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00:00Le carrefour de l'info sur Arabelle
00:03Et dans ce carrefour de l'information, aux grandes scènes du monde de Kazaï,
00:10il s'est imposé comme l'une des voix montantes de l'humour francophone aujourd'hui.
00:15Il va nous parler de son parcours plutôt exceptionnel, de son spectacle,
00:18l'expert humoriste à l'ING Arena à Bruxelles.
00:21Bien sûr, je parle d'ici d'Amin Radhi, bonjour.
00:24Bonjour Tariq, bonjour à tous les auditeurs et merci pour l'invitation.
00:27Avec plaisir. Alors tout d'abord, Amin Radhi, vous avez commencé, on l'a dit tout à l'heure,
00:32dans sa bahite Arabelle, dans votre chambre à Casablanca.
00:34Aujourd'hui, vous remplissez les salles un petit peu à travers le monde.
00:37Quel regard tu portes, disons, sur un parcours plutôt atypique et incroyable quand même ?
00:42Un petit regard...
00:43Un grand regard, comme tu veux.
00:44Voilà, un grand regard en fait. Je suis super content, super heureux.
00:49C'est juste le début d'un long chemin en fait.
00:52C'est que j'ai beaucoup travaillé pour arriver là où je suis aujourd'hui.
00:59Mais je pense que ce n'est pas fini en fait, c'est que le début.
01:03On est en train de travailler, on veut toujours plus.
01:06Et je suis super content quand je regarde derrière moi, je dis, ah ouais, j'ai fait du chemin.
01:10Et comme quoi tout est possible en fait.
01:12L'expert humoriste, le titre de ton spectacle, c'est un clin d'œil j'imagine à ton passé.
01:18Ouais, le comptable.
01:19C'est ça ?
01:20Ouais, totalement.
01:21Alors, de tes débuts sur internet, à tes spectacles à guichet fermé,
01:25quelles ont été, je dirais, les étapes les plus importantes de ta jeune carrière finalement ?
01:30Les étapes de ma jeune carrière les plus importantes ?
01:33En fait, le fait de quitter Casablanca, mon chez-moi.
01:38J'ai quitté Casablanca jeune, j'avais 17 ans pour les études après mon bac.
01:42J'arrive en France, je suis tout jeune à 17 ans pour faire des études de comptabilité.
01:46Je vis tout seul, cette galère d'étudiants, la responsabilité.
01:52Et là, le déclic, c'est que je fais une petite vidéo qui marche sur internet.
01:56Une fois on fait cette vidéo, c'est là où tout le monde me demande de faire d'autres vidéos, d'en faire d'autres et d'en faire d'autres.
02:02Et aujourd'hui, j'en suis là, aujourd'hui.
02:05Alors, tu viens de parler de ton passé, ton enfance.
02:07Casablanca, le Maroc, ça influence toujours ton humour aujourd'hui ?
02:11Obligé, obligé.
02:12Casablanca, c'est...
02:13Dans le sang, dans les veines.
02:14C'est dans les veines, c'est plus fort que moi.
02:16Même si je ne veux pas, je ne peux pas.
02:19Ça fait partie de moi, c'est moi en fait, c'est mon chez-moi, c'est là-bas où j'ai grandi.
02:24C'est le début d'Amin Radhi, c'est mon pas là.
02:28Il y a quelque chose qui est ancré en moi, qui vient de là-bas, et qui revient à chaque fois.
02:32Et je représente un peu cette ville aussi.
02:34Je représente Casablanca, là où je vais, je la porte avec moi.
02:38Alors, il y a une étape charnière, une étape importante.
02:40Tu es passé des vidéos virales, tu viens de le dire, à la scène.
02:43Quelle différence tu ressens justement entre ces deux formes de contact avec le public ?
02:48Le contact direct, en fait, ça n'a rien à voir.
02:51Le contact direct, c'est dit, quand tu montes sur scène, tu joues, c'est drôle ou ce n'est pas drôle sur place ?
02:57Une vidéo, c'est des commentaires, c'est après, il n'y a pas du live.
03:02Là, tu vois le regard des gens, tu vois le sourire des gens, tu vois la joie que tu rapportes aux gens, tu vois l'amour des gens.
03:10Tu ne le lis pas sur les commentaires, mais là, tu vois, si c'est drôle, tu vois les gens, tu vois des familles venir et passer un super bon moment.
