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  • il y a 3 jours
Mettez vous d'accord avec Benjamin Cauchy, Jean Claude Beaujour, Frédéric Fougerat et Gilbert Azoulay

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-04-18##

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News
Transcription
00:00Chef d'entreprise, Jean-Claude Beaugour, avocat, président du Forum Transatlantique.
00:05Bonjour, Frédéric Fougera, vous êtes communicant, président de Tenkan Paris
00:09et vous avez publié Anthologie de la Com aux éditions Bréal Studirama et Gilbert Azoulay.
00:14Bonjour.
00:16Frère d'un producteur de miel.
00:19On va le rappeler.
00:20Est-ce que vous avez aimé ?
00:21Oui, il est très très bon.
00:22Sauvons les abeilles, je pensais que j'aurais mon petit pot.
00:24Pour ça, Julien, il faut inviter Gilbert.
00:27La récolte arrive.
00:28Moi j'aime bien le miel liquide.
00:29D'accord, voilà là comment on est passé.
00:31Je suis preneur également.
00:33Allez, Gilbert Azoulay, directeur général de News Tank Education.
00:37Vous collaborez également à l'excellente revue L'Hémicycle, dirigée par Eric Revelle
00:43et vous êtes un spécialiste de l'éducation.
00:47On va parler forcément de ce qui s'est passé à l'université de Lyon 2
00:51où la présidente de cette université accuse cet enseignant
00:56qui a été menacée par des étudiants pro-palestiniens de paroles complotistes.
01:01On va parler des grèves.
01:02La SNCF qui menace d'une grève pour le 8 mai.
01:06Est-ce que vous pensez que les négociations aboutiront ?
01:09Et puis chez LR, les adhérents sont en forte hausse, etc.
01:13Beaucoup de sujets avec vous.
01:15Commençons peut-être avec vous, Jean-Claude.
01:19Beaujour, c'est un coup de gueule.
01:21Oui, absolument, puisque le secrétaire d'État américain Marco Rubio
01:25a mis un terme à la mission de l'agence américaine
01:30qui était chargée de lutter contre les ingérences étrangères
01:37via tous les réseaux d'information, donc contre la désinformation.
01:41Et l'on sait, alors au motif pris, l'argument du secrétaire d'État américain
01:48est de dire qu'il faut que les Américains protégeaient la liberté d'expression.
01:54Alors là encore, pour bien comprendre, tout d'abord il a été matérialisé, documenté
02:00le fait que via les réseaux sociaux, il y avait une tentative de déstabilisation
02:08des pays américains, des pays de démocratie par un certain nombre de pays.
02:13Et l'un des pays visés, ce sont les États-Unis.
02:18On a vu qu'il y a eu des tentatives d'ingérence, notamment dans la campagne précédente.
02:23Tout ça a été documenté.
02:25Alors, je pense que la décision, évidemment, c'est une décision américaine.
02:29On pourrait me dire, pourquoi est-ce qu'on la commente, ce n'est pas notre sujet ?
02:34Si, parce que ça nous touche indirectement ou indirectement.
02:38On sait très bien qu'aujourd'hui, et depuis maintenant trois ans,
02:41il y a la guerre Ukraine-Russie, il y a d'autres conflits dans le monde
02:46et on sait très bien que les guerres conventionnelles vont...
02:51On ne va plus faire la guerre avec uniquement des armes,
02:54mais qu'il y a d'autres moyens de faire la guerre.
02:56Il y a d'autres moyens en déstabilisant les États.
02:58On l'a vu d'ailleurs au cours de ces derniers mois,
03:01où des incidents ont été visiblement provoqués, organisés,
03:06l'histoire des cercueils, des provocations.
03:09Tout peut être de la désinformation.
03:12On peut organiser une révolte.
03:13Alors, vous me direz que dans le bon vieux temps, ça se faisait aussi,
03:16mais ça s'organisait sur le terrain.
03:18Là, depuis à 10 000 kilomètres, à 7 000 kilomètres,
03:22on peut vous organiser, on peut déstabiliser un pays comme ça.
03:25Donc voilà, pour moi, c'est une erreur.
03:29Je ne partage pas la décision qui a été prise,
03:31même si le gouvernement américain est évidemment souverain dans sa décision.
03:35Mais c'est une erreur parce qu'il s'agit de protéger la démocratie
03:38contre toutes les tentatives d'ingérence, quelles qu'elles soient.
03:41Et nous pouvons être victimes, parce que par effet collatéral,
03:44nous pouvons, nous, en Europe, être victimes de telle ou de telle révolte
03:49ou d'ingérence chez telle ou telle de nos partenaires.
03:54Voilà.
03:54Donc, je voulais dire qu'il faut que nous soyons attentifs.
03:56Et je suis respectueux de la liberté d'expression.
03:59Mais la liberté d'expression n'autorise pas à dire tout est n'importe quoi.
04:04Et certains vont me dire c'est quoi tout est n'importe quoi.
04:06Mais il y a des choses qui sont, des éléments qui sont manifestement faux.
04:10Et quand ils sont faux, il faut savoir pouvoir les détecter,
04:14pouvoir répliquer, pouvoir éventuellement porter limite à ce qui est manifestement faux.
04:20Oui, c'est une réaction...
04:22Mais j'ai juste envie de paraphraser Jean-Claude.
04:24La liberté d'expression ne s'autorise pas à dire tout est n'importe quoi.
04:27Et je pense que prendre le risque d'atteindre à cette capacité
04:34finalement quand même à contrôler la vérité,
04:37le mot est un peu dur,
04:38mais c'est imaginer qu'on n'est pas soi-même en risque
04:41ou qu'on serait soi-même protégé de ces mêmes attaques.
04:44Et en fait, personne n'est à l'abri de ce type d'attaque.
04:46Donc il faut être très vigilant, il faut être éveillé, il faut être informé.
04:50Et il faut quand même garder un sens de la justice aussi et du droit sur ces questions-là.
04:54Ça annonce des heures sombres en fait.
04:55Surtout à chaque fois que j'entends une annonce comme celle-là,
04:57ça annonce des choses pas sympas dans les années à venir.
05:00Et il y a de vrais problèmes.
05:01Alors on attend mes limites termes, comme tout le monde dit.
05:04On va voir ce qu'il va se passer, les élections en limites termes.
05:06Mais c'est vrai que là, waouh !
05:08Vous savez, pour moi, ce n'est pas qu'une question de limites termes
05:12parce que je pense que nos sociétés, la société américaine évolue,
05:16mais nos sociétés, au nom de la liberté d'expression,
05:19on dit, on peut arriver ici et puis dire, j'ai vu un tel,
05:24alors même que cette personne est à 10 000 kilomètres.
05:26Et on dit, oui, c'est au nom de la liberté d'expression,
05:29je peux dire, je peux faire, j'ai eu l'impression que...
05:32Donc c'est là aussi où je dis, attention, la société américaine évolue.
05:36Et je ne pense pas que ce soit qu'une question de limites termes.
05:38Et le drame, c'est que ça nous touche aussi.
05:40Absolument.
05:41Nous autorisons le mensonge au nom de la liberté d'expression.
05:45Je suis désolée, on est obligée, c'est l'heure du journal,
05:48cher Benjamin Cochy, mais je vous donne la parole au retour
05:51si vous voulez réagir à ce que vient de dire Jean-Claude Beaujour.
05:55A tout de suite.
05:56Et nous sommes ensemble pour commenter l'actualité avec aujourd'hui
06:07Benjamin Cochy, chef d'entreprise, Jean-Claude Beaujour,
06:10avocat, président du forum transatlantique,
06:12Frédéric Fougera, communicant et président de l'agence Tenkan Paris.
06:15Et vous avez publié Anthologie de la com aux éditions Bréal Studirama.
06:19Et Gilbert Azoulay, directeur général de News Tank Education.
06:23Et vous collaborez également à la revue L'Hémicycle.
06:25Excellente revue dirigée par Éric Revelle.
06:28On va parler des menaces de grève pour le 8 mai.
06:31La SNCF ne doit pas lâcher encore des millions d'euros au syndicat.
06:36C'est le ministre des Transports qui dit cela.
06:38L'augmentation des adhérents chez LR.
06:41On va parler de l'abbé Pierre et de ce livre
06:43qui fait des révélations assez terrifiantes sur l'abbé Pierre.
06:47Et puis la présidente de Lyon 2, qui ne défend pas son enseignant,
06:51menacée par des étudiants pro-palestiniens.
06:53Elle l'accuse de paroles complotistes.
06:55Peut-être un mot, Benjamin Cochy, parce qu'on a été interrompus,
06:59parce que c'était l'heure du journal,
07:00sur le coup de gueule de Jean-Claude,
07:02avec la décision de Marco Rubio de fermer l'agence américaine
07:05en charge de la lutte contre la désinformation.
07:08Tout cela au nom de la liberté d'expression.
07:11Oui, juste quelques mots.
07:13Je partage effectivement cette volonté de rester vigilant sur la désinformation.
07:18Vous parliez, Jean-Claude, des États-Unis,
07:20mais un papier hier dans les échos, où le Figaro exprimait aussi
07:23que la France, et François Bérousse en a fait l'écho,
07:25que la France aussi était victime d'une très très grande désinformation,
07:29une très grande ingérence numérique et virtuelle,
07:32notamment par les Russes, on ne se le cache pas.
07:35Moi, il y a juste un mot qui m'a interloqué,
07:37c'est pour ça que j'ai voulu prendre la parole,
07:39même si je partage les propos de Jean-Claude.
07:40Ce qui m'a interpellé, c'est les propos d'un autre des intervenants.
07:43Pardonnez-moi, j'ai mangé votre nom.
