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Avec Philippe Bilger, Christophe Madrolle, Virginie Calmels, Emmanuel Razavi

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-05-06##

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News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:07Bienvenue dans Les Vraies Voix, aujourd'hui c'est mardi, bonjour Philippe David.
00:00:11Bonjour Cécile de Ménibus.
00:00:12Vous avez remarqué, j'ai dit bon chefour.
00:00:14Bonjour, mais c'est pas grave.
00:00:15Bonjour, c'est le côté allemand.
00:00:17Bien voulant.
00:00:18Vous êtes alsacien comme moi alors.
00:00:20Oui.
00:00:21Non, alsacienne dans ces cas-là.
00:00:22Sienne.
00:00:23Non, je parlais de vous.
00:00:24Ah bon ?
00:00:25Mais vous avez fini de me rectifier alors que Cécile me permet de gagner au jeu, généralement.
00:00:31C'est bien de reconnaître ces turpitudes.
00:00:36Le kilo de saucisses qu'il avale, Philippe David, je vais vous dire, il pourrait être naturalisé alsacien.
00:00:42Non, parce que j'aime aussi celle de Toulouse.
00:00:44Oui, c'est ça.
00:00:45Et puis la Tchistora au Pays Basque.
00:00:47Dites donc, ça vient au moins 24 heures qu'on n'avait pas parlé bouffe et saucisses.
00:00:50Et puis la Potifara en Catalogne.
00:00:52Oui, ça va, ça va.
00:00:53On s'adresse de ne pas devenir une saucisse vous-même.
00:00:57Oui, ça en est déjà une grosse saucisse, je vous assure.
00:01:00À lui-même, on pourrait nourrir, je pense, une famille de 14 enfants avec Philippe David.
00:01:07Eh bien, en attendant, ce numéro de téléphone, le 0826 300 300 avec notre...
00:01:12On est Zach aujourd'hui.
00:01:13Ah, on n'est pas Zach, on est Aude aujourd'hui.
00:01:15Bien entendu.
00:01:16Allez, le sommaire de cette émission, le Grand Débat du jour à 17h30.
00:01:19Pour Fabien Roussel, le patron du Parti Communiste, la France Insoumise,
00:01:23fonctionne comme une secte et sous emprise d'un couple, Mélenchon et Sophia Chikirou.
00:01:29Il réagissait à cette révélation d'un livre enquête sur le fonctionnement peu démocratique de la France Insoumise.
00:01:33Alors, parlons vrai.
00:01:34Est-ce que ces propos vous semblent réalistes ou outranciers ?
00:01:37Et à la question, plus aucune relation avec Mélenchon, comportement de secte,
00:01:41Roussel a-t-il acté la fin du nouveau Fonds Populaire ?
00:01:44Vous dites oui à 58%.
00:01:46Vous voulez réagir ?
00:01:47Aude attend vos appels au 0826 300 300.
00:01:51Et puis le coup de projecteur des vraies voix.
00:01:5318h40, Ahmed El-Chara, le président syrien par un terrible,
00:01:57toujours inscrit sur plusieurs listes terroristes internationales,
00:01:59est attendu donc demain pour un entretien à Paris.
00:02:02Pour sa première visite européenne, la présidence affirme vouloir soutenir
00:02:06une Syrie stable, souveraine et respectueuse de toutes ses composantes.
00:02:10Alors, parlons vrai.
00:02:11Est-ce que pour vous, Al-Chara, qui a refusé de serrer la main à Alena Berbock,
00:02:14la ministre allemande des Affaires étrangères, vous semble fréquentable ?
00:02:17Et à cette question, la visite de Ahmed El-Chara,
00:02:20chef islamiste de l'état syrien en français,
00:02:22nécessaire ou choquante, vous dites à 94% choquante.
00:02:26Vous voulez réagir ?
00:02:27Le 0826 300 300.
00:02:29Notre invité sera Emmanuel Razavi, grand rapporteur franco-iranien,
00:02:33spécialiste du Moyen-Orient, auteur du livre
00:02:34La Fâche Cachée des Molas, aux éditions du Cerf.
00:02:37On vous souhaite la bienvenue, c'est Les Vraies Voix.
00:02:39Jusqu'à 19h.
00:02:40Les Vraies Voix Sud Radio.
00:02:42Mon cher Philippe Bilger, comment allez-vous ?
00:02:45Je vais bien, je vous impose encore un visage un peu imparfait.
00:02:49Non, mais qu'il se passe ?
00:02:50Comme si en général, il était esthétique, ça c'est ma unité personnelle.
00:02:54Il n'y a rien, il n'y a rien.
00:02:55Que j'ose me comparer à vous-même ou à Virginie,
00:02:58qui vient d'arriver, comme si elle avait besoin d'arriver
00:03:01juste pour être désirée.
00:03:03C'est faux, ça me dépasse.
00:03:07Eh bien, elle est la Virginie Calmes, présidente de Futurae,
00:03:09École des Métiers de Demain.
00:03:10Bonsoir Virginie.
00:03:11Bonjour à tous, pardon les petits embouteillages.
00:03:13J'étais effectivement réclate.
00:03:15Et elle nous a apporté des bonbons.
00:03:17Oh là là, c'est pas bien.
00:03:18C'est périssable.
00:03:20Voilà, les bonbons, c'est bien plus bon.
00:03:22Et de retour, conseillère régionale Sud.
00:03:24Bonsoir Christophe.
00:03:24Bonsoir tout le monde, heureux d'être avec vous.
00:03:27Il est arrivé il y a une demi-heure, on est disant, j'ai besoin de vacances.
00:03:29Il n'a pas de mine pourtant.
00:03:31C'est le soleil marseillais, c'est à Virginie.
00:03:34C'est vrai, quand il est à Paris, j'ai mis la doudoune.
00:03:37J'ai mis la doudoune aujourd'hui à Paris.
00:03:39Et les marseillais, il faut croire qu'ils travaillent.
00:03:42Vous avez des bureaux décapotables, c'est ça ?
00:03:45Qu'est-ce que c'est décapotable ?
00:03:46Vous avez des bureaux décapotables pour être si bronzés ?
00:03:49Exactement, vous savez, avec une voiture décapotable, bien évidemment à Marseille.
00:03:53Des bureaux, des bureaux.
00:03:54Mais ma voiture est un bureau.
00:03:56Ah d'accord, vous travaillez dans votre bureau ?
00:03:57Sur la plage.
00:03:59Rappelez-vous ma délégation à la région sud, je m'occupe de la mer.
00:04:01Pourquoi voulez-vous que je sois dans un bureau quand le président musulé me confie la mer ?
00:04:04Je suis sur la mer.
00:04:06Quelle bande de planquets, c'est pas possible, incroyable.
00:04:08Allez, au 0826 300 300, c'est Éric qui nous appelle d'Albi.
00:04:12Bonsoir Éric.
00:04:13Bonsoir.
00:04:15Bonsoir à tous.
00:04:16Coup de gueule, cher Éric, sur les coups, en tout cas sur contre le mirage démocratique
00:04:22de l'introduction de la proportionnelle aux élections législatives, vous dites.
00:04:27Oui, absolument.
00:04:29Marronnier, cher à M. Veigroux et à bien d'autres partis, elle est fille en tête.
00:04:33Et je pense que c'est une réforme dont on peut se passer.
00:04:37À mon avis, déjà, je la trouve antidémocratique, parce que c'est le vote de liste qu'on a vu ce matin au niveau régional.
00:04:44Donc c'est la fin de la réelle représentativité.
00:04:46Mais pour moi, une refonte de la carte électorale serait plus efficace pour assurer de la représentativité
00:04:54plutôt que de passer par cette réforme qui ne fera que diluer encore un peu plus le vote des électeurs
00:04:59sur des scrutins de listes établis par des partis.
00:05:02Ce que de Gaulle ne voulait pas reviendrait un peu plus encore au gouvernement des partis, par la proportionnelle.
00:05:08Donc, personnellement, je suis contre et je préférerais qu'on redessine des circonscriptions
00:05:13pour leur donner un sens territorial et non pas une cuisine comme a fait Cazeneuve à l'époque,
00:05:18avec des campagnes diluées, avec des quartiers, etc.
00:05:21Le Tarn est un exemple magique en termes de découpage électoral.
00:05:25Philippe Bichard, 60 ans.
00:05:26– Vous ne trouvez pas, Eric, qu'au contraire, on pourrait penser que la proportionnelle
00:05:34permet de faire coïncider le pays réel avec le pays légal
00:05:39et qu'en définitive, l'Assemblée qui est dans le désordre,
00:05:43assez proche de ce qu'imposerait la proportionnelle, serait encore plus équilibrée ?
00:05:50C'est mon point de vue.
00:05:51Pour gagner du temps, je ne mets pas un point d'interrogation.
00:05:54– Voilà, on va faire tourner, justement.
00:05:56– On va faire tourner, Christophe.
00:05:57– Merci, Eric.
00:05:57Moi, je partage complètement la position de Philippe Bilger
00:05:59et puis le président de Gaulle, avec la Constitution,
00:06:03a créé les partis politiques pour pouvoir exercer le pouvoir.
00:06:07Et donc, ils donnent tous les pouvoirs dans la 5ème République aux partis politiques.
00:06:10Donc, c'est normal que les partis politiques puissent présenter des listes
00:06:14aux élections législatives et il y aura à ce moment-là
00:06:16une vraie représentativité du pays vis-à-vis à l'Assemblée nationale.
00:06:21Il faut faire attention.
00:06:22– Attention, 30 secondes.
00:06:23Virginie Ekelmels.
00:06:24– Alors, moi, je suis plutôt d'accord avec Eric.
00:06:26Je pense qu'on aurait une grande difficulté
00:06:28avec un éparpillement de multiples petits partis
00:06:31parce qu'aujourd'hui, on n'a plus des partis très forts.
00:06:34Donc, on aurait beaucoup de petits partis.
00:06:36Et je pense que la dose de proportionnelle qu'on pourrait souhaiter,
00:06:39elle devrait quand même être accompagnée
00:06:40d'une prime au majoritaire, à celui qui arrive en tête.
00:06:44Sinon, c'est ingouvernable.
00:06:45– Ou alors, c'est la coalition, ce qui se passe dans d'autres pays,
00:06:49mais on voit bien qu'en France, ça ne fonctionne pas.
00:06:51– Voilà. Merci beaucoup, Eric.
00:06:52Vous restez avec nous, de toute façon, jusqu'au qui-c'est-qui
00:06:55qui l'a dit dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:06:58Monsieur le procureur.
00:06:59– On va parler de l'Open AI.
00:07:05– Ah, l'Open AI qui a conçu ChatGPT.
00:07:08– ChatGPT.
00:07:09– On reste ensemble jusqu'à 19h.
00:07:11Soyez les bienvenus sur le numéro de téléphone 0826 300 300.
00:07:14C'est Aude qui vous attend.
00:07:16– Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h,
00:07:19Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:07:22– C'est les vraies voix jusqu'à 19h, comme tous les jours,
00:07:24entre 17h et 19h, bien entendu.
00:07:27On va demander à Maxime si on a les chiffres de la chaîne YouTube.
00:07:32– Alors, plus d'un million.
00:07:33– Non, mais c'est un running gag, parce qu'il ne les a jamais, en fait.
00:07:37– Alors, on a passé les 1 million 10 000, ça, j'en suis certain.
00:07:40– Oui, on a…
00:07:41– Les chiffres précis, avec nous, la semaine prochaine.
00:07:43– Regardez le lapin dans les phares, mais j'adore ça.
00:07:44Oui, alors, oui, pardon, je suis au téléphone avec le ministère de l'Intérieur.
00:07:49Faites fouette comme vous voulez.
00:07:51– Bien sûr, c'est qu'il y a plus d'un million.
00:07:52– Merci, ça, c'est de la justesse.
00:07:56– Oui, c'est comme les horaires, c'est hyper juste, les trains.
00:07:59C'est-à-dire, on part à peu près là.
00:08:00– Oui, d'accord, c'est ça.
00:08:02En tout cas, Philippe Bilger est avec nous.
00:08:03Christophe Madrol, conseiller régional Sud,
00:08:05et Virginie Calmels, président de Futurae, école des métiers de demain.
00:08:09Dans un instant, les trois mots dans l'actu, c'est avec Félix Mathieu.
00:08:11Bonsoir, Félix.
00:08:11– Bonsoir, Félix.
00:08:12– Bonsoir, Sassi.
00:08:13– Et de quoi parle-t-on ?
00:08:14– On va parler du nouveau chancelier allemand qui n'a failli pas l'être,
00:08:16enfin, qui n'a pas été élu comme prévu du premier coup aujourd'hui.
00:08:18Il a fallu re-voter.
00:08:20On va parler aussi de ces référendums
00:08:21qu'Emmanuel Macron pourrait vouloir annoncer la semaine prochaine.
00:08:24Grande émission dans un prime time sur TF1, mardi prochain en tout cas.
00:08:28Et puis, on va parler un peu champignons hallucinogènes contre la dépression.
00:08:31C'est expérimental et c'est du côté de Nîmes, figurez-vous, du CHU de Nîmes.
00:08:35En trois mots, donc, en trois mots, cafouillage, référendum et champignons.
00:08:38– Et en attendant, Philippe Bilger.
00:08:41– Les vraies voix Sud Radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:08:46– Et c'est sur ça, Matt Mann, le fondateur d'OpenAI qui a conçu Tchadjipiti.
00:08:51– Oui, j'ai eu envie d'en parler parce qu'en général, vous savez, mes chers amis,
00:08:56que je ne suis pas un spécialiste de ces choses informatiques et économiques.
00:09:01– Je laisse ça à Virginie et à Christophe.
00:09:04C'est le fait que, quand je lis que Sam Alpan,
00:09:08en tenant compte de l'avis des leaders de la société civile,
00:09:12a décidé de ne pas faire de l'OpenAI une société à but lucratif
00:09:18parce qu'il a décidé de mettre avant l'intérêt des actionnaires les questionnements éthiques.
00:09:26Dans un monde où l'éthique a disparu,
00:09:29– Eh bien, je trouve formidable que cet homme,
00:09:33qui ne doit pas être un directeur général ordinaire,
00:09:36après avoir pris l'avis de leaders qui ont pu avoir des constérations morales,
00:09:43a décidé d'abandonner le caractère lucratif
00:09:48parce qu'il a compris que l'intelligence artificielle devait être un bien universel.
00:09:54Moi, je trouve ça extraordinaire pour une fois que ma naïveté trouve matière à s'exprimer.
00:10:00– Tu es trop beau, mon Philippe.
00:10:02C'est magnifique, voilà.
00:10:04Pardon, oui, ben, t'es très beau, Philippe.
00:10:07– Non, mais son expression, il faut voir.
00:10:09Mettez-vous sur la chaîne YouTube, puisqu'on a passé le 1,100,000,
00:10:13voir Philippe qui s'exprime avec cette naïveté qui est extraordinaire.
00:10:16– C'est très bien, le processus est très bien,
00:10:19et je pense qu'effectivement, ce chef d'entreprise a raison.
00:10:22Mais je pars toujours du principe, quand c'est gratuit, le produit, c'est soi-même.
00:10:26Et je me méfie toujours de la gratuité des projets comme celui-ci,
00:10:29parce qu'il peut y avoir effectivement quelque chose derrière qui soit lucratif.
00:10:33On n'est pas dans un monde de bisounours, et je pense effectivement…
00:10:35– Surtout que l'investissement est colossal.
00:10:37– L'investissement est colossal.
00:10:38Et je pars toujours du principe, quand c'est gratuit, c'est nous le produit.
00:10:41– Je crois que l'intelligence artificielle fascine autant qu'elle fait peur.
00:10:47Et donc je crois que c'est surtout quelqu'un de très intelligent
00:10:50qui se rend compte à un moment donné qu'il faut aussi donner des garde-fous,
00:10:55et qu'au lieu que ce soit l'État qui réglemente,
00:10:57ou qu'on mette des barrières, ou je ne sais quoi,
00:11:00il prend les devants assez habilement,
00:11:02en disant finalement c'est une telle révolution,
00:11:05et Tchadjipiti aujourd'hui est utilisé de plus en plus,
00:11:09et aura des conséquences néfastes sur l'emploi.
00:11:12Il y aura des destructions d'emplois.
00:11:14Donc son annonce, elle est très…
00:11:16– Elle est nouvelle, elle est nouvelle.
00:11:17– Et il y aura, on espère évidemment, de la création.
00:11:20Mais en face, c'est choumpéterien,
00:11:21est-ce que la création sera supérieure à la destruction ?
00:11:23On ne sait pas, et en tout cas ça risque de prendre un peu de temps.
00:11:26Du coup, je pense qu'il est très habile dans cette communication,
00:11:29il est même très politique pour un chef d'entreprise,
00:11:31c'est-à-dire qu'il prend les devants et il rassure,
00:11:34en disant en fait, on ne va pas en faire un immense centre de profit,
00:11:39c'est ça que ça veut dire.
