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00:00La pépite, c'est vous ce soir, José Iriarté, vous avez 40 ans, c'est ça ?
00:07C'est ça.
00:08Votre entreprise est née l'année du Covid, en 2020, il fallait le faire quand même,
00:11à chaque fois je me dis, plein de dents, ils y sont allés, ils ont foncé, à Toulouse,
00:16vous vivez là-bas, vous êtes ingénieur de formation, vous avez fait des études nucléaires
00:19en Patagonie.
00:20Tout à fait.
00:21Et vous avez travaillé 5 ans dans le spatial, vous avez rencontré, on va raconter un peu
00:25toute votre vie, donc vous êtes en Argentine, il y a des personnes, des expatriés qui
00:31viennent, et parmi ces expatriés, vous rencontrez votre épouse, votre future épouse, c'est
00:35ça ?
00:36C'est ça.
00:37Je ne dévoile pas tout, mais c'est pour qu'on comprenne le contexte.
00:39Et donc vous revenez, vous rentrez en France avec elle, puisqu'elle, elle est toulousaine.
00:42On est en 2013, et là vous montez votre première boîte dans le conseil.
00:49Tout à fait.
00:50Donc ces 5 années, c'était en Argentine, j'ai commencé à développer des projets
00:54spatiaux pour ne pas produire que de la viande.
00:56C'est le petit clin d'oeil à Michel-Édouard Bidala.
00:59D'ailleurs, on a un petit filial là-bas qui participe à l'ARD, on fait beaucoup
01:02de logiciels, développement mécanique là-bas, qui est dans notre petit groupe de société.
01:07Donc en effet, quand j'arrivais à Toulouse, j'ai déployé une petite boîte de conseil
01:13pour des startups.
01:14Conseil dans le spatial.
01:15Voilà.
01:16Ça se passe bien, elle marche bien, vous gagnez bien votre vie.
01:19Oui, par contre, j'ai une très bonne proposition d'Airbus pour travailler dans une grande
01:22constellation.
01:23C'est un petit conseil auprès d'Airbus, notamment.
01:24Non, non.
01:25Pas forcément.
01:26C'est une startup de différents types de communication, observation de la Terre.
01:29Oui.
01:30Mais il y a un déclic dans votre vie, c'est que vous avez votre premier enfant, votre
01:34fille, je crois.
01:35Ma fille, Elina.
01:36Et là, vous avez ce déclic, peu de temps après la naissance de votre fille, c'est
01:41très simple.
01:42Vous devez accéder au parking d'Airbus, vous déposez votre fille chez la nounou, et
01:46là, il se passe que, je vous laisse raconter, je ne vais pas vous raconter à votre tasse.
01:50Juste, c'est une question d'arriver dix minutes plus tard, vous avez plus d'espace
01:52pour vous garer.
01:53Et c'était fou parce que chez Airbus, on a une super cantine, on voyage en business,
01:59mais par contre, le matin, ça commence très mal.
02:01Donc, je devais me garer plusieurs fois dans un supermarché, derrière le site.
02:06Un Leclerc ?
02:07Non, c'était pas un Leclerc.
02:08Bon, ça a fait une petite marche, par contre, j'arrivais tard à plusieurs réunions.
02:12Et un jour, j'ai la révélation, je me trouvais au milieu du parking, il n'y avait pas d'espace,
02:17mais plein d'espace.
02:18Ah, il y avait beaucoup d'espace.
02:19C'était les voies de circulation, ce n'était pas un endroit pour se garer, mais pour circuler,
02:24mais c'était de l'espace vide.
02:25Donc, là, il y a un gisement de valeurs, de l'espace à récupérer.
02:29Et j'ai eu l'image de comment ça peut être une machine pour automatiser et profiter de
02:34cet espace disponible.
02:35C'est comme ça que tout est parti, et ensuite...
02:37Et après, tout part de là.
02:39Alors, je ne sais pas, j'imagine, le professeur Tournesol, vous avez imaginé des tas de choses.
02:44Vous allez nous dire ce qu'est Strado, parce que c'est de là qu'est créée votre entreprise,
02:48qui s'appelle Strado.
02:49Et vous allez pitcher, et ensuite, on va vous poser plein de questions.
02:52Vous êtes prêts ?
02:53Ok.
02:54Allez, c'est à vous.
02:55On vous écoute.
02:56Alors, Strado, c'est une société de robotique.
