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00:00Les austréiculteurs et les consommateurs se souviennent de Noël dernier des centaines d'huîtres du bassin d'Arcachon,
00:06impropres à la consommation à cause d'un norovirus.
00:09Oui, c'est celui qui provoque la gastroentérite et qu'on trouve en fait dans les eaux usées,
00:12une pollution qui a touché les austréiculteurs du bassin d'Arcachon engendrant 5 millions d'euros de perte de chiffre d'affaires
00:19et un préjudice d'image considérable.
00:21Depuis, tout est revenu à la normale, mais il a fallu du temps pour regagner la confiance des consommateurs
00:27et beaucoup d'engagement de la part de la filière austréicole qui a déployé tout un système de surveillance sanitaire.
00:33Reportage du correspondant d'Europe 1, Stéphane Place.
00:35Un peu d'eau, un peu d'huîtres, prélèvement pour un laboratoire pour savoir s'il y a la maladie ou pas.
00:40Prélèvement renforcé, analyse d'un laboratoire indépendant, pas question comme l'an passé de découvrir un problème sanitaire
00:46et le norovirus après coup avec la multiplication des malades enregistrées par l'agence régionale de santé,
00:52c'est d'où la mise en place par la profession austréicole de 7 points de surveillance et de bassins purificateurs.
00:57Olivier Laban, le président du comité régional Conquilicole.
01:00L'objectif c'est vraiment de mettre en place ce réseau de surveillance,
01:03de manière à ce que chaque semaine on puisse donner des informations sur le statut sanitaire de nos productions
01:08et ce que l'on sait c'est que par le biais d'une purification longue, naturelle,
01:12on n'intervient pas sur la qualité de l'eau, c'est-à-dire que cette eau que l'on a en bassin,
01:16on entend l'oxygénation tourner derrière nous,
01:18parce qu'à un moment donné l'eau va être brassée, bullée,
01:21les huîtres vont se purifier naturellement dans nos bassins
01:23et en fonction de la charge virale qu'éventuellement nous pourrions retrouver dans le milieu,
01:27nous allons purifier plus ou moins longtemps
01:29parce qu'on sait qu'au bout du bout, au bout de 21 jours, le norovirus s'éteint, il meurt.
01:34Principe de précaution et dispositif de surveillance qui coûtera pour deux saisons 200 000 euros.

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