07:46C'est Frédéric Fougeron ?
07:47C'est moi, attendez.
07:48Non, oui.
07:50Il parlait du contrôle de la vérité.
07:52Alors ça, ça m'a fait bondir.
07:53Oui, j'ai dit que mon propos était maladroit,
07:55mais il est sorti spontanément.
07:57Il n'y a pas de souci, mais c'est plutôt symptomatique et c'est intéressant,
08:00parce que sur un plan philosophique et éthique,
08:02c'est là aussi qu'il faut creuser,
08:03c'est de se dire, est-ce que c'est à l'État de contrôler l'information
08:07au titre du contrôle d'une vérité, en tout cas d'une vraie vérité,
08:11vous voyez un petit peu jusqu'où on va,
08:13ou est-ce que finalement, le rôle de l'État,
08:15c'est de faire en sorte que chaque citoyen soit le mieux éduqué possible
08:18pour justement s'affranchir de ses désinformations et de ses complotismes.
08:22Voilà, on est d'accord.
08:23C'est cette petite question, un peu comme un philosophe,
08:25on met une question à la fin de la thèse, à la fin de la disserte,
08:28mais voilà, juste vous mettre un peu en réflexion là-dessus,
08:30jusqu'où l'État doit contrôler l'information.
08:32On continue notre tour de d'or, Benjamin, vous c'est un coup de gueule ?
08:38Oui, c'est un coup de gueule contre Amélie de Montchalin,
08:42notre ministre des Comptes publics,
08:46qui hier s'est exprimé sur sa volonté non pas de faire des économies,
08:50mais bel et bien d'augmenter les impôts des Français,
08:53malgré les discours de M. Lombard et de M. Beyrou.
08:58L'objectif de raboter les niches fiscales n'est autre
09:03que d'augmenter les impôts des Français.
09:06Je rappelle juste qu'il y a 85 milliards, entre guillemets,
09:09de ce qu'on appelle de niches fiscales,
09:11et puis les plus grands postes sont les crédits d'impôt recherche,
09:15pour un peu plus de 7,7 milliards,
09:18l'aide à l'emploi à domicile,
09:20tous ces gens, toutes ces dizaines de milliers de personnes
09:23qui embauchent des gens pour faire le ménage,
09:26pour garder leurs enfants, pour bricoler,
09:28pour faire le jardin, bref,
09:30et puis également cet abattement de 10%
09:32qui est octroyé sur les pensions de nos retraités.
09:37Alors l'idée effectivement est parfois simpliste,
09:41de se dire on va raboter de 5% comme elle dit,
09:43c'est-à-dire qu'on gagnerait 4 à 5 milliards,
09:45ou de 10% on en gagnerait 8 milliards,
09:47mais quoi qu'il en soit,
09:49je crois encore une fois que le gouvernement
09:50prend le problème à l'envers.
09:51Le problème à l'envers n'est pas d'aller chercher
09:53des recettes fiscales supplémentaires,
09:55mais d'aller bien de faire des économies.
09:57Et lorsque l'on lit l'article ce matin dans les échos
09:59où on dit l'État va avoir du mal à renflouer ses caisses,
10:03on comprend bien que la stratégie du gouvernement
10:05n'est pas de réorganiser, de faire des économies,
10:10mais bel et bien de taper une fois encore
10:11dans la poche des contribuables.
10:13Il faudra bien un jour que l'État comprenne
10:14que l'argent ne lui appartient pas,
10:16que l'argent appartient aux citoyens
10:18qui travaillent, qui créent de la richesse,
10:20qui créent de l'emploi,
10:21et cet argent qui est effectivement confié par le biais
10:23de l'impôt à l'État afin qu'il rende des services.
10:26Et là, aujourd'hui, quand on entend Madame de Montchalin,
10:29elle a l'impression que c'est son argent
10:31qu'elle décide de ne plus redistribuer aux Français.
10:34Donc je trouve qu'il y a quand même une inversion intellectuelle
10:38dans ce principe des niches fiscales.
10:40Pour moi, ce ne sont pas des niches fiscales,
10:41ce sont des baisses d'impôts.
10:43Donc clairement, le gouvernement contrevenir
10:44sur ces baisses d'impôts,
10:45qui, au-delà du côté parfois anecdotique,
10:51on a bien vu qu'il y avait des niches fiscales
10:52qui ne concernaient que 19 ou 30 ou 50 personnes,
10:55la réflexion peut être effectivement menée
10:57sur la pertinence économique de ces rabais fiscaux.
11:02Mais quoi qu'il en soit,
11:03lorsque l'on sait que c'est générateur
11:04d'énormément d'emplois,
11:05lorsque l'on sait que face aux États-Unis,
11:07face à la Chine,
11:08on a besoin de recherche et de développement,
11:10et que le crédit d'impôt recherche
11:11est clairement un levier pour aller rechercher
11:13de la croissance de demain,
11:15y compris de la croissance verte,
11:16de la croissance bas carbone,
11:17tout ce que vous voulez,
11:18eh bien, raboter ces abattements fiscaux
11:21n'est autre que créer de l'impôt supplémentaire.
11:23Donc grand coup de gueule,
11:24et j'ai envie de dire au gouvernement,
11:26au lieu de taper une fois encore
11:27dans la poche des Français,
11:29essayez, essayez, essayez
11:30de faire fondre l'État qui est obèse.
11:32Tout simplement.
11:33C'était un peu les propos aussi
11:34de Sophie de Menton lundi
11:36qui donnait des pistes
11:37de réduction d'impôts également.
11:41Juste un chiffre, juste un chiffre,
11:43juste un chiffre,
11:44le coût de distribution
11:46des aides sociales en France.
11:47Je ne parle pas du montant
11:49des aides sociales.
11:49Le coût de distribution
11:50des aides sociales en France
11:52est de 47 milliards d'euros.
11:55Les Français doivent savoir
11:56qu'il y a 47 milliards d'euros
11:58de leur argent
11:58qui va uniquement
12:00à la distribution des aides sociales.
12:02Donc à l'heure
12:03de l'intelligence artificielle,
12:04de la simplification
12:05que l'on entend matin et soir
12:08dans la bouche de nos dirigeants,
12:09là il y a clairement
12:09une piste de recherche,
12:12d'économie
12:12et qui évitera
12:13d'aller taper
12:14dans ces soi-disant
12:15niches fiscales.
12:16Alors Jean-Claude ?
12:17Oui, deux observations
12:18très courtes
12:19par rapport à ce qui vient
12:21d'être dit.
12:22Effectivement,
12:23on ne s'implique pas
12:24sur la réduction
12:25et pour moi,
12:26toute la difficulté ici,
12:28c'est que de plus en plus
12:29on taxe indirectement
12:31ou directement
12:32ceux qui travaillent,
12:34j'ai envie de dire,
12:35la classe moyenne
12:36avec un petit plus
12:37sur le moyen
12:38et à force
12:39d'imposer,
12:40d'imposer,
12:40d'imposer,
12:41alors même que
12:42François Béron nous a dit
12:43qu'il faut travailler plus,
12:44au bout d'un moment
12:45la surfiscalité,
12:47au bout d'un moment
12:48on est épuisé
12:48par les taxes
12:49parce que,
12:50bien sûr,
12:50on a toujours en tête
12:52l'économie
12:52avec les grands groupes
12:53mais notre économie
12:54est faite de beaucoup
12:55de petites et moyennes entreprises,
12:57beaucoup de professionnels libéraux,
12:59beaucoup d'agriculteurs,
13:00etc.
13:01À force d'être écrasés
13:03par les taxes,
13:04on en arrive à avoir,
13:05à être dégoûtés
13:05de travailler
13:06parce que c'est insupportable.
13:07L'intéressant c'est de voir
13:08la résistance au changement
13:09parce que Amélie Monchalin,
13:10moi je la connais un peu,
13:12Lombard on le connaît,
13:13c'est quand même des libéraux,
13:14des gens qui ont la tête
13:14sur les épaules,
13:15qui savent qu'on peut pas...
13:16Lombard libéral,
13:17libéral,
13:18Lombard...
13:19Excuse-moi,
13:20c'est pas non plus
13:21les filles,
13:22ce que je veux te dire
13:23c'est que...
13:23Vous venez de la gauche quand même.
13:24Non mais vous venez de la gauche,
13:26excuse-moi.
13:27On se qu'a qu'une autre chose
13:28la notion d'économie libérale
13:29est pas clairement...
13:30Laisse-moi finir,
13:31Benjamin, s'il te plaît.
13:32Ce que je voulais dire,
13:32c'est que...
13:33Quelles concessions
13:34ils peuvent faire
13:35pour ne pas aller
13:36vers des économies d'impôts ?
13:37Parce qu'ils savent
13:38qu'il faut des économies
13:39sur l'État obèse,
13:41comme tu dis.
13:42Et c'est ça qui m'étonne,
13:43c'est qu'à chaque fois,
13:44des gens intelligents
13:45peuvent pas aller
13:46jusqu'au bout de cette pensée
13:47parce qu'augmenter les impôts,
13:48c'est ce qu'il y a de plus simple
13:49et ils avaient dit
13:50qu'ils le feraient pas.
13:50Donc je n'arrive pas
13:51à comprendre
13:52à qui ils font des concessions
13:53et à quel moment
13:55ça bug dans le processus
13:56de décision
13:56au niveau de l'État.
13:57Moi, franchement,
13:58je suis toujours stupéfait.
13:59Oui, et vous avez vu
14:01les patrons
14:01qui commencent aussi
14:03à donner de la voix
14:04et à nous.
14:06Ils écoutent tous ces gens-là.
14:07Je vois bien
14:08comment ils travaillent.