02:59Notre spécialité, c'est la manutention, le stockage, le déplacement des véhicules
03:06et des charges, qui ont les mêmes caractéristiques d'un véhicule, donc en taille, en poids.
03:11Donc, entre une tonne et quatre tonnes, on peut déplacer à peu près de tout.
03:14Mais la voiture, c'est le sujet qu'on a vu en grande vie dans les marchés.
03:18Donc, on a optimisé cette première machine, cette première version, comme un robot voiturier.
03:24Donc, toutes les applications qui ont besoin de stocker des voitures, on utilise la logistique
03:30de distribution des voitures, les loyers des voitures.
03:32On a même fait un projet pour l'expansion d'un hypermarché, des voitures de collection.
03:39Partout, il y a des voitures qui ont besoin d'un stockage.
03:41C'est là qu'on apporte la valeur.
03:44Merci, merci pour votre pitch.
03:46C'est fini ? Un peu moins d'une minute.
03:48Merci pour votre pitch, José Riarté, PDG, cofondateur de Strado.
03:51Alors, vous nous avez apporté, pour qu'on comprenne bien, vous n'avez pas apporté la technologie.
03:56Je ne sais pas si ça rentre dans ce studio.
03:57Ça rentre pas dans l'avion.
03:58C'est comment ?
03:59Ça rentre pas dans l'avion.
04:00C'est quelle taille ?
04:01La version nominale, pour les véhicules de passagers, c'est six mètres fois douze mètres et cinq de hauteur.
04:07Finalement, moi, ça me fait penser aux camions qui transportent les voitures qu'on croise
04:11parfois sur l'autoroute.
04:12Sauf que c'est isolé, c'est tout, c'est seul.
04:15Voilà, ça circule sur des champs de voitures, c'est ça ?
04:19C'est ça.
04:20Donc, ça peut être en général des milliers de voitures.
04:23Donc, la capacité d'enjamber les véhicules, ça donne deux grands bénéfices.
04:28C'est le gain d'espace.
04:29Donc, on récupère cet espace disponible dans les voies de circulation et aussi l'accès
04:32direct à toutes les places.
04:34Donc, on n'a pas besoin de faire des mouvements intermédiaires pour aller récupérer une
04:37voiture qui est au milieu.
04:38Ça change complètement la performance du système.
04:41Mais quand vous dites que ça change la performance du système, ça fait gagner quoi au parking
04:45du supermarché ou d'une grande boîte ?
04:48Grosso modo, un parking standard, supermarché, aéroport, on double la capacité.
04:52Si on voit le prix du foncier, les 70 millions de mètres carrés qu'il y a dans les parkings
04:57de la grande distribution, on voit qu'il y a beaucoup, beaucoup de valeur.
05:00Par contre, dans les endroits qui sont déjà optimisés, les sous-stations de voitures,
05:06si t'es logistique des voitures, on arrive à faire 20, 30, 40 %.
05:09Oui, parce qu'en fait, comme nous on voit les photos et pas les auditeurs, on peut imaginer
05:15que vous soyez hors-lit ou dans un hyper, les deux voitures se mettent tête bêche,
05:23mais après, il faut des allées pour qu'elles puissent repartir.
05:25Là, vous pouvez mettre 5, 6, 7 voitures côte à côte sans qu'il y ait un problème de
05:31circulation, d'une allée vide.
05:33C'est cette espèce de robot porte-conteneurs qui porte la voiture, qui va pouvoir faire
05:38toute l'allée et vous déposer votre voiture.
05:40Il en parle hyper bien, il est étrang, il est pas mal Michel-Édouard Leclerc pour parler.
05:44Quel regard portez-vous Michel-Édouard, vous en pensez quoi ?
05:47Je trouve ça très utile parce que justement, avec ce débat que nous avons en France, cette
05:54obligation dans laquelle nous rentrons de ne plus artificialiser des terres qui peuvent
06:00être affectées à l'agriculture ou au logement, c'est important de pouvoir optimiser l'espace
06:09foncier, l'espace de parking et oui, je pense que c'est une belle innovation.
06:16C'est quelque chose que vous pourriez voir sur les parkings des supermarchés ?
06:19Je vais lui prendre ses coordonnées.
06:20C'est le but de l'émission.
06:21En plus, j'ai compris que je n'ai pas fait exprès de parler de Toulouse tout à l'heure,
06:24mais si vous y êtes, on s'y verra, c'est super.
