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00:0016h18, on marche sur la tête, Mickaël Dorian.
00:05Bonjour à tous, bienvenue sur Europe 1, il est 16h03, c'est On marche sur la tête,
00:10de retour pour cette deuxième semaine de vacances, nous sommes ensemble en direct jusqu'à
00:1418h pour vous accompagner en vacances justement ou au travail avec toute la bande d'On marche
00:19sur la tête version Noël, je vais vous la présenter dans quelques secondes, juste le
00:22temps de vous donner le numéro de l'émission, 0180 20 39 21 pour nous rejoindre cet après-midi.
00:28Rappelez-nous si vous voulez faire de la radio avec nous pour réagir à tous les
00:31sujets, pour nous dire ce que vous avez prévu, demain soir aussi notamment pour le réveillon
00:35du nouvel an, allez-vous réveillonner chez des amis, chez vous, en famille, est-ce que
00:39vous n'allez pas réveillonner du tout, c'est possible également, 0180 20 39 21, il va remplacer
00:45Gauthier Lebret toute cette semaine et c'est un plaisir de l'accueillir dans l'équipe
00:48d'On marche sur la tête, bonjour Jules Torres.
00:50Bonjour Mickaël, c'est un honneur de remplacer mon ami Gauthier Lebret.
00:53J'espère que tu vas réussir à t'intégrer.
00:56Pas sûr, avec des camarades de jeu pareil.
00:59Vous n'êtes pas aidé Jules Torres.
01:01Tous les conducteurs sont en vacances.
01:02Alors vous avez dit mon ami Gauthier Lebret, vous savez que la semaine dernière j'ai demandé
01:05justement à Gauthier pendant l'émission si vous serez à la hauteur, vous savez ce
01:08qu'il m'a répondu ? Il m'a répondu non.
01:09Non alors il n'a pas répondu ça, il est méchante ça, il m'a répondu que vous étiez
01:12un ami.
01:13Il n'a pas réellement répondu à la question.
01:16Ils se sont coordonnés pour donner ce genre de réponse.
01:18Il n'y a pas besoin quand on est ami vous savez, il vous voit maintenant.
01:22Sachez que je n'ai aucun doute sur la question.
01:24Bienvenue Jules.
01:25Nathan Devers et Nathan Devers est également avec nous.
01:27Pourquoi je dis Devers ? Mais vous pouvez ce que vous voulez.
01:29Devers ou Devers ? Devers.
01:30Nathan Devers est également avec nous.
01:31Et je remplace lui.
01:32Et vous remplacez...
01:33Philippe Guybert.
01:34Mais vous êtes là aujourd'hui et demain.
01:36Oui.
01:37Comment allez-vous Nathan ?
01:38Très bien.
01:39En pleine forme ? Très bien, très bien.
01:40Devers, Devers.
01:41Alors Nathan, c'est-à-dire que je l'ai vu ce matin à la télé, je le vois comme ça,
01:47je me dis mais en fait il s'est levé du lit, il est venu comme ça et je lui dis pour cet
01:50après-midi, fais un effort, coiffe-toi et en fait c'est encore pire.
01:53C'est encore pire.
01:54Vous avez dormi entre les deux.
01:55Non, je travaille acharnement avec ach...
01:58Il n'arrive même pas à le dire.
02:01Bon, allez, tisane, tisane pour Nathan Devers.
02:04Je travaille acharnement.
02:05Bienvenue aussi à Sarah Salmane de retour pour cette deuxième semaine d'On Marchait
02:09Sur La Tête.
02:10Fidèle au poste.
02:11C'est bien quand on fait de la radio.
02:12Il y a des gens qui sont plus en turnover, moi je suis fidèle.
02:13Absolument.
02:14Vous avez passé un bon week-end ?
02:15Excellent.
02:16Qu'est-ce que vous avez fait ce week-end Sarah ?
02:17Je ne sais même plus, on est quel jour ?
02:19On est lundi.
02:20J'étais là.
02:21Moi je n'étais pas là, donc j'étais là en me regardant.
02:25Vous étiez là.
02:26Ah d'accord, vous avez fait un week-end studio alors.
02:28Oui.
02:29Vous ne nous regardez pas beaucoup.
02:30Écoutez, j'étais en week-end.
02:31J'en ai profité pour une fois que j'ai un week-end.
02:34C'était bien le week-end.
02:35Également à Vincent Roy.
02:36J'ai passé un très bon week-end.
02:38Je vous remercie Nathan.
02:40Comment allez-vous Vincent ?
02:41Très bien, très bien.
02:42Et vous, le week-end a été bon ?
02:43Écoutez, j'ai navigué...
02:44Vous avez anticipé les désirs de votre femme.
02:47C'est la phrase célèbre de Gauthier.
02:49J'ai navigué entre la télé et la radio.
02:52Donc c'était studio.
02:53C'est pareil, comme Sarah.
02:54Et avec les mêmes bagues.
02:55Et avec les mêmes bagues, évidemment, oui.
02:57On va vous appeler Johnny Bagouz.
02:59Si vous voulez.
03:00Ça va être votre surnom.
03:01Si vous voulez.
03:02Vraiment, je trouve ça distingué.
03:05Non mais c'est vrai qu'on a beaucoup parlé de vos bagues la semaine dernière.
03:08Il vous manque plus que les Santiagues.
