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  • il y a 6 jours
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Jeudi 24 avril 2025, Morandini live numéro 1644 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:11Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:13A la une, c'est les images qui viennent tout juste de nous parvenir.
00:00:16Alors qu'elles tractaient devant les locaux de Sciences Po,
00:00:19les féministes du collectif Nemesis ont été prises à partie et agressées
00:00:23par des militants d'extrême-gauche pro-palestiniens.
00:00:25Elles affirment avoir reçu des bouteilles d'eau, des insultes, des menaces de mort et des coups.
00:00:31Anaïs, porte-parole de Nemesis, sera en direct avec nous dès le début de cette émission.
00:00:37Panique en pleine nuit dans la ville de Thouard.
00:00:3920 voitures ont été incendiées dans cette commune du centre-ouest de la France,
00:00:43dans le département des Deux-Sèvres.
00:00:45Imaginez la panique dans cette petite ville de seulement 14 000 habitants.
00:00:48Des pompiers ont été appelés des villes voisines.
00:00:50Au total, 51 sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour venir à bout des flammes
00:00:56et limiter la propagation des incendies.
00:00:58Des véhicules de secours sont venus de la Vienne, du Maine-et-Loire pour maîtriser la situation.
00:01:03Les feux de voitures ont été déclenchés dans plusieurs rues et se sont propagés.
00:01:08Selon les premiers éléments d'enquête, il s'agirait de représailles.
00:01:11Après des opérations récentes contre le trafic de stupéfiants,
00:01:15nous allons y revenir dans un instant.
00:01:17A Aulnay-sous-Bois, c'est un policier qui s'est vu mourir mardi après-midi
00:01:21alors qu'il a été violemment pris à partie par une bande d'individus.
00:01:24Ce sont ses collègues qui résument ainsi ce qui s'est passé ce jour-là
00:01:27dans la cité des 3000 en Seine-Saint-Denis.
00:01:30Alors qu'ils étaient en cours d'intervention, et vous voyez d'ailleurs les images en ce moment,
00:01:34nous nous sommes procurés ces images.
00:01:36Écoutez ses collègues qui racontent ce qui s'est passé.
00:01:38C'est de la violence extrême.
00:01:40Le collègue a été désigné, il a entendu qu'on disait qu'il y avait un fonctionnaire
00:01:44qui était tout seul isolé, donc il s'est vu mourir sur ce collègue.
00:01:48Il a eu très très peur.
00:01:49Et fort heureusement, il a réussi à s'extraire de la situation,
00:01:52mais ça a été très très chaud.
00:01:53La situation, elle est intolérable.
00:01:55C'est pas justifié, c'est pas possible.
00:01:57On ne peut pas ramasser des collègues comme ça chaque semaine.
00:02:01C'est impossible.
00:02:02Donc pour nous, on va mettre l'administration face à ses responsabilités
00:02:04et on va demander plus d'effectifs.
00:02:06Il faut absolument que le commissaire de l'Essoubois ait des effectifs supplémentaires.
00:02:10Le jeune homme qui affirme avoir 16 ans et auteur de l'agression d'un rabbin à Orléans
00:02:14en mars dernier a été condamné cette nuit par le tribunal pour enfants
00:02:17à 16 mois de prison ferme avec maintien en détention au tribunal d'Orléans.
00:02:23L'envoyé spécial de CNews, Juliette Sadat.
00:02:26Après de longues heures d'audience et de délibération,
00:02:29l'accusé a été reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés,
00:02:32à savoir violences volontaires commises en raison de l'appartenance de la victime à une religion.
00:02:37Il a été condamné à 12 mois ferme avec mandat de dépôt.
00:02:41Il a également été condamné à 2 mois et 2 mois supplémentaires pour 2 affaires précédentes
00:02:46datant de 2024 et ayant eu lieu à Marseille.
00:02:50Un vol à l'arraché et trafic de stupéfiants.
00:02:5316 mois d'emprisonnement en tout donc pour le prévenu
00:02:56qui se trouvait déjà en détention provisoire depuis son interpellation.
00:02:59Il retourne donc derrière les barreaux de quoi satisfaire les partis civils,
00:03:04notamment l'avocate du rabbin Harry Engelbert.
00:03:06Écoutez.
00:03:07Ce procès a servi à quelque chose.
00:03:08Il a servi à quelque chose dans le sens où il fallait qu'il y ait une réponse pénale.
00:03:13Il a servi à quelque chose dans le sens où on sent qu'il y a quand même une tendance
00:03:16à prendre en compte que le fait qu'on soit mineur, on ne peut pas se permettre de tout.
00:03:21Et qu'il y a une sanction qui reste quand même importante,
00:03:26quand bien même pour nous, elle nous semble peut-être un peu légère.
00:03:31Mais voilà, ça reste une sanction importante pour un mineur primo-délinquant.
00:03:36Selon cette avocate et les partis civils qui ont assisté à cette audience,
00:03:40l'accusé ne s'est pas montré coopératif tout le long de ce procès.
00:03:44Il a tout nié en bloc.
00:03:45Il a même prétendu que c'était le rabbin lui-même qui s'était mordu au niveau de l'homoplate.
00:03:50Il doit être très souple le rabbin pour arriver à se mordre tout seul au niveau de l'homoplate.
00:03:54François Bayrou, Gérald Darmanin et Bruno Rotaillot se sont rendus hier aux pénitenciers
00:03:57de Saint-Quentin Falavie en Isère alors qu'on a découvert qu'en dix jours,
00:04:01ce sont pas moins de 65 attaques qui ont visé les prisons et les surveillants.
00:04:05Un chiffre jamais vu qui a de quoi inquiéter.
00:04:07Et justement, c'est à ces inquiétudes qu'a voulu répondre hier le gouvernement.
00:04:11Des poignées de mains appuyées, des sourires et quelques amabilités échangées
00:04:15comme une manière de détendre une atmosphère pesante et empreinte de gravité.
00:04:21Ce mercredi, François Bayrou, Gérald Darmanin et Bruno Rotaillot
00:04:24ont tous les trois fait le déplacement au centre pénitentiaire de Saint-Quentin Falavie
00:04:28avec un message de soutien porté par le Premier ministre.
00:04:32Il s'agissait de montrer au personnel pénitentiaire
00:04:34qu'on était avec eux dans ces circonstances
00:04:37et qu'on était avec eux parce qu'ils sont en première ligne
00:04:44du plus difficile de la société, des plus dangereux de la société
00:04:49et parce qu'ils sont notre dernier recours.
00:04:53Justice Encore et le parquet de Nantes a fait savoir hier soir
00:04:56qu'il était agacé, je cite, par l'initiative de l'influenceur Aquabeb
00:05:00qui a lancé son million de followers à la recherche de Xavier Dupont de Ligonnès
00:05:05porté disparu depuis 2011 et soupçonné, vous le savez,
00:05:09du meurtre de toute sa famille à Nantes.
00:05:11Aquabeb sera en direct avec nous tout à l'heure, 11h30,
00:05:13pour nous dire s'il va renoncer à sa recherche
00:05:16après ce communiqué du parquet.
00:05:17Il faut dire que la dernière fois où on a entendu parler
00:05:20de cette affaire Xavier Dupont de Ligonnès,
00:05:22c'était en 2019 et c'était la date de la fausse arrestation
00:05:26de Xavier Dupont de Ligonnès
00:05:28qui avait été annoncée en une du Parisien.
00:05:31En avril 2011, les corps d'Agnès, Arthur, Thomas, Anne et Benoît de Ligonnès
00:05:36sont retrouvés enterrés dans le jardin de leur maison familiale.
00:05:40Le père de famille Xavier est lui introuvable.
00:05:43Il a été aperçu pour la dernière fois dans le sud de la France,
00:05:46plusieurs jours après les meurtres.
00:05:48Depuis 2011, cette histoire incroyable
00:05:50ne cesse de connaître des rebondissements en tout genre.
00:05:53Et ce week-end, nouveau coup de théâtre donc,
00:05:55la France entière a été captivée par l'arrestation d'un homme
00:05:59présenté par la police écossaise comme le seul et l'unique Xavier Dupont de Ligonnès.
00:06:04Après 8 ans de cavale, l'homme qui aura battu toute sa famille aurait donc été retrouvé.
00:06:10La nouvelle ne tarde pas à faire le tour des médias.
00:06:12Pourtant, à peine 24 heures plus tard, c'est la désillusion.
00:06:16L'ADN est formel.
00:06:16L'homme interpellé en Écosse n'est absolument pas Xavier Dupont de Ligonnès.
00:06:21Mais alors, comment une telle confusion est-elle possible ?
00:06:24D'où vient ce faux scoop ?
00:06:26Qui a signalé la présence de Xavier Dupont de Ligonnès et pourquoi ?
00:06:29Et si cet homme n'est pas Xavier Dupont de Ligonnès,
00:06:32ce qui est le cas, où se cache donc vraiment le père de famille depuis 8 ans ?
00:06:37Voilà, ça c'était en 2019 quand il y avait eu cette fausse arrestation
00:06:40de Xavier Dupont de Ligonnès qui avait fait la une du Parisien.
00:06:43Et on reviendra tout à l'heure sur cette nouvelle recherche qui est lancée aujourd'hui par cet influenceur.
00:06:48Ces images maintenant, ces images de la basilique Saint-Pierre au Vatican,
00:06:52hier au plus fort de la journée, il fallait patienter pendant plus de 4 heures
00:06:56pour accéder au cercueil du pape qui est ainsi présenté depuis hier
00:06:59et jusqu'à demain, vendredi, avant les obsèques de samedi
00:07:03que vous pourrez suivre d'ailleurs en direct sur CNews, bien évidemment,
00:07:06des obsèques qui devraient accueillir des personnalités venues du monde entier.
00:07:10Mais pourquoi veulent-ils tous venir aux obsèques du pape ?
00:07:15Depuis l'annonce de la disparition du pape François, les hommages affluent.
00:07:19À Rome, monarques et chefs d'État du monde entier sont attendus
00:07:22pour les funérailles du souverain pontife qui auront lieu ce samedi.
00:07:26Un moment d'histoire que de nombreux dirigeants,
00:07:28tels que Donald Trump, Ravier Milei ou encore Emmanuel Macron,
00:07:31ne veulent en aucun cas manquer.
00:07:32Depuis le XXe siècle, la papauté a acquis une autorité morale
00:07:37qui est absolument considérable, d'autant plus dans des temps médiatiques
00:07:41comme les nôtres.
00:07:43Donc n'importe quel chef d'État cherche à avoir de son côté,
00:07:48le pape cherche en fait à couvrir son action
00:07:54de la bénédiction en réalité du pape,
00:07:58parce que le pape est une des rares personnes qui s'adresse au monde entier.
00:08:03Si le Vatican reste le plus petit État du monde,
00:08:06il n'en reste pas moins influent, notamment sur le plan diplomatique.
00:08:10Et il y aura donc ces personnalités, mais également bien sûr
00:08:12des dizaines de milliers de touristes, voire des centaines de milliers.
00:08:15On évoque 200 000 personnes qui pourraient venir pour ces obsèques.
00:08:18On imagine ce que cela veut dire en termes d'organisation,
00:08:21mais aussi en termes de sécurité.
00:08:22Ils ne voulaient pas rentrer de Rome sans leur souvenir du pape.
00:08:29Pour ces Français, ça sera un chapelet.
00:08:32Je viens d'acheter un chapelet pour ma belle-mère.
00:08:34Alors bien sûr, on comptait en acheter un,
00:08:37mais on s'est permis de l'acheter avec le pape
00:08:40pour avoir un peu plus de signification,
00:08:46vu qu'il est décédé le 21.
00:08:48Et on était présents en plus sur la place de Saint-Pierre
00:08:52quand on a appris son décès.
00:08:54Alors c'est vrai que je n'en aurais pas acheté à la base,
00:08:56mais là spécifiquement pour mon beau-frère qui est argentin,
00:08:58pour le coup, je vais acheter 2-3 babioles,
00:09:00des petits portraits, des petites choses comme ça,
00:09:02avec un petit chapelet.
00:09:03Mais je pense que je n'en aurais pas acheté
00:09:04si effectivement le pape n'était pas décédé.
00:09:06Dans les boutiques de souvenirs,
00:09:08tout le monde s'arrache les goodies à l'effigie du pape.
00:09:11Comme cet Hollandais qui choisit de repartir avec un t-shirt.
00:09:15Oui, je veux l'acheter.
00:09:16Depuis l'annonce du décès du pape François,
00:09:19les hôtels affichent presque tout ce complet.
00:09:22Mais l'hôtel se plaint jusqu'à dimanche.
00:09:24C'est pour l'amour de part, c'est pour ça, oui.
00:09:28Pour les restaurateurs,
00:09:29cet événement mondial historique est une aubaine.
00:09:33C'est bien qu'il y ait beaucoup de monde.
00:09:35C'est mieux pour le business.
00:09:37200 000 fidèles devraient se réunir samedi
00:09:39pour les funérailles du pape sur la place Saint-Pierre.
00:09:42Voilà, 200 000 fidèles,
00:09:43ça promet d'être très impressionnant
00:09:45et ce sera en direct sur CNews, bien évidemment.
00:09:48Les tops et les flops d'audience d'hier soir,
00:09:49c'est avec Mister Audience, très impressionnant aussi.
00:09:51Kévin Baton.
00:09:54Hier soir, très peu de monde devant la télévision
00:09:56et seule France 2 a sorti son épingle du jeu
00:09:59grâce au lancement de la série Cette Nuit-là,
00:10:01qui a réalisé un bon score à 3,7 millions.
00:10:03Les autres chaînes sont très loin derrière
00:10:05et sous les 2 millions.
00:10:07Top chef sur M6
00:10:08et suivi de la série médicale de TF1,
00:10:10Grèce Anatomie, qui a vraiment du mal à fidéliser.
00:10:12Sur France 3, le magazine des racines et des ailes
00:10:15n'est qu'à 1,6 millions.
00:10:16Du côté de la TNT,
00:10:18seul TMC a réalisé un bon score à 1,3 millions
00:10:20grâce au célèbre film,
00:10:22qui est d'ailleurs une valeur sûre à chaque diffusion,
00:10:24mais où est donc passée la 7e compagnie.
00:10:27Avec son film Ocean 13,
00:10:29TF1 série film fait moitié moins,
00:10:31suivi du magazine de W9 Enquête Criminel
00:10:33et de RMC Story.
00:10:34Mister Audience vous dit à demain.
00:10:36– Allez, je vous présente mes invités
00:10:38qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:40Philippe Allard, bonjour.
00:10:41– Bonjour Jean-Marc.
00:10:41– Députée de l'Oise et porte-parole
00:10:43du Rassemblement National,
00:10:44vous êtes à côté de Christine Kelly,
00:10:45journaliste présentatrice de Face à l'Info.
00:10:47Et alors, pendant qu'on regardait les audiences,
00:10:49vous étiez en train de me dire
00:10:49que vous avez présenté ensemble le journal ?
00:10:51– LCI à l'époque.
00:10:53– Ça remonte un peu.
00:10:54– En duo comme ça ?
00:10:55– Oui, oui, en duo,
00:10:56sauf qu'elle était l'aime, j'étais la chemin.
00:10:58– J'ai présenté aussi avec David Pujada,
00:10:59mais c'est vrai que c'était une belle équipe, LCI.
00:11:02– C'est vrai.
00:11:02– Maintenant, il a changé de camp.
00:11:04– C'est vrai.
00:11:04– C'est une reconversion professionnelle.