06:26Philippe Souze, vous êtes le coach de ce soir, vous avez étudié longuement la start-up.
06:31Avant de faire une petite pause en musique, quelques mots sur le pitch.
06:34Solid, vous aviez dit tout à l'heure.
06:36J'ai dit solid à plusieurs titres parce que d'abord, le secteur d'activité, vraiment
06:40au croisement de l'industrie technologique, c'est intéressant, intégrant la robotique.
06:44Comment on pilote le robot ? On le pilote avec un joystick ? On le pilote avec une plateforme ?
06:50C'est hyper simple, c'est ça que vous voulez nous dire Philippe.
06:52Il y a deux bandes, un bande complètement autonome pour le piloter avec un appareil.
06:55Relativement simple.
06:56Ce que j'ai aimé dans la start-up, c'est le cursus des fondateurs, parce qu'on parle
06:59de José aujourd'hui, mais s'il parle de l'équipe qui est derrière lui, et sans
07:02une team, Michel Levoir le sait, on n'y arrive pas, il faut être entouré quand même de
07:08personnes solides.
07:09Vous avez également des appuis professionnels du tissu local.
07:12Le tissu local toulousain est vraiment très intéressant pour vous.
07:16J'ai vu également que vous aviez déjà des parrainages financiers.
07:19Pourquoi je dis solid ? Parce que les bases de cette start-up sont vraiment très intéressantes.
07:25La France 2030, la BPI, la région Occitanie avec Carole Delga, je pense que ça peut aller très loin.
07:33Vous restez avec nous autour de la table de La France Bouge, plein de questions, a priori
07:38ça va intéresser Michel-Édouard Leclerc-Stradotte, on va lui poser toutes ces questions.
07:46On va faire une courte pause d'abord en musique avec Queen et David Bowie, Under Pressure,
07:50et on se retrouve juste après.
07:5421h, 22h, Elisabeth Assayag.
07:58Bonjour, désolé, c'est fermé.
07:59Quoi ? Oh non, putain, on est à la poste ici ou quoi ?
08:02Bonjour, c'est compliqué chez vous, hein ?
08:04Vous payez comment ?
08:05Bah, en espèces, pourquoi ?
08:06Ouais, parce que je prends que la carte.
08:08Non mais c'est bon, c'est bon, j'ai ma carte.
08:10Ouais, mais non, je prends que la carte du magasin.
08:12Vous êtes méchants, vous, n'est-ce pas ?
08:15C'est un extrait du Palma Show.
08:17Bah oui, parce que ce soir, sur Europe 1, nous sommes avec un patron hors nom, c'est
08:21l'influenceur de la grande distribution.
08:23Il y a plus de 1 million de personnes qui vous suivent sur les réseaux, Michel-Edouard Leclerc.
08:26Vous êtes souvent en relation avec votre communauté ?
08:29Vous répondez aux messages en privé, etc. ?
08:32Oui, oui, dès que j'ai une sorte de rituel, je ne veux pas me faire manger par les réseaux sociaux.
08:41Vous mettez un temps limité d'écran ?
08:43Déjà, quand je suis dans les transports en commun, ou dans les transports tout court,
08:49et dès qu'il y a de la connexion, je réponds aux commentaires,
08:53ou je m'enrichis moi-même des commentaires pour préparer un autre poste.
08:57J'aime ça.
08:59Je suis un solitaire qui a découvert la sociabilité dans les médias.
09:06Parce qu'à l'origine, vous vouliez être professeur ou journaliste ?
09:11Oui, je voulais être journaliste, reporter, j'aimais tous ces grands écrivains,
09:18étonnants voyageurs, qui étaient aussi des grands reporters à l'Ibée,
09:22Robert Guillin au Monde, tout ça, je voulais être ça et en même temps enseigner.
09:27Vous avez été happé par l'aventure familiale ?
09:30J'ai part des salariés de l'enseigne,
09:33qui sur ma route Brest-Paris-Alaval,
09:39là où je faisais le plein d'essence, me disaient
09:42mais nous on travaille pour ta marque, pour ton nom,
09:44c'est quand même un peu con que tu ne viennes pas travailler avec nous.
09:46Et j'en ai culpabilisé.
09:48Du coup je me suis réintéressé.
09:51On n'est pas forcément naturellement le fils de nos pères.
09:55Il paraît que dans votre chambre,
09:57il y avait des provisions sous le lit,
09:59les marchandises qui sont vendues étaient sous votre lit.
