• il y a 11 heures
Avec Jean-François Achilli et Benjamin Morel

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2025-01-15##

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Transcription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— Bien, on en parle, Benjamin Gleize. Un ministre déclare qu'il respecte toutes les forces politiques sauf le RN.
00:09— Oui, ce ministre, c'est François Rebsamen, qui est ministre de l'Aménagement du territoire. Il était sur BFM hier soir pour faire
00:16le service après-vente de ce discours de politique général de François Bayrou. Écoutez.
00:20— Je respecte toutes les forces politiques sauf le RN. Je le dis ici, mais c'est ma position. Et donc c'est pas du tout...
00:26— Vous ne respectez pas le RN ? — Non, moi, je respecte pas ceux qui portent... Pas tous, heureusement. J'en connais dans mon département.
00:34Mais ceux qui portent les discours de haine et d'exclusion de l'autre, c'est pas ma tasse de thé.
00:38— Réaction du président du RN Jordan Bardella sur Twitter. François Bayrou devrait rapidement rappeler à son ministre que le respect
00:44dû aux 11 millions de Français électeurs du RN est l'une de nos principales exigences et l'insulte à leur égard,
00:51une ligne rouge qu'il vaut mieux ne pas franchir lorsque l'on fait partie d'un gouvernement minoritaire.
00:57— Oui. Qu'est-ce que vous en pensez, Benjamin Morel ? C'est maladroit ? — C'est très très maladroit, parce que vous avez déjà pas vraiment
01:04charmé les socialistes hier. Si en plus, vous fâchez avec le RN... — Mais t'es plutôt bienveillant à l'égard de François Bayrou.
01:12— Qui, pour l'instant, n'a pas d'intérêt majeur à censurer, à qui on n'a quand même pas beaucoup donné de cacahuètes hier.
01:17C'est-à-dire qu'évidemment, on a parlé mode de scrutin, etc., mais tout ça reste excessivement, extrêmement flou et lointain.
01:23Donc le RN n'a pas forcément eu de gage hier. En tout cas, rien de très très concret. Si en plus, vous donnez le sentiment de mépriser ce parti...
01:31Or, le RN a un électorat qui est très sensible au fait d'être respecté. C'est-à-dire le fait que vous le blaxissiez fait que cet électorat
01:40se sent marginalisé et que donc il y a une poussée à la censure. Dire ça est évidemment, dans ce contexte-là, excessivement maladroit.
01:46— Oui. J'ajoute l'électorat RN. Une partie vient de la gauche. C'était l'électorat populaire qui était de l'autre côté.
01:53Si vous écoutez ce qu'a dit Jean-Philippe Tanguy hier à la tribune – c'était celui qui était chargé d'intervenir après la déclaration
02:00de politique générale de François Bayrou –, les propos étaient extrêmement violents à l'endroit du gouvernement de François Bayrou.
02:06— Bon, il a fait un numéro, Tanguy. — Oui, il a fait un numéro. Mais ça raconte une chose très précise.
02:10C'est qu'ils ne censureront pas là. Mais lors du débat du budget et au gré de ce que décideront les juges dans l'affaire qui concerne Marine Le Pen,
02:19ils risquent d'appuyer sur le bouton. Donc peut-être que François Rebzamen devrait – on va dire – se retenir de ce type de déclaration.
02:27Il est membre du gouvernement d'un collectif. Il faut passer outre. Il faut en faire d'ailleurs.
02:32— On ne se moque pas des électeurs du RN. — 11 millions. Ça fait du monde.
02:37— Mais non. Mais c'est même pas le nombre. C'est une question de... On ne méprise pas un électeur, d'où qu'il vienne.
02:44— Surtout dans la situation actuelle. C'est-à-dire que la feuille de route des premiers ministres – c'était le cas de Michel Baragné,