00:11:06– C'est clair.
00:11:07C'est clair.
00:11:08Et c'était qui le plus chiant ?
00:11:09– Ah, lui.
00:11:10– Nous.
00:11:10– Voilà, c'est dit.
00:11:13Allez, Rachida Kaoud, bonjour.
00:11:14– Bonjour.
00:11:15– Merci d'être avec nous,
00:11:16conseillère municipale Renaissance d'Ivry-sur-Seine
00:11:18et puis Rayet Shaibi, bonjour.
00:11:20– Bonjour.
00:11:20– Merci également d'être avec nous,
00:11:21vous êtes président de l'association
00:11:22pour la promotion et la coopération
00:11:24et l'amitié entre la France et la Tunisie.
00:11:26Merci d'être avec nous.
00:11:27Je voulais qu'on commence cette émission
00:11:28avec ces images qui viennent de nous parvenir.
00:11:31Elles ont été tournées hier soir.
00:11:32C'est le collectif Némésis
00:11:34qui a été bousculé devant les locaux de Sciences Po.
00:11:37Les militants de Némésis parlent d'insultes,
00:11:39de menaces de mort et de coups.
00:11:41Dans un instant, Anaïs porte-parole de Némésis
00:11:43sera en direct avec nous.
00:11:44Mais tout d'abord, regardez ces images
00:11:45qu'elles nous ont fait parvenir.
00:11:47– Cassez-vous !
00:11:49– Cassez-vous !
00:11:50– Cassez-vous !
00:11:51– Cassez-vous !
00:11:53– Bouge de là !
00:11:56– Lâche de là !
00:11:57– Lâche !
00:12:13– Lâche !
00:12:15– Comment souhaiter anti-fascist ?
00:12:18– Moi, je me touche pas.
00:12:18Moi, je me touche pas.
00:12:20– Je suis massagie.
00:12:21– Ben vous !
00:12:21– Les terroristes !
00:12:24– Ben vous !
00:12:25– Le terrorisme !
00:12:26Raciste ! Raciste !
00:12:28C'est vous les terroristes !
00:12:30Raciste ! Raciste !
00:12:31C'est vous les terroristes !
00:12:47Voilà, pour ces images
00:12:49qui viennent de nous parvenir à voir ces filles
00:12:51qui tiennent bon, qu'on apprécie ou pas leur combat,
00:12:52en tout cas on peut leur reconnaître beaucoup de courage, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:12:55Bonjour Anaïs, merci d'être avec nous, vous êtes porte-parole du collectif Témésis.
00:12:59Qu'est-ce qui s'est passé exactement ?
00:13:01Alors on est venu devant Sciences Po parce qu'on sait actuellement que c'est la fin de période d'examen.
00:13:06On s'est dit on va simplement tracter, donc on était sans banderoles, sans suite, sans revendication, slogan ou autre.
00:13:14On est juste venu tracter, nous étions une quinzaine de militantes.
00:13:18Donc en fait au début ils étaient des petits groupes de 2-3 personnes d'extrême gauche, des militants aussi j'imagine, et certainement des antifascistes.
00:13:24Et puis petit à petit ils sont arrivés avec d'autres personnes, et au final ils étaient une centaine.
00:13:29Donc une centaine, on aurait dit des soldats de l'armée du camp du bien.
00:13:35Ils étaient du coup avec leurs outils, donc les keffiers, les drapeaux palestiniens, ils avaient des bouteilles d'eau, ils nous ont lancé de l'eau.
00:13:42Ils avaient leur slogan, leur chant, et en fait ce qui s'est passé c'est que très rapidement, ils ont comme on le voit dans les images d'ailleurs,
00:13:49brandi leur drapeau palestinien, et ils nous bousculaient pour qu'on puisse, enfin qu'on soit exfiltré de la rue.
00:13:55Donc à travers, enfin derrière ces drapeaux palestiniens, ils nous donnaient des coups.
00:13:59Ils nous bousculaient, ils nous insultaient.
00:14:01Ils faisaient aussi en sorte de nous arracher des mains à nos tracts.
00:14:04Et aussi ce qu'ils faisaient, c'était tout simplement de vouloir nous taper et de voler aussi des affaires, ils tiraient sur nos sacs.
00:14:12Moi j'avais mon parapluie, ils ont tiré sur le parapluie, ils ont voulu donner des coups de pied, des coups de poing à des militantes.
00:14:17Moi personnellement j'en ai reçu un.
00:14:18J'ai d'ailleurs aussi une des militantes qui était enturbanée avec le keffier autour de la tête, puis le masque,
00:14:25qui m'a dit écoute toi je vais te retrouver dans le métro, tu verras, tu prends moins la maligne, etc.
00:14:30Enfin vraiment c'était ultra violent et ça a été en crescendo très rapidement.
00:14:34C'est-à-dire qu'en l'espace de dix minutes, on s'est retrouvés encerclés par des militants d'extrême gauche, très virulents.
00:14:40Et ce qui s'est passé aussi qui était très impressionnant, c'était de voir en fait que l'administration était complètement dépassée.
00:14:47Les hommes de la sécurité n'ont rien fait.
00:14:49Ils nous disaient tout simplement partez, votre cause est perdue.
00:14:54En fait il y a une réelle soumission de l'administration.
00:14:56On le voit complètement, la centaine de militants qui étaient présents, c'était eux qui faisaient la loi en fait.
00:15:01C'était vraiment hallucinant.
00:15:04Et donc ça a duré finalement une heure.
00:15:07On a tenu bon.
00:15:09On leur a expliqué que nous en fait, on est une association féministe de victimes.
00:15:13On a tout à fait le droit d'être là en fait.
00:15:16On peut aussi venir tracter.
00:15:19On le fait d'ailleurs aussi, on l'a fait à Dauphine, on l'a fait à Assas.
00:15:22Et en fait on se dit, mais comment ça se fait que d'un coup ils deviennent aussi violents ?
00:15:27En fait ils sont complètement en désaccord avec leurs revendications, leurs valeurs.
00:15:33C'est-à-dire qu'ils disent, nous on est pour la démocratie, on est des personnes bienveillantes, accueillantes.
00:15:38Et je suis désolée, mais moi j'ai tout vu, sauf ça.
00:15:40J'ai vu des personnes qui voulaient vraiment en découdre.
00:15:43Et c'était assez hallucinant parce qu'on avait l'impression d'être face à des enfants capricieux.
00:15:47Ils serraient fort leurs poings, on voyait qu'ils avaient envie d'en découdre et d'être violents avec nous et qu'ils se contenaient.
00:15:54Donc voilà, on a aussi eu envie de faire passer un message.
00:15:59C'était d'expliquer, de dire aussi qu'on a des militantes qui font partie de Sciences Po,
00:16:05qui vivent quotidiennement cet acharnement contre la droite, cette violence constante qu'ils subissent.
00:16:12On le voit aussi d'ailleurs à travers les images que l'Uni et la cocarde peuvent diffuser.
00:16:16Pour bien comprendre, parce qu'Anaïs, moi ce qui me surprend, c'est qu'ils arrivent avec des drapeaux palestiniens, avec des keffiers.
00:16:21En fait, c'est une réponse à quoi ? Vous dites, on est venu tracter, mais il y avait quoi sur ces tracts ?
00:16:26Alors sur ces tracts, il y avait simplement le logo du collectif Nemesis.
00:16:30Et il y a le logo féministe de droite du collectif Nemesis.
00:16:35Rejoignez-nous si vous aussi, vous en avez marre de l'insécurité, de l'immigration incontrôlée.
00:16:38Et ça sur Israël ? Pour être très clair, il n'y avait aucun message sur Israël ou sur Gaza, par exemple ?
00:16:46Aucun message, aucune revendication.
00:16:48Nous, on est simplement venus ici.
00:16:49Comme je disais, en fait, c'est la période de fin d'examen des universités.
00:16:53On s'est dit, là voilà, il y a les vacances qui vont arriver.
00:16:55Peut-être qu'il y a des personnes qui vont être plus disponibles pour peut-être venir militer avec nous.
00:16:59Et d'ailleurs aussi, si on est venus, c'est parce que les militantes qui font partie du collectif Nemesis
00:17:02et qui sont étudiantes à Sciences Po nous ont dit, en fait, on aimerait bien aussi que vous puissiez montrer que vous êtes présentes,
00:17:09qu'il n'y a pas que l'extrême-gauche qui est présente dans cette université.
00:17:13Et aussi, on a évidemment reçu beaucoup de témoignages de femmes qui sont doxées,
00:17:18qui sont complètement mises à côté à cause de l'extrême-gauche, parce qu'elles sont de droite.
00:17:23– Merci beaucoup Anaïs, merci d'avoir été en direct avec nous pour nous expliquer ce qui s'est passé,
00:17:27porte-parole du collectif Nemesis.
00:17:28C'est bizarre, Philippe Ballard, quand même, ce côté où on n'accepte pas la contradiction.
00:17:33Et là, en plus, ce n'est même pas de contradiction, parce qu'il n'y avait pas de vrai message,
00:17:36d'après ce que nous dit Anaïs sur les tracts, il y avait simplement le logo Nemesis.
00:17:40Mais alors, tout à coup, ils sortaient drapeau palestinien, ils sortaient kéfier, c'est assez bizarre comme réaction.
00:17:44– Oui, il faut écouter les slogans qui étaient scandés.
00:17:47C'était « les terroristes, c'est vous, fascistes, les terroristes ».
00:17:51Donc tout de suite, ils mettent « on distribue les tracts pour se plaindre de l'insécurité,
00:17:56pour se plaindre d'une immigration incontrôlée, et tout de suite, ils répondent « Palestine ».
00:18:00Enfin, voilà, pardon, mais quand on soutient le Hamas, parce qu'en filigrame, c'est ça quand même,
00:18:05les terroristes, on voit très bien de quel côté ils sont, c'est courageux d'avoir fait ça,
00:18:09parce qu'aller distribuer des tracts à Sciences Po, à Lyon 2, on pourrait peut-être parler de Lyon 2,
00:18:12vous en avez parlé. – On en parlera tout à l'heure, c'est dans la continuité.
00:18:15– Voilà, c'est la continuité, on est complètement rongé par le wokisme, parce que c'est ça,
00:18:19parce qu'à travers la Palestine, c'est les opprimés, ce sont eux, donc on va les défendre,
00:18:23c'est la bien-pensance, c'était très bien dit, voilà.
00:18:26Et les étudiants de la cocarde, entre parenthèses, et je suis ni par là, ou de l'Uni,
00:18:29qui sont face à ces étudiants d'extrême-gauche, bravo, moi j'en retiens leur chapeau.
00:18:33– Rachida Kahout, vous faites preuve de sororité avec ces filles de Némésis ?
00:18:39– Moi j'ai un problème avec ces activistes féministes de Némésis, mais un sérieux problème.
00:18:46Pour moi, en fait, elles sont continuellement dans la provocation.
00:18:49Alors elles peuvent porter effectivement des causes, avoir un parti pris,
00:18:53et puis c'est plutôt honorable, parce que bon, la jeunesse doit s'engager.
00:18:57Mais ce qui me dérange en réalité, c'est la provocation…
00:19:01– Là par exemple, sur ces images, la provocation, vous la voyez chez Némésis,
00:19:04ou vous la voyez chez ces gens qui ont le drapeau palestinien et les keffiers ?
00:19:07– À partir du moment où je ne vois pas le tract, moi j'ai besoin de voir le tract.
00:19:11– C'est pour ça que j'ai posé la question.
00:19:12– Oui, oui, mais on ne sait pas ce qu'il y a sur le tract.
00:19:15Après maintenant, venir tracter pour provoquer, en disant l'immigration,
00:19:19il y en a marre, et puis prendre parti pour une cause ou une autre,
00:19:25oui, c'est faire de la provocation.
00:19:26Après, il ne faut pas oublier qu'on a affaire à des jeunes.
00:19:28– Le drapeau palestinien en pleine rue, ce n'est pas de la provocation ?
00:19:30– Alors moi, ça ne me dérange pas, c'est un drapeau.
00:19:31– Donc en fait, ce qui vous dérange, c'est les tracts avec le logo Némésis,
00:19:35mais pas le drapeau palestinien.
00:19:35– La provocation continuelle et perpétuelle de groupes activistes
00:19:40qui finalement viennent attiser la haine et provoquer, si vous voulez,
00:19:44cette scission de la population en cherchant à diviser.
00:19:49– C'est dangereux le chemin vers lequel vous vous dirigez,
00:19:53parce que ce mot provocation, on l'a eu à l'Assemblée nationale.
00:19:55Il y a des journalistes de frontières qui ont voulu suivre un regroupement
00:20:00qu'il y avait dans l'enceinte de l'Assemblée nationale.
00:20:02Il y a une députée UDR qui a pénétré dans une salle
00:20:07où il y avait une réunion organisée par LFI avec des jeunes femmes en keffier
00:20:11qui réclamaient un peu plus, je vais faire très simple,
00:20:15d'islam dans l'espace public.
00:20:17Et la présidente de l'Assemblée nationale a dit,
00:20:20non mais ces gens-là, frontières et puis ma collègue UDR,
00:20:23ils font de la provocation.
00:20:24Mais où est la provocation ?
00:20:26Où est la provocation quand on rentre dans une salle
00:20:28où on fait l'apologie en quelque sorte de l'islam.
00:20:33Mais dans ce cas-là, attention, je ne mélange pas les musulmans et l'islamisme.
00:20:37Mais là, on faisait la promotion de l'islamisme.
00:20:40Et on dit, mais ces gens-là rentrent dans une salle,
00:20:43ils font de la provocation, laissez-les tranquilles ces gens-là.
00:20:46Non, non, ça ne va pas.
00:20:46Attention, parce que là vous engouffrez dans une voie qui est très dangereuse.
00:20:49Non, absolument pas.
00:20:51Donc je maintiens, parce que le groupe Némésis,
00:20:53ils n'en sont pas leur premier coup d'essai.
00:20:57Donc moi, je vous parle simplement de l'historique que j'ai
00:20:59par rapport à cette association de féministes engagées d'extrême droite.
00:21:04Voilà.
00:21:04Mais je redis que pour vous...
00:21:07Je pense que vous n'avez pas l'historique concernant la réaction.
00:21:10Je pense qu'il a, mais juste, Rachida Kahoud,
00:21:12je résume, c'est plus provoquant pour vous des tracts
00:21:15avec le logo Némésis que le drapeau palestinien
00:21:17et les keffiers en pleine rue dans Paris.
00:21:20Je ne sais absolument pas ce qu'il y a sur le tract.
00:21:22En revanche, j'insiste, et je le dis encore clairement,
00:21:25ça ne me choque pas de voir effectivement le drapeau...
00:21:28Bon, vous savez, on est dans un milieu d'étudiants.
00:21:31Les étudiants portent des causes.
00:21:32J'ai moi-même été étudiante à la Sorbonne et nous avions...
00:21:35Vous portez le drapeau palestinien aussi ?
00:21:37C'est toujours le perpétuel et continuel sujet.
00:21:40Vous portiez le drapeau palestinien et le keffier aussi ?
00:21:42Il y avait des activistes pro-palestiniens,
00:21:44Est-ce que vous portez le drapeau palestinien et le keffier aussi ?
00:21:46Il y avait aussi l'extrême droite.
00:21:48Est-ce que vous portiez le drapeau palestinien et le keffier aussi ?
00:21:50Moi, j'avais mes causes aussi.
00:21:51Et c'était celle-là ?
00:21:52Je peux vous dire que c'était passionnant.
