• il y a 4 jours
Emission présentée par Alexandre Priam. Avec Philippe Spanghero et Clément Combes.

Un seul invité dans l'émission ce soir, le directeur général du Stade Français Thomas Lombard. Au programme de notre entretien :
- Une première partie de saison délicate
- Un staff en mouvement
- Un jeu modifié avec un effectif stable

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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2025-01-03##

Category

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Sport
Transcription
00:00Vous êtes sur Sud Radio, au coeur de la mêlée, au coeur d'une heure de rugby que l'on va passer ensemble avant cette 14ème journée du Top 14 qui commencera demain à 14h30 sur Sud Radio, la radio du rugby.
00:12On est très heureux d'être avec vous pour cette première émission de 2025.
00:16Bonne année à tous, bonne année de rugby.
00:18Salut Clément Combes.
00:20Salut Alexandre, salut à toutes et à tous.
00:21Ça va ?
00:22Très bien, très bien.
00:23Ça a l'air d'aller.
00:24Salut Julien Delmas.
00:25Bonjour tous les deux.
00:27Comment on va ?
00:27Ben oui, bonne année, oui c'est vrai.
00:29Comment va finir Spanguero ?
00:31Ben ça va très bien, je te vois tout en beauté, en chemise blanche, c'est très Cadaquès ça.
00:36On t'a vu déambuler dans les rues de Barcelone à 3h du matin le 1er janvier, c'est vrai ou c'est faux ?
00:41C'est faux.
00:41C'est faux.
00:43Fake news ?
00:45Fake news total.
00:46Fake news total.
00:48Il n'y aura pas que des fake news dans cette émission sur Sud Radio, bien évidemment.
00:50Dans quelques instants, on parlera justement des grands enjeux de rugby pour 2025 avec Félix Spanguero à 19h30.
00:58Notre invité Thomas Lombard au cœur de la mêlée pour évoquer l'année 2024 du Stade Français de Paris,
01:05puis l'année qui arrive et le match de demain face à l'Union Bordeaux-Beigle.
01:09Et puis il y aura en haut de l'affiche, évidemment, avant cette 14e journée du Top 14.
01:14Un gros programme jusqu'à 20h.
01:16Et justement, Clément Combes, avant de développer le programme, il faut aussi faire un point sur ce qui s'est passé cette semaine.
01:21Ça a été très calme dans le monde du rugby.
01:23Jusqu'à là, il y a quelques heures, ça s'est un petit peu activé.
01:25Ça s'est un petit peu activé, notamment d'un point de vue réglementaire.
01:28La Ligue Nationale de Rugby a annoncé la mise en application de nouvelles règles
01:32dès la 15e journée de Top 14 et 18e journée de Pro D2.
01:36Ça correspond au week-end du 24 au 26 janvier 2025.
01:39Les quatre règles à retenir.
01:40La limite de 60 secondes sur les transformations, comme c'est déjà le cas sur des pénalités à l'heure actuelle.
01:46Une limite de 30 secondes pour forcer les alignements en touches à se dépêcher.
01:51L'ordre de jouer, ou play-on en anglais aussi, lorsque des touches pas droites ne sont pas contestées.
01:56Et enfin, la protection du demi de mêlée sur les mêlées, les môles et les rucks.
02:00Malgré ces nouvelles règles, il faut noter que la Ligue et la Fédération, conjointement à la Première Chip, l'URC et le PCR,
02:06réclament désormais l'instauration de futures nouvelles règles uniquement au 1er juillet de chaque saison,
02:11pour éviter d'avoir à changer en milieu d'exercice.
02:14Autre information, Gaël Ficou, forfait pour le début du tournoi Destination.
02:18Jonathan Danty aussi, pour l'interrogation, selon les informations de l'équipe,
02:23le centre et capitaine du Racing 92 a été opéré d'une fracture du pouce gauche de son côté.
02:28Jonathan Danty s'est bloqué le genou face à Perpignan, c'est ce qu'a indiqué Romain Carmignani,
02:33l'entraîneur adjoint du Stade Rochelet.
02:34En conférence de presse, il serait lui aussi passé par la case opération d'un ménisque.
02:39Les deux centres devraient être absents entre 6 et 8 semaines pour Ficou.
02:438 semaines pour Jonathan Danty, ce qui signifierait une indisponibilité pour le début du tournoi Destination.
02:48Teddy Thomas, le centre lui aussi de La Rochelle, a été suspendu 4 semaines par la commission de discipline
03:00après son plaquage dangereux sur Théo Giral lors de La Rochelle.
03:04Plaquage qui lui avait valu un carton jaune d'ailleurs pendant la rencontre.
03:08On termine par une petite info transfert en pro des deux.
03:11Le centre de Montpellier, Montpellier est toujours en top 14, je vous rassure.
03:14Le centre de Montpellier, Christa Powell, arrivée à l'intersaison d'Aurillac,
03:18a joué seulement deux matchs cette saison avec le club Erolté.
03:21Il s'est engagé avec effet immédiat au Stade Niçois.
03:24Voilà, c'est tout pour les infos de cette semaine.
03:26Merci beaucoup Clément Combe.
03:27Tiens, le choix de l'info de Philippe Spanguero.
03:29Est-ce qu'il y a une information dans ce qui a énuméré Clément Combe qui te saute aux yeux ?
03:36Il y a plusieurs.
03:37Il y a cette évolution des règles à suivre.
03:39Surtout ces deux forfaits successifs de joueurs cadres du XV de France.
03:44On va voir par qui ils vont être remplacés.
03:46On pense assez naturellement à Gaëtan qui s'était fait sa place,
03:49mais il va falloir trouver d'autres.
03:51Là, il y a un peu trop de champ.
03:53Il y a Moéfana, Gaëtan, mais on va voir si éventuellement on peut s'attendre à une surprise.
04:00C'est quoi ta paire de centres pour le premier match face au Pays de Galles le 31 janvier ?
04:07Je dirais Moéfana, Gaëtan.
04:09Ah ouais, Deporter, il joue au ping-pong ?
04:13Non, Deporter.
04:14Mais le problème, c'est la complémentarité avec Moéfana.
04:20Je ne sais pas.
04:21Tu l'as oublié ?
04:22Non, je ne l'ai pas oublié, mais je trouve qu'il a eu des blessures.
04:26Il sera titulaire demain, Nicolas Deporter.
04:28Oui, mais il revient de blessures quand même depuis plusieurs semaines.
04:32La politique de l'homme en forme, je ne sais pas.
04:36Gaëtan a marqué des points, j'assume.
04:39Si je te suis, ton joueur de base, c'est Moéfana.
04:43C'est-à-dire que dans la complémentarité de la paire.
04:46Je ne vois mal aligner Gaëtan Deporter,
04:51donc Moéfana me fait un peu plus penser au profil d'un Jonathan Danty,
04:55dans ce qui peut amener sur cette capacité à gagner des mètres au milieu du terrain.
05:01Donc, Moéfana me paraît pas en danger dans la concurrence,
05:06mais après, ça se joue entre Deporter et Gaëtan.
05:11Mais combien de temps il a été arrêté quand même, Deporter ?
05:13Il a fait deux mois.
05:15Oui, je crois que c'est ça.
05:16Deux mois, Nicolas Deporter.
05:19Là, il rejoue demain.
05:20Ça fera un petit mois avant le début du tournoi.