03:10Oui, alors écoutez, mes bagues ne correspondent pas à ce que vous imaginez.
03:16Et je ne pense pas que les Santiagues soient extrêmement confortables.
03:21Vincent en a une paire, il ne le dit pas.
03:24Que j'utilise que dans des cas très particuliers.
03:26Lorsque j'anticipe précisément les désirs de votre femme.
03:32Bon, alors les amis, qu'est-ce que vous avez prévu ?
03:34Vous savez qu'on va évidemment passer en 2025 demain soir.
03:36Qu'est-ce que vous avez prévu ?
03:37Deux catégories de Français se distinguent chaque année.
03:40Ceux qui font la fête et ceux qui restent au calme.
03:4301.80.20.39.21 pour nous en parler justement.
03:47Vincent, puisque vous étiez en train de parler.
03:49Je crois qu'on peut le dire, on a prévu avec Nathan.
03:52Vous réveillonnez tous les deux ensemble.
03:54Tous les deux, avec des amis.
03:55Et on organise à cette occasion, un karaoké.
04:01C'est très sérieux là où vous êtes en train de vous donner.
04:03Il y a eu une scène de karaoké entre Vincent et moi il y a quelques années qui a été mémorable et formidable.
04:07Et par conséquent, on a décidé.
04:09Et puis comme il faut en même temps.
04:10Alors nous c'est un réveillon un peu particulier.
04:12Parce que comme il faut en même temps qu'on gagne aussi notre vie.
04:14Donc on invite des amis.
04:16Je ne m'en fais pas pour vous Vincent.
04:18On invite des amis.
04:19Mais c'est effectivement payant.
04:21Alors l'endroit est très beau.
04:22Vous organisez, vous faites payer en plus ?
04:24Vous invitez des amis, vous faites payer ?
04:26Ce n'est pas une invitation, c'est de l'escorte.
04:27Non mais l'endroit est très beau.
04:28On a loué une partie du précatelan.
04:30Avec l'argent des gens.
04:31Et l'entrée, l'entrée.
04:33Donc chacun.
04:34Qu'est-ce que j'aimerais pas être votre ami Vincent.
04:36Non mais attendez, ce n'est pas très cher.
04:38C'est 120 euros.
04:40Regarde, même Sarah Salmane, ça la fait rire.
04:42Pour voir Vincent Roy faire du karaoké, c'est vraiment pas cher.
04:45C'est 120 euros la soirée.
04:47Pour vous voir, il faut payer 120 euros ?
04:49Pour le voir chanter.
04:50Non mais attendez, nous ne sommes que deux à chanter.
04:52Nous n'en participons pas.
04:53Et vous chantez quoi ?
04:54Vous chantez Philippe Laville ?
04:55Non, c'est Vincent Roy faire du karaoké sur Claude Nougaro.
04:58Absolument.
04:59Je suis un spécialiste.
05:00C'est dur de passer une certaine heure de la soirée.
05:02C'est puissant parce qu'il ne parle que de Claude Nougaro.
05:04Mais attendez, c'est 120 euros pour voir chanter Vincent Roy.
05:06Non mais c'est de l'escroquerie.
05:08On n'en est pas loin.
05:09C'est de l'escroquerie.
05:10Qu'est-ce que vous avez prévu de demain soir, Sarah Salmane ?
05:12Jordan Deluxe m'a invité.
05:16Et là, il ne vous a pas fait payer, lui ?
05:18Jordan est un ami.
05:19Oui mais visiblement, ce sont ses amis.
05:21C'est une signe de l'amitié quand même.
05:23C'est-à-dire que lui, ses amis doivent payer pour être amiens avec lui.
05:26On n'a pas la même notion des choses.
05:28Oui, mais j'ai beaucoup d'amis, ce qui me fait beaucoup d'argent.
05:32C'est moche.
05:33C'est horrible, Vincent.
05:35Vous êtes censés être avec nous jusqu'à la fin de la semaine.
05:38Je suis en train de me poser des questions.
05:40Je me pose des questions aussi.
05:41Il n'y a que l'amour qui est gratuit.
05:42Sarah, votre soirée demain ?
05:43Mais l'amitié, il fait payer.
05:44Est-ce que vous savez à peu près...
05:46Ce sera chez Jordan Deluxe ?
05:47Non.
05:48Ce sera au restaurant ?
05:49Pas chez lui, chez un autre ami.
05:51Chez un autre ami.
05:52Vincent Roy.
05:54Pas du tout, puisque de toute façon, on a reçu toutes les cotisations.
05:57Je sais qu'elle n'est pas dedans.
05:59Jamais, je n'aurais payé 120 euros.
06:01Oui, mais tu vois, il y a des gens, ça les intéresse.
06:04Ils sont ravis de venir.
06:05Ils sont tous ravis.
06:08Est-ce qu'on reçoit un Serfa ?
06:10Non, pas du tout.
06:12Est-ce qu'on peut le faire passer en facture sur leur site ?
06:14Ils ont le droit de prendre des photos, c'est tout.
06:17Ils ont droit à un verre, quand même.
06:23On est contre tout débordement alcoolique.
06:26Les gens prennent un verre.
06:29Il faut que les gens reviennent en pleine sécurité.
06:32Surtout ceux qui viennent de loin.
06:33On a des gens qui viennent de la Creuse.
06:35On a des amis qui viennent de la Creuse.
