilà, ça fait un peu ça.
01:32:23 Donc revenons avec Céline Giraud,
01:32:25 je le rappelle, qui est avec nous,
01:32:26 qui est directrice d'hébergement dans l'hôtellerie,
01:32:28 et qui représente le syndicat des hôteliers CFE-CGC.
01:32:32 Pas que les hôteliers, d'ailleurs, restauration, etc.
01:32:35 Moi je vais vous dire, Céline,
01:32:37 j'ai été journaliste ayant couvert plusieurs JO,
01:32:40 et ce qui me donne l'idée d'un événement magnifique,
01:32:44 c'est son universalité.
01:32:46 Et effectivement, certains Scandinaves,
01:32:48 dont le rapport monétaire par rapport à nos prix
01:32:52 ne pose aucun souci, vont venir.
01:32:54 Que des Japonais aussi, des Sud-Coréens,
01:32:56 mais d'autres pays, par exemple,
01:32:58 je pense aux supporters de pays un petit peu plus pauvres,
01:33:02 en Europe par exemple, et de la Serbie,
01:33:04 qui veulent venir en France, c'est injouable.
01:33:06 Donc il y a un moment où il faut penser aussi à cette magie, Céline Giraud.
01:33:10 - Oui, je comprends.
01:33:11 Après, à un moment donné, les hôteliers,
01:33:13 au prix où ils pratiquent, s'ils ne remplissent pas leur chambre,
01:33:17 les prix vont rebaisser.
01:33:19 Mais ça, effectivement, ça dépasse un petit peu
01:33:23 mon champ de compétences et d'application, malheureusement.
01:33:27 - D'accord. Et j'ai pris volontairement l'exemple de la Serbie,
01:33:29 on ne pourra pas m'accuser de faire du prosélytisme
01:33:31 puisque ma belle famille est serbe.
01:33:32 Voilà, allez-y Véronique Langlais.
01:33:34 - Moi je veux juste te dire...
01:33:35 - Vous les Anglais, il n'y a pas de problème.
01:33:36 Non, c'est un jeu de mots, c'est très drôle.
01:33:38 Allez-y, Véronique Langlais.
01:33:39 - Non, mais je voulais juste te dire quelque chose.
01:33:41 On est là à les accuser de tous les maux,
01:33:44 sans prendre en compte ce que j'ai dit précédemment
01:33:46 par rapport aux coûts, en fait.
01:33:49 Quand vous allez, enfin, ça ne va peut-être rien dire à personne,
01:33:52 mais quand vous allez au Syrah à Lyon,
01:33:54 ou au Cial,
01:33:56 on ne prend pas en compte, il y a des hausses aussi.
01:33:59 Vous allez prendre une chambre d'hôtel,
01:34:01 vous partez sur des chambres qui sont doublées
01:34:03 par rapport à un prix normal.
01:34:04 - C'est quoi, ce sont des salons, des événements ?
01:34:06 - Ce sont des salons professionnels.
01:34:07 Quand vous avez le salon du Bourget,
01:34:08 vous avez les chambres d'hôtel dans la périphérie de Paris
01:34:11 qui doublent aussi.
01:34:12 Donc, il faut quand même raison garder
01:34:14 et arrêter de les acculer.
01:34:15 Il y a des abus, certes,
01:34:17 mais il ne faut pas généraliser.
01:34:19 - Merci beaucoup à vous, Céline Giraud,
01:34:22 pour... Bon, vous voyez, ça ne s'est pas trop mal passé.
01:34:25 Mais c'est vrai que quand même,
01:34:26 si vous pouvez quand même éviter la hausse des prix,
01:34:29 c'est vrai que ça fait désordre.
01:34:30 Et puis, on a bien entendu la prime.
01:34:32 - On veut la prime.
01:34:33 - Merci, les vrais voix, tout de suite,
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