05:24C'est peut-être un peu juste, alors que Gaëtan,
05:26malgré le fait que la section ne soit pas en grande forme,
05:30fait quand même de beaux matchs.
05:31Tu ne mets pas un ticket sur Pierre-Loup Barassi ?
05:34La politique de l'homme en forme,
05:36pour être jusqueboutiste sur cette politique de l'homme en forme.
05:40Il revient de loin, mais c'est vrai que…
05:42Il sera pour moi dans la liste des 42,
05:44mais de là, le pro plus les titulaires.
05:46Je n'ai pas dit qu'il serait titulaire.
05:47Je demande la paire de centre titulaire pour affronter le Pélégal.
05:50Moéfana Deporter.
05:52C'est celle qu'il faut installer.
05:53Elle est complémentaire.
05:55Elle a de l'expérience commune en club.
05:58On ne va pas bordeler dans l'élite.
06:00C'est d'autant plus que les Girondins de Bordeaux.
06:03Et tu dis ça parce que Maxime Sénam part du studio ?
06:05Voilà, c'est pour ça.
06:06Exactement.
06:07On l'embrasse, évidemment.
06:08Laissez-les là où ils sont.
06:09Match de N2 demain.
06:11Contre ?
06:12Loc-Miné.
06:14Très bien.
06:15On les salue.
06:16On salue la ville de Loc-Miné.
06:19Moéfana Deporter, c'est celle qu'on attendait
06:21déjà au dernier tournoi de destination.
06:26Fabien Galtier avait profité des absences
06:28pour lancer Nicolas Deporter dans le grand main.
06:30Il faut qu'il profite des absences
06:32pour installer définitivement cette paire de centres.
06:35Il a trois matchs à jouer.
06:37Il y a une autre info qu'on voulait développer.
06:40L'équipe de Toulouse, vous le savez,
06:42va être fortement remaniée à La Rochelle.
06:44Vous allez comprendre dans quelle proportion dans un instant.
06:47Parce que le stade toulousain va se recueillir.
06:49Et d'ailleurs, tu y seras, Philippe Spanguero,
06:51en Afrique du Sud,
06:53pour honorer la mémoire
06:55de Medhi Nargesi,
06:57de sa famille, de ses proches aussi,
06:59pour les soutenir.
07:01Et le stade toulousain va donc arriver à La Rochelle
07:03avec un effectif extrêmement remanié.
07:05Peut-être d'ailleurs dans des proportions qu'on n'a jamais vues.
07:07Ah oui.
07:09Je pense qu'il faudrait remonter
07:11à un beau moment pour voir
07:13aussi peu de feuilles de match de top 14
07:15jouées par le 15 titulaire du stade toulousain.
07:17On peut le donner, le 15.
07:19Cyril Baye qui sera capitaine
07:21de ce stade toulousain.
07:35Si certains de ces noms ne vous disent rien,
07:37c'est probablement parce que certains ont joué moins de 3 matchs
07:39de top 14.
07:41On s'est amusé à faire deux petites calculs
07:43avant le début de l'émission avec Alexandre.
07:45Avec Cyril Baye dans l'équipe,
07:47il y a 339 feuilles de match
07:49de top 14 au total.
07:51Ça revient à 22,6 rencontres
07:53en moyenne disputées.
07:55Sans Cyril Baye, la moyenne chute
07:57à 13,8 matchs
07:59de top 14 puisque Cyril Baye
08:01à lui seul a 145 feuilles de match.
08:03Pour vous expliquer un petit peu,
08:05si on enlève Cyril Baye de l'équation,
08:07les 14 autres titulaires ont 194 feuilles de match.
08:09Brice Dulin qui sera titulaire
08:11à l'arrière en face, on a 200 à lui tout seul.
08:13Et on parlait même de
08:156 titularisations,
08:17sans Cyril Baye.
08:19J'ai pas le souvenir,
08:21Philippe,
08:23d'avoir un stade toulousain aussi
08:25inexpérimenté en top 14.
08:27Peut-être qu'on a franchi des limites hallucinantes.
08:29Il y en a peut-être
08:312 ou 3 souvenirs comme ça.
08:33Il y a un souvenir avec une anecdote
08:35qui est drôle, qui date beaucoup,
08:37mais Grégory Lamboulé la rappelle souvent
08:39parce que ça a été un souvenir marquant pour lui.
08:41C'est au début des années 2000,
08:43à Bourgogne, où Toulouse avait pris
08:45plus de 80 points à Bourgogne.
08:47Et Grégory me racontait ce souvenir,
08:49c'est qu'il prenait tellement
08:51l'eau qu'à partir de 50
08:53points, ils étaient concassés
08:55en mêlée. Et d'un côté du stade
08:57il y avait la piscine, et de l'autre côté
08:59il y avait la buvette. Et à chaque fois qu'il y avait une mêlée,
09:01le speaker du stade disait « Allez Toulouse,
09:03à la piscine ! Allez Toulouse, à la buvette ! »
09:05Et tout le monde criait « À la buvette !
09:07À la piscine ! »
09:09Donc ça c'était un souvenir marquant.
09:11T'avais failli faire une feuille de match à l'époque.
09:13Ah oui, j'avais failli contre Biarritz
09:15une fois, tellement c'était...
09:19Mais tu savais pas que je savais ?
09:21Non, j'avais fait des matchs
09:23amicaux, à début de saison, quand il n'y avait vraiment
09:25personne, mais
09:27pour être sérieux,
09:29j'ai ça en mémoire. Il y a un match
09:31à Agen aussi, où là c'était
09:33quasiment que les espoirs qui avaient été
09:35envoyés, on devait être à peu près sur
09:37un schéma de feuilles de match qui ressemble
09:39à celui qu'on aura à La Rochelle.
09:41Et une fois au Stade français,
09:43où Toulouse avait gagné.
09:45J'me souviens très bien.
09:47Avec une équipe qui était honnêtement...
09:49Il y a eu Montpellier il y a 2-3 ans, où il y a eu 50 points.
09:51Montpellier c'était la saison 2018-2019.
09:53Mais il y avait
09:55peut-être plus de joueurs prometteurs,
09:57même si là, attention, on va voir ce que ça va donner.
09:59Mais il y a peu de précédents quand même.
10:01Non, mais là c'est clair que dans ces proportions-là,
10:03et puis La Rochelle ne fait pas tourner.
10:05La Rochelle envoie tout le monde
10:07à Thonio, Bouderan,
10:09à Drit.
10:11Toulouse a un voyage compliqué à gérer.
10:13En plus, ils sont soumis au choix du diffuseur.
10:15C'est un gros match.
10:17Ce match qui se joue le soir complique
10:19encore la logistique de déplacement
10:21pour ceux qui partiraient.
10:23Ils sont obligés de faire des choix et de trancher
10:25assez dur dans le vif.
10:27Dans un instant, sur Sud Radio, on va parler justement
10:29des grands enjeux pour 2025.
10:31Quels grands enjeux pour le rugby en 2025 ?
10:33Ce sera le sujet de la chronique rugby-économie
10:35de Philippe Spanguero.
10:37Sud Radio, au cœur de la mêlée,
10:39Alexandre Priam.
10:41Vous êtes au cœur de la mêlée sur Sud Radio,
10:43au cœur de cette heure dédiée au rugby,
10:45sur la radio du rugby.
10:47Demain sur Sud Radio,
10:49coup d'envoi à 14h30 de la 14e journée du Top 14.