00:21:54C'était celle-là ou pas ?
00:21:55Mais pourquoi vous ne répondez pas ?
00:21:56Non, mais allez-y !
00:21:57Les autres doivent parler aussi.
00:22:00Est-ce que vous portiez le drapeau palestinien et le keffier ?
00:22:02Non, mon avis personnel, on s'en fiche.
00:22:04Non, vous êtes là pour ça.
00:22:05Ce n'est pas pour donner l'avis du voisin,
00:22:06parce que l'avis du voisin, je lui demande directement.
00:22:08Je suis en train de vous dire...
00:22:09Oui, mais moi, je vous demande,
00:22:10Est-ce que vous portiez le drapeau palestinien et le keffier ?
00:22:12L'engagement est important.
00:22:12Est-ce que vous portiez le drapeau palestinien et le keffier ?
00:22:14Est-ce que vous portiez le drapeau palestinien et le keffier ?
00:22:16Ça ne me dérangerait pas de le porter.
00:22:17Très bien.
00:22:18Christine Kelly.
00:22:18Je vous le dis.
00:22:18Moi aussi, j'ai été étudiante.
00:22:21Je n'ai porté aucune cause.
00:22:22Je suis allée étudier dans les universités.
00:22:26Je suis allée étudier.
00:22:27C'est-à-dire que moi, je suis un peu choquée de voir ces images
00:22:30devant la Sorbonne, devant Sciences Po,
00:22:33avec les drapeaux palestiniens,
00:22:35avec un tract qu'on ne voit pas à l'image.
00:22:38Je dis bien qu'on ne voit pas à l'image.
00:22:40Donc moi, ces drapeaux me gênent.
00:22:42Même si c'est un drapeau d'un autre pays, ça me gêne.
00:22:46On est venu étudier.
00:22:47Et deuxièmement, lorsqu'on veut défendre des causes,
00:22:50moi, je m'interpelle toujours, je me mets à la place
00:22:52de quelqu'un, de téléspectateurs, un Français qui voit ça.
00:22:54Tout de suite, moi, ce que j'ai ressenti,
00:22:55je me suis dit, Christine, tu es peut-être hors sol.
00:22:58Mais moi, je me dis que les Français ont des causes au quotidien.
00:23:01Ils ont des causes pour, peut-être, l'immigration, la sécurité,
00:23:05finir leur fin de mois,
00:23:07arriver à mettre un peu d'argent de côté,
00:23:12arriver à mettre leurs enfants à l'école,
00:23:14des enfants qui sont malades,
00:23:16des enfants handicapés qu'on n'arrive pas à mettre à l'école,
00:23:19qui défend leur cause ?
00:23:21Des personnes âgées qui sont dans les EHPAD et qui sont en souffrance,
00:23:24qui défend leur cause ?
00:23:25Qu'est-ce qu'il va défendre, comme ça, dans les rues,
00:23:27aller dans les rues et aller devant les universités,
00:23:30défendre les Français qui souffrent ?
00:23:32Moi, ça me gêne, parce que je ne vois pas, justement,
00:23:35des groupes qui viennent défendre les Français qui souffrent.
00:23:38Raïb Chahibi.
00:23:40Moi, je n'ai pas forcément de sympathie pour le collectif Némésis.
00:23:46Je ne sais pas ce qu'il y avait, effectivement, dans le contenu de leur traque,
00:23:48si je me tiens au dire de la présidente de Némésis.
00:23:53Forcément, quand on parle d'immigration,
00:23:56tous ces sujets-là, ça entraîne une réaction.
00:23:59Cette réaction, je la condamne, très clairement.
00:24:01Et je ne pense pas que ça fasse avancer la cause palestinienne.
00:24:07La cause palestinienne, elle ne se résoudra que par la voie politique et diplomatique.
00:24:11C'est une voie sage que vous avez.
00:24:13Évidemment.
00:24:14Non, je trouve.
00:24:14Et pour répondre à vous, monsieur le député,
00:24:17soutenir la Palestine, ce n'est pas forcément soutenir le Hamas.
00:24:21Mais il y a une confusion, c'est ça le problème.
00:24:23C'est qu'ils font la confusion.
00:24:25Oui, mais la confusion, elle est entretenue aussi par le commentaire que l'on en fait.
00:24:29C'est pour ça que je vous dis, c'est très important de bien recadrer les choses,
00:24:33de soutenir la cause palestinienne, ce n'est pas soutenir le Hamas.
00:24:37Alors, on va y revenir dans un instant,
00:24:38parce qu'on va parler de ce qui s'est passé à l'Université de Lyon,
00:24:40puisqu'il y a le ministre de l'Enseignement supérieur
00:24:43qui a apporté son soutien à Fabrice Balanche.
00:24:45On va y revenir dans un instant.
00:24:46Pour l'instant, le CNews Info et les signés.
00:24:48Somaïa, à l'abitié.
00:24:52Bruno Retailleau a annoncé un goût de filet
00:24:53avec 21 interpellations de trafiquants
00:24:56appartenant au spectre du narcomanditisme
00:24:58lors d'une opération qui a eu lieu ce matin.
00:25:01Des arrestations qui, selon le ministre de l'Intérieur,
00:25:04en déplacement dans la cité fosséenne,
00:25:05vont permettre de démanteler un réseau important sur Marseille.
00:25:09Emmanuel Macron, en visite d'Etat à Madagascar,
00:25:12dit aussi de vouloir créer les conditions du pardon
00:25:14de la colonisation de l'île de l'Océan Indien,
00:25:17déclaration lors d'une séquence mémorielle
00:25:19au palais du Rova, dans la capitale malgache.
00:25:22Et puis déjà, près de 50 000 personnes
00:25:24se sont recueillies auprès du Saint-Père,
00:25:25selon le Vatican, et au deuxième jour
00:25:27d'exposition de la dépouille du pape François
00:25:29à la basilique Saint-Pierre.
00:25:31On attend encore de nombreux fidèles
00:25:32avant les obsèques du souverain pontife,
00:25:34des funérailles prévues samedi à 10h hors française,
00:25:37et que vous pourrez évidemment suivre en direct
00:25:39sur CNews.
00:25:4011h04 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:25:45On continue à parler de ce qui se passe
00:25:46dans les universités.
00:25:47Vous avez vu ce qui s'est passé
00:25:47avec Nemesis à Sciences Po,
00:25:49puisqu'on avait reçu les images
00:25:50juste avant le début de cette émission
00:25:52et vous avez eu les explications.
00:25:54On va maintenant revenir
00:25:54sur ce qui s'est passé à Lyon.
00:25:56C'était il y a trois semaines.
00:25:56Vous vous souvenez de ce professeur,
00:25:58Fabrice Balanche,
00:25:59qui a été sorti de son cours.
00:26:01Alors là, la bonne nouvelle,
00:26:02c'est que le ministre de l'Enseignement supérieur
00:26:03a enfin parlé.
00:26:04Il aura fallu trois semaines
00:26:05pour qu'il trouve les mots visiblement.
00:26:06Regardez.
00:26:07C'était le 1er avril dernier.
00:26:12Fabrice Balanche,
00:26:13professeur à l'université de Lyon 2,
00:26:15était intimidé et insulté en plein cours
00:26:17par des militants masqués.
00:26:21Trois semaines après les faits,
00:26:23le ministre de l'Enseignement supérieur
00:26:25s'est exprimé dans les colonnes du Figaro.
00:26:27Recourir à la violence physique
00:26:29pour interrompre un cours,
00:26:30c'est une honte.
00:26:32Avec Elisabeth Borne,
00:26:33nous avons très sévèrement condamné
00:26:34ces agissements
00:26:35et nous avons soutenu
00:26:36sans ambiguïté Fabrice Balanche.
00:26:38J'attends des présidents d'universités
00:26:40une protection sans ambiguïté
00:26:41et sans condition
00:26:42des enseignants-chercheurs
00:26:43et ce,
00:26:44quelles que soient les circonstances
00:26:46et les opinions personnelles
00:26:47de chacun.
00:26:48Une déclaration
00:26:48en réaction
00:26:49aux propos de la présidente
00:26:51de Lyon 2.
00:26:52Elle avait lâché le professeur
00:26:53en affirmant
00:26:54ne pas être étonné
00:26:55au vu de ses positionnements
00:26:56sur Gaza.
00:26:57Les propos du ministre
00:26:58sont salués
00:26:59par l'avocat de Fabrice Balanche.
00:27:01La réaction du ministre
00:27:02de l'Enseignement supérieur,
00:27:03elle est salutaire,
00:27:04elle était attendue,
00:27:05elle est bienvenue
00:27:06et elle vient vraiment
00:27:07remettre les choses,
00:27:08je pense,
00:27:09dans leur bon ordre
00:27:10et dans la bonne chronologie.
00:27:11Il y avait un temps
00:27:11qui était nécessaire
00:27:13dans cette affaire,
00:27:14qui était le temps
00:27:14d'une union sacrée
00:27:15derrière l'université,
00:27:17derrière les enseignants,
00:27:19derrière la laïcité
00:27:20et derrière,
00:27:21de manière plus générale,
00:27:22la liberté académique.
00:27:24De son côté,
00:27:25le maître de conférence
00:27:26a repris ses cours
00:27:27au sein de l'université.
00:27:28Autre réaction
00:27:29sur ce sujet,
00:27:30Sophie Prima
00:27:31qui est la porte-parole
00:27:31du gouvernement
00:27:32à l'été ce matin
00:27:33invitée de Sonia Mabrouk.
00:27:35Nous voulons redire
00:27:35au président de l'université
00:27:37et Philippe Baptiste
00:27:37a été très clair là-dessus
00:27:38qu'il y a un devoir
00:27:40de protection
00:27:41de ces présidents
00:27:42d'université,
00:27:43elle-même d'ailleurs maintenant
00:27:44fait l'objet de menaces
00:27:45et on est obligé
00:27:46de la protéger.
00:27:47C'est inacceptable.
00:27:47Ce qui était aussi inacceptable.
00:27:48Malgré tout,
00:27:49elle est sortie de son droit
00:27:49de réserve
00:27:50en critiquant un professeur.
00:27:51Écoutez,
00:27:52elle a probablement été
00:27:53trop loin et trop vite
00:27:54mais en l'occurrence,
00:27:55on ne peut pas injurier
00:27:57et on ne peut pas menacer
00:27:58un président d'université
00:27:59de la sorte.
00:28:01Donc il faut aussi
00:28:01la protéger.
00:28:02Il faut surtout
00:28:03revenir au calme,
00:28:04se reposer des questions
00:28:05sur qu'est-ce que c'est
00:28:06que l'université
00:28:07et puis poursuivre
00:28:08les personnes
00:28:08qui sont évidemment
00:28:09coupables de ces actes.
00:28:12Moi je vais vous dire
00:28:12la vérité Philippe Bar,
00:28:13j'ai l'impression
00:28:13qu'il n'y a pas de tête
00:28:14dans ces universités.
00:28:15C'est-à-dire qu'en fait
00:28:16on laisse faire.
00:28:17Il y a un laisser-aller
00:28:18permanent dans ces universités.
00:28:20C'est la loi du plus fort.
00:28:21Au fond,
00:28:21c'est celui qui crie
00:28:22le plus fort,
00:28:23c'est celui qui fait
00:28:24le plus de bruit
00:28:24qui prend le pouvoir.
00:28:26Il n'y a peut-être pas de tête
00:28:27mais il y a une idéologie
00:28:28dans beaucoup d'universités.
00:28:30On ne va pas généraliser
00:28:30mais enfin Lyon 2
00:28:31on parlait de Sciences Po.
00:28:33Alors on va employer
00:28:33un mot que tout le monde
00:28:34commence à comprendre
00:28:35c'est le wokisme
00:28:35parce qu'à travers le wokisme
00:28:37c'est la défense
00:28:39alors la défense des opprimés
00:28:41je mets ça entre guillemets
00:28:41c'est très bien
00:28:42la défense des opprimés
00:28:43mais ça prête le flanc
00:28:45à effectivement
00:28:45alors reprendre
00:28:46la cause palestinienne
00:28:47il n'y a pas de problème
00:28:48je vous mets une parenthèse
00:28:49nous on est pour deux états
00:28:50mais le problème
00:28:51c'est qu'un état palestinien
00:28:52dirigé par le Hamas
00:28:53ce n'est pas possible.
00:28:54Je referme la parenthèse
00:28:56et on laisse faire
00:28:57tous ces groupuscules
00:28:58qu'on voit à l'antenne
00:28:59des gens masqués
00:28:59qui viennent interdire
00:29:02un prof d'enseigner
00:29:03il faut vraiment
00:29:06prendre conscience
00:29:06de ce qui se passe
00:29:07dans l'université.
00:29:08Et que le ministre
00:29:08met trois semaines
00:29:09à réagir.
00:29:10Trois semaines à réagir
00:29:11franchement.
00:29:12On forme la jeunesse
00:29:14de France
00:29:14dans ces universités
00:29:15et avec des professeurs
00:29:18qui sont obligés
00:29:19de partir.
00:29:19on voit les images
00:29:21ils sont obligés
00:29:22de quitter
00:29:22parce qu'il y a des gens
00:29:23cagoulés
00:29:24qui viennent
00:29:25leur interdire
00:29:26d'enseigner
00:29:27c'est la liberté académique
00:29:28et leur demander
00:29:29de sortir
00:29:29on en est là
00:29:30en France quand même
00:29:31en 2025
00:29:31je ne sais pas
00:29:32si vous trouvez ça normal
00:29:33il y a un petit problème
00:29:34la présidente de Lyon 2
00:29:36devrait démissionner
00:29:37quand même.
00:29:38Moi ce que je ne trouve
00:29:39pas normal
00:29:40c'est un professeur
00:29:41justement
00:29:41qui est là
00:29:42pour diffuser
00:29:42ses idées politiques
00:29:43je suis désolée
00:29:44un professeur
00:29:44ça reste neutre
00:29:45un professeur
00:29:46il ne va plus rester
00:29:48grand monde
00:29:48à l'université
00:29:49parce que les professeurs
00:29:50qui ont une orientation
00:29:51on va dire
00:29:52de gauche
00:29:52pour faire simple
00:29:53là c'est quand même
00:29:5580% du temps
00:29:56en fait c'est les profs de droite
00:29:56que vous n'aimez pas
00:29:57non absolument pas
00:29:58parce que je suis de droite
00:29:59en résumé
00:29:59vous êtes de droite ?
00:30:00ah oui oui complètement
00:30:01mais
00:30:02vite fait
00:30:03je ne sais pas
00:30:06c'était le Chirac de Caen
00:30:07parce que moi
00:30:07les idées que vous défendez
00:30:08je ne les ai pas beaucoup
00:30:09vues chez Jacques Chirac
00:30:10je ne parle pas
00:30:10de la droite actuelle
00:30:12qui ne correspond pas
00:30:13du tout à mes valeurs
00:30:14donc je parle de la droite
00:30:14traditionnelle
00:30:15telle qu'on l'a connue
00:30:16dans les années
00:30:17à la FI
00:30:17c'est plus vos valeurs
00:30:18ça c'est encore différent
00:30:20ils apportent du moulin
00:30:21ils apportent du grain
00:30:23dans le moulin
00:30:23mais je tiens tout de même
00:30:26quand même
00:30:26sur ce cas précis
00:30:27à dire que
00:30:28il est quand même
00:30:30assez polémique
00:30:30déjà ce professeur
00:30:31il est connu
00:30:32pour ses idées
00:30:33pour son appartenance
00:30:34donc on va parler
00:30:35mais il y en a beaucoup
00:30:36de l'autre côté
00:30:36de l'échiquier politique
00:30:37si vous voulez
00:30:38qui sont même
00:30:39très majoritaires
00:30:39à l'université
00:30:40y compris les présidents
00:30:42et présidents
00:30:42parce que la présidente
00:30:43de Lyon 2
00:30:44quand même
00:30:44elle s'est engouffrée
00:30:45dans la brèche
00:30:45quand on fait
00:30:46elle autorise
00:30:47la rupture de jeunes
00:30:47dans une enceinte universitaire
00:30:50c'est pas possible
00:30:50ça doit rester là
00:30:51quel problème ?