06:37On a un autre qui vient de Vendée.
06:39Vous ne cherchez pas un associé, par hasard ?
06:41Pas du tout.
06:42On a monté ça à deux.
06:43On est très contents de notre petite affaire.
06:45Gilles Torres, qu'est-ce que vous faites demain soir ?
06:47C'est une bonne question, puisque l'actualité politique ne s'arrête pas.
06:51Je serai sur CNew de 20h à 22h, pour ceux qui s'ennuient.
06:56Et puis après, à 22h, ça ouvre le champ des possibles.
06:59Vous allez chez Vincent ?
07:00Non, je vais bien me garder.
07:02Vous allez garder vos sous, c'est tout.
07:04Au GDD, on fait des karaokés tous les samedis soirs, au bouclage.
07:06Et vous invitez Vincent ?
07:08Non.
07:09Mais c'est gratuit, en plus.
07:11C'est pour ça que je n'y vais pas.
07:13Ça ne peut être que de très mauvaise qualité, vu que c'est gratuit.
07:15Roland est avec nous, au Standard d'Europe 1.
07:1701.80.20.39.21.
07:20Bonjour Roland.
07:21Bonjour Mickaël, bonjour à toute l'équipe.
07:23Qu'est-ce que vous faites, vous, pour le réveillon festif ?
07:26Gratuit, réveillon ?
07:27Réveillon festif. Mais alors avant, Mickaël, je suis peiné.
07:30Ah, dites-moi. Où ?
07:32J'ai appelé Gauthier Lebray, il n'est pas là.
07:34Ah non, pas cette semaine, il est remplacé par son ami Jules Torres.
07:37On avait besoin de vacances.
07:39Jules Torres, il est incroyable.
07:43Gauthier Lebray, je suis déçu.
07:45Non, je suis déçu.
07:46Bon, vous allez nous écouter quand même, Roland.
07:48Bah oui, avec grand plaisir.
07:50Franchement, Mickaël, vous êtes exceptionnel à vous remplacer,
07:52mais merveilleusement bien Cyril Hanouna.
07:54C'est gentil, merci beaucoup.
07:56Franchement, je vous écoute moins si du manque d'habitude,
07:58parce qu'avec les fêtes et tout,
08:00mais j'écoute, et franchement, vous avez un bon ton,
08:02et c'est plaisant à entendre.
08:04C'est gentil. Vous pouvez dire aussi que je ne vous ai pas payé,
08:06depuis le début de cette émission.
08:10Méfiez-vous quand même, parce que Vincent Roy
08:12va vous faire payer de vous denier personnel.
08:14Oui, mais je me méfie beaucoup.
08:16Vous avez beaucoup d'acuité chez Roland.
08:18Alors, c'est quoi votre programme à vous, Roland ?
08:20Moi, je suis à la montagne.
08:22Ah, sympa.
08:24Oui, on est à Bourg-Saint-Maurice.
08:26Parce que vous, vous habitez Saint-Etienne,
08:28donc vous n'êtes pas très loin de la montagne.
08:30Non, on est à trois heures en voiture.
08:32Et alors, vous allez fêter le Nouvel An à Bourg-Saint-Maurice.
08:34Oui, exactement.
08:36Et c'est quoi le programme ?
08:38Avec des amis, franchement, repas de fête.
08:40C'est quoi un repas de fête ?
08:42Un repas de fête ?
08:44Alors déjà, j'avais cuisiné pour le 24,
08:46mais cette fois-ci, ce n'est pas moi qui cuisine.
08:48Je suis reçu, donc repas de fête.
08:50Non, mais on va être sur tout ce qui va être
08:52fruits de mer, toast.
08:54Et on va faire
08:56en plat, on va faire une fondue.
08:58Ah, génial.
09:00On va faire une grosse fondue
09:02et on va mettre de la musique.
09:04On va s'amuser et tout.
09:06Je suis désolé, les gars, mais là, le réveillon
09:08Vincent Roy qui va faire un karaoké,
09:10ce n'est pas ouf.
09:12Mais ce n'est pas ouf et c'est cher.
09:14Parce qu'il y a des gens qui aiment bien le karaoké quand même, Roland.
09:16Mais vous, vous ne faites pas payer vos amis.
09:18Ah non, mais moi, je fais un karaoké.
09:20J'en ai de la vie, 120 euros,
09:22mais ce n'est pas possible.
09:24Mickaël, demain, vous nous avez prévu quelque chose ?
09:26Parce que j'entends qu'il y a une fondue, un karaoké.
09:28Est-ce que demain, dans l'émission, on aura quelque chose ?
09:30Absolument rien. Nous, on n'a pas de budget.
09:32Non, mais sur vos données personnelles.
09:34Ah, sur mes données personnelles.
09:36Non, mais en plus,
09:38mine de rien, on a eu une année
09:40très difficile. Franchement,
09:42on a eu une année compliquée.
09:44Sur quel plan ?
09:46Sur plein de choses.
09:48Sur le plan sociétal, sur tout ce qu'on entend.
09:50Tout ce qu'on entend,
09:52ça va faire du bien de se retrouver
09:54entre amis, de bien manger,
09:56de bien boire, et avec modération surtout,
09:58c'est important.
10:00Juste une question, ce sera chez vous,
10:02chez des amis ?
10:04Non, ce sera chez des amis.
10:06Chez des amis, en tous les cas.
