Lundi 20 janvier 2025, SMART IMPACT reçoit Régis Koenig (directeur durabilité et réparation, groupe Fnac Darty) , Thibaud Chabrelié (associé, Bain & Company) , Christophe Weiss (vice-président du Comité de surveillance, APL Data Center) , Quentin Perrier (économiste, experte des sujets énergétiques, Deloitte Economic Advisory) et Elise Moutarlier (Fondatrice, Combak)
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00:00Bonjour, bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission des entreprises à impact positif et voici le sommaire.
00:15Mon invité, c'est Régis Koenig, le directeur Durabilité et Réparation du groupe FNAC Darty, nous parlera de cet indice de durabilité
00:23qui s'affiche désormais sur les télévisions et bientôt sur les lave-linges. Dans notre répart, on va parler du recours à l'énergie nucléaire
00:30pour faire tourner les data centers et répondre à la demande d'électricité liée au développement de l'intelligence artificielle.
00:38Et puis dans notre rubrique Start-up, je vous présenterai KONBAK et son comparateur en ligne dédié à l'occasion et au reconditionné.
00:46Voilà pour les titres, c'est parti, c'est Smart Impact.
00:53L'invité de ce Smart Impact, c'est Régis Koenig, bonjour.
00:58Bonjour.
00:59Bienvenue, vous êtes directeur Durabilité et Réparation du groupe FNAC Darty. L'indice de durabilité qui vient de remplacer l'indice de réparabilité, ça change quoi ?
01:09Alors l'indice de durabilité, déjà il faut le savoir, ça vient sur les téléviseurs. En plus, nous, ce qu'on souhaite, c'est que ça soit étendu le plus vite
01:16à toutes les catégories de produits. Donc c'est une note sur 10 qui va indiquer la durabilité prévue de cet appareil.
01:23Alors vous posiez la question par rapport à l'indice de réparabilité qui existait déjà.
01:27Qui existe déjà et qui est remplacé par l'indice de durabilité.
01:29Effectivement, donc l'indice de réparabilité, lui, mesurait la réparabilité.
01:32C'est-à-dire quand un produit tombe en panne, est-ce qu'on peut plus ou moins le réparer, améliorer la note, plus on peut le réparer.
01:37L'indice de durabilité vient ajouter une composante sur la fiabilité, la capacité à maintenir les appareils et aussi la garantie de ces appareils.
01:45Et en gros, ça compte moitié dans la note, donc il y a moitié sur la réparabilité et moitié sur ces nouveaux indicateurs de fiabilité, maintenance et garantie.
01:55Donc pour l'instant, c'est actif sur les télévisions depuis quelques jours.
01:58Ça le sera, je crois, en avril sur les lave-linges, c'est ça ? C'est appelé à s'étendre ?
02:03Alors effectivement, aujourd'hui, c'est les télévisions.
02:05Donc vous verrez, là, si vous allez dans nos magasins ou sur Internet, vous allez voir des indices de durabilité sur toutes les télévisions, quasiment.
02:13Les lave-linges, c'est déjà prévu, donc c'est prévu début avril.
02:16C'est ça, oui.
02:17Et ensuite, nous, ce qu'on souhaite, c'est que ce soit très vite élargi à toutes les catégories de produits pour que tout le monde ait une information fiable sur la durabilité des appareils.
02:25Est-ce que vos fournisseurs sont aussi pressés que vous, les marques que vous vendez, que vous distribuez ?
02:31Oui, je pense que les fournisseurs aujourd'hui ont compris l'enjeu derrière ces sujets de durabilité.
02:37Aucun fournisseur n'a envie de dire « moi, je vends un produit qui va durer un an ».
02:40Donc, en fait, c'est important pour eux aussi de montrer que leurs produits sont réparables, sont durables.
02:44On leur a laissé le temps, on leur a laissé le temps de se préparer à ça ?
02:48Moi, je trouve qu'on a laissé le temps.
02:49Déjà, vous voyez, l'indice de durabilité, il a un an de retard, puisque la loi AJEC disait qu'il devait sortir l'année dernière.
02:55Là, on est 2025, donc on est un an plus tard que prévu initialement.
03:00Sur les télévisions, pour l'instant, les lave-linges, bientôt.
03:04Et les autres catégories, on n'a pas encore de planning.
03:06Donc, moi, je trouve qu'on a effectivement le temps,
03:08sachant que ce sont des méthodologies, des choses qu'on connaît quand même depuis un petit bout de temps.
03:12Parce que, par exemple, avec le LaboFnac, on travaille sur ces sujets-là depuis 2018
03:16et on a beaucoup contribué à leur fabrication.
03:18Donc, ça ne date pas d'hier, c'est quelque chose qui est dans les tuyaux depuis un moment.
03:23Prenons ce qui existe déjà, donc les télévisions.
03:25Il y a des télés qui n'ont pas la moyenne, puisque c'est une note sur 10.
03:27Alors qu'on a regardé, effectivement, les plus mauvaises, on va dire, sont à 5.
03:33Les meilleures, aujourd'hui, frôlent les 8 ou dépassent légèrement les 8.