00:11:40En attendant, ça ne sera pas gratuit.
00:11:42C'est simplement que ce qu'il veut montrer,
00:11:43c'est que le but ultime n'est pas lucratif,
00:11:46mais une entreprise, pour qu'elle soit pérenne,
00:11:48il faut quand même qu'elle dégage des résultats.
00:11:50Donc ce qu'il met là en exergue,
00:11:53c'est que ce n'est pas un driver de l'argent,
00:11:56que ce n'est pas pour faire du sur-profit,
00:11:58pour plaire à notre langage de nos extrémistes de gauche dans ce pays,
00:12:03c'est plutôt pour dire, voilà, on est en avance technologique,
00:12:06on apporte une solution, et en gros, on ira à l'équilibre.
00:12:10Je pense que c'est très habile de sa part.
00:12:12Mais rien à voir que le beau sourire de Philippe Bilger,
00:12:14quand il parle de ça, moi je suis très satisfait quand même.
00:12:17Non, mon cher Christophe.
00:12:17Non, mais surtout qu'en tout cas, ils sont en développement continuel,
00:12:22c'est-à-dire qu'ils arrêtent, à un moment donné,
00:12:24quelqu'un prendra le lead, et pas eux.
00:12:27Merci.
00:12:27Et que demain soir, on aura une émission sur l'AI,
00:12:30dans les vrais voix responsables, de 19h à 20h, Cécile.
00:12:32Absolument, passionnante.
00:12:33Et vous avez déjà le nom des invités ?
00:12:36Absolument.
00:12:37Oui, on a le nom des invités, ils vont venir même avec des robots.
00:12:40Oui, on va faire une demonstration avec un robot.
00:12:41Peut-être qu'on va remplacer demain, on ne sait pas, on ne sait pas.
00:12:43Allez, tout de suite, merci beaucoup Philippe Bilger.
00:12:44Vous êtes irremplaçable, mes amis.
00:12:46Arrêtez, on peut être clonés comme ils veulent,
00:12:49ce sera un Philippe David augmenté, Cécile augmenté.
00:12:55Et en attendant, Félix Mathieu est dans les starting blocks,
00:12:59avec les trois mots dans l'actu.
00:13:00Les vrais voix sud radio.
00:13:02Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont cafouillage, référendum et champignon.
00:13:06Faux départ pour le nouveau chancelier Frédéric Schmerz en Allemagne.
00:13:09Il devait succéder à Olaf Scholz après un vote du Bundestag
00:13:12en forme de formalité suite à l'accord de coalition.
00:13:15Mais situation inédite, il n'a pas eu la majorité attendue du premier coup.
00:13:18Il a fallu un deuxième tour en urgence.
00:13:21Emmanuel Macron de retour sur la politique intérieure.
00:13:23Le président va faire une grande émission sur TF1 la semaine prochaine.
00:13:25Il envisagerait des référendums sur tout plein de sujets,
00:13:28sauf le budget, comme le souhaite pourtant François Bayrou.
00:13:31Grosse ambiance.
00:13:32Et puis, des champignons hallucinogènes pour soigner la dépression.
00:13:35Mesures expérimentées à Nîmes, quand les traitements classiques ne fonctionnent pas.
00:13:39Les Vraies Voix Sud Radio.
00:13:43Wir haben keinen Kanzler.
00:13:45En attendant le Habemus Papam en latin à Rome.
00:13:48Votre allemand est bien meilleur que l'anglais de Philippe Bilger.
00:13:50Merci, on essaye, on essaye.
00:13:51Oui, très bien.
00:13:53En attendant effectivement le Habemus Papam du côté de Rome.
00:13:56Il y a cet épisode inattendu tout à l'heure.
00:13:58Le « Nous n'avons pas de chancelier » en allemand du côté de Berlin.
00:14:01Situation finalement réglée.
00:14:02C'est bon, Frédéric Schmerz est bien devenu chancelier.
00:14:04Il y a environ trois quarts d'heure maintenant.
00:14:06Mais après quelques heures de cafouillage,
00:14:08la journée avait pourtant commencé par les honneurs militaires
00:14:11rendus au chancelier social-démocrate sortant Olaf Scholz.
00:14:16Olaf Scholz.
00:14:17Qui devait ensuite remettre la chancellerie au chrétien-démocrate Frédéric Schmerz
00:14:21après un vote du Bundestag.
00:14:22C'était réglé comme du papier à musique.
00:14:24C'était une formalité.
00:14:25Un accord de coalition droite-gauche entre la CDU et le SPD était signé.
00:14:29Sauf que, sauf que...
00:14:30Le député Frédéric Schmerz
00:14:36n'a pas obtenu la majorité requise d'au moins 316 voix
00:14:39conformément à l'article 63, paragraphe 2 de la loi fondamentale.
00:14:43Il n'a pas été élu chancelier de la République fédérale d'Allemagne.
00:14:47Visiblement, dans le secret du vote, en fait, certains députés n'ont pas suivi
00:14:51l'accord de coalition signé par leur parti.
00:14:53Situation inédite.
00:14:55En 80 ans de République fédérale, il a fallu re-voter.
00:14:58Au pire du pire, une majorité relative aurait pu suffire.
00:15:01En tout cas, durant ces heures, sans nouveau chancelier,
00:15:03où Olaf Scholz a un peu fait des heures sub de chancelier.
00:15:06L'extrême droite a même eu le temps de donner de la voix.
00:15:08Avons-nous un gouvernement ou non ?
00:15:13Si ce n'est pas le cas, nous devons organiser de nouvelles élections.
00:15:16Lançait carrément cet élu AFD en milieu de journée.
00:15:18Cafouillage sous les yeux de l'ancienne chancelière Angela Merkel,
00:15:22venue assister au sacre d'un nouveau chancelier de CDU.
00:15:24Bon, finalement, il a fallu attendre un peu.
00:15:26Mais donc, ça y est, Frédéric Schmerz est donc bien devenu chancelier.
00:15:28– Pas Schmerz. – Non, il a dit Schmerz.
00:15:31– Schmerz, Schmerz, ça veut dire ennui.
00:15:34– Oui, il a dit Friedrich. – Ah, mais il a eu des ennuis aujourd'hui.
00:15:38– Il a eu des ennuis aujourd'hui.
00:15:39– Schmerz, mais ce n'est pas grave, je le comprends pas.
00:15:41– Il parle aussi bien allemand que vous-même.
00:15:43– C'était peut-être un jeu de ment en allemand,
00:15:45vu qu'il a eu des ennuis aujourd'hui.
00:15:46– On va dire que je l'ai fait exprès, alors.
00:15:48– Non, non, mais pardon, vous êtes très bon.
00:15:52– Allez, le deuxième mot, référendum,
00:15:55Emmanuel Macron envisagerait d'en annoncer
00:15:57lors de sa grande émission la semaine prochaine.
00:15:59– Oui, le chef de l'État de retour sur la politique intérieure
00:16:01après bientôt cinq mois de gouvernement Bayrou
00:16:03et un an sans majorité même relative.
00:16:08Il est de retour, Emmanuel Macron sera l'invité
00:16:10d'une émission en prime time sur TF1 mardi soir,
00:16:13mardi de la semaine prochaine avec Gilles Boulot.
00:16:15Son entourage fait savoir qu'il pourrait annoncer
00:16:17ou en tout cas envisager publiquement de lancer des référendums.
00:16:21Sont évoqués des sujets comme l'organisation territoriale du pays
00:16:23ou encore les rythmes scolaires sur lesquels le président
00:16:26avait déjà annoncé une convention citoyenne.
00:16:29Bref, des référendums sur à peu près tout,
00:16:31sauf le budget, comme l'avait publiquement envisagé François Bayrou.
00:16:34La prérogative du référendum est bien celle du président
00:16:36et donc l'idée du Premier ministre, a priori,
00:16:38semble avoir fait un petit flop du côté de l'Élysée.
00:16:41– Moi, il y a un sujet en ce moment,
00:16:42s'il devait y avoir un référendum, c'est la fin de vie.
00:16:45Pourquoi, par exemple, on ne partirait pas là-dessus
00:16:46s'il veut absolument un référendum ?
00:16:48– Moi, d'abord, à titre personnel, je n'aime pas cette proposition,
00:16:56mais est-ce que ça n'est pas un sujet trop délicat,
00:17:00trop complexe, trop intime pour faire l'objet d'un référendum ?
00:17:04Je vois mal comment une campagne sur un tel sujet
00:17:08pourrait véritablement éclairer, je ne sais pas.
00:17:10– Virginie Calmel, je prenais un exemple,
00:17:13parce que les rythmes scolaires, je pense que ça ne va pas attirer les gens aux urnes.
00:17:16– C'est une immigration au bouvet.
00:17:18– Mais on ne peut pas, au moins c'est réglé.
00:17:20– Enfin, là encore, les prérogatives du président
00:17:22pourraient se porter sur des sujets fondamentaux pour les Français.
00:17:25Là, on a quand même l'impression, en tout cas,
00:17:27dans ce qui fuite, ce qui n'est pas une annonce,
00:17:30que quand même, on est sur le petit bout de la lorgnette.
00:17:32Donc ça, c'est un peu dommage.
00:17:34Alors, effectivement, le sujet de la fin de vie est un sujet crucial.
00:17:37Mais tout ce qui est sociétal est extrêmement clivant politiquement.
00:17:42C'est compliqué.
00:17:43À chaque fois, ça divise tout le monde.
00:17:46Donc, y compris dans les mêmes camps.
00:17:48Donc là, en plus, on a l'élection des Républicains en parallèle.
00:17:51Enfin bref.
00:17:52– Le congrès du PS.
00:17:53– Le congrès du PS.
00:17:54Enfin bon, il y a plein d'enjeux.
00:17:55Moi, je suis d'accord avec Philippe Bilger.
00:17:57Je pense qu'à un moment donné, il faudrait plutôt aller sur des sujets.
00:18:01Et je trouve que François Bayrou, pour le coup, sur le budget,
00:18:04il était sur quand même un sujet fondamental.
00:18:07C'est-à-dire que les arbitrages budgétaires et le cap,
00:18:11parce que derrière un budget, derrière des chiffres,
00:18:13c'est une vision stratégique, en fait, pour le pays,
00:18:16que là, on puisse faire trancher à ce moment-là des Français
00:18:19sur certains arbitrages, je trouve que ça aurait pu avoir du sens.
00:18:22– Cours.
00:18:22Ce qui est impressionnant, c'est la claque que met Emmanuel Macron à François Bayrou.
00:18:27– C'est clair.
00:18:28– Elle fait mal, ça.
00:18:29– La semaine dernière, François Bayrou nous annonce référendum.
00:18:32Le président de la République, on arrête le jeu, c'est moi qui décide.
00:18:35Voilà ce qui se passe.
00:18:36Résultat, tu retournes t'occuper de tes affaires, affaires courantes.
00:18:40Le patron, c'est moi.
00:18:41– Troisième mot, c'est champignons utilisés pour soigner la dépression.
00:18:45– Alors oui, c'est encore expérimental, mais…
00:18:48– Mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi.
00:18:50– Mangez-moi, mangez-moi.
00:18:51– Oui, c'est une chanson qu'on peut entendre du côté d'Onyme,
00:18:54paraît-il en ce moment, alors c'est très sérieux en vrai,
00:18:56alors que Florent Manodou, Yannick Noah ou encore François Berléand
00:18:59vont à leur tour briser le tabou de la dépression ce soir sur M6.
00:19:03Eh bien, face à l'inefficacité des traitements classiques,
00:19:05le CHU de Nîmes, effectivement, essaye des champignons hallucinogènes,
00:19:09comme par exemple la psilocybine, contre certaines maladies mentales.
00:19:12Pas de dépendance, mais ces substances peuvent être dangereuses
00:19:16si ce n'est pas encadré, explique tout de même le psychiatre Patrick Lemoyne.
00:19:18– La psilocybine, c'est la deuxième molécule proposée pour traiter la dépression
00:19:23et effectivement les syndromes post-traumatiques
00:19:26et éventuellement les tocs.
00:19:27La psilocybine est également une substance hallucinogène,
00:19:31dénuée de risques, il n'y a pas d'addiction physique.
00:19:33En revanche, effectivement, il peut y avoir des bad trips.
00:19:37J'ai fait d'une prise et vous avez plusieurs mois,
00:19:39presque instantanément, de bien-être.
00:19:40Si la personne n'est pas dans un milieu très sécurisant,
00:19:44encadrée, entourée par un psychothérapeute ou une infirmière,
00:19:47ça peut effectivement mal tourner d'un point de vue purement psychologique.
00:19:50– Patrick Lemoyne, psychiatre, auteur de santé psychique,
00:19:53des écrivains et de leurs personnages aux éditions Odile Jacob.
00:19:56Il était joint par François-Louis Bourneau pour Sud Radio.
00:19:58En tout cas, d'autres substances psychédéliques avec des effets similaires
00:20:00comme par exemple le LSD, la DMT et la mescaline sont aussi étudiés.
00:20:05– Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:20:06Allez-vous rester avec nous.
00:20:07Dans un instant, on va revenir sur ce qu'a dit Fabien Roussel ce matin
00:20:11qui a taclé un petit peu la France insoumise,
00:20:13un qualifié de secte sous emprise d'un couple entre Chikiru et Mélenchon
00:20:17après les révélations de ce livre sur son fonctionnement interne.
00:20:20– Alors parlons vrai, est-ce que ces propos vous semblent réalistes ou outranciers ?
00:20:24À la question, plus de relation avec Mélenchon, comportement de secte,
00:20:28Roussel a-t-il acté la fin du nouveau Front populaire ?
00:20:31Vous dites oui à 56%, vous voulez réagir le 0826 300 300.
00:20:36– On fait une petite pause, on revient dans un instant avec ce numéro de téléphone
00:20:38et bien entendu on est ensemble jusqu'à 19h.
00:20:40Bienvenue sur Les Vraies Voix.
00:20:42– Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:20:48– Retour des Vraies Voix avec bien évidemment Philippe Bilger,
00:20:52Virginie Calmez, Christophe Madrol qui nous vient du Sud,
00:20:55évidemment Cécile de Ménibus et c'est l'heure du grand débat des Vraies Voix.
00:21:02– Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:21:05– Ils sont désormais rassemblés mais peuvent-ils vraiment gagner ?
00:21:09– Un pour tous et tous pour les législatives, ils sont désormais rassemblés.
00:21:12– Le Conseil national du PS a validé hier soir l'accord pour les législatives.
00:21:17– Le PS a fini par dire oui dans la douleur.
00:21:21– Alors je voudrais d'abord vous interroger sur Jean-Luc Mélenchon.
00:21:25– Ouh là là, je ne saurais même pas m'en souvenir,
00:21:28mais ça date de bien avant les dernières élections présidentielles que nous n'avons plus de relais.
00:21:32– À chaque fois qu'ils font la politique de la chaise vide,
00:21:35malheureusement, ils affaiblissent le collectif que nous formons.
00:21:37– Qu'ils ne détruisent pas le front que nous avons constitué.
00:21:40– Si certains en tombent dans ce piège, évidemment qu'ils vont fracturer le nouveau front populaire.
00:21:44– Et les filles qui, pour l'instant, en tout cas, donnent le sentiment d'être à côté de l'aventure.
00:21:49Ils affaiblissent la gauche quand ils font ça.
00:21:50– LFI, une secte sous l'emprise d'un couple Mélenchon-Chic-Hirou,
00:21:56des mots employés ce matin par Fabien Roussel, le patron du parti communiste,
00:21:59réagissait à ces révélations d'un livre enquête sur le fonctionnement peu démocratique de la France insoumise.
00:22:04– Alors parlons vrai, imaginez-vous des partis aussi déchirés refairent une alliance en cas de dissolution.
00:22:09Et à cette question, plus de relation avec Mélenchon, comportement de secte,
00:22:14Roussel a-t-il acté la fin du nouveau front populaire ?
00:22:16Vous dites oui à 56%, vous voulez réagir ?
00:22:19Aude, attends vos appels au 0826 300 300 et évidemment, livrez-vous avec elle.
00:22:27– Et puis Bilger, le torchon brûle.
00:22:29– D'abord, ça n'est pas la première fois qu'on parle du comportement pour aller vite
00:22:35d'autocrate et totalitaire de Jean-Luc Mélenchon.
00:22:38– On n'apprend rien.
00:22:39– Et du fait qu'autour de lui, il y a une garde évidemment rapprochée
00:22:44et qui se soumet à ses dictates parce qu'il est brillant, il est cultivé
00:22:49et il ne tolère pas la moindre contradiction.
00:22:53Ça n'est pas comme ici.
00:22:54Deuxième élément, il est évident que le livre qui va sortir demain,
00:23:02dont on a pu lire des extraits dans le monde,
00:23:04offre une synthèse qui semble détaillée de ce qui se passe à LFI.