10:51On sera là jusqu'à 23h avec toute l'équipe,
10:53avec Yoann Mugel, Philippe Spanguero,
10:55Clément Combe, François Truyaut et vous
10:57au 0826-300-300.
10:59Dans un quart d'heure, on sera avec
11:01le directeur général du Stade Français Paris,
11:03Thomas Lombard.
11:05Merci d'avoir posé vos questions
11:07à l'homme fort du Stade Français
11:09pour faire le bilan de 2024
11:11et se projeter sur le match
11:13face à l'Union Bordeaux-Belges.
11:15Sur l'avenir du Stade Français Paris,
11:17il y aura beaucoup de choses
11:19à dire avec Thomas Lombard.
11:21Mais avant toute chose,
11:23on va parler des grands enjeux économiques
11:25de 2025 avec Philippe Spanguero.
11:27C'est un an avant, c'est un an avant.
11:29Sud Radio, la radio du rugby.
11:31Des millions, c'est charmant.
11:33Vous voyez ce que ça fait déjà ?
11:35Un million, Larmina.
11:37Où est l'argent ?
11:39En fait, j'ai retiré de l'argent.
11:51On va parler de 2025.
11:53On est déjà dans le futur sur Sud Radio
11:55puisqu'on attaque aussi
11:57cette année 2025, cette année rugby
11:59avec la première émission
12:01de l'année tout simplement.
12:03Avec Philippe, on va essayer de dresser
12:05quels sont les grands enjeux,
12:07qu'est-ce qu'il va falloir surveiller,
12:09quels objectifs il va falloir atteindre.
12:11Mais avant toute chose, Philippe,
12:13qu'est-ce qu'on peut faire comme bilan économique
12:15pour le rugby en 2024
12:17sur la scène internationale et en France ?
12:19En démarrant par la France,
12:21le bilan est quand même
12:23plutôt très positif dans le rugby professionnel
12:25d'abord parce qu'on a vu
12:27une affluence moyenne des stades
12:29augmenter de façon assez considérable.
12:31Encore plus de 12,
12:33près de 15% d'augmentation
12:35depuis le début de la saison
12:37en termes d'affluence.
12:39Avec en plus des stades à guichet fermé
12:41très régulièrement comme La Rochelle, Toulouse
12:43qui offrent des perspectives
12:45encore plus intéressantes en termes
12:47de potentiel de spectateurs à venir.
12:49La Rochelle qui va d'ailleurs faire son centième
12:51guichet fermé demain.
12:53C'est incroyable ce que réalise La Rochelle,
12:55ce que réalise l'UBB aussi en termes
12:57d'affluence moyenne et puis bien sûr
12:59Toulouse derrière qui
13:01fait partie de ce wagon qui tire
13:03cette affluence vers le haut de façon
13:05assez incroyable. Donc ça c'est le premier bilan.
13:07Ensuite le deuxième bilan c'est la consolidation
13:09de la valeur de la Ligue nationale
13:11de rugby avec cette négociation réussie
13:13et cette renégociation des droits
13:15avec le partenaire historique Canal+.
13:17Avec une hausse de plus de 15%
13:19dans cette renégociation
13:21qui va permettre d'asseoir
13:23un peu la stabilité économique, d'envoyer
13:25plus d'argent au club de Top 14
13:27et de Pro D2 pour sécuriser leur
13:29modèle économique. Donc on peut dire
13:31que malgré niveaux de pertes
13:33cumulés... Philippe, moi je vois du
13:35très positif pour le Top 14, tu vas
13:37nous donner le chiffre dans un instant
13:39mais par contre on a une fédération qui est en cure
13:41d'austérité.
13:43Oui, c'est un peu le paradoxe, c'est-à-dire que
13:45c'est un peu l'inverse de ce
13:47qui se passe en Angleterre et on reviendra tout à l'heure
13:49sur la vision mondiale
13:51de ce qui s'est passé en 2024
13:53mais pour ce qui concerne la France, en effet,
13:55on a ce rugby professionnel qui va plutôt bien
13:57qui en plus adopte des mesures
13:59qui vont dans le sens de la raison
14:01de l'équilibre
14:03entre les équipes, de la compétitivité
14:05donc c'est plutôt de bon augure
14:07les voyants sont au vert
14:09du côté de la fédération c'est beaucoup plus
14:11critique, les mauvaises nouvelles
14:13se sont accumulées, on est réellement en cure
14:15d'austérité, il va falloir un plan
14:17massif de réduction
14:19des coûts avec cet enjeu majeur
14:21dont on a parlé ces dernières semaines
14:23qui concerne le lieu
14:25qui va accueillir les matchs de l'équipe de France
14:27alors stade de France ou pas c'est la grande
14:29question parce que la façon
14:31dont la négociation va se
14:33dérouler et ce qui
14:35va répondre aux attentes ou pas
14:37de la fédération en termes d'économie
14:39et de gains assurés
14:41en fonction des matchs qui vont être
14:43joués dans ce stade de France potentiellement
14:45va décider de l'issue
14:47et la fédération en a cruellement
14:49besoin parce qu'on le répète
14:51souvent mais quand
14:53les revenus exceptionnels
14:55liés à la vente des droits
14:57du Six Nations à CVC vont s'arrêter
14:59c'est à dire dans deux saisons
15:01on va arriver dans une situation qui va devenir
15:03assez problématique donc il va falloir
15:05surfer sur cet engouement autour du rugby
15:07retrouvé avec cette tournée de novembre
15:09avec des nouveaux sponsors qu'on a réussi
15:11à attirer avec
15:13une affluence moyenne dans les stades
15:15très importante pour réussir à équilibrer
15:17tout ça. Justement tu parlais
15:19donc ça c'est sur l'échelle nationale
15:21et sur l'échelle internationale il y a eu quand même des remous
15:23en 2024. Il y a beaucoup de remous
15:25on a vu un rugby mondial
15:27chahuté avec un
15:29équilibre économique très difficile à trouver
15:31ça a commencé en début d'année
15:332024 avec les Rebels
15:35cette franchise historique australienne
15:37qui a déposé le bilan
15:39avec une dette de plus de 14 millions de dollars
15:41la fédération est venue
15:43à son secours quelques mois pour
15:45tenter de colmater les brèches. Et si vous connaissez
15:47pas les Rebels c'est quand même
15:49l'équipe de Melbourne qui est le
15:51deuxième pôle économique de l'Australie
15:53c'est énorme. Oui donc
15:55le rugby A15 on le répète
15:57parce qu'il y a une grosse concurrence du rugby A13
15:59en Australie et puis de cette autre discipline
16:01l'Australian Rules. Donc le rugby
16:03A15 a du mal à émerger
16:05malgré le fait qu'on ait une fédération
16:07qui soit multiple championne du monde
16:09donc ça a commencé avec cette
16:11difficulté financière en Australie
16:13ça s'est poursuivi tout au fil de l'année
16:152024 avec l'Angleterre et les dépôts
16:17de bilans successifs de clubs
16:19historiques du rugby anglais qui ont foncé
16:21complètement leur championnat. Avec la
16:23dernière annonce de la fédération anglaise
16:25qui vient au secours un peu de ces clubs
16:27en prenant des joueurs sous contrat
16:29avec des montants très importants
16:31pour injecter indirectement
16:33de l'argent dans les clubs. Donc on voit
16:35qu'au niveau mondial on a
16:37ce gros
16:39axe néo-zélandais
16:41qui tient la route avec la puissance
16:43de sa marque, avec le renforcement
16:45de ses capitaux propres, avec l'ouverture
16:47de capital quelques années avant
16:49à un fonds d'investissement pour vendre
16:51sa marque commerciale, une partie des droits
16:53de sa marque commerciale. Le rapprochement
16:55de cette fédération néo-zélandaise
16:57avec le Japon qui est en train de créer un bloc
16:59solide économiquement
17:01et qui a vocation demain
17:03à drainer cet axe
17:05pacifique. Donc ça c'est le premier
17:07enseignement qu'on peut tirer de 2024.