00:30:53ah bah c'est pas
00:30:53non c'est pas
00:30:54attendez
00:30:56ne partons pas
00:30:56dans tous les sens
00:30:57ne partons pas
00:30:58dans tous les sens
00:30:58de classe
00:30:59ça ne se passe pas
00:31:00pendant les heures de cours
00:31:01mais dans l'enceinte
00:31:03de l'université
00:31:04vous avez des aires
00:31:04de repos
00:31:05vous avez des aires
00:31:06de discussion
00:31:06vous avez des aires
00:31:07de restauration
00:31:09de restauration
00:31:10donc moi ça ne pose aucun problème
00:31:11à part si
00:31:11Christine Kelly
00:31:12Christine Kelly
00:31:13Christine Kelly
00:31:13c'est bon c'est bon
00:31:14c'est bon Rachida
00:31:15on a compris
00:31:15Christine Kelly
00:31:16on observe bien
00:31:18ce deux poids de mesure
00:31:18entre dès qu'un enseignant
00:31:21à l'université
00:31:22il n'est pas de l'extrême gauche
00:31:24il n'est pas de la gauche
00:31:25ça pose un énorme problème
00:31:27il n'est pas soutenu
00:31:29il est viré
00:31:29il est humilié
00:31:30il est lynché
00:31:31et moi je regrette
00:31:32effectivement peut-être
00:31:33pour rejoindre un peu Rachida
00:31:34sur le fait que
00:31:35lorsqu'on est à l'université
00:31:37on a un enseignant
00:31:38qui est là pour enseigner
00:31:39cela dit
00:31:40lorsque c'est à l'extrême gauche
00:31:42il faut aussi
00:31:42qu'il puisse respecter
00:31:44la loi de l'enseignement
00:31:45et par la loi de l'endoctrinement
00:31:47lorsqu'on met un enfant à l'école
00:31:49ce n'est pas pour être endoctriné
00:31:50lorsqu'on met un enfant
00:31:50un jeune à l'université
00:31:52ce n'est pas non plus
00:31:52pour être endoctriné
00:31:53et cela dit
00:31:54il ne faut pas
00:31:54ce deux poids de mesure
00:31:55parce que la gauche
00:31:56a cette mainmise
00:31:57sur les universités
00:31:58l'extrême gauche
00:31:59a cette mainmise
00:32:00sur les universités
00:32:01et je rejoins Philippe Ballard
00:32:02qui dit que la présidente
00:32:03de cette université
00:32:04devrait donner sa démission
00:32:06Raheem Chahibi
00:32:06tout d'abord
00:32:08si vous me permettez
00:32:08Jean-Marc
00:32:08je voudrais réouvrir
00:32:09la parenthèse
00:32:10qui a fermé derrière moi
00:32:11monsieur le député
00:32:12ceux qui défendent
00:32:14la cause palestinienne
00:32:15ne défendent pas
00:32:16l'administration
00:32:17de la Palestine
00:32:18par le Hamas
00:32:18mais ils défendent
00:32:19la dignité du peuple palestinien
00:32:20je vous permets de refermer
00:32:21la parenthèse derrière
00:32:22par rapport au sujet
00:32:24qui est évoqué
00:32:25je suis assez étonné
00:32:28de voir qu'il a fallu
00:32:28trois semaines
00:32:29au ministre de l'enseignement supérieur
00:32:30pour apporter soutien
00:32:32au professeur
00:32:33quoi qu'on puisse en penser
00:32:33de ses idéaux
00:32:35et j'ai même envie de dire
00:32:36que si la présidente
00:32:38de l'université
00:32:38avait des griefs
00:32:39contre ce professeur
00:32:40il fallait qu'elle le règle
00:32:41en coulisses
00:32:41et pas en public
00:32:42et donc le lancer
00:32:43à l'invendicte populaire
00:32:44et lui mettre
00:32:45j'ose l'expression
00:32:46une cible dans le dos
00:32:47donc je pense que
00:32:49elle aurait dû agir
00:32:51comme cela
00:32:52avec ce professeur
00:32:53et enfin enfin
00:32:54l'état a enfin pris position
00:32:56en faveur du professeur
00:32:57et surtout bien indiqué
00:32:59que c'est assez regrettable
00:33:02qu'il a fallu trois semaines
00:33:03prendre la défense
00:33:05d'un professeur
00:33:05qui encore une fois
00:33:06n'a pas à avoir
00:33:07une cible dans le dos
00:33:07quoi qu'on puisse en penser
00:33:08et moi c'est vraiment
00:33:09ce qui me choque
00:33:09effectivement
00:33:10c'est qu'il a fallu
00:33:10trois semaines
00:33:11pour agir
00:33:11comme je l'ai dit
00:33:12et comme vous le dites
00:33:12effectivement
00:33:13je voudrais qu'on revienne
00:33:15maintenant sur la lutte
00:33:16contre la drogue
00:33:16et ça ça va être intéressant
00:33:18de voir ce qui s'est passé
00:33:19dans la ville de Touare
00:33:20alors Touare
00:33:20je ne sais pas si vous connaissez
00:33:21cette ville du centre-ouest
00:33:22de la France
00:33:23c'est dans les Deux-Sèvres
00:33:24il y a 14 000 habitants
00:33:25donc voilà
00:33:26on n'est pas vraiment
00:33:27dans une grande ville
00:33:28et bien imaginez
00:33:29que dans cette petite ville
00:33:30il y a eu 20 voitures
00:33:31qui ont été brûlées
00:33:32en une seule nuit
00:33:33imaginez la panique
00:33:35des habitants
00:33:35des pompiers ont été appelés
00:33:37des villes voisines
00:33:37au total 51 sapeurs-pompiers
00:33:39ont été mobilisés
00:33:40pour venir à bout des flammes
00:33:42et limiter leur propagation
00:33:43des véhicules de secours
00:33:44sont venus de la Vienne
00:33:45du Maine-et-Loire
00:33:46pour maîtriser la situation
00:33:48les feux ont été déclenchés
00:33:49dans plusieurs rues
00:33:50ils se sont propagés
00:33:51et a priori
00:33:52il s'agirait de représailles
00:33:54après des opérations récentes
00:33:56contre le trafic
00:33:57de stupéfiants
00:33:58on est
00:33:58je vous le rappelle
00:33:59à Touare
00:34:00dans une ville
00:34:02où il y a
00:34:0214 000 habitants
00:34:03on est avec Eric Henry
00:34:04délégué national
00:34:05du syndicat Alliance
00:34:06bonjour
00:34:07merci beaucoup
00:34:07d'être en direct avec nous
00:34:08ça paraît assez hallucinant
00:34:10ce qui s'est passé
00:34:11dans cette ville
00:34:11les images qu'on voit
00:34:12en ce moment
00:34:12sont assez lunaires
00:34:14avec plus de 20 voitures
00:34:15brûlées en une seule nuit
00:34:16tout à fait
00:34:18ça a engendré
00:34:19un véritable retentissement
00:34:21au sein de la population
00:34:22ce sont des actes
00:34:24évidemment inadmissibles
00:34:25alors je rappelle
00:34:26qu'il y a eu des faits
00:34:27précédents en 2023
00:34:28en juillet 2023
00:34:30avec 17 véhicules
00:34:31de brûlés
00:34:31et en décembre 2023
00:34:33avec 25 véhicules
00:34:34de brûlés
00:34:34sur ce second épisode
00:34:36de décembre 2023
00:34:37un individu avait été interpellé
00:34:38il avait été déféré
00:34:40devant la justice
00:34:41condamné à deux ans
00:34:41de prison
00:34:42dont un enferme
00:34:43là en l'espèce
00:34:44effectivement
00:34:45c'est 21 véhicules
00:34:46qu'on brûlait
00:34:47en une heure
00:34:48entre 2h15 et 3h10
00:34:49dans la nuit du 22
00:34:50au 23 avril
00:34:51sur 9 points
00:34:52donc entre le quartier
00:34:53centre-ville historique
00:34:54et l'entrée de la ville
00:34:55mais c'est sur un périmètre
00:34:56extrêmement restreint
00:34:57vous l'avez rappelé
00:34:57c'est une petite ville
00:34:58de 14 000 habitants
00:34:59et est-ce que c'est en lien
00:35:01avec le trafic de stupéfiants
00:35:02en tout cas les enquêteurs
00:35:03se posent la question
00:35:04évidemment
00:35:05puisqu'il y a une forte pression
00:35:07qui est mise
00:35:08par mes collègues
00:35:09sur le trafic de stupéfiants
00:35:10en ce moment
00:35:11et les individus
00:35:12évidemment
00:35:13ne sont pas contents
00:35:15et d'une manière
00:35:16ou d'une autre
00:35:17le montrent
00:35:18alors est-ce que là
00:35:18ils l'ont montré
00:35:19en brûlant
00:35:20ces 21 véhicules
00:35:21dans cette nuit-là
00:35:23ou est-ce qu'il s'agit
00:35:24d'un acte isolé
00:35:26d'une tierce personne
00:35:27également en lien
00:35:27ou pas avec le trafic
00:35:28de stupéfiants
00:35:29mais ce qui est sûr
00:35:30c'est qu'il y a une forte pression
00:35:31mise par mes collègues
00:35:32et on le sait
00:35:33on le voit malheureusement
00:35:34en ce moment
00:35:34au niveau de l'actualité
00:35:35il y a des narcos
00:35:37quel que soit le bord
00:35:38quelle que soit l'importance
00:35:38qui justement
00:35:39mettent en place
00:35:41des reprisailles
00:35:41à l'encontre
00:35:42de tel ou tel personnel
00:35:43qualifié
00:35:44je pense aux survivants
00:35:45pénitentiaire
00:35:45mais aussi mes collègues
00:35:46toutes les forces
00:35:47de sécurité intérieure
00:35:48sont impactées
00:35:48et évidemment
00:35:50s'en prennent aussi
00:35:50à la République
00:35:51à l'État
00:35:52alors
00:35:52Eric Henry
00:35:53ça c'est quand même
00:35:54assez surréaliste
00:35:54sur à quoi on assiste
00:35:56dans plusieurs domaines
00:35:57vous parliez du personnel
00:35:57pénitentiaire
00:35:58effectivement
00:35:59mais on s'aperçoit
00:36:00que désormais
00:36:00finalement
00:36:01au lieu d'avoir peur
00:36:02ils réagissent
00:36:03et ils s'attaquent
00:36:05alors ils s'attaquent
00:36:05aux voitures
00:36:06ils s'attaquent aux policiers
00:36:07ils s'attaquent
00:36:07au personnel pénitentiaire
00:36:09c'est-à-dire qu'aujourd'hui
00:36:10on a vraiment l'impression
00:36:11qu'on est dans un affrontement
00:36:15fait par certains délinquants
00:36:16la police intervenait
00:36:17les choses se calmaient un peu
00:36:18et puis ça recommençait
00:36:19mais là aujourd'hui
00:36:20dès que la police
00:36:21les forces de l'ordre
00:36:22ou les gendarmes
00:36:23interviennent
00:36:23à ce moment-là
00:36:24il y a une réaction
00:36:25ça c'est assez nouveau
00:36:26quand même
00:36:26non complètement
00:36:28alors le point noir
00:36:29de la ville
00:36:30c'est effectivement
00:36:30le trafic de stupéfiants
00:36:31mais vous venez de le rappeler
00:36:32oui
00:36:32il y a un sentiment
00:36:34de surpuissance
00:36:35de ces individus
00:36:36qui défient ouvertement
00:36:37l'État
00:36:37et à travers l'État
00:36:38évidemment
00:36:39les représentants
00:36:40de l'État
00:36:41personnel pénitentiaire
00:36:43par force de sécurité intérieure
00:36:44au sens général
00:36:44parce qu'il faut rappeler
00:36:45qu'il y a des femmes
00:36:46et des hommes
00:36:47et des cellules familiales
00:36:47qui sont impactées
00:36:48durablement
00:36:49et qui ont peur
00:36:51dans la crainte
00:36:51et à travers eux
00:36:53bon évidemment
00:36:54l'État est attaqué
00:36:54mais oui
00:36:55ils n'ont plus peur
00:36:56de rien
00:36:57ils montrent leur puissance
00:36:59ils attaquent partout
00:37:00on voit des attaques
00:37:01régulières
00:37:02coordonnées
00:37:03planifiées
00:37:03un petit peu partout
00:37:04sur le territoire national
00:37:05Toir est quand même
00:37:06un exemple
00:37:07qui fait peur
00:37:09parce que ça démontre bien
00:37:10leur volonté
00:37:11de taper
00:37:11où ils veulent
00:37:12quand ils veulent
00:37:13alors l'enquête
00:37:14est en cours
00:37:15évidemment
00:37:15pour l'instant
00:37:16ça n'est pas démontré
00:37:17de façon indubitable
00:37:18qu'il s'agit
00:37:19de représailles liées
00:37:20aux narcos
00:37:20mais c'est une piste
00:37:21évidemment qu'on envisageait
00:37:22c'est l'une des pistes
00:37:23principales
00:37:24je re-hommage à mes collègues
00:37:25de cette ville de Toir
00:37:2645 fonctionnaires de police
00:37:285 seulement
00:37:29à la brigade de sécurité urbaine
00:37:30c'est-à-dire le judiciaire
00:37:31de la commune
00:37:32pour juste
00:37:33pour l'exemple
00:37:34ce jour-là
00:37:36enfin cette nuit-là
00:37:37donc il y a eu
00:37:3721 véhicules brûlés
00:37:38mes collègues 5
00:37:39gèrent le pouvenant
00:37:40c'est-à-dire qu'ils ont dû gérer
00:37:41également
00:37:41des violences conjugales
00:37:43très fortes
00:37:44une découverte de calabre
00:37:45il n'y a pas de cellules
00:37:47d'unités
00:37:47dédiées aux stupéfiants
00:37:49sur Toir
00:37:50donc il faut faire tout
00:37:51le pouvenant
00:37:51avec des faibles moyens
00:37:53mais si on veut gagner
00:37:54la lutte contre le narco
00:37:55et contre toutes celles
00:37:56et ceux qui veulent
00:37:56attenter
00:37:56qui attendent directement
00:37:58et qui pensent
00:38:00être surpuissants
00:38:00et bien il faut mettre
00:38:01les moyens
00:38:02et il est enfin temps
00:38:03de mettre
00:38:05les moyens
00:38:06en adéquation
00:38:07avec les déclarations
00:38:07pour faire une réelle guerre
00:38:09contre celles et ceux
00:38:10ces narcos
00:38:11qui mettent à mal
00:38:12notre bien vivre ensemble
00:38:13Merci beaucoup Eric Henry
00:38:14délégué national
00:38:15du syndicat Alliance
00:38:15merci d'avoir réagi
00:38:16et c'est vrai que c'est inquiétant
00:38:17c'est pour ça que je voulais en parler
00:38:18parce que quand même
00:38:1920 voitures brûlées
00:38:20dans une ville
00:38:20de 14 000 habitants
00:38:22c'est très impressionnant
00:38:23dans plusieurs endroits différents
00:38:23vous vouliez dire quelque chose ?