00:23:09Et dernier élément, c'est le fait qu'en réalité, Fabien Roussel, lorsqu'il énonce cette évidence,
00:23:19profère une banalité que Manuel Bompard, avec beaucoup d'habileté,
00:23:24a cherché à éluder en disant « mais ça va être le dixième livre sur LFI ».
00:23:30Mais je crois que celui-là, il va être plus cinglant que beaucoup d'autres.
00:23:33– Virginie Calmel.
00:23:34– Oui, je crois que malheureusement, ça ne va pas aider dans la crise démocratique que nous connaissons
00:23:38parce que, mine de rien, indépendamment de Jean-Luc Mélenchon,
00:23:42les Français ont un peu le sentiment que dès qu'on parle parti politique,
00:23:45au fond, c'est tout le temps des sombres histoires qui sortent.
00:23:50Alors, il n'y a pas qu'à LFI, je veux dire.
00:23:51Et c'est un peu le problème, c'est qu'à la fin, on a quand même l'impression
00:23:55que tous ces fonctionnements ne sont pas transparents, que ce n'est pas clean,
00:23:58qu'il y a des gros problèmes.
00:23:59Et du coup, les Français se disent, au fond, pourquoi ces gens-là veulent gouverner la France
00:24:05alors que déjà, ils n'arrivent pas à être exemplaires dans le fonctionnement d'un parti politique.
00:24:10Alors là, évidemment, Mélenchon, c'est la caricature, c'est un incroyable tribun.
00:24:15Mais je pense que la gauche a ses chances.
00:24:18Vous savez que ce n'est pas du tout mon bord.
00:24:20Mais moi, je pense qu'elle a ses chances le jour où elle met Mélenchon de côté
00:24:23et que des gens, même comme Corbière, comme Mottin, comme Garrido, comme Ruffin,
00:24:29si eux vont vers une alliance communiste,
00:24:33les Verts qui est quand même, Madame Tondelier est toujours très étonnante,
00:24:38mais un PS, je pense qu'à ce moment-là, la gauche peut recréer une surprise
00:24:43et menacer en 2027 d'être au second tour.
00:24:47Mais il faut qu'il se débarrasse de Mélenchon définitivement.
00:24:50Ce livre est peut-être la goutte d'eau.
00:24:53Christophe Madrol.
00:24:54Bon, rien de nouveau, Jean-Luc Mélenchon, on sait d'où il vient.
00:24:57Il est Lambertiste.
00:24:58Et le système de Lambertiste, depuis, on reverra nos annales de l'histoire politique,
00:25:02nous m'envoyer, a toujours fonctionné en mode groupusculaire.
00:25:05Donc, Jean-Luc Mélenchon, c'est un groupuscule.
00:25:08Il faut savoir qu'il a déposé la marque LFI avec Kirikou.
00:25:12– C'est la Chikirou.
00:25:13– Chikirou, pardon.
00:25:14– Chikirou, c'est un personnage de dessin animé.
00:25:16– Chikirou, c'est la Chikirou, oui.
00:25:19– Avec Chikirou.
00:25:20– Bon, rien de nouveau.
00:25:21Après, qu'est-ce qu'on apprend dans ce livre ?
00:25:23On a vu, effectivement, les bonnes pages.
00:25:24Que Jean-Luc Mélenchon ait des propos antisémites vis-à-vis de Garrido,
00:25:29c'est dit dans le livre, quand il dit que Raquel Ré-Garrido est tenue par le lobby juif.
00:25:34Ça prouve, une fois encore, que LFI, côté mélenchoniste, a des propos sur la communauté juive très olé-olé et dangereuses pour la démocratie.
00:25:43On apprend également qu'il considère M. Bompard, avec une petite cervelle de moineau,
00:25:48le garçon est quand même ingénieur pour les techniciens, je crois, il a quand même fait des études.
00:25:51– Non, il est bac plus 8 ou plus 9 en mathématiques.
00:25:54– Il a une vision traditionnaliste du groupe.
00:25:57Bon, ensuite, tu as raison sur la question de la gauche, mais c'est un autre débat.
00:26:00Je pense que Jean-Luc Mélenchon est le pilier central de la gauche réactionnaire.
00:26:07Et aujourd'hui, cette gauche réactionnaire, et j'en viens, on n'en veut pas.
00:26:10On veut une gauche qui puisse régler les problèmes des Français,
00:26:13avec des accords avec le centre-droit, avec des accords avec des Républicains.
00:26:17Le risque de notre démocratie, c'est les extrêmes, aussi bien l'extrême droite que l'extrême gauche.
00:26:22Et c'est là la question qu'on va se poser.
00:26:23Il faut à un moment donné construire ce pôle central ouvert.
00:26:26– Mais est-ce qu'à gauche, c'est quand même pas, enfin, c'est pas si vieux que ça, la présidentielle ?
00:26:31Le score que fait Mélenchon, il enterre tout le monde derrière lui à gauche.
00:26:34Ils sont tous à moins de 5%.
00:26:36Que ce soit Jadot, que ce soit Hidalgo, que ce soit Roussel.
00:26:39– Mais quand j'en veux à François Hollande, quand je veux à la gauche sociale-démocrate
00:26:43d'avoir fait un accord avec Mélenchon pour faire élire des députés sur un programme,
00:26:49et on l'avait dit sur ce plateau qui est du grand n'importe quoi,
00:26:52il faut se rappeler quand même que François Hollande a été élu avec les voix des Mélenchonistes.
00:26:57Il faut se rappeler que Stéphane Le Foll ou Bernard Cazeneuve avaient dénoncé ces accords
00:27:03parce que c'était des accords qui étaient folles pour nous qui sommes des sociodémocrates.
00:27:08– Est-ce que vous pensez qu'en cas de législative, un nouveau Front Populaire pourrait se refaire ou pas ?
00:27:13Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
00:27:16– Je pense tout de même qu'il va être difficile,
00:27:21quelles que soient les considérations et les contraintes électorales,
00:27:26qu'aujourd'hui, avec le fossé qui s'est tout de même creusé pour des motifs,
00:27:32mon cher Christophe, éthiques, même si le politicien n'est pas friand de cette matière-là,
00:27:38il sera difficile pour les partis comme le Parti Socialiste de revenir vers les filles
00:27:45parce que la fracture me paraît considérable.
00:27:48– On verra ce que va faire Piole à Grenoble par exemple.
00:27:51Excuse-moi Philippe, je suis coupé.
00:27:52– Moi j'attends de voir quels vont être les accords municipaux de la gauche.
00:27:56– Ça va être au cas par cas ?
00:27:58– Eh oui, alors ça veut dire quoi au cas par cas Philippe ?
00:28:01– Ça veut dire que je suis à Grenoble, je suis à Grenoble, je suis à Grenoble, je suis à Piole,
00:28:05je fais accord avec les filles, je suis paillant, je fais accord avec les filles,
00:28:08je suis d'Algo, enfin à Paris, je fais…
00:28:11– Mais la lecture politique des mots à venir va être très intéressante,
00:28:18très très très intéressante, parce qu'on va voir ceux qui ont compris le danger de LFI
00:28:22et ceux qui une fois encore utilisent LFI à des fins purement électorales et anti-éthiques.
00:28:28– Mais peut-être qu'il n'y a pas d'incarnation ailleurs aussi ?
00:28:30– Mais il n'y a pas d'incarnation Cécile, moi quelqu'un comme Raphaël Glucksmann,
00:28:36personnellement il est fréquentable, quelqu'un comme Bernard…
00:28:38– Non mais c'est pas ce que je dis, c'est pas qu'il soit fréquentable ou pas,
00:28:41l'incarnation, quelqu'un qui incarne, qui soit aussi puissant,
00:28:44– Je suis d'accord avec Cécile, Glucksmann ça fait 14% aux européennes,
00:28:49ça fera 3% à la présidentielle.
00:28:50– Oui mais simplement Philippe que…
00:28:51– Non, alors ça je ne suis pas sûre de ça, parce que je pense quand même
00:28:55qu'il y a toujours des dynamiques qui se créent aujourd'hui,
00:28:58le problème de la gauche mais on a le même à droite,
00:29:00c'est qu'en fait on a l'impression qu'il n'y a pas d'incarnation,
00:29:02parce qu'il n'y a pas une seule tête qui dépasse.
00:29:04Donc il faut à un moment donné, il va falloir que les socialistes décident
00:29:09de leurs moyens de départage, pour qu'à un moment donné,
00:29:12il y ait quelqu'un qui prenne le leadership.
00:29:14Et on a l'impression que François Hollande, lui, il est déjà dans sa tête,
00:29:18celui qui va incarner ce leadership.
00:29:20Moi je reviendrai juste une seconde sur quelque chose qui me choque profondément
00:29:23et qui se passe un peu dans tous les partis,
00:29:25c'est qu'à partir du moment où on fait une alliance, même contre nature,
00:29:28qui a été quand même quelque chose d'épouvantable ce fameux NFP,
00:29:32ok, mais des gens ont été élus là-dessus.
00:29:34Et je trouve quand même choquant qu'à certains moments,
00:29:37des gens qui ont été élus avec l'appui de LFI,
00:29:41et bien qu'après ils tournent le dos à LFI,
00:29:42et on n'est pas sûr qu'ils ne reviennent pas à LFI pour se faire rééler.
00:29:47Et ça c'est profondément choquant,
00:29:49c'est-à-dire que les gens votent non seulement pour une personne,
00:29:51mais ils votent avec l'étiquette qui est attachée à cette personne à un instant T.
00:29:55Et donc sur un projet.
00:29:56C'est quand même difficile de dire, tiens finalement,
00:29:59alors moi je change d'étiquette là au milieu quand ça ne va pas très bien,
00:30:01et puis finalement au moment où les municipales vont arriver,
00:30:04ça va revenir parce que finalement on fait les comptes,
00:30:07et à la fin il ne faut pas s'étonner que les gens se disent
00:30:09je ne vote même plus parce qu'on ne sait plus pour qui on vote.
00:30:11On vote pour quelqu'un qui est socialiste, social-démocrate,
00:30:14qui finalement est passé à LFI et carrément antisémite,
00:30:17qui finalement, il y en a certains qui vont à la marche contre l'antisémitisme,
00:30:21mais qui repactiseront pour les municipales,
00:30:24votre raisonnement serait valable si ces changements étaient dus
00:30:30à des considérations purement tactiques.
00:30:33Mais je peux comprendre qu'au nom de la morale,
00:30:35on découvre tout à coup un paroxysme d'antisémitisme à LFI,
00:30:40on peut totalement s'en dissocier.
00:30:43– Attendez, le 0826-300-300 avec Eric qui voulait réagir,
00:30:49rebonsoir Eric.
00:30:50– Rebonsoir Eric.
00:30:50– Rebonsoir, merci Virginie pour cette brillante analyse.
00:30:55Effectivement, ces changements de bord et ces désalliances-réalliances
00:31:01sont traumatisantes pour le lecteur moyen.
00:31:04Moi, je vous entends parler, qui pour mener la droite, la gauche,
00:31:09Mélenchon, pas Mélenchon, un dictateur, pas un dictateur.
00:31:12Mais pour faire quoi ? Quel programme ?
00:31:15C'est ça.
00:31:15Avant de chercher des personnes, il faudrait peut-être apporter des réponses.
00:31:19La France profonde et les agriculteurs qui souffrent énormément
00:31:24depuis maintenant 5, 6 ans.
00:31:26Vous croyez que c'est une question de savoir si c'est Mélenchon,
00:31:29si c'est Tartampion qui va être le meilleur leader à gauche ou à droite ?
00:31:32Mais pas du tout, ça ne nous intéresse pas.
00:31:35On veut savoir comment on sort de l'ornière, où on est,
00:31:37qu'est-ce qu'on propose.
00:31:39– Moi, je ne crois pas Eric.
00:31:40– C'est de tout temps.
00:31:41On voit De Rugy qui fait une primaire à gauche à l'époque,
00:31:44qui perd la primaire et qui, contre l'accord qu'il avait signé
00:31:48de soutenir le vainqueur de la primaire à gauche,
00:31:50va rejoindre le camp macroniste l'heure suivante, le résultat.
00:31:54Donc avec des politiques comme ça…
00:31:56– Manuel Valls l'a fait aussi.
00:31:58– Oui, pardon.
00:31:59– Manuel Valls l'a fait aussi.
00:32:01– Entre Benoît Hamon et Macron, il a soutenu Macron.
00:32:04– Oui, oui.
00:32:05– Ah oui.
00:32:05– Mais la primaire, laissez-vous.
00:32:06– Attendez, on laisse finir.
00:32:08– Je disais De Rugy parce que c'est…
00:32:11– Non, non, c'est un bon exemple Eric, c'est un très très très bon exemple.
00:32:13– Je veux dire, il y en a d'autres.
00:32:16Malheureusement, le monde politique est peuplé de gens comme ça.
00:32:19On les voit s'offusquer, mais on les voit se radibaucher la semaine d'après.
00:32:23Même sur l'antisémitisme, on se rend compte que finalement,
00:32:27c'est peut-être pas encore quelque chose qui pourrait suffire à faire à partir des gens comme François Hollande.
00:32:32Moi, je le trouve très silencieux, François Hollande.
00:32:34Enfin, je sais pas, il est monté dans une moissonneuse batteuse ce week-end.
00:32:37C'est très bien, mais bon, peut-être qu'il aurait autre chose à dire.
00:32:43– Mais Eric, quand moi je parlais d'incarnation, c'est bien entendu avec un programme derrière.
00:32:46C'est pas juste du charisme plus que les autres.
00:32:49Philippe Bilger.
00:32:50– Ah mais d'autant plus.
00:32:51Moi, je trouve, mais sans doute à cause de mon immaturité sur le plan des partis politiques,
00:32:59je trouve que la faiblesse ou la force d'aujourd'hui de la politique,
00:33:03c'est qu'on ne peut pas, aujourd'hui, inventer, élaborer un programme
00:33:09à partir du moment où le futur est illisible.
00:33:13En revanche, je crois de plus en plus, et je l'ai toujours cru,
00:33:17à la force incroyable des personnalités.
00:33:20Au fond, imaginons, ça ne se produira peut-être pas,
00:33:24il y a un Bruno Retailleau à droite qui se présente,
00:33:27eh bien, à la limite, je serais prêt à faire confiance à cette personnalité
00:33:33pour le programme qu'elle mettrait en œuvre.
00:33:36Et je trouverais aisément quelqu'un à gauche
00:33:39que je pourrais respecter de la même manière.
00:33:42Le programme, je me demande si cette recherche de programme
00:33:45n'est pas une course désespérée vers l'impossible.
00:33:49– Mais il faut quand même avoir un projet quand on se présente à la présidentielle.
00:33:52– Alors, je partage complètement ce que tu dis, Philippe.
00:33:53C'est un truc que moi qui m'anime, je fais de la politique depuis des années.
00:33:57Longtemps, j'ai cherché le programme, et longtemps, j'ai vu les programmes,
00:34:00souvent les politiques ne tiennent pas compte des programmes.
00:34:02C'est très rare au niveau national.
00:34:03Au niveau local, c'est autre chose.
00:34:05On l'a vu avec Juppé, on l'a vu avec Godin, on l'a vu avec Payan,
00:34:08on l'a vu, voilà, que ce soit de gauche ou de droite,
00:34:10au niveau local, on peut tenir les engagements.
00:34:12Au niveau national, c'est très compliqué.
00:34:14Moi, je préfère l'incarnation, et tu as assez raison, Cécile, de l'incarnation.
00:34:18Pour te répondre, Philippe, aujourd'hui, à gauche, il n'y a pas d'incarnation.
00:34:21Mais qui aurait parlé il y a six mois de la sortie de Retailleau ?
00:34:24Qui parlait de Bruno Retailleau il y a six mois ?
00:34:26Personne.
00:34:26On me parlait d'Edouard Philippe, on me parlait de toute cette droite.
00:34:30Aujourd'hui, Retailleau devient une personnalité incontournable de la reconstruction de LR.
00:34:35C'est clair.
00:34:36Mais faut-il encore qu'il prenne les règnes du parti ?
00:34:38Oui, mais à mon avis, il n'est pas loin de prendre les règnes du parti.
00:34:41Quand on voit le nombre d'adhérents, c'est peut-être pas si certain que ça.
00:34:45Excusez-moi, comme disait Staline, l'importance n'est pas le vote,
00:34:48c'est comment on compte les votes.
00:34:49Et dans les partis politiques, pour bourrer les urnes, on sait ce que c'est.
00:34:52N'est-ce pas Virginie Calmel ?
00:34:53Mais c'est bien le problème, c'est que tant que les partis n'auront pas un comportement irréprochable,
00:34:57il ne faudra pas s'étonner que les citoyens ne leur fassent plus confiance.
00:35:01Alors, quand c'est à gauche, ça se règle entre Mme Aubry et Mme Royale de façon soft la nuit.