03:16Donc, tu sens que tu es la sortie de l'année ou du mois ou de la semaine de certaines personnes.
03:21Et là, tu le vois en direct.
03:23Et ça, c'est la dopamine, c'est l'adrénaline.
03:24C'est un plaisir qui n'a pas de prix, ça.
03:27Je vais reprendre tes propos.
03:29Tu décris ton humour comme authentique et frais.
03:32Quel sujet t'inspire le plus aujourd'hui, finalement ?
03:36Les sujets qui m'inspirent le plus, c'est les quotidiens, en fait.
03:39La vie quotidienne, c'est que la vie de tous les jours...
03:42Et j'aime bien vivre certaines choses pour pouvoir les raconter, en fait.
03:45J'ai envie de...
03:47Par exemple, je ne sais pas, moi, je voyage quelque part dans le monde,
03:49on me met un chauffeur à disposition.
03:51Non, je dis, je veux un taxi.
03:53Et le jour où je prends un taxi, ben voilà, 5 minutes après, je fais un accident,
03:56ben j'ai un sketch.
03:57J'aime bien vivre ce que le peuple vive.
03:59J'ai envie de sortir de cette zone de confort qui m'éloigne un peu de la vie de tous les jours.
04:05J'aime bien vivre la vie de tous les jours.
04:06J'aime bien être proche de mon public.
04:08Est-ce que tu as peur d'aborder certains sujets, certains thèmes sensibles ?
04:12Ou au contraire, c'est un moteur pour toi, justement ?
04:14Non, c'est un moteur, le fait de traiter tous les sujets, mais de les bien traiter.
04:19Si je sens qu'il y a un sujet que je ne vais pas bien traiter,
04:21je vais peut-être le laisser de côté ou je vais essayer de travailler mieux.
04:26Mais en tout cas, il n'y a pas de...
04:27Pour moi, on peut rire de tout.
04:28On peut entamer tous les sujets, avec subtilité, bien évidemment.
04:31Et c'est ce qui fait la différence d'un humoriste d'un autre.
04:34C'est surtout le fait de bien traiter un sujet, en fait.
04:37Tu es chez nous, en Belgique, bienvenue.
04:39Comment tu te prépares, justement, à jouer devant un public particulier, les Belges ?
04:43Je suis super content.
04:44Je vais jouer le 24 mai à l'ING Arena, à l'ancien Palais 12.
04:48Voilà, tout le monde me dit, Amine, c'est une folie de faire cette salle.
04:51C'est super grand et je suis super content et excité de pouvoir jouer.
04:55J'adore les Belges, en fait.
04:56Les Belges, ils sont très...
04:57Ils sont très chill, en fait, je remarque.
04:59Ils sont perrères, chill, ils n'ont pas de problème.
05:03La rigolade, quoi.
05:04Ils viennent passer un bon moment.
05:05C'est ce que j'aime bien.
05:06Dans mon spectacle, à chaque fois que je viens, mon public belge, ils viennent, ils s'en fous et chauds en même temps.
05:11Ils croient que c'est une thérapie.
05:13Ils viennent raconter leurs problèmes.
05:15La dernière fois, il y a eu une dame, elle me raconte.
05:17Ouais, Amine, j'ai divorcé.
05:18Je viens de me remarier.
05:19Sur scène, hein.
05:20Moi, je suis en train de jouer.
05:21Elle me raconte.
05:21Donc, je la fais monter sur scène.
05:23Elle me raconte.
05:24Donc, j'ai plein d'histoires comme ça.
05:25Et j'adore, j'adore.
05:27Mon public, ils sont, voilà, en Belgique.
05:29Vous êtes chill, en fait.
05:30Voilà.
05:31Contrairement à certains artistes que nous avons reçus ici, des artistes français, qui faisaient une première en Belgique,
05:37ce n'est pas le cas pour toi, puisque je pense que tu as étudié en partie ici aussi.
05:40Tu connais un petit peu la Belgique.
05:42Non, je n'ai pas étudié ici, mais j'ai déjà joué ici, d'ailleurs.
05:45Ce n'est pas mon premier spectacle ici.
05:47J'ai déjà joué.
05:48Et comme tu le sais très bien, il y a une grosse communauté marocaine.
05:52Donc, quand tu viens en Belgique, tu ne te sens pas dépaysé.
05:55Tu vois les cousins partout.
05:56Alors, je veux aussi que vos fans vous suivent massivement sur les réseaux sociaux.