03:37Donc, en fait, on a globalement un équilibre entre 5 et 8, la moyenne, et un peu en dessous de 7.
03:42– Oui. En vous écoutant, je me dis, on était quand même devenus un peu dingues.
03:47C'est-à-dire qu'il y a des produits qui n'étaient quasi pas réparables
03:51ou très compliqués à réparer.
03:53Vous voyez ce que je veux dire ?
03:54C'est-à-dire que là, on revient à une sorte de bon sens,
03:56c'est-à-dire de se dire, oui, un produit doit être réparable.
03:58Est-ce que c'est la fin de l'obsolescence programmée ?
04:01– Alors oui, c'est la fin de l'obsolescence programmée.
04:02L'obsolescence programmée, elle est aussi dans les têtes.
04:04J'en profite d'être là pour vous le dire.
04:05– Oui, c'est vrai, on va parler des smartphones dans un instant.
04:07– On va parler des smartphones, on va parler aussi de notre volonté de réparer.
04:10– Oui, on est d'accord.
04:11– Il faut quand même le dire, on est depuis 20 ans, 30 ans dans une société de surconsommation.
04:15On achète toujours plus de produits, on veut les nouveaux produits.
04:18Et parfois, je veux dire, il y a 10 ans, vous comme moi,
04:20on se disait, on va acheter un lave-linge, on va acheter un télé.
04:22Puis, ce n'est pas grave, quand il va tomber en panne, je le changerai.
04:25Voilà, on avait cet état d'esprit-là.
04:26Ça, c'est un vrai problème.
04:27C'est un vrai problème pour notre porte-monnaie, d'ailleurs,
04:30parce que racheter 4 lave-linges en 10 ans, ça coûte beaucoup d'argent.
04:33C'est un problème pour la planète aussi, parce qu'il faut savoir que l'impact sur la planète
04:38des produits qu'on a, d'équipements qu'on a chez nous, les téléviseurs, les lave-linges.
04:42Par exemple, pour les téléviseurs, 80% de leur impact sur la planète,
04:45c'est au moment de la fabrication.
04:46Donc, plus on fabrique de téléviseurs, plus on émet de carbone, finalement.
04:50Voilà, quand on y réfléchit.
04:51Donc, prolonger d'un an, c'est fantastique.
04:53Sur un téléviseur, ça allonge le temps.
04:54Je suis d'accord avec vous.
04:55Ça vient aussi des consommateurs.
04:57C'est tellement vrai pour les smartphones.
04:59Mais ça vient aussi des constructeurs.
05:01C'est-à-dire qu'il y avait une logique de vendre le plus de produits.
05:03Effectivement.
05:04C'est la logique des constructeurs, des distributeurs.
05:06Je travaille chez Fnac d'Arti, je suis bien placé pour le savoir.
05:09La société telle qu'on la connaît aujourd'hui, elle s'est construite sur ce paradigme-là.
05:13Toujours plus de produits.
05:14Vous prenez les chiffres de l'ADEME.
05:16Chez vous, vous aviez, il y a 20 ans, 30 ans, une trentaine de produits électroniques
05:20et électroménagers.
05:21Aujourd'hui, il n'y en a plus de 100.
05:22Si on prend l'élan, vous voyez la croissance d'équipement des ménages.
05:26Effectivement, ça a porté la croissance.
05:28Mais une chose est sûre, vous êtes d'accord comme moi, qu'on ne va pas pouvoir continuer
05:31comme ça pendant 30 ans, 40 ans, 50 ans.
05:34Parce que les ressources de la planète sont contraintes.
05:36Il faut inventer des nouveaux modèles.
05:38Et la réparation, c'est un ancien modèle, quelque part, qui permet de répondre à ces enjeux.
05:44Est-ce que vous voyez les comportements changer ?
05:46D'abord avec l'indice de réparabilité.
05:48Puis là, ce nouvel indice, c'est sans doute un peu trop tôt pour faire un bilan, évidemment.
05:50Mais c'est justement des consommateurs qui changent leur état d'esprit.
05:54Ils vous rapportent plus de produits.
05:56Oui, clairement.
05:57On est bien placé, nous, Fnac d'Arti, on est le premier réparateur sur ces produits-là
06:01aujourd'hui en France.
06:02On a plus de 3000 personnes qui travaillent dans la réparation.
06:04C'est notre deuxième métier.
06:06Donc, on voit l'évolution de la croissance.
06:07Pour vous donner un seul chiffre, en 2019, on réparait 1,7 million d'appareils par an.
06:12L'année dernière, on en a réparé 2,5 millions.
06:14Vous voyez, la croissance est là, elle est présente.
06:17Il y a beaucoup de choses qui jouent là-dedans.
06:19Les indices tels qu'on en parle, la loi AJEC d'une manière générale, le bonus réparation
06:23qui est venu s'installer aussi par la loi AJEC depuis l'année dernière.
06:27L'inflation.
06:28Même si on en est sortis, l'inflation, ça a joué.