00:35:06Quand c'est à droite, ça fait l'affaire Copé-Fillon.
00:35:09Avec la cocouille.
00:35:10La cocouille, la connard.
00:35:12Enfin bref, on avait droit à ces petits noms d'oiseaux pour les grandes commissions qui devaient trancher.
00:35:18Ça donne un spectacle pitoyable.
00:35:20Et tant qu'on sera là-dedans, donc Mélenchon, là c'est le paroxysme,
00:35:23mais tant qu'on sera là-dedans, il ne faudra pas s'étonner qu'il y ait autant d'abstentionnistes,
00:35:27autant de gens qui pensent que la classe politique est à bout de souffle,
00:35:30ne tient pas ses engagements.
00:35:32Alors l'incarnation, oui, mais il y a évidemment un projet derrière.
00:35:34Et le vrai problème, c'est ce changement permanent de cap.
00:35:38À un moment donné, aujourd'hui, on a l'impression que des alliances électoralistes
00:35:43prennent le pas contre les idées.
00:35:46Je veux dire, on a eu des personnes qui ont dit
00:35:47« voter plutôt communiste que RN »
00:35:50alors qu'ils étaient de droite.
00:35:52Voilà, ou voter LFI contre le RN alors qu'ils étaient de droite.
00:35:56Mais les gens se sont totalement paumés
00:36:00et surtout privés de l'intérêt de leur vote.
00:36:03Mais dans ce cas-là, la question d'Éric sur la proportionnelle,
00:36:06la question de la proportionnelle réglerait beaucoup de problèmes.
00:36:08Ça réglerait le problème des gens de ce retour.
00:36:11Si il y a une coalition derrière, parce que c'est là qu'il sera...
00:36:14Éric, Éric, Éric.
00:36:15Éric veut réagir.
00:36:16Oui, c'est très bien que vous reveniez sur la proportionnelle.
00:36:20Ça réglerait quoi ?
00:36:21Qui va choisir le candidat au niveau régional ?
00:36:26C'est la forelle du parti.
00:36:27Mais c'est le parti politique.
00:36:29Mais la constitution, Éric.
00:36:31Le vote proportionnel, c'est quoi ?
00:36:35C'est la métropole régionale qui va placer les cadres de son parti
00:36:39en position éligible sur la chose.
00:36:42Et c'est la disparition complète des territoires.
00:36:44Ce qui nous manque actuellement en représentativité,
00:36:47c'est les territoires.
00:36:49C'est la ruralité.
00:36:50C'est tous ces gens sur qui on a craché,
00:36:53contre qui on fait de l'aménagement du territoire
00:36:55sans considération,
00:36:57contre qui on...
00:36:58Et ces gens-là, dans la proportionnelle,
00:37:00ils seront encore plus noyés.
00:37:01C'est ça que je voulais dire.
00:37:02C'est très bien les partis, effectivement.
00:37:06Et la législative permet de financer les partis.
00:37:09C'est donc une élection très importante pour ça.
00:37:12Mais laisser à un appareil le choix de mettre ses cadres
00:37:15pour être en position éligible,
00:37:17ça donne ce qu'on a.
00:37:18On y retourne.
00:37:19Des députés dealers.
00:37:22Voilà ce qui se passe à la française soumise, en fait,
00:37:24avec le SPF.
00:37:25Allez, 10 secondes pour vous, Christophe.
00:37:28Non, alors, c'est un grand débat, Éric.
00:37:29Moi, je suis pour la proportionnelle,
00:37:30et croyez-moi, les territoires seront de fait représentés.
00:37:34De fait représentés,
00:37:34parce que je ne connais aucun parti politique
00:37:36qui pourra mettre de côté les territoires mémoraux
00:37:38par rapport aux candidats qui pourraient venir,
00:37:41effectivement, sur les listes à la proportionnelle.
00:37:43Ce sera une vraie représentativité.
00:37:44Mais il y aura une dose, effectivement,
00:37:46de proportionnelle et une dose de scrutin majoritaire.
00:37:49Ce sera obligatoire.
00:37:50Merci beaucoup, en tout cas, pour ce sujet.
00:37:53On part parler de proportionnelle dans quelques instants
00:37:55avec le qui sait qui qu'il a dit.
00:37:57Et je peux vous assurer que ça ne fonctionnera pas non plus.
00:37:59La triche est toujours proportionnelle entre certains.
00:38:01Oui.
00:38:03Tournez à droite votre tête.
00:38:04Ah ben non, parce que là, il n'y a pas de triche.
00:38:07On n'est pas des tricheurs, nous.
00:38:08De toute façon, Virginie domine depuis quelque temps.
00:38:12Oui, c'est ça.
00:38:12Elle survole.
00:38:13Elle survole largement.
00:38:14Mais elle révise, là.
00:38:15Je vois sur son téléphone pensable, elle révise.
00:38:17Non, je regarde mes messages.
00:38:18Je regarde mes messages.
00:38:19Vous restez avec nous.
00:38:20On revient dans un instant.
00:38:21On fait une petite pause.
00:38:22Et on joue au qui sait qui qui l'a dit.
00:38:24A tout de suite.
00:38:24C'est la fin du conclave des vraies voix.
00:38:35Ça y est, on sait qui a gagné le qui sait qui qui l'a dit.
00:38:38C'est Philippe Bilger.
00:38:39Voilà, c'est comme ça.
00:38:40C'est comme ça, c'est réglé.
00:38:42Mais on peut jouer quand même, si vous voulez.
00:38:44J'aimerais être comme baladure qui voulait être nommée président.
00:38:48J'aimerais être nommée gagnant.
00:38:51Systématiquement.
00:38:51Ça, c'est bien.
00:38:52Absolument.
00:38:52Tu deviens mélanchoniste, mon cher Philippe.
00:38:54Notre ami Christophe Madron qui est avec nous, Virginie Calmel.
00:38:59Et Eric qui est avec nous et qui doit lancer ce jingle.
00:39:01Eric.
00:39:03Eh bien, c'est parti pour le quiz.
00:39:05Les vraies voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:39:09Tout simplement.
00:39:10Voilà.
00:39:10Qui c'est qui qui l'a dit, Eric ?
00:39:11Écoutez bien, je soutiens les Républicains.
00:39:14Je me réjouis de les voir se redresser.
00:39:17Peut-être Christian Estrosi.
00:39:19Absolument.
00:39:20Bonne réponse, Eric.
00:39:21Maire Horizon de Nice.
00:39:22Et c'était ce matin sur Sud Radio.
00:39:23Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:39:25Quand la loi ne protège pas les Français, il faut changer la loi.
00:39:28Et je pense que sur l'immigration, pour reprendre le contrôle,
00:39:31il nous faut un référendum.
00:39:32Eric.
00:39:33Peut-être M. Darman.
00:39:35Bonne réponse de Philippe Bilger.
00:39:38En général, on me le prend.
00:39:41Qui c'est qui qui l'a dit sur la réception du nouveau président syrien ?
00:39:44Ne pas engager le dialogue serait d'être irresponsable vis-à-vis des Français,
00:39:48surtout de tapis rouge pour Daesh.
00:39:51Le ministre des Affaires étrangères, j'ai malgré son nom.
00:39:54Jean-Noël Barraud.
00:39:55Bonne réponse.
00:39:56Bravo, Eric.
00:39:57Bonne réponse.
00:39:58Vous avez eu les réponses, c'est pas possible.
00:40:01Non, il est très bon.
00:40:02Qui c'est qui qui l'a dit, Eric ?
00:40:04Je pense que le président de la République a commis une faute grave lorsqu'il a dit
00:40:07le quoi qu'il en coûte.
00:40:11Un Roussel.
00:40:12Non.
00:40:13Ah non, pas du tout.
00:40:14C'est un député.
00:40:14Un député, très ancien député.
00:40:17Bonne réponse de Virginie, Charles de Courson, député Elliot.
00:40:22Qui c'est qui qui l'a dit, je voudrais avoir une pensée pour les voyageurs, je suis désolée
00:40:26qu'on les embête avec les grèves.
00:40:27Alors ce n'est pas un homme politique et ça a une relation évidemment.
00:40:31Moi je sais qui c'est.
00:40:32Moi je n'ai rien dit.
00:40:32Ah oui, c'est le, c'est le, allez comment il s'appelle, de la SNCF ça ?
00:40:39Le patron ?
00:40:40Le patron, c'est pareil.
00:40:42C'est le prix général.
00:40:44Farandou.
00:40:45Farandou.
00:40:46Bon il avait dit le patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, on lui compte.
00:40:49Jean-Pierre Farandou.
00:40:50Tiens, ça m'aurait étonné.
00:40:52J'avais une chance de la voir.
00:40:55Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:40:57Eric, j'ai cru comprendre que les comportements de la direction de la France Insoumise se rapprochaient
00:41:02des comportements d'une secte sous l'emprise d'un couple, celui de Jean-Luc Mélenchon
00:41:05et de sa compagne Sophia Chiquirou, là c'est facile.
00:41:08Monsieur Roussel.
00:41:09Bonne réponse d'Eric.
00:41:11Qui c'est qui qui l'a dit, je suis convaincue que la rupture entre le PS et LFI est actée.
00:41:16On a toutes les raisons de ne plus avoir affaire à eux.
00:41:18Non, c'est un député.
00:41:27Un député qui a eu des problèmes à la manifestation.
00:41:32Bonne réponse de Virginie.
00:41:34Jérôme Gage, député PS.
00:41:37Qui c'est qui qui l'a dit sur la présidentielle de 2027 ?
00:41:41L'objectif est d'éviter à la France et Jean-Luc Mélenchon et Jean-Luc Mélenchon
00:41:44et le candidat du Rassemblement National.
00:41:48Il a été ministre.
00:41:50Il a été ministre avec un ministère important.
00:41:54Non, je ne l'ai pas.
00:41:57Un proche de Sarkozy.
00:41:58Un proche de Sarkozy.
00:42:00Il pourrait être originaire de Nice d'ailleurs.
00:42:03Sarkozy ?
00:42:03Non, non.
00:42:04Il est grand et blond.
00:42:06Il est grand et un proche, c'est pas barnier.
00:42:09Non, il est grand et un proche de Sarkozy.
00:42:11Attendez, qu'est-ce que vous dites Eric ?
00:42:14Le seul unique avec la plongée.
00:42:19Un peu roux.
00:42:20Un peu roux.
00:42:20Un peu roux dégarné.
00:42:21Dégarné.
00:42:22Brise hors de feu.
00:42:23Bonne réponse de Christophe Madron de chercher un violon rouge.
00:42:28La description, Cécile, il faut vraiment que vous mettiez sur la chaîne YouTube parce
00:42:32que les expressions sont assez incroyables sur ce plateau.
00:42:36Branchez-vous sur la chaîne YouTube.
00:42:37Allez, c'est qui qui lui a gagné ?
00:42:39C'est qui qui lui a gagné ?
00:42:40C'est Eric d'Albi.
00:42:41Albi, dont la cathédrale s'appelle...
00:42:43Eric, bonjour !
00:42:44Albi, dont la cathédrale s'appelle Sainte-Cécile.
00:42:50Exactement, j'allais le dire.
00:42:52Bien sûr.
00:42:53Magnifique.
00:42:54Ensuite, on va dire oui, Albi, Cécile...
00:42:57Et les autres scores, on va pas savoir ?
00:42:59Je peux vous dire.
00:43:00Virginie Thielmelle, 6 points.
00:43:02Et vous êtes à égalité parfaite avec Philippe Bilger, à 3.
00:43:05Voilà, comme ça vous êtes à 3.
00:43:06À 3, vous avez fait autant qu'Eric.
00:43:09Voilà.
00:43:10Bravo Eric.
00:43:11Catastrophe.
00:43:12Bravo Eric.
00:43:12Merci d'avoir été avec nous.
00:43:14Dans un instant, le journal et puis la météo avec Rémi André.
00:43:17Visiblement, le week-end sera bien meilleur.
00:43:20Et puis, le coup de gueule de Philippe David ?
00:43:21Il y en a certains.
00:43:23Je crois qu'on pourrait les surnommer non pas les bourreaux de Béthune, mais les bourreaux de Métune.
00:43:28D'accord.
00:43:28Eh bien, on en parle dans un instant.
00:43:29Soyez les bienvenus.
00:43:30Vous pouvez commenter, bien entendu.
00:43:32Ou nous appeler au 0826 300 300 jusqu'à 19h.
00:43:35Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h.
00:43:39Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:43:42Et autour de cette de belle table, Philippe Bilger est avec nous.
00:43:45Et puis, Christophe Madrol et bien entendu Virginie Calmels et Philippe David qui fera son coup de gueule dans un instant.
00:43:53Mais en attendant, Pierre est avec nous de Montèche.
00:43:56Bonsoir, Pierre.
00:43:57Bonsoir, Pierre.
00:43:58Oui, bonsoir.
00:43:59Et bonsoir, vous voulez revenir sur cette agression du conseiller municipal en Gironde, dans la Gironde, qui tentait de mettre fin à ce rodeo urbain.
00:44:08Oui, mais en fait, l'État intervient quand il y a une violence contre les municipales ou autres.
00:44:18Mais il faut qu'il y ait une grosse intervention de l'État quand il y a une violence pareille.
00:44:26Moi, je vois dans le petit village où je suis, c'est pareil, il y a souvent des petits motards qui sont là avec des motos sans permis et qui font des roues arrières et qui vont un peu partout.
00:44:40Et puis, voilà, moi, je vois qu'en Angleterre, quand ils voient des motards sur les roues arrières, ils interviennent et ils leur font ce dessus.
00:44:52Alors, je ne dis pas qu'il faut faire la même chose.
00:44:54Mais il faut que ça cesse tout ça.
00:44:58On en parlait hier dans un de nos débats de dire est-ce qu'il faut autoriser les policiers à toucher, en tout cas, les motards ou les voitures qui s'adonnent, en tout cas, à des rodeos urbain.
00:45:11Notre ami a totalement raison.
00:45:13Mais on a eu une bonne nouvelle hier, c'est que le tribunal correctionnel de Brest a condamné à 10 ans un rodeo d'un gars qui n'avait pas de permis sous l'emprise de la drogue et qui a fauché une jeune femme.
00:45:2910 ans d'emprisonnement.
00:45:31Donc, il n'y a que comme ça qu'on parviendra à érabliquer les rodeos urbains.
00:45:37Christophe Madrol.
00:45:38Non, mais vous avez raison, Philippe, tu as raison.
00:45:40Le problème, c'est le quotidien de beaucoup de nos concitoyens dans les villages ou dans les villes qui voient des rodeos urbains, même chez moi, à Marseille.
00:45:50Et pourtant, on a beaucoup de bleus.
00:45:52Et merci à Gérald Darmanin et merci à Bruno Retailleau aujourd'hui.
00:45:55Je ne suis pas rancunier, je salue Retailleau et Darmanin.
00:45:59Ça continue, ça continue.
00:46:00Devant chez moi, ce week-end, samedi, il y avait trois gamins qui faisaient des roues arrière sur des motos, à mon avis, pas forcément achetées directement chez le consommateur.
00:46:10C'est le producteur qui faisait des roues arrière et qui ont pourri cinq minutes de la vie de nos concitoyens.
00:46:15Il y aurait eu une femme qui passait ou un homme qui passait, personne ne s'achetait ou tout.
00:46:18Il se faisait écraser, Philippe, écraser.
00:46:21C'est le quotidien.
00:46:22Donc, moi, je ne veux pas les foncer dedans.
00:46:24Mais simplement qu'on donne la possibilité aux policiers de pouvoir leur prendre leur véhicule.
00:46:29On prend les véhicules, on confisque les véhicules et circuit rien à voir.
00:46:33Tu fais une connerie, tu payes.
00:46:35Et on les condamne en plus.
00:46:37Déjà, si tu lui piques le véhicule, j'ai été dit.
00:46:39Moi, je connais beaucoup de jeunes.
00:46:41Excusez-moi, si vous prenez un véhicule qui a été volé, ils vont voler un autre.
00:46:45Donc, il faut une sanction exemplaire à côté.
00:46:48C'est vrai.
00:46:48Je n'avais pas pensé que le véhicule était forcément obligatoirement volé.
00:46:51Mais vous avez raison, Philippe, d'aller encore plus loin.
00:46:53Mais voilà, il ne faut pas être béni.
00:46:55Oui, oui, vous savez d'où je viens.
00:46:57Je ne suis pas vraiment de la droite dure.
00:46:58Mais là, il faut être dur parce que ça pourrit la vie de beaucoup de concitoyens.
00:47:02Ça me fait plaisir d'entendre Christophe.
00:47:05Et en fait, aujourd'hui, les notions d'ordre, elles sont transpartisanes.
00:47:08Et donc, il est vraiment temps, dans le bon sens collectif, qu'on soit beaucoup plus sévère avec ce type de pratiques.
00:47:16Et bien, surtout en ruralité où ils ont moins, forcément, il y a de la gendarmerie.