00:38:25Oui
00:38:25par rapport à ce qu'a dit
00:38:26monsieur Henry
00:38:28moi ce qui me dit
00:38:29d'abord
00:38:29bien sûr avoir une pensée
00:38:31pour ceux qui ont perdu
00:38:32leur voiture
00:38:33parfois leur outil de travail
00:38:34et qui vont avoir
00:38:36beaucoup de mal
00:38:36maintenant
00:38:37à se déplacer
00:38:39j'espère que
00:38:40ceux qui ont commis ça
00:38:41seront retrouvés
00:38:41et paieront la facture
00:38:42de ce que l'on voit
00:38:43mais moi ce qui me sidère
00:38:44surtout
00:38:45moi ce qui me sidère
00:38:46c'est que
00:38:46le débat qu'il y a en ce moment
00:38:48c'est
00:38:49la compétence
00:38:50gendarmerie-police
00:38:51à Toir
00:38:52il y a eu un rapport
00:38:53de la Cour des Comptes
00:38:54qui est sorti en janvier dernier
00:38:55qui préconise
00:38:57la fermeture du commissariat
00:38:58donc quand on voit
00:38:58ce qui se passe
00:38:59bon j'aimerais pas être
00:39:00à la place de ceux
00:39:00qui ont préconisé cela
00:39:02ça fait 12 ans
00:39:03qu'on est en train de parler
00:39:04parce que j'ai un peu
00:39:05regardé le sujet
00:39:06ça fait 12 ans
00:39:07qu'on est en train de parler
00:39:08de la fermeture éventuelle
00:39:09de ce commissariat
00:39:10on n'est même pas capable
00:39:11de dire
00:39:11est-ce que c'est compétence
00:39:12gendarmerie
00:39:12ou compétence police
00:39:13et il faut que ce soit
00:39:15la Cour des Comptes
00:39:16qui décide de ça
00:39:16monsieur le député
00:39:17puisque vous êtes
00:39:17le représentant de la nation
00:39:18et que vous avez
00:39:19un accès plus facile
00:39:20au ministre d'Etat
00:39:21ministre de l'Intérieur
00:39:22il serait peut-être temps
00:39:24au moins qu'on se décide
00:39:25une bonne fois pour toutes
00:39:25est-ce que c'est la gendarmerie
00:39:26ou la police
00:39:27qui s'occupe de cette ville
00:39:28parce qu'avec 5 fonctionnaires
00:39:29de police municipale
00:39:31c'est pas possible
00:39:32et en plus de ça
00:39:33on demande à ce qu'on ferme
00:39:34le commissariat
00:39:35pour vrai que cette question
00:39:36est une bonne fois pour toutes
00:39:36on est en vacances parlementaires
00:39:39comme on dit
00:39:39mais j'en ai profité
00:39:40pour lire le rapport
00:39:41du Sénat
00:39:42il y a un an
00:39:42sur le narcotrafic
00:39:43et de la Cour des Comptes
00:39:44de l'automne dernier
00:39:45sur le narcotrafic
00:39:46alors pour s'arrêter
00:39:47sur la ruralité
00:39:47c'est pas une surprise
00:39:48et c'est clairement
00:39:49il y a de très bons constats
00:39:51qui sont faits
00:39:51alors les solutions
00:39:52c'est encore autre chose
00:39:52mais les constats sont très bons
00:39:53pourquoi la ruralité
00:39:54moi je suis élu
00:39:55d'une séance réception rurale
00:39:56on sait qu'il y a du trafic de drogue
00:39:57parce que
00:39:58alors moi je suis en zone
00:39:59gendarmerie
00:40:00enfin en pleine nuit
00:40:01pour intervenir
00:40:02le point le plus éloigné
00:40:04c'est 30 minutes
00:40:04avant d'intervenir
00:40:06donc bon
00:40:07premier point
00:40:07et après
00:40:08dans ces rapports
00:40:09il faut les relire
00:40:11parce qu'ils alertaient
00:40:13mais on a tardé
00:40:14à réagir
00:40:14pour lutter contre
00:40:15les narcotrafiquants
00:40:16moi en lisant ce rapport
00:40:17j'avoue
00:40:18j'avais un peu oublié
00:40:18il est précisé
00:40:20qu'il y avait des journalistes
00:40:21aux Pays-Bas
00:40:21parce que c'est pas si loin
00:40:22les Pays-Bas
00:40:22c'est devenu quasiment
00:40:24un état narco
00:40:25lié aux narcotrafiquants
00:40:27les Pays-Bas
00:40:28journalistes assassinés
00:40:29avocats
00:40:30on l'a oublié
00:40:30moi j'avoue
00:40:31j'avais oublié
00:40:31assassinés par ces narcotrafiquants
00:40:33c'est en train de gangréner la France
00:40:35le port du Havre
00:40:36il y a des dockers
00:40:37il y en a un qui a été assassiné
00:40:38père de 5 enfants
00:40:40parce qu'il n'a pas voulu
00:40:41marcher dans la combine
00:40:41ou il a peut-être marché dans la combine
00:40:42mais pas suffisamment
00:40:43mais vraiment
00:40:45la signale d'alarme
00:40:46doit être tirée
00:40:46il y a une loi
00:40:47qui a été votée
00:40:48on l'a votée
00:40:49ça va passer loin
00:40:49mais ça va quand même
00:40:50dans le bon sens
00:40:50pour lutter contre
00:40:51les narcotrafiquants
00:40:52mais ça va aussi
00:40:53il faut taper la tête
00:40:54ceux qui sont à Dubaï
00:40:55il peut y avoir des saisies conservatoires
00:40:57ils n'aiment pas
00:40:57qu'on touche à leur patrimoine
00:40:59à la limite
00:40:59on peut les comprendre
00:41:00mais il faut aller jusqu'au bout
00:41:01le quai d'Orsay
00:41:03moi je voudrais qu'on voit
00:41:04les rapports
00:41:05entre la France
00:41:06et les émirats arabes unis
00:41:07à Dubaï
00:41:07pour lutter contre
00:41:08visiblement
00:41:09on est dans un système
00:41:10de cartel
00:41:10exactement
00:41:11on est vraiment
00:41:12dans un système
00:41:13de cartel aujourd'hui
00:41:14qui s'approprie
00:41:15des territoires
00:41:15et effectivement
00:41:16pareil
00:41:17j'ai lu un rapport
00:41:18qui disait que
00:41:19les campagnes sont attaquées
00:41:20par un autre groupe
00:41:22et ils se divisent
00:41:22en fait le terrain
00:41:23sauf qu'en réalité
00:41:24aujourd'hui
00:41:25il va falloir vraiment
00:41:26prendre la mesure
00:41:27des choses
00:41:27parce que ce sont
00:41:28des innocents
00:41:29qui perdent
00:41:29leur véhicule
00:41:31au-delà de ça
00:41:32c'est en chaîne
00:41:33ça crée
00:41:34de très gros dysfonctionnements
00:41:35et puis ça
00:41:36encore plus de précarité
00:41:38pour tous ceux
00:41:38qui n'ont rien demandé
00:41:39le ministre Gérald Darmanin
00:41:41vient de faire une annonce
00:41:41le ministre Gérald Darmanin
00:41:44vient de faire une annonce
00:41:45justement
00:41:45concernant la lutte
00:41:46contre la drogue
00:41:46il a annoncé
00:41:47il y a quelques instants
00:41:48il annonce
00:41:49la généralisation
00:41:50de l'expérimentation
00:41:51de la confiscation
00:41:53des téléphones portables
00:41:54des consommateurs
00:41:54de drogue
00:41:55il l'annonce
00:41:56il y a quelques instants seulement
00:41:57je vais donner
00:41:58une instruction
00:41:58dit-il
00:41:59une circulaire
00:42:00cet après-midi
00:42:00à tous les procureurs
00:42:01de la République de France
00:42:02pour généraliser
00:42:03cette expérimentation
00:42:05menée par le procureur
00:42:05de Bayonne
00:42:07c'est-à-dire qu'il faudra
00:42:07non seulement payer une amende
00:42:08mais en plus
00:42:09on se verra
00:42:09confisquer son téléphone
00:42:11Christine Kelly
00:42:12je ne savais pas faire des bons
00:42:13je ne savais pas faire des bons
00:42:13j'ai vu ça ce matin
00:42:14ça m'a fait sourire
00:42:15pardon
00:42:15non mais c'est vrai
00:42:16c'est-à-dire qu'on vide la mer
00:42:18avec une petite cuillère
00:42:19tranquillement
00:42:20et qu'on se contente
00:42:21on dirait une punition
00:42:21et en plus on s'en félicite
00:42:23moi je reviens par exemple
00:42:25au mot de mexicanisation
00:42:26aujourd'hui
00:42:27lorsqu'on regarde l'actualité
00:42:28on voit que
00:42:29des voitures ont été incendiées
00:42:30où ?
00:42:31au Mexique
00:42:31dans l'ouest du Mexique
00:42:33dans trois états
00:42:33pourquoi ?
00:42:34à cause de la drogue
00:42:35et je reviens
00:42:36à début novembre
00:42:37lorsque le ministre
00:42:38de l'intérieur
00:42:39l'homme le plus informé
00:42:40de France
00:42:40lorsqu'il dit que la France
00:42:42est en voie de mexicanisation
00:42:44début novembre 2024
00:42:45beaucoup de politiques
00:42:47montent au créneau
00:42:48pour dire
00:42:49ah oui mais les mots
00:42:49sont trop forts
00:42:50pourquoi la mexicanisation
00:42:52etc
00:42:52au même moment
00:42:53on fait un sondage
00:42:54CSA Europe 1
00:42:55pour CNews
00:42:5671% des français
00:42:58pensent que la France
00:42:58est en pays
00:42:59en voie de mexicanisation
00:43:01on n'ose même pas
00:43:03mettre les mots
00:43:04sur la réalité
00:43:04lorsque le ministre
00:43:06le plus informé de France
00:43:07tire la sonnette d'alarme
00:43:08en disant
00:43:09qu'on est en voie
00:43:09de mexicanisation
00:43:11d'autres montrent
00:43:12le créneau
00:43:12pour dire
00:43:12mais non
00:43:13vous allez trop loin
00:43:13regardez
00:43:14on n'est pas encore
00:43:15au moment d'assassinat
00:43:16etc
00:43:16je pense qu'il avait dit
00:43:17à cette époque là
00:43:18au novembre
00:43:19que la France
00:43:20est à un moment
00:43:20de bascule important
00:43:22il s'attaque
00:43:23au narcotrafic
00:43:23Bruno Rotaio
00:43:24et ce sont effectivement
00:43:25les résultats
00:43:26mais il faut que la nation
00:43:27fasse corps
00:43:28avec le ministre
00:43:29de l'intérieur
00:43:30pour pouvoir attaquer
00:43:31et ne pas devenir
00:43:32un narco-état
00:43:33parce qu'on n'est pas
00:43:34loin de l'être
00:43:34en tout cas le dossier
00:43:35est pris
00:43:35parce qu'il y a cette annonce
00:43:36qui est faite par Gérald Darmanin
00:43:37et le ministre d'intérieur
00:43:39annonce lui
00:43:39que 21 personnes
00:43:40ont été interpellées
00:43:42dans le cadre
00:43:42d'une opération de lutte
00:43:43contre le narcotrafic
00:43:44dans les bouches du Rhône
00:43:44il s'agit selon Bruno Rotaio
00:43:46de responsable de haut niveau
00:43:47d'un réseau basé à Marseille
00:43:49donc c'est clair
00:43:49que le gouvernement
00:43:50essaie d'agir
00:43:51mais je crois que la pieuvre
00:43:52elle a pris tellement de place
00:43:53et ce qui est bien
00:43:54par Gérald Darmanin
00:43:55c'est aussi les prisons
00:43:56haute sécurité
00:43:56ça c'est une belle avancée
00:43:59sur le judiciaire
00:44:00parce que c'est fondamental
00:44:01on sait très bien
00:44:02qu'il y a une cellule
00:44:03qui est basée à Nanterre
00:44:04qui lutte contre le narcotrafic
00:44:06mais qui manque de moyens
00:44:07notamment humains
00:44:08parce que le judiciaire
00:44:09n'attire plus
00:44:10et là
00:44:11pardon mais
00:44:12M. Darmanin
00:44:12a une part de responsabilité
00:44:13parce qu'il a quand même
00:44:14bien flingué l'APJ
00:44:15pendant qu'il était mis
00:44:16Alors sur le judiciaire
00:44:17justement
00:44:17on va revenir
00:44:18sur ce qui s'est passé
00:44:19cette fois à Olnay
00:44:20à Olnay-Sous-Bois
00:44:21puisqu'un policier
00:44:21s'est vu mourir
00:44:22mardi après-midi
00:44:23c'est ses collègues
00:44:23qui revoient ces mots-là
00:44:24pour décrire ce qui s'est passé
00:44:26il a été pris à partie
00:44:26par une bande d'individus
00:44:28dans la cité des 3000
00:44:33nous nous sommes procurés
00:44:33les images de cette agression
00:44:35regardez
00:44:35Sur ces images
00:44:38de sources policières
00:44:39que nous nous sommes procurés
00:44:40des voitures de police
00:44:42ciblées par des projectiles
00:44:44et des fumigènes
00:44:45des faits
00:44:46qui se sont déroulés
00:44:47ce mardi
00:44:48aux alentours de 15h45
00:44:49dans cette cité des 3000
00:44:51à Olnay-Sous-Bois
00:44:53alors que les policiers
00:44:54procédaient à une opération
00:44:55de contrôle de stupéfiants
00:44:56l'un d'entre eux
00:44:58est violemment pris à partie
00:44:59par des individus
00:45:00C'est de la violence extrême
00:45:01le collègue
00:45:02il a été désigné
00:45:03il a entendu qu'on disait
00:45:05qu'il y avait un collègue
00:45:05un fonctionnaire
00:45:06qui était tout seul isolé
00:45:08donc il s'est vu mourir
00:45:09sur ce collègue
00:45:10il a eu très très peur
00:45:10et fort heureusement
00:45:12il a réussi à s'extraire
00:45:13de la situation
00:45:13mais ça a été très très chaud
00:45:14Quelques heures plus tard
00:45:16les policiers engagés
00:45:17dans la cité
00:45:18sont une nouvelle fois
00:45:19pris pour cible
00:45:20des agressions
00:45:21et intimidations
00:45:22qui se multiplient
00:45:23dans ce quartier
00:45:24et qui rendent le travail
00:45:25des forces de l'ordre
00:45:26quasiment impossible
00:45:27La situation est intolérable
00:45:29c'est pas justifié
00:45:31c'est pas possible
00:45:32on peut pas ramasser
00:45:33des collègues comme ça
00:45:34chaque semaine
00:45:34c'est impossible
00:45:36donc pour nous
00:45:37on va mettre l'administration
00:45:38face à ses responsabilités
00:45:39et on va demander
00:45:40plus d'effectifs
00:45:41il faut absolument
00:45:42que le commissaire
00:45:42dans les sous-bois
00:45:43et des effectifs supplémentaires
00:45:44Suite à ce nouvel incident
00:45:45le préfet de police
00:45:47a lancé une opération
00:45:48de sécurisation du secteur
00:45:49mobilisant des effectifs
00:45:51supplémentaires
00:45:52et des CRS
00:45:53Ray Chedby
00:45:54c'est vrai qu'on entend
00:45:55ce policier qui nous dit
00:45:56voilà on peut quasiment
00:45:57plus intervenir
00:45:58dans cette cité
00:45:58c'est dramatique
00:46:00d'entendre ça
00:46:00parce que dans le même temps
00:46:01vous avez les gouvernements
00:46:03qui vous disent
00:46:03oui non mais il n'y a pas
00:46:04de non-droit en France
00:46:05etc.