17:09Ensuite on a une réorganisation
17:11dans l'hémisphère nord qui est en train de se dérouler.
17:13Il a été évoqué éventuellement
17:15que la Première Chip anglaise
17:17intègre l'URC pour un grand
17:19championnat commun. On n'en entend plus
17:21trop parler mais les discussions
17:23sont encore en cours parce qu'il ne faut
17:25pas oublier qu'ils ont tous un actionnaire commun
17:27qui est CVC et qui a quand même besoin
17:29de retomber un peu sur ses pattes parce qu'ils ont
17:31acheté les droits excessivement chers
17:33que ce soit pour la Première Chip anglaise ou pour l'URC
17:35et donc ils ont
17:37besoin de faire quelques économies
17:39d'échelle en mutualisant.
17:41Donc il faut suivre ça de près parce que ça chamboulerait
17:43quand même pas mal l'organisation de nos championnats domestiques.
17:45C'est clair. Donc voilà un peu
17:47le bilan qu'on peut tirer au niveau mondial
17:49de ce qui s'est passé en 2024.
17:51Alors en 2025, quels sont les temps forts à prévoir ?
17:53La Coupe du monde de rugby féminin ?
17:55Il y aura aussi la tournée
17:57d'Allianz ?
17:59Le Six Nations ? Quel est le grand temps fort ?
18:01Et comment faire une sorte de
18:03classement sur ces grands temps forts
18:05en termes de regard économique ?
18:07En termes de regard économique, je crois que ce qui va
18:09se placer au-dessus de tout,
18:11pas en revenus générés forcément
18:13parce que le Six Nations est une machine à cash
18:15mais c'est récurrent. C'est cette Coupe du monde
18:17féminine parce que le nouveau président
18:19de World Rugby, Robertson, a affiché
18:21des ambitions très élevées.
18:23Il a dit qu'il y aura un avant et un après cette Coupe
18:25du monde là. Il y a une ambition
18:27énorme pour lancer un plan de développement
18:29de rugby féminin. On voit que le rugby féminin
18:31est un levier de croissance majeur au rugby
18:33aujourd'hui. En termes de licenciés,
18:35en moyenne de licenciés,
18:37c'est le féminin qui tire
18:39quand même les licences annuelles
18:41vers le haut. Même si en termes
18:43de nombres absolus, c'est encore
18:45loin de ce que ça représente chez les hommes
18:47mais le potentiel de développement est
18:49très important. Donc cette Coupe du monde
18:51doit servir vraiment à être
18:53un accélérateur de croissance.
18:55Et si on peut donner un chiffre, l'affluence
18:57record ?
18:59C'est 58 000.
19:01Elle sera explosée.
19:03On parle notamment de matchs
19:05à 80 000 personnes.
19:07On sera guichet fermé
19:09pour la petite finale
19:11et le match d'ouverture.
19:13A l'ouverture de la billetterie
19:15début octobre,
19:1755 000 places avaient déjà été
19:19vendues pour le match d'ouverture,
19:21la finale et la petite finale.
19:23Et bravo au travail des Anglais
19:25quand même aussi.
19:27Alors attention, petit bémol,
19:29c'est un vrai succès populaire.
19:31Ce ne sera pas un grand succès
19:33économique mais ce n'est pas très grave.
19:35On en a besoin comme d'une rame de lancement.
19:37C'est quelque part aussi un investissement
19:39de la part de World Rugby et il faut savoir
19:41le faire et honnêtement il faut saluer ça
19:43parce qu'on a des prix de billets
19:45qui sont très attractifs pour un événement
19:47comme celui-ci, qui sont en dessous
19:49de ce qui se pratique habituellement,
19:51bien en dessous. On a des
19:53opportunités aussi d'offres d'hospitalité
19:55qui sont bien en dessous de ce qui se pratique
19:57habituellement pour essayer de générer
19:59un maximum d'affluence et en faire un succès populaire.
20:01Et c'est en train d'être le cas.
20:03Donc ça, ça va être l'événement
20:05majeur rugby en 2025
20:07parce qu'il va décider de beaucoup de choses
20:09sur l'avenir du rugby féminin
20:11et ensuite bien sûr le tournoi
20:13des Nations et la tournée des Lions.
20:15La tournée des Lions c'est un événement pour les amoureux
20:17du rugby mais c'est une économie
20:19en vase clos en fait. Elle ne sert pas
20:21le monde du rugby cette tournée des Lions,
20:23elle sert bien sûr ces nations
20:25britanniques. Normalement, ça génère
20:27quand même beaucoup d'argent autour de ça, non ?
20:29Ça génère de l'argent
20:31pour la marque des Lions et pour
20:33le pays qui les accueille.
20:35Mais ça reste en vase clos.
20:37Quand on parle d'une Coupe du Monde
20:39féminine ou du tournoi des 6 Nations,
20:41ça rejaillit sur beaucoup plus de nations
20:43et ça sert beaucoup plus le développement
20:45du rugby dans son ensemble.
20:47Clément avait une question justement sur les Lions, Philippe.
20:49Philippe, est-ce que ça rapporte quelque chose
20:51aux fédérations, elles-mêmes pas
20:53à la marque Lions mais aux fédérations
20:55irlandaises, anglaises, écossaises, cette tournée des Lions ?
20:57Oui, bien sûr. Elles sont
20:59actionnaires symboliquement,
21:01enfin pas symboliquement d'ailleurs,
21:03mais elles sont actionnaires de la marque commerciale.
21:05Elles ont des revenus forcément
21:07puisqu'elles fournissent les joueurs
21:09parce qu'elles participent
21:11au rayonnement de cette marque
21:13des Lions. Honnêtement, le modèle
21:15économique des Lions, il est
21:17colossal parce que les Lions
21:19font sa vie lors de ces tournées
21:21mais sa vie tout le temps. Moi, j'ai assisté
21:23à un dîner de charité des Lions
21:25au profit
21:27d'un ancien joueur écossais
21:29dont j'ai oublié le nom
21:31qui est décédé depuis, une ancienne deuxième ligne
21:33qui avait la maladie de Charcot.
21:35Une partie des fonds étaient reversés
21:37pour sa fondation
21:39mais il s'est levé
21:41450 000 dollars sur le dîner
21:43et ils en font 10 par an, des comme ça.
21:45La marque des Lions, elle a une puissance
21:47colossale.
21:51C'était juste avant qu'il décède, malheureusement.
21:53Il y avait énormément
21:55de grandes stars des Lions qui étaient présentes
21:57qui sont sous contrat
21:59avec les Lions pour faire ces dîners de charité
22:01qui sont rémunérés encore
22:03même en ayant arrêté de jouer.
22:05C'est un modèle économique qui est
22:07assez puissant et assez exceptionnel
22:09mais je le mets entre parenthèses, je le répète
22:11parce que ça ne rejaille pas
22:13directement sur l'ensemble
22:15du rugby et son développement.