10:01Mais ça c'était le premier magasin de mes parents,
10:03ils n'avaient pas de place.
10:08J'ai appris à parler en public européen,
10:11avec toute une génération avant vous,
10:13qui s'appelait Michel Moineau,
10:16avant même El Cabache,
10:18dix ans avant El Cabache,
10:20j'étais sur Europe 1, je balisais un maximum.
10:22Et je me rappelle,
10:24parce que l'ouverture des premiers carrefours,
10:26ça doit être dans les années 60,
10:28je suis venu dès les années 70,
10:30j'étais encore à la fac,
10:32et j'apprenais l'associabilité médiatique,
10:36si je puis dire.
10:38Et donc sur les réseaux sociaux aujourd'hui,
10:40je rends l'appareil,
10:42les abonnés me respectent,
10:48je cherche de la reconnaissance,
10:50et je sais en donner,
10:52j'aime l'échange.
10:54Là aussi vous en parlez de manière très positive,
10:56en général beaucoup de personnalités disent
10:58sur les réseaux sociaux, c'est des discours de haine,
11:00c'est les fameux haters,
11:02vous non ?
11:04Moi je cherche l'empathie,
11:06donc j'en reçois aussi.
11:08Alors de temps en temps,
11:11de blagues, d'attaques,
11:13mais si vous ne répondez pas...
11:15Ça s'effondre,
11:17ça s'épuise naturellement.
11:19Nous sommes toujours avec Philippe Souze,
11:21le directeur général de la tête dans les nuages,
11:23avec Benjamin Lévesque,
11:25et nous sommes avec la start-up de ce soir,
11:27avec José Heriarté,
11:29qui est le co-fondateur et le PDG de Strado.
11:31Si vous nous rejoignez à l'instant,
11:33c'est une prouesse technologique toulousaine,
11:35ça ressemble à un grand portique sur roue,
11:37équipé de capteurs,
11:39dans la mobilité, qui est capable de lever
11:41à 2 mètres de hauteur,
11:43un véhicule qui peut peser jusqu'à 3 tonnes.
11:45Ainsi,
11:47pour se déplacer entre les voitures,
11:49on peut identifier le modèle qu'il transporte
11:51pour lui trouver l'emplacement
11:53adapté à son volume.
11:55Objectif, gain de place sur les parkings
11:57des supermarchés, sur les parkings
11:59des grandes entreprises,
12:01et si vous êtes parmi nous ce soir,
12:03c'est aussi parce que vous avez des besoins,
12:05donc c'est le moment de demander les conseils du coach,
12:07et ce soir, c'est Philippe Souze.
12:13Donc il y a un défi d'industrialisation
12:15pour José,
12:17c'est une décision qui n'est pas simple,
12:19parce que là, pour l'instant, c'est à Toulouse,
12:21mais si vous vous en vendez partout,
12:23est-ce que vous avez la capacité
12:25de produire ces portiques
12:27un peu partout ?
12:29Aujourd'hui, on a la capacité
12:31de quelques petits dizaines de robots par an,
12:33mais la demande en ce moment,
12:35c'est de commencer à réfléchir clairement
12:37en petite usine.
12:39En petite usine, donc ça veut dire qu'on est sur des centaines
12:41et des centaines ?
12:43Oui, pas pour l'année prochaine, mais dans deux ou trois ans,
12:45il faut qu'on aille au moins par cinq.
12:47Et là, aujourd'hui, vous ne pouvez pas le faire ?
12:49Aujourd'hui, on a une capacité
12:51de 30 par an.
12:53Philippe, comment peut-il faire ?
12:55Parce que là, on va passer à une autre échelle.
12:57C'est le problème de toutes les startups
12:59qui grandissent,
13:01et qui à un moment donné doivent prendre un virage,
13:03et c'est toujours le danger de l'équilibre.
13:05Garder l'équilibre, bien sûr,
13:07de la startup naissante, et puis bien sûr,
13:09passer à l'étape industrielle.
13:11Donc ça, ça va être un grand passage.
13:13C'est pour ça que dans mes premiers conseils, c'est de renforcer
13:15la team assez rapidement, je pense.
13:17Parce que je pense que la team est un peu courte,
13:19talentueuse,
13:21mais assez courte, d'après ce que j'ai vu.
13:23Donc je pense qu'il faut vraiment déjà vous renforcer dans ce domaine-là.
