Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Anne Mazoyer, fondatrice de FairValue Corporate & Public Affairs ; Jean-Michel Fauvergue, ancien député et ancien patron du RAID ; Isabelle Steyer, avocate spécialisée en défense des femmes victimes de violences ; Dr Emeline Pasdeloup, médecin généraliste dans le Loiret et coresponsable, au sein du Collège de médecine générale, d’un groupe de travail sur la détection des violences ; Loïc Guérin, avocat pénaliste.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LES_VRAIES_VOIX-2024-12-19##
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LES_VRAIES_VOIX-2024-12-19##
Category
🗞
NewsTranscription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bienvenue dans Les Vraies Voix, on est ravis de vous retrouver avec Philippe David.
00:00:09La famille est au complet aujourd'hui.
00:00:10Ah oui, elle est au complet mais ça n'a pas bien commencé.
00:00:12Ah bon, pourquoi ?
00:00:13Je ne sais pas, on parle souvent des violences policières.
00:00:16J'ai été victime d'une violence verbale d'une de nos Vraies Voix qui m'a fait comprendre que j'aurais pris un peu de poids.
00:00:22Mais pas moi.
00:00:24Mais vous n'êtes pas policier, il y en a un ici, vous voyez ce que je veux dire.
00:00:27Qu'est-ce que vous en pensez Cécile ?
00:00:28Je dis toujours que la police a raison, donc je ne peux pas vous défendre Philippe sur ce coup d'art.
00:00:32Écoutez, je vous laisse, j'appelle mon avocat.
00:00:37Faut-il encore que quelqu'un accepte de vous défendre Philippe ?
00:00:39Je suis radicalement indéfendable.
00:00:41Pour une fois, la vérité avec vous est visible, j'ai envie de dire.
00:00:46On ne peut pas lutter, à un moment donné, ça va être difficile à cacher.
00:00:49Bon, c'est un bon point.
00:00:51En même temps, on en est tous au même poids.
00:00:53C'est au niveau de Noël, fin de saison, général.
00:00:57Oui, mais ça a commencé avant Noël.
00:01:00C'est-à-dire que moi je faisais du 36, maintenant je fais du 36 mais par cuisse.
00:01:04On a changé de logiciel.
00:01:08Non, ça a commencé tôt.
00:01:11Allez, on vous souhaite la bienvenue 0826 300 300.
00:01:14Au soin des maires de cette émission, le grand débat du jour à 17h30.
00:01:17Procès des viols de Mason, les enfants de Gisèle Pellicot.
00:01:20Dénonce des peines trop clémentes.
00:01:23Malgré les 20 ans de réclusion criminelle infligées à Dominique Pellicot,
00:01:26principale accusée, les enfants de la victime expriment leur colère
00:01:29face à des peines jugées insuffisantes pour les co-accusés.
00:01:32Plusieurs condamnations sont en deçà des réquisitions du parquet,
00:01:35ce qui alimente un sentiment d'injustice.
00:01:37Alors, parlons vrai. Est-ce qu'il y aura un avant et un après de Mason ?
00:01:41Est-ce que pour vous, la justice a jugé au cas par cas
00:01:44et que c'est finalement une bonne chose vu le nombre d'accusés qu'il y a ?
00:01:47Il y a cette question.
00:01:48Mason, les peines prononcées correspondent-elles à la gravité des faits ?
00:01:51Vous dites non à 64%.
00:01:53Vous les réagir, Nadjet Aventot.
00:01:55Attends vos appels au 0826-300-300.
00:01:57Notre invitée sera Isabelle Steyer qui est avocate spécialisée
00:02:00en défense des femmes victimes de violences.
00:02:03Et puis le coup de projecteur des vrais voiles à 18h40
00:02:06à faire des écoutes Nicolas Sarkozy sous bracelet électronique
00:02:09mais prêt à défier la France.
00:02:11Un enferme sous bracelet électronique, Nicolas Sarkozy,
00:02:14après le rejet de son pourvot en cassation,
00:02:16doit purger une peine inédite pour un ancien président.
00:02:19Clamant toujours son innocence, il dénonce une injustice
00:02:22et promet de porter l'affaire devant la Cour européenne des droits de l'homme.
00:02:25Alors parlons vrai, est-ce que la condamnation de Nicolas Sarkozy
00:02:28vous semble trop ou pas assez sévère ?
00:02:30Est-ce qu'après Jacques Chirac, c'est le second président condamné
00:02:33après son mandat, est-ce que cela porte atteinte à la fonction
00:02:36de chef de l'État ?
00:02:38Et à cette question, condamnation de Nicolas Sarkozy à un enferme,
00:02:41est-ce une injustice pour vous ?
00:02:43Vous dites non à 67%.
00:02:45Vous les réagir encore et toujours, le 0826-300-300.
00:02:48Et nous aurons quelqu'un que vous connaissez bien,
00:02:50Louis Guérin, avocat pénaliste, qui sera avec nous.
00:02:52On vous souhaite la bienvenue, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:02:55Avec autour de cette table pour débattre,
00:02:58Philippe Bilger, président de l'Institut de la Parole.
00:03:01Un président qui n'a rien à se reprocher.
00:03:03En tout cas.
00:03:04J'espère.
00:03:05Je vais essayer de me tenir bien du rendez-vous.
00:03:08J'ai des dossiers.
00:03:10Je tricherai au qui-c'est-qui qui l'a dit et là, il y a des preuves.
00:03:13Il n'y a aucune preuve.
00:03:15Votre problème, c'est qu'il n'y a aucune preuve, Philippe.
00:03:17Vous fabriquez des preuves.
00:03:19Mon gras, il y a des preuves.
00:03:21C'est physique.
00:03:23Ce n'est pas une chemise.
00:03:25C'est unique.
00:03:27Jean-Michel Fauvergue est avec nous.
00:03:29Ancien député et ancien patron du RED.
00:03:31Bonsoir Jean-Michel.
00:03:32Salut Cécile, salut Philippe.
00:03:33Je n'ai pas dit que Philippe avait grossi.
00:03:35J'ai dit que sa chemise était trop centrée.
00:03:37C'est complètement différent.
00:03:39Elle s'est rapprochée du corps.
00:03:41C'est ça.
00:03:42Anne Mazeuil est avec nous.
00:03:44Bonsoir Anne.
00:03:46Fondatrice de Fair Value Corporate.
00:03:48En public affaires et cabinet de relations publiques internationales.
00:03:52Et avec ce numéro 0826 300 300.
00:03:54Ce qui vous permet de nous contacter.
00:03:56Muriel est avec nous de Béziers.
00:03:57Bonsoir Muriel.
00:03:58Bonsoir Muriel.
00:03:59Bonsoir à vous.
00:04:00On est très heureux de vous accueillir, Muriel.
00:04:02La semaine des vacances pour les députés, visiblement, vous agace.
00:04:08Ah oui, alors là franchement, on est en plein dans la panade.
00:04:13C'est le bordel partout et ils se prennent trois semaines de congés.
00:04:18Ils sont obligés parce que c'est l'Assemblée nationale qui ferme.
00:04:22Non, ils ne sont pas obligés, madame.
00:04:23Quand il y a du travail et que la France, elle est dans la panade actuellement,
00:04:28on ne prend pas de vacances.
00:04:30On les décale, on fait ce qu'on veut, mais on règle les...
00:04:33Alors ils nous font tout un pataquès.
00:04:35Il y en a un qui est parti à peau, que l'autre ceci, que l'autre cela,
00:04:38mais eux, ils prennent trois semaines.
00:04:40Oui, c'est vrai, c'est vrai.
00:04:41Phil Bilger.
00:04:42Alors, en même temps, elle n'a pas super tort.
00:04:44Monsieur Bilger, je vous écoute sur CNews,
00:04:47donc comme vous avez toujours de la bonne répartie, je vous écoute.
00:04:52Oui, mais ma chère Muriel, vous m'étiez très à l'aise.
00:04:59Pression de 200 millibars.
00:05:01Je peux tout dire des députés, sauf qu'ils ne travaillent pas.
00:05:05Et je ne sais pas s'ils prennent trois semaines de vacances.
00:05:09Je parle sous le contrôle de notre ancien député
00:05:12et d'un moins remarquable intervenant.
00:05:15Trois semaines, je n'en suis pas sûr.
00:05:19Et je ne voudrais pas, Muriel, vous contredire,
00:05:22mais la charge de travail d'un député en France est colossale.
00:05:27Et donc, même s'il prenait quelques jours de vacances,
00:05:30je ne ferais pas indigné.
00:05:32Jean-Michel Fauveur, ancien député.
00:05:34Oui, chère Muriel.
00:05:35Il y a une suspension des travaux, en fait, pendant trois semaines.
00:05:37Oui, c'est ça.
00:05:38Monsieur Fauveur, je vous connais.
00:05:40On s'est rencontrés à Béziers.
00:05:42Vous avez donné une conférence à la médiathèque de Béziers.
00:05:47C'est exact. Je m'en souviens, Muriel.
00:05:51C'est pas vrai, mais bon.
00:05:53En fait, Muriel travaille au renseignement général.
00:05:58Voilà, elle a tout compris.
00:06:00Vous avez des dossiers sur quelqu'un ?
00:06:02Taisez-vous, Philippe, ça va venir.
00:06:04Muriel, je comprends votre émoi.
00:06:06Effectivement, si c'était trois semaines de vacances,
00:06:09c'est trois semaines pendant lesquelles l'Assemblée ferme.
00:06:12Ça ne veut pas dire que le travail des députés est achevé.
00:06:15Parce qu'ils sont dans leur circonscription.
00:06:17Ils ont beaucoup à faire.
00:06:19Et pour certains, ils ne sont pas du tout en vacances.
00:06:23Mais je comprends, annoncé comme ça,
00:06:25je comprends cet émoi.
00:06:27Anne Mazoyer ?
00:06:28Surtout qu'on est dans une période particulière.
00:06:31Ça, je vous le confirme.
00:06:33On donne la parole à Anne Mazoyer,
00:06:35que vous devez admirer ou avoir rencontrée quelque part aussi.
00:06:38Je connais tout le monde, moi.
00:06:41C'est bien ce que dit Cécile.
00:06:43J'ai des dossiers sur tout le monde.
00:06:45Vous êtes plutôt CIA ou KGB ?
00:06:47Je vous dis, Muriel est ma mère.
00:06:51Allez savoir !
00:06:56Je suis un peu partagée.
00:06:58Parce qu'effectivement, la période est exceptionnelle.
00:07:01Et qu'en période exceptionnelle,
00:07:03on doit peut-être pouvoir fournir un effort de guerre.
00:07:06Parce que c'est vraiment une guerre dans laquelle nous nous trouvons.
00:07:09Une guerre qui n'est pas fratricide au sens premier du terme,
00:07:12elle l'est au sens politique.
00:07:14Et c'est surtout une guerre dont nous allons tous payer le prix
00:07:16sur le plan économique et social.
00:07:18Donc je suis un peu d'accord avec Muriel.
00:07:20Ceci étant, quand ils sont présents,
00:07:28les députés en ce moment, ils ont plutôt tendance à mettre le soupe.
00:07:31Donc s'ils ne sont pas là, ça va mieux quand même.
00:07:33Arrêtez, vous allez la relancer.
00:07:40Muriel, on est ravis de vous accueillir.
00:07:42Vous restez avec nous, bien entendu.
00:07:44Vous êtes notre vraie voix du jour.
00:07:46Qu'est-ce que fait-il à Béziers ?
00:07:48Eh bien écoutez, ça pleuviote, c'est gris, c'est pas le temps.
00:07:54Par contre, dites, si vous venez à Béziers samedi,
00:07:58enfin à Valras, il y a le bain de Noël.
00:08:00Ah, très bien, très bien.
00:08:02C'est un peu fraîche.
00:08:04Je vous attends.
00:08:06Quant à Philippe David, ça lui ferait perdre ses petits kilos.
00:08:08C'est un complot.
00:08:12Muriel, il y a deux écoles.
00:08:14Où il coule comme un conneriel ?
00:08:16Où il flotte ?
00:08:18Je ne sais pas.
00:08:20La mer n'est jamais à plus de 17 degrés, y compris en été, à Valras, Muriel.
00:08:24En fait, on ne sait pas si c'est de l'aérophagie ou si c'est du corps.
00:08:26C'est ça notre problème.
00:08:28C'est froid.
00:08:30Touché.
00:08:32Allez, vous restez avec nous avec un peu de sérieux dans un instant.
00:08:34Le réquisitoire de M. le procureur.
00:08:36Je le dis, les médias se mettent rarement en cause.
00:08:40On en parle dans un instant.
00:08:42Ne me regardez pas quand vous dites ça, Philippe.
00:08:44Ça me fait du mal.
00:08:46Allez, à tout de suite.
00:08:48Mais j'aime beaucoup vous regarder.
00:08:50C'est Valérie Expert.
00:08:52Je vous souhaite de très très joyeuses fêtes avec Sud Radio.
00:08:54Bonne fête avec Sud Radio.
00:08:56Sud Radio.
00:08:58Parlons vrai.
00:09:00Sud Radio, 17h-19h.
00:09:02Philippe David.
00:09:04Cécile de Ménibus.
00:09:06Retour des vraies voix avec, bien évidemment, Cécile de Ménibus.
00:09:08Lumineuse.
00:09:10Philippe Bilger.
00:09:12Toujours parfaitement cravaté.