22:17Quels sont
22:19les grands sujets
22:21économiques qu'il va falloir suivre
22:23avec attention en 2025 et qui peuvent être
22:25soit inquiétants, soit porteurs
22:27d'espoir pour le développement du rugby ?
22:31Il y a plusieurs sujets. Le sujet d'abord
22:33c'est toujours la façon dont
22:35les fonds d'investissement s'intéressent au rugby
22:37et prennent des positions.
22:39On a vu récemment que ça
22:41a failli être le cas en Afrique du Sud et que finalement
22:43les franchises sud-africaines
22:45qui se sont mobilisées entre elles ont réussi
22:47à contrer l'arrivée d'un fonds d'investissement
22:49parce que le besoin
22:51financier n'était pas là du côté sud-africain.
22:53C'est séduisant d'avoir un fonds d'investissement
22:55qui amène du cash et on sait
22:57toujours quoi faire avec le cash qu'on reçoit
22:59mais quand il n'y en a pas besoin
23:01ce n'est pas forcément une bonne stratégie
23:03et les franchises sud-africaines étaient de cet avis-là.
23:05On a vu aussi
23:07que les Australiens s'étaient tournés
23:09vers des fonds d'investissement.
23:11Les Néo-Zélandais ont déjà franchi le pas.
23:13Le rugby professionnel anglais aussi.
23:15Donc ça c'est le premier enjeu
23:17c'est voir comment les fonds d'investissement
23:19vont préempter le monde du rugby
23:21en 2025 et dans les années qui arrivent
23:23et puis ensuite
23:25la façon dont le rugby anglais
23:27va se remettre sur pied le plus rapidement possible
23:29parce que c'est quand même
23:31un des socles très forts du rugby de l'hémisphère nord
23:33et qui crée de la concurrence
23:35dans cette compétition
23:37qu'est la Champions Cup aujourd'hui
23:39et qui doit retrouver plus d'attractivité
23:41si on se focalise sur le rugby du nord
23:43en termes de concurrence
23:45notamment comme ça a pu être le cas
23:47à la fin des années 90
23:49et début des années 2000
23:51ça c'est un sujet qu'il faut suivre de près aussi
23:53et surtout pour moi l'éveil
23:55de ce territoire américain
23:57la façon dont le rugby prend ses positions
23:59aux Etats-Unis notamment
24:01en prévision de cette Coupe du Monde 2031
24:03on sent que des choses bougent aux Etats-Unis
24:05et moi je le répète souvent
24:07c'est un sujet qui est un peu plus horaire
24:09de bloc et le dernier bloc
24:11qui a une force de frappe colossale
24:13d'un point de vue financier
24:15et qui est un peu en retard c'est ce bloc américain
24:17donc il faut voir comment ça se structure
24:19dès 2025
24:21Voilà c'était donc la chronique Rugby Economy de Phyllis Panguirau
24:23dans un instant Thomas Lombard
24:25le directeur général du Stade Français Paris
24:27notre invité à tout de suite
24:29Sud Radio au coeur de la mêlée
24:31Alexandre Priam
24:33Vous êtes au coeur de la mêlée
24:35des vecteurs consacrés au rugby
24:37et on vient d'écouter
24:39il y a quelques instants Phyllis Panguirau
24:41pour parler des grands enjeux économiques
24:43de 2025
24:45et il y avait beaucoup de choses très intéressantes à suivre
24:47est-ce que ça t'inquiète toi Clément ?
24:49Comment tu appréhendes 2025 ?
24:51Personnellement ou d'un point de vue du rugby ?
24:53D'un point de vue économique
24:55au global
24:57est-ce que tu vois des vecteurs d'espoir ?
24:59Je pense qu'on glisse
25:01petit à petit vers un moment de bascule
25:03et qu'on verra bien
25:05je pense que
25:07la coupe du monde en 2027
25:09l'après coupe du monde en 2027
25:11en Australie sera déterminante
25:13pour l'avenir du rugby mondial
25:15sur le plan de l'organisation
25:17des championnats, du calendrier
25:19de l'harmonisation des calendriers
25:21même d'un point de vue réglementaire
25:23on en parlait au tout début de l'émission
25:25on y va petit à petit
25:27mais attention à ce que ça ne soit pas trop brusque
25:29pour un championnat aussi dominant
25:31que le top 14 par exemple
25:33Effectivement
25:35avec tous ces sujets là qu'on va aborder
25:37pour 2025
25:39On accueille sur Sud Radio le directeur général
25:41du Stade Français Paris
25:43Thomas Lombard, bonsoir Thomas
25:45Bonne année déjà
25:47Bonne année, plein de bonnes choses
25:49Bonne année à vous Thomas
25:51et au Stade Français Paris
25:53Avant de faire un petit bilan sur 2024
25:55et de se projeter sur 2025
25:57parlons du futur extrêmement proche
25:59on parle même demain sur la réception de l'Union Bordeaux-Mecque
26:01ce serait évidemment à suivre
26:03sur Sud Radio au coeur du Multiplex
26:05déjà un gros premier temps fort
26:07pour le Stade Français en 2025
26:09Oui un gros match
26:11mais surtout qu'on est
26:13quand même
26:15comptablement loin de ce qu'on avait
26:17espéré
26:19quand on est à la traîne
26:21et qu'on n'a pas été capable de prendre des points
26:23à l'extérieur, ne serait-ce que des points de bonus défensifs
26:25il faut essayer de verrouiller un maximum
26:27à la maison, d'autant qu'on a déjà une défaite
26:29contre Toulon
26:31donc notre objectif reste
26:33de nous qualifier pour le top 6
26:35donc il faut
26:37prendre ce match très au sérieux
26:39et faire tout ce qu'on peut pour l'emporter
26:41C'est vrai que Philippe Sfanguero
26:43déjà la réception de l'Union Bordeaux-Mecque
26:45ça commence très fort
26:47cette année 2025
26:49pour le Stade Français Paris
26:51Philippe
26:53on essaye de revoir
26:55on a un petit souci de son
26:57avec notre consultant
26:59c'est bon je suis là
27:01j'ai réussi à revenir
27:03d'abord bonsoir Thomas
27:05ça commence fort pour le Stade Français
27:07mais ce championnat on le répète souvent
27:09il est quand même extrêmement dense
27:11surtout quand la première partie
27:13de saison ne s'est pas déroulée
27:15comme prévu, ça rajoute de la pression
27:17donc c'est un grotesque mais c'est aussi intéressant
27:19pour le Stade Français de démarrer comme ça
27:21pour se jauger
27:23pour reprendre une dynamique
27:25différente en 2025
27:27c'est aussi ce genre de matchs qui sont intéressants
27:29pour retrouver l'esprit collectif
27:31C'est vrai que c'est un match
27:33effectivement très important
27:35Thomas Lombard, pour ceux qui ne vous connaissent pas
27:37vous êtes né au Chenet si je ne me trompe pas
27:39comme Victor Mbanyama
27:41donc quand même
27:43c'est sérieux hein
27:45Former Racing passé par le Stade Français
27:47et ensuite le Racing 92
27:49d'où sélection avec le 15 de France
27:51Vous êtes né du club maintenant depuis 2019
27:53si je ne me trompe pas
27:55Thomas Lombard et l'année 2024
27:57a été quand même particulière pour votre club
27:59le Stade Français Paris
28:01un parcours brillant l'année dernière
28:03jusqu'à une demi-finale qui s'opère à rien
28:05contre l'Union Bordebeuge le 2022
28:07et par contre
28:09un début de saison 2024-2025
28:11donc la deuxième partie de l'année 2024
28:13très difficile
28:15comment expliquer ce manque de continuité
28:17au coeur de l'été en fait ?