06:30Exactement, parce qu'en termes de pouvoir d'achat, réparer, c'est souvent plus économique
06:34que remplacer.
06:35Tout l'investissement qu'on a réalisé, nous, sur des nouveaux modes de réparation,
06:39on a lancé par exemple un abottement à la maintenance, à la réparation, qui fait
06:42que quel que soit l'âge de votre produit, quel que soit l'endroit où vous l'avez
06:45acheté, lorsqu'il tombe en panne, on va venir le réparer gratuitement.
06:48C'est inclus dans votre abottement en tout cas.
06:50Ce n'est pas une pièce à payer en plus, etc.
06:52On intervient rapidement.
06:53Vous voyez, on a développé et il y a beaucoup de choses qui font que cette réparation reprend
06:58de la place.
06:59Et ça, c'est vraiment très important.
07:00Alors, les smartphones ne sont pas concernés pour l'instant par cet indice de durabilité
07:04parce que l'Europe a prévu une étiquette énergie.
07:08C'est pour le printemps de cette année.
07:11À vue de nez, je me dis que c'est moins contraignant.
07:14Est-ce que pour l'univers des smartphones qui s'est construit justement sur « on
07:18veut le nouveau modèle presque chaque année », cet indice est destructeur de croissance
07:25et de business model ?
07:27Ce qui est sûr, c'est que les nouveautés des smartphones, le marché est poussé par
07:31la nouveauté.
07:32Tous les ans, on attend le nouvel iPhone.
07:34Les gens restent la nuit pour écouter la conférence qui arrive.
07:37Il faut aussi se dire que ce mode-là, il faut qu'il cesse.
07:43Si vous réfléchissez, faites calcul.
07:44Si vous commencez votre premier smartphone à 12 ans et que votre dernier smartphone a
07:4770 ans, vous changez tous les deux.
07:49Comptez combien vous avez de smartphones dans votre vie.
07:52C'est un vrai sujet.
07:54Mais bon, voilà, ça prend du temps.
07:56Les mentalités, y compris des grands constructeurs, sont en train de changer.
08:01Parce qu'en même temps, on parle de l'iPhone.
08:03Si on parle de ce modèle-là, on voit aussi que c'est en même temps les produits les
08:07plus durables parce que vous avez aujourd'hui sur le marché de l'occasion du reconditionner
08:11des appareils qui ont 5 ans, 6 ans et qui sont encore utilisés, qui se revendent une
08:15fois, deux fois.
08:16Donc, on voit qu'il y a une espèce d'ambivalence sur ce sujet-là.
08:20Je réponds à votre question sur l'indice de durabilité quand même.
08:22Effectivement, l'indice de durabilité devait être déployé en France sur les smartphones.
08:27On a eu un petit bisbis avec la Commission européenne qui fait que l'étiquette Energie,
08:31la nouvelle sur les smartphones, intégrant une notion de durabilité, on a dit stop,
08:37on ne va pas faire deux choses en même temps, etc.
08:39On s'est fait un petit peu freiner par la Commission européenne et vous avez raison,
08:44l'indice européen aujourd'hui est moins contraignant parce qu'il intègre par exemple
08:47une information qui est capitale, c'est le prix des pièces détachées et qui n'est
08:53pas inclus dans l'indice européen.
08:55Le prix des pièces détachées, il faut savoir que sur un smartphone, les écrans, c'est
08:58très cher.
08:59Sur les télévisions, les écrans, c'est très cher.
09:01En général, sur ces catégories-là spécifiquement, le prix des pièces détachées est un vrai
09:06frein à la réparation.
09:07Il faut qu'on travaille au niveau de la conception, au niveau de la manière dont on gère les
09:10pièces détachées pour que ce prix-là, il baisse.
09:12Et malheureusement, dans l'indice européen, il n'y a pas d'informations sur le prix
09:16des pièces détachées.
09:17Merci beaucoup Régis Kenney.
09:18A bientôt sur BeSmart for Change.
09:20On passe à notre débat quant l'énergie nucléaire se met au service des data centers.
09:26Le débat de ce Smart Impact, l'énergie nucléaire au service des centres de données, des data
09:37centers.
09:38Pour en parler, Quentin Perrier.
09:39Bonjour.
09:40Bonjour.
09:41Bienvenue.
09:42Vous êtes économiste, expert des sujets énergétiques au cabinet Deloitte.
09:44Thibault Chabrelier, bonjour.
09:45Bienvenue à vous aussi, associé au cabinet Bain et compagnie.
09:49Christophe Weiss, bonjour.
09:50Bienvenue.
09:51Bonjour.
09:52Vous êtes vice-président du comité de surveillance d'APL Data Center.
09:54Je vais commencer par un constat que votre cabinet propose sur la consommation d'électricité
10:00des data centers à horizon 2030.
10:02Ils consommeront 3% de l'électricité mondiale.
10:05Ça, c'est un chiffre global.
10:06Ça cache des disparités régionales ?
10:08De très fortes disparités régionales, effectivement.
10:11Déjà, pour se rendre compte, 3% de l'électricité mondiale, ça veut dire un triplement par rapport
10:15aujourd'hui.