00:09:14Avec un accord chemise-cravate magnifique.
00:09:16Jean-Michel Fauvergue.
00:09:18Qui a commencé la soirée en tenant des propos odieux.
00:09:20Ce qui n'est pas le cas d'habitude.
00:09:22Oui, c'est vrai.
00:09:24Lumineuse.
00:09:26Anne Mazovier.
00:09:28Lumineuse avec des paillettes, etc.
00:09:30Elle a un petit côté Mariah Carey quand elle chante.
00:09:32Exactement.
00:09:34L'URS, ça ne devrait pas tarder.
00:09:36Elle va vous faire chanter, je pense.
00:09:38Parce que c'est l'inverse.
00:09:40Allez, bienvenue à tous.
00:09:42Dans un instant, les 3 mots de l'actu avec Félix Mathieu.
00:09:44Bonsoir Félix.
00:09:46Et de quoi parle-t-on ?
00:09:48De Gisèle Pellicot qui exprime sa gratitude.
00:09:50Son ex-mari condamné à 20 ans de réclusion.
00:09:52Le maximum.
00:09:54Mais ses co-accusés copent de moins que réclamés par le Parquet.
00:09:56Déception des enfants de la victime et de ses soutiens.
00:09:58On va parler aussi d'Emmanuel Macron qui parle reconstruction.
00:10:00Mais aussi, lutte contre l'immigration clandestine à Mayotte.
00:10:02Où il va finalement dormir.
00:10:04Et passer la nuit sur place.
00:10:06Alors qu'on avait annoncé quelques heures seulement à l'origine.
00:10:08Et puis François Bayrou se dit prêt
00:10:10à relancer le débat sur la réforme des retraites.
00:10:12Il recevait à Matignon les différents partis.
00:10:14Sauf RN et LFI.
00:10:16Différents partis pour tenter de les convaincre d'entrer au gouvernement.
00:10:18Il y a du boulot.
00:10:20En 3 mots, ça donne donc gratitude, reconstruction et retraite.
00:10:22Et tout de suite, Philippe Bilger.
00:10:24Les vraies voix Sud Radio.
00:10:26Le réquisitoire du procureur.
00:10:28Philippe Bilger.
00:10:30Et un réquisitoire très intéressant.
00:10:32Les médias savent-ils se remettre en cause ?
00:10:34Philippe Bilger.
00:10:36Oui, alors cette interrogation qui m'est venue hier
00:10:38est directement liée
00:10:40à ce quotidien de référence
00:10:42selon moi à la fois
00:10:44incontestable et
00:10:46très contestable.
00:10:48Parce qu'il m'énerve à chaque fois
00:10:50que je le lis. C'est le monde.
00:10:52Il y a un conflit
00:10:54sérieux qui est né
00:10:56à propos du traitement
00:10:58du conflit israélo-palestinien.
00:11:00Et
00:11:02beaucoup de gens, même au sein du monde,
00:11:04se sont émus de la manière
00:11:06très tendancieuse
00:11:08dont le monde traitait ce conflit
00:11:10en étant quasiment
00:11:12unilatéralement en faveur
00:11:14des Palestiniens
00:11:16du Hamas.
00:11:18Et notamment, a-t-on dit,
00:11:20à cause de la relation qu'entretenait
00:11:22un responsable
00:11:24du monde, Barthes,
00:11:26avec une femme qui est
00:11:28très éprise de la cause
00:11:30palestinienne, puisqu'elle a traité
00:11:32par exemple les assassins
00:11:34du Hamas de héros.
00:11:36Alors donc, ce qui m'intéresse
00:11:38c'est non seulement cela,
00:11:40mais c'est le fait que le monde,
00:11:42ce matin, a réagi très tranquillement
00:11:44en disant « Mais il n'y a pas l'ombre
00:11:46d'un problème. Tout se passe
00:11:48merveilleusement bien,
00:11:50mais il n'y a pas un traitement
00:11:52partiel de la cause palestinienne.
00:11:54Donc, conclusion,
00:11:56on n'a rien à faire,
00:11:58rien à voir, rien à nous reprocher
00:12:00et je crains que le monde
00:12:02soit un exemple
00:12:04qui pourrait survenir à propos
00:12:06d'autres publications.
00:12:08Il ne faut surtout pas les toucher,
00:12:10eux qui se permettent de critiquer
00:12:12parfois de manière vulgaire
00:12:14autrui et les idées d'autrui.
00:12:16– Anne Mazouille ? – Alors, je pense
00:12:18que vous faites référence à cet excellent article
00:12:20d'Eugénie Bastier dans le Figaro.
00:12:22Et c'est vrai que c'est une enquête
00:12:24qui est menée avec beaucoup de série
00:12:26et beaucoup d'objectivité, malgré ce qu'on peut lire.
00:12:28Et c'est vrai que c'est scandaleux.
00:12:30C'est scandaleux, de toute façon.
00:12:32Et ça laisse aujourd'hui, maintenant,
00:12:34la parole à certains journalistes
00:12:36du monde qui n'osaient plus s'exprimer.
00:12:38Et ce dont vous parlez, c'est une réalité
00:12:40parce que cette femme à laquelle vous faisiez allusion
00:12:42est une militante et qui appartient
00:12:44à un groupe, et un groupe
00:12:46qui est très connu. Donc c'est vrai que c'est
00:12:48un peu dommage pour le monde qui fête ses 80 ans
00:12:50en même temps. – Absolument.
00:12:52Jean-Michel Fauvergue.
00:12:54– Dans certains médias,
00:12:56comme un peu partout, il y a des emprises
00:12:58qui se font et qui continuent.
00:13:00Mais je pense
00:13:02que le monde le paye cher
00:13:04parce que le nombre d'abonnés,
00:13:06le nombre de lecteurs est en train
00:13:08de baisser. Mais c'est pas nouveau
00:13:10tout ça. Effectivement,
00:13:12cet article-là du Figaro
00:13:14met en évidence ça.
00:13:16Donc c'est un autre article d'un autre
00:13:18média. Mais c'est
00:13:20quelque chose qui maintenant dure
00:13:22depuis pas mal
00:13:24de temps. Alors le monde, il y en a d'autres aussi
00:13:26à un certain moment.
00:13:28Moi, j'ai toujours été surpris
00:13:30alors, on va s'éloigner
00:13:32du monde, mais j'ai toujours été surpris
00:13:34de voir avec quel
00:13:36empressement
00:13:38les politiques
00:13:40attendaient la parution
00:13:42d'un autre
00:13:44quotidien
00:13:46qui a un nom de palmipède.
00:13:48Et ça, ça m'a
00:13:50toujours fasciné de voir
00:13:52cette appétence à la
00:13:54dénonciation. Mais
00:13:56c'est parce qu'il y avait des lecteurs aussi, au niveau le plus
00:13:58haut de l'État.
00:14:00Merci beaucoup. Tout de suite, les 3 mots dans l'actu
00:14:02avec Félix Mathieu.
00:14:04Les vrais voix Sud Radio.
00:14:06Bonsoir Félix, 3 mots qui sont
00:14:08gratitude, reconstruction et retraite.
00:14:10Le maximum encouru pour Dominique Pellicot,
00:14:1220 ans de réclusion pour viol aggravé
00:14:14mais ses co-accusés obtiennent des peines moins
00:14:16sévères que les réquisitions du Parquet.
00:14:18Déception des enfants de Gisèle Pellicot
00:14:20qui, elle, exprime sa gratitude à ses soutiens.
00:14:22Emmanuel Macron va passer la nuit à
00:14:24Mayotte. Il y a parlé reconstruction, mais aussi
00:14:26lutte contre l'immigration
00:14:28clandestine. Je ne peux pas laisser dire que
00:14:30l'État aurait démissionné, plaide le Président.
00:14:32Pendant ce temps, François Bayrou reçoit
00:14:34Matignon. Il propose aux différents partis,
00:14:36sauf Hérène et Eléphie, d'entrer au gouvernement
00:14:38et pour râpater le chaland,
00:14:40Oyoye, il se dit même prêt à remettre sur la table
00:14:42la réforme des retraites.
00:14:44Les vrais voix Sud Radio
00:14:46...
00:14:48...
00:14:50...
00:14:52...
00:14:54...
00:14:56...
00:14:58...
00:15:00...
00:15:02...
00:15:04...
00:15:06...
00:15:08...
00:15:10...
00:15:12...
00:15:14...
00:15:16...
00:15:18...
00:15:20...
00:15:22...
00:15:24...
00:15:26...
00:15:28...
00:15:30...
00:15:32...
00:15:34...
00:15:36...
00:15:38...
00:15:40...
00:15:42...
00:15:44...
00:15:46...
00:15:48...
00:15:50...
00:15:52...
00:15:54...
00:15:56...
00:15:58...
00:16:00...
00:16:02...
00:16:04...
00:16:06...
00:16:08...
00:16:10...
00:16:12...
00:16:14...
00:16:16...
00:16:18...
00:16:20...
00:16:22...
00:16:24...
00:16:26...
00:16:28...
00:16:30...
00:16:32...
00:16:34...
00:16:36...
00:16:38...
00:16:40...
00:16:42...
00:16:44...
00:16:46...
00:16:48...
00:16:50...
00:16:52...
00:16:54...
00:16:56...
00:16:58...
00:17:00...
00:17:02...
00:17:04...
00:17:06...
00:17:08...
00:17:10...
00:17:12...
00:17:14...
00:17:16...
00:17:18...
00:17:20...
00:17:22...
00:17:24...
00:17:26...
00:17:28...
00:17:30...
00:17:32...
00:17:34...
00:17:36...
00:17:38...
00:17:40...
00:17:42...
00:17:44...
00:17:46...
00:17:48...
00:17:50...
00:17:52...
00:17:54...
00:17:56...
00:17:58...
00:18:00...
00:18:02...
00:18:04...
00:18:06...
00:18:08...
00:18:10...
00:18:12...
00:18:14...
00:18:16...
00:18:18...
00:18:20...
00:18:22...
00:18:24...
00:18:26...
00:18:28...
00:18:30...
00:18:32...
00:18:34...
00:18:36...
00:18:38...
00:18:40...
00:18:42...
00:18:44...
00:18:46...
00:18:48...
00:18:50...
00:18:52...
00:18:54...
00:18:56...
00:18:58...
00:19:00...
00:19:02...
00:19:04...
00:19:06...
00:19:08...
00:19:10...
00:19:12...
00:19:14...
00:19:16...
00:19:18...
00:19:20...
00:19:22...
00:19:24...
00:19:26...
00:19:28...
00:19:30...
00:19:32...
00:19:34...
00:19:36...
00:19:38...
00:19:40...
00:19:42...
00:19:44...
00:19:46...
00:19:48...
00:19:50...
00:19:52...
00:19:54...
00:19:56...
00:19:58...
00:20:00...
00:20:02...
00:20:04...
00:20:06...
00:20:08...
00:20:10...
00:20:12...
00:20:14...
00:20:16...
00:20:18...
00:20:20...
00:20:22...
00:20:24...
00:20:26...
00:20:28...
00:20:30...
00:20:32...
00:20:34...
00:20:36...
00:20:38...
00:20:40...
00:20:42...
00:20:44...
00:20:46...
00:20:48...
00:20:50...
00:20:52...
00:20:54...
00:20:56...
00:20:58...
00:21:00...
00:21:02...
00:21:04...
00:21:06...
00:21:08...
00:21:10...
00:21:12...
00:21:14...
00:21:16...
00:21:18...
00:21:20...
00:21:22...
00:21:24...
00:21:26...
00:21:28...
00:21:30...
00:21:32...
00:21:34...
00:21:36...
00:21:38...
00:21:40...
00:21:42...
00:21:44violé et fait violer sa femme par d'autres hommes pendant dix ans.
00:21:48J'ai voulu, en ouvrant les portes de ce procès le 2 septembre dernier,
00:21:53que la société puisse se saisir des débats qui s'y sont tenus.
00:21:57Je n'ai jamais regretté cette décision.
00:22:00Les 50 hommes qui comparaissaient avec lui sont eux aussi tous reconnus coupables.
00:22:0526 dormiront ce soir en prison.
00:22:07Nous sommes dans le cadre d'une responsabilité pour l'heure assumée de Dominique Pellicot.
00:22:12Il est quelque peu hébété.
00:22:15J'ai confiance à présent en notre capacité à saisir collectivement un avenir
00:22:22dans lequel chacun, femmes et hommes, puissent vivre en harmonie,
00:22:27dans le respect et la compréhension mutuelles.
00:22:31Et malgré les 20 ans de réclusion criminelle infligées à Dominique Pellicot,
00:22:35principal accusé, les enfants de la victime expriment leur colère face à des peines jugées insuffisantes pour les co-accusés.
00:22:40Plusieurs condamnations se sont en deçà des réquisitions du parquet,
00:22:44ce qui alimente un sentiment d'injustice.
00:22:46Alors, parlons vrai. Est-ce que la peine maximale de 20 ans pour viol devrait être vue à la hausse ou à la baisse ?
00:22:52Est-ce que ce procès va, comme mitout, libérer la parole ?
00:22:56Et à cette question, Mazan, les peines prononcées correspondent-elles à la gravité des faits ?
00:23:00Vous dites non à 63%. Vous voulez réagir ?
00:23:03Les vraies voix attendent vos appels au 0826 300 300.