14:09Je suis étonné
14:10de voir cette option
14:13et cette direction
14:13qui est prise par eux.
14:15Ils devraient savoir quand même
14:16que c'est pas la bonne option.
14:17Sur le crédit en pour recherche,
14:18on peut travailler dessus
14:18parce que vous savez très bien
14:20qu'il y a eu des gens
14:21qui ont utilisé
14:21ce crédit en pour recherche
14:22à des fins qui n'étaient pas...
14:23Il y a toujours.
14:24Il y a toujours des dérives.
14:26Il y a toujours des dérives.
14:27Mais par exemple,
14:28au moment où on dit
14:28qu'il faut réindustrialiser
14:29et innover,
14:31la recherche est quand même
14:32un élément fondamental.
14:33Voilà.
14:33Bien sûr.
14:34Et tous les obstacles
14:35qui sont mis
14:36au développement
14:37également.
14:39Mais sur les économies,
14:41oui.
14:41Est-ce qu'on a besoin
14:42d'un haut-commissaire au plan ?
14:43Est-ce qu'on a besoin
14:44de l'agence
14:45pour l'énergie ?
14:47Est-ce qu'on a besoin
14:48de l'agence du bio ?
14:50Est-ce qu'on a besoin
14:51de tous ces machins ?
14:52Enfin, c'est des peanuts.
14:53Parce que moi-même,
14:55j'ai engueulé entre guillemets
14:56Sophie qui donnait
14:57tout un tas d'exemples
14:58qui étaient...
14:58Elle n'a aucun intérêt.
14:59Mais Frédéric ?
15:01Deux choses pour répondre
15:02à votre question
15:03sur est-ce qu'on a besoin
15:03et ce qu'on a besoin.
15:04Moi, souvent,
15:04je me pose la question inverse.
15:06Si du jour au lendemain,
15:07on supprime tel au commissariat,
15:09tel organisme,
15:09tel commission,
15:10est-ce que ça change notre vie ?
15:11Est-ce que la France va moins bien ?
15:13Ou est-ce que finalement,
15:14on se rend compte
15:14que cet organisme
15:16était vraiment indispensable ?
15:17Je pense que dans la liste
15:18que peut faire Sophie
15:19ou que chacun de nous
15:19pouvons faire,
15:20peut-être qu'on verra
15:22que rien ne change
15:23alors qu'une organisation
15:24disparaît.
15:25Et sans vouloir du tout
15:26polémiquer avec Gilbert,
15:28je vais juste revenir
15:29sur la vision libérale
15:30du ministre de l'économie
15:31et des finances
15:32qui avait quand même déclaré
15:33il y a quelques semaines
15:33que les entreprises
15:34devaient apprendre
15:35à moins gagner d'argent.
15:37Mais tu vois bien,
15:38quand tu connais Lombard,
15:39tu sais que ça vient
15:40de l'hier diplômé de l'HEC.
15:42Comment on va davantage taxer
15:44les entreprises
15:44si on leur demande
15:45de gagner moins d'argent ?
15:46Comment on va créer
15:46plus d'emplois
15:47si on leur demande
15:47de gagner moins d'argent ?
15:48Sa vision libérale,
15:50ce n'est pas comme ça
15:51que je le ressens.
15:51Ce n'est pas non plus
15:52à LFI,
15:52c'est ce que je veux dire.
15:54Un Lombard est libéral
15:55comme Caron est carnivore.
15:58Oui, d'accord.
15:58On ne se mettra pas d'accord,
15:59c'est ça.
15:59Frédéric, coup de gueule ?
16:01Un coup de gueule
16:01qui va un peu
16:02dans le même esprit
16:03que Benjamin.
16:05C'est un coup de gueule
16:06contre les politiques
16:07que l'humilité
16:07n'étouffe pas
16:08et je parle de ceux
16:09qui passent leur journée
16:10à donner des leçons
16:11aux autres.
16:12Alors ils n'ont rien à dire,
16:13ils ne travaillent pas beaucoup,
16:14alors ils donnent des leçons,
16:15des leçons qui d'ailleurs
16:16à tout moment
16:16en principe
16:16peuvent se retourner contre eux.
16:17Je parle de ces politiques
16:19qui passent leur journée
16:20sur les réseaux sociaux
16:20ou sur les plateaux télé
16:21à accuser ceux qui travaillent
16:22de ne faire que de la com.
16:24Eh bien eux,
16:24qu'est-ce qu'ils font
16:25sur Twitter
16:25ou sur les plateaux télé ?
16:27Ils font de la com.
16:27Je parle de ces politiques
16:28qui se disintègrent
16:30mais qui sont condamnées
16:31pour détournement
16:32d'argent public.
16:32Je ne sais pas
16:33s'ils peuvent se regarder
16:33le matin dans un miroir.
16:35Un exemple
16:36qui illustre
16:36tout ça
16:37ces derniers jours,
16:39c'est la politique
16:40qui donne des leçons
16:41justement
16:41sur la bonne gestion
16:43de l'argent public.
16:44Il y a 48 heures
16:45et ça a été renouvelé
16:46ensuite par des tweets
16:47Cégolène Royal osait
16:49ils osent
16:50c'est à ça qu'on les reconnaît
16:51elle osait dire
16:52que face au déficit budgétaire
16:54il faut arrêter
16:54d'accuser les français.
16:55Bon là,
16:56elle a raison
16:57mais plutôt
16:57identifier les milliards
16:59dépensés n'importe comment
17:01mais sans pour autant
17:02plaider des coupables.
17:03N'est-ce pas ?
17:03Elle par exemple
17:04qui a mis en oeuvre
17:05l'éco-taxe
17:05abandonnée après avoir installé
17:07sur le territoire
17:07des portiques
17:08à péage pour les poids lourds
17:10et qui sont toujours là d'ailleurs
17:11c'est quoi les conséquences financières ?
17:13Je vais aller les chercher.
17:14Indemnisation des comouv
17:15pour la résiliation anticipée
17:17du contrat
17:17près d'un milliard d'euros
17:19le coût global
17:19du projet avorté
17:20estimé par la Cour des comptes
17:21à un milliard d'euros
17:22les pertes de recettes fiscales
17:24800 000 à 1 million d'euros
17:28par an
17:28on se moque de qui ?
17:30Il faut arrêter
17:31de donner des leçons
17:32montrer l'exemple
17:33mais arrêter de donner des leçons
17:34Du blabla
17:35des paroles
17:36et voilà
17:37Gilbert
17:38j'aurais dû enchaîner avec vous
17:39après le coup de gueule
17:40de Jean-Claude
17:41mais d'abord
17:42on va marquer une petite pause
17:43de pubs tout de suite
17:44Sud Radio
17:45Parlons Vrai
17:47Parlons Vrai
17:47Sud Radio
17:48Parlons Vrai
17:49avec vous en direct
17:50sur Sud Radio
17:51et donc Gilbert
17:52c'est un coup de coeur
17:54Ben oui
17:54je vais te détenir
17:55par rapport à mes camarades
17:56puisque
17:57c'est un peu
17:59en miroir aux Etats-Unis
18:00une info positive
18:02de la France qu'on aime
18:03une France solidaire
18:04et une France conquérante
18:05alors que la recherche scientifique
18:07comme vous le savez
18:07subit des pressions inédites
18:10sur la nature des recherches
18:12plusieurs établissements français
18:13s'organisent
18:14pour accueillir
18:14les chercheurs
18:15made in USA
18:16et notamment sur certains sujets
18:18comme la santé
18:18le climat
18:19alors on parle de chercheurs
18:20de la NASA
18:20et des plus grandes universités américaines
18:22c'est pas de la ruby de Samsonnet
18:23comme dirait l'autre
18:24enfin faut un peu de pognon
18:25comme dirait l'autre
18:25et bien justement
18:26ça coûte un pognon de dingue
18:27des bons chercheurs
18:28mais justement
18:28l'université PSL
18:29par résistance et lettres
18:30a déployé un plan d'action
18:31aux chercheurs
18:32et aux chercheuses
18:3315 postes
18:34vont être ainsi créés
18:35pour eux
18:36dans le climat
18:36la santé
18:37les sciences sociales
18:38Elmoumou
18:38le président de PSL
18:39que j'aime beaucoup
18:40j'en profite pour le signaler
18:41c'est associé à l'université
18:43de Chicago
18:43de Rice University
18:44qui disposait également
18:45d'antennes
18:46dans le sud
18:46j'ai vu Ex-Marseille
18:48je vais vous parler
18:49d'Ex-Marseille
18:50Côte d'Azur se mobilise
18:51pour offrir aux chercheurs
18:52américains
18:53empêcher des conditions d'accueil
18:54concrètement
18:55des scientifiques
18:56seront accueillis
18:57pour une période
18:57de 6 à 24 mois
18:58et puis à Ex-Marseille
18:59vous aviez raison
18:59Valérie
19:00qui lance le programme
19:01Safe Place for Science
19:03qui va dégager quand même 10 à 15 millions
19:05d'euros pour pouvoir accueillir une quinzaine
19:07de chercheurs américains avec une enveloppe de 600
19:09à 800 000 euros par chercheur sur 3 ans.
19:11C'est des montants qui sont aux Etats-Unis
19:13pas très chers, les
19:15grands professeurs. Le programme vise
19:17des chercheurs à travers sur différentes thématiques,
19:19le climat, la santé ou encore les sciences humaines, comme je vous l'ai dit.