13:25Il faut également, n'oubliez pas
13:27qu'en parallèle, vous allez construire
13:29une entreprise, donc il va falloir écrire les valeurs
13:31de l'entreprise. Les valeurs,
13:33c'est fondamental, parce que c'est la colonne vertébrale
13:35de l'entreprise qui va permettre après de s'accrocher
13:37à ces valeurs. Donc ça, ça sera
13:39très important aussi.
13:41Et puis après, il va falloir penser à
13:43l'adaptabilité, la scalabilité
13:45concernant
13:47la suite, c'est-à-dire l'expansion
13:49géographique. Alors, je crois
13:51qu'il y a des ambitions américaines.
13:53Mais d'abord, il faut remplir le carnet.
13:55Il faut répondre à la France, non ?
13:57C'est ça. Donc moi, je pense qu'il faut d'abord répondre à la France,
13:59mais on a l'avantage aujourd'hui d'avoir une startup
14:01internationale. Pourquoi ? Parce qu'ils sont
14:03déjà présents en Argentine.
14:05Donc déjà, ils ont cet avantage
14:07à beaucoup de startups que nous recevons,
14:09de pépites que nous recevons dans cette émission.
14:11C'est très rare quand nous avons
14:13cette chance d'avoir une pépite qui a
14:15deux pieds et la double nationalité.
14:17Et ça, cette double nationalité
14:19va vous servir dans le futur.
14:21C'est un énorme avantage que vous avez
14:23et ça va aller beaucoup plus vite pour vous aussi.
14:25Mais, quand ça va accélérer,
14:27José,
14:29ça risque d'être un peu compliqué.
14:31Donc c'est pour ça qu'il vaut mieux se structurer.
14:33On a un grand
14:35dirigeant à côté de moi, donc
14:37Michel Edouard doit avoir un avis également.
14:39Comment peut-il industrialiser sa boîte,
14:41José ?
14:43Il l'a certainement fait
14:45avant nos conseils, mais
14:47il faut repérer une pré-vente.
14:49Il faut regarder des utilisateurs
14:51potentiels, que ce soit
14:53Aéroports de Paris,
14:55des grandes chaînes de supermarchés,
14:57là où il y a justement une nécessité de stockage.
14:59Et d'ailleurs, je ne sais pas
15:01si ce sont les marques de voitures elles-mêmes
15:03qui assurent la commercialisation ou la logistique
15:05de leurs voitures, mais quand on regarde
15:07sur les bords de Seine
15:09ces stockages de voitures,
15:11c'est là où il y a, je pense,
15:13des commanditaires potentiels.
15:15Un test a été fait déjà avec Renault.
15:17Tout à fait, au bord de la Seine.
15:19C'est un des
15:21projets pilotes qu'on a pu
15:23rendre au public, parce que Renault était d'accord.
15:25Là, vous avez un projet avec un hypermarché ?
15:27On développe un propal
15:29en Argentine ?
15:31Non, en France. Mais pas à Leclerc.
15:33Pas pour l'instant.
15:35C'est juste la discussion qu'on disait
15:37des terres agricoles.
15:39C'est problématique.
15:41En fait,
15:43je pense que
15:45nous, Leclerc,
15:47au Carrefour, on a des grands espaces à l'extérieur
15:49des villes. Et votre
15:51première cible,
15:53ce n'est pas un désengagement de ma part, c'est une précision,
15:55votre première cible me semble être
15:57plutôt des supermarchés
15:59qui seraient dans des zones périphériques
16:01ou de parkings plus limités
16:03qui ont besoin
16:05d'assurer une plus grande
16:07rotation de leurs parkings
16:09ou une capacité de stockage de ces parkings.
16:11Il y a la SNCF.
16:13Je ne sais pas si c'est la SNCF
16:15elle-même qui est propriétaire des parkings
16:17dans les gares, mais les sociétés
16:19notamment les nouvelles gares TGV
16:21qui sont construites ici ou là.
16:23Je vois Aix-en-Provence.
16:25C'est typiquement des lieux
16:27où des gens, laissant leur voiture
16:29même à la journée, peuvent être
16:31compactés, mises...
16:33Ça peut être une option d'aller
16:35de ce côté-là. En tout cas, ça intéresse
16:37quand même Michel-Edouard Leclerc. Vous allez lui présenter
16:39plein de gens à Toulouse, vous l'avez dit.
16:41Donc ça déjà, c'est un engagement et c'est très bien.