00:23:08Et notre invité Isabelle Steyer sera avec nous, avocat spécialisé en défense des femmes victimes de violences.
00:23:14Bonsoir, merci d'être avec nous maître Philippe Bilger.
00:23:18Bonsoir madame.
00:23:20C'est un bonheur de retrouver médiatiquement maître Steyer que j'ai bien connu judiciairement.
00:23:26Mais pour aller vite, d'abord je comprends totalement les réactions des enfants.
00:23:35Non pas que je les approuve, mais c'est assez général que les partis civils ne considèrent pas que les sanctions soient suffisantes.
00:23:45Deuxième élément, je ne vais pas juger la manière dont l'arrêt a été rendu,
00:23:51mais il me semble qu'à partir du moment où le maximum de la peine pour Dominique Pellicot a été édité, 20 ans de réclusion,
00:24:00il y a naturellement une baisse dans la hiérarchie des peines,
00:24:05puisque Dominique Pellicot, quoi qu'on en dise, est plus que le protagoniste dans ces affaires criminelles,
00:24:12et donc les autres ont été forcément diminués dans la sanction.
00:24:17Alors apparemment diminuées encore davantage que ne l'auraient voulu les réquisitions,
00:24:23mais je ne crois pas que ce soit scandaleux dans l'économie générale de l'arrêt.
00:24:31Il y avait des contraintes qui, me semble-t-il, ont été respectées et qui ont donné tout même au bout de 4 mois, je crois, une très bonne justice.
00:24:40– Anne Mazoyer.
00:24:41– Alors, je pense qu'il y a plusieurs sujets, mais je soumets ça à votre sagacité, Philippe,
00:24:48dans le sens où je pense qu'effectivement les 20 ans de réclusion, très bien.
00:24:52Moi, j'ai lu plusieurs articles pour préparer cette émission, dont un article dans Libération qui a pris les cas les uns après les autres.
00:25:00Et il y a un homme qui a parlé d'une manière absolument incroyable en disant
00:25:07« je ne savais pas que, pardonnez-moi de ma trivialité, que de faire un doigt c'était sexuel ».
00:25:13Alors, si vous voulez, le problème c'est qu'à un moment donné, ce type-là a certainement bénéficié peut-être de circonstances atténuantes
00:25:20puisqu'il ne sait même pas ce que c'est que la sexualité.
00:25:22Mais c'est un peu embêtant parce qu'il a 51 ans.
00:25:24– Oui, et puis je vous rappelle que nul n'est censé ignorer la loi.
00:25:26– Donc bon, et c'est un peu ça que je voulais dire, c'est-à-dire qu'à un moment donné, il y a un problème.
00:25:31C'est-à-dire que là, c'est une question de moralité, c'est une condition de vie dans la société.
00:25:35Alors, on peut penser le contraire en disant finalement « la moralité, ce n'est pas quelque chose qui doit être intégré systématiquement,
00:25:42mais quelque chose que je dois accepter », mais c'est la porte ouverte, je dirais, à toutes les dérives.
00:25:47Donc moi, je crois qu'au contraire, il aurait fallu, Philippe, pardonnez-moi, que ça soit un peu plus sévère.
00:25:53Parce que ceux qui n'ont par exemple écopé que de 3 ans, après avoir commis ce qu'ils ont commis,
00:25:59c'est un peu léger, puis il y en a certains qui sont sortis libres de cette histoire.
00:26:03C'est ça aussi qui me scandalise, ou avec sursis.
00:26:06– Jean-Michel Fauvé.
00:26:07– Alors, moi, vous savez que je ne suis pas tendre avec la justice, mais la justice de tous les jours,
00:26:11quand elle remet par exemple dehors des gens qui tabassent des policiers à Nice et ailleurs,
00:26:17et les Français en ont marre de cette justice laxiste-là.
00:26:21Mais pour le coup, ici, sur cette affaire bien précise, n'oublions pas une chose,
00:26:26c'est que vous savez à quand ils remontent les faits ?
00:26:29Entre 2011 et 2020, la plainte remonte à 2020.
00:26:32L'affaire est déjà jugée.
00:26:34Pourquoi ? Parce qu'elle est jugée en cours criminel et pas en cours d'appel.
00:26:38Et la cour criminelle, c'est 20 ans maximum de réclusion criminelle.
00:26:42Et il a eu le maximum, l'ex-mari à Pellicot a eu le maximum.
00:26:47Pour ce qui concerne les autres.
00:26:49Et donc, du coup, j'ai plutôt tendance, pour le coup, à faire confiance à la justice.
00:26:53Et pour ce qui concerne les autres, eh bien, on n'en sait rien.
00:26:56On ne sait pas les circonstances qu'il y a eu.
00:26:58La peine est individualisée.
00:27:00On ne connaît pas les circonstances des uns et des autres.
00:27:02Donc, du coup, se mettre à la place des magistrats et dire, non, les peines ne sont pas assez lourdes.
00:27:06Moi, je suis incapable de le faire aujourd'hui.
00:27:08Je suis incapable de le faire.
00:27:09Je suis incapable de le faire.
00:27:10Ce que je peux vous dire, c'est que la justice est passée.
00:27:12Et elle est passée rapidement.
00:27:13Ce qui la change de ce qu'elle fait d'habitude.
00:27:15– Vous voulez réagir ?
00:27:16Vous avez été bouleversé par les procès de Mazan.
00:27:19Des procès dont on parle dans le monde entier.
00:27:21Venez témoigner au 0826 300 300.
00:27:24Avec nous, maître Isabelle Steyer.
00:27:26Alors, vous êtes avocate spécialisée en défense des femmes victimes de violences.
00:27:30On ne va pas dire affroi, parce que le verdict a seulement quelques heures.
00:27:34Comment, avec un peu de recul, vous analysez ce, ou plutôt ces verdicts, maître Steyer ?
00:27:39– Est-ce que c'est une faiblesse de la justice, par exemple ?
00:27:42– Écoutez, la première question, c'est, quand on est parti civil,
00:27:45c'est de se poser la question de savoir qu'est-ce qui répare ?
00:27:49Est-ce que c'est la peine qui répare une partie civile ?
00:27:52Et effectivement, on voit qu'il y a désormais des demandes de la part des partis civils
00:27:58de participer à l'élaboration d'une peine qui soit conséquente.
00:28:05Et c'est de plus en plus récurrent.
00:28:09Et donc, effectivement, ça pose le problème de l'intervention de la partie civile
00:28:18sur le quantum de la peine, et sur le fait qu'elle ne peut pas intervenir
00:28:22pour faire appel sur des peines qui ne lui conviendraient pas,
00:28:26ou même sur des décisions d'acquittement ou de relax.
00:28:29Et donc, à partir du moment où Joël Pellicot en court 20 ans,
00:28:35qu'il a été condamné à la peine maximum de 20 ans,
00:28:39je rejoins tout à fait ce qu'a dit M. l'advocat général Bidger,
00:28:42c'est qu'on est bien obligé, et la cour est bien obligée,
00:28:46par conséquent, d'adapter la peine aux complices qui ont commis un viol,
00:28:51deux viols, six viols, et forcément on va avoir une peine
00:28:55qui va être diminuée par rapport à l'auteur principal.
00:28:58Mais on peut aussi se poser la question de savoir ce que souhaitait Caroline,
00:29:02la victime, donc la fille du couple Pellicot,
00:29:07est-ce que ce n'est pas une reconnaissance des faits,
00:29:10puisqu'elle posait souvent la question à son père de savoir
00:29:14si c'était déroulé sur son corps.
00:29:17Il a quand même été condamné pour des faits de tentative de viol,
00:29:22d'après ce que j'ai compris sur Caroline,
00:29:26elle a été photographiée nue avec les dessous de sa maman,
00:29:33ce qui laisse effectivement penser que ça n'a pas été fait pour rien,
00:29:37mais pour quelque chose, et la cour est allée quand même
00:29:40jusqu'à la condamnation pour une tentative de viol.
00:29:45Alors il n'y a pas de vidéo là concernant,
00:29:48et donc elle a bénéficié d'une prise en compte de ce qu'elle a pu subir.
00:29:54Donc on est, concernant les enfants, dans une place qui est très particulière,
00:29:59parce qu'ils ont été victimes,
00:30:02on n'arrive pas à définir exactement de quoi,
00:30:05il n'y a pas d'aveu de leur père,
00:30:08et pour eux ce n'est pas un mari, c'est leur père,
00:30:11c'est une place qui est encore plus particulière que pour un époux,
00:30:15et on a des interrogations qui demeurent.
00:30:18Donc le questionnement est bien plus fort pour les enfants,
00:30:24donc je comprends qu'elles ne soient pas satisfaites,
00:30:27puisque pour elles il n'y a pas de vidéo,
00:30:30il n'y a rien de très concret là concernant,
00:30:33et elle est dans ses interrogations sans fin.
00:30:37Donc pour elle ce procès c'est peut-être plus une porte ouverte qu'une porte fermée,
00:30:41et je comprends que pour elle ce soit une torture,
00:30:44parce qu'elle ne saura jamais ce qui s'est vraiment passé.
00:30:47Donc elle ne peut pas être satisfaite d'une absence de réponse,
00:30:50au-delà de la peine, parce que ce n'est pas les 20 ans qui vont peut-être la réparer,
00:30:56et les autres co-mises en examen,
00:30:59je ne pense pas qu'ils aient commis d'effet sur elle d'après ce que j'ai compris,
00:31:02donc effectivement c'est insatisfaisant.
00:31:06Mais il y a quelque chose qui m'interpelle,
00:31:09il y a le viol, la tentative de viol, et la soumission chimique,
00:31:13qui est très nouveau, pardon de le dire,
00:31:16mais c'est très nouveau quand même dans le débat public.
00:31:19Est-ce que, je me mets du côté des victimes,
00:31:23de dire que la justice à un moment donné,
00:31:26ne doit pas donner un exemple frappant,
00:31:29pour condamner des gens,
00:31:32parce que quand on voit la hauteur des peines,
00:31:34et quand on voit soumission chimique, tentative de viol ou viol,
00:31:38il y a un moment donné, il faut que ça résonne dans l'esprit des gens,
00:31:41il faut que ça serve, que la justice serve à quelque chose.
00:31:45Et c'était peut-être le moment, puisqu'on parle de procès historique,
00:31:49c'était peut-être le moment de frapper fermement pour expliquer
00:31:53que c'est extrêmement grave en fait.
00:31:56C'est-à-dire qu'il n'y a pas de gradation dans la gravité,
00:31:59mais là on cumule quand même.
00:32:02C'est une question...
00:32:04Isabelle Steyer.
00:32:06On a effectivement désormais une majorité de viols commis
00:32:10dans ce contexte de soumission chimique,
00:32:13avec une réponse judiciaire qui est,
00:32:16généralement, soyons très clairs, le classement sans suite.
00:32:19Puisqu'on ne permet pas à la victime d'avoir accès à son propre récit,
00:32:23à son propre témoignage,
00:32:25et on sait que c'est le socle de toute procédure judiciaire.
00:32:28Alors à partir du moment où on était dans un dossier
00:32:30où tous les faits étaient filmés,
00:32:32on aurait pu en faire un dossier encore plus exemplaire.
00:32:36Mais est-ce que c'est l'exemplarité des peines qui est dissuasive ?
00:32:42C'est une question qui est récurrente en droit pénal.
00:32:45Donc est-ce que dans ce contexte-là,
00:32:48qui était d'ailleurs un autre contexte,
00:32:50qui n'est pas le contexte habituel des soumissions chimiques,
00:32:54c'est-à-dire que là c'est un mari, un époux,
00:32:57qui vient faire violer dans le lit conjugal sa propre épouse.
00:33:02C'est aussi un contexte très particulier.
00:33:05On a généralement des femmes qui sont victimes de soumissions chimiques
00:33:09qui se retrouvent à la suite d'une soirée,
00:33:12c'est généralement comme ça que ça se passe,
00:33:14dans le lit d'une personne dont elles ne se souviennent pas avoir…
00:33:18avec qui elles ne se souviennent absolument pas avoir parlé,
00:33:20être allées dans ce lieu-là,
00:33:22et se retrouvent nues dans un lit et dans un appartement
00:33:24qu'elles ne connaissent pas.
00:33:25Donc c'est un tiers qui a violé.
00:33:27Là, c'est l'époux qui a organisé des scénarios de viol en série sur sa femme.
00:33:35Donc on est encore dans un autre contexte.
00:33:37Il y a des tiers aussi.
00:33:39Oui, il y a des tiers aussi,
00:33:41mais on est dans un contexte qui reste familial,
00:33:43un contexte de viol conjugal.
00:33:45Philippe Bulger.
00:33:47Votre question est pertinente, ma chère Cécile,
00:33:50mais il faut bien partir de l'idée
00:33:52que la seule manière de rendre emblématique,
00:33:56sur le plan de la peine, cette affaire,
00:33:58c'était de donner le maximum à Dominique Pellicot,
00:34:02et qu'ensuite, on est bien obligé d'appréhender
00:34:05les comportements singuliers des autres.
00:34:07Mais si vous le permettez, Anne,
00:34:09j'aurais voulu demander, maître Steyer, rapidement,
00:34:12est-ce que vous auriez-vous défendu Dominique Pellicot ou les autres ?
00:34:18Ou vous seriez contentée de rester au niveau des partis civils ?
00:34:24Non, je n'aurais pas défendu Dominique Pellicot.