28:19Si on avait la réponse
28:21je pense qu'on aurait
28:23traité le problème
28:25il y a un élément qui est important
28:27et qu'on a pu noter
28:29sur les dernières saisons
28:31c'est le démarrage, le démarrage est fondamental
28:33quand on arrive à enclencher
28:35des certitudes et une forme de dynamique
28:37d'entrée
28:39on s'aperçoit que les saisons sont souvent différentes
28:41et sur les 5 années
28:43maintenant que j'ai passé
28:45au Stade, à chaque fois qu'on a mal débuté
28:47on a eu des saisons galères
28:49donc malheureusement
28:51cette saison
28:53les raisons je ne les connais pas toutes
28:55il y a eu quelques changements dans notre effectif
28:57c'est sûr, on a eu aussi
28:59une volonté forte du staff
29:01de passer sur un rugby peut-être plus offensif
29:03l'an dernier
29:05on a eu une équipe
29:07qui a été extrêmement régulière
29:09qui s'est constituée
29:11sur je dirais
29:13des attributs
29:15qui permettent d'exister en Stade 14
29:17et qui sont la conquête, la défense
29:19on a d'ailleurs été parmi
29:21les équipes les mieux classées tout au long de la saison
29:23sur ces secteurs-là
29:25mais c'est vrai que sur la partie offensive on était un peu en reste
29:27donc on a voulu travailler beaucoup là-dessus
29:29et quand on insiste sur un secteur
29:31je n'ai pas envie de dire qu'on délaisse les autres
29:33mais on y met peut-être un peu moins
29:35d'attention
29:37et
29:39ça ne nous a pas permis en tout cas de démarrer
29:41comme on le voulait
29:43cette première journée
29:45à Bordeaux d'ailleurs
29:47où on prend 40 points, on blesse 4 joueurs
29:49qui sont des titulaires indiscutables chez nous
29:51Paul-Halo-Emile
29:53on blesse
29:55Georges-Emile Kidze
29:57on blesse
29:59encore un
30:01pilier il me semble
30:03c'était Abramichvili
30:05et Mathieu Hérigoyen
30:07Mathieu Hérigoyen
30:09donc c'est sûr qu'en démarrant comme ça c'était pas simple
30:11et derrière on a une équipe
30:13qui s'est un peu fragilisée mentalement
30:15et puis on n'a pas réussi
30:17à enclencher
30:19ce qui faisait notre force l'an dernier
30:21c'est-à-dire une consistance, une régularité dans les performances
30:23qui nous permettait d'aller
30:25gagner des points
30:27un peu partout
30:29C'est exactement ça Thomas
30:31parce que quand on regarde
30:33le stade français n'a jamais enchaîné 2 victoires cette saison
30:35et d'ailleurs la dernière fois que le stade français l'a fait
30:37c'est en avril dernier
30:39donc c'est vrai que ce manque de continuité
30:41il paraît assez criant, on fera un point justement sur les stades dans quelques minutes
30:43parce qu'il y a des choses
30:45extrêmement intéressantes à développer
30:47mais vous avez spontanément Thomas Lombard
30:49évoqué le staff du stade français Paris
30:51c'est vrai qu'entre la coupe du monde
30:53et aujourd'hui le staff il a été remanié
30:55à plusieurs reprises, il y a eu l'arrivée de Laurent Lhabitte
30:57de Karim Guézal, il y a eu un repositionnement
30:59de Laurent Lhabitte, Karim Guézal
31:01a quitté le club
31:03et pourtant
31:05d'un point de vue extérieur, moi je ne suis pas au cœur du club
31:07mais le duo
31:09il semblait bien marcher lors de l'arrivée
31:11dans le club de la capitale
31:13et au final
31:15cette sensation que ça s'est délité
31:17très rapidement, vous de votre perspective
31:19comment vous l'avez analysé
31:21ce staff qui en 2024
31:23est parti un petit peu en éclat ?
31:25Si vous voulez
31:27c'est un staff qui a connu
31:29très rapidement
31:31une réussite dans un projet
31:33alors qu'ils avaient
31:35initié dans la théorie
31:37mais pas forcément dans la pratique puisque comme vous l'avez dit
31:39ils étaient à la coupe du monde
31:41durant toute la phase de préparation
31:43et durant les trois premières journées de championnat
31:45et puis après
31:47vous savez des fois il y a
31:49des petits dysfonctionnements mais quand vous avez
31:51les résultats
31:53qui vous amènent la satisfaction
31:55peut-être qu'on va chercher forcément à traiter
31:57tous ces problèmes et que ces problèmes finissent
31:59par ressurgir quand les résultats sont
32:01moins là ou sont plus là, ce qui a été le cas
32:03au creux du mois de novembre
32:05et où là il a fallu
32:07enfin en tout cas on a décidé
32:09de prendre une décision
32:11qui était
32:13de nous séparer de Karim
32:15qui avait pourtant
32:17amené sur certains points
32:19de la nouveauté
32:21notamment dans la gestion de l'effectif etc
32:23de temps en temps
32:25ces décisions
32:27amènent une réaction immédiate
32:29d'autres fois
32:31les choses sont un peu plus longues
32:33à se mettre en place
32:35c'est toute la difficulté
32:37de devoir décider
32:39d'assumer derrière les positions
32:41qu'on prend
32:43et du risque que ça peut représenter également
32:45sur ce genre de décision est-ce qu'on consulte les joueurs
32:47certains cadres, comment ça se passe
32:49quand on est directeur général d'un club professionnel
32:51comme le Stade Français
32:53les joueurs sont là pour jouer au rugby
32:55les entraîneurs
32:57entraînent et doivent constituer eux aussi
32:59un courant fort d'aspiration
33:01de dynamique
33:03de porter un projet
33:05collectif qui est le projet du club
33:07sur les années
33:09et au-dessus
33:11il y a la direction
33:13à qui les comptes sont rendus
33:15et qui à un moment quand il y a un problème
33:17peut être sollicité pour venir
33:19accompagner
33:21une restructuration
33:23C'est vrai que Philippe Spanguero
33:25quand on apprend que
33:27Karim Ghesal arrive à la tête
33:29du Stade Français Paris
33:31il me semble d'ailleurs qu'on est ensemble
33:33en émission Philippe à ce moment là
33:35et on s'est dit oh la bonne pioche
33:37super intéressant, ils sortent de la case
33:39équipe de France et on sent
33:41que c'est un projet qui est porteur
33:43celui du Stade Français à ce moment là
33:45Oui ils avaient l'habitude de travailler ensemble
33:47et puis surtout ça a été fait très en amont
33:49par le Stade Français donc ils ont eu le temps de travailler
33:51sur leurs besoins
33:53en recrutement et de gagner un peu de temps
33:55donc les choses étaient faites correctement
33:57mais après si on revient un peu plus loin
33:59sur la saison dernière
34:01c'est vrai qu'il y avait déjà eu des sujets avec Karim Ghesal
34:03alors bien sûr Thomas a raison
34:05quand il dit que les joueurs sont là pour jouer
34:07mais je pense quand même qu'il y a
34:09quelques signaux du vestiaire qu'il faut savoir écouter
34:11les bonnes performances
34:13qui s'étaient enchaînées après
34:15avaient permis d'éteindre a priori
34:17une petite distinction
34:19entre Karim et le vestiaire
34:21mais donc après aussi
34:23ces choix là permettent de mettre
34:25les joueurs face à leurs responsabilités
34:27parce que si certains joueurs
34:29avaient pu être mécontents
34:31de la façon dont ça fonctionnait
34:33si on répond
34:35à leurs attentes
34:37à eux de prouver sur le terrain
34:39que les décisions ont été bonnes
34:41donc c'est aussi un choix
34:43de direction à des moments
34:45importants parce que le problème c'est que
34:47tout ça va très vite aujourd'hui et
34:49chaque point coûte cher
34:51et on ne sait jamais quand c'est le bon moment de prendre une décision
34:53sauf quand c'est trop tard
34:55Thomas Lombard
34:57est-ce que le staff là
34:59au 3 janvier 2025
35:01composé de Cobus Potgitter qui est le manager de la performance
35:03Julien Tasté qui est l'entraîneur des avants
35:05Morgane Parra assistant coach en charge
35:07de l'attaque et du jeu au pied
35:09Paul Gustard d'entraîneur principal et Laurent Labide directeur du rugby
35:11est-ce que ce staff là est stabilisé ?