10:08Vous n'avez pas fêté ça à l'extérieur ?
10:10Non, non,
10:12on ne va pas fêter ça à l'extérieur. Je pense qu'il y avait aussi
10:14une envie de se retrouver
10:16dans un lieu
10:18intimiste, tranquillement.
10:20Mais c'est beaucoup ce qu'on entend aussi.
10:22C'est intéressant parce qu'effectivement, quand on pose la question,
10:24les gens fêtent beaucoup le réveillon
10:26du nouvel an chez des amis ou à la maison.
10:28Mais j'ai vu une chose
10:30très étonnante le soir de Noël.
10:32Il s'avère que je travaillais
10:34jusqu'à 21h
10:36pour le réveillon de Noël.
10:38Et oui, c'est une chose que vous ne connaissez pas.
10:40Et
10:42rentrant chez moi,
10:44dans le cœur de Paris, j'ai vu des restaurants
10:46vraiment pleins et j'étais étonné.
10:48Il y a beaucoup de gens, je l'ai constaté,
10:50qui ont fêté le réveillon
10:52du 25
10:54de Noël au restaurant.
10:56J'imagine qu'il va y en avoir beaucoup plus encore
10:58que...
11:00Quoi qu'il en soit, ce 31 décembre
11:02va se faire sous haute sécurité
11:04puisque demain, 100 000 policiers
11:06et gendarmes seront mobilisés dans toute la France
11:08dont 10 000 à Paris. Ce serait 10%
11:10de plus qu'en 2023.
11:12La préfecture précise également que la vente
11:14à emporter d'alcool et sa consommation sur la voie publique
11:16seront interdites dans un périmètre
11:18élargi autour de l'avenue
11:20des Champs-Elysées.
11:22Encore, évidemment, des craintes
11:24de débordement pour cette
11:26soirée de la Saint-Sylvestre, Roland.
11:28On va rejoindre Rudy Manat.
11:30Est-ce qu'il est avec nous, Rudy ?
11:32Bonjour, Rudy. Merci d'être
11:34en direct avec nous sur Europe 1
11:36cet après-midi du syndicat de police Allianz.
11:38Plus 10% ?
11:40C'est ça, en ce qui concerne la mobilisation
11:42de police et de gendarmes
11:44pour ce réveillon de la Saint-Sylvestre
11:46demain soir ?
11:48Oui, c'est ça. Chaque année, on rajoute 10%.
11:50J'ai l'impression que dans 2-3 ans, on va être à 140%
11:52de présente, plus que ce que l'on est tellement
11:54des policiers et des gendarmes sur la voie publique.
11:56C'est exactement ça, Rudy. J'ai l'impression que chaque année
11:58qu'on soit sur les chaînes
12:00Info ou à la radio sur Europe 1,
12:02on dit que chaque année,
12:04la mobilisation de police
12:06et de gendarmes augmente.
12:08Il y a une vraie inquiétude
12:10sur ces soirées
12:12qui, de plus en plus,
12:16donnent lieu à des débordements
12:18que ce soit lié
12:20à l'alcool ou autre
12:22d'ailleurs. Rudy, dans quel état d'esprit
12:24est-ce que vous êtes, vous, justement, à la veille
12:26de ces festivités ?
12:28Si l'on peut, après ces festivités, en vrai,
12:30parce que, franchement,
12:32c'est ce qu'on disait avec Roland
12:34il y a quelques secondes, c'est-à-dire qu'on n'a pas
12:36tellement envie de fêter ça à l'extérieur.
12:38Finalement, maintenant, ça se passe chez les amis,
12:40à la maison.
12:42Pas pour ceux qui ont des amis.
12:44Pour ceux qui ont des amis, merci, ça.
12:46Franchement, Rudy, il y a de vraies questions là-dessus.
12:48C'est clair. De toute façon, nous,
12:50on est très fatalistes face à ça.
12:52Vous savez, ça fait quelques années
12:54que les policiers sont particulièrement
12:56mobilisés pour ce 31 décembre.
12:58Là, comme je vous disais tout à l'heure,
13:00on a l'impression que chaque année,
13:02on est encore plus nombreux.
13:04Ça veut dire que ce sont des policiers, il faut bien le savoir aussi,
13:06qui ne passeront pas les fêtes en famille,
13:08bien évidemment, puisque vous êtes jusqu'à 80 à 90%
13:10de présents.
13:1210 000 policiers à Paris, je ne sais pas si vous imaginez
13:14ce que c'est. 10 000 policiers à Paris, c'est absolument
13:16incroyable.
13:18C'est un service gigantesque
13:20pour que 3 personnes,
13:22alors j'exagère un petit peu, bien évidemment,
13:243 personnes débouchent le champagne sur les Champs-Élysées.
13:26Alors après, on va avoir affaire à des groupes
13:28qui vont venir, comme ça se passe à Strasbourg
13:30depuis 2 jours déjà, parce que là,
13:32cette année à Strasbourg, ils ont commencé un peu avant,
13:34ils commencent à jeter les mortiers d'artifices sur la tête
13:36des policiers, 2 jours avant le 31 décembre.
13:38On va avoir des véhicules brûlés,
13:40on va avoir des poubelles brûlées, on va avoir peut-être
13:42des magasins dégradés, et
13:44toutes ces précautions qui sont prises par
13:46le ministère de l'Intérieur, elles sont dues aussi
13:48aux émeutes qu'on a connues en 2023.