00:34:28Je n'aurais pas défendu.
00:34:30Et j'aurais tenté d'ailleurs une autre qualification
00:34:34pour Dominique Pellicot,
00:34:36si j'étais intervenue en tant que partie civile.
00:34:38J'aurais tenté une qualification
00:34:40qui fasse monter la peine initialement de 20 ans
00:34:45à 30 ans,
00:34:47puisque j'aurais tenté le viol avec acte de torture et de barbarie.
00:34:50Il fallait passer en cours d'assises pour ça.
00:34:52Oui, c'est ça.
00:34:54J'imagine qu'on a infligé à cette femme
00:34:57des actes de barbarie
00:35:00et des souffrances qui vont au-delà
00:35:02de la souffrance de ce que subit une victime de viol,
00:35:05on va dire, habituelle.
00:35:07C'est horrible ce qu'on dit,
00:35:09mais c'est quand même le critère de l'acte de torture et de barbarie.
00:35:11Le nombre, le temps, les faits,
00:35:13la multiplicité de temps,
00:35:15les médicaments qu'on lui inflige.
00:35:17Tout ça fait qu'on est dans du hors-norme.
00:35:19Donc j'aurais tenté effectivement une autre qualification.
00:35:22Et je suis étonnée effectivement
00:35:25qu'on n'ait pas peut-être essayé
00:35:27de monter devant une cours d'assises,
00:35:30parce que 20 ans ne permet pas
00:35:32un cumul d'ailleurs des circonstances aggravantes.
00:35:34On a des circonstances aggravantes
00:35:36de conjoints, mais pas plus.
00:35:38Il faut qu'on aille au 0826 300 300, pardon maître,
00:35:40avec une question de Muriel, qui nous appelle de Béziers.
00:35:42Bonsoir Muriel.
00:35:44Bonsoir tout le monde.
00:35:46Écoutez moi, j'ai été bouleversée
00:35:48pour cette femme.
00:35:50Je trouve son courage admirable.
00:35:52Par contre, 20 ans,
00:35:54moi je l'aurais mis au trou
00:35:56jusqu'à la fin de sa vie.
00:35:58Les lois ne permettaient pas.
00:36:00Oui, je le sais, j'ai bien compris.
00:36:02Je ne suis pas abrutie.
00:36:04La seule chose...
00:36:06Non mais c'est vrai, j'écoute
00:36:08depuis deux jours Maître Bulcher
00:36:10qui lui défend toujours sa corporation,
00:36:12les juges, etc.
00:36:14Mais vous vous rendez compte
00:36:16que s'il n'y avait pas eu cet espace
00:36:18médiatique qu'on lui a accordé,
00:36:20il y en a plein des femmes
00:36:22tous les jours qui se font
00:36:24violer, qui se font tabasser,
00:36:26etc. Et les maris,
00:36:28ils écopent de quoi. Bien souvent,
00:36:30on rejette les plaintes
00:36:32des femmes au commissariat.
00:36:34Donc à un moment donné, il est temps
00:36:36que la justice ouvre ses yeux.
00:36:38Bougez pas, Murielle.
00:36:40Moi, je voulais revenir
00:36:42et vous répondre, Murielle,
00:36:44et puis également à vous, Maître.
00:36:46Je pense que si l'importance
00:36:48de la peine a énormément
00:36:50de poids.
00:36:52Oui, dans le sens où, si vous voulez,
00:36:54dans certains pays que je ne citerai pas,
00:36:56vous volez, on vous coupe la main. Je vous garantis
00:36:58que vous pouvez laisser votre voiture ouverte.
00:37:00C'est plus difficile à voler.
00:37:02J'irai pas jusqu'à dire qu'il faudrait couper
00:37:04le kiki de ce monsieur ou des autres.
00:37:06Le problème, c'est ce que j'allais vous dire.
00:37:08La castration chimique, ça existe.
00:37:10Et je pense que s'il y avait une exemplarité
00:37:12plus forte dans les peines,
00:37:14je suis persuadée, intuitivement,
00:37:16et parce que je suis une femme,
00:37:18qu'il y aurait un certain nombre d'hommes
00:37:20qui réviseraient leur façon
00:37:22de faire et qui peut-être y songeraient
00:37:24à deux fois. Parce que,
00:37:26quand vous risquez le pire,
00:37:28vous ne recommettez pas le même délit.
00:37:30Ou qu'ils iraient se faire soigner.
00:37:32Ou pas.
00:37:34Mais là, dans le cas présent,
00:37:36pour être tout à fait clair avec vous,
00:37:38qu'il y ait des types qui n'aient pas été
00:37:40ni d'une manière ni d'une autre
00:37:42inquiétés, me scandalise.
00:37:44Jean-Michel Fauvert, il y a le mot de la fin.
00:37:46Isabelle Steyer.
00:37:48Oui, ce qu'il faut éviter,
00:37:50surtout dans ces cas-là,
00:37:52c'est le classement sans suite.
00:37:54On a un nombre de classements sans suite qui est énorme.
00:37:56Et c'est bien ça, le problème.
00:37:58C'est qu'il faudrait davantage de sécurité
00:38:00à partir du moment
00:38:02où la victime dépose plainte,
00:38:04il faudrait pouvoir aboutir de façon plus régulière
00:38:06à des instructions
00:38:08et à des condamnations.
00:38:10Puisque des 85%,
00:38:1290% de classements sans suite,
00:38:14ce n'est pas vivable pour les femmes
00:38:16victimes de viol.
00:38:18Il faudrait qu'il y ait une sécurité
00:38:20dans la prise en charge des victimes
00:38:22qui soit beaucoup plus pérenne
00:38:24et qui amène à des condamnations.
00:38:26Quelles que soient les condamnations,
00:38:28on n'en est même pas encore là à discuter
00:38:30de la condamnation.
00:38:32On en est à ne pas avoir de classement sans suite.
00:38:34Donc effectivement...
00:38:36Merci, vous êtes là ?
00:38:38Il y a eu une rupture de zoom.
00:38:40On l'a perdu.
00:38:42Si vous nous entendez...
00:38:44Isabelle Steyer, merci à vous.
00:38:46Merci beaucoup, avocate spécialisée en défense
00:38:48des femmes victimes de violence.
00:38:50Merci beaucoup, vous restez avec nous.
00:38:52Muriel, vous restez avec nous ?
00:38:54Oui, avec plaisir.
00:38:56Dans un instant, le qui sait qui qui l'a dit.
00:38:58Vous allez pouvoir vous éclater.
00:39:00C'est ma bête noire.
00:39:02C'est nul, mais nul dans ce cas.
00:39:04C'est M. Bilger qui l'a dit.
00:39:06Allez, on fait une petite pause.
00:39:08On revient dans un instant.
00:39:10Bienvenue dans Les Vraies Voix.
00:39:12On est ensemble jusqu'à 19h.
00:39:24Bienvenue dans Les Vraies Voix.
00:39:26On continue.
00:39:28C'est un débat incroyable sur l'affaire Pellicot.
00:39:30On n'est pas d'accord avec Philippe Bilger.
00:39:32Avec Anne Mazouille, on est d'accord.
00:39:34Mais on n'est pas d'accord avec Philippe Bilger.
00:39:36Bon, écoutez, ce n'est pas grave.
00:39:38Donc on ne le fera pas gagner aujourd'hui
00:39:40si vous n'êtes pas d'accord, Cécile.
00:39:42Vous entendez qu'il y a des magouilles.
00:39:44Là, j'ai pris des risques.
00:39:46Non, il n'y a pas de risque.
00:39:48Elle est d'une impartialité en ma faveur.
00:39:50C'est totalement décoléré.
00:39:52Pas décoléré.
00:39:54Merci.
00:39:56Muriel, vous êtes avec nous ?
00:39:58Oui.
00:40:00C'est à vous d'envoyer le jingle, Muriel.
00:40:02Jingle, je l'ai dit.
00:40:04Les Vraies Voix Sudration.
00:40:06Le quiz de l'actu.
00:40:08Écoutez, moi, Muriel,
00:40:10quand elle me donne un ordre, j'y vais.
00:40:12Je vous le dis tout de suite.
00:40:14Cécile, je vais vous dire,
00:40:16vous êtes remontée dans mon estime
00:40:18depuis quelques temps.
00:40:20Je vous adore plus que quand vous étiez chez Coé.
00:40:22Voilà.
00:40:24Prends ça.
00:40:26En même temps, je suis très fière
00:40:28de l'avoir fait, Muriel, d'une manière ou d'une autre.
00:40:30Je ne refuse jamais mon passé.
00:40:32Qui m'a fait grandir.
00:40:34On adore son présent.
00:40:36Voilà, c'est tout.
00:40:38Mais je vous remercie quand même
00:40:40pour cette gentillesse déguisée.
00:40:42J'ai envie de dire.
00:40:44Non, pas du tout.
00:40:46Je me fais engueuler.
00:40:48Qui l'a dit ?
00:40:50Raphaël Mayotte.
00:40:52Muriel, c'est à vous.
00:40:54Euh...
00:40:56Qui a dit ça ?
00:40:58Ça ne peut pas être Mayotte.
00:41:00Macron, bonne réponse.
00:41:02Emmanuel Macron, effectivement.
00:41:04Qui c'est qui ?
00:41:06C'est un qui c'est qui qui l'a répondu à la question.
00:41:08Nicolas Sarkozy.
00:41:10Doit-il se voir retirer sa Légion d'honneur ?
00:41:12La réponse.
00:41:14Si la grande chancellerie doit s'interroger pour les uns,
00:41:16elle doit s'interroger aussi pour les autres.
00:41:18Muriel.
00:41:20Et c'était ce matin sur Sud Radio.
00:41:22Il parlait de Depardieu, non ?
00:41:24Non. Muriel.
00:41:26Un président de groupe.
00:41:28Un président de groupe parlementaire.
00:41:30De LFI ?
00:41:32Non.
00:41:34Non.
00:41:36PS.
00:41:38PS.
00:41:40Balot. Il l'a dit plus vite. Boris Balot.
00:41:423 points pour Jean-Michel Fauvergue.
00:41:44Allez, qui c'est qui qui l'a dit ?
00:41:46Qui l'a dit ?
00:41:482 points. M. Barnier n'a pas fait l'automne.
00:41:50M. Bayrou ne fera pas l'hiver.
00:41:54Muriel.
00:41:56Muriel.
00:41:58Non.
00:42:00Pas Pannier.
00:42:02Non, pas Pannier.
00:42:04La poissonnière.
00:42:06Pannot.
00:42:08Bonne réponse. C'est Philippe Bilger qui l'a dit.
00:42:10Vous êtes contenté de dire la poissonnière.
00:42:12J'ai dit ça, moi ?
00:42:14Vous l'avez dit et Muriel vous a entendu.
00:42:16Et c'est bon.
00:42:182 points pour Philippe Bilger.
00:42:20Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:223 points.
00:42:24Le couple franco-allemand est essentiel
00:42:26mais il ne fonctionne plus.
00:42:28C'est un ancien ministre
00:42:30et je vais vous mettre sur la voie,
00:42:32ancien commissaire européen. Muriel.
00:42:34Barnier.
00:42:36Non.
00:42:38Ça commence aussi par un B.
00:42:40Ah, c'est Breton.
00:42:42Bonne réponse de Jean-Michel Fauvergue.
00:42:44Thierry Breton.
00:42:46C'était à lui ?
00:42:48Oui, c'est à lui.
00:42:50Parce que ça a répondu après Muriel.
00:42:52Question qui c'est qui qui l'a dit.
00:42:542 points sur François Bayrou.
00:42:56Il ne sait pas où il va.
00:42:58Monsieur Bayrou parle beaucoup
00:43:00mais il ne se passe rien du tout.
00:43:02Muriel.
00:43:04Pannot.
00:43:06Non.
00:43:08C'est pas le même bord.
00:43:10Tanguy.
00:43:12Oui, bonne réponse.
00:43:14Jean-Philippe Tanguy.
00:43:16On ne les connait pas.
00:43:18On ne les connait pas.
00:43:20Jean-Philippe Tanguy.
00:43:22Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:43:243 points sur Bayrou.
00:43:26C'est quand même curieux qu'il ait été obligé
00:43:28de quitter son poste de ministre de la justice
00:43:30en 2017 parce qu'il était mis en examen
00:43:32et que maintenant il va être jugé
00:43:34qu'il puisse être premier ministre.
00:43:36Alors on vous aide, c'est une sénatrice
00:43:39Muriel.
00:43:43Et elle chante comme un oiseau.
00:43:45Antignol.
00:43:47Bonne réponse !
00:43:49De Muriel qui marque 3 points.
00:43:51Merci Cécile !
00:43:53Pour l'oiseau.
00:43:55Laurent Antignol.
00:43:57Voilà, c'est ça.
00:43:59Question qui c'est qui qui l'a dit.
00:44:012 points sur la condamnation
00:44:03de Nicolas Sarkozy.
00:44:05Il pâtit de certaines lois
00:44:07et il l'a lui-même fait passer.
00:44:09Muriel.
00:44:11Il a un poste important
00:44:13à l'Assemblée nationale.
00:44:15Sur les finances.
00:44:17Ah bah c'est... Comment il s'appelle ?
00:44:19Il est au...
00:44:21Il est chez les filles.
00:44:23Eric Coquerel.
00:44:25C'est Coquerel.