35:13Le staff
35:15il est stabilisé
35:17il est stabilisé autour d'un projet
35:19dans lequel il y a une adhésion
35:21il est stabilisé autour d'un engagement
35:23par rapport à l'institution
35:25maintenant je ne vais pas vous raconter n'importe quoi
35:27non plus mais à un moment
35:29la validation elle vient par les résultats
35:31et vous l'avez dit tout à l'heure
35:33on n'a pas été capable d'enchaîner deux victoires consécutives
35:35donc ça montre qu'on est
35:37soit une équipe à réaction
35:39soit une équipe qui manque encore de certitude
35:41et qui n'a pas suffisamment de convictions
35:43par rapport à ce qu'elle entreprend
35:45pour avoir cette dimension de confiance
35:47qui vient asseoir finalement tout le monde
35:49dans le projet
35:51et c'est pour ça que ce mois de janvier
35:53il est fondamental pour nous
35:55parce que j'ai envie de dire que sur les 4 matchs
35:57qu'on va disputer
35:59il faudrait qu'on arrive à en gagner au moins 3
36:01ce qui nous permettrait
36:03pour la première fois de cette saison
36:05de trouver un peu de continuité
36:07de recréer aussi une émulation
36:09en interne qui n'est pas
36:11simplement due à des performances
36:13ou à des contre-performances
36:15par rapport à la gestion de l'effectif
36:17et si on a un peu de chance aussi
36:19puisque généralement quand ça ne veut pas
36:21forcément rigoler c'est là où vous avez aussi
36:23pas mal de blessés
36:25que pour une fois on soit un peu tranquille
36:27par rapport aux joueurs qui ont des petits pépins
36:29à la fin de chaque rencontre
36:31Pour être clair pour les supporters du Stade Français Paris
36:33c'est à dire que
36:35si le mois de janvier se passe mal
36:37il peut encore y avoir des changements pour ajuster tout cela ?
36:39Non, non
36:41à un moment il faut arrêter aussi les changements
36:43il faut que tout le monde produise les efforts
36:45le travail
36:47et les efforts
36:49doivent être plus importants
36:51c'est certain dans les phases
36:53comme celle qu'on traverse aujourd'hui
36:55et à un moment c'est pas un effectif
36:57qui a été
36:59considérablement remanié
37:01c'est pas un staff où il y a eu beaucoup de changements
37:03c'est une équipe qui a été capable
37:05et ça c'est très important
37:07durant toute une saison
37:09de trouver la bonne carburation
37:11la confiance
37:13il n'y a pas de raison objective
37:15pour qu'on n'y parvienne pas à nouveau
37:17C'est vrai que quand on regarde un petit peu
37:19les statistiques, Thomas Lombard
37:21il y a des choses qui sont je trouve très intéressantes
37:23quand on prend le Stade Français Paris
37:25la saison dernière
37:27à la 13ème journée, vous êtes deuxième avec 37 points
37:298 victoires, 4 défaites, un match nul
37:31dans un contexte particulier de Coupe du Monde
37:33et il faut le rappeler parce que vous allez voir
37:35pour ceux qui aiment le Stade Français ça va avoir son importance
37:37cette saison vous êtes 11ème avec 23 points
37:395 victoires, 8 défaites
37:41mais regardons en détail les statistiques
37:43l'année dernière
37:45à ce moment-là de la saison vous avez 4500 mètres
37:47parcourus, ballon en main
37:49pour 47 franchissements
37:51cette année vous êtes
37:53à 4700 mètres parcourus
37:55et 62 franchissements
37:57donc beaucoup plus
37:59la saison dernière vous aviez
38:01210 défenseurs battus et 30 essais
38:03à ce moment-là de la saison vous êtes à 250
38:05ce qui est d'ailleurs plus que l'Union Bordeaux-Belges
38:07et 32 essais
38:09donc toutes ces statistiques-là
38:11sont clairement en progression
38:13il y a un petit point négatif
38:15c'est sur le pourcentage
38:17de réussite au placage qui est passé de 86
38:19à 84 mais ça reste quand même très honorable
38:21et donc quand on regarde
38:23un peu ces chiffres on se dit que le Stade Français Paris
38:25a des valeurs qui sont plutôt
38:27stables voire meilleures
38:29sauf qu'en défense vous avez encaissé
38:31117 points en plus
38:33ce qui fait de vous la 10ème défense
38:35et ça c'est peut-être le gros
38:37souci de cette saison ?
38:39C'est un peu ce que je vous disais tout à l'heure
38:41c'est-à-dire qu'on a mis
38:43Laurent a mis
38:45l'accent sur la dimension offensive
38:47de notre jeu donc on a travaillé ça
38:49on peut pas non plus faire entraîner les joueurs
38:51pendant des heures et des heures
38:53ça a été fait au détriment d'autre chose
38:55qu'on a peut-être considéré comme davantage acquis
38:57et ce qui faisait notre force
38:59aujourd'hui est beaucoup moins une force
39:01j'ai pas envie de dire que c'est une faiblesse mais c'est beaucoup moins une force
39:03en revanche si je reprends vos statistiques
39:05on franchit plus
39:07mais en revanche
39:09on conclut pas
39:11donc on a encore un travail
39:13exactement, on a encore un travail à faire là-dessus
39:15après il faudrait voir la construction des essais
39:17l'an dernier on marquait beaucoup sur ballon porté
39:19ce qui est moins le cas aujourd'hui aussi
39:21donc voilà c'est aussi un rééquilibrage
39:23qui est nécessaire, maintenant
39:25on le sait
39:27c'est plus facile de bien défendre
39:29que de bien attaquer et c'est surtout beaucoup plus long
39:31de bien attaquer
39:33et on sait que dans la dimension offensive
39:35il y a une notion de confiance
39:37qui doit se trouver
39:39aussi au travers des résultats
39:41et ça n'a pas forcément été le cas pour nous
39:43donc je n'ai pas envie de me justifier
39:45surtout parce qu'à un moment il y a des choses qui ne sont pas justifiables
39:47et qu'aujourd'hui l'équipe
39:49elle est en dedans par rapport à ce qu'elle est
39:51capable de produire, il n'y a pas de sujet là-dessus
39:53et on compte sur ces
39:5513 matchs de la
39:57deuxième phase de la saison
39:59pour remettre les choses
40:01dans le bon ordre.