10:16Et on voit des dynamiques très fortes aux États-Unis, en Amérique du Nord, au Canada
10:20aussi, en Chine et en troisième position en Europe.
10:23Donc, des disparités, effectivement, assez fortes quand même.
10:25Les États-Unis ont une longueur d'avance, je pense qu'on peut le dire.
10:28Qui mène cette, j'allais dire, course à l'armement ?
10:31Bon, le terme est peut-être un petit peu fort, Clément Chaboli, mais c'est évidemment
10:35les géants d'Internet.
10:36Les États aussi, il y a ces doubles locomotives, en quelque sorte ?
10:41Oui, on voit un phénomène de déglobalisation assez épreugnant depuis toutes ces cinq dernières
10:47années.
10:48Et aujourd'hui, on a deux grands blocs.
10:49On a le bloc américain et le bloc chinois qui investissent massivement.
10:52Au milieu, on a l'Europe qui cherche sa voie.
10:55Et chaque bloc, en fait, soutient ses champions.
10:57Donc, le bloc américain va soutenir les GAFA et le Chip Act aux États-Unis qui consiste
11:01à rapatrier toute la production de chipsets sur le territoire américain.
11:05On a un exemple.
11:06Le Cloud Act aux États-Unis, on a un autre exemple.
11:08Donc, il y a des investissements assez massifs qui sont faits.
11:10Aujourd'hui, la course à l'armement est plutôt gagnée par des acteurs comme les
11:13GAFA aux États-Unis.
11:14Alors, l'angle de notre débat, c'est la question du nucléaire, des mini-réacteurs
11:19nucléaires que les gens d'Internet, les GAFA, sont ou seraient, je ne sais pas, en
11:24train de construire pour alimenter leur data center.
11:27Christophe, c'est une réalité, c'est encore un fantasme.
11:30Qu'est-ce qu'on peut en dire ?
11:31Écoutez, en France, on est bien placé pour en parler puisque notre mix énergétique
11:38représente à peu près 70 % d'énergie nucléaire, mais dans le cadre de centrales, institutionnelles.
11:43Et cette énergie, elle est pour tout le monde.
11:45Voilà, c'est ça.
11:46Ce que proposent un certain nombre d'acteurs comme Oracle, Google, c'est de se doter de
11:52petits réacteurs nucléaires, on appelle les SMR, qui font environ 300 mégawatts.
11:57Et ces réacteurs n'existent pas aujourd'hui.
12:00On a quelques réacteurs dans des sous-marins militaires, sur des bateaux, mais ce sont
12:08des petits réacteurs.
12:09Là, on parle de réacteurs beaucoup plus importants qui n'existent pas, qu'il faut
12:12donc concevoir et réaliser.
12:15Donc, on est sur une échéance de temps qui constituerait, dans le meilleur des cas,
12:19entre 10 et 15 ans avant de voir ce type de réacteur opérationnel.
12:24Ça ne correspond pas tout à fait aux besoins immédiats.
12:26Oui, d'accord.
12:27Mais il y a quand même, je crois que c'est Microsoft qui est en train de faire rouvrir
12:31un réacteur de la centrale de Three Miles Island qui nous rappelle de mauvais souvenirs.
12:42Oui, c'est un peu comme si on proposait de rouvrir un réacteur à Tchernobyl pour
12:46alimenter le datacenter qui se trouve à proximité.
12:49Je crois qu'il y a un effet d'annonce, évidemment.
12:52Remettre sur pied une vieille centrale qui a eu un incident important, ce n'est pas
12:56forcément la solution qui vient spontanément à l'esprit.
12:59Alors, on touche là à une des questions.
13:01Il y a la question de la temporalité, c'est-à-dire peut-être qu'effectivement les datacenters
13:07auront leurs propres mini-réacteurs, mais dans 10 ou 15 ans, qu'est-ce qu'on fait
13:11en attendant ? Et puis, il y a la question du risque de présentation, d'image d'entreprise,
13:19de risque réputationnel quand on se retrouve à gérer un mini-réacteur.
13:23Exactement.
13:24C'est-à-dire que si on est un Microsoft et qu'il y a un accident sur ce réacteur
13:28nucléaire qui vient alimenter votre datacenter, vous avez un risque réputationnel qui sera
13:32extrêmement fort comme mentionné Tchernobyl.
13:35Microsoft n'a pas envie d'être associé à un incident.
13:38Et pour autant, il se pose clairement cette question.
13:40Mais parce qu'ils sont dans une situation de besoin absolu de génération d'énergie
13:45décarbonée, pilotable et localisée.
13:47C'est-à-dire que décarbonée parce qu'ils ont tous pris des commitments sur leur transition
13:53énergétique.
13:54De pilotable parce que l'éolien ou le solaire, c'est bien, mais le datacenter, on ne peut
14:00pas l'arrêter et on ne peut pas subir tous ces flux-là.
14:03Et localisé parce que le besoin est très localisé.
14:05Un gros datacenter, c'est un gigawatt.
14:07Un gigawatt, c'est une tranche nucléaire.