00:47:20Mais en tout cas, il y a moins de bleus comme à Marseille ou dans les grandes villes.
00:47:24C'est un vrai débat à avoir.
00:47:25Je connais votre affection pour la gendarmerie, Cécile.
00:47:28Pour la police en général.
00:47:30Pardon ?
00:47:30Et pour la police en général.
00:47:31Et pour la police aussi, bien sûr.
00:47:32Mais quand je vois à la campagne le manque de policiers, de gendarmerie, il y a vraiment à faire un effort par rapport à ça.
00:47:39Parce que la souffrance que peuvent avoir, j'en connais beaucoup, de ma famille qui vivent dans des endroits très éloignés dans l'Indre,
00:47:47ils ne voient plus du tout de gendarmes passer.
00:47:49Avant, ça a passé.
00:47:50Ils ne voient même plus les postiers parce que maintenant, il faut aller chercher son courrier à 7 km.
00:47:54Puisque le facteur n'arrive même plus dans le village.
00:47:57Merci en tout cas, Christophe, pour ce sujet.
00:48:00Vous restez avec nous.
00:48:01On revient dans un instant avec le coup de gueule de Philippe David.
00:48:03On parle de quoi ?
00:48:03Vous aimez le livre de la jungle ?
00:48:05Oui.
00:48:05J'ai l'impression que certains sont en train de nous faire confiance.
00:48:09Vous savez, le serpent du livre de la jungle qui va vous mordre en vous disant d'avoir confiance.
00:48:14Et je sens quelque chose comme ça.
00:48:16Je ne sais pas pourquoi.
00:48:16On aura peut-être la révélation dans quelques instants.
00:48:19Allez, à tout de suite.
00:48:19Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Minibus.
00:48:26Les Vraies Voix, jusqu'à 19h, on est ravis de vous accueillir comme tous les jours avec ce numéro de téléphone que vous connaissez bien.
00:48:31Maintenant, 0800 26 300 300.
00:48:34Avec Aude, qui vous attend bien entendu, autour de Philippe David, Philippe Bilger, Christophe Madrol et Virginie Calmels.
00:48:41Et vous, au 0800 26 300 300.
00:48:44En attendant, le coup de gueule de Philippe David.
00:48:47Les Vraies Voix Sud Radio.
00:48:48Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village, ou plutôt de deux villages qui sont dans le 9e et le 13e arrondissements de Paris.
00:48:56Pourquoi ces deux arrondissements ?
00:48:58Parce que c'est là que se trouvent les sièges du Figaro et du Monde.
00:49:01Deux journaux représentant deux courants de pensée différents.
00:49:03mais qui, en à peine un mois, nous ont sorti une musique de fond qui rappelle les pubs pour les marques de rasoirs à deux lames
00:49:10où la seconde lame retaille le poil avant qu'il ne se rétracte.
00:49:14Le Figaro, le 1er avril.
00:49:16La France est-elle en passe de redevenir une société d'héritiers ?
00:49:19Le Monde, aujourd'hui.
00:49:21Comment la France est redevenue une société d'héritiers ?
00:49:24Deux articles partant de constats.
00:49:26Le second citant une étude de la fondation Jean Jaurès, think tank de gauche,
00:49:29qui affirme qu'avec la disparition des enfants du baby-boom, ce sont 677 milliards d'euros qui seront hérités chaque année jusqu'en 2040.
00:49:37Très bien.
00:49:38Mais avec ces deux articles concomitants, on sent que ce n'est finalement pas bien pour la répartition des richesses
00:49:44et que, même que, selon le Monde, je cite,
00:49:46« le niveau élevé des inégalités de patrimoine et de la fortune héritée observée aujourd'hui »
00:49:51rappelle celui de la France du 19e siècle.
00:49:53En filigrane, la France redeviendrait celle de Zola dans Germinal.
00:49:57Et je n'en peux plus que, même subliminalement et subtilement,
00:50:02on veuille encore aller piquer de l'argent aux Français,
00:50:05surtout avec les droits de succession qui sont ni plus ni moins qu'un impôt sur la mort.
00:50:09Rappelons que les disparus ont payé la TVA et tous les impôts et taxes
00:50:12dont la France est la terre la plus fertile au monde
00:50:14et qu'il n'y a aucune raison de les taxer à nouveau.
00:50:17Rappelons que le barème d'un héritage en ligne directe peut atteindre 45%,
00:50:2045% qui sont la norme pour un héritage entre frères et sœurs au-delà de 24 430 euros.
00:50:26Des droits de succession qui peuvent atteindre 60%.
00:50:29Quand on a travaillé dur toute sa vie,
00:50:31c'est pour laisser quelque chose à ses enfants,
00:50:33pas pour enrichir l'État qui ferait bien de se mettre à la diète
00:50:36plutôt que de nous faire les poches par tous les moyens,
00:50:38qu'on soit mort ou vif.
00:50:39Oui, je crois que vous exprimez un point de vue assez majoritaire chez les Français.
00:50:47En ce qui me concerne, c'est un problème qui ne me touchera pas dans la mesure.
00:50:52Mes enfants n'auront rien à hériter.
00:50:54Mais plus sérieusement, c'est...
00:51:00Comment dire ?
00:51:03Parfois, vous êtes tellement fulgurant que j'ai du mal à répondre immédiatement
00:51:09parce que j'ai des pensées contraires,
00:51:12mais je ne voudrais pas vous offenser parfois.
00:51:16Et je ne voudrais pas risquer des dialogues totalement apaisés
00:51:20comme ceux que vous avez avec François.
00:51:23Alors moi, cher Philippe, je ne suis pas forcément d'accord avec vous.
00:51:26Je suis d'accord.
00:51:27Une partie de votre discours, c'est vrai que les petits héritiers,
00:51:30ceux qui ont travaillé toute leur vie,
00:51:32qui ont économisé, qui ont acheté leur maison
00:51:34et qui veulent donner leur maison à leurs enfants,
00:51:37ce n'est pas le cas comme toi, Philippe.
00:51:38Je ne donnerai rien à mes enfants parce que je n'ai rien
00:51:40à part mon vieux voilier dans le port de Marseille, mais c'est autre chose.
00:51:44Ça, c'est une partie, effectivement, vous avez raison.
00:51:46Ensuite, il y a les gros héritiers.
00:51:47Il y a les gros héritiers aujourd'hui
00:51:48qui sont de plus en plus nombreux en France.
00:51:50Et c'est une classe qui existe aujourd'hui,
00:51:53la classe des héritiers.
00:51:54Je connais autour de moi des gens
00:51:55qui ont hérité de terrains dans le sud
00:51:58qui ne valaient rien, des vignes à l'époque,
00:52:01qui aujourd'hui deviennent constructibles.
00:52:03Ou à l'île de Ré, vous rappelez-vous,
00:52:04les questions de l'île de Ré,
00:52:05il y a des endroits qui sont devenus,
00:52:08et j'en parlais devant la Bordelaise,
00:52:09il y a des endroits du côté de Bordeaux
00:52:11qui ne valaient rien il y a 50 ans,
00:52:12c'était des zones agricoles.
00:52:14Aujourd'hui, vous possédez des terrains agricoles
00:52:16et vous devenez une classe héritière
00:52:19qui a beaucoup, beaucoup d'argent.
00:52:21Celle-là, c'est une autre question
00:52:22et je n'ai pas la solution,
00:52:24mais en tout cas, il faut à un moment donné
00:52:26avoir toute raison gardée,
00:52:28mettre les deux clochers au même village.
00:52:30Moi, je dis tant mieux pour Virginie.
00:52:31Eh bien voilà, Philippe David,
00:52:33j'avais envie de dire, moi ça ne m'enlève rien.
00:52:35Et je pense qu'on est un peuple de jaloux,
00:52:36qu'à chaque fois, c'est insupportable
00:52:39de considérer qu'il faudrait que les gens
00:52:41aient moins, soi-disant,
00:52:42pour que des gens s'en portent mieux.
00:52:44Moi, je crois au contraire qu'il faut faire l'inverse.
00:52:46Je suis d'accord avec Philippe David.
00:52:48Non seulement, je pense qu'il ne faut pas
00:52:49augmenter les droits de succession,
00:52:51je pense que piquer sans arrêt
00:52:53dans la poche des Français,
00:52:54au bout d'un moment,
00:52:55ça va faire que les gens
00:52:56n'ont plus envie de travailler,
00:52:57plus ont envie de créer de la richesse.
00:52:59Moi, je crois qu'au contraire,
00:53:00il faut libérer...
00:53:02Ou partir à l'étranger.
00:53:02Il faut au contraire libérer tout ça.
00:53:04Et je pense qu'il serait même sain
00:53:06qu'on transmette aux petits-enfants
00:53:08et aux arrières-petits-enfants,
00:53:09parce que maintenant, la vie s'allonge,
00:53:11parce que finalement,
00:53:12héritée à 70 ans,
00:53:13quand des parents partent à 90,
00:53:15finalement, on n'en a plus besoin.
00:53:17Est-ce que ce n'est pas plutôt
00:53:18la deuxième, voire la troisième génération
00:53:20qu'on aurait besoin ?
00:53:21Et ça permettrait, au contraire,
00:53:23de la consommation.
00:53:24Ça permettrait de relancer l'habitat.
00:53:26Je veux dire,
00:53:26si des arrières-petits-enfants
00:53:28pouvaient acheter leur premier appartement
00:53:31à 25 ou 30 ans,
00:53:33eh bien, ce serait formidable.
00:53:35Et donc, au fond,
00:53:35qu'est-ce que font les Français ?
00:53:37Ils mettent tout en épargne.
00:53:38Ils sont tétanisés à l'idée
00:53:40qu'on va encore augmenter la fiscalité
00:53:42et qu'ils ne savent pas
00:53:43à quelle sauce
00:53:43ils vont être mangés dans deux ans.
00:53:45Et l'argent ne circule pas.
00:53:46Tout ça bloque complètement l'immobilier.
00:53:48L'argent ne circule pas.
00:53:49Il n'y a plus de consommation.
00:53:50Tout va mal.
00:53:51Moi, je crois qu'au contraire,
00:53:52là, il y a des mannes.
00:53:53Et puis moi,
00:53:53j'irai même plus loin.
00:53:54Je garderai une quotité disponible
00:53:56dans les familles
00:53:57pour ne pas déshériter les enfants.
00:53:58Mais pourquoi pas,
00:53:59cher Christophe,
00:54:00si on veut justement
00:54:01un peu plus d'égalité,
00:54:03eh bien, pourquoi pas
00:54:03pouvoir transmettre
00:54:04en liberté totale
00:54:05à qui on veut ?
00:54:06Et pourquoi pas
00:54:07un gamin
00:54:08issu d'un milieu défavorisé
00:54:10à qui on a envie
00:54:11de payer les études
00:54:11à quelqu'un qui s'est occupé
00:54:13d'une personne âgée
00:54:14jusqu'au bout ?
00:54:14Alors évidemment,
00:54:15en vérifiant que ce n'est pas
00:54:16un détournement d'héritage
00:54:17et que ce n'est pas
00:54:18une malversation.
00:54:19Mais je veux dire,
00:54:20tout ça serait sain.
00:54:21Et nous,
00:54:21on est tout le temps
00:54:22en train de se dire
00:54:23« Ah là là, c'est dégueulasse,
00:54:24il y en a qui héritent
00:54:24et pas moi. »
00:54:25Et la jalousie,
00:54:26ras-le-bol.
00:54:27Allez.
00:54:27Je ne sais pas du tout.
00:54:29Merci beaucoup,
00:54:29Philippe.
00:54:30Allez, tout de suite,
00:54:31l'info en plus
00:54:32avec Félix Mathieu,
00:54:32si vous êtes bien.
00:54:36Et un site vient d'être lancé
00:54:38pour mesurer l'inflation normative
00:54:39dans notre pays.
00:54:40Oui, de plus en plus
00:54:41de décrets,
00:54:42d'arrêtés,
00:54:43de lois,
00:54:43de règlements,
00:54:44bref,
00:54:44de normes en tout genre.
00:54:45Un code du commerce,
00:54:46par exemple,
00:54:47qui a quadruplé de volume
00:54:48depuis 2001.
00:54:49Eh bien, ce phénomène,
00:54:50Christophe Ehoche Duval
00:54:51le dénonçait déjà
00:54:52dans son livre
00:54:52« L'inflation normative ».
00:54:53C'était l'année dernière
00:54:55chez Plon.
00:54:56Mais cette fois,
00:54:56ce haut fonctionnaire
00:54:57va encore plus loin
00:54:58puisqu'il a décidé
00:54:58de mesurer le phénomène
00:55:00en temps réel
00:55:01et il lance
00:55:01Viginorme.fr
00:55:03avec un S à normes,
00:55:04un baromètre
00:55:05de l'inflation normative
00:55:06en lien avec
00:55:06l'association Contribuable Associé.
00:55:09Bonsoir,
00:55:09Christophe Ehoche Duval.
00:55:10Bonsoir.
00:55:11Oui, bonsoir,
00:55:13je suis de radio.
00:55:14Merci d'être avec nous
00:55:15dans les vraies voix.
00:55:15Vous calculez ça
00:55:16très précisément,
00:55:17un peu comme le taux
00:55:18d'inflation des économistes.
00:55:19Votre résultat,
00:55:20c'est une inflation,
00:55:21si j'ai bien compris,
00:55:22une inflation normative
00:55:23de déjà 2%
00:55:24depuis l'année dernière.
00:55:26Un droit qui pèse
00:55:2747 millions de mots
00:55:28au total,
00:55:2947 millions de mots
00:55:30dont plus de
00:55:31335 000 mots
00:55:33ajoutés en quelques mois
00:55:34de gouvernement Bayrou.
00:55:35Alors,
00:55:35comment est-ce que
00:55:36vous mesurez tout ça
00:55:37et est-ce que ça comprend aussi
00:55:38tous les règlements,
00:55:39y compris les règlements locaux
00:55:40ou est-ce qu'on parle là
00:55:41que du droit national ?
00:55:43D'abord,
00:55:43un grand coup de chapeau
00:55:44à Contribuable Associé
00:55:46qui est un think tank
00:55:47qui a accepté
00:55:47en quelque sorte
00:55:48de que je sois leur expert
00:55:50pour mettre
00:55:51un site en ligne
00:55:53car il faut que
00:55:53depuis 1958,
00:55:54c'est une première.
00:55:55Vous entendez bien,
00:55:56une première historique.
00:55:57les citoyens vont pouvoir
00:55:59en ligne
00:55:59et en temps réel
00:56:00surveiller l'augmentation
00:56:01de l'inflation
00:56:02de leurs normes.
00:56:03Autrefois,
00:56:04on avait les politiques
00:56:04qui disaient toujours
00:56:05trop de lois,
00:56:06tu la loi,
00:56:06mais ils prouvaient rien.
00:56:08Et là,
00:56:08on va pouvoir vérifier
00:56:09ce qu'ils disent
00:56:09et ce qu'ils appliquent
00:56:11en réalité.
00:56:12Alors,
00:56:12comment s'y prend-on ?
00:56:13Eh bien,
00:56:14écoutez,
00:56:14il a fallu effectivement
00:56:15qu'avec l'aide
00:56:15d'un informaticien,
00:56:17nous allions dans,
00:56:18j'allais dire,
00:56:19le back-up
00:56:20de la légifrance
00:56:22qui publie en ligne
00:56:23le journal officiel
00:56:24et que de manière
00:56:24tout à fait légale,
00:56:25nous mesurions
00:56:27ces flux informatiques
00:56:29car finalement,
00:56:30les lois et les règlements
00:56:31qui sont publiés
00:56:32sont des flux informatiques.
00:56:35Qu'est-ce que l'on peut observer ?
00:56:37Eh bien,
00:56:37des choses absolument sidérantes.
00:56:38En moyenne,
00:56:39notre droit a explosé
00:56:41depuis l'an 2000
00:56:41depuis l'an 2000
00:56:43de 109%.
00:56:45Voilà,
00:56:45109%.
00:56:45Alors,
00:56:46c'est variable.
00:56:46Comme vous le disiez,
00:56:47le code du commerce
00:56:48c'est plus 476%
00:56:50et le code civil
00:56:51c'est un peu moins,
00:56:52c'est plus...
00:56:53Voilà,
00:56:53c'est variable.
00:56:54Allez voir sur ce site,
00:56:56cliquez un code
00:56:57et vous avez
00:56:58toutes les informations
00:56:59en temps réel.
00:57:00Incroyable !
00:57:00Incroyable, oui.
00:57:01D'ailleurs,
00:57:02sur votre site,
00:57:02on voit que François Bayrou
00:57:03lui-même dénonçait
00:57:04cette inflation normative
00:57:05alors qu'elle continue
00:57:06depuis qu'il est là.
00:57:07Ça,
00:57:07ça paraît être une fatalité
00:57:08finalement.