40:03Félix Panguiro ça montra aussi à quel point
40:05comme le dit très justement Thomas Lombard
40:07la difficulté de la
40:09performance dans ce top 14
40:11Oui la difficulté de la
40:13continuité parce que c'est vrai qu'il y a
40:15eu, il n'y a pas eu de
40:17cassures à l'intersaison, l'effectif
40:19dans son ensemble a été maintenu
40:21en restant sur une bonne saison
40:23la création des conditions de la confiance était là
40:25avec la saison dernière sur les fondamentaux
40:27donc c'est vrai que c'était surprenant de voir ce démarrage
40:29et cette perte de confiance
40:31mais les statistiques que tu évoques
40:33elles viennent confirmer ça parce que
40:35quand tu franchis beaucoup il y a un manque de réalisme
40:37aussi sur ce début de saison du
40:39côté du stade français dans ces temps forts
40:41qui est assez récurrent
40:43sur ces 8 défaites il y a quelques matchs qui leur échappent
40:45vraiment à des moments clés
40:47où ils ne savent pas scorer
40:49des scénarios de match qui
40:51leur ont échappé donc voilà on sent
40:53que cette confiance elle est altérée donc le travail
40:55il est certainement plus là dessus
40:57et puis c'est jamais facile
40:59de faire évoluer le projet de jeu de cette façon là
41:01peut-être que
41:03on a dit que le stade français était un peu trop
41:05réducteur l'année dernière et qu'ils n'avaient pas
41:07franchi cette avant-dernière
41:09marche des demi-finales c'était parce qu'ils
41:11avaient peut-être manqué d'ambition dans le jeu
41:13se focalisant trop sur les fondamentaux
41:15de la conquête mais malgré tout
41:17c'est aussi des éléments
41:19clés qui sont capables de regrouper
41:21les individus autour de la
41:23confiance qui est nécessaire
41:25pour assurer les succès
41:27donc voilà mais il n'y a pas le
41:29feu au lac simplement
41:31la dernière question que j'ai envie de poser à Thomas c'est
41:33ce mois de janvier on a compris l'important avec l'objectif
41:35de trois victoires est-ce que
41:37même s'il n'est plus question de changement dans le staff
41:39l'issue de ce mois de janvier
41:41il va décider des ambitions de fin de saison
41:43forcément sur le top 6
41:45sur quelle est la place
41:47à aller chercher quoi ?
41:49C'est une évidence après
41:51je ne vous apprends rien en vous disant
41:53que quand Laurent
41:55et Karim sont arrivés au stade français
41:57ils ont fait un état des lieux
41:59de la situation de l'équipe
42:01une photographie et l'équipe
42:03elle était très forte en conquête
42:05elle était plutôt forte défensivement
42:07et il restait cet aspect offensif
42:09à améliorer
42:11ça fait d'ailleurs partie
42:13des points forts des deux garçons
42:15plus particulièrement Laurent
42:17puisque c'était quand même entraîneur
42:19l'impact de l'équipe de France
42:21c'est quelqu'un qui a un regard plutôt
42:23très asserré là-dessus
42:25et qui pourrait amener beaucoup
42:27et on sait très bien que
42:29la première saison on est plutôt
42:31sur la continuité de ce qui existait déjà
42:33la deuxième saison c'est celle des changements
42:35et généralement la troisième c'est
42:37aussi celle au travers
42:39de laquelle les coachs ont pu construire
42:41leur effectif comme ils le souhaitaient
42:43et où ils ont pu grâce
42:45au temps qu'ils ont passé apporter
42:47le changement nécessaire
42:49donc évidemment il n'y a pas de feu au lac
42:51on sait que le changement
42:53demande du temps
42:55maintenant on a aussi
42:57des obligations
42:59par rapport à nos résultats
43:01par rapport au standing du club
43:03par rapport aux objectifs qu'on se fixe en début de saison
43:05et qu'on doit respecter
43:07quand on porte ce maillot
43:09Thomas Lombard a une dernière question
43:11et c'est vrai que quand on parle avec les supporters de Stade Français Paris
43:13c'est quelque chose qui revient très souvent
43:15c'est l'espoir, la jeunesse
43:17qui est vraiment porteur d'espoir au Stade Français Paris
43:19quand on regarde les joueurs
43:21et d'ailleurs ils sont tous GIF
43:23formés pour la plupart aussi
43:25qui sont nés en 2000
43:27ou plus récemment
43:29on a Hugo Ndiaye, on a Isaac Kofi 2005
43:31Moses Saloui 1000
43:33Abramishvili, Petri Achvili
43:35Mamadou Meite qui est un 2002
43:37on a Thuraga Koké qui est un 2006
43:39qui pour le coup lui n'est pas encore GIF
43:41on a Andy Thimot 2004
43:43Thibaut Motassi 2005
43:45Léo Barré 2002
43:47Joe Jonas
43:49et puis les retours de Charles Lallois
43:51de Monin
43:53ça c'est quand même vraiment porteur d'espoir
43:55pour vous en tant que directeur général
43:57Oui, bien sûr que c'est porteur d'espoir
43:59mais heureusement qu'on a
44:01ces garçons qui émergent
44:03parce que depuis 3 ans maintenant
44:05il y a un travail important qui est fait sur la formation
44:07on a des équipes de jeunes
44:09notamment les Krabos
44:11qui sont très performantes
44:13on bénéficie en région parisienne d'un réservoir
44:15très très important de bons joueurs
44:17là encore
44:19il y a une équipe qui s'appelle le Stade Toulousain
44:21qui est l'exemple même
44:23de ce qu'est une formation
44:25efficace et qui
44:27se régénère de l'intérieur
44:29quasiment pas besoin d'aller recruter à l'extérieur
44:31tellement la formation est efficace
44:33donc il faut qu'on s'inspire de ça et qu'on arrive
44:35à faire la même chose. Maintenant tout ça
44:37prend un peu de temps
44:39après il faut qu'on arrête de penser
44:41aussi au stade français que
44:43les saisons avec des résultats
44:45sinueux et où à la fin
44:47on met un coup d'accélérateur
44:49et où on se qualifie
44:51c'est l'histoire du stade français
44:53le championnat il a changé, le rugby a changé
44:55maintenant il faut de la régularité
44:57il faut de la constance dans les efforts
44:59dans le travail et les saisons
45:01où on accélère à la fin et où on arrive
45:03à faire des choses intéressantes, ça n'existe plus
45:05Merci beaucoup Thomas Lombard
45:07vous avez parlé vrai
45:09comme on le dit sur Sud Radio
45:11et c'était un plaisir pour nous
45:13de vous compter comme le premier invité de cette année
45:152025 sur Sud Radio
45:17bon match demain Thomas Lombard ?
45:19Merci, merci beaucoup
45:21pour la franchise de vos réponses comme toujours
45:23dans un instant sur Sud Radio, on va justement se poser la question
45:25quelle est la meilleure affiche de cette
45:2714ème journée ? William arrive
45:29dans un instant, Clément va concourir
45:31il y aura même Julien Delmas qui va concourir
45:33il y aura un juge, vous allez voir, petite surprise

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