02:49de François Bayrou et peut-être de celui ou celle qui viendra après s'il y a censure –, c'est au fond d'essayer d'outrepasser, on va dire,
02:56les passions des uns et des autres pour faire avancer le pays. Nous n'en sommes pas encore là.
03:00— Oui. Le pays qui n'avance pas, Benjamin Morel. — Non. Le pays qui n'avance pas...
03:03— Parce que moi, au-delà de tout, de la forme... Enfin le pays n'avance pas. C'est ce que je vois, moi. C'est ce que je constate ce matin.
03:11— On n'a pas de budget. Le programme qui est le programme énoncé par François Bayrou hier est extrêmement flou.
03:17Et il n'en fera probablement qu'une très faible partie. Et les questions qu'on se pose là, on va se les poser fin 2025 pour le budget pour 2026.
03:23C'est-à-dire que le problème... Si on avait simplement une crise politique conjoncturelle, ça irait.
03:29Mais le problème, c'est que la crise politique est structurelle. Tout à l'heure, on disait, il y a 3 Frances, vous faites une dissolution.
03:33Là, vous n'avez pas forcément plus de majorité. La sociologie électorale nous dit qu'on n'a pas plus de majorité.
03:38Et donc on est dans une situation aujourd'hui d'enconcement et – je dirais – d'immobilisme structurel.
03:43Et ça, évidemment, dans un monde qui avance très très vite et qui ne nous attend pas, c'est dangereux, c'est inquiétant.
03:49— Évidemment. Dans un monde qui bouge, c'est dangereux. Mais bien sûr, les prévisions de croissance...
03:531,1, on passe à 0,9. C'est l'épaisseur du trait. Regardez les quelques vagues chiffres, quelques vagues données auxquelles nous avons accès.
04:01Bayrou 1, c'est barrier 2. C'est-à-dire que l'univers est contraint. C'est-à-dire qu'on ne peut pas faire grand-chose, en réalité.
04:06Il faut attendre, serrer les dents, parier sur une espèce d'humeur nationale qui irait vers quelque chose de plus positif
04:13dans un monde contraint, restreint, avec des obligations de 30 milliards d'économies. C'est-à-dire que c'est un moment difficile.
04:20Il faut serrer les dents, il faut rentrer la tête dans les épaules, attendre que ça passe, attendre des jours meilleurs.
04:26Vous savez qu'il y a le retour de la confiance. On en parle depuis des décennies, de la confiance.
04:30— Encore faut-il que la conjoncture économique mondiale nous permette de retrouver la confiance, parce qu'on est dépendants.
04:37Benjamin Morel. — Oui, on est totalement dépendants. Et on a aujourd'hui des leviers qui sont très limités,
04:42qui plus est dans une Union européenne qui n'a jamais été aussi fragile et dans lequel on n'a jamais été aussi faibles.
04:48C'est-à-dire qu'on a un président de la République qui siège au Conseil européen, qui ne représente plus que lui-même.
04:52On a de l'autre côté un Parlement européen dans lequel les groupes qui aujourd'hui forment une coalition, la France y est sous-représentée.
05:00Donc on n'a pas les manettes de l'Europe qui n'a pas les manettes du monde. Vous comprenez bien que cette double marginalisation,
05:05on la paye aujourd'hui cash. — Évidemment. Merci, Benjamin Morel, d'être venu nous voir ce matin.
05:10Jean-François, qui dit merci. Je reçois Benjamin Haddad, puisqu'on parle d'Europe. Il est le ministre chargé de l'Europe.
05:16On a des questions à lui poser, évidemment. Nous allons revenir sur les déclarations de François Barrou.
05:20Mais pas que. Nous allons parler largement de la situation en Allemagne. Nous allons parler de la situation en Europe,
05:27d'Elon Musk, de Donald Trump, de l'Algérie, évidemment, et de la guerre entre l'Ukraine et la Russie.
05:34Il est 8 h 30. Rappel des titres de l'actualité. Laurie Leclerc.

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