00:46:06et puis vous avez les policiers
00:46:06qui sont sur le terrain
00:46:07qui vous disent
00:46:08vous voyez là dans cette cité
00:46:09on ne peut quasiment
00:46:10plus intervenir
00:46:11parce qu'on n'est pas
00:46:11assez nombreux
00:46:12parce qu'on n'est pas
00:46:13assez armés aussi
00:46:14effectivement par rapport
00:46:16à ces attaques
00:46:16par rapport à ce qui se passe
00:46:17et quand on a ce policier
00:46:18qui s'est vu mourir
00:46:19ça veut dire qu'on a échappé
00:46:20à un drame au fond
00:46:21mardi on a échappé
00:46:22à un drame
00:46:23on aurait pu là aujourd'hui
00:46:24ouvrir cette émission
00:46:24en disant un policier est mort
00:46:26un policier s'est fait tuer
00:46:27à Ollé-Sous-Bois
00:46:28c'est dramatique
00:46:29ce qui se passe en France
00:46:30oui et puis de toute façon
00:46:31je veux répéter ce que j'ai dit
00:46:32la semaine dernière
00:46:33on ne s'attaque pas à un uniforme
00:46:34on ne s'attaque pas
00:46:34à part qu'on s'attaque
00:46:36malheureusement
00:46:38on ne s'attaque pas
00:46:39à la police
00:46:40c'est la dure réalité
00:46:41du terrain
00:46:42c'est pour ça que
00:46:43c'est ce genre de sujet
00:46:44qui doit concentrer
00:46:45l'attention du ministre d'Etat
00:46:46ministre de l'Intérieur
00:46:47il ne doit pas
00:46:49il ne doit pas y avoir
00:46:50de zone de non-droit
00:46:50en France
00:46:51et notamment dans
00:46:51nos quartiers populaires
00:46:53donc forcément
00:46:53il faut que la police
00:46:54elle ait les moyens aussi
00:46:55de ses ambitions
00:46:57pour lutter contre cela
00:46:58mais il faut également
00:46:59que la répression
00:47:01soit aussi forte
00:47:02que la prévention
00:47:03et c'est pour ça
00:47:04que pour moi
00:47:04c'est un travail collectif
00:47:05qui doit être mené
00:47:06aussi bien avec
00:47:07ces acteurs de terrain
00:47:08à qui je rends hommage
00:47:09parce qu'ils font un travail
00:47:09aussi pas évident
00:47:10avec peu de moyens
00:47:11que ce soit Aulnay-Soubois
00:47:12que ce soit
00:47:12ce policier qui vous dit
00:47:14on ne peut même plus intervenir
00:47:15bientôt on ne va plus
00:47:16pouvoir y aller
00:47:17la situation
00:47:18elle est dramatique
00:47:19oui
00:47:20justement
00:47:21c'est pour ça que je dis
00:47:22que c'est la dure réalité
00:47:24du terrain
00:47:25et c'est ça
00:47:25qui doit concentrer
00:47:26les efforts
00:47:27ministres de l'Intérieur
00:47:27qu'est-ce qu'on fait ?
00:47:28pour moi
00:47:29c'est un
00:47:30comment dirais-je
00:47:30il faut que la solution
00:47:33et les moyens également
00:47:34de ses ambitions
00:47:35pour reprendre
00:47:36comment dirais-je
00:47:37autorité
00:47:38donc ça veut dire
00:47:38plus d'argent
00:47:39plus de moyens
00:47:40on les explique
00:47:40qu'il faut faire des économies
00:47:41dans le même temps
00:47:42il faut faire des choix
00:47:43à un moment
00:47:43il faut faire des choix
00:47:44donc la sécurité des personnes
00:47:46pardonnez-moi
00:47:46mais on ne doit pas calculer
00:47:47qu'est-ce qu'on doit retirer
00:47:48non il faut mettre
00:47:50le paquet sur la sécurité
00:47:51mais il faut que derrière aussi
00:47:52on mette les moyens
00:47:53sur la prévention
00:47:54Christine Kelly
00:47:54la justice elle est déjà laxiste
00:47:56tout le monde l'a remarqué
00:47:57tout le monde l'a observé
00:47:58les français le savent
00:47:59et on voit aussi
00:48:00comment le système judiciaire
00:48:02défend souvent
00:48:03le coupable
00:48:04plus que la victime
00:48:05qu'est-ce qu'il nous reste
00:48:06la police
00:48:07la police elle est sévère
00:48:09la police arrive à attraper
00:48:10arrive à attraper le voleur
00:48:12pour parler un peu symboliquement
00:48:13et pour autant
00:48:14elle est dépassée
00:48:15parce que le voleur
00:48:16si vous permettez
00:48:17est tout de suite relâché
00:48:18donc la justice
00:48:19doit être sévère
00:48:21et ça on le dit régulièrement
00:48:22elle ne l'est pas
00:48:23il reste la police
00:48:24qui fait son travail
00:48:25et la police est attaquée
00:48:26parce qu'elle est encore
00:48:27la seule
00:48:28à faire son travail
00:48:29aujourd'hui
00:48:29Gérald Darmanin
00:48:31qui est maintenant
00:48:31ministre de la justice
00:48:32c'est là où il devrait être sévère
00:48:34mais là
00:48:35les policiers
00:48:35qui sont attaqués
00:48:3615 000 policiers
00:48:38plus de 15 000 policiers
00:48:39ont été blessés
00:48:40en 2023
00:48:40comment on peut accepter
00:48:42dans une démocratie
00:48:43qu'un policier
00:48:44puisse être blessé
00:48:46et que
00:48:46ça passe crème
00:48:47et qu'à chaque fois
00:48:48on puisse en parler
00:48:49oui il y a un policier
00:48:50qui a été blessé
00:48:51aujourd'hui aussi
00:48:53un policier
00:48:53c'est pas n'importe qui
00:48:55un policier
00:48:56c'est celui qui va nous sauver
00:48:57lorsqu'on est attaqué
00:48:58c'est celui qui va sauver
00:48:59notre enfant
00:48:59celui qui va sauver
00:49:00notre fille
00:49:00celui qui va sauver
00:49:01notre père
00:49:02lorsqu'on est peut-être
00:49:03victime
00:49:04de quelque chose de grave
00:49:05donc un policier
00:49:06représente combien
00:49:07de français agressés
00:49:08donc là je trouve
00:49:10que notre démocratie
00:49:11est gravement
00:49:12gravement mise en danger
00:49:14lorsqu'on cible
00:49:15directement les policiers
00:49:17pardon
00:49:17en plein jour
00:49:18en plein jour
00:49:19et le policier
00:49:20s'est vu mourir
00:49:21c'est pour ça que j'ai ressorti
00:49:22cette phrase
00:49:22parce que cette phrase
00:49:23elle est terrible
00:49:24vous vous rendez compte
00:49:25ce qui se passe
00:49:25dans la tête du policier
00:49:26c'est-à-dire qu'il est là
00:49:27il doit représenter l'ordre
00:49:28et il sort pas son arme
00:49:29au passage
00:49:30au passage
00:49:31on précise que
00:49:32ce policier s'est vu mourir
00:49:33il a pas sorti son arme
00:49:34il a pas tiré
00:49:35c'est-à-dire qu'aujourd'hui
00:49:35les policiers
00:49:36comme de toute façon
00:49:37ils n'osent même plus
00:49:37sortir leur arme
00:49:38quand ils sont attaqués
00:49:39ils sont découragés
00:49:40ils sont découragés
00:49:41en silence
00:49:42on ne les entend pas
00:49:43ces mamans
00:49:44qui voient leurs enfants
00:49:45je les vois parfois
00:49:46sur les réseaux sociaux
00:49:47mon fils policier
00:49:4833 ans s'est suicidé
00:49:49mon fils policier
00:49:5020 ans s'est suicidé
00:49:52ça aussi on n'en parle pas
00:49:53c'est triste pour la démocratie
00:49:55c'est très très triste
00:49:56vous avez tout à fait raison
00:49:57mais en plus
00:49:58il y a une remise en cause
00:49:59de l'autorité de l'Etat
00:50:01aujourd'hui
00:50:01on n'a plus peur
00:50:02la police ne fait plus peur
00:50:03la police n'est plus respectée
00:50:05effectivement
00:50:06ça vient du fait
00:50:07qu'on ne tape pas assez fort
00:50:08la justice n'est pas assez ferme
00:50:10et n'est pas assez
00:50:11si vous voulez
00:50:12ne montre pas l'exemple
00:50:13si on montre l'exemple
00:50:14qu'on est beaucoup plus ferme
00:50:15qu'on fait corps
00:50:16derrière justement
00:50:17nos policiers
00:50:18qui nous protègent
00:50:19au quotidien
00:50:19nous arriverons peut-être
00:50:21à réduire
00:50:22les actes de délinquance
00:50:24gratuites
00:50:25parce qu'aujourd'hui
00:50:26quand on regarde
00:50:27le cas
00:50:27on avait parlé
00:50:28de cette cité
00:50:29justement
00:50:29des 3000
00:50:30et elle est quand même
00:50:32c'est un boomer
00:50:33donc on voit arriver
00:50:34au loin les policiers
00:50:36vous vous rappelez
00:50:36on avait vu
00:50:37la situation géographique
00:50:38et il y a aussi
00:50:39toute cette politique
00:50:40de la ville
00:50:41à revoir
00:50:41qui fait partie
00:50:42de nos priorités
00:50:43sur laquelle en fait
00:50:44j'appelle le gouvernement
00:50:45à se concentrer
00:50:46sur ces questions-là
00:50:47parce que ça fait partie
00:50:48des solutions
00:50:50d'une des solutions
00:50:51qui va nous permettre
00:50:52justement
00:50:52de faire front
00:50:53contre ces délinquants
00:50:55qui aujourd'hui
00:50:55n'ont plus peur de l'Etat
00:50:56le problème c'est qu'aujourd'hui
00:50:57on attaque tout
00:50:58on attaque les policiers
00:51:01on attaque les professeurs
00:51:02et alors maintenant
00:51:03on attaque les surveillants
00:51:04justement
00:51:04les surveillants de prison
00:51:05hier François Bayrou
00:51:06accompagné de Bruno Rotaillot
00:51:08et Gérald Darmanin
00:51:09se sont déplacés
00:51:10dans l'ISER
00:51:10au centre pénitentiaire
00:51:11de Saint-Quentin-Falavier
00:51:12pour montrer leur solidarité
00:51:14avec le personnel pénitentiaire
00:51:15attaqué
00:51:15regardez
00:51:16des poignées de mains appuyées
00:51:18des sourires
00:51:19et quelques amabilités échangées
00:51:21comme une manière
00:51:22de détendre
00:51:23une atmosphère pesante
00:51:24et empreinte de gravité
00:51:25ce mercredi
00:51:27François Bayrou
00:51:28Gérald Darmanin
00:51:29et Bruno Rotaillot
00:51:30ont tous les trois
00:51:31fait le déplacement
00:51:32au centre pénitentiaire
00:51:33de Saint-Quentin-Falavier
00:51:34avec un message de soutien
00:51:36porté par le Premier ministre
00:51:37il s'agissait de montrer
00:51:39au personnel pénitentiaire
00:51:40qu'on était avec eux
00:51:42dans ces circonstances
00:51:43et qu'on était avec eux
00:51:46parce qu'ils sont
00:51:48en première ligne
00:51:50du plus difficile
00:51:51de la société
00:51:52des plus dangereux
00:51:54de la société
00:51:55et parce qu'ils sont
00:51:57notre dernier recours
00:51:58Ce lundi soir
00:51:59à Villefontaine
00:52:00à quelques kilomètres seulement
00:52:02du centre pénitentiaire
00:52:03de Saint-Quentin-Falavier
00:52:04plusieurs maisons d'agents
00:52:06ont été visées
00:52:06par des tirs d'armes à feu
00:52:08et des jets
00:52:08de cocktails Molotov
00:52:09des intimidations
00:52:11inacceptables
00:52:12pour le Premier ministre
00:52:13et qu'il impute
00:52:13directement aux narcotrafiquants
00:52:15Ça veut dire
00:52:16qu'ils se sentent inquiétés
00:52:17dans leur impunité
00:52:19dans leur toute puissance
00:52:21Ces attaques
00:52:22montrent que
00:52:24l'action du gouvernement
00:52:26et de l'Etat
00:52:27touche juste
00:52:28Depuis la mi-avril
00:52:29près de 65 faits
00:52:30de dégradation
00:52:31ou d'intimidation
00:52:32ont été commis
00:52:33autour de centres pénitentiaires
00:52:34et à l'encontre
00:52:35de leurs agents
00:52:36Philippe Allard
00:52:38on voit une partie
00:52:38du gouvernement
00:52:39qui se déplace
00:52:39comme ça
00:52:40est-ce que vous vous dites
00:52:40c'est un geste fort
00:52:41ou vous dites
00:52:42c'est typo
00:52:42C'est une partie du gouvernement
00:52:44enfin c'est pas n'importe
00:52:44quel ministre
00:52:45Le Premier ministre
00:52:46le garde des Sceaux
00:52:47et le ministre de l'Intérieur
00:52:48Quelle annonce ?
00:52:49Qu'est-ce qu'ils ont annoncé là ?
00:52:51Ça fait 15 jours
00:52:52une dizaine de jours
00:52:52maintenant
00:52:53que les agents pénitentiaires
00:52:54sont pris pour cible
00:52:55ou les prisons françaises
00:52:57Aucune annonce
00:52:58Il y a 150
00:52:59d'après ce que dit
00:53:00le ministre de l'Intérieur
00:53:01il y a 150 policiers
00:53:03qui sont dans l'investigation
00:53:05pour quel résultat ?