13:50On se rend compte aujourd'hui
13:52que des groupes d'individus sont
13:54en capacité de se rassembler,
13:56de frapper dans un magasin,
13:58de voler tout le magasin, de le piller
14:00entièrement, et ensuite, ils se dispersent
14:02les uns avec les autres, tout ça se fait avec des réseaux
14:04sociaux, avec des groupes qui créent
14:06sur les réseaux sociaux, et ils sont particulièrement
14:08rapides, et c'est très compliqué d'intervenir très
14:10rapidement pour les interpeller. Donc aujourd'hui,
14:12on est surtout devant ce dilemme-là, avec des gens
14:14qui sont là normalement
14:16pour faire la fête, parce qu'après tout, le 31 décembre,
14:18on est plutôt là pour faire la fête, pour passer
14:20à la nouvelle année, et malheureusement, les policiers,
14:22on a affaire à des individus
14:24qui ne sont pas là pour ça.
14:26La vérité, Rudy, c'est qu'actuellement,
14:28sur les Champs-Elysées, ou dans ces lieux
14:30dits festifs,
14:32le 31 décembre, il y a de moins en moins de personnes
14:34qui sont vraiment là pour faire la fête, et il y a
14:36de plus en plus de personnes qui sont là
14:38pour en découdre. La vérité,
14:40c'est ça, parce que ça inquiète de plus en plus
14:42les familles, qui réfléchissent forcément
14:44deux fois avant de sortir le 31.
14:46Roland, vous nous disiez que vous alliez
14:48fêter ça chez des amis. Est-ce que vous vous avez réfléchi
14:50avant de sortir ?
14:52Est-ce que vous alliez peut-être fêter ça
14:54à l'extérieur, ou est-ce que ça vous inquiète,
14:56justement, vous ?
14:58Avant, quand j'étais plus jeune, on prenait plaisir
15:00un petit peu à aller à l'extérieur, puisqu'on se disait
15:02que ça serait bien un endroit festif.
15:04Mais moi, je suis totalement d'accord avec ce qui vient d'être dit.
15:06On ne sait même plus qu'on se pose la question,
15:08Mickaël. On se dit, non, ça y est,
15:10on va chez des amis, on crée chez soi.
15:12À Bourg-sur-Maurice, vous êtes tranquille, là, cette année ?
15:14Non, mais alors oui, je vais être
15:16très tranquille, ça c'est sûr et certain.
15:18Mais moi, je pense à d'autres personnes
15:20qui n'ont pas forcément les moyens
15:22d'aller à la montagne, qui n'ont pas forcément
15:24les moyens de faire tout ça, et qui se disent,
15:26on aimerait bien un petit peu, ils se font une cagnotte,
15:28on aimerait bien se faire un petit festo
15:30en région parisienne, ou je ne sais où,
15:32mais qui se disent, non,
15:34si on sort, qu'on va se faire agresser,
15:36on va se faire cramer notre bagnole,
15:38c'est bon, on va faire un truc chez nous,
15:40et on est tranquille, quoi.
15:42Et alors, tranquille, à Bourg-sur-Maurice, mais il y a quand même 100 000 policiers
15:44qui sont mobilisés dans toute la France, Rudy.
15:46Oui, et bien, on est à 140 000, il n'y a plus
15:48grande marge maintenant, puisque sur 140 000,
15:50il y en a 5 000 mobilisés, imaginez donc,
15:52parce qu'effectivement, ce n'est pas qu'à Paris,
15:54on a plein de petites villes en région parisienne,
15:56en région marseillaise, en région lyonnaise,
15:58où ça va dégénérer, où on va avoir
16:00des voitures brûlées, Strasbourg,
16:02bien évidemment, parce que Strasbourg, c'est un petit peu
16:04le cadeau depuis 15 ans,
16:06à Strasbourg, c'est la ville pour cramer
16:08le 31 décembre. Il y a eu 14 interpellations
16:10à Strasbourg. Ce n'est pas que le 31 décembre,
16:12visiblement, Strasbourg, ça fait 3 jours
16:14qu'il y a des violences, il y a eu 14 interpellations,
16:16et je ne vois dans aucun média
16:18des commentaires, à part sur
16:20Europe 1 et CNU, on n'en a pas parlé ailleurs,
16:22donc c'est vrai que ça pose question.
16:24Très peu, vous avez raison, et heureusement
16:26que les policiers ont procédé à ces interpellations,
16:28mais pour résumer la situation,
16:30tous les gens normalement constitués
16:32qui sont là pour s'amuser, qui sont là
16:34pour passer un année 2027 plutôt joyeuse,
16:36ils ne sortent plus, ils ne vont plus
16:38au resto, ils ne vont plus au cinéma,
16:40ils ne vont plus dans les rues, parce qu'ils n'ont pas envie
16:42d'avoir un fumigène sur la tronche, ils n'ont pas envie
16:44d'avoir le véhicule cramé, alors qu'est-ce qu'ils font ?
16:46Ils se réunissent en famille, chez eux, et effectivement
16:48il y a de moins en moins de monde qui sont dans les rues,
16:50sauf que ceux qui restent dans les rues,
16:52ils sont là pour cramer. Et donc les policiers,
16:54ils sont aussi là dans les rues, les gendarmes bien sûr,
16:56pour essayer d'éviter qu'il y ait
16:58trop de véhicules cramés, parce qu'on est content
17:00le lendemain de donner les statistiques, où on dit
17:02cette année on a eu 700, 100 de moins qu'l'année dernière,
17:04on a été bon. Non, on n'a pas été bon, on a quand même
17:06400 véhicules qu'on cramait.