19:21Alors, un exemple de la France
19:22qui agit pour le bien de la communauté scientifique
19:25et au fond, pour le bien de la planète au moment
19:27où l'obscurantisme se généralise
19:29et puis très franchement, accueillir
19:31les meilleurs chercheurs, c'est bon
19:32pour l'économie de la connaissance, mais aussi c'est bon
19:34pour nous et nos performances, parce que
19:36évidemment, au moment où l'innovation
19:39et la recherche sont au cœur et sont l'alpha-oméga
19:41de la performance des nations, eh bien
19:42dans cette guerre économique que nous affrontons, c'est pas si mal.
19:45Est-ce qu'on aura les moyens de nos
19:47ambitions ? Quand on voit, enfin vous connaissez
19:49bien le sujet, je vous donne la parole Benjamin, mais
19:50Jean-Claude qui connaissait
19:53bien les Etats-Unis,
19:54c'est toujours le côté un peu rabat-joie, mais de se dire
19:57qu'ils ont quand même des moyens et des salaires
19:59qui sont très différents,
20:00est-ce qu'on va vraiment accéder à un exode
20:03de chercheurs américains ?
20:04Je ne pense pas qu'il y ait exode
20:06massif, mais je pense qu'au contraire
20:09cette situation peut être
20:11allez, on va en premier mot anglais
20:13wake up call, au fond
20:15une alerte qui peut être positive
20:17pour nous et nous dire au fond
20:18ok, on ne va pas accueillir
20:20tout le monde, ça va concerner quelques chercheurs
20:22etc. Mais c'est bien la preuve que pour pouvoir
20:24je reviens, c'est mon obsession
20:27si on veut réindustrialiser, si on veut
20:30innover, si on veut être cette grande puissance
20:32industrielle, économique
20:35il faut qu'on ait des gens qui fassent
20:37de la recherche, il faut pouvoir les garder
20:39il faut pouvoir les financer
20:40c'est là où il faut qu'on dépense l'argent
20:43c'est-à-dire dépenser, dépenser autrement
20:45et là encore
20:47ce que nous faisons aujourd'hui
20:48tout ce que nous ferons aujourd'hui
20:50auront des conséquences
20:51peut-être même pas de notre vivant
20:53parce que ça ne se fait pas
20:54d'un coup de baguette magique
20:55c'est sur 15, 20, 30 ans
20:57je rappelle que l'Inde
20:58alors je mets le chiffre entre guillemets
21:00parce que je ne l'ai pas vérifié
21:01ces derniers temps
21:02c'est un million d'ingénieurs
21:04chaque année
21:04c'est vrai
21:05donc c'est un million d'ingénieurs
21:08donc oui, j'ai envie de dire
21:10je dis à nos ingénieurs
21:12et je dis aux recruteurs
21:14arrêtez de laisser partir
21:15nos jeunes ingénieurs
21:16dans la finance
21:17dans le management
21:18et essayons de faire en sorte
21:19qu'ils restent dans la recherche
21:21en tout cas
21:21qu'un plus grand nombre
21:22restent dans la recherche
21:23parce que c'est cela
21:24qui va pouvoir accompagner
21:25notre innovation
21:25et puis il fallait que les filles
21:26aillent dans les carrières d'ingénieurs
21:28parce qu'il y a trop peu de filles
21:29chez les ingénieurs
21:29dès la maternelle
21:30dès la maternelle
21:31le sorcelles ça se crée
21:32le clivage entre
21:33c'est ce que nous a dit
21:35vraiment vous êtes sérieux
21:36parce que c'est ce qu'a dit
21:37Elisabeth Borne
21:38non non c'est dès la primaire
21:40en gros
21:40puisque l'on a l'intérêt
21:44la fille s'occupe de
21:45elle fait la poupée
21:46et puis le mec
21:47alors juste pour
21:49alors peut-être Benjamin
21:50sur
21:50je vais mettre un bémol
21:53dans cette philanthropie
21:54on compte sur toi
21:56bah oui évidemment
21:57du moment
21:58j'ai bien retenu
21:59donc ce sont des chercheurs
22:00du climat
22:01et en sciences humaines
22:02non non
22:03j'ai dit en santé
22:04en santé
22:04et des chercheurs de la NASA
22:05bon quand même
22:06en santé
22:07effectivement
22:07non non non
22:07c'est pas que du
22:09est-ce que vous croyez
22:10sérieusement
22:10que des chercheurs
22:11qui sont payés
22:12entre 100 et 150 000 dollars
22:14vont arriver
22:15en France
22:16pour être payés
22:174500 balles
22:18et lorsqu'ils vont
22:19pondre l'innovation
22:20en recherche fondamentale
22:21ou recherche appliquée
22:22vont se faire
22:23ponctionner
22:24à hauteur de 47%
22:25de fiscalité
22:26donc j'ai bien lu
22:27les envolées
22:29lyriques
22:29de monsieur Hollande
22:31qui souhaitait carrément
22:32mettre en place
22:32un régime
22:34de réfugiés scientifiques
22:35mais bon
22:36si c'est pour se coltiner
22:37tous les wokistes
22:38qui ne seront plus financés
22:40par l'administration Trump
22:41honnêtement
22:42je mets un bémol
22:43là vous rejoignez
22:44quelqu'un de bossu
22:45est là hier
22:45vous parliez de la Chine
22:47rassurez-vous
22:48les chercheurs
22:49qui ont du talent
22:49aux Etats-Unis
22:50qui n'ont plus un rond
22:51soi-disant
22:52à cause des coupures
22:53financières
22:54de l'administration
22:55de Trump
22:55rassurez-vous
22:56elles ont déjà été démarchées
22:57dans des pays
22:58où là
22:59ils auront vraiment
23:00l'occasion
23:00de réussir
23:01et de gagner de l'argent
23:02donc à un moment donné
23:03je vais l'encher
23:04pour notre porte
23:04on va accueillir
23:05tous les génies du monde
23:06mais avec la fiscalité
23:07et avec l'état
23:09obèse
23:10et ankylosée qu'on a
23:11il n'y a personne
23:12qui envie de venir
23:12la réalité c'est qu'aujourd'hui
23:13les chercheurs français
23:14c'est faux
23:15il y en a plein qui veulent venir
23:16je peux te le dire
23:17je sais de quoi je parle là
23:18pour le coup
23:18vous comprendrez
23:19toute chose étant égale
23:20c'est la raison pour laquelle
23:21le vrai sujet pour moi
23:23c'est le signal
23:24que ça peut nous envoyer
23:26les mesures que ça peut
23:28nous inciter à prendre
23:29et notamment
23:30c'est la raison pour laquelle
23:31je dis
23:31commençons par essayer
23:33de garder nos ingénieurs
23:34commençons par leur donner
23:36les moyens
23:36de travailler
23:37chez nous
23:38pour nous
23:39voilà
23:40après
23:40ce qui se produit
23:42c'est marginal
23:42effectivement
23:43que tel ancien président
23:45tel ministre
23:45quel que soit le parti
23:46dise on va faire
23:48des réfugiés scientifiques
23:48bon il y a un côté
23:49communication
23:50il y a un côté un peu
23:51sensationnel
23:52ça fait partie du jeu
23:53quelles conséquences
23:53parce qu'on l'évoquait hier
23:54avec Kevin Bossuet
23:55qui lui se réjouissait
23:56des coupes
23:58demandées par Donald Trump
23:59de ces 2 milliards
24:00à Harvard
24:01qui vont être supprimées
24:02quelles conséquences
24:03ça va avoir
24:04alors pour les Etats-Unis
24:05là encore
24:06moi je voudrais dire
24:07effectivement
24:08il y a des excès
24:09sur une partie
24:10de la gauche américaine
24:11avec des dénonciations
24:13de droquis
24:13ok
24:14maintenant
24:15n'oublions pas
24:15aussi une chose
24:16c'est que c'est aussi
24:17une société
24:18qui au départ
24:19historiquement
24:19est très morcelée
24:21qui a été ségrégée
24:22donc on voit bien
24:23que certaines mesures
24:23sont tirées à l'excès
24:25et l'idée c'est
24:26revenons un peu
24:27à plus d'équilibre
24:28et par exemple
24:29sur la recherche
24:30c'est vrai
24:31qu'il peut y avoir
24:32des choses
24:32qui n'ont pas
24:32d'intérêt immédiat
24:33maintenant
24:34le fait qu'en médecine
24:35on s'attache
24:37sur certaines recherches
24:38à faire la différence
24:39entre une recherche
24:40ciblée homme
24:41ou ciblée femme
24:41parce qu'on sait
24:42que certaines maladies
24:43sont plus présentes
24:44chez les hommes
24:44que chez les femmes
24:45on sait que
24:48voilà
24:48par exemple
24:49c'est typiquement
24:50on sait par exemple
24:50que dans la communauté noire
24:51il y a une propension
24:53noire américaine
24:54chez les hommes
24:54à un taux de cancer
24:56de la prostate
24:56beaucoup plus élevé
24:57donc ça
24:58ça justifie
24:59qu'il puisse y avoir
24:59des recherches
25:01qui soient faites
25:01voilà
25:02il y a des éléments
25:03donc c'est là
25:03où il faut faire attention
25:04parce que
25:04quand on coupe
25:07généralement
25:07on peut mettre
25:08en sourdine
25:09de la recherche
25:11qui est utile
25:12avec un risque
25:13pour la société
25:14parce qu'on imagine
25:15mais on n'a pas
25:16le temps de détailler
25:17si on ne fait pas
25:17de la recherche médicale