00:53:08Enfin
00:53:08il y a un moment stop
00:53:10quand les français
00:53:10voient ces images
00:53:11ces trois ministres
00:53:13qui n'annoncent rien
00:53:13qui ne font
00:53:14pardon mais pas avancer
00:53:16les choses
00:53:16là je vais rebondir
00:53:17parce que j'ai pas pris la parole
00:53:18sur ce qui s'est passé
00:53:19à Aulnay-sous-Bois
00:53:20mais on va pas se contenter
00:53:21des paroles de ce syndicaliste
00:53:23qui disait
00:53:23il s'est vu mourir
00:53:24nous on est par exemple
00:53:25pour la présomption
00:53:25de légitime défense
00:53:27pour les policiers
00:53:27parce que vous avez raison
00:53:29de le faire remarquer
00:53:29il n'a pas sorti son arme
00:53:30quand on se sent mourir
00:53:31on a une arme
00:53:32on a le six au air
00:53:33à la portée de main
00:53:34ils ne le sortent pas
00:53:35donc présomption
00:53:36de légitime défense
00:53:37tous ceux qui nous disent
00:53:38oh bah ça va être le Far West
00:53:39ils vont tous effourayer
00:53:40non c'est le corps
00:53:41le plus contrôlé
00:53:42la police, la gendarmerie
00:53:43il y a les policiers
00:53:44qui sont exclus tous les ans
00:53:45parce qu'ils n'ont pas fait
00:53:45leur boulot correctement
00:53:46ou ils ont dépassé
00:53:47les lignes rouges
00:53:48voilà et ce qu'on voit là
00:53:49avec l'administration pénitentiaire
00:53:51il faut vraiment
00:53:51qu'on se réveille
00:53:52ça revient à ce qu'on disait
00:53:53tout à l'heure
00:53:53et c'est quasiment
00:53:54tous les soirs
00:53:54vous avez vu
00:53:54il y a 65
00:53:5665 actes
00:53:57contre les agents pénitentiaires
00:53:5965
00:54:04le problème c'est que c'est compliqué
00:54:05de protéger tous les agents pénitentiaires
00:54:07ah bah oui ça c'est impossible
00:54:08on va y revenir dans un instant
00:54:09on va faire la pub
00:54:09le CNews Info
00:54:10et puis juste après
00:54:11on va entendre
00:54:11cet agent pénitentiaire
00:54:13de la maison d'arrêt de Freyne
00:54:14qui a porté plainte
00:54:15après des menaces
00:54:15et des actes d'intimidation
00:54:16il a été suivi
00:54:18en rentrant chez lui lundi
00:54:20par une voiture
00:54:20occupée par 5 individus
00:54:21on va vous raconter ça
00:54:22dans un instant
00:54:23restez avec nous
00:54:24la pub le CNews Info
00:54:25à tout de suite en direct
00:54:25le lycée Averroès
00:54:33est un bastion
00:54:34de l'entrisme islamiste
00:54:35réaction ce matin
00:54:36de Bruno Retailleau
00:54:37suite au rétablissement
00:54:38du contrat d'association
00:54:40de l'établissement
00:54:40avec l'état
00:54:41par la justice administrative
00:54:43le ministre de l'intérieur
00:54:45qui ajoute
00:54:45qu'il souhaite
00:54:45que l'état
00:54:46fasse appel
00:54:46de cette décision
00:54:48ArcelorMittal
00:54:49annonce la suppression
00:54:50de plus de 600 postes
00:54:51en France
00:54:52une décision jugée
00:54:53scandaleuse
00:54:54par les syndicats
00:54:55sachant que
00:54:55le sidérurgiste
00:54:56a reçu près de
00:54:57300 millions d'euros
00:54:58d'aides de l'état
00:54:58en 2023
00:54:59et une promesse
00:55:00d'investissement public
00:55:01de 850 millions
00:55:03supplémentaires
00:55:04et puis plus que
00:55:05deux départements
00:55:06en vigilance orange crue
00:55:07seule la Charente
00:55:08maritime et la Gironde
00:55:09restent sous surveillance
00:55:10tout comme les cours
00:55:11de l'île
00:55:11et de la drone
00:55:12toutefois
00:55:13les risques de débordement
00:55:14sont moindres aujourd'hui
00:55:15grâce à la fin
00:55:16des précipitations
00:55:1711h34 sur CNews
00:55:22merci d'être en direct
00:55:23avec nous
00:55:23on continue à parler
00:55:24de la situation
00:55:25dans les maisons d'arrêt
00:55:26en France
00:55:26c'est cet agent pénitentiaire
00:55:27de Freyne
00:55:27qui a décidé
00:55:28de porter plainte
00:55:29après des menaces
00:55:30et des actes
00:55:30d'intimidation
00:55:31il a été suivi
00:55:32en rentrant chez lui
00:55:33lundi
00:55:33par une voiture
00:55:34occupée par 5 individus
00:55:36dont un ancien détenu
00:55:37qu'il aurait reconnu
00:55:38regardez
00:55:39les menaces
00:55:41contre les agents pénitentiaires
00:55:43se multiplient
00:55:44ce lundi
00:55:44ce lundi
00:55:44ce lundi
00:55:44alors qu'il rentrait
00:55:45chez lui
00:55:46un agent pénitentiaire
00:55:47de la maison
00:55:47d'arrêt de Freyne
00:55:48est victime
00:55:49d'actes d'intimidation
00:55:50son collègue
00:55:51Andy nous raconte
00:55:52notre collègue
00:55:53effectivement
00:55:53il s'est fait repérer
00:55:54en quittant son travail
00:55:56et il s'est fait suivre
00:55:57par un véhicule
00:55:59où il y avait
00:55:595 individus
00:56:00dans le véhicule
00:56:01ils l'ont arrêté
00:56:01à un feu
00:56:02et ils ont tenté
00:56:03des intimidations
00:56:04et ils l'ont menacé
00:56:05les voyous
00:56:07on va dire
00:56:07ne l'ont pas suivi
00:56:08jusqu'à chez lui
00:56:08heureusement
00:56:09la victime a porté plainte
00:56:11d'après les premiers éléments
00:56:12de l'enquête
00:56:13l'un des individus
00:56:14présent dans le véhicule
00:56:15l'a filmé
00:56:15lors de l'altercation
00:56:16avant de repartir
00:56:17l'agent a reconnu
00:56:19l'un des 5 hommes
00:56:20comme un ancien détenu
00:56:21pour Andy Noël
00:56:22ces menaces
00:56:23sont de plus en plus inquiétantes
00:56:24ils s'attaquent directement
00:56:25à la profession
00:56:26et aux agents eux-mêmes
00:56:27là c'est se rendre
00:56:28vraiment au domicile
00:56:29des agents
00:56:30donc les familles
00:56:31des agents sont en danger
00:56:32et tout le monde est visé
00:56:33et c'est là
00:56:34c'est là où nous sommes
00:56:35tous inquiets
00:56:35le parquet de Créteil
00:56:37a saisi la police judiciaire
00:56:38sur ces menaces
00:56:39proférées à visage découvert
00:56:40le parquet national
00:56:42antiterroriste
00:56:43a indiqué être en lien étroit
00:56:44avec le parquet de Créteil
00:56:46et vous voyez
00:56:47où on en est quand même
00:56:47Christine
00:56:48quand je dis ça
00:56:48c'est que les menaces
00:56:49sont faites à visage découvert
00:56:50c'est-à-dire qu'ils ne se cachent
00:56:51même pas
00:56:52ils sont dans la voiture
00:56:53ils montent leur visage
00:56:54et ils vont menacer
00:56:54le surveillant pénitentiaire
00:56:55on n'a peur de rien
00:56:57c'est ça le message
00:56:57qu'on nous envoie en permanence
00:56:58on n'a peur de rien
00:56:59impunité totale
00:57:00en plein jour
00:57:01encore une fois
00:57:02et parce qu'on sait
00:57:03qu'on ne sera pas puni
00:57:04et lorsqu'on met
00:57:05les sujets les uns
00:57:06après les autres
00:57:07et qu'on voit que les policiers
00:57:08comme vous le disiez tout à l'heure
00:57:09les policiers
00:57:09les surveillants pénitentiaires
00:57:10c'est nouveau ça
00:57:12les surveillants pénitentiaires
00:57:13à ce point-là oui
00:57:13voilà
00:57:14ils étaient ponctuellement
00:57:15intimidés
00:57:17une fois de temps en temps
00:57:18mais là c'est en masse
00:57:19lorsqu'on voit que maintenant
00:57:20les policiers sont à genoux
00:57:22que les surveillants pénitentiaires
00:57:23sont à genoux
00:57:23c'est quoi un surveillant pénitentiaire
00:57:25c'est celui qui protège
00:57:27un endroit
00:57:27qui est symbole même
00:57:28de l'état de droit
00:57:29dans une société
00:57:31la prison
00:57:32la prison où on enferme
00:57:33justement celui qui doit
00:57:34qui nuit à la société
00:57:36à partir du moment
00:57:37où celui qui nuit
00:57:38à la société
00:57:39est en liberté
00:57:40la société n'existe plus
00:57:42la société est en train
00:57:43de péricliter
00:57:44donc on peut donner
00:57:45cette équation
00:57:45à n'importe qui
00:57:46lorsqu'on voit que
00:57:47policiers
00:57:48surveillants pénitentiaires
00:57:49sont attaqués en plein jour
00:57:50et sans même que
00:57:52je reviens à cette image
00:57:53vous voyez le premier ministre
00:57:54et les deux autres ministres
00:57:57Bruno Rotailleux
00:57:58et Gérald Darmanin
00:57:58sont là juste pour soutenir
00:58:00on sait très bien
00:58:01qu'il n'y a plus de moyens
00:58:02et qu'est-ce qu'on a retenu
00:58:03de la journée d'hier
00:58:04pardon
00:58:04en tant que journaliste
00:58:05on a retenu de cette journée
00:58:06hier
00:58:07non pas qu'ils sont allés
00:58:08sur place
00:58:08mais que François Bayrou
00:58:09s'est exprimé
00:58:10sur l'affaire Bétarame
00:58:11ça en dit long
00:58:12sur le fond même
00:58:13de leur action
00:58:14et de leur pouvoir d'agir
00:58:16mais parce qu'il n'y a pas eu
00:58:16d'annonce
00:58:17comme le disait
00:58:17Philippe Ballard
00:58:18Rachida Kahout
00:58:19il y a une professionnalisation
00:58:20il y a une professionnalisation
00:58:21du crime en bande organisée
00:58:23vous voyez un petit peu
00:58:24la violence
00:58:25on traque
00:58:26on identifie donc
00:58:27les gardiens de prison
00:58:28on identifie les policiers
00:58:30qui viennent justement
00:58:31et bien nous embêter
00:58:32dans nos trafics
00:58:33dans les quartiers
00:58:34dans les cités
00:58:34il y a vraiment
00:58:35une vraie professionnalisation
00:58:36du crime aujourd'hui
00:58:37avec aussi notamment
00:58:38les drones aussi
00:58:39qui circulent autour
00:58:41des prisons
00:58:42bien sûr
00:58:42donc là aussi pareil
00:58:43vous avez une identification
00:58:44des lieux
00:58:45la façon dont on peut
00:58:46aborder les choses
00:58:46et aujourd'hui
00:58:47on n'a plus peur
00:58:48il y a aujourd'hui
00:58:50je vous le dis
00:58:51j'ai l'impression
00:58:52qu'on rentre
00:58:52dans un système
00:58:53de cartélisation
00:58:54si on peut le dire
00:58:55entre guillemets
00:58:56de la France
00:58:57et surtout en fait
00:58:58de ce qui se passe
00:58:59sur notre territoire
00:59:00et quand je vois
00:59:02en fait nos ministres
00:59:02au micro
00:59:04et puis avec
00:59:05bien sûr
00:59:05cette finalement
00:59:07cette incapacité
00:59:08à répondre
00:59:09à toutes ces problématiques
00:59:10parce que nous sommes
00:59:11dans une situation politique
00:59:13où tout est gelé
00:59:14et bien je dis
00:59:15au sursaut
00:59:17j'en fais
00:59:17je lance un appel
00:59:19au sursaut républicain
00:59:20pour rétablir l'ordre
00:59:21dans notre pays
00:59:22et puis sécuriser nos
00:59:24mais ça veut dire quoi
00:59:24le sursaut républicain
00:59:25il faut faire quoi
00:59:26c'est quoi le sursaut républicain
00:59:27je pense qu'il faut dépasser
00:59:28tous ces clivages politiques
00:59:29parce que la situation
00:59:30est grave en France
00:59:31non sérieusement
00:59:31non mais c'est sérieux
00:59:33non non mais c'est sérieux
00:59:34parce que
00:59:34on n'a pas de parlement
00:59:35on n'a pas de majeure
00:59:36c'est un toboggan
00:59:37c'est un long
00:59:38c'est un long toboggan
00:59:40qu'on descend
00:59:41depuis des années
00:59:41des années
00:59:42des années
00:59:42des années
00:59:42effectivement la France
00:59:43a besoin d'ordre
00:59:44et de discipline
00:59:45mais tout à l'heure
00:59:46on parlait avant l'émission
00:59:46par exemple sur la loi
00:59:48sur le narcotrafic
00:59:49franchement
00:59:50les députés
00:59:50Rassemblement National
00:59:51n'a pas été là
00:59:52le texte n'y passait pas
00:59:53le bloc central
00:59:54ils étaient complètement absents
00:59:55les LR aussi
00:59:56on l'a rebaptisé d'ailleurs
00:59:57c'est le groupe LRTT maintenant
00:59:59parce que comme ils sont ceux-là
01:00:00on l'a rebaptisé
01:00:01et dans la bien-pensance
01:00:03ils étaient farouchement opposés
01:00:06on avait l'impression
01:00:06qu'on discutait
01:00:07de voleurs d'oranges
01:00:09sur le marchand
01:00:10enfin non
01:00:10on parlait de narcotrafic
01:00:12quoi juste pour information
01:00:13non mais on est tous d'accord
01:00:14ah oui vous êtes tous d'accord
01:00:16sauf que quand il faut voter
01:00:17les propositions de loi
01:00:18que nous on présente
01:00:19et qui sont du grand faire voté
01:00:21c'est pas voté
01:00:22c'est parce que c'est vous
01:00:23qui les présentez
01:00:24alors moi je suis d'accord
01:00:25il faut un vaste sursaut
01:00:27mais il faut que tout le monde
01:00:28marche dans la combine
01:00:29mais dans le bon sens du terrain
01:00:30c'est comme tout ce qui est proposé
01:00:31on a eu la commission
01:00:32Lecère en 2017
01:00:34justement
01:00:34et bien
01:00:35qu'en est-il de cette commission
01:00:36en fait
01:00:37alors qu'on avait déjà
01:00:38pointé du doigt en 2017
01:00:39toutes ces problématiques
01:00:40liées justement
01:00:41à la surpopulation carcérale
01:00:43le problème c'est que ça s'est empiré depuis
01:00:452017 c'était il y a 8 ans
01:00:47et ça s'est empiré depuis
01:00:48on va avancer
01:00:49je voulais terminer en vous parlant
01:00:51de Xavier Dupont de Ligonnès
01:00:52alors pourquoi
01:00:53non mais vous allez comprendre pourquoi
01:00:55pourquoi vous parlez de ça
01:00:56parce que le parquet de Nantes
01:00:57a fait un communiqué hier
01:00:58il a fait un communiqué
01:00:59pour dire qu'il était agacé
01:01:00par l'initiative d'un influenceur
01:01:02qui s'appelle Aquabeb
01:01:03qui a lancé son million de followers
01:01:05à la recherche de Xavier Dupont de Ligonnès
01:01:07qui est porté disparu
01:01:08depuis 2011
01:01:09et qui est soupçonné
01:01:10du meurtre