17:08Sarah a raison, effectivement, elle disait qu'il y avait
17:10un couvre-feu qui avait été mis en place,
17:12notamment à Strasbourg et dans plusieurs
17:14communes du Bas-Rhin.
17:16Oui, mais Sarah, elle le sait aussi bien que moi,
17:18vous savez qu'un couvre-feu, c'est une contravention,
17:20et qu'ils n'en ont rien à cirer,
17:22si vous interpellez un gamin de moins de 6 ans
17:24qui est en dehors
17:26de 22h, qui est en dehors de chez lui, parce que
17:28déjà vous allez galérer pour joindre les parents,
17:30parce qu'en fait les parents souvent ils s'en foutent,
17:32ils ne viennent pas le chercher, vous le gardez toute la nuit au commissariat,
17:34et puis secondo, vous allez mettre une amende en 38 euros
17:36qui ne payera jamais,
17:38parce que de toute façon il est insolvable.
17:40Donc en fait le couvre-feu, c'est bien de le dire,
17:42mais en fait ça ne sert pas à grand-chose,
17:44comme quand on interdit la vente d'alcool.
17:46Non mais ça ne sert à rien, en réalité,
17:48ceux qui vont respecter le couvre-feu, ce sont les honnêtes citoyens
17:50qui respectent les règles.
17:52Et le couvre-feu, il va desservir finalement
17:54les restaurateurs qui
17:56certainement vont être victimes
17:58de la peur que ça va provoquer
18:00chez les personnes.
18:02Évidemment que ceux qui auront l'amende ne vont pas
18:04la payer, mais ceux qui, on va dire,
18:06un honnête citoyen qui ne respecte pas et qui prend l'amende,
18:08lui, il va la payer.
18:10C'est ce qu'on appelle la dictature des minorités.
18:12La tyrannie des minorités.
18:14C'est la dictature ou la tyrannie des minorités, oui.
18:16Effectivement, vous en avez 5 qui mettent le bazar
18:18partout, quand je dis 5...
18:20Ils sont plus que 5 maintenant, notamment sur les champs.
18:22Et vous en avez...
18:24Et par conséquent, ils contraignent
18:26100 types qui se comportent bien.
18:28Voilà, c'est à peu près dans cette proportion.
18:30Et c'est terrible.
18:32Effectivement, en même temps, on ne peut que se mettre
18:34à la place des Français qui, forcément, n'ont pas
18:36du tout envie d'aller fêter le
18:38nouvel an et de se faire agresser ou de se faire voler
18:40leur portable, parce que finalement, c'est à ça qu'ils sont
18:42aujourd'hui exposés s'ils
18:44décident de sortir
18:46sur les Champs-Elysées ou ailleurs, en fait.
18:50Oui, tout à fait. Vous savez, on parlait des chiffres
18:52de plus en plus nombreux, mais en fait,
18:54moi, je comprends le ministre de l'Intérieur.
18:56À un moment donné, il a des comptes à rendre, il a des chiffres à donner.
18:58Donc, qu'est-ce qu'il fait ? Il emploie le maximum
19:00de policiers. Je rappelle quand même que l'année 2024,
19:02on n'a pas chômé les policiers et les gendarmes.
19:04On n'a pas arrêté. On a eu des événements.
19:06On a eu quand même les Jeux olympiques.
19:08On a eu beaucoup, beaucoup de choses à faire.
19:10Et le 31 décembre, alors qu'on
19:12pourrait libérer un petit peu plus de policiers
19:14ou de gendarmes pour qu'ils passent des moments en famille,
19:16parce que c'est quand même des moments importants de notre vie.
19:18Vous avez raison aussi.
19:20C'est important de parler aussi de la
19:22situation des policiers et des gendarmes qui,
19:24comme le dit Rudy Mana, effectivement,
19:26ils sont très nombreux à ne pas pouvoir
19:28se réveillonner en famille ou entre amis
19:30le 31 décembre. Déjà qu'ils ont fait beaucoup de sacrifices
19:32pendant les JO. Il y en a qui ont renoncé
19:34à leurs vacances d'été.
19:36C'est la même chose pendant le réveillon.
19:38C'est compliqué. Il y a des primes quand c'est comme ça ?
19:40Rudy, comment ça se passe concrètement ?
19:42On a eu des primes pour les JO,
19:44parce qu'avec Alliance, on a bataillé pour avoir
19:46une prime qu'on nous a payée
19:48au forceps quand même, parce qu'il a fallu
19:50insister aussi pour qu'on nous les paye. Mais quand
19:52vous faites le 31 décembre, vous n'avez pas de prime.
19:54Là, ça veut dire que là, les 100 000
19:56policiers qui vont
19:58être mobilisés, policiers et gendarmes
20:00qui vont être mobilisés le 30 et demain soir,
20:02eux ne vont pas avoir, c'est-à-dire ne vont
20:04ni réveillonner avec leur famille,
20:06ni avec leurs amis, et n'auront pas de prime
20:08pour ça. Ça fait partie
20:10du rôle de policier également. Quand on travaille
20:127 jours sur 7, 24 heures sur 24,
20:14vous savez, nous travailler le dimanche, c'est comme travailler
20:16un mercredi pour quelqu'un qui travaille dans un bureau.