14:08Et là, on parle de datacenter à 5 gigawatts chez OpenAI.
14:11Donc, vous imaginez la puissance.
14:13Les datacenters deviennent la nouvelle énergie, la nouvelle industrie électrointensive en
14:18France.
14:19Donc, c'est assez massif.
14:20Et donc, le seul besoin, c'est de prendre toutes les sources d'énergie qui passent.
14:23C'est de l'éolien, du renouvelable, du nucléaire et parfois du gaz et parfois du charbon.
14:28Oui.
14:29Alors, c'est ça la question.
14:30Effectivement, quand on perdait, c'est pour l'instant, on est plutôt en train de rouvrir
14:34notamment des centrales au gaz.
14:37Les GAFAM qui développent des datacenters ont besoin d'énergie fossile évidemment
14:43et pour longtemps.
14:44On voit une course à l'électricité.
14:45En fait, il y a vraiment une volonté d'aller très, très vite et développer un projet
14:49éolien solaire, développer des raccordements aussi, ça peut être long.
14:52Et parfois, ils n'ont pas le temps d'attendre.
14:54Donc, aux États-Unis, on voit parfois des centrales à gaz qui sont utilisées pour
14:57alimenter des datacenters, ce qui pose un vrai problème.
15:00Et je trouve que c'est une des questions avec les réacteurs SMR.
15:02S'ils ne sont pas prêts en 2030, 2035, comment on va faire ? Il ne faudrait pas aller vers
15:05plus de centrales à gaz, justement.
15:07Oui, donc c'est aujourd'hui qu'il faut se poser la question.
15:10Or, on est dans une course à l'intelligence artificielle sans avoir forcément résolu
15:14la question de l'alimentation énergétique.
15:17Exactement.
15:18On voit un intérêt chez les géants du secteur d'aller vers plus d'énergie renouvelable.
15:24Par exemple, Google a pris des engagements dans ce sens pour aller vers du 24-7, 24-64,
15:287 jours sur 7, vers renouvelable.
15:30On voit aussi, par exemple, aux États-Unis, il y a deux jours, le président américain
15:33a décidé qu'il était prêt à ouvrir des terrains fédéraux, donc militaires
15:36et départements de l'énergie, pour des datacenters, à condition qu'ils soient
15:39approvisionnés en énergie renouvelable.
15:41Donc le président actuel, pas le futur.
15:43Joe Biden.
15:44Bon, on verra bien ce qu'en dit Donald Trump la semaine prochaine,
15:47puisqu'il a sa cérémonie d'investiture.
15:49C'est lundi, évidemment.
15:51La place aujourd'hui aux énergies décarbonées, ça représente quoi dans les datacenters ?
15:56Je pourrais vous poser la question des vôtres, mais si on essaye de dézoomer,
16:01de prendre une vision un peu plus générale, un peu plus mondiale.
16:04En France, l'énergie décarbonée, c'est 95-96% de l'énergie qui est fournie aux utilisateurs.
16:11On a très peu d'énergie fossile.
16:13Par contre, en Irlande, où pourtant les GAFAM investissent un peu plus de mal maintenant
16:20pour des raisons de disponibilité énergétique, mais en Irlande,
16:24la part d'énergie fossile est beaucoup plus importante.
16:29Comme on en parlait, pour alimenter les nouveaux datacenters qui sont mis en service,
16:36c'est principalement des centrales à gaz,
16:38parce qu'il n'y a pas de possibilité d'utiliser du nucléaire pour ces datacenters.
16:44Donc, il y a une très grosse disparité selon les pays.
16:47En Allemagne, il n'y a plus de nucléaire.
16:49Mais est-ce que ça veut dire que ces engagements à utiliser de l'énergie décarbonée,
16:53de la part des GAFAM, des géants, aux États-Unis, mais peut-être aussi en Chine,
16:58parce que la Chine est aussi sur un chemin de décarbonation assez important,
17:01ils sont intenables, d'après vous ?
17:03C'est une fausse promesse.
17:05Intenables, non.
17:07On le voit sur les cahiers des charges qui sont émis par ces acteurs.
17:10Il y a une forte demande d'énergie décarbonée.
17:13Donc, il y a quand même une pression des opérateurs pour cette énergie décarbonée,
17:20que ce soit du nucléaire ou de l'énergie renouvelable.
17:23Mais ça ne les empêche pas pour autant d'implanter leurs datacenters
17:27sur différentes plaques dont certaines ne sont pas vraiment décarbonées.
17:31Il y a un autre levier qu'on peut activer quant à Perrier,
17:34c'est l'amélioration de l'efficacité énergétique.
17:37Ça, on peut le faire tout de suite.
17:38C'est déjà en cours, j'imagine.
17:39Qu'est-ce qui est déjà fait aujourd'hui ?
17:41C'est déjà en cours et c'est vraiment un levier majeur.
17:43Aujourd'hui, ce qui a été fait depuis quelques années,
17:45c'est de réduire les besoins énergétiques pour refroidir ces datacenters.
17:49Il y a des besoins énergétiques énormes, c'est très chaud.