00:44:27Eric Coquerel. Je ne sais pas qui l'a dit en premier.
00:44:29On va le donner à Muriel
00:44:31qui en a 2 points.
00:44:33Alors, verdict final.
00:44:358 points pour Jean-Michel Fauvergue.
00:44:375 points pour Muriel.
00:44:394 points pour Philippe Bilger.
00:44:41Cotane Mazoyer.
00:44:43Elle a admiré ses comparses.
00:44:45Le paysage.
00:44:47Bravo Muriel, quand même.
00:44:49Merci, c'est gentil.
00:44:51Mais bon, il y a des noms comme ça qui nous...
00:44:53De toute façon, on connaît quasiment
00:44:55à part ceux qui sont sur les plateaux télé
00:44:57ou à la radio.
00:44:59On ne les connaît pas les autres.
00:45:01Merci en tout cas d'avoir été avec nous.
00:45:03On est ravis de vous avoir accueillis.
00:45:05Vous passez des bonnes fêtes de fin d'année.
00:45:07Merci, vous aussi.
00:45:09Prenez soin de vous, surtout.
00:45:11Vous aussi, Muriel.
00:45:13On a passé un très bon moment avec vous.
00:45:15Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
00:45:17Dans un instant, le journal La Météo
00:45:19avec Rémi André et le coup de gueule de Philippe David.
00:45:21Je vais pousser un coup de gueule
00:45:23sur ce qui s'est passé
00:45:25en marge du procès de Mazan.
00:45:27On en parle dans un instant.
00:45:29Soyez les bienvenus.
00:45:31Radio 17h19.
00:45:33Parlons vrai.
00:45:35Parlons vrai.
00:45:37Radio 17h19.
00:45:39Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:45:41Et autour de Philippe David
00:45:43et moi-même, Philippe Bilger,
00:45:45président de l'Institut de la Parole qui est avec nous.
00:45:47Jean-Michel Fauvergue,
00:45:49ancien député, ancien patron du Raid.
00:45:51Et puis, Anne Mazeuillet, fondatrice de Fair Value.
00:45:53Corporate, un public-affaires,
00:45:55cabinet de relations internationales, public international.
00:45:57Et vous, au 0826
00:45:59300 300,
00:46:01vous nous laissez de nombreux messages sur les répondeurs.
00:46:03Et bien, on les écoute.
00:46:05Bonsoir, Ludovic de Montmartin.
00:46:07J'appelle concernant le débat sur Éric Chotis
00:46:09et sa loi tronçonneuse. En mon sens,
00:46:11il faudrait réviser ou abroger
00:46:13les lois Mattam et Notre
00:46:15qui ont éloigné les services de proximité
00:46:17des citoyens, et notamment
00:46:19sur les territoires ruraux,
00:46:21qui ont également
00:46:23créé de nouvelles grandes régions
00:46:25où
00:46:27où les besoins
00:46:29sur un territoire ne sont pas les mêmes que sur un autre
00:46:31territoire, pendant la Nouvelle Aquitaine,
00:46:33entre Guéret et Biarritz. Concernant l'État,
00:46:35il doit également se recentrer
00:46:37vraiment sur ses missions dites régaliennes,
00:46:39c'est-à-dire la santé, l'éducation,
00:46:41la police, la justice,
00:46:43la défense.
00:46:45Et on doit trouver un maillage
00:46:47territorial cohérent entre les services
00:46:49déconcentrés de l'État et
00:46:51notamment
00:46:53les communes et les départements
00:46:55avec leurs élus locaux,
00:46:57qui sont très appréciés souvent,
00:46:59qui sont ancrés dans les territoires,
00:47:01qui connaissent ces besoins,
00:47:03sachant que les maires sont également
00:47:05les premiers maillons de la République.
00:47:07Maillage territorial,
00:47:09c'est refond total en fait.
00:47:11C'était notre débat d'hier soir, le projecteur.
00:47:13Mais en même temps, ce que dit notre auditeur
00:47:15est tout à fait pertinent,
00:47:17puisqu'entre le régalien
00:47:19qui relève du poids central,
00:47:21il y a le maillage,
00:47:23comme vous le dites très bien,
00:47:25Ludovic a parfaitement écouté ce qu'on a dit hier.
00:47:27Jean-Michel Fauvé.
00:47:29C'est un vaste programme, ce que dit Ludovic.
00:47:31Mais on sait qu'en France,
00:47:33il y a des strates en trop.
00:47:35Il y a 36 000 communes
00:47:37dans les pays où il y a la moitié
00:47:39des communes en Europe.
00:47:41Il y a les communes, il y a les agglos,
00:47:43ça a été créé par la loi NOTRe ça ?
00:47:45Il y a les communes, il y a les agglos,
00:47:47il y a les départements,
00:47:49il y a les régions,
00:47:51il y a les états,
00:47:53ça fait beaucoup, beaucoup, beaucoup trop.
00:47:55Vous êtes d'accord Anne ?
00:47:57Oui, parce que ça fait partie
00:47:59de cette difficulté
00:48:01pour l'ensemble des citoyens
00:48:03à pouvoir appréhender
00:48:05les différentes missions de ces institutions
00:48:07et de savoir qui fait quoi et pourquoi
00:48:09et la lenteur aussi avec laquelle
00:48:11elles prennent certaines décisions.
00:48:13Merci en tout cas pour ce sujet.
00:48:15Vous êtes formidable de nous laisser
00:48:17des messages.
00:48:19Pour nous c'est très important
00:48:21de vous donner la parole tous les jours
00:48:23du matin au soir.
00:48:25Et le message de Ludovic avait carrément le programme.
00:48:27Donc on a été obligé de le couper un peu.
00:48:29Il faut refaire telle région, telle région.
00:48:31Ludovic au gouvernement ?
00:48:33A la ruralité peut-être.
00:48:35Ou aux millefeuilles.
00:48:37En tout cas merci.
00:48:39Merci de nous laisser des messages
00:48:41tous les jours en espèce.
00:48:43Vous apportez des réponses.
00:48:450 826 300 300 dans un instant.
00:48:47Un coup de gueule de Philippe David ?
00:48:49Je vais pousser un coup de gueule sur ce qui s'est passé
00:48:51en marge des procès de Mazan.
00:48:53On en parle dans un instant.
00:48:55Soyez les bienvenus.
00:49:07Une table passionnante aujourd'hui
00:49:09avec Philippe Bilger, Jean-Michel Fauverg
00:49:11et Anne Mazeuyer, fondatrice de Fair Value
00:49:13Corporate and Public Affairs
00:49:15et de relations publiques internationales.
00:49:17J'aime les femmes intelligentes.
00:49:19Et donc du coup, c'est cultivé.
00:49:21Et là, je dois dire qu'avec vous, Anne,
00:49:23on est servi.
00:49:25Et puis c'est très agréable
00:49:27de dialoguer avec elle.
00:49:29Un bonheur.
00:49:31On a presque envie
00:49:33de vous parler d'accord avec elle.
00:49:35Mais au contraire, je t'y incite.
00:49:37Je t'y incite.
00:49:39En attendant,
00:49:41celui qui découvre les talents
00:49:43d'Anne, c'est Philippe David.
00:49:45Les vrais voisins de radio.
00:49:47Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village.
00:49:49Un village situé dans le magnifique
00:49:51département du Vaucluse dont on parle dans le monde entier
00:49:53puisqu'il s'agit du village de Mazan.
00:49:55Pas besoin de poser la question
00:49:57pourquoi Mazan ? Puisque depuis ce matin
00:49:59et le prononcé des peines contre les violeurs
00:50:01de Gisèle Pellicot, les commentaires se multiplient.
00:50:03Tout d'abord, je suis totalement
00:50:05satisfait que son ex-mari ait été
00:50:07condamné à la peine la plus lourde de 20 ans
00:50:09de réclusion criminelle. Et je ne me prononcerai
00:50:11pas sur les autres condamnations
00:50:13tant elles sont nombreuses et diverses.
00:50:15Mais ce qui me choque, c'est la récupération
00:50:17odieuse faite par certains et surtout
00:50:19certaines qui en profitent pour régler
00:50:21leur compte avec l'ensemble de la jante masculine.
00:50:23Car non, faut-il le rappeler,
00:50:25tous les hommes, heureusement, ne sont
00:50:27pas des violeurs et 99%
00:50:29d'entre eux n'auraient jamais usé
00:50:31de leur plus bas instinct en allant violer
00:50:33une femme inerte sur un lit sous les yeux
00:50:35de son mari après que celle-ci
00:50:37ait été droguée par ce même mari.
00:50:39D'ailleurs, certaines pancartes
00:50:41brandies devant le Palais de Justice
00:50:43m'ont choqué. Commençons par celle
00:50:45proclamant, je cite, « Toutes les
00:50:47femmes de la Terre vous soutiennent, merci Gisèle. »
00:50:49Bien sûr que toutes les femmes de la Terre
00:50:51soutiennent Gisèle Pellicot, mais tous les
00:50:53hommes dignes de ce nom aussi
00:50:55car Gisèle Pellicot est
00:50:57une femme, mais c'est aussi et surtout
00:50:59dans ce cas, une victime.
00:51:01Une autre pancarte portant le slogan,
00:51:03je cite, « Violeur, ta bite
00:51:05dans un mixeur », me semble un peu
00:51:07simpliste. J'aurais préféré
00:51:09castration chimique pour les violeurs,
00:51:11peine qui n'existe pas en France, mais qui
00:51:13ne me poserait aucun problème si on
00:51:15la mettait dans notre code pénal.
00:51:17Tous les hommes ne sont pas des salauds et
00:51:19encore moins des violeurs, alors s'il vous
00:51:21plaît, comme on le dit et le répète
00:51:23dans d'autres circonstances, pas d'amalgame.
00:51:25Pour conclure, je laisserai
00:51:27la parole à Gisèle Pellicot
00:51:29qui a une phrase très touchante dans sa
00:51:31déclaration post-verdict. « J'ai confiance
00:51:33à présent
00:51:35en notre capacité à saisir
00:51:37collectivement un avenir
00:51:39dans lequel chacun,
00:51:41femmes et hommes, puissent vivre
00:51:43en harmonie, dans le respect
00:51:45et la compréhension mutuelles. »
00:51:47Puissiez-vous être écoutée,
00:51:49madame ?
00:51:51C'est un
00:51:53très bel idéal qu'elle a formulé
00:51:55et c'est vrai qu'on ne peut
00:51:57qu'être touché par la dignité
00:51:59de cette victime, vous avez raison.
00:52:01Et puis, je suis comme
00:52:03vous, Philippe, moi, je suis
00:52:05passionné par les procès, même
00:52:07ceux où je n'étais pas avocat
00:52:09général, mais je déteste
00:52:11les délires et les
00:52:13hostilités, les lynchages
00:52:15périphériques, j'ai ça en horreur.
00:52:17Je pense qu'il ne faut pas
00:52:19gérer par certaines exceptions
00:52:21et que, Dieu merci,
00:52:23elles sont, alors malheureusement, il y en a
00:52:25de plus en plus, c'est vrai, parce qu'il y a peut-être eu
00:52:29aussi un certain laxisme
00:52:31à un moment donné, mais je pense que la majorité
00:52:33des hommes se conduisent correctement
00:52:35et qu'il faut vraiment ne pas faire
00:52:37le procès d'un homme ou de
00:52:39plusieurs hommes et d'en faire un exemple
00:52:41pour l'ensemble de ceux qui
00:52:43vivent... Oui, oui, et puis
00:52:45je pense aussi qu'il faut
00:52:47être très prudent, parce que je pense
00:52:49qu'il y a des femmes aussi
00:52:51qui sont extrêmement perverses, on l'a vu
00:52:53du reste dans des affaires
00:52:55récentes et des affaires abominables
00:52:57avec des enfants, avec des choses
00:52:59absolument terribles et je pense
00:53:01que donc, voilà, c'est l'être humain
00:53:03qui peut être un loup pour l'autre être humain, mais il n'y en a pas
00:53:05non plus. Pas de question de genre. Voilà, non, je pense
00:53:07pas du tout. Jean-Michel Fauvergue.
00:53:09Moi, je vous remercie, Philippe, pour ce
00:53:11coup de gueule, parce que
00:53:13j'y adhère complètement
00:53:15et effectivement, il y en a un peu
00:53:17assez de se
00:53:19voir accusé, comme ça,
00:53:21cette accusation sous-entendue,
00:53:23montrée du doigt, ça
00:53:25commence à faire beaucoup et
00:53:27il faut reprendre l'affaire telle qu'elle est
00:53:29et évidemment que les femmes
00:53:31sont derrière Muriel Perricot
00:53:33et évidemment que les
00:53:35hommes le sont aussi. Juste une petite
00:53:37chose, la castration
00:53:39chimique existe,
00:53:41mais elle est sur la base du volontariat.
00:53:43Pour la rendre obligatoire, et je remercie
00:53:45Cécile que c'est elle qui m'a dit, ça, ça pourrait
00:53:47vraiment être un bon coup de gueule et je pense que
00:53:49il fallait le faire.
00:53:51Merci beaucoup
00:53:53Philippe,
00:53:55Merci Philippe, tout de suite l'info en plus
00:53:57avec Félix Mathieu.
00:54:01Et on revient sur ce procès des viols
00:54:03de Mazan, une affaire qui a mis en lumière
00:54:05la problématique de la soumission chimique.