25:19ciblée pour la femme
25:20sur un cercle
25:20je pense à l'endométriose
25:22par exemple
25:22qu'on connait en France
25:23vous visez bien
25:25les femmes
25:27et non pas
25:28vous ne faites pas
25:29de la recherche
25:29sur tout le monde
25:30donc voilà
25:30c'est un exemple
25:31mais néanmoins
25:31mais néanmoins
25:33d'un point de vue politique
25:34quand on voit
25:35ce qui se passe en France
25:35et on va en parler
25:36à Lyon 2
25:37où on a
25:38et dans de nombreuses
25:39universités françaises
25:40où on a quand même
25:41des universités
25:43qui sont
25:43extrêmement politisées
25:45et idéologisées
25:47ça va remettre
25:49quand même
25:49le balancier
25:50de l'autre côté
25:51oui vous savez
25:52la question d'argent
25:53peut très bien
25:54être surmontée
25:55parce que
25:56l'un dans l'autre
25:57ils arriveront
25:57vous savez
25:58la société américaine
26:00ils arriveront
26:01sur le moment
26:01c'est un choc
26:02quand vous voyez
26:02les masses
26:03qui sont
26:03les masses d'argent
26:04qui sont supprimées
26:05donc ça fait un choc
26:06je crains
26:07qu'ils n'arrivent
26:08à se retrouver
26:09maintenant
26:10oui
26:11on aura l'occasion
26:12d'en reparler
26:12pour Lyon
26:14vous connaissez
26:15ma position
26:15à partir du moment
26:16où on empêche
26:18à X ou Y
26:20de s'exprimer
26:22et pire que cela
26:23parce que
26:24on avance
26:25sur le sujet
26:26mais pire que cela
26:27la manière
26:28dont on l'empêche
26:29qu'on soit
26:30dans la contradiction
26:30qu'on soit
26:31dans le débat
26:32moi j'ai rien contre
26:33en tant qu'avocat
26:34qu'on ne soit pas
26:35d'accord avec moi
26:35et qu'on en discute
26:36mais à partir du moment
26:37où vous venez
26:38physiquement
26:38interdire à quelqu'un
26:40de parler
26:42ou de dire
26:42il ne viendra pas
26:43faire telle ou telle
26:44conférence
26:45moi ça me gêne
26:46moi je préfère
26:47débattre
26:47quelle que soit la personne
26:48et d'ailleurs
26:49dans mon métier
26:49mes confrères
26:51peuvent me dire
26:51ce qu'ils pensent
26:52j'ai l'obligation
26:53de les écouter
26:54ils ont l'obligation
26:55de m'écouter
26:56et le juge tranche
26:57on se retrouve
26:59dans un instant
27:00et vous pourrez dire
27:02un mot Frédéric Fouzora
27:03on pourra parler
27:04de l'université de Lyon 2
27:05je me suis renseigné
27:07quand même
27:07j'ai appelé
27:07quelques anciens de Lyon 2
27:08on parle de l'abbé Pierre
27:10également
27:10à tout de suite
27:11Sud Radio
27:12parlons vrai
27:13Sud Radio
27:15parlons vrai
27:15le 10h midi
27:17mettez-vous d'accord
27:18Valérie Expert
27:19de retour avec vous
27:20sur Sud Radio
27:21jusqu'à midi
27:22pour commenter
27:23l'actualité
27:24parlons effectivement
27:25de cette affaire
27:26à l'université
27:27de Lyon 2
27:28je vous rappelle
27:29cet enseignant
27:30Fabrice Balanche
27:32menacé par des étudiants
27:34pro-palestiniens
27:36il était obligé
27:38de quitter son cours
27:39c'était le 1er avril dernier
27:42il est spécialiste
27:43du Moyen-Orient
27:44et puis
27:45il y a eu évidemment
27:48toute une polémique
27:49il a été contraint
27:50après l'irruption
27:50de militants pro-palestiniens
27:52et puis hier
27:53c'est la présidente
27:55de l'université
27:56Lyon 2
27:57qui n'a pas soutenu
27:58son enseignant
27:59et qui lui a reproché
28:00des paroles
28:00affligeantes
28:02complotistes
28:03et délétères
28:04pour l'université
28:05ils auraient trop pédalé
28:07à l'université
28:07il n'y a pas longtemps
28:08parce qu'en fait
28:09ils ont bien compris
28:10c'est une histoire
28:11pardon
28:12je prends la parole
28:12elle affirme
28:14ne pas avoir été étonnée
28:15que ce blocage
28:16tombe sur ce collège
28:17si Utéguer
28:18à ses positionnements
28:19sur Gaza
28:20c'est ainsi
28:20à lui de trouver sa place
28:22donc ça veut dire quoi
28:23ça veut dire quoi
28:24mais c'est qu'elle ne comprend pas
28:25le truc
28:26qu'il soit contesté
28:29par ses étudiants
28:29qu'il y ait des débats
28:31qu'il y ait des publications
28:32moi je ne le conteste pas
28:34en revanche
28:35ce qui est scandaleux
28:36c'est qu'on vient le prendre
28:37physiquement
28:38physiquement
28:39c'est une agression physique
28:42qu'on l'oblige à sortir
28:43c'est cela qui est scandaleux
28:45moi là encore
28:46je vous redis
28:47c'est important
28:47puisqu'on parle beaucoup
28:48d'état de droit
28:49l'état de droit c'est quoi
28:50c'est aussi un débat
28:51contradictoire
28:52quels que soient vos désaccords
28:54vous pouvez me dire
28:55mais je ne peux pas
28:56vous prendre physiquement
28:57et vous dire
28:57je ne veux même pas vous entendre
28:59même si
28:59et alors
29:00même s'il avait été complotiste
29:01mais qu'on le confonde
29:02scientifiquement
29:03qu'on fasse
29:04de qui on parle
29:05parce que c'est un moment intéressant
29:06parce que l'accusé
29:08entre guillemets
29:09c'est même plus
29:10de quoi il s'agit
29:11c'est Fabrice Balanche
29:13le chercheur
29:14qui est agrégé d'histoire
29:15HDR
29:16c'est-à-dire habilité à diriger des recherches
29:17c'est la victime
29:18c'est pas l'accusé
29:19oui pardon
29:19mais je l'accusé
29:20par qui tu sais
29:21bien sûr
29:21mais tu as bien vu
29:22qu'on joue avec les mots
29:23comme tu l'as fait tout à l'heure
29:24non
29:25il a eu le prix du livre
29:26géopolitique à l'Assemblée Nationale
29:28c'est quelqu'un de respectable
29:29il a un blog
29:30que j'ai regardé
29:30parce qu'à la fin
29:31on oublie de regarder les choses
29:32bon il fait des analyses
29:34comme fait Boniface
29:35sur le Moyen-Orient
29:36ni plus ni moins
29:38peut-être pas dans le même sens
29:39peut-être pas dans le même sens
29:40mais en même temps
29:40il faut bien regarder
29:41mais c'est ça
29:42c'est la diversité intellectuelle
29:44et là où il y a un vrai sujet
29:46Lyon 2 d'abord
29:47c'est pas la première fois
29:48il faut le savoir
29:49il y a une tradition quand même
29:51on va dire
29:52de bienveillance
29:53vis-à-vis
29:53de certains extrêmes
29:55et puis là surtout
29:57il faut faire preuve
29:58ce que j'appelle
30:00de mes voeux
30:00c'est tous les dirigeants
30:01de leadership
30:01c'est-à-dire qu'on ne supporte pas
30:03une invasion
30:04dans une salle de cours
30:05de même qu'on ne supporterait pas
30:06parce que le prof
30:07n'a jamais été sanctionné
30:08pour le coup
30:08et ce qui m'étonne
30:10c'est quand elle dit
30:11on va étudier son cas
30:12enfin avant que
30:13la rétropédale
30:14la région demande
30:14une mission d'inspection
30:16en plus
30:16quand la présidente dit
30:18on va étudier son cas
30:19en CA
30:19non il n'a pas étudier son cas
30:21puisqu'il n'a jamais dérivé
30:22il n'a jamais eu
30:22tenu des propos
30:23elle estime que si
30:25oui mais il n'a jamais eu
30:27de commission de discipline
30:28il n'a jamais eu
30:28de sanction qui a été prise
30:29moi je veux me permettre
30:30d'insister sur le fait
30:32qu'il y ait des propos
30:33il peut y avoir
30:35des procédures
30:36qu'il y ait un débat
30:37intellectuel
30:37et même lorsque
30:38les propos sont inacceptables
30:39ou seraient illicites
30:40il y a
30:41nous sommes dans un état de droit
30:42il y a des procédures
30:44qui sont prévues
30:44pour cela
30:45ce que je conteste
30:47et ce qu'elle semble
30:48légitimer
30:49c'est ce comportement
30:50ce que je considère
30:52comme une agression physique
30:53parce qu'aujourd'hui
30:54c'est je te prends
30:55physiquement
30:56et puis pardonnez-moi
30:57du peu
30:58pour peu qu'il y ait
30:59des esprits fragiles
31:00c'est je prends un flingue
31:01et je commence par t'éliminer
31:02parce que je ne suis pas
31:03d'accord avec toi
31:04c'est cela qu'il faut aussi combattre
31:05il ne suffit pas de dire
31:07Samuel Paty
31:08il ne suffit pas de le dire
31:09il faut le mettre en oeuvre
31:10je pense que le cabinet du ministre
31:11l'a recadré
31:12puisque
31:12il pourrait trop pédaler
31:13et pour dire
31:14non mais on ne s'est pas compris
31:15on ne sait pas
31:16je pense que
31:16parce que le cabinet du ministre
31:18lui avait insisté
31:19pour dire attention
31:19on ne franchit pas la ligne jaune
31:21à l'université
31:21avec cette invasion