17:52Jusqu'à aujourd'hui, on utilisait de l'air.
17:54On est passé à des refroidissements à eau qui sont beaucoup plus efficaces.
17:56Ce qui pose aussi une question de ressources en eau.
17:59Ça, c'est un volet qui est en cours et qu'il faut continuer à améliorer
18:02parce qu'on était jusqu'à 40-50 % de la consommation énergétique totale
18:06pour du refroidissement.
18:07Là, on passe à 10 %.
18:08Vous voyez ces dégâts énormes.
18:10Après, l'autre sujet, c'est les calculs, les puces, les GPU là-dedans
18:14qui ont fait d'énormes progrès.
18:16Jusqu'à présent, c'est ce qui a permis de stabiliser la consommation.
18:19Depuis 2010, le trafic Internet a été multiplié par 17
18:22et la consommation d'électricité n'a pas augmenté.
18:24Pourquoi ? Parce qu'on fait des progrès extrêmement rapides.
18:27Il y a une loi qui s'appelle la loi de Koumé qui dit
18:29que tous les 18 mois, on double l'efficacité énergétique.
18:32Donc, la question, c'est est-ce qu'on va le maintenir ?
18:34Et ce n'est pas simple.
18:35Et pour l'instant, comment on a fait ?
18:36On a fait des transistors de plus en plus fins.
18:38Et aujourd'hui, ils font 2 nanomètres.
18:40L'épaisseur de l'atome, c'est 0,2 nanomètre.
18:42Donc, on voit qu'on va atteindre un mur physique.
18:44Donc, la question, c'est comment on continue à innover
18:46avec des architectures plus intelligentes, avec d'autres systèmes.
18:49On est passé des CPU au GPU.
18:50Donc, il y a une grosse question là-dessus.
18:52Et c'est là qu'il va falloir aussi mettre d'énormes efforts
18:54de R&D, de régulation et d'innovation.
18:56Et alors justement, c'est quoi la tendance Thibaut Chabrier ?
18:58C'est des datacenters plus petits et délocalisés,
19:01des datacenters de plus en plus grands ?
19:03Alors, peut-être que les deux cohabitent d'ailleurs.
19:05En réalité, c'est les deux parce qu'on a des besoins,
19:08on va dire vraiment des datacenters de plus en plus grands
19:11qui vont aller, comme je disais tout à l'heure, jusqu'à 5 gigawatts ou plus
19:13dans lequel on va avoir de forts volumes,
19:15donc des effets d'échelle, etc.
19:17Et on a une autre tendance qui est le Edge Computing
19:19qui est en fait de rapprocher les datacenters des clients finaux
19:22dans certains cas.
19:24Et donc en fait, on voit que les modes de calcul sont à la fois
19:28« at the core » comme on dit en anglais,
19:30c'est-à-dire dans le cœur de réseau,
19:32mais aussi « at the edge », c'est-à-dire au plus près du client.
19:34Et on le voit bien avec typiquement tous les fournisseurs
19:37de solutions DI qui sont au départ focalisés beaucoup
19:40sur les LLM, Large Language Model,
19:42donc avec des gros modèles qui nécessitent beaucoup
19:44de puissance de calcul pour être entraînés.
19:47Et maintenant, on parle de plus en plus des SML,
19:49Small Language Model, donc des modèles beaucoup plus agiles,
19:51beaucoup plus simples, qui nécessitent moins d'énergie
19:53et qui nécessitent des plus petits datacenters
19:55plus proches du client, mais qui répondent
19:57à des besoins qu'on n'a pas forcément besoin
19:59de sortir en bazooka pour répondre à toutes les questions.
20:01Et en France, on est sur quels modèles ?
20:03Plutôt des gros datacenters ?
20:05On est plutôt en train de grandir ou plutôt en train de réduire ?
20:07Alors en France, on est plutôt en train de grandir
20:09puisque la France avait un certain retard
20:11sur l'hébergement hyperscale.
20:13Donc là, on est plutôt sur la construction
20:15de très gros datacenters,
20:17pour les besoins des GAFAM, principalement,
20:19et le cloud.
20:21Mais on constate quand même
20:23une tendance maintenant
20:25à une certaine
20:27certaine dissémination
20:29de datacenters Edge,
20:31comme on vient de le dire,
20:33qui permettent de se rapprocher au plus près de l'utilisation,
20:35réduire les temps de latence,
20:37stocker à proximité
20:39les datas. Et donc,
20:41cette tendance-là,
20:43je dirais que
20:45ça ne va pas forcément dans le bon sens
20:47pour la consommation, puisque les petits datacenters
20:49sont souvent moins performants
20:51que les très gros.
20:53Les grands progrès dont on parlait à l'instant
20:55ont été faits principalement
20:57par les hyperscales. C'est-à-dire qu'on a
20:59accru de manière
21:01considérable l'efficacité énergétique
21:03des datacenters.
21:05En les faisant grandir ?
21:07En les faisant grandir. Ce qu'ils consomment, c'est principalement
21:09les serveurs, même s'ils ont fait d'énormes progrès,
21:11les serveurs et les puces également.