00:54:07L'ex-mari de Gisèle Perricot, condamné
00:54:09à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir
00:54:11durant des années violée et
00:54:13fait violer son épouse en la droguant,
00:54:15des années de viol durant lesquelles la victime régulièrement faisait
00:54:17état de sensations étranges, fatigue,
00:54:19perte de mémoire, douleur gynécologique
00:54:21inexpliquée.
00:54:23Elles sont restées longtemps dans une sorte d'errance médicale
00:54:25des praticiens même pensés à Alzheimer
00:54:27ou bien une tumeur au cerveau
00:54:29pour expliquer les pertes de mémoire.
00:54:31Il aura fallu donc que le mari Dominique Perricot
00:54:33se fasse arrêter dans une autre affaire
00:54:35pour que la vérité émerge finalement
00:54:37avec les images des sévices infligés
00:54:39à son épouse. Pour en parler, nous sommes
00:54:41avec Emeline Padeloup, médecin généraliste
00:54:43dans le Loiret et co-responsable
00:54:45d'un groupe de travail sur la détection des violences
00:54:47au sein du Collège de Médecine Générale.
00:54:49Bonsoir Docteur Padeloup.
00:54:51Merci d'être avec nous dans Les Vraies Voix sur Sud Radio.
00:54:53C'est vrai qu'on se dit qu'avec cette affaire
00:54:55Pellicot, elle n'aurait sans doute pas
00:54:57émergé l'affaire si le principal protagoniste
00:54:59n'avait pas filmé ces actes odieux.
00:55:01Est-ce qu'à l'avenir
00:55:03les médecins pourraient être mieux armés pour détecter
00:55:05des cas de violences chimiques comme ça
00:55:07selon vous ?
00:55:09Ce qui est délicat avec la soumission chimique
00:55:11c'est déjà l'idée d'y penser.
00:55:13C'est vrai que
00:55:15potentiellement cette affaire de Mazan
00:55:17va mettre en lumière
00:55:19alors malheureusement par cette histoire
00:55:21mais le fait que de telles choses terribles
00:55:23existent.
00:55:25D'autant plus que quand on fait les prescriptions
00:55:27puisque là c'était des substances
00:55:29légales sur prescription
00:55:31bien sûr on ne les prescrit pas en se disant
00:55:33qu'elles vont être détournées ainsi.
00:55:35Jean-Michel Faudreville.
00:55:37Je voulais juste préciser aussi
00:55:39qu'à l'Assemblée Nationale il y avait une mission
00:55:41sur la soumission chimique et rappelez-vous
00:55:43il y a eu une affaire entre une députée
00:55:45et un sénateur. Il y a eu une mission
00:55:47là-dessus et la dissolution
00:55:49a cassé cette mission là, espérons que ça reprenne
00:55:51assez rapidement aussi.
00:55:53Allez-y.
00:55:55Ce procès il y aura un avant et un après ?
00:55:57Selon vous ça peut faire changer les choses ?
00:55:59Je pense
00:56:01que oui d'un point de vue prise de conscience
00:56:03que
00:56:05les choses terribles existent et que c'est
00:56:07pas écrit sur le front de la victime
00:56:09c'est pas écrit sur le front de l'agresseur
00:56:11ça peut être un monsieur, madame, tout le monde
00:56:13que le médecin voit.
00:56:15Donc il y a
00:56:17quand même une prise de conscience que
00:56:19les violences intrafamiliales existent
00:56:21moi je le vois dans le cadre de mes
00:56:23fonctions universitaires, les étudiants sont de plus en plus
00:56:25demandeurs
00:56:27de formation, se rendre compte que
00:56:29ça existe et qu'ils ont un rôle à jouer
00:56:31mais parfois avec
00:56:33ce sentiment de je sens que je peux faire quelque chose
00:56:35mais c'est pas facile à aborder
00:56:37et s'il y a révélation
00:56:39j'en fais quoi derrière ?
00:56:41Mais ce qui est étonnant c'est qu'elle a
00:56:43fait plein d'analyses
00:56:45Muriel Pellicot et qu'à aucun
00:56:47moment
00:56:49à aucun moment
00:56:51un médecin lui a dit mais c'est vous
00:56:53vous avez quand même dans vos analyses
00:56:55il y a des analyses quand même qui ont
00:56:57été faites et à aucun moment le médecin lui a dit
00:56:59mais vous prenez des médicaments, vous faites quelque chose
00:57:01ce qui est dingue, j'imagine que
00:57:03aujourd'hui ça va quand même résonner
00:57:05de quelqu'un qui se sent pas bien et qui
00:57:07on va lui dire bah attendez
00:57:09on va regarder, faire des analyses si effectivement
00:57:11il y a des soupçons
00:57:13dans ce que produisent les analyses
00:57:15Alors ça
00:57:17je suis un peu moins experte
00:57:19mais ce qui est délicat avec en plus la soumission
00:57:21chambique, ce qui est encore plus dur que les
00:57:23violences de manière générale, c'est qu'il y a
00:57:25le délai, combien de temps ça reste
00:57:27traçable dans le corps
00:57:29donc le truc c'est entre la détection
00:57:31et l'obtention d'une potentielle preuve
00:57:33par une prise de sang, par un
00:57:35prélèvement, il faut que ça évite
00:57:37des fois et la disponibilité
00:57:39du truc qui permet de
00:57:41prélever et de l'analyse
00:57:43derrière, c'est pas aussi simple que ça
00:57:45Et puis surtout docteur, je suppose
00:57:47que la personne qui est victime
00:57:49d'une soumission chimique
00:57:51lorsqu'elle reprend en quelque sorte
00:57:53conscience, imagine
00:57:55que ça peut être toute autre chose
00:57:57Oui, tout à fait
00:57:59ce qui est encore plus dur dans la soumission
00:58:01chimique que des violences intramarciales
00:58:03sans soumission chimique, où là même
00:58:05si parfois il y a un déni, il y a une minimisation
00:58:07des violences, mais quand même
00:58:09elles savent, ou ils savent
00:58:11qu'ils ont subi des choses, là il y a
00:58:13un doute qui plane, il y a un flou
00:58:15donc c'est d'autant plus délicat
00:58:17parce que la victime elle-même
00:58:19ne pense pas à des violences
00:58:21donc pour que le professionnel de santé
00:58:23lui-même pense qu'il y ait des violences
00:58:25avec cette soumission chimique, c'est d'autant
00:58:27plus délicat, donc je dirais que
00:58:29éventuellement
00:58:31ce procès pouvait mettre quelque chose
00:58:33en lumière, en dehors de la soumission
00:58:35chimique, mais sur les violences intrafamiliales
00:58:37de manière générale, c'est que
00:58:39on fait notre démarche diagnostique, on cherche les symptômes
00:58:41on fait des examens complémentaires
00:58:43on mène notre raisonnement, mais qu'en bout d'un moment
00:58:45il y a beaucoup de choses qui reviennent négativement
00:58:47et puis à ce côté, il y a quelque chose qui ne cloche pas
00:58:49peut-être que
00:58:51penser qu'il y a un truc de l'ordre
00:58:53de la violence, de l'ordre de l'horreur qu'on aimerait
00:58:55ne pas voir, mais qui existe
00:58:57En tout cas, ce procès peut-être
00:58:59lèvera un peu le voile sur
00:59:01ces échanges. Merci beaucoup d'avoir
00:59:03été avec nous. Dans un instant
00:59:05Docteur Emeline Padelou
00:59:07médecin généraliste dans le
00:59:09Loiret. On fait une petite pause, on revient
00:59:11dans un instant avec le tour de table de l'actu des Vraies Voix
00:59:33Est-ce que le Père Noël
00:59:35a déposé des
00:59:37chroniqueurs de talent aujourd'hui ?
00:59:39Il y en a un, je ne sais pas.
00:59:41Sous le sapin, il y a des chroniqueurs de folie
00:59:43puisqu'il y a Philippe Michel. Ils sont petits alors
00:59:47L'essentiel, c'est de ne pas être
00:59:49dans le sapin
00:59:51Ou d'avoir
00:59:53les boules
00:59:59En tout cas, vous allez pouvoir participer
01:00:01à ce grand jeu de
01:00:03Noël de Sud Radio avec
01:00:05énormément de cadeaux sous ce sapin
01:00:07Peut-être que vous allez pouvoir remporter votre séjour
01:00:09en famille au parc Futuroscope
01:00:11ou votre carte cadeau d'un montant de 200 euros
01:00:13pour vous offrir des bracelets Le Vent à la Française
01:00:15ou alors
01:00:17gagner des dessous chez ETAM
01:00:19un an de dessous par exemple
01:00:21ou alors, ou alors, ou alors
01:00:23En tout cas, tout ça est sous le
01:00:25sapin Sud Radio 0826
01:00:27300 300. Anne, vous allez me donner
01:00:29un chiffre entre 1 et 15
01:00:317. Septième appel au standard
01:00:33pour remporter ce beau cadeau
01:00:35et le ramener à la maison
01:00:37On vous embrasse
01:00:39Comment on dit ? On croise des doigts ?
01:00:41On croise des doigts et on touche du bois
01:00:43De sapin, bien évidemment
01:00:45Tout de suite, le tour de table de l'actualité
01:00:47Oh, dites, je vais envoyer les actualités
01:00:49Vous venez les voir dans la cabine
01:00:51Je vais vous raconter une histoire pas banale
01:00:53Et vous, vous me racontez pas votre petite journée
01:00:55On a assez perdu le temps comme ça
01:00:57De l'actualité
01:00:59Et le tour de table de l'actualité de Philippe Bilger
01:01:01Oui, vous voulez parler de Nicolas Daragon
01:01:03le ministre ciblé par le Modem
01:01:05Absolument, c'est un très bon
01:01:07ministre qui était chargé
01:01:09d'une activité
01:01:11qu'on n'a pas assez remarquée
01:01:13et qui était
01:01:15une très bonne idée de ministère
01:01:17sécurité au quotidien
01:01:19Et Nicolas Daragon
01:01:21qui formait un parfait couple politique
01:01:23avec Bruno Retailleau
01:01:25qui étaient sur la même longueur d'onde
01:01:27doit être
01:01:29conservé, je ne sais pas
01:01:31s'il le sera, parce qu'il est
01:01:33ciblé et critiqué
01:01:35par le Modem pour des propos
01:01:37qui me semblaient pourtant
01:01:39parfaitement pertinents
01:01:41Il a eu la malheureuse idée
01:01:43pour le Modem de dire
01:01:45dans un discours à l'Assemblée nationale
01:01:47l'assassin qui est
01:01:49l'étranger qui assassine
01:01:51on le vire, on le fait partir
01:01:53celui qui viole
01:01:55on le fait partir
01:01:57alors il paraît que dans son propos
01:01:59il y avait une étrange
01:02:01volupté pour le Rassemblement
01:02:03national et par
01:02:05conséquent le Modem a été
01:02:07offusqué et serait prêt
01:02:09à le voir partir
01:02:11si ça se produisait, ce serait aberrant
01:02:13parce qu'il a tout à fait raison
01:02:15de dire que les étrangers
01:02:17qui assassinent et qui violent
01:02:19n'ont rien à faire chez nous
01:02:21Les étrangers
01:02:23et les français
01:02:25Les étrangers et les français
01:02:27on voudrait vous faire plaisir
01:02:29Anne, mais les français on ne pourra pas
01:02:31les faire partir
01:02:33ça c'est une autre histoire encore
01:02:35et on verra, mais en tout cas oui
01:02:37je pense qu'il a raison et que vous avez raison
01:02:39Philippe, il faut absolument le maintenir dans ses fonctions
01:02:41et je pense que malheureusement ça ne sera
01:02:43pas le cas
01:02:45Vous avez raison Philippe
01:02:47et vous avez raison Anne
01:02:49Et d'autant plus
01:02:51qu'il a repris
01:02:53le Beauvau des
01:02:55Polices Municipales, je tiens à le dire
01:02:57qui avait été déclenché
01:02:59par Gérald Darmanin
01:03:01et il faut qu'on continue
01:03:03ce Beauvau des Polices Municipales
01:03:05donc il faut qu'il reste sur le dossier
01:03:07Bon ben voilà, ça c'est fait
01:03:09hyper intéressant, Jean-Michel Fauvert
01:03:11puisque vous avez la parole
01:03:13l'entrée de la Roumanie et la Bulgarie
01:03:15dans Schengen
01:03:17Alors l'entrée de la Roumanie et la Bulgarie dans Schengen
01:03:19est-elle une bonne nouvelle pour le prochain ministre de l'Intérieur ?