31:22d'une salle de cours
31:23mais il faut bien
31:24qu'on comprenne cela
31:25non non
31:25elle a été recadrée
31:26et heureusement
31:27que quelqu'un peut reprendre
31:28comme ça
31:29légitimer un comportement
31:29une atteinte physique
31:30ça n'est pas acceptable
31:31il avait
31:33en fait
31:33il faut rappeler aussi
31:34l'origine
31:34de cela
31:36c'est qu'il s'était
31:37prononcé
31:38contre la rupture
31:40du jeune
31:41à l'université
31:42en fait
31:43c'est ça
31:43le fond
31:44le départ
31:45le départ
31:46de tout ce qui s'est passé
31:48il a été menacé
31:49attaqué
31:49empêché de faire court
31:50par des militants
31:51masqués
31:52parce qu'il s'impose
31:54à des revendications
31:55pardon
31:55islamistes
31:56communautaristes
31:57Valérie
31:58j'aurais reposé le sujet
31:59parce que quelque part
32:00on détourne le sujet
32:01sur les propos
32:02de l'enseignant
32:03mais comme l'a dit Jean-Claude
32:04les propos de l'enseignant
32:05c'est sa responsabilité
32:06on peut être contre
32:07on peut être pour
32:07mais là on détourne le sujet
32:09le sujet
32:10et d'ailleurs
32:11il y a deux sujets
32:12le premier sujet
32:13c'est l'irruption
32:14d'étudiants extérieurs
32:16au cours
32:16ça c'est interdit
32:17avec une attention
32:18puisqu'ils sont masqués
32:19donc il y a une attention
32:21il y a une organisation
32:22et ce ne sont pas
32:23des étudiants du cours
32:23qui protestent
32:24contre les propos
32:25de l'enseignant
32:26c'est l'irruption
32:27de personnes
32:27qui sont extérieures au cours
32:28donc ça déjà
32:29c'est un sujet
32:29et c'est un sujet scandaleux
32:31et le deuxième sujet
32:32c'est la position
32:33de la présidente
32:34de l'université
32:35dont le rôle
32:36est de défendre
32:37l'université
32:38avec un grand U
32:39de défendre
32:40son université
32:41et de défendre
32:42et protéger
32:42ses enseignants
32:43ce qu'elle ne fait pas
32:44du tout
32:45vous avez juste un mot
32:46parce que
32:47je voudrais
32:48je ne demande
32:49si il y a encore
32:50une contradiction
32:51avec le jeune meilleur
32:52ou s'il improuve
32:52je sais pas
32:52moi j'ai été
32:54à une période de ma vie
32:56j'ai enseigné
32:57je disais toujours
32:58à mes étudiants
32:59qu'ils pouvaient
33:00tout dire
33:00qu'ils pouvaient contester
33:01qu'ils pouvaient challenger
33:02mes propos
33:03la seule chose
33:04que j'imposais
33:05que nous le fassions
33:06dans la courtoisie
33:07le respect
33:07et le respect
33:08c'est tout
33:09elle est dans le
33:11oui mais
33:11la présidente de l'université
33:13elle s'appelle
33:13Isabelle Von
33:14Bülzing
33:15et elle rappelle
33:19son soutien
33:19institutionnel
33:21à l'enseignant
33:21tout en déplorant
33:22les propos
33:23tenus
33:24par le maître
33:25de conférences
33:26c'est oui mais
33:26c'est le oui mais
33:27Benjamin
33:28oui alors
33:30je vais sortir
33:31du politiquement correct
33:32du plateau
33:33parce qu'effectivement
33:34vous restez
33:34d'une neutralité
33:35absolue
33:36vous délirez
33:38ou quoi ?
33:40on a droit
33:42de taquiner un peu
33:43est-ce qu'on a droit
33:43de se contester
33:44sans se molester
33:45pas du tout
33:46c'est la dictature
33:48plus sérieusement
33:50le feu originel
33:51que vous avez rappelé
33:52Valérie
33:53pour moi
33:53c'est là
33:55le fond du problème
33:55nous avons aujourd'hui
33:57une gauche radicale
33:59d'extrême gauche
34:00avec un entrisme
34:01islamiste
34:02que ce soit
34:02à Lyon 2
34:03depuis des années
34:04moi je me souviens
34:05avoir fait
34:05les élections du Crous
34:07en 1999
34:07à Lyon 2
34:08j'ai été obligé
34:09d'être exfiltré
34:10parce qu'évidemment
34:11j'étais plus à droite
34:13qu'un centriste
34:14donc forcément
34:14j'étais un vilain facho
34:16donc ça fait
34:17ça fait des dizaines d'années
34:18que Lyon 2
34:19est aujourd'hui
34:19le terreau
34:20de l'extrême gauche
34:21et moi j'ai envie
34:22de faire un parallèle
34:23avec ce qui se passe
34:23dans les différents
34:24sciences po
34:25un peu partout en France
34:26que ce soit à Strasbourg
34:27que ce soit à Paris
34:28j'ai envie de vous faire
34:29un parallèle également
34:30avec des députés
34:30d'extrême gauche
34:31des assistants parlementaires
34:32d'extrême gauche
34:33qui vont aller intimider
34:34ou molester des journalistes
34:36aujourd'hui
34:36aujourd'hui en France
34:38et je pense que
34:39la présidente de l'université
34:40dont je n'arriverai jamais
34:41à prononcer le nom
34:42parce que c'est tellement compliqué
34:43et bien je crois
34:44qu'aujourd'hui
34:45elle l'abdique
34:45et qu'elle se soumet
34:46à ce diktat
34:48de l'extrême gauche
34:49et donc moi
34:49j'y mettrais un parallèle
34:50quand même
34:51on s'égosie
34:52à soi-disant
34:53venir récupérer
34:55les chercheurs américains
34:56mais lorsqu'ils vont voir
34:57comment sont
34:58comment dirais-je
34:59traités
34:59les chercheurs français
35:00je ne sais pas
35:01si ça va les inciter
35:02à venir
35:03donc honnêtement
35:04il y a
35:05pour moi c'est un véritable scandale
35:06j'aurais aimé
35:07que la ministre
35:08de l'éducation nationale
35:09ou que le ministre
35:10de l'enseignement supérieur
35:11tape véritablement
35:12du poing sur la table
35:13puisque l'interview
35:14de la présidente
35:15de l'université
35:15dans la tribune de Lyon
35:16en date du 16 avril
35:18est clairement scandaleuse
35:19clairement scandaleuse
35:20lui effectivement
35:21il n'y a pas à avoir
35:22de rupture du jeune
35:23que ce soit
35:24catho
35:24juif
35:25musulman
35:26que ce que vous voulez
35:27dans un établissement
35:28d'enseignement supérieur
35:29on est là pour réfléchir
35:31on est là pour apprendre
35:32on est là pour créer
35:33on est là pour comprendre
35:34on est là pour faire avancer
35:35les choses
35:36dans le débat
35:37comme le disait Jean-Claude
35:38dans la contestation
35:39dans l'affrontement d'idées
35:40mais certainement pas
35:41en arrivant aux mains
35:42c'est quoi cette gauche
35:43aujourd'hui
35:44qu'on vient aujourd'hui
35:45à menacer physiquement
35:46parce que
35:47lorsqu'ils ne sont pas
35:49respectés par tous
35:50vous dites Lyon 2
35:51réputés pour ça
35:52mais il n'y a pas que
35:54c'est ça le problème
35:54non non
35:55il n'y a pas d'abord
35:55Lyon 2
35:56c'est ça le problème
35:56à Grenoble
35:59il y a eu des problèmes aussi
36:00à la Sorbonne
36:02ou à la pièce de charme
36:03à la science profite
36:04ce qui est choquant
36:05c'est pour ça
36:08que je ne suis pas
36:09dans le politiquement correct
36:10ce qui est choquant
36:11c'est que tout le monde dit
36:12il ne faut pas du Samuel Paty
36:14et en fait
36:15c'est le petit commencement
36:17de Samuel Paty
36:18ce type de comportement
36:19il ne faut pas se raconter
36:20d'histoire
36:21donc arrêtons de dire
36:23on pleurniche
36:23et on est tous avec Samuel Paty
36:25et puis de l'autre côté
36:26on dit
36:27oui mais
36:27oui mais
36:28ça veut dire
36:29oui on est au soutien
36:31mais ça peut quand même se faire
36:32c'est ça que ça veut dire
36:33c'est le signal qui est envoyé
36:34et il faut savoir dire
36:35oui et non
36:37oui c'est ça
36:38et pas oui mais
36:38une auditrice me dit
36:40il y a des précédents
36:41l'ancienne présidente de Lyon 2
36:42a reçu Mariam Aboudaka
36:44du FPLP
36:45elle n'était pas censée
36:46parler sur une estrade
36:47devant les étudiants
36:48et cette ancienne présidente
36:49a contourné cette injonction
36:50en lui demandant
36:51de s'asseoir avec les étudiants
36:52et elle l'a fait parler
36:53en lui donnant le micro
36:54donc
36:55bien sûr
36:55ce que me disait
36:57un ancien président de Lyon
36:58il me disait
36:59c'est la présidente actuelle
37:00c'est pas la pire
37:01parce qu'avant
37:02elle était VP
37:02vice-présidente
37:04pardon
37:04donc c'est vraiment
37:05un terreau
37:06quand même extrêmement favorable
37:07à des idées à peu limite
37:08c'est vrai que ça fait longtemps
37:09que ça dure
37:10et ça aurait dû
37:11quand même être réglé
37:12mais d'ailleurs
37:12quand Frédéric Vidal
37:13avait parlé d'islamo-gauchiste
37:14il y a 5 ans
37:15ça avait fait
37:16soulever un tollé
37:17et on voit que
37:18ça ne s'est toujours pas réglé