01:01:10de toute sa famille
01:01:11à Nantes
01:01:12la démarche agace
01:01:13le procureur de Nantes
01:01:14qui estime que ce titre
01:01:15d'initiative
01:01:16est chronophage
01:01:17pour les enquêteurs
01:01:18qui doivent vérifier
01:01:19les centaines de témoignages
01:01:20reçus
01:01:21puisqu'Aquabeb a lancé ça
01:01:22vendredi dernier
01:01:23il a déjà reçu
01:01:2425 000 mails
01:01:25c'est ce qu'il dit
01:01:26de gens qui pensent avoir vu
01:01:27ou qui pensent avoir des infos
01:01:28alors il sera en direct
01:01:29avec nous
01:01:29dans un instant
01:01:30pour nous dire
01:01:31s'il va arrêter
01:01:32peut-être
01:01:32cette recherche
01:01:33après le communiqué
01:01:35du parquet de Nantes
01:01:36d'abord on va replonger
01:01:37dans cette affaire
01:01:38en quelques minutes
01:01:38en deux minutes
01:01:39on va replonger
01:01:40dans cette affaire
01:01:40Xavier Dupont de Ligonnès
01:01:41je vous rappelle
01:01:42que c'était
01:01:43la découverte
01:01:44en octobre 2019
01:01:46la découverte du corps
01:01:47de toute la famille
01:01:48Xavier Dupont de Ligonnès
01:01:50lui a disparu
01:01:50pour certains
01:01:51il est toujours vivant
01:01:52pour d'autres
01:01:52non
01:01:53regardez
01:01:53à Nantes
01:01:5615 jours après la disparition
01:01:58de la famille Dupont
01:01:59de Ligonnès
01:02:00les enquêteurs
01:02:02de la police scientifique
01:02:03viennent de découvrir
01:02:05un corps
01:02:05enterré sous la terrasse
01:02:07du 55 boulevard Schumann
01:02:09la maison a été visitée
01:02:14survisitée
01:02:15et pourtant
01:02:16une enquêtrise
01:02:17va
01:02:18en fin de matinée
01:02:19avoir l'idée
01:02:20d'aller
01:02:22sous la terrasse
01:02:24en
01:02:25soulevant
01:02:26le fait que
01:02:27c'est le dernier endroit
01:02:29en vérité
01:02:30
01:02:31aucune recherche
01:02:32n'a été effectuée
01:02:34sur le sol
01:02:37l'enquêtrise
01:02:38remarque
01:02:39que la gamelle
01:02:39des deux labrador
01:02:40de la famille
01:02:41est étrangement
01:02:43positionnée
01:02:44les enquêteurs
01:02:46vont donc
01:02:46découvrir
01:02:47que quelqu'un
01:02:48a creusé
01:02:48à cet endroit
01:02:49vont eux-mêmes
01:02:50gratter le sol
01:02:51creusé
01:02:53à leur tour
01:02:53et ils vont découvrir
01:02:55des corps
01:02:56ils vont en découvrir
01:02:58quatre
01:02:59dans un endroit
01:03:00et un petit peu plus loin
01:03:02un cinquième
01:03:03dans une autre petite fosse
01:03:04séparée des autres
01:03:05au total
01:03:09ce sont les corps
01:03:10de cinq personnes
01:03:11et ceux
01:03:12de deux chiens
01:03:13qui sont retrouvés
01:03:14enfouis
01:03:15sous 50 centimètres
01:03:17de terre
01:03:17sans perdre
01:03:20de temps
01:03:20les enquêteurs
01:03:21procèdent alors
01:03:22aux premières
01:03:22constatations
01:03:23les corps
01:03:27sont
01:03:27en habit
01:03:28de nuit
01:03:28certains sont
01:03:29en caleçon
01:03:30d'autres en pyjama
01:03:30d'autres en
01:03:31chemise de nuit
01:03:32ils ont ensuite
01:03:35été
01:03:35recouverts
01:03:37d'un drap
01:03:38puis ensuite
01:03:38d'un sac
01:03:39de couchage
01:03:40puis emballés
01:03:41dans un sac poubelle
01:03:42et les têtes
01:03:43de chaque corps
01:03:44reposent sur un oreiller
01:03:46qui est maculé
01:03:47maculé de sang
01:03:48ça forme une sorte
01:03:49de sarcophage
01:03:50dans lesquels
01:03:51ces corps
01:03:52sont empilés
01:03:53avec entre
01:03:54chacun des corps
01:03:55du ciment
01:03:56et de la chaux
01:03:58qui permet
01:04:00de faire disparaître
01:04:03les corps
01:04:04un peu plus rapidement
01:04:05et d'éviter
01:04:07aussi des odeurs
01:04:07voilà donc ça
01:04:08c'était en avril
01:04:092011
01:04:11effectivement
01:04:11et depuis
01:04:12Xavier Dupont-de-Ligonnais
01:04:12s'est porté disparu
01:04:13alors on l'a
01:04:14imaginé partout
01:04:15vous vous souvenez
01:04:15peut-être de cette une
01:04:16du Parisien
01:04:17c'était en 2019
01:04:19et on pensait
01:04:19que Xavier Dupont-de-Ligonnais
01:04:21avait été arrêté
01:04:22le Parisien n'avait fait
01:04:23sa une
01:04:23et finalement
01:04:24c'était pas lui
01:04:24c'était un beau monsieur
01:04:25qui n'avait rien à voir
01:04:26y compris physiquement
01:04:27ça n'avait absolument
01:04:29absolument rien à voir
01:04:31et donc depuis
01:04:32on avait un peu oublié
01:04:33cette affaire
01:04:34jusqu'à ce que
01:04:35cet influenceur
01:04:35qui s'appelle Aquaveb
01:04:36relance l'affaire
01:04:37vendredi dernier
01:04:38bonjour Aquaveb
01:04:39merci d'être en direct
01:04:40avec nous
01:04:40d'abord
01:04:42pourquoi vous vous intéressez
01:04:43à cette affaire
01:04:44parce qu'on vous connaît
01:04:44plutôt parlant de télé-réalité
01:04:46parlant de people
01:04:48c'est je crois
01:04:49la première fois
01:04:49que vous vous intéressez
01:04:50à un fait divers
01:04:51comme ça
01:04:51pour le coup
01:04:53c'est la première fois
01:04:54que je m'intéresse
01:04:54à un fait divers
01:04:55mais je me dis
01:04:56qu'avec ma communauté
01:04:57de Shippie
01:04:58on est à l'affût de tout
01:04:59donc pourquoi pas
01:04:59essayer de résoudre
01:05:00cette affaire
01:05:01il y a plusieurs affaires
01:05:02qui ont déjà été
01:05:03élucidées
01:05:04grâce aux réseaux sociaux
01:05:05et grâce à internet
01:05:06donc pourquoi pas celle-ci
01:05:07vous avez un million
01:05:08d'influenceurs
01:05:09à peu près
01:05:09c'est ça ?
01:05:11alors un million
01:05:11un sur Instagram
01:05:12en termes d'abonnés
01:05:13mais en termes
01:05:14de visibilité
01:05:15on est sur du
01:05:16240 millions
01:05:17sur 30 jours
01:05:18ce qui est énorme
01:05:19et je suis également
01:05:21sur X
01:05:22avec 160 000 abonnés
01:05:23donc ce qui est
01:05:24plutôt pas mal aussi
01:05:25j'ai une grosse communauté
01:05:26grosse communauté
01:05:28donc vous avez lancé
01:05:28cet appel
01:05:29il y a une semaine
01:05:30environ
01:05:30alors il y a ce communiqué
01:05:31du parquet de Nantes
01:05:32c'est ce qui m'a interpellé
01:05:32moi hier
01:05:33le parquet de Nantes
01:05:34qui dit qu'il est agacé
01:05:35par cette initiative
01:05:36parce que vous êtes parti
01:05:37à la recherche
01:05:38de Xavier Dupont
01:05:39de Ligonnès
01:05:40parce qu'il dit
01:05:41ça va nous donner
01:05:42beaucoup de travail
01:05:43pour vérifier des choses
01:05:44qui sont pas très sérieuses
01:05:45a priori
01:05:46après en même temps
01:05:47j'ai envie de dire
01:05:48que l'affaire
01:05:48elle est
01:05:49il n'y a pas de suite
01:05:50depuis 2011
01:05:52donc pourquoi pas
01:05:54chercher des éléments
01:05:55des pistes
01:05:55sachant que pour le coup
01:05:57avec mes chipis
01:05:57dans le canal
01:05:58on a trouvé plusieurs éléments
01:05:59vraiment très très intéressants
01:06:01et très suspects
01:06:02donc si je peux aider
01:06:04pourquoi pas
01:06:05et s'il est agacé
01:06:06qu'il s'agace
01:06:07dans tous les cas
01:06:07moi je vais bien continuer
01:06:08à chercher
01:06:09et on va bien retrouver
01:06:10Xavier Dupont
01:06:11de Ligonnès
01:06:11donc ce que vous dites
01:06:12en tout cas là
01:06:12ce que vous nous dites
01:06:13c'est que vous n'arrêtez pas
01:06:14malgré le communiqué
01:06:15du procureur
01:06:17ah bah non
01:06:18pourquoi j'arrêterais
01:06:19d'accord
01:06:19c'est une question
01:06:21donc vous n'arrêtez pas
01:06:21ça c'est gare
01:06:22ah non mais moi je suis cash
01:06:23et je précise
01:06:25pour les téléspectateurs
01:06:26quand vous parlez de vos chipis
01:06:27en fait ce sont vos followers
01:06:28que les gens comprennent
01:06:29qui connaissent pas forcément
01:06:30votre univers
01:06:30ce sont vos followers
01:06:33vous avez reçu
01:06:34des informations sérieuses
01:06:35vous pensez
01:06:36depuis vendredi
01:06:37plusieurs oui
01:06:38et qui disent quoi
01:06:40bah plusieurs sources
01:06:42m'indiquent
01:06:43qu'il aurait
01:06:45du moins
01:06:46transité
01:06:47ou
01:06:47il aurait séjourné
01:06:49à Malte
01:06:49on a plusieurs documents
01:06:51on a retrouvé
01:06:52également
01:06:52des espèces
01:06:54de captures d'écran
01:06:55de tchat
01:06:56donc
01:06:57ils auraient
01:06:58tchaté anonymement
01:06:59que ce soit
01:07:00le pilote
01:07:00que ce soit également
01:07:01ses amis garagistes
01:07:02sur une espèce
01:07:04de plateforme privée
01:07:05anonyme
01:07:06donc il y a plutôt
01:07:07il y a pas mal d'éléments
01:07:09franchement il y a pas mal d'éléments
01:07:10et comment vous faites
01:07:10ces éléments que vous recueillez
01:07:12vous les transmettez
01:07:13en même temps à la justice
01:07:13et vous enquêtez avec
01:07:14ou alors vous les gardez pour vous
01:07:16j'enquête
01:07:17je transmets
01:07:18parce que j'ai énormément
01:07:20de témoignages
01:07:21j'ai énormément d'éléments
01:07:22donc pour le coup
01:07:23quand c'est vraiment
01:07:25très très sérieux
01:07:26c'est des témoignages
01:07:26vraiment fondés
01:07:28et qui m'a l'air fiable
01:07:29je transmets directement
01:07:30à la police judiciaire
01:07:32vous parlez de Malte
01:07:33par exemple
01:07:33comment vous allez travailler
01:07:34pour Malte
01:07:35vous allez aller à Malte
01:07:37oui je compte
01:07:37m'y rendre
01:07:37je vais faire ma petite fouine
01:07:39là-bas
01:07:40d'accord
01:07:40et vous allez chercher
01:07:41donc des traces
01:07:42de Xavier Dupont-Digones
01:07:43mais ce qui veut dire aussi
01:07:45que vous êtes certain
01:07:45qu'il est vivant
01:07:46ah pour moi oui
01:07:47pour moi oui
01:07:50il est vivant
01:07:50et les informations
01:07:53que vous avez
01:07:53ont tendance
01:07:54à le confirmer
01:07:54totalement
01:07:56d'accord
01:07:57grâce à l'aide
01:07:58de mes followers
01:07:59des petites chipies
01:08:00d'amour
01:08:00franchement que je remercie
01:08:02parce que c'est grâce à elle
01:08:03on fait un travail
01:08:04jour et nuit
01:08:05pour retrouver
01:08:06XDDL
01:08:07on a d'ailleurs
01:08:08une adresse mail
01:08:09qui s'appelle
01:08:10retrouvions
01:08:10xddl
01:08:11arrobas xoxo
01:08:12aquaic.com
01:08:13donc si vous le croisez
01:08:15ou que vous avez
01:08:15une petite information
01:08:16concernant ce personnage
01:08:17ce fugitif
01:08:18n'hésitez pas à m'écrire
01:08:19mes chipies
01:08:20mais vous ne dites pas
01:08:21que c'est le travail
01:08:21de la justice
01:08:21que c'est le travail
01:08:22de la police en tout cas
01:08:23mais depuis le temps
01:08:26que ça n'avance pas
01:08:27donc pourquoi pas aider
01:08:29en fait
01:08:30sachant qu'il y a quand même
01:08:31un youtubeur
01:08:32qui a trouvé des éléments
01:08:34concernant une autre affaire
01:08:36de cold case
01:08:37et qui grâce à lui
01:08:39a résolu l'enquête
01:08:40qui s'appelle
01:08:40infocrime
01:08:41je me dis que bon
01:08:42on est quand même utile
01:08:44les influenceurs
01:08:45les youtubeurs
01:08:46et les twittos
01:08:47effectivement
01:08:48merci à quoi même
01:08:49merci d'avoir été en direct
01:08:50avec nous
01:08:50pour nous expliquer
01:08:51votre démarche
01:08:52Christine Kelly
01:08:52vous qui aimez
01:08:53l'effet d'hiver comme moi
01:08:54on est deux passionnés
01:08:55au moins sur ce plateau
01:08:56sur l'effet d'hiver
01:08:57qu'est-ce que vous pensez
01:08:57de ce type d'initiative ?
01:08:59je trouve ça excellent
01:09:01je trouve ça excellent
01:09:03parce que
01:09:03donc c'est plutôt
01:09:04la réaction du parquet de Nantes
01:09:05que vous ne comprenez pas trop ?
01:09:06la réaction du parquet de Nantes
01:09:07m'interpelle
01:09:07parce que si vraiment
01:09:08c'était interdit
01:09:09on lui aurait dit
01:09:10de ne pas le faire
01:09:11mais je trouve que c'est excellent
01:09:12qu'il y ait quelqu'un
01:09:13qui dit voilà moi je propose
01:09:15et qui transmettent
01:09:16les informations en plus
01:09:17à la justice
01:09:17et qui disent
01:09:18si vous avez des témoignages
01:09:19donnez-moi
01:09:20et ça montre le vide
01:09:21le manque de moyens
01:09:23ça peut combler
01:09:23le manque de moyens
01:09:24d'enquête
01:09:25il y a des pays où ça marche
01:09:26il y a des pays où il y a
01:09:27comme ça des associations
01:09:27d'internautes etc
01:09:29ou des particuliers
01:09:30qui s'associent
01:09:31et qui font des enquêtes
01:09:32eux-mêmes
01:09:32et ça marche
01:09:33c'est ça
01:09:33et en plus il dit
01:09:34qu'il a déjà
01:09:35pu résoudre des enquêtes
01:09:37donc je trouve excellent
01:09:38d'avoir cette initiative
01:09:39alors effectivement
01:09:40tant que ce n'est pas
01:09:41contre la justice
01:09:42que c'est avec la justice
01:09:43et qu'ils transmettent
01:09:44effectivement les informations
01:09:45mais ça montre aussi
01:09:46qu'il y a un certain vide
01:09:48donc vous êtes prête
01:09:49à être une chipie
01:09:50avec un poivre
01:09:51si j'ai bien compris
01:09:52peut-être pas
01:09:53en train de faire
01:09:53mais envers les réseaux sociaux
01:09:55c'est quelque chose
01:09:56il vaut mieux que les influenceurs
01:09:58soient utiles
01:09:58bon voilà
01:09:59c'était important
01:09:59de vous en parler également
01:10:00merci d'avoir été avec nous
01:10:01dans un instant
01:10:02c'est Sonia Mabrou
01:10:02pour se retrouver demain
01:10:03mes chipies
01:10:04à 10h35
01:10:07à demain
01:10:07et d'ici là
01:10:07c'est prudent