01:03:21Le 12 décembre
01:03:23il y a eu un accord des pays de l'UE
01:03:25pour l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie
01:03:27dans l'espace Schengen
01:03:29à partir du 1er janvier de l'année prochaine
01:03:31et à partir du 1er janvier de l'année prochaine
01:03:33on aura donc 25 pays de l'Union Européenne
01:03:35qui seront dans Schengen
01:03:37deux sont à l'extérieur, l'Irlande et Chypre
01:03:39ajoutons que sont à l'intérieur
01:03:41de l'espace Schengen sans être dans l'Union Européenne
01:03:43la Suisse, la Norvège
01:03:45l'Islande et le Liechtenstein
01:03:47et jusqu'à présent il y avait une opposition
01:03:49de ces deux pays par les Pays-Bas
01:03:51et l'Autriche, surtout l'Autriche
01:03:53qui avait peur d'une hausse d'arrivée de migrants
01:03:55par les Balkans occidentaux
01:03:57par l'Albanie, la Serbie, le Monténégro
01:03:59la Macédoine, qui sont
01:04:01pour certains de ces pays-là
01:04:03limitrophes avec la Roumanie
01:04:05ou la Bulgarie
01:04:07En réalité
01:04:09quels vont être les inconvénients
01:04:11de la rentrée de la Bulgarie
01:04:13et de la Roumanie dans l'espace Schengen
01:04:15pour le futur ministre de l'Intérieur
01:04:17c'est que la frontière se fera
01:04:19désormais aux limites de l'UE
01:04:21ce qui est tout à fait normal pour l'espace Schengen
01:04:23et que la confiance dans ces deux pays
01:04:25est diverse et variée
01:04:27car ils ne sont pas réputés jusqu'à présent
01:04:29pour leur rigueur
01:04:31et il y a une problématique de corruption
01:04:33aussi pour les forces étatiques
01:04:35et que tous les flux qui vont rentrer
01:04:37par là vont impacter tous les autres pays
01:04:39européens bien évidemment. Mais il y a des avantages
01:04:41l'avantage c'est que
01:04:43ces deux pays seront obligés d'appliquer
01:04:45le code Schengen et vont avoir
01:04:47des manettes et des outils intéressants
01:04:49qui seront le système
01:04:51d'information Schengen, la borne Eurodac
01:04:53ou les demandeurs d'asile
01:04:55on récupère les empreintes
01:04:57des demandeurs de l'asile
01:04:59et les images faciales
01:05:01et ça nous permet, ça permettra
01:05:03à la France, si on récupère
01:05:05un demandeur d'asile qui s'est enregistré
01:05:07en Roumanie, de le renvoyer avec
01:05:09le fameux règlement
01:05:11Dublin en Roumanie, bien que
01:05:13ça se fasse de moins en moins. Et puis la
01:05:15dernière chose c'est que ces deux pays vont
01:05:17appliquer le pacte Asile et Immigration
01:05:19dont Ursula von der Leyen
01:05:21dit que
01:05:23bien qu'il ne soit pas rentré en application
01:05:25et bien il a contribué à la baisse de
01:05:2740% des entrées
01:05:29de migrants clandestins
01:05:31cette année.
01:05:33Un autre problème va se faire jour
01:05:35mais c'est pas du tout un problème d'immigration
01:05:37il s'agit du problème des Roms
01:05:39puisque les Roms sont européens
01:05:41en Bulgarie vous en avez 400 000, en Roumanie
01:05:43vous en avez 1,8 million
01:05:45et là, plutôt que d'éviter
01:05:47les allers-retours
01:05:49c'est plutôt une intégration sur
01:05:51leur territoire payée
01:05:53par l'UE
01:05:55qui est importante et qui
01:05:57nécessitera de nouveaux
01:05:59accords dans ce domaine là.
01:06:01Donc si je comprends bien
01:06:03Jean-Michel, vous arbitrez
01:06:05plutôt en faveur des
01:06:07inconvénients, des avantages
01:06:09que représenterait
01:06:11la Bulgarie.
01:06:13Oui parce que ces avantages sont perfectibles
01:06:15et que si effectivement
01:06:17les flux ont baissé, ça veut dire
01:06:19qu'à un certain moment on pourra
01:06:21arriver et surtout
01:06:23avec l'émergence
01:06:25des extrêmes droites au Parlement
01:06:27européen, c'est de plus
01:06:29en plus dur et on pourra commencer à encadrer
01:06:31effectivement sur les frontières européennes
01:06:33tous ensemble l'arrivée
01:06:35de ces flux migratoires.
01:06:37Anne Mazoyer, très court avant de passer à votre tour de table.
01:06:39Oui, alors je pense qu'il faut être
01:06:41très prudent parce que
01:06:43actuellement il y a
01:06:45des discussions sur ces
01:06:47questions et vous avez raison Jean-Michel de le souligner
01:06:49néanmoins la commission
01:06:51européenne est en train
01:06:53de s'installer et
01:06:55elle commence à avoir si vous voulez
01:06:57des principes et des
01:06:59codes différents des commissions précédentes
01:07:01y compris
01:07:03sur ces questions-là parce qu'il y a des
01:07:05divergences d'opinions au sein même de la commission
01:07:07je ne parle pas du Parlement, je parle de la
01:07:09commission, donc moi j'attends de voir
01:07:11comment madame von der Leyen va
01:07:13gérer tout ça
01:07:15sachant qu'elle souhaite qu'il y ait une
01:07:17opacité de plus en plus importante
01:07:19sur un certain nombre de décisions
01:07:21donc voilà, je reste extrêmement
01:07:23prudente.
01:07:25Votre actu Anne Mazoyer
01:07:27Trump est en train d'hypothéquer
01:07:29l'avenir des entreprises françaises et européennes
01:07:31Alors en fait j'ai choisi
01:07:33ce sujet, alors oui certainement
01:07:35on va voir quelles sont les décisions sur le plan
01:07:37économique, on le sait à peu près
01:07:39du reste qu'il va prendre
01:07:41mais je vais vous dire, aujourd'hui
01:07:43depuis qu'il a été élu
01:07:45et il n'est pas encore rentré en fonction
01:07:47on assiste d'abord
01:07:49à une baisse des taux directeurs de la Fed
01:07:51on assiste à un regain d'activité
01:07:53incroyable de la part des investisseurs
01:07:55on assiste également
01:07:57aujourd'hui à
01:07:59des tas d'échanges sur les questions liées
01:08:01à la baisse des taxes et à la dérégulation
01:08:03qu'il veut mettre en oeuvre
01:08:05dès le 20 janvier
01:08:07alors, dès le 20 janvier, dans les semaines
01:08:09qui suivront le 20 janvier
01:08:11et moi en fait c'est plus je dirais une question
01:08:13de communication politique que je voulais
01:08:15débattre avec vous ce soir
01:08:17parce qu'en réalité
01:08:19je pense qu'il va davantage
01:08:21avoir d'influence sur
01:08:23l'Europe
01:08:25par son image
01:08:27par son énergie positive
01:08:29nous qui sommes actuellement
01:08:31non seulement dans une instabilité chronique
01:08:33depuis ces derniers mois
01:08:35mais qui avons malheureusement un président
01:08:37dont l'image est terriblement écornée
01:08:39et qui ne donne plus confiance
01:08:41c'est plutôt ça
01:08:43et je pense que cette question d'image
01:08:45qui comme le disait Machiavel
01:08:47institue le pouvoir du prince
01:08:49est peut-être la question qui hypothèquera le plus
01:08:51les pays européens
01:08:53qui l'ont analysé
01:08:55on peut dire qu'il a eu le même effet
01:08:57sur le plan diplomatique
01:08:59le simple fait
01:09:01qu'il va être intronisé le 20 janvier
01:09:03a débloqué apparemment
01:09:05certains mécanismes
01:09:07ça s'appelle en fait le charisme
01:09:09ce monsieur
01:09:11on l'aime ou on l'aime pas, il a un certain charisme
01:09:13d'autres en ont aussi
01:09:15d'autres en avaient
01:09:17il a commencé à disparaître
01:09:19mais voilà
01:09:21moi ce que je pense
01:09:23c'est surtout que l'Europe va être obligée
01:09:25de se remobiliser justement
01:09:27pour faire face à des agressions
01:09:29commerciales de la part des Etats-Unis
01:09:31et puis pour se défendre
01:09:33militairement aussi
01:09:35vos réponses ?
01:09:37on peut pas faire très court
01:09:39parce que c'est des sujets qui nécessitent plus
01:09:41de temps, de développement
01:09:43mais ce qui est certain c'est qu'on assiste
01:09:45quand même, vous savez qu'actuellement
01:09:47il attire des investissements
01:09:49incroyablement lourds
01:09:51sur le territoire américain
01:09:53à notre détriment
01:09:55donc je pense que la bataille est un petit peu
01:09:57perdue d'avance
01:09:59merci beaucoup
01:10:01et puis comme c'est Noël
01:10:03Gaëlle est avec nous, qui nous appelle de Dordogne
01:10:05bonsoir Gaëlle
01:10:07bonsoir Philippe
01:10:09bonsoir Philippe
01:10:11nous sommes ravis de vous accueillir Gaëlle
01:10:13tout va bien, on est heureux
01:10:15je suis très contente, très heureuse
01:10:17vous allez peut-être l'être
01:10:19encore plus
01:10:21regardons ce qui se passe sous le sapin
01:10:23le chiffre 7 m'a porté chance
01:10:25le chiffre 7
01:10:27vous a porté chance
01:10:29je crois que vous avez raison ma chère Gaëlle
01:10:31puisque vous avez remporté une tablette tactile
01:10:33offerte par la Confédération
01:10:35des Buralistes avec un confort largement
01:10:37supérieur à votre téléphone intelligent
01:10:39véritable outil de travail ou de loisir
01:10:41et vous allez pouvoir l'emporter partout
01:10:43et donc profitez bien de votre
01:10:45nouveau cadeau avec lequel vous pourrez également
01:10:47regarder la chaîne Youtube Sud Radio en direct
01:10:49par exemple, je dis ça je dis rien
01:10:51maintenant on fait ce que vous voulez
01:10:53donc c'est une tablette tactile
01:10:55vous en aviez une ?
01:10:57je suis trop contente
01:10:59pas du tout
01:11:01je suis trop contente, merci beaucoup
01:11:03merci Gaëlle, vous faites quoi dans la vie ?
01:11:05et vous écoutez aussi
01:11:07Aide Soignante
01:11:09vous êtes Aide Soignante, j'adore les Aides Soignantes
01:11:11moi aussi, et en plus elle écoute Sud Radio
01:11:13elle est parfaite
01:11:15vous cochez toutes les caisses
01:11:177ème appel au standard
01:11:19on vous fait des gros bisous
01:11:21et on vous souhaite un très joyeux Noël
01:11:23qui commence bien
01:11:25allez-y Gaëlle
01:11:27joyeuses fêtes à vous tous
01:11:29et gros bisous
01:11:31à très bientôt, vous restez avec nous dans un instant
01:11:33retour sur la condamnation de Nicolas Sarkozy
01:11:35alors est-ce que pour vous la condamnation
01:11:37de Sarkozy vous semble trop ou pas assez sévère ?
01:11:39après Chirac c'est le second président
01:11:41condamné, est-ce que ça porte atteinte à la fonction ?
01:11:43et à cette question, condamnation de Sarkozy
01:11:45à un an ferme, est-ce une injustice pour vous ?