06:00Comment tu arrives à gérer toute cette immense communauté au quotidien ?
06:03Tu reprends tout le monde ou bien tu as un staff ? Comment tu fais ?
06:06Oui, j'ai un staff.
06:07Mais c'est moi qui gère la communauté.
06:09Mon staff, il gère autre chose.
06:11Non, je les gère par amour et par...
06:13En fait, je les gère par sympathie et par sincérité, quoi.
06:16Je suis sincère avec eux.
06:17On a essayé de parler, de passer des bons moments et d'être moi-même, en fait.
06:21C'est comme ça que j'essaie de gérer, en fait, ça.
06:24C'est qu'ils me suivent au quotidien, ils voient ma vie, ils viennent me voir au spectacle.
06:28J'essaie de répondre aux messages comme je peux.
06:30Donc, en fait, il y a un lien de fraternité qui s'est construit avec mon public, en fait.
06:35C'est que mon public, quand il me vend dans la rue, ils ont l'impression de me connaître.
06:39Ils sont très à l'aise avec moi.
06:40Et moi, j'aime bien les mettre très à l'aise.
06:42C'est qu'on sent qu'on est la même famille, en fait.
06:44Et dans mon spectacle, moi, je ne sais pas.
06:46Les gens, quand ils viennent à mon spectacle, en fait, ils croient qu'on est une famille, en fait.
06:50C'est comme si on est dans le même endroit.
06:58On est une famille.
07:01C'est comme si on est entre cousins, en fait.
07:03On partage les bonnes et les mauvaises.
07:04Vraiment entre cousins, exactement.
07:05On est entre cousins.
07:06Et c'est ce que j'aime, en fait.
07:08On est très proches.
07:09On est la même famille.
07:10Alors, un petit coup d'œil dans le rétro.
07:11Beaucoup de gens ne le savent pas.
07:12Tu as fait, je vois ici, 500 représentations dans blindés, comme vous dites, de pays.
07:18Une dizaine de pays.
07:19Qu'est-ce que tu retiens de cette tournée plutôt incroyable ?
07:22C'est un autre monde, de toute façon.
07:23C'est totalement un autre monde, en fait.
07:24Je retiens qu'on est tous différents.
07:27C'est qu'il y a beaucoup de cultures.
07:28Dieu, il a créé beaucoup de cultures pour qu'on puisse s'aimer.
07:32Au lieu de trouver des différences, on trouve les ressemblances et venez, on s'aime.
07:35Et même, on peut rigoler de ces différences.
07:37Au lieu d'essayer de nous diviser, venez, on s'aime.
07:39Venez, on passe un bon moment.
07:40Et moi, c'est ce que j'ai appris dans ce métier.
07:43C'est que là où je vais, les gens, ils sont hospitaliers, ils sont généreux, ils sont gentils.
07:48J'ai joué partout dans le monde.
07:50J'ai joué à Djibouti, à Madagascar.
07:51C'est des pays super, méga loin.
07:54Mais quand tu arrives chez eux, ils sont très généreux, très sympathiques.
07:58En fait, venez, on partage de l'amour et venez, on s'aime.
08:02C'est le plus important.
08:03Les prochains défis ou les prochains projets, Damien Radhi, est-ce qu'on peut vous voir au ciné, par exemple ?
08:09Oui, on est en train de travailler sur un bon projet.
08:14Je ne peux pas nous en dire plus, c'est encore en gestation.
08:15Oui, exactement.
08:16Je ne peux pas nous en dire plus, mais ça va être un premier projet au ciné.
08:19Alors, une dernière question.
08:20Et je vous l'éberge, je sais que vous avez beaucoup, beaucoup de boulot aujourd'hui.
08:23Si vous avez un conseil à donner aux jeunes, Amine qui postait ses premières vidéos dans sa chambre,
08:31qu'est-ce que vous leur direz à ces jeunes aujourd'hui qui n'osent pas passer par la porte, peut-être passer par les fenêtres ?
08:36Alors déjà, un conseil qui n'a rien à voir avec l'humour, prenez soin de vos parents.
08:40Parce que plus vous prenez soin de vos parents, plus Dieu y prend soin de vous.
08:43Et plus Dieu y prend soin de vous, plus vous réussissez dans la vie.
08:46Et c'est comme ça la vie.
08:46Et soyez sympa avec les gens, ayez le plaisir de donner.