20:18En fait, on a l'habitude de travailler les week-ends,
20:20on a l'habitude de travailler les nuits
20:22de réveillon. La seule difficulté
20:24qu'il y a aujourd'hui depuis plusieurs années,
20:26parce que tout le monde veut ouvrir le parapluie,
20:28c'est une réalité, c'est qu'on est
20:30de plus en plus nombreux à travailler le 31 décembre.
20:32Donc, mathématiquement,
20:34on est de moins en moins nombreux à pouvoir profiter
20:36de la famille. Et ça, c'est vrai que ça pèse, surtout
20:38qu'on passe des nuits où je vous assure qu'on ne boit pas
20:40le champagne à minuit dans les camions
20:42parce que ça n'arrête pas de courir à droite, à gauche pour interpeller
20:44les petits voyous qui
20:46sont en train de cramer ou qui sont en train
20:48de foutre le bordel dans notre ville.
20:50– Nathan Devers, évidemment,
20:52c'est le métier de policier
20:54qui veut ça, mais on se dit
20:56finalement, vous vous rendez compte, 100 000
20:58policiers et gendarmes mobilisés pour une soirée de 31,
21:00ça paraît
21:02totalement dément, en fait.
21:04– Mais ce qui n'est pas normal, c'est qu'il y ait des violences le 31 décembre
21:06et qu'on soit habitué à ça.
21:08D'abord, les violences ne sont jamais normales,
21:10mais là, s'il y a vraiment un événement
21:12où il n'y a absolument aucun motif,
21:14même aucun prétexte
21:16pour brûler des voitures, pour détruire
21:18le bien public, pour foutre
21:20la soirée en l'air de policiers,
21:22de gens qui font la fête, c'est bien le passage du
21:24Nouvel An. Contre quoi voulez-vous
21:26vous révolter dans le fait
21:28qu'on réveillonne pour célébrer
21:30une nouvelle année ? Le fait qu'il y ait des fêtes
21:32qui dégénèrent,
21:34alors, ce n'est pas toute la société,
21:36c'est minoritaire, mais
21:38c'est quand même lunaire.
21:40Pourquoi parfois, quand il y a des victoires sportives
21:42ou des défaites sportives, peu importe,
21:44mais pourquoi parfois les célébrations
21:46de ces victoires donnent-elles lieu
21:48à des violences ?
21:50Qu'est-ce qui justifie dans le fait qu'il y ait un match
21:52de foot qui soit gagné ou qui soit perdu,
21:54qu'il puisse y avoir des policiers qui se fassent
21:56attaquer, des magasins qui se fassent
21:58casser dans leurs vitrines,
22:00des voitures qui se fassent brûler ? Absolument rien !
22:02Ensuite, moi, la seule chose, c'est que
22:04je pense qu'il est très important,
22:06même s'il faut constater ne pas se fermer les yeux,
22:08dire qu'il y a une montée de ce genre
22:10d'insécurité, il est important quand même de maintenir
22:12une pulsion de vie et de dire
22:14célébrons la nouvelle année.
22:16Mais c'est ce que font les gens,
22:18ils font ça finalement chez des gens,
22:20chez leurs amis, chez eux,
22:22ils ne sortent plus en fait.
22:24Je vais faire une comparaison énorme,
22:26je me souviens que le 13 novembre, c'était beaucoup plus grave,
22:28quand même le premier réflexe des parisiens
22:30ça avait été de dire, continuons, allons en terrasse.
22:32Et c'était, je pense, un acte de grandeur,
22:34un acte de courage avec une forme de génie populaire
22:36consistant à dire, même face
22:38à des tragédies innommables,
22:40on continue de tenir
22:42à notre liberté, de tenir à notre art de vie,
22:44de tenir à tout cela.
22:46Donc je crois que face aux violences
22:48du 31 décembre, il faut quand même continuer
22:50parce que c'est très profond.
22:52La joie, c'est le sentiment le plus profond qu'il soit.
22:54Ce n'est pas du tout quelque chose de superficiel
22:56et pareil pour l'esprit de festivité. Garder le sens
22:58de la fête, c'est absolument central.
23:00C'est ce qui se passe aussi en Israël,
23:02quand vous êtes là-bas, tant que l'alarme n'a pas retenti,
23:04tout le monde vit normalement.
23:06Regardez ce que vous m'avez dit,
23:08Sarah Salman, vous m'avez dit, demain soir,
23:10je vais réveillonner chez un ami,
23:12et j'ai toujours fait ça.
23:14Oui, c'est son choix.
23:16Moi, je n'ai jamais été à l'extérieur.
23:18Il n'y a pas une crainte là-dedans ?
23:20Pas du tout.
23:22Vu les endroits dans lesquels je me rends,
23:24je pense que le risque est assez limité,
23:26si vous voulez mon avis.
23:28Après, pour être sérieux,
23:30quand on parle des Champs-Elysées,
23:32je ne serai jamais allée sur les champs.
23:34Ce n'est pas assez chic.
23:36Je ne serai pas allée sur les champs.
23:38Rien ne peut justifier
23:40la violence qu'il y a dedans.