01:11:47vous dites non à 68%, on attend vos réactions
01:11:49au 0826 300 300
01:11:51et Luc Guérin sera avec nous, avocat, pénaliste
01:11:53à tout de suite
01:11:55Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense
01:11:57ça donne beaucoup de bien
01:11:59aux gens, rien que de vous écouter à la radio régulièrement
01:12:01c'est très agréable
01:12:03c'est rare
01:12:05écoutez, vous voulez me rendre ému, je le suis un peu
01:12:07Sud Radio, parlons vrai
01:12:09Voix Sud Radio
01:12:1117h-19h
01:12:13Philippe David, Cécile de Ménibus
01:12:15On vous souhaite la bienvenue
01:12:17dans les vraies voix, on est ensemble jusqu'à
01:12:1919h, c'est jeudi, tout va bien
01:12:21on s'occupe de vous, tout de suite
01:12:23autour de cette table, Philippe Bilger,
01:12:25Jean-Michel Fauvergue et Anne Mazoyer
01:12:27fondatrice de Fair Value Corporate
01:12:29un public affaires cabinet de relations publiques
01:12:31internationales
01:12:33et c'est le coup de projecteur des vraies voix
01:12:35Les vraies voix Sud Radio
01:12:37Coup de projecteur des vraies voix
01:12:39Bonsoir Paul Bismuth
01:12:41Je dois aux français la vérité
01:12:43je n'ai jamais trahi leur confiance
01:12:45Bonjour Nicolas Sarkozy
01:12:47condamné à 3 ans de prison
01:12:49dont 1 an ferme dans l'affaire dite des écoutes
01:12:51Il est donc juste et nécessaire
01:12:53que cet homme soit mis en prison
01:12:55Mais vous fumez monsieur
01:12:57L'ancien chef de l'état était reconnu coupable de corruption et trafic d'influence
01:12:59devant le tribunal correctionnel de Paris
01:13:01Quelle indignité
01:13:03L'ancien haut magistrat Gilbert Azibert et l'avocat de Nicolas Sarkozy
01:13:05ont également écopé de la même peine
01:13:07Je comprends qu'il soit tout le boussolier
01:13:09Je vais t'en donner une adresse
01:13:11et puis une bonne
01:13:13qu'il y a des enfèvres
01:13:151 an ferme sous bracelet électronique
01:13:17Nicolas Sarkozy
01:13:19après le rejet de son pourvoi en cassation
01:13:21doit purger une peine inédite pour un ancien président
01:13:23clamant toujours son innocence
01:13:25il dénonce donc une injustice
01:13:27et promet de porter l'affaire devant la cour européenne des droits de l'homme
01:13:29Alors parlons vrai
01:13:31La justice est alors venue de la même manière
01:13:33Le gouvernement politique des prévenus
01:13:35Est-ce que les politiques ne payent pas le fait d'avoir voulu
01:13:37laver plus blanc depuis des années
01:13:39et à cette question
01:13:41Condamnation de Nicolas Sarkozy à 1 an ferme est-ce une injustice pour vous
01:13:43Vous dites non à 69%
01:13:45Vous voulez réagir le 0826 300 300
01:13:47Et Luc
01:13:49Loïc Guérin est avec nous
01:13:51Bonsoir Loïc
01:13:53Merci d'avoir accepté notre invitation
01:13:55que vous connaissez bien dans les vraies voix
01:13:57Philippe Bilger
01:13:59Alors je suis très heureux de pouvoir
01:14:01parler de Nicolas Sarkozy
01:14:03dans une émission que j'adore
01:14:05Les vraies voix
01:14:07J'ai commencé ce matin et je vais
01:14:09terminer ce soir
01:14:11D'abord j'ai remarqué
01:14:13Pardon je serai un peu long
01:14:15au détriment de notre ami Loïc
01:14:17Parce que
01:14:19je constate que
01:14:21il y a beaucoup d'ignorance
01:14:23en ce qui concerne le droit
01:14:25et que il y a beaucoup de
01:14:27partialité avouée
01:14:29de la part de beaucoup des gens
01:14:31qui soutiennent Nicolas Sarkozy
01:14:33ils me disent peu importe
01:14:35je ne connais pas, je n'ai pas lu l'arrêt
01:14:37mais c'est Nicolas Sarkozy
01:14:39donc je le défends
01:14:41Je sais qu'Anne sera plus
01:14:43subtile
01:14:45Deuxième élément
01:14:47je rappelle que Nicolas Sarkozy
01:14:49a été condamné une première fois
01:14:51une condamnation
01:14:53en appel qui a
01:14:55aggravé la sanction initiale
01:14:57et qui lui a permis
01:14:59aujourd'hui de n'être pas
01:15:01incarcéré mais d'avoir un
01:15:03bracelet électronique
01:15:05et la cour de cassation a validé
01:15:07l'arrêt de la cour d'appel
01:15:09et je termine là dessus, ce que les gens
01:15:11ignorent et Nicolas Sarkozy
01:15:13lui même auquel j'ai répondu
01:15:15je ne sais pas
01:15:17s'il a lu ma réponse sur X
01:15:19il s'étonnait, ça n'avait pas marché
01:15:21la sollicitation
01:15:23qu'on lui avait demandé
01:15:25d'une importance, c'est une infraction
01:15:27formelle qui existe
01:15:29dès que le pacte téléphonique
01:15:31est noué et deuxième
01:15:33élément, il est évident
01:15:35que Nicolas Sarkozy
01:15:37à partir de là ne pouvait
01:15:39qu'être condamné et
01:15:41ça a été le cas, étonnamment
01:15:43on préfère défendre
01:15:45celui qui est coupable
01:15:47et définitivement condamné
01:15:49que les magistrats
01:15:51qui ont accompli leur travail
01:15:53de manière remarquable
01:15:55à mon avis, on peut discuter
01:15:57le quantum des peines
01:15:59mais les infractions sont constituées
01:16:01Anne Mazouillet
01:16:03Alors, je vais d'abord vous répondre
01:16:05par une phrase biblique
01:16:07je suis sûre que ça va vous ravir
01:16:09le problème c'est que Nicolas Sarkozy dans cette affaire
01:16:11pâtit donc de ce vieil adage
01:16:13qui dit, malheur à l'homme par lequel
01:16:15le scandale arrive et en fait
01:16:17si vous voulez, il a effectivement
01:16:19constitué, il a vraiment
01:16:21eu une responsabilité
01:16:23dans un certain nombre
01:16:25de problèmes qu'on lui impute
01:16:27moi je trouve que c'est un peu excessif
01:16:29par le fait que
01:16:31d'abord il n'était pas seul
01:16:33et il n'a pas été le seul dans ce cas là
01:16:35je ne citerai pas des présidents qui maintenant
01:16:37ont disparu et qui ont commis les mêmes
01:16:39fautes, même plus graves
01:16:41et j'ai été très proche de certains d'entre eux
01:16:43travaillant pour eux dans
01:16:45ce cadre là, pour vous dire
01:16:47que voilà, c'est un petit peu
01:16:49excessif et je pense que le
01:16:51stigmatiser de cette manière là c'est une
01:16:53humiliation publique et cette
01:16:55humiliation n'était pas nécessaire
01:16:57après qu'il y ait
01:16:59des verdicts qui soient rendus
01:17:01et que l'affaire ait été instruite comme
01:17:03vous le décrivez, je suis d'accord
01:17:05mais je considère que
01:17:07voilà, c'est trop sévère et
01:17:09en plus ça pose le problème quand même
01:17:11de la façon dont la justice est rendue en France
01:17:13quand même.
01:17:15J'ai été modéré
01:17:17Parfait
01:17:19Je constate que cette
01:17:21condamnation intervient après
01:17:23l'interjection de tous les appels et après que
01:17:25tous les appels aient été
01:17:27terminés
01:17:29donc on est au bout
01:17:31du bout du
01:17:33chemin et il y a cette
01:17:35condamnation qui arrive là, un an de prison
01:17:37enfin trois ans de prison
01:17:39dont un ferme sous
01:17:41bracelet électronique
01:17:43je ne sais pas si c'est une peine
01:17:45particulièrement dure
01:17:47elle n'empêche pas
01:17:49de se déplacer en tout cas, mais c'est pas de ça
01:17:51que moi je voudrais parler, je voudrais parler
01:17:53du fait que des hommes politiques
01:17:55au niveau le plus haut, quels qu'ils soient
01:17:57quelles que soient leurs tendances
01:17:59ayant fait ça
01:18:01il y en a d'autres qui l'ont fait
01:18:03ont contribué à
01:18:05décrédibiliser le discours politique
01:18:07sur l'exemplarité des peines
01:18:09et certains, dont Nicolas Sarkozy, ont fait
01:18:11leur campagne électorale là-dessus
01:18:13pour les peines fermes
01:18:15pour les délinquants
01:18:17que l'on a et dont on souffre aujourd'hui
01:18:19et c'est à cause de ça
01:18:21et à cause d'eux
01:18:23depuis 20, 30 ans
01:18:25qu'aujourd'hui
01:18:27on est en face d'une délinquance
01:18:29qui tient le haut du pavé
01:18:31un peu partout, parce que
01:18:33les réponses, elles sont difficiles
01:18:35à donner, en plus vous ajoutez une justice
01:18:37dans la
01:18:39délinquance au quotidien
01:18:41une justice au quotidien qui n'est pas à la hauteur
01:18:43et bien tout ça, ça s'accumule
01:18:45et ça fait que notre société dans ce domaine là
01:18:47est devenue complètement pourrie. Quand vous avez
01:18:49des hommes et des femmes politiques qui ont été au plus haut
01:18:51qui ont porté cette parole là au plus haut
01:18:53et qui sont décrédibilisés à ce point
01:18:55c'est pas...
01:18:57il faut revenir là-dessus, il faut qu'on ait
01:18:59maintenant
01:19:01une corporation d'hommes et de
01:19:03femmes politiques qui soit au-dessus
01:19:05de tout soupçon et qu'on arrive à redresser la barre
01:19:07sur cette justice là.
01:19:09Loïc Guérin.
01:19:11Pardon Loïc.
01:19:13Loïc Guérin, avocat
01:19:15pénaliste. Bon, on s'en sort à tous d'abord
01:19:17donc j'ai écouté
01:19:19attentivement, effectivement j'ai pas pour habitude de me prononcer
01:19:21sur le bien fondé ou non d'un dossier
01:19:23qui plus est, quand je ne suis pas moi-même
01:19:25l'avocat impliqué dans le dossier. Je le ferai d'autant moins ici
01:19:27que j'aurai la délicatesse
01:19:29de ne pas le faire, particulièrement
01:19:31ici dans la mesure où un de mes confrères évidemment
01:19:33se trouve condamné. Mais
01:19:35j'ai pas besoin de le faire en fait, la justice
01:19:37l'a fait pour moi. J'ai cessé de prononcer
01:19:39Philippe Biger l'a très clairement rappelé
01:19:41une condamnation, confirmé en appel
01:19:43rejet du pourvoi par la cour de cassation
01:19:45le système a fonctionné. Je
01:19:47m'étonne un petit peu d'avoir entendu il y a un instant
01:19:49que les conditions dans lesquelles la justice
01:19:51serait rendue seraient étonnantes dans ce dossier.
01:19:53Je n'ai personnellement, en tout cas objectivement, pas vu
01:19:55de conditions particulières ici
01:19:57si ce n'est que M. Sarkozy, et c'est son
01:19:59droit et c'est tant mieux pour lui, a été
01:20:01accompagné par des avocats d'excellence qui l'ont
01:20:03assisté, qui l'ont effondu, qui ont utilisé
01:20:05et ils en sont
01:20:07c'était attendu et c'est normal, c'est
01:20:09bien comme ça. Ils ont utilisé tous les moyens
01:20:11mis à disposition de tout prévenu
01:20:13dans des procédures pénales. Donc
01:20:15il n'y a rien qui me semble permettre
01:20:17et l'accusation est assez grave, je dois le dire
01:20:19de remettre en cause le système judiciaire
01:20:21dans son ensemble. On apprécie ou pas
01:20:23la décision qui est rendue par la justice
01:20:25mais j'en reviens à ce que Philippe Biger
01:20:27disait au début, il est toujours un petit peu
01:20:29piquant d'entendre autant de commentaires
01:20:31sur une décision rendue alors même que pour la
01:20:33plupart des commentateurs, ils n'ont eu accès
01:20:35à aucune page ni pièce du dossier.
01:20:37La mise en cause
01:20:39de la justice m'inquiète un peu
01:20:41parce que ça devient un principe de fonctionnement qui me rappelle
01:20:43de mauvaises périodes dans d'autres pays
01:20:45en Italie entre autres à l'époque Berlusconi
01:20:47et c'est le point moi qui me gêne le plus
01:20:49dans les commentaires qui sont formulés pour être tout à fait honnête.
01:20:51Philippe Biger.
01:20:53Loïc, comment fait-il
01:20:55à votre avis, au-delà de cette affaire
01:20:57que dans
01:20:59le registre politique
01:21:01on est confronté à la justice française
01:21:03presque systématiquement
01:21:05en gros
01:21:07il y a une majorité qui déplore
01:21:09ce qui arrive aux politiques
01:21:11et qui
01:21:13d'une certaine manière s'en prend
01:21:15à la magistrature. Est-ce que
01:21:17l'inverse ne devrait pas être
01:21:19moralement souhaitable ?
01:21:21Alors je ne sais pas
01:21:23ce que vous entendez par l'inverse souhaitable
01:21:25en revanche il me semble
01:21:27on peut critiquer
01:21:29c'est un état de droit donc on peut tout à fait critiquer
01:21:31contester, il y a des voies de recours, la justice
01:21:33a ses imperfections comme toute institution
01:21:35lui-même mais s'en prendre
01:21:37systématiquement la justice quand la décision est mauvaise
01:21:39après avoir assuré avant qu'on faisait
01:21:41toute confiance à la justice apparaît
01:21:43quelque peu, à tout le moins
01:21:45un peu hypocrite.
01:21:47Et le plus grave pour les citoyens c'est d'entendre
01:21:49d'un côté et souvent parfois de la même bouche
01:21:51des mêmes individus, des mêmes relais politiques
01:21:53critiquer la justice
01:21:55pour une mensuitude trop grande
01:21:57qu'on lui prête
01:21:59souvent d'ailleurs à tort pour ensuite
01:22:01la trouver bien trop dure lorsque
01:22:03parfois on touche un ami politique
01:22:05ou un proche idéologique
01:22:07donc ce deux poids deux mesures de certains
01:22:09des relais de critiques positifs ou négatifs
01:22:11de la justice m'apparaît comme une hypocrisie
01:22:13qui me semble quand même
01:22:15flirter avec le deux poids deux mesures.
01:22:17Merci beaucoup Loïc Guérin, juste une question
01:22:19est-ce que son recours à la
01:22:21CEDH peut se suspendre pour l'instant
01:22:23momentanément ? Non. D'accord ok très bien
01:22:25c'est une question... Non non c'est pas suspensif
01:22:27c'est pas suspensif et fort heureusement
01:22:29si je puis dire, dans la mesure où
01:22:31d'abord la décision finale a été rendue par la Cour de Cassation
01:22:33le pourvoi était suspensif sur le plan pénal
01:22:35et d'autre part les recours devant la CEDH
01:22:37ont quand même la fâcheuse
01:22:39proportion à prendre des délais
01:22:41assez faramils. Merci beaucoup
01:22:43Loïc Guérin, avocat pénaliste
01:22:45qu'on aime beaucoup dans les vraies voix puisqu'il
01:22:47c'est une vraie voix. Merci beaucoup Philippe Bilger
01:22:49merci beaucoup
01:22:51Jean-Michel Fauvergne, merci beaucoup
01:22:53Anne Mazoyer d'avoir été avec nous
01:22:55dans un instant les vraies voix
01:22:57qu'il faut rouler la France avec pas mal de choses
01:22:59qui vont faire grincer des dents aussi
01:23:01et puis avant tout les Automobiles Awards
01:23:03dont la Sud Radio était le partenaire
01:23:05avec de belles récompenses
01:23:07encore pour cette année 2024
01:23:09à tout de suite