21:13C'est considérable. Mais
21:15on ne peut plus aller beaucoup plus loin
21:17et les petits datacenters qui vont
21:19se répartir sur tout le territoire, puisque ça c'est une réalité,
21:21eux vont certainement être un peu
21:23moins performants. Donc on va répartir
21:25la consommation, alors qu'actuellement
21:27elle est plutôt concentrée sur des
21:29grands ouvrages. Mais ça a le mérite de
21:31répartir aussi l'approvisionnement
21:33énergétique sur notre territoire. C'est-à-dire que
21:35au lieu d'avoir une forte demande pré-localisée,
21:37là vous allez disséminer la demande, donc
21:39les besoins d'investissement sur l'infrastructure
21:41électrique vont être un peu...
21:43Mais est-ce que, effectivement, la France
21:45fonctionne à l'énergie décarbonée
21:47grâce au nucléaire et un peu
21:49moins, mais un peu au... Est-ce que ça
21:51fait de la France un eldorado
21:53des GAFAM qui veulent de l'énergie décarbonée ?
21:55Vous voyez ce que je veux dire ?
21:57Est-ce que je peux juste me permettre, parce qu'on parle d'énergie décarbonée
21:59et je pense que c'est important de dire qu'on parle d'électricité
22:01décarbonée. Parce qu'en fait la France utilise
22:03beaucoup d'énergie, c'est l'électricité
22:05décarbonée. Oui, vous avez raison.
22:07Oui, la France a une énergie
22:09plutôt attractive,
22:11décarbonée, pas très chère
22:13par rapport à ses pays voisins, même si
22:15après on peut jouer sur la fiscalité pour attirer
22:17les opérateurs.
22:21Donc c'est plutôt attractif,
22:23effectivement, et c'est d'ailleurs, c'est pour ça
22:25qu'on constate ce mouvement actuellement
22:27vers la France d'un certain nombre d'acteurs.
22:29La France, on est dans une logique
22:31de régulation, de planification,
22:33quelle...
22:35Quelle tendance s'impose
22:37aujourd'hui ?
22:39D'ailleurs, c'est peut-être la France et l'Europe.
22:41Déjà, de façon générale, qu'est-ce qui fait que les data centers
22:43s'implémentent dans des endroits ? On voit qu'ils
22:45choisissent très souvent, c'est des endroits où il faut qu'il y ait du terrain
22:47disponible, il faut qu'il y ait des réseaux disponibles,
22:49les pays froids ont eu
22:51un avantage un certain temps, et
22:53la fiscalité. En France, qu'est-ce qu'on a
22:55eu ? C'est pas l'électricité décarbonée qui
22:57venait en premier. C'est pas ce qui venait en premier, même si
22:59c'est un sujet qui monte, effectivement.
23:01En France, on a la chance d'avoir des réseaux électriques
23:03d'excellente qualité. Il y avait
23:05ce qu'il fallait dans la zone parisienne,
23:07enfin, en Ile-de-France, il y avait vraiment
23:09tout le terrain qu'il fallait, des anciennes friches
23:11industrielles, et il y a eu
23:13aussi des aides qui ont été mises, typiquement France 2030,
23:15les grands plans d'aide de relance, il y a eu des aides
23:17pour les data centers. Donc, il y a quand même
23:19une volonté de les développer en France.
23:21Allez, une minute, une question qui
23:23vaudrait trois quarts d'heure de débat.
23:25C'est pas le moment d'appuyer sur le frein.
23:27C'est-à-dire qu'on développe l'IA partout
23:29sur la planète. Il y a une course
23:31à l'armement, dont je parlais tout à l'heure,
23:33sans se poser vraiment les questions de l'impact sur la démocratie,
23:35sur la consommation d'énergie,
23:37etc.
23:39– Je pense que l'Europe a pris le sujet à bras-le-corps.
23:41L'Union européenne est en train
23:43de réguler sur ce sujet.
23:45Nous, ce qu'on dit
23:47dans le rapport Bain, c'est que
23:49cette course à l'armement va de facto ralentir
23:51pour des raisons économiques.
23:53Aujourd'hui, chaque acteur
23:55essaie de gagner cette bataille de l'IA
23:57et est en train de surinvestir.
23:59Chacun s'engage à acheter beaucoup de capacités.
24:01Chacun s'engage à développer beaucoup de data centers.
24:03Mais la réalité économique,
24:05c'est que l'adoption est beaucoup plus lente
24:07que ce que les...
24:09Pour regarder toute technologie qui a évolué,
24:11l'adoption a toujours été un peu plus lente que ce qu'on avait prévu.
24:13Donc la réalité économiquement, c'est qu'on va se retrouver
24:15face à des surcapacités d'ici quelques années
24:17qui vont de facto ralentir un petit peu
24:19la course à l'armement.
24:21– Merci beaucoup. Merci à tous et à bientôt sur
24:23Bsmart for Change. On passe à notre rubrique
24:25Start-up.
24:27Générique
24:29Générique
24:31Générique
24:33– Smart Ideas avec Élise Moutarlier, bonjour.