23:42Vous comprenez qu'il y a quelques années,
23:44des familles pouvaient avoir envie
23:46de réveillonner sur les champs,
23:48avec les enfants.
23:50Là, je ne le recommanderais pas.
23:52Je n'irai jamais avec mes enfants
23:54sur les Champs-Elysées demain soir.
23:56Evidemment que non, parce que c'est beaucoup trop dangereux.
23:58Aller sur les champs, même en période normale,
24:00c'est assez dangereux.
24:02En période de 31, c'est quand même très dangereux.
24:04Le vrai drame de cette séquence,
24:06c'est qu'on voit bien qu'aujourd'hui,
24:08la sécurité nécessite une immense
24:10mobilisation policière.
24:12Maintenant, quand on veut faire la fête de la musique
24:14et qu'il n'y a pas de problème,
24:16il y a 50 000 policiers.
24:18Quand on veut faire les Jeux Olympiques,
24:20il y a 50 000 policiers et gendarmes
24:22qui sont mobilisés à Paris dans une seule ville.
24:24Je ne sais pas si vous vous rendez compte,
24:26mais 50 000 policiers et gendarmes,
24:28c'est quasiment 25 % des effectifs
24:30pour une seule ville et un seul événement
24:32pour un mois.
24:34Pareil pour le Réveillon,
24:36on a eu 700 incidents en moins,
24:38mais en même temps,
24:40on a mobilisé plus de
24:4210 000 policiers et gendarmes.
24:44C'est vrai que c'est assez terrible
24:46de voir que la mobilisation policière
24:48assure une sécurité
24:50et que finalement,
24:52ce n'est plus 360 jours par an,
24:54c'est quand on mobilise des effectifs policiers.
24:56Et ça a un prix,
24:58c'est très coûteux.
25:00La mobilisation policière,
25:02ça a coûté des milliers, voire des millions d'euros.
25:04Les policiers, évidemment qu'ils ont le droit
25:06à des primes, évidemment qu'il faut les rémunérer,
25:08mais là aussi, ça a un coût
25:10et c'est encore une fois le contribuable qui paye.
25:12Dans les grandes agglomérations,
25:14dans les grandes villes,
25:16je pense à Bordeaux, à Lyon,
25:18à Marseille, etc.,
25:20on sait tous que
25:22dans le cours même de l'année,
25:24on sait tous qu'il faut être très prudent,
25:26qu'il faut être très prudent dans le métro,
25:28on sait tous cela,
25:30et on sait tous aussi que dans toutes ces villes,
25:32il y a des quartiers à éviter.
25:34On sait qu'on ne va pas se balader à Barbès
25:36à 23h, pour ce qui est des parisiens,
25:38on sait qu'on ne va pas
25:40aborder le champ de Marx.
25:42C'est malheureux de se dire tout ça, Vincent.
25:44C'est quand même devenu
25:46le quotidien des Français.
25:48C'est quand même devenu le quotidien des Français.
25:50Vous savez,
25:52pendant les JO, j'ai été contrainte
25:54de prendre le métro,
25:56et j'avais peur,
25:58et c'est Vincent Roy
26:00qui m'a escorté.
26:02Et j'ai encore la photo.
26:04Elle m'avait donné 50€ pour l'occasion.
26:08On va remercier Rudi Manat d'avoir été
26:10avec nous, du porte-parole
26:12du syndicat de Police Alliance. Merci Rudi.
26:14Bon après-midi.
26:16Roland, vous souhaitiez ajouter quelque chose ?
26:18Oui, j'aurais souhaité rebondir un petit peu.
26:20Très rapidement, on a le décompte
26:22tous les premiers janvier des voitures qui sont brûlées
26:24dans les chaînes info, et on a le ministre de l'Intérieur
26:26qui se targue de dire
26:28que c'était en baisse, on se satisfait.
26:30Mais en fait, c'est zéro voiture qui doit être brûlée.
26:32On ne doit pas se satisfaire
26:34parce qu'il y a 300
26:36ou je ne sais quoi.
26:38Et c'est ce que disait Vincent, c'est-à-dire que Vincent nous disait qu'il y a des quartiers
26:40dans lesquels on n'ose plus aller, mais ce n'est pas normal en fait.
26:42Il faut que ça change.
26:44Et malheureusement,
26:46l'organisation
26:48et le déploiement d'autant de forces
26:50de l'ordre est peut-être symptomatique
26:52de la souffrance
26:54que traverse la France.
26:56C'est un problème systémique
26:58et qu'on n'arrive pas à endiguer.
27:00Et j'aimerais terminer sur une bonne note, c'est de vous souhaiter
27:02de bonnes fêtes de fin d'année.
27:04Merci.
27:06Merci beaucoup.
27:08Merci Roland.
27:10On est déjà fatigués avant de se réveiller.
27:12Passez de bonnes fêtes de fin d'année
27:14à Bourg-Saint-Maurice
27:16avec vos amis, alors amusez-vous bien.
27:18Et surtout, vous revenez quand vous voulez.
27:20Roland, vous êtes ici,
27:22chez vous, 01-80-20-39-21.
27:24Si Roland veut retrouver Gautier Lebret,
27:26c'est à 1h de Bourg-Saint-Maurice.
27:28Gautier Lebret et sa femme.
27:30Je vais faire un petit coup de voiture pour aller le rejoindre.
27:32Merci Roland, à très bientôt.