37:19alors dans le Figaro
37:20une tribune
37:21tribune de 50 universitaires
37:23en soutient
37:24à ce professeur
37:24à cet enseignant
37:25Fabrice Ballanche
37:26qui demande la démission
37:28de la présidente de Lyon 2
37:29faites venir Trump
37:30ça fera plaisir
37:31à Kevin Bossuet
37:32et hop
37:32on coupe tous les soutiens
37:35mais il n'y a pas que Lyon 2
37:36c'est ça le problème
37:37on l'a rappelé
37:37il y a Sciences Po
37:38je vous rappelle que
37:39la pièce de Sharpe
37:40ne peut pas être jouée
37:41à la Sorbonne
37:42à Sciences Po
37:43ils avaient aussi un accord
37:44avec des universités israéliennes
37:45ils ont débarqué
37:47d'ailleurs
37:47le directeur de Sciences Po
37:48a dit
37:48vous contrecarez
37:49ce que vous défendez vous-même
37:51c'est-à-dire qu'en manifestant
37:52contre la liberté académique
37:53en fait
37:54c'est contraire
37:55à leurs principes
37:56qu'ils défendent
37:56soit-à-dire
37:57pour la liberté d'expression
37:57bref
37:58et ça continue à Sciences Po
37:59c'est ça qui me dérange
38:00après il y a des moyens de pression
38:02si le gouvernement ne le fait pas
38:03on peut aussi inviter
38:04tous les chefs d'entreprise
38:05à ne plus verser
38:06leur taxe d'apprentissage
38:07à Lyon 2
38:07et on peut aussi demander
38:08aux chefs d'entreprise
38:09et au DRH
38:10d'être extrêmement vigilants
38:11sur des candidats
38:13qui seraient issus
38:15de ces universités
38:16qui aujourd'hui
38:17prônent l'intolérance
38:19et abdiquent
38:21face à la violence
38:21je suis pas sûr
38:22que le taxe d'apprentissage
38:23à une fac de sciences
38:23et lettres
38:24soit important
38:25quand on parle d'abdiquer
38:26face à la violence
38:27sur l'employabilité
38:28des étudiants
38:29je pense que ça peut être intéressant
38:30il ne faut pas que ça retombe
38:31sur les étudiants non plus
38:32parce que là
38:32à un moment donné
38:33il va falloir prendre
38:35ses responsabilités
38:36il faut faire de la pression
38:38c'est un rapport de force aussi
38:40quand vous avez des gens
38:41qui s'estiment intouchables
38:43parce qu'ils sont présidents
38:44d'universités
38:44et que vous avez un gouvernement
38:46qui tremble face à cela
38:47à un moment donné
38:48il faut qu'il y ait
38:48un rapport de force
38:49qui se crée
38:49l'opinion publique
38:50les employeurs
38:52doivent également
38:52prendre la responsabilité
38:53l'auditeur Stéphane me dit
38:55mais où est la loi
38:55dans tout ça
38:56effectivement
38:57ça n'a rien à voir
39:00et ça a à voir
39:00un peu en même temps
39:01ce matin
39:01quand on décide des sujets
39:02qu'on va traiter
39:03avec Juliette
39:04que je salue
39:05que je félicite
39:07pour son travail remarquable
39:08elle me dit
39:09il faudrait qu'on parle de Rennes
39:10vous savez
39:11il y a eu
39:11des jeunes gens
39:15des délinquants
39:16qui ont poursuivi
39:18d'autres jeunes
39:19et qui sont rentrés
39:20dans un restaurant
39:21dans un fast food
39:21et qui ont tiré
39:22à la Kalachnikov
39:23et je lui fais bof
39:24et en réfléchissant
39:26je me dis
39:26il n'y a pas eu de mort
39:27donc maintenant
39:28il faut qu'il y ait un mort
39:28pour que ça prenne
39:30pour qu'on en parle
39:31c'est quand même gravissime
39:32vous avez des jeunes
39:33en plein jour
39:34avec une Kalachnikov
39:35et là vous vous dites
39:36que fait l'Etat
39:37où est la police
39:38et la police fait ce qu'elle peut
39:40comme l'a dit
39:41ne peut pas tout
39:42comme a dit Laurent Nunez
39:43mais c'est gravissime
39:43vous avez des gens
39:45avec des Kalachnikov
39:45des armes lourdes
39:46j'ai entendu
39:47un des adjoints à la mairie
39:49conseiller municipaux
39:50qui était là
39:51il y a un moment
39:52en Rennes
39:53il va falloir faire quelque chose
39:54il y a Grenoble
39:54oui Grenoble
39:55Marseille
39:55mais c'est la réaction
39:57que j'ai eue
39:57en me disant
39:59finalement ça devient
39:59une forme de routine
40:01et d'habitude
40:01non mais c'est votre réaction
40:02qui est intéressante
40:02parce que ça veut dire
40:03qu'on s'habitue
40:05et on banalise
40:05des faits qui sont pourtant
40:06extrêmement graves
40:07et contre lesquels
40:08on devrait se révolter
40:09bah oui absolument
40:10on marque une petite pause
40:11et on se retrouve
40:12dans un instant
40:12avec vous
40:13sur Sud Radio
40:14Sud Radio
40:16votre attention
40:17est notre plus belle récompense
40:19vous êtes vraiment
40:20une radio
40:20galérie expert
40:21et une auditrice
40:22me signale
40:23toujours à propos
40:24de Fabrice Ballange
40:25que c'est l'un des meilleurs
40:26experts
40:27c'est l'un des meilleurs
40:28géographes experts
40:29de la Syrie
40:30il a vécu là-bas
40:31il a vécu là-bas
40:3210 ans
40:33entre Liban et la Syrie
40:34c'est pour ça
40:34que vous ne pouvez peut-être
40:34pas faire
40:35le parallèle
40:36avec Pascal Boniface
40:37si je puis me permettre
40:38non mais c'est-à-dire
40:40qu'on ne va pas
40:41interrompre ces conférences
40:41le Vatican était au courant
40:45depuis 1955
40:46des agissements
40:47de l'abbé Pierre
40:48révélation
40:49dans un livre
40:50qui est paru hier
40:51l'abbé Pierre
40:52la fabrique d'un saint
40:52je trouve que le titre
40:53est très juste
40:55et très judicieux
40:56parce que
40:57parce qu'effectivement
40:58l'abbé Pierre
40:59était inattaquable
41:00intouchable
41:01et donc
41:02ces deux journalistes
41:04Marie-France Etchégouin
41:06et Laetitia Chéret
41:07ont enquêté
41:08elles sont allées
41:10au Saint-Siège
41:11elles sont allées
41:12au Vatican
41:12elles ont eu accès
41:13à un dossier
41:14c'est une officine
41:15à côté du Vatican
41:16elles ont eu accès
41:17à un dossier
41:17et là
41:18elles ont découvert
41:19un certain nombre
41:20d'éléments
41:21très très
41:22accablants
41:23pour l'abbé Pierre
41:23et après
41:24il y a quelqu'un
41:25qui est venu
41:25en disant
41:25non non
41:25rendez-nous le dossier
41:26mais bon
41:27elles avaient déjà
41:27tout recopié
41:29et on découvre
41:30que le Vatican
41:31était au courant
41:32qu'un psychiatre
41:33avait été
41:34sollicité
41:36qu'on décrivait
41:36un homme
41:37au bord
41:37de l'aliénation
41:38mentale
41:38le livre
41:39est une petite bombe
41:41parce qu'on voit
41:42qu'il a été couvert
41:42par l'église
41:43qu'il a été couvert
41:44vraisemblablement
41:45par des dirigeants
41:46des Maïus
41:46bref
41:47beaucoup de gens
41:47savaient
41:48il a été couvert
41:50ou en tout cas
41:50il y a eu un grand silence
41:51une grande omerta
41:52même de la part
41:53de politiques français
41:54à l'époque
41:54parce que j'ai souvenir
41:55il y a quelque temps
41:56d'avoir vu
41:57il y a tellement
41:58de documents
41:59finalement
41:59qui prouvent
42:00qui il était
42:01vraiment
42:01j'ai souvenir
42:02il y a quelque temps
42:02d'avoir vu
42:03un document
42:03qui émanait
42:04d'un ministère
42:05je crois
42:05qui date
42:06de la fin
42:06des années 50
42:07où le ministre
42:08voulait proposer
42:10l'abbé Pierre
42:10pour la Légion d'honneur
42:12et c'était un évêque
42:13qui recommandait
42:14au ministre
42:14de mettre en suspens
42:15son idée
42:16parce qu'il était
42:17atteint
42:17de certains troubles
42:18et qu'il serait préférable
42:19de ne pas
42:20en fait
42:21beaucoup
42:22beaucoup
42:22beaucoup
42:22de gens savaient
42:23après
42:23comment derrière
42:25un personnage aussi charismatique
42:26finalement
42:26tout le monde s'écrase
42:27et on laisse faire
42:29de gondoles
42:29pour la religion
42:30pour tellement de choses
42:31il incarnait tellement de choses
42:32qu'il voulait protéger
42:33justement ce qu'il représentait
42:35et c'est vrai que même
42:36les gens
42:36ses proches
42:37des gens qui ont été
42:38même agressés
42:39disaient
42:39bah non
42:39parce qu'en fait
42:40c'est trop ce qu'il a représenté
42:41si on casse le mythe
42:43si on détruit quelque chose
42:44qui a été conçu
42:44sur tellement d'années
42:45et c'est ça qui est dingue
42:46c'est que non seulement
42:46il y a eu une omerta
42:47même y compris
42:48les victimes
42:49elles-mêmes
42:49n'en ont rien dit
42:50encore aujourd'hui
42:50c'est ce que racontent
42:51les deux journalistes
42:52parmi les personnes