24:35– Bonjour. – Vous êtes la co-fondatrice de Combat
24:37créé l'an dernier avec Pierre Touré et Tom Rouchy
24:39et avec quelle idée ? Racontez-moi.
24:41– Aujourd'hui, on est parti du constat
24:43que 70% des Français veulent
24:45consommer de manière plus durable.
24:47Souvent, ils disent qu'ils ne savent pas par où commencer.
24:49Pourtant, il y a une solution assez simple
24:51pour réduire de plus de 80%
24:53l'impact de ces achats, c'est d'acheter en seconde main.
24:55Le problème, c'est que
24:57c'est assez chronophage.
24:59Beaucoup de consommateurs se plaignent de ça.
25:01Aujourd'hui, il y a eu une explosion des marketplaces,
25:03des sites, même les sites du neuf
25:05se mettent désormais à proposer de la reconditionner
25:07et du seconde main.
25:09Et donc, il y a un manque de temps,
25:11un manque de confiance aussi, puisqu'on a besoin
25:13de savoir que l'objet
25:15va durer et qu'on
25:17va avoir confiance en l'ESAV
25:19par exemple. Et puis,
25:21la méconnaissance des acteurs, puisqu'on n'est pas
25:23toujours au courant de cette nouvelle plateforme qui vient de sortir.
25:25Donc, vous proposez un comparateur,
25:27c'est ça, Compaq ?
25:29C'est un comparateur en ligne
25:31qui rassemble toutes les offres de seconde main
25:33au même endroit. Concrètement, on est
25:35un petit peu sur votre assistant qui fait le job
25:37pour vous, qui va aller identifier
25:39sur Internet toutes les offres
25:41disponibles et vous fait remonter
25:43l'offre la moins chère,
25:45l'offre la mieux garantie ou l'offre
25:47la moins chère du reconditionné français
25:49pour améliorer son impact.
25:51Et quel bilan vous faites après quelques mois d'existence ?
25:53On est très content des résultats,
25:55on a une croissance exponentielle
25:57depuis quelques mois.
25:59Aujourd'hui, notre objectif
26:01c'est de se développer
26:03sur une multicatégorie de produits,
26:05développer le réflexe de la seconde main
26:07chez tous les consommateurs.
26:09Aujourd'hui, il n'y a que 8% de la population
26:11qui est adepte de la seconde main.
26:13Nous, on veut que ces adeptes soient
26:15rejoints par tous les occasionnels de la seconde main.
26:17Les gens qui achètent aujourd'hui
26:19juste leur smartphone,
26:21demain, achètent toutes les catégories de produits
26:23dont ils ont besoin.
26:25Quel produit on trouve sur la plateforme Comeback ?
26:27Aujourd'hui, on a choisi de commencer par le smartphone
26:29pour plusieurs raisons.
26:31C'est un objet qui pèse
26:33sur le budget d'un Français
26:35et c'est d'autant plus important
26:37parce que Comeback vous permet de faire
26:39à la fois un gain de temps dans vos recherches
26:41mais surtout des économies.
26:43Dans ce contexte inflationniste,
26:45c'est extrêmement important.
26:47On est aussi de plus en plus au courant
26:49qu'un électronique a un impact
26:51environnemental et social énorme.
26:53Les Français y sont de plus en plus sensibles.
26:55Il y a une logique
26:57de transparence,
26:59de lien de confiance si je comprends bien.
27:01Nous, on a fait le choix de recenser
27:03un maximum de partenaires
27:05qui soient sérieux pour qu'il y ait
27:07une certaine exhaustivité
27:09qu'on n'ait pas l'impression qu'on manque
27:11la meilleure offre et qu'on a envie d'aller voir
27:13ailleurs que sur Comeback.
27:15On est là pour vous faire gagner du temps
27:17donc on fait un peu le boulot pour vous
27:19d'aller chercher les acteurs sérieux de la seconde main.
27:21Donc un secteur
27:23qui est quand même, vous nous disiez seulement
27:258%, mais qui est quand même en forte croissance
27:27donc ça, ça va tirer forcément l'entreprise ?
27:29Vous avez anticipé, j'imagine ?
27:31Bien sûr, il y a des projections
27:33qui disent qu'en 2050,
27:35l'achat de seconde main sera
27:37plus important que l'achat de neuf
27:39et donc nous, on veut forcément
27:41accompagner cette croissance.
27:43La multiplication des acteurs
27:45elle induit aussi une complexité
27:47pour l'utilisateur
27:49à rechercher. Plus on va avoir d'acteurs
27:51plus ça va être un petit peu la galère
27:53de savoir où aller et donc nous,
27:55on se propose de faciliter et de simplifier l'expérience
27:57utilisateur. Merci beaucoup
27:59Élise Moutarlier et bon vent
28:01à Comeback ! Voilà, c'est la fin de ce numéro
28:03de Smart Impact. Merci
28:05à toutes et à tous de votre fidélité
28:07à la chaîne des Holacieux et les Holacieux. Salut !
28:11Musique
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