08:52Parce que plus vous donnez, plus vous allez en recevoir.
08:55Concernant ce métier, si vous voulez faire quelque chose, il faut vraiment le travail et la discipline.
09:01La volonté, le travail et la discipline.
09:03Tu peux avoir la volonté, le travail, si tu n'as pas la discipline, tu ne feras rien du tout.
09:07Il faut vraiment avoir les trois.
09:08Et la discipline, c'est la chose la plus importante.
09:10Si tu veux, il faut se battre pour l'avoir.
09:12Et si tu veux devenir humoriste ou peu importe, sois studieux et tu vas le faire.
09:19Tu vas le faire, sois studieux et tu vas le faire.
09:21C'est la conclusion d'Amin Radhi, un parcours exceptionnel.
09:25Son spectacle, l'expert humoriste à l'ING, l'aréna à Bruxelles le 24 mai prochain.
09:30Le rendez-vous est pris.
09:32Merci d'avoir fait un détour par Arabelle.
09:33Merci Tariq et merci à tous les auditeurs d'Arabelle.
09:35Ça fait plaisir.
09:36Salaam alaikum.
09:37A bientôt.
09:38On se retrouve dans quelques instants pour la suite du Carrefour de l'Info.
09:42Le Carrefour de l'Info sur Arabelle.
09:47Et dans ce Carrefour de l'Information, on va revenir sur la projection du film L'Amazon la semaine dernière.
09:55Un événement exceptionnel qui a rassemblé beaucoup de personnes autour d'une cause très forte,
10:01la sensibilisation au cancer du sein avec la projection du film Amazon.
10:05Un moment d'émotion, de partage et aussi de prise de conscience.
10:08Et pour nous en parler, nous avons le plaisir de recevoir Tina Bouktit, qui est organisatrice, si j'y arrive, de l'événement.
10:14Bonjour.
10:15Bonjour, bonjour à tous.
10:16Merci d'être avec nous sur Arabelle.
10:17Alors tout d'abord, une première question avant d'aller dans le détail.
10:20Est-ce que vous pouvez nous présenter en quelques mots le film L'Amazon et son message, disons, principal ?
10:25Alors, L'Amazon, c'est un film intime d'une maman et sa fille.
10:30La réalisatrice, c'est Émilie Maréchal et Camille Meynard.
10:34Donc, c'est vraiment un message très très fort qui raconte l'histoire d'une famille, des générations, qui ont vécu le cancer du sein.
10:42Et que c'était au départ un tabou, parce que dans les anciennes générations, ça ne parlait pas, comme la grand-mère de la réalisatrice, qui a vécu cette maladie presque en cachette.
10:56Et donc, le but vraiment de ce documentaire, c'est de montrer que dans cette maladie, il n'y a pas de tabou, en fait, et de briser ce tabou, justement.
11:06Et c'était important de choisir la Journée internationale de la santé pour organiser cette projection spéciale ?
11:11Bah, écoutez, parce que la santé est très importante, et que, donc, il faut faire, cette journée, ça symbolise, en fait, l'accès aux soins de santé pour toutes et tous.
11:24Donc, c'est vraiment un message fort à passer à tout le monde, pas juste pour le cancer du sein, mais pour le cancer en général, et pour la santé, pour les maladies en général.
11:34C'est ça. Alors, comment vous espérez que ce film, disons, impacte les spectateurs sur leur vision du cancer du sein,
11:41pour les sensibiliser, pour changer de regard sur la maladie ?
11:44Bah, écoutez, juste à travers ce documentaire, à la fin, il y a eu tellement beaucoup d'émotions,
11:52et que les gens, finalement, se sont exprimés, et que ce tabou dont je parlais est brisé.
11:59Donc, c'est vraiment, juste après la fin du documentaire, les gens se sont ouverts, donc, aux discussions et au partage.
12:09Alors, il y a une autre facette de ce documentaire, c'est l'isolement, justement, en quoi la lutte contre l'isolement est-elle aussi un enjeu important,
12:17aussi important que le traitement médical dans la personne, dans le parcours de soins ?
12:21C'est vraiment, justement, l'isolement, c'est vraiment, il est très, très important dans le cheminement de la guérison,
12:27parce que c'est vraiment, 80%, c'est prouvé scientifiquement, 80% de la guérison, ça se passe vraiment dans l'accompagnement,
12:33être bien entouré, et donc, être accompagné, tout simplement, et être entouré de bonnes personnes,
12:47et de voir cette maladie, c'est un acte de courage, en fait, de parler de cette maladie.