00:57:10Ah,
00:57:10effectivement,
00:57:11oui.
00:57:11alors on a été
00:57:11un petit peu taquin
00:57:12puisque sur ce site,
00:57:13le Contribut Associé
00:57:14a mis un compteur
00:57:15bérou,
00:57:16c'est-à-dire que
00:57:16depuis le 13 décembre
00:57:182024,
00:57:19on compte le nombre
00:57:19de mots
00:57:20qu'il rajoute au droit.
00:57:21Alors,
00:57:21il y en a 335 385 de plus.
00:57:25Bon,
00:57:25évidemment,
00:57:25bien sûr,
00:57:26on sait que c'est compliqué
00:57:27mais en même temps,
00:57:28voilà,
00:57:28les politiques font souvent
00:57:29des promesses
00:57:30et on ne peut pas
00:57:31les vérifier.
00:57:31Cette fois-ci,
00:57:32ils vont faire des promesses
00:57:33de réduire le nombre
00:57:33de normes
00:57:34et de l'inflation normative
00:57:35et on va pouvoir vérifier
00:57:36au mot près.
00:57:38Ben voilà,
00:57:38Philippe-Biard.
00:57:41Le Code du Travail,
00:57:42par exemple,
00:57:43a connu
00:57:44un développement insensé
00:57:45mais est-ce qu'on comprend bien
00:57:48pourquoi il y a
00:57:49une inflation normative
00:57:51mais à votre avis,
00:57:52est-ce qu'il serait si simple
00:57:54d'alléger tout cela ?
00:57:57Je me rends compte parfois
00:57:58qu'en dénonçant
00:57:59l'enflure législative,
00:58:02on se rend compte
00:58:03tout de même
00:58:06qu'il est difficile
00:58:08de la réduire.
00:58:09Ça n'est pas si facile.
00:58:11Qu'en pensez-vous ?
00:58:13Alors,
00:58:13vous avez parfaitement raison
00:58:14et c'est précisément
00:58:15le risque du système.
00:58:17C'est-à-dire que plus
00:58:18il y a d'inflation normative,
00:58:19plus on nous joue le tour
00:58:21de nous dire
00:58:21on ne peut plus simplifier.
00:58:22Il y en a tellement
00:58:23et comment s'y prendre ?
00:58:25Il y a au-delà
00:58:26de la complexification
00:58:27un point qui est très important.
00:58:29Je m'adresse
00:58:30au ancien procureur
00:58:31général de la République.
00:58:33Le code de procédure pénale,
00:58:36par exemple,
00:58:37il a augmenté
00:58:37de 197%
00:58:39depuis 2000.
00:58:41Mais ce que vous ne savez pas
00:58:42non plus
00:58:42et ce qu'on indique,
00:58:44c'est qu'il n'y a pas
00:58:45que l'inflation normative
00:58:46qui compte aussi.
00:58:47Il y a l'instabilité.
00:58:49Et cette instabilité,
00:58:50nous la mesureons
00:58:50en l'occurrence.
00:58:51Et c'est très très intéressant
00:58:52parce que
00:58:53c'est plus de 800 versions
00:58:55du code de procédure pénale
00:58:58qu'il y a eu depuis 2000.
00:58:59C'est-à-dire que le juge
00:59:00et l'avocat pénaliste
00:59:01ils courent après les textes.
00:59:03Et ceci nourrit évidemment
00:59:04cette instabilité.
00:59:06Au-delà de l'inflation,
00:59:07ça nourrit
00:59:08les erreurs procédurales,
00:59:10les niches à contentieux,
00:59:12etc.
00:59:13On en connaît
00:59:14des vertes et des pas mûres
00:59:15et la société n'en peut plus.
00:59:17Merci beaucoup
00:59:18Christophe et Hauss-Duval
00:59:20aux fonctionnaires à l'origine
00:59:21de ce baromètre
00:59:22Viginorme.fr.
00:59:23Merci beaucoup en tout cas
00:59:24d'avoir accepté
00:59:26notre invitation.
00:59:27Merci beaucoup Félix, Mathieu.
00:59:28Vous restez avec nous.
00:59:29Dans un instant,
00:59:30le tour de table
00:59:31de l'actu de nos Vrais Voix.
00:59:32On parle de quoi avec vous Philippe ?
00:59:33On parle de la Légion d'honneur.
00:59:36Et avec vous Christophe Madrol ?
00:59:37Le retour des pesticides.
00:59:39Virginie Calmelz.
00:59:40Les hôpitaux.
00:59:41Et puis on en parle
00:59:42dans un instant.
00:59:42Soyez les bienvenus.
00:59:43On est ensemble jusqu'à 19h.
00:59:45Les Vrais Voix Sud Radio
00:59:4617h-19h
00:59:47Philippe David
00:59:48Cécile de Ménibus
00:59:50Retour des Vrais Voix
00:59:52avec évidemment
00:59:53Philippe Bilger
00:59:55Virginie Calmelz
00:59:56Christophe Madrol,
00:59:59Cécile de Ménibus.
01:00:00Non, on avait des considérations
01:00:02de vocabulaire
01:00:03il y a quelques instants.
01:00:04Il se passe des choses.
01:00:05Mais Cécile et moi
01:00:06on connaît la langue française.
01:00:08Pardon ?
01:00:09On connaît la langue française.
01:00:11Donc on détourne le sens
01:00:13de certains mots, n'est-ce pas ?
01:00:14Oui.
01:00:15J'ai une relation
01:00:16qui ne sait pas ce que veut dire
01:00:17Virginie Calmelz.
01:00:18Cécile et Calmelz sur le plateau,
01:00:19je ne sais pas ce que c'est...
01:00:20Je ne sais pas ce qu'elle dit,
01:00:21mais nous aussi
01:00:21on maîtrise la langue,
01:00:22ça ne veut dire quoi ?
01:00:22Je ne sais pas du tout.
01:00:24Dans quel contexte ?
01:00:25Je ne sais pas.
01:00:27Je me sens un peu trop
01:00:28sur ce plateau,
01:00:29je ne sais pas,
01:00:29on va partir, non ?
01:00:30Cécile et moi,
01:00:31on parle d'enflure
01:00:32très normalement.
01:00:33d'une ampleur liste latine
01:00:34tandis que Virginie
01:00:36la prend,
01:00:37je ne sais dans quel sens.
01:00:38Je ne sais pas.
01:00:39Il y a peut-être
01:00:39des trucs à nous raconter
01:00:40de ces week-ends.
01:00:41Je ne sais pas.
01:00:42C'est pas.
01:00:43Des petits dossiers
01:00:44comme ça, sympathiques.
01:00:45Bref, en attendant,
01:00:46le tour de table
01:00:47de l'actu des vrais voix,
01:00:47j'ai hâte d'entendre
01:00:48le tour de table
01:00:49de Virginie Calmelz.
01:00:51Allez, la relève,
01:00:51la relève !
01:00:52Allez, vous êtes
01:00:53des relèves de la télé ?
01:00:54Avant d'être un cerveau,
01:00:55Julie Bilger est un corps.
01:00:56J'ai tout rêvé
01:00:57d'être Harrison Ford.
01:00:59La comparaison est difficile,
01:01:00désolée de vous le dire.
01:01:01Mais non !
01:01:01Taisez-vous.
01:01:02Taisez-vous, taisez-vous
01:01:03parce que là, ça...
01:01:04Le tour de table.
01:01:05De l'actualité.
01:01:07Non, la comparaison
01:01:07n'est pas débile.
01:01:08Philippe Bilger
01:01:09a un peu faible physique.
01:01:13Ah, il est fort.
01:01:17Allons-y, allons-y.
01:01:18Philippe Bilger
01:01:19voulait parler
01:01:19des requérants
01:01:20pour qu'on retire
01:01:21la Légion d'honneur
01:01:22à Nicolas Sarkozy.
01:01:23Oui, on n'avait déjà,
01:01:24jamais déjà
01:01:25traité le sujet
01:01:26et je crois
01:01:27que c'était avec vous,
01:01:28Virginie,
01:01:29puisque
01:01:29je crois me rappeler
01:01:31que vous approuviez
01:01:32la décision
01:01:33du Président de la République
01:01:34et moi, je la contestais
01:01:36en disant
01:01:37qu'il n'y avait
01:01:37aucune raison
01:01:38pour que
01:01:39la fonction prestigieuse
01:01:42de Président
01:01:43soit d'une certaine manière
01:01:45dégradée
01:01:46en permettant
01:01:47la sauvegarde
01:01:48de la Légion d'honneur
01:01:50pour quelqu'un
01:01:51qui a été condamné.
01:01:52Et je vois avec plaisir
01:01:54que si requérant
01:01:55fils
01:01:56ou petit-fils
01:01:58de décorer
01:01:59ont introduit
01:02:00un recours
01:02:01devant le tribunal
01:02:02administratif
01:02:03pour contester
01:02:04ce refus
01:02:06de retirer
01:02:07la Légion d'honneur
01:02:08à Nicolas Sarkozy.
01:02:10Et je suis curieux
01:02:11de voir
01:02:12la décision
01:02:13du tribunal
01:02:14administratif
01:02:15et éventuellement
01:02:16peut-être
01:02:17l'appel,
01:02:18mais juridiquement
01:02:19ça m'intéresse
01:02:20parce que
01:02:21l'argumentation
01:02:22développée
01:02:23n'était pas absurde
01:02:24non plus,
01:02:24je l'admets,
01:02:25mais je suis curieux
01:02:26de voir
01:02:27quelle sera
01:02:27la conception
01:02:28dans ce domaine
01:02:30du tribunal
01:02:30administratif.
01:02:32Virginie Calmet ?
01:02:33Moi là-dessus
01:02:34je trouve
01:02:35qu'on va trop loin
01:02:37dans la volonté
01:02:38d'humilier
01:02:38et que la fonction
01:02:40présidentielle
01:02:40aujourd'hui
01:02:41elle est déjà
01:02:42extrêmement abîmée.
01:02:43Il n'y a qu'à écouter,
01:02:45les gens ne croient plus
01:02:46en la politique,
01:02:47les gens ne votent plus,
01:02:48les gens pensent
01:02:49que tout le monde
01:02:49est pourri.
01:02:50Bon malheureusement
01:02:51parfois c'est vrai,
01:02:51parfois c'est faux.
01:02:52En plus on ne sait plus
01:02:53très bien démêler
01:02:54le vrai du faux,
01:02:55il y a quand même
01:02:55des affaires
01:02:56qui sont extrêmement complexes
01:02:58et où les preuves
01:02:59ne sont pas toujours
01:02:59approches.
01:03:00Notamment Nicolas Sarkozy
01:03:02à ma connaissance
01:03:03à ce jour
01:03:04il n'est condamné
01:03:04que dans l'affaire
01:03:05Aziber.
01:03:06L'affaire Aziber
01:03:07c'est quand même
01:03:08une intention
01:03:09sur une corruption
01:03:10qui n'a pas eu lieu,
01:03:11il n'y a pas eu
01:03:11d'intervention,
01:03:12enfin c'est compliqué.
01:03:13On est sur,
01:03:14alors après
01:03:15il y a sans doute
01:03:15d'autres dossiers
01:03:16mais pour moi
01:03:17il y a plus
01:03:18une volonté d'humilier
01:03:19qu'une volonté
01:03:20de faire justice.
01:03:22Et donc de ce point
01:03:22de vue-là
01:03:23j'ai trouvé qu'Emmanuel Macron
01:03:24qui disait finalement
01:03:25on lui laisse
01:03:26sa légion d'honneur
01:03:27je trouvais que c'était
01:03:28une bonne décision
01:03:28de la part du président
01:03:29et je pense que
01:03:30et je n'aspire pas
01:03:31à ce qu'un président
01:03:32de la République
01:03:33quel qu'il soit
01:03:34termine en prison
01:03:35parce que je pense
01:03:36malheureusement
01:03:37que ça mettra encore
01:03:39vis-à-vis de l'ensemble
01:03:41des citoyens
01:03:42une image piètre
01:03:43de la politique
01:03:45et de ceux
01:03:46qui l'exercent.
01:03:47Christophe Madrol
01:03:48Moi je partage
01:03:49ce que tu dis complètement
01:03:50je ne suis pas
01:03:51Sarkozy
01:03:51c'est loin de là
01:03:52mais bon
01:03:52personne ne m'en parle
01:03:53de cette histoire
01:03:54là Philippe
01:03:54et vraiment
01:03:54c'est le dernier
01:03:55de mes soucis
01:03:56de savoir
01:03:56est-ce qu'on laisse
01:03:57la légion d'honneur
01:03:57à Nicolas Sarkozy
01:03:59ou pas.