42:54qu'elles ont interrogées
42:54qui se sont déclarées victimes
42:56je rappelle qu'il y a 35
42:57accusations d'agression sexuelle
42:59et de viol à ce jour
43:00sur des femmes
43:00et des enfants
43:01certaines d'entre elles
43:02disent non
43:03on n'a pas envie
43:03d'en parler
43:04parce que ça salit son image
43:06d'une certaine manière
43:07mais vous dites
43:07c'était effectivement
43:08quelqu'un qui représentait
43:10l'église
43:10l'évêque de Versailles
43:11qui a minimisé les faits
43:13et qui présente
43:14l'abbé Pierre
43:14comme un prophète
43:15qui galvanise les masses
43:16et donc
43:18il touche les gens
43:19que l'église
43:20ne touche pas
43:20ils font le oui mais
43:23c'est-à-dire que
43:24oui c'est un pervers
43:25mais il a fait des choses
43:26extraordinaires
43:26y compris dans le bouquin
43:27les deux auteurs
43:28elles le précisent
43:29elles se disent
43:29on ne veut pas contester
43:30tout ce qu'il a fait à côté
43:31et c'est ça la difficulté
43:32c'est pas Wednesday
43:33qui se tapait les actrices
43:34pour les faire jouer
43:34on parle de quelqu'un
43:36qui a fait
43:37ça malade
43:37ça n'empêche pas
43:39l'horreur
43:39je pense que là
43:40où on se trompe
43:40pardonnez-moi
43:41là où on se trompe
43:42c'est de dire
43:43sur le plan personnel
43:45il était
43:46c'était
43:47quasiment
43:48on était perverse
43:49mais il a fait
43:51ça n'est pas contesté
43:52ce qu'il a fait
43:53et vous avez des tas de gens
43:54qui ont fait des tas de choses
43:56qui sont très bien
43:57qu'il faut saluer
43:58pour autant
43:59il y a des actes
44:00qui sont criminels
44:01et qu'il faut non seulement
44:02savoir sanctionner
44:04l'entourage doit savoir
44:05dénoncer
44:06en tout cas
44:07et moi je suis blessé
44:09parce qu'en plus
44:10quand on est catholique
44:11quand on est
44:12c'est le week-end de Pâques
44:13aujourd'hui c'est le vendredi saint
44:15c'est vrai que
44:16c'est extrêmement perturbant
44:17et que ça jette l'opprobre
44:19sur le travail
44:20de milliers de prêtres
44:21d'évêques
44:22d'hommes d'église
44:23et pas seulement
44:24de l'église
44:24des hommes de foi
44:26que ce soit des imams
44:27que ce soit des rabbins
44:28de gens qui sont engagés
44:29en religion
44:30qui font du bien
44:31c'est 90%
44:33du personnel religieux
44:35je dirais
44:36pour une petite communauté
44:38et c'est vrai
44:38que c'est acceptable
44:39et je suis profondément
44:40attristé
44:41que le Vatican
44:42ait caché
44:44en tout cas
44:46ait caché
44:46cette situation
44:48je pense que quand on ouvre
44:48les archives du Vatican
44:49on découvrira bien
44:50d'autres choses
44:50c'est toujours le point
44:53des institutions
44:53et du pouvoir
44:54quelles que soient
44:55les bonnes intentions
44:56on découvre qu'il y a des choses
44:57qui ne sont pas très jolies
44:58donc ça aussi
44:58je voudrais redire quand même
44:59mon soutien
45:00aux centaines
45:02de curés
45:03qui ici ou là
45:04d'évêques
45:04qui font un gros travail
45:05et il ne faut pas l'oublier
45:07une omerta
45:08qui persiste
45:08qui persiste
45:09toujours
45:10dans le livre
45:12on découvre également
45:13des propos antisémites
45:15on découvre
45:15qu'il a soutenu
45:17qu'il a soutenu Pétain
45:18Benjamin Cauchy
45:19sur ce cataclysme
45:22effectivement
45:23en termes d'image
45:25je signe et contre-signe
45:27le plaidoyer
45:28de Jean-Claude
45:29à l'instant
45:29effectivement
45:31c'est dramatique
45:33qu'une icône
45:34ait eu été protégée
45:36par le Vatican
45:37mais il ne faut pas
45:38que ce soit l'arbre
45:39qui cache la forêt
45:41de milliers
45:42d'hommes de foi
45:43qui sont sincères
45:45dans leur démarche
45:46au quotidien
45:47c'est une icône
45:49qui s'effondre
45:50il y en a beaucoup
45:50en politique aussi
45:51vous savez
45:52on avait un ministre
45:52de l'économie
45:53qui droit dans les yeux
45:55a dit qu'il n'avait jamais fraudé
45:56donc on a eu un calusac
45:58en politique
45:58on a un abbé Pierre
45:59dans la
46:01pas avec les mêmes conséquences
46:03pour les victimes
46:04dans la religion catholique
46:06et effectivement
46:07il faut qu'il y ait
46:07un processus
46:08de reconnaissance
46:09pour ces victimes
46:10ça c'est une évidence
46:11c'est dramatique
46:14c'est une icône
46:14qui s'effondre
46:15Emmaüs a d'ores et déjà
46:17fait le choix
46:17de changer
46:18le nom de la fondation
46:20semble-t-il
46:20encore une fois
46:22moi je rends hommage
46:22à tous ces milliers
46:23de prêtres
46:23qui apportent le bonheur
46:25la foi
46:25et l'espoir
46:26mais faites pas
46:28de oui mais
46:29je reprends toujours
46:30ma phrase
46:31quand on parle
46:31des femmes battues
46:32on nous répond
46:33oui mais il y a
46:33des hommes battus
46:34parlons juste
46:35de ce qui se passe là
46:36c'est pas jeter
46:37l'opprobre
46:38sur l'ensemble
46:38des religieux
46:39c'est de parler
46:40du cas d'un homme
46:40qui a été
46:41effectivement
46:41attention
46:42moi j'ai bien dit
46:43que c'est
46:43que vous dites
46:44que je n'ai plus
46:45attention
46:46j'ai bien dit
46:46que c'est un salopard
46:49et qu'il faut
46:50sanctionner
46:51et que l'entourage
46:51doit savoir
46:52dénoncer
46:53et sanctionner
46:54et je dis
46:55que là où
46:55j'étais attristé
46:56c'est que de fait
46:57ça jette
46:58et donc je dis
46:59voilà c'est simplement
47:00et c'est d'abord
47:01aux victimes
47:02auxquelles on pense
47:03et de dire
47:04dans ce drame
47:07j'étais en soutien
47:09de ces centaines
47:10de curés
47:11qui font un boulot
47:12et qui doivent être
47:12mais profondément
47:13chagrin
47:14de cette situation
47:15mais au sein
47:17de la fondation
47:18Abbé Pierre
47:19et d'Emmaüs
47:20il y a forcément
47:21des gens qui savent
47:22il y a aussi
47:22des histoires d'argent
47:23où l'on a découvert
47:25que l'abbé Pierre
47:26se gardait pour
47:27alors c'est
47:28quelle est l'expression
47:29pour ses oeuvres personnelles
47:30une partie de l'argent
47:32des colonies de vacances
47:33une partie de l'argent
47:34des
47:34et que personne
47:36n'a été foutu
47:37de dire
47:37à quoi avait servi
47:38cet argent
47:38il y a peut-être
47:40des biens immobiliers
47:41quelque part
47:41je ne sais pas
47:42il y a peut-être
47:42bien investi
47:43c'est là où
47:44la responsabilité
47:45personnelle est importante
47:46c'est-à-dire que
47:46on parle aujourd'hui
47:47de l'abbé Pierre
47:48mais je me rends compte
47:50que finalement
47:50dans nos quotidiens
47:52nous avons parfois
47:53nous faisons face
47:53à des situations
47:54qui ne sont pas acceptables
47:55et cela veut dire
47:56que nous devons être
47:57tout aussi vigilants
47:58pour pouvoir dire
47:59lorsque ces situations
48:00se présentent
48:01et bien non
48:02je ne cautionne pas
48:02je pense par exemple
48:03aux questions
48:04d'harcèlement au travail
48:05qui est un vrai sujet
48:06et bien quand on est
48:08témoin de situations
48:09d'harcèlement
48:10de discrimination
48:11et là encore
48:12je ne suis pas un rockiste
48:13mais je vois
48:14la réalité de terrain
48:15dans tous les sens
48:16il n'y a pas
48:17de bien-mal
48:18petit-grand
48:19non
48:19et bien je dis
48:20qu'il faut savoir dire
48:21non ça n'est pas acceptable
48:22quand dans la rue
48:23on voit une situation
48:24qui est contraire
48:25à la loi
48:26il faut savoir dire
48:27ne serait-ce que
48:27manifester sa réprobation
48:29parce que le silence
48:30parfois
48:31entretient des situations
48:32dramatiques
48:32les étudiants n'ont pas réagi
48:33quand la salle a été envahie
48:34à Lyon 2
48:35donc ils auraient pu réagir
48:37réagir demande du courage
48:38et parfois on manque de courage
48:39tous à notre niveau
48:41voilà
48:41joyeuse Pâques à tous
48:42et à toutes
48:43le nombre de baptêmes d'adultes
48:45est en très forte hausse
48:46je pense que vous avez entendu
48:47cette information
48:49et on vous souhaite
48:50un très bon week-end de Pâques
48:51nous on sera là lundi
48:52en direct
48:53pour les débats
48:54très bonne journée
48:55très bon week-end
48:56sur Sud Radio
48:57Sud Radio
48:58Parlons Vrai
49:00Sud Radio
49:01Parlons Vrai

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