12:55Alors, je vais revenir sur la projection de ce documentaire, je vois que le choix de l'entrée a été libre,
13:00c'est un choix qui est fort, pourquoi c'était essentiel que cet événement soit accessible, finalement, à toutes et à tous ?
13:06Parce qu'informer, sensibiliser et se tenir ne doivent jamais être privilégiés,
13:11donc le but, c'est vraiment qu'il n'y a pas de frein.
13:16D'ailleurs, on a eu des patientes, des anciennes patientes, des professionnels de santé,
13:23on a eu de tout, en fait, c'est vraiment un échange magnifique.
13:27Alors, il y a le documentaire aussi, mais bon, aujourd'hui, quels sont, selon vous,
13:32Tina Bouctit, les plus grands défis dans la sensibilisation autour du cancer du sein ?
13:37Vous pensez qu'on n'en fait pas assez ?
13:39Disons, il n'y a pas assez de discussion autour de ce sujet, en fait.
13:50On voit vraiment les grandes campagnes, comme des grandes associations et des fondations,
13:58mais il y a des ASBL, et j'ai vu à travers ces ASBL, à chaque fois, c'est des personnes atteintes de la maladie
14:04qui font ces ASBL. En fait, le but, c'est vraiment, parce que quand on vit cette maladie,
14:11on se dit, ah, il manque ça, ou il n'y a pas assez d'échanges, il n'y a pas assez de discussions.
14:17Et j'ai eu la chance de rencontrer quelques ASBL, vraiment, qui sont actives,
14:25qui font un travail magnifique sur le terrain, et qui expliquent, justement,
14:30il y a quand même beaucoup de choses qui manquent et qui encouragent, justement, les femmes à parler,
14:38et le plus important, c'est de dépister, en fait, de faire le dépistage au maximum.
14:43C'est ça, donc justement, à qui s'adresse en priorité cette projection ?
14:47Il y a les patients, et il y a aussi les familles, c'est important.
14:49Tout à fait, il y a eu vraiment de tout, en tout cas, il y a eu des patientes qui sont en cheminement,
14:57encore de traitement, et il y a eu des anciennes patientes, il y a eu des professionnels de santé,
15:04il y a eu vraiment un peu de tout, parce que je me rappelle encore,
15:09quand j'appelais, je sollicitais des médecins, et on me posait souvent la question,
15:14est-ce que vous êtes touché de loin ou de près ?
15:17Non, pas du tout, en fait, c'est vraiment, il ne faut pas être, il faut s'impliquer, c'est pas...
15:23Disons, comme on dit, il ne faut pas attendre la journée mondiale de lutte contre le cancer pour en parler.
15:27Oui, tout à fait, c'est ça.
15:29Alors, est-ce qu'il y a eu aussi, après la projection, disons, des rencontres, des échanges entre les spectateurs ?
15:37Oui, tout à fait.
15:37Comment ça s'est passé ?
15:37C'était vraiment des moments très forts, en émotion, les femmes se sont exprimées d'une façon spontanée,
15:48et c'était vraiment des moments très très forts, où on voit à travers ce documentaire le vécu de toutes ces femmes très courageuses, en fait.
15:58Il faut vraiment avoir le courage de s'exprimer.
16:00Alors, justement, à travers ce film et de cet événement, est-ce qu'il y a un message, disons, central, essentiel, que vous souhaitez transmettre aux familles concernées par la maladie ?
16:14Vous n'êtes pas seul, la maladie fait peur, c'est vrai, elle bouleverse, mais elle n'efface pas l'amour, la dignité,
16:23et il faut simplement être bien entouré de belles personnes et avoir une bonne énergie pour affronter cette maladie.
16:32Voilà, donc avant de nous quitter, peut-être, il y a eu la projection du film Amazon, vous avez organisé l'événement, est-ce qu'on peut imaginer d'autres événements à l'avenir ?
16:41Pourquoi pas, je suis toujours partante pour les bonnes causes et surtout qui servent le public.
16:48Voilà, c'était la conclusion de Tina Bouktit, je rappelle que vous avez organisé cet événement, la projection du film Amazon, merci d'avoir été avec nous sur Arbel.
16:58Merci à vous.
16:59On se retrouve dans quelques instants.
17:00On se retrouve dans quelques instants.