01:04:00Là où tu as raison
01:04:01c'est que ce tribunal
01:04:02administratif
01:04:02donne un avis
01:04:03ça va être intéressant
01:04:04parce que ça pourrait
01:04:05faire jurisprudence
01:04:06dans les cas
01:04:06qui peuvent arriver
01:04:07parce qu'au-delà
01:04:08de Nicolas Sarkozy
01:04:09nous avons eu
01:04:10d'autres cas
01:04:10beaucoup plus compliqués
01:04:11où il y a eu
01:04:12des mœurs
01:04:12qui ont été abordés
01:04:13là c'est une autre question
01:04:14et pour revenir
01:04:15à la question politique
01:04:16tu as raison
01:04:16moi je suis un homme politique
01:04:18j'essaye de le faire
01:04:20avec éthique
01:04:21et morale
01:04:21mais c'est très compliqué
01:04:23la politique
01:04:24depuis que la politique existe
01:04:26d'abord la politique
01:04:27empêche les guerres
01:04:28généralement
01:04:28parce qu'on est dans
01:04:29des discussions
01:04:29on n'est pas à se tabasser
01:04:30ce qui permet effectivement
01:04:32de pouvoir régler
01:04:33beaucoup de conflits
01:04:34d'apaiser
01:04:35ça permet de régler
01:04:36les conflits
01:04:37dans les instances
01:04:38que ce soit le conseil
01:04:39municipal
01:04:39le conseil régional
01:04:40ou l'assemblée nationale
01:04:41même s'il y a
01:04:42des verbes
01:04:42qui sont portés haut
01:04:43la politique empêche
01:04:44les guerres souvent
01:04:45et on voit très bien
01:04:46que les pays
01:04:46qui se développent
01:04:47les mieux
01:04:47ce sont les pays démocratiques
01:04:49qu'on le veuille ou non
01:04:50où il y a une dictature
01:04:51c'est les pays
01:04:52qui sont les plus régressifs
01:04:53mais la politique
01:04:54c'est vrai
01:04:54c'est quelque chose
01:04:55qui est compliqué
01:04:56parce qu'on essaie
01:04:57de trouver des alliances
01:04:58des contre-alliances
01:04:58et à l'époque
01:04:59de Nicolas Sarkozy
01:05:00c'est la question
01:05:00du financement
01:05:01rappelez-vous
01:05:02les débats
01:05:02que nous avons eu
01:05:03sur les financements
01:05:04des formations politiques
01:05:05on a eu le procès
01:05:06du modem
01:05:06on a eu le procès
01:05:08du RN
01:05:09moi je me suis exprimé
01:05:11par rapport à ça
01:05:12parce que je considère
01:05:13effectivement
01:05:14c'est long
01:05:15pardon
01:05:15mais c'est vrai
01:05:16que c'est un vrai débat
01:05:16cette question
01:05:17moi je suis un homme politique
01:05:18qui essaye de respecter
01:05:20les règles
01:05:20et les lois de la République
01:05:21mais on est tous
01:05:23comme ça
01:05:23par rapport à ça
01:05:24on n'a pas le temps
01:05:26c'est une double objection
01:05:28facile
01:05:29mais je ne la ferai pas
01:05:30parce que je suis curieux
01:05:32d'entendre les points de vue
01:05:33de mes amis
01:05:33d'accord
01:05:33et moi si je peux dire un truc
01:05:36si on regarde
01:05:37Nicolas Sarkozy
01:05:39regardons tous ceux
01:05:40qui ont la légion d'honneur
01:05:41et regardons leur casier judiciaire
01:05:43et faisons à ce moment-là
01:05:44le tri total
01:05:45sur tout le monde
01:05:45ça je suis assez d'accord
01:05:46avec Cécile
01:05:47pas géométrie variable
01:05:48on retire la légion d'honneur
01:05:50à tous ceux
01:05:50qui ont été condamnés
01:05:52et donc normalement
01:05:53c'est une dérogation
01:05:55à la règle
01:05:56qu'a faite
01:05:57Emmanuel Macron
01:05:59et deuxième élément
01:06:00si vite
01:06:01très vite
01:06:02je suis surpris
01:06:03de voir votre réaction
01:06:05à l'égard
01:06:05d'un ancien président
01:06:06moi j'ai la réaction inverse
01:06:09je ne songe pas
01:06:10le protéger
01:06:11je dis
01:06:12que c'est lui
01:06:13qui dégrade
01:06:13mais on pourrait discuter
01:06:16absolument
01:06:16Christophe Madrol
01:06:19l'Assemblée Nationale
01:06:19après le Sénat
01:06:20veut réintroduire
01:06:21des pesticides
01:06:21dans notre agriculture
01:06:23qu'on soit très clair
01:06:24je vais remettre
01:06:24le clocher de l'église
01:06:26au nom du village
01:06:26j'ai toujours dit
01:06:28que je protégeais
01:06:29l'agriculteur
01:06:30et je protégeais
01:06:31l'agriculture
01:06:31sur ce plateau là
01:06:32on a eu ce débat là
01:06:33voilà
01:06:33mais aujourd'hui
01:06:34que l'Assemblée Nationale
01:06:36après le Sénat
01:06:37revienne sur la décision
01:06:38qui avait été prise
01:06:39de remettre en place
01:06:40des pesticides
01:06:41dangereux
01:06:42pour la santé
01:06:42on sait que les cancers
01:06:44tous les cancers
01:06:45sont en train
01:06:45d'exploser en France
01:06:46on sait que le cancer
01:06:48de la prostate
01:06:49pour les garçons
01:06:50et les différents cancers
01:06:51sont en train
01:06:52de se développer
01:06:52liés
01:06:53on le sait aujourd'hui
01:06:54à cause de ces pesticides
01:06:55que l'Assemblée Nationale
01:06:57aille dans le sens du Sénat
01:06:58pour remettre en place
01:06:59des pesticides
01:06:59interdits aujourd'hui
01:07:00c'est une abomination
01:07:02pour l'espèce humaine
01:07:03voilà
01:07:04alors moi je protège
01:07:05l'agriculteur
01:07:05je veux qu'on ait
01:07:06des agriculteurs
01:07:07mais pas en remettant
01:07:08des pesticides
01:07:08dangereux pour la santé
01:07:09et on est sûr
01:07:12de cette influence
01:07:13juste un mot
01:07:14ah oui on est sûr
01:07:14t'as mis
01:07:15aujourd'hui
01:07:15vous prenez n'importe quel
01:07:16médecin
01:07:17vous avez une pétition
01:07:19un texte signé
01:07:20par 1000 médecins
01:07:21qui viennent d'horizons
01:07:22très différents
01:07:22qui disent
01:07:23non
01:07:23on ne faut pas réinstaurer
01:07:24les pesticides
01:07:25c'est dangereux
01:07:25pour la santé
01:07:26je vous invite à regarder
01:07:27le film Goliath
01:07:28avec Pierre Ninet
01:07:29et Gilles Lelouch
01:07:31ça fait un peu écho
01:07:32à ce que
01:07:33je ne sais pas ce que
01:07:33je pense
01:07:33c'est à toi
01:07:34parce qu'on a des débats
01:07:35
01:07:35on n'a pas le temps
01:07:36on n'a pas le temps
01:07:38et j'ai très peu de temps
01:07:39pour parler des hôpitaux
01:07:40alors vous savez
01:07:41qu'aujourd'hui
01:07:41ça passe à l'Assemblée Nationale
01:07:43et demain au Sénat
01:07:44on va vers plutôt
01:07:45de la coercition
01:07:46encore une fois
01:07:47sur l'installation
01:07:48des médecins
01:07:48et il y a un économiste
01:07:51qui s'appelle
01:07:51Frédéric Bizarre
01:07:52qui a publié
01:07:53un texte très intéressant
01:07:54sur les finances
01:07:55et donc je voulais
01:07:56un tout petit peu
01:07:56alerter sur le niveau
01:07:58aujourd'hui
01:07:59de déficit
01:07:59des hôpitaux
01:08:01on est à 1,3 milliard
01:08:03derrière les derniers chiffres
01:08:042,3 milliards
01:08:05en 2023
01:08:061,3 en 2022
01:08:072,3 en 2023
01:08:09et près de 3 milliards
01:08:10de déficit
01:08:11en 2024
01:08:12et on est encore
01:08:13en train
01:08:14de vouloir
01:08:15réglementer
01:08:16de vouloir alourdir
01:08:17de donner du pouvoir
01:08:18aux ARS
01:08:19et on ne comprend toujours pas
01:08:21que ce soit dans la santé
01:08:22mais c'est pareil
01:08:23dans l'éducation
01:08:24c'est pas en rajoutant
01:08:25des couches
01:08:26d'administration
01:08:27qu'on va mieux servir
01:08:29le public
01:08:30en termes de services publics
01:08:31les hôpitaux
01:08:32sont en train d'étouffer
01:08:33là on était
01:08:34à 65%
01:08:36des établissements
01:08:37hospitaliers
01:08:38en déficit
01:08:39on va passer
01:08:40à 80%
01:08:41c'est pareil
01:08:42dans le privé
01:08:43on est en train
01:08:44d'embêter
01:08:45considérablement
01:08:46les médecins libéraux
01:08:48en fait on est en train
01:08:49de tuer à petit feu
01:08:50notre médecine
01:08:51je pense que c'est un sujet
01:08:53majeur pour tout le monde
01:08:54tous les âges
01:08:55et donc j'avais envie
01:08:56aujourd'hui
01:08:57alors que l'Assemblée
01:08:58va encore légiférer
01:08:59en rajoutant cette couche
01:09:01normative
01:09:01de dire
01:09:02attention
01:09:03quand on a des finances
01:09:05publiques aussi dégradées
01:09:06et notamment dans le secteur
01:09:07de la santé
01:09:08malheureusement
01:09:09in fine
01:09:09ce seront les patients
01:09:10qui paieront
01:09:11merci beaucoup
01:09:12en tout cas
01:09:13pour ce sujet
01:09:14merci à tous
01:09:15allez vous rester avec nous
01:09:16dans un instant
01:09:16le coup de projecteur
01:09:17des vrais voix
01:09:17on va revenir sur cette
01:09:18sur cet entretien
01:09:20à l'Elysée
01:09:21qui en tout cas
01:09:22le président de la république
01:09:23qui va accueillir demain
01:09:24Ahmad al-Sharia
01:09:25chef du nouveau régime syrien
01:09:28une première visite en Europe
01:09:29alors parlons de vrai
01:09:30est-ce que pour vous
01:09:31Al-Shara
01:09:31qui a refusé de serrer la main
01:09:32de la ministre allemande
01:09:33des affaires étrangères
01:09:34parce que c'est une femme
01:09:35est fréquentable
01:09:36et à cette question
01:09:38la visite de Ahmad al-Shara
01:09:39chef islamiste
01:09:40de l'état syrien français
01:09:41nécessaire
01:09:42ou choquant
01:09:42vous dites à 95%
01:09:44que c'est choquant
01:09:45voulait réagir
01:09:46le 0826 300 300
01:09:48Emmanuel Razavi
01:09:49est avec nous
01:09:50grand-reporteur franco-iranien
01:09:52et spécialiste du Moyen-Orient
01:09:53autour de ce livre
01:09:53La face cachée des mots-là
01:09:54aux éditions du CR
01:09:56est-ce que finalement
01:09:57cher Emmanuel Razavi
01:09:59c'est une habitude française
01:10:00d'inviter des personnalités
01:10:01assez contestables
01:10:02sur notre sol ?
01:10:03C'est la bonne question
01:10:05je vous répondrai
01:10:06que depuis 1978
01:10:07depuis octobre 1978
01:10:09et l'avenue de Khomeini
01:10:11en France
01:10:12décidément
01:10:13il y a une constante
01:10:14qui est quand même
01:10:14très déconcertante
01:10:16pour le moins
01:10:16On va en parler
01:10:18dans quelques instants
01:10:19soyez les bienvenus
01:10:19on est ensemble
01:10:20jusqu'à 19h
01:10:21Les vraies voix
01:10:22Sud Radio
01:10:2317h-19h
01:10:24Philippe David
01:10:25Cécile de Ménibus
01:10:27Les vraies voix
01:10:28autour de cette table
01:10:29sont Philippe Bilger
01:10:30auteur de Me Too Much
01:10:31aux éditions Alliopold
01:10:32Christophe Madroy
01:10:32conseiller régional
01:10:34Sud et bronzé
01:10:35Virginie Calmels
01:10:36président
01:10:37de l'Etat
01:10:38et bronzé
01:10:38oui je viens de Marseille
01:10:39Cécile
01:10:40c'est vrai que vous avez
01:10:41un peu le teint pâle
01:10:42parce que nous on travaille
01:10:43excusez je vous dise
01:10:45il n'est pas sur notre voilier
01:10:47ben non
01:10:47on n'est pas sur notre voilier
01:10:48ou en train de faire du sport
01:10:49voilà nous on travaille
01:10:50dans un studio fermé
01:10:51en plus
01:10:52c'est vrai
01:10:53d'ailleurs je vais demander
01:10:53à Patrick Roger
01:10:54appelez-moi la direction
01:10:56Maxime
01:10:57on voudrait des lampes à UV
01:10:59et un toit ouvrant
01:11:00on va demander des choses
01:11:03maintenant
01:11:03appelez-moi la direction
01:11:04allez tout de suite
01:11:05le coup de projecteur
01:11:06des vraies voix
01:11:06Les vraies voix Sud Radio
01:11:08le coup de projecteur
01:11:10des vraies voix
01:11:10après ce matin
01:11:11la visite
01:11:12demain
01:11:12demain en France
01:11:13du président syrien
01:11:14par intérim
01:11:15Ahmed Al-Shara
01:11:15oui il sera reçu
01:11:16par Emmanuel Macron
01:11:18visite très symbolique
01:11:19mais aussi très délicate
01:11:21du président intérim
01:11:22les plus violents combats
01:11:24depuis la chute de Bachar Al-Assad
01:11:26face à face
01:11:27à l'attaqué
01:11:28dans le nord-ouest du pays
01:11:29les forces loyales
01:11:31à l'ancien président syrien
01:11:32et l'armée
01:11:33du nouveau pouvoir islamiste
01:11:34prise au piège
01:11:35entre les deux
01:11:36les civils
01:11:37au moins 1000 personnes
01:11:38auraient été tuées
01:11:39ces derniers jours
01:11:40dans l'ouest de la Syrie
01:11:41il s'agit des violences
01:11:42les plus meurtrières
01:11:43depuis la prise du pouvoir
01:11:44en décembre dernier
01:11:45par le nouvel homme fort du pays
01:11:46Ahmad Al-Shara
01:11:47leader du groupe islamiste
01:11:49radical sunnite
01:11:50HTC
01:11:51c'est vraiment
01:11:51un acte de vengeance
01:11:53contre une communauté
01:11:54qui est considérée
01:11:55comme ayant été le pilier
01:11:56du pouvoir des Assad
01:11:57et également
01:11:58une haine religieuse
01:11:59qui s'exprime
01:12:00puisque pour
01:12:01les islamistes
01:12:02les djihadistes
01:12:04les alaouites
01:12:04sont des hérétiques
01:12:06qu'il faut
01:12:07qu'il faut éradiquer
01:12:08Ahmed Al-Shara
01:12:10le président syrien
01:12:11par intérim
01:12:12toujours inscrit
01:12:13sur plusieurs listes
01:12:13terroristes internationales
01:12:15est attendu demain
01:12:16pour un entretien à Paris
01:12:17pour sa première visite européenne
01:12:18la présidence affirme
01:12:20vouloir soutenir
01:12:21une Syrie stable
01:12:22souveraine
01:12:23et respectueuse
01:12:24de toutes ses composantes
01:12:25alors parlons vrai
01:12:27est-on finalement
01:12:28dans la réale politique
01:12:29ou on parle
01:12:30avec les infréquentables
01:12:31d'alors
01:12:31qu'ils sont incontournables
01:12:33mais d'ailleurs
01:12:33est-il incontournable
01:12:34et à cette question
01:12:36la visite d'Amed Al-Shara
01:12:37chef islamiste
01:12:38de l'état syrien en France
01:12:39est nécessaire
01:12:40ou choquante
01:12:40vous dites à 95%
01:12:42choquante
01:12:43vous voulez réagir
01:12:44le 0826 300 300
01:12:46Notre invité
01:12:47Emmanuel Razavi
01:12:48grand reporter
01:12:48franco-iranien
01:12:49spécialiste du Moyen-Orient
01:12:51et auteur de ce livre
01:12:51La face cachée
01:12:53des Molas
01:12:53aux éditions du CERF
01:12:54merci d'avoir accepté
01:12:55notre invitation
01:12:56Philippe Bilger
01:12:56qu'en pensez-vous ?
01:12:58Trois observations
01:12:59très rapides
01:13:00la première
01:13:00c'est que
01:13:01depuis quelques mois
01:13:03en espérant
01:13:05être objectif
01:13:06je suis amené
01:13:08à dire du bien
01:13:09du président Macron
01:13:10sur le plan international
01:13:13notamment
01:13:14sur l'Ukraine
01:13:15mais dans d'autres
01:13:16domaines également
01:13:17Deuxième observation
01:13:18au fond
01:13:20continuant peut-être
01:13:22à être naïf
01:13:23je ne trouve pas
01:13:24absurde
01:13:25qu'il invite
01:13:26le président syrien
01:13:27par intérim
01:13:28et que précisément
01:13:30il tente
01:13:31de
01:13:32lui
01:13:32qui apparaît
01:13:33comme infréquentable
01:13:35de le faire
01:13:37rentrer
01:13:37difficilement
01:13:38sans doute
01:13:39douloureusement
01:13:40dans un espace
01:13:42où il deviendrait
01:13:43fréquentable
01:13:44en espérant
01:13:45une influence
01:13:46et des mesures
01:13:48qui démontreront
01:13:49que le président
01:13:50n'a pas eu tort
01:13:51dernière observation
01:13:53je crains tout de même
01:13:54d'être totalement utopique
01:13:57dans mon raisonnement
01:13:58et je crois
01:13:59qu'il repartira
01:14:00et qu'il demeurera
01:14:01le même
01:14:02Virginie Gamelès
01:14:03Moi je suis comme
01:14:04les gens qui ont répondu
01:14:05à votre sondage
01:14:07moi je suis extrêmement choquée
01:14:08je suis choquée
01:14:08parce que si j'ai bien lu
01:14:10mais monsieur Madavi
01:14:11le dira mieux que moi
01:14:12il me semble que la France
01:14:13a dû demander
01:14:14une autorisation
01:14:15parce que
01:14:16cette personne
01:14:17a l'ONU
01:14:17un mandat d'arrêt
01:14:18exactement
01:14:19donc en fait
01:14:20il a fallu
01:14:21qu'en plus
01:14:21quelque part
01:14:23on se mette
01:14:24en dehors des clous
01:14:25vis-à-vis
01:14:26de l'organisation
01:14:27des Nations Unies
01:14:28c'est limite
01:14:29une provocation
01:14:30enfin je veux dire
01:14:31aujourd'hui
01:14:32si on lit
01:14:33ce qui se passe là-bas
01:14:35je ne suis pas une spécialiste
01:14:36c'est quand même
01:14:36la volonté
01:14:37d'installer
01:14:37une république islamiste
01:14:40on a des gens
01:14:41qui sont massacrés
01:14:43et ça
01:14:44ce n'est pas contesté
01:14:46ni contestable
01:14:47donc les druses
01:14:48notamment
01:14:48enfin bon
01:14:49donc je ne comprends pas
01:14:51moi je ne comprends pas
01:14:52comment
01:14:53finalement
01:14:54la France
01:14:55se permet
01:14:55Emmanuel Macron
01:14:56en tant que président
01:14:57et français
01:14:58de vouloir
01:14:59une fois de plus
01:15:00non seulement
01:15:01donner des leçons
01:15:02à tout le monde
01:15:02mais maintenant
01:15:04se placer
01:15:04au-dessus
01:15:05de l'ONU
01:15:07et je trouve
01:15:08que
01:15:09enfin moi
01:15:10j'en ai un peu
01:15:10ras-le-bol
01:15:11en fait
01:15:11de cette volonté
01:15:12de la France
01:15:13de se croire déjà
01:15:14au-dessus de la mêlée
01:15:15et de s'arroger
01:15:16des
01:15:17voilà
01:15:18cette volonté
01:15:19de vouloir régenter
01:15:20le monde entier
01:15:21en fait
01:15:21au secours
01:15:22au secours
01:15:23et là pardon
01:15:23et pas le pays
01:15:24dans lequel il est
01:15:25et en plus
01:15:26et en plus
01:15:26il est en transition
01:15:28ce chef d'État
01:15:29enfin tout ça
01:15:30n'a
01:15:30de mon point de vue
01:15:31aucun sens
01:15:32sauf à croire
01:15:33avec naïveté
01:15:34comme Philippe
01:15:34que peut-être
01:15:35derrière
01:15:35c'est pour ne
01:15:36qu'on récupère pas
01:15:37ou que la série
01:15:38récupère ses ressortissants
01:15:39dangereux
01:15:40je ne crois pas
01:15:40que ce soit ça
01:15:41malheureusement
01:15:41Christophe Madrole
01:15:42moi je veux faire preuve
01:15:43de naïveté
01:15:44comme mon ami
01:15:44Philippe Bigère
01:15:45moi je suis
01:15:46effectivement
01:15:47au début
01:15:48j'ai été choqué
01:15:49de ce qu'il y a
01:15:50de l'annonce
01:15:51de l'Elysée
01:15:51de recevoir
01:15:52au palais
01:15:52de l'Elysée
01:15:53ce personnage
01:15:54qui n'est pas fréquentable
01:15:55et en discutant
01:15:56avec des diplomates
01:15:57qui m'ont dit
01:15:57bon si on faisait
01:15:58de la diplomatie
01:15:59qu'avec nos amis
01:15:59on n'irait pas
01:16:00vraiment loin
01:16:01et le fait
01:16:02qu'Emmanuel Macron
01:16:02essaie
01:16:04de pouvoir discuter
01:16:05avec ce personnage
01:16:07qui a une présence
01:16:09réelle
01:16:10politique
01:16:11sur l'ensemble
01:16:12des conflits
01:16:12qui animent
01:16:13aujourd'hui
01:16:14le Moyen-Orient
01:16:14quand même
01:16:14parce que ce n'est pas
01:16:15une personne
01:16:16venue de nulle part
01:16:17il incarne
01:16:18aussi un combat
01:16:19qui n'est pas le nôtre
01:16:20qu'on doit combattre
01:16:21mais comme je dis
01:16:22tout à l'heure
01:16:22pour les hommes politiques
01:16:23qui discutent politique
01:16:24dans les assemblées
01:16:25je pense qu'Emmanuel Macron
01:16:26peut essayer
01:16:27de faire passer
01:16:28des messages
01:16:28voilà
01:16:29je suis naïf
01:16:30aussi comme Philippe
01:16:31j'espère
01:16:32que le président Macron
01:16:33aura les arguments
01:16:34et que ce personnage
01:16:36entende ce que dit
01:16:37le président Macron
01:16:38voilà
01:16:38j'ai fait preuve
01:16:39de naïveté
01:16:40je vois le verre
01:16:41à moitié plein
01:16:41et puis la diplomatie
01:16:43ça peut se faire
01:16:44de façon moins
01:16:45avec ton trompette
01:16:46et tambour
01:16:48à l'Elysée
01:16:49la diplomatie
01:16:50on n'interdit pas
01:16:51le dialogue
01:16:51entre des ambassadeurs
01:16:53notre invité
01:16:54Emmanuel Razavi
01:16:55qui est avec nous
01:16:55grand reporter
01:16:56franco-iranien
01:16:57et spécialiste
01:16:57du Moyen-Orient
01:16:58et auteur de ce livre
01:16:58La fâche cachée
01:16:59des mollas
01:17:00aux éditions du CR
01:17:01voilà
01:17:02que pensez-vous
01:17:04de ce que vous avez
01:17:05entendu autour
01:17:05de cette table
01:17:06la naïveté
01:17:08peut-être
01:17:09je ne serai pas naïf
01:17:10et j'espère
01:17:11que vous m'en excuserez
01:17:12en tant que reporter
01:17:14je couvre le Moyen-Orient
01:17:15depuis presque 30 ans
01:17:17j'ai passé beaucoup de temps
01:17:18avec les organisations
01:17:19djihadistes
01:17:20dans différents pays
01:17:21du Proche et du Moyen-Orient
01:17:22ce sont des assassins
01:17:23je les ai vus tués
01:17:24sous mes yeux
01:17:25il ne m'apparaît pas
01:17:27comment dire
01:17:28il ne m'apparaît pas opportun
01:17:29qu'un président
01:17:30de la République
01:17:30président d'une démocratie
01:17:33reçoive quelqu'un
01:17:34dont le nom est encore inscrit
01:17:36sur les listes terroristes
01:17:39c'est important
01:17:40je crois que Mme Calmel
01:17:41l'a rappelé
01:17:42il ne pouvait pas prendre
01:17:43officiellement en fait
01:17:44l'avion
01:17:44il a fallu que la France
01:17:46intervienne
01:17:47pour qu'on lui donne le droit
01:17:48de voyager
01:17:48et de venir chez nous
01:17:49la question aujourd'hui
01:17:51c'est quel message
01:17:52on envoie déjà
01:17:53aux victimes
01:17:53d'Al-Qaïda
01:17:55de Daesh
01:17:55de toutes ces organisations
01:17:57terroristes
01:17:57c'est une vraie question
01:17:58pour moi
01:17:58on est un peu
01:18:00je suis désolé de le dire
01:18:01mais à nouveau
01:18:02en fait dans une espèce
01:18:03d'inversion des valeurs
01:18:05qu'on fasse de la diplomatie
01:18:06si vous voulez
01:18:06qu'on aille discuter
01:18:07avec des salopards
01:18:09comme lui
01:18:10il n'est que président
01:18:11intérimaire pour le moment
01:18:12contrairement à ce qui a été dit
01:18:13je suis désolé
01:18:14mais il n'a pas un rôle
01:18:16plus influent que ça
01:18:17sur l'ensemble
01:18:17de l'échiquier
01:18:18en fait
01:18:18moyenne orientale
01:18:20c'est plutôt un instrument
01:18:21c'est plutôt l'outil
01:18:22en fait de certains pays
01:18:23à commencer par la Turquie
01:18:24c'est pas la même chose
01:18:25il me semble en fait
01:18:27qu'aujourd'hui
01:18:28c'est s'avancer
01:18:29que de penser
01:18:30qu'on va placer
01:18:31des pions en Syrie
01:18:32avec un type
01:18:33qui est en train
01:18:33quand même
01:18:34déjà
01:18:34alors qu'il est président
01:18:36par intérim
01:18:37depuis seulement
01:18:37quelques mois
01:18:38qui est déjà
01:18:39en train
01:18:40de jouer les bouchers
01:18:41je vous rappelle
01:18:41qu'il y a quand même
01:18:42des membres de minorités
01:18:43qui ont été
01:18:43assassinés
01:18:45exécutés
01:18:46massacrés
01:18:46que ce soit
01:18:48des alawis
01:18:48évidemment plus récemment
01:18:50en fait
01:18:50des druzes
01:18:51il y a tout un contexte
01:18:52qu'il ne faut pas ignorer
01:18:53et donc
01:18:54en ce sens
01:18:55un
01:18:55il ne faut pas être naïf
01:18:56c'est une évidence
01:18:57c'est dangereux
01:18:58je vous rappelle
01:18:59qu'on l'a été naïf
01:18:59en 18
01:19:01pardon
01:19:01il faut le rappeler
01:19:02en début d'émission
01:19:03avec l'Ayatollah Khomeini
01:19:05on a vu
01:19:05les dizaines
01:19:08pour ne pas dire
01:19:08les centaines
01:19:08de milliers de morts
01:19:09qu'il y a eu en fait
01:19:10derrière
01:19:10en 46 ans
01:19:11il y en a un petit peu marre
01:19:13si vous voulez
01:19:13de recevoir
01:19:14des chefs
01:19:15terroristes
01:19:16islamistes
01:19:17sur notre sol
01:19:18qui est quand même
01:19:19excusez-moi
01:19:20la France
01:19:20pays des droits de l'homme
01:19:21mais quand
01:19:23va-t-on arrêter
01:19:24de recevoir
01:19:24ces gens-là
01:19:25il y a des services
01:19:26qui sont prévus pour ça
01:19:27on fait travailler
01:19:27les services
01:19:28du renseignement extérieur
01:19:29éventuellement
01:19:29la diplomatie
01:19:30et le président
01:19:31qui reçoit
01:19:32un terroriste
01:19:33pardonnez-moi
01:19:34ça m'interpelle
01:19:35mais il y a quand même
01:19:36une question
01:19:36comment voyez-vous
01:19:39Emmanuel Razavi
01:19:40cet étrange
01:19:41je l'admets
01:19:42bien volontiers
01:19:43cet étrange
01:19:45hiatus
01:19:46dans la politique
01:19:47internationale
01:19:48du président
01:19:49qui paraît
01:19:51je dirais
01:19:53équilibré
01:19:54et lucide
01:19:55en ce qui concerne
01:19:56l'Ukraine
01:19:57et qui
01:19:58
01:19:59et tout de même
01:20:00même si
01:20:02je ne trouve pas
01:20:03comme Christophe
01:20:04comme Christophe
01:20:05complètement absurde
01:20:06qu'il le reçoive
01:20:07qui est au bord
01:20:08du risque
01:20:09tout de même
01:20:10il n'est pas
01:20:10complètement
01:20:11inconscient
01:20:12des objections
01:20:13que vous présentez
01:20:15pourquoi
01:20:15a-t-il
01:20:16ce hiatus
01:20:17à votre avis
01:20:17alors
01:20:19pardonnez-moi
01:20:19Philippe
01:20:20j'aurais tendance
01:20:21à vous répondre
01:20:21en vous disant
01:20:22que ça fait des années
01:20:23que des gens
01:20:24comme moi
01:20:24je ne suis pas le seul
01:20:25journaliste
01:20:25à parler du djihadisme
01:20:27à suivre sur le terrain
01:20:28des organisations
01:20:30djihadistes
01:20:31islamistes
01:20:32on ne nous écoute
01:20:33jamais
01:20:33mais il y a une réalité
01:20:34vérifiez-le
01:20:35depuis 1978-79
01:20:37donc depuis la venue
01:20:38de Roménier en France
01:20:39à chaque fois
01:20:40qu'on a voulu
01:20:40dealer avec des islamistes
01:20:42ça ne s'est pas terminé
01:20:43à notre avantage
01:20:44ça s'est plutôt terminé
01:20:45à notre désavantage
01:20:46il n'y a pas de raison
01:20:47aujourd'hui
01:20:47qu'il y ait une exception
01:20:50à la règle
01:20:51avec le président
01:20:52par intérim syrien
01:20:53quand on sait
01:20:54tout ce qu'il a laissé faire
01:20:56dans son pays
01:20:57je parle encore une fois
01:20:57en fait des massacres
01:20:58depuis qu'il est arrivé
01:21:00au pouvoir
01:21:01moi j'ai le sentiment
01:21:01aujourd'hui
01:21:02qu'on a plutôt
01:21:02une classe politique
01:21:03à commencer par notre président
01:21:041700 morts
01:21:05depuis son arrivée
01:21:061700 morts
01:21:07qui sur le sujet
01:21:09si vous voulez
01:21:09du Moyen-Orient en général
01:21:11mais de l'islamisme
01:21:12plus largement
01:21:12je pense qu'ils sont perdus
01:21:13c'est plus de la naïveté
01:21:15à ce niveau-là
01:21:15c'est vraiment
01:21:16perdre
01:21:17comment dire
01:21:17l'essence même
01:21:19de ce que nous sommes
01:21:20donc moi je suis désolé
01:21:21je reprends à nouveau
01:21:22à mon compte
01:21:23si elle le permet
01:21:23ce que disait
01:21:24madame Calmel
01:21:24tout à l'heure
01:21:25moi ça me paraît choquant
01:21:26enfin évidemment
01:21:27ça me paraît aberrant
01:21:29pour être très clair
01:21:30on est con
01:21:31complètement dans l'inversion
01:21:32encore une fois
01:21:33des valeurs
01:21:33moi je me mets à la place
01:21:35encore une fois
01:21:35des familles de victimes
01:21:37si vous voulez
01:21:37du terrorisme islamiste
01:21:39mais que doivent-elles penser
01:21:40mais ce qui est important
01:21:41de comprendre
01:21:42Emmanuel Razavi
01:21:43c'est quel est l'objectif
01:21:44derrière
01:21:45d'Emmanuel Macron
01:21:46parce qu'il y a un objectif
01:21:48forcément
01:21:49et quelle est à votre avis
01:21:50la position du quai d'Orsay
01:21:52parce que c'est quand même intéressant
01:21:53c'est pas toujours la même
01:21:54c'est pas toujours la même d'ailleurs
01:21:54c'est d'où ma question
01:21:56comme dit madame Calmel
01:21:58ils nous ont habitués
01:21:59quand même ces dernières années
01:22:00à ne pas être tout à fait
01:22:00sur les mêmes logiciels
01:22:01moi j'avoue
01:22:02qu'en tant que spécialiste
01:22:03je finis par m'y perdre
01:22:04le quai d'Orsay
01:22:05si vous voulez
01:22:05a eu des gens
01:22:06qui sont des
01:22:07comment dire
01:22:07des gens fascinés
01:22:09par les frères musulmans
01:22:09je vous rappelle
01:22:10des conseillères
01:22:11Sophie Pommier
01:22:12enfin qui n'y est plus
01:22:12qui allait arracher
01:22:13les affiches des otages
01:22:14en fait
01:22:14israéliens
01:22:16placardés dans les rues de Paris
01:22:17si vous voulez
01:22:18il y a quand même quelque chose
01:22:19moi j'ai l'impression
01:22:19que nous sommes en train
01:22:20je le répète
01:22:21de nous perdre
01:22:22on est en train de perdre
01:22:23notre boussole
01:22:25à la fois démocratique
01:22:26et humaniste
01:22:27moi j'avoue
01:22:29que ça ne me convient pas
01:22:30de voir
01:22:30tant de journalistes
01:22:32tant de spécialistes
01:22:32d'ailleurs
01:22:33des géopolitologues
01:22:33Fabrice Ballanche
01:22:34pour avoir reconnu
01:22:35la voix de Fabrice Ballanche
01:22:35tout à l'heure
01:22:36dans votre émission
01:22:37qui va être interviewée
01:22:38on vous raconte le réel
01:22:41on va sur le terrain
01:22:42comment peut-on encore avoir
01:22:45je dirais la volonté
01:22:46pour ne pas dire la prétention
01:22:48de vouloir transformer
01:22:49le réel
01:22:50un djihadiste
01:22:51reste un djihadiste
01:22:52un terroriste
01:22:52reste un terroriste
01:22:54Joulani
01:22:55ne va pas changer
01:22:56du jour au lendemain
01:22:58c'est ce
01:22:58mais prendre
01:22:59encore une fois
01:23:00je vous ramène
01:23:00à Roméi
01:23:02a-t-il changé ?
01:23:03absolument pas
01:23:04son successeur
01:23:05Miki
01:23:05je suis très en phase
01:23:08avec vous
01:23:08et je vous remercie
01:23:09de vos propos
01:23:09je voulais juste rebondir
01:23:10sur ce qu'a dit
01:23:11Philippe Bilger tout à l'heure
01:23:12en disant que
01:23:12vous étiez très aligné
01:23:14avec Emmanuel Macron
01:23:15y compris sur l'Ukraine
01:23:16etc
01:23:16mais là aussi
01:23:18pardon
01:23:18peut-être là-dessus
01:23:19il devrait faire un référendum
01:23:20on cherchait un sujet
01:23:21quels sont les français
01:23:22qui ont vraiment envie
01:23:23d'envoyer des soldats
01:23:25en Ukraine
01:23:25quels sont ceux
01:23:26qui pensent que
01:23:27toujours cette fable
01:23:28du
01:23:28il y en a un
01:23:28qui est merveilleux
01:23:29le fabuleux Zelensky
01:23:30et l'horrible Poutine
01:23:31ça va encore perdurer
01:23:33cette espèce
01:23:34de vouloir
01:23:35semer la terreur
01:23:37partout
01:23:38le gouvernement
01:23:39par la peur
01:23:40et maintenant
01:23:40de nous amener
01:23:41un terroriste
01:23:42à l'Elysée
01:23:43mais moi je pense
01:23:45que ça va très mal
01:23:46au contraire
01:23:46et qu'on a un besoin
01:23:48que des gens
01:23:49dont monsieur
01:23:50qui sait de quoi il parle
01:23:51et d'autres personnes
01:23:52soient écoutés
01:23:53et que pardon
01:23:54mais la diplomatie française
01:23:55ce n'est plus
01:23:57ce que c'était
01:23:57ou en tout cas
01:23:58le chef de l'Etat
01:23:59ne les écoute peut-être pas
01:24:01mais moi je crois
01:24:01qu'il y a une révolte
01:24:02sourde
01:24:03des français
01:24:04en la matière
01:24:05absolument
01:24:05merci en tout cas
01:24:06toujours de votre éclairage
01:24:09Emmanuel Razavi
01:24:10toujours grand reporter
01:24:11franco-iranien
01:24:12spécialiste du Moyen-Orient
01:24:14et auteur de ce livre
01:24:15La face cachée des Molas
01:24:16que je vous incite
01:24:17à lire bien entendu
01:24:18aux éditions du CERF
01:24:19merci beaucoup en tout cas
01:24:20d'avoir accepté notre invitation
01:24:21merci Philippe Bilger
01:24:22merci Christophe Merdroll
01:24:24merci Virginie Calmelz
01:24:25merci Philippe Bilger

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