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Les Vraies Voix avec Yann Auger, directeur général du réseau d’épiceries solidaires Andès.

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##LES_VRAIES_VOIX-2025-04-23##

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Transcription
00:00:00Vous savez Christine Bouillaud, mais ça me fait plaisir, on l'embrasse Cécile.
00:00:02On l'embrasse Cécile, qu'on retrouvera lundi prochain, mais vous avez entendu, c'est bien la voix de Christine Bouillaud qui est off ici, ce soir, dans le studio des Vraies Voix.
00:00:10Et je suis ravie d'être avec l'équipe des Vraies Voix. Bonsoir les Vraies Voix, tout le monde est là.
00:00:14Philippe Bilger, bonsoir.
00:00:16Retrouvaille.
00:00:17Et retrouvaille.
00:00:19Retrouvaille depuis ce matin.
00:00:19Retrouvaille depuis ce matin.
00:00:20Oui, depuis ce matin.
00:00:21Et Vincent Desport, le général déporté là. Bonsoir.
00:00:25Bonsoir, très heureux.
00:00:26Mais on dit mon général quand on est une meuf.
00:00:29Non, on dit général quand on est une femme.
00:00:30Ah, vous avez dit général parce que vous n'êtes pas gradé, c'est ça ?
00:00:32Non, non, parce qu'on est une femme.
00:00:34Ah, parce qu'on est général.
00:00:35Une femme dit général, voilà.
00:00:37C'est ce qu'on m'avait expliqué.
00:00:38Exactement.
00:00:38C'est classe, non, mais c'est classe.
00:00:40C'est clair, voilà.
00:00:41Alors qu'on aurait pu penser qu'une femme dirait plutôt mot.
00:00:46Non, parce que mot c'est monsieur.
00:00:47Oui, j'entends bien, mais enfin je pensais à autre chose.
00:00:50Oui.
00:00:51Bon, ils sont là, ils sont en pleine forme.
00:00:53Ça c'est sûr.
00:00:53Et on est ensemble jusqu'à 19h avec nos Vraies Voix du soir.
00:00:57Aujourd'hui, mercredi, on va revenir tous ensemble dans le débat du jour à 17h30
00:01:02sur la déclaration de la fille aînée de François Bayrou.
00:01:04Vous l'avez entendu, on en parle depuis ce matin.
00:01:07C'est Hélène qui raconte avoir été rouée de coups par un prêtre lors d'un camp d'été
00:01:11avec la congrégation de Bétharam lorsqu'elle n'avait que 14 ans.
00:01:14Elle n'assure n'en avoir jamais parlé à son père.
00:01:16Une omerta généralisée, dit-elle, mais surtout l'envie inconsciente de protéger son père.
00:01:21François Bayrou qui a réagi cet après-midi en père aussi, qui a dit qu'il avait le cœur brisé.
00:01:25Alors parlons vrai. Est-ce que de telles violences envers des élèves vous surprennent ?
00:01:29Et à cette question, Bétharam, les déclarations de sa fille dédouane-t-elle Bayrou ?
00:01:33Vous dites non à 90%. Vous voulez réagir ?
00:01:36Vous avez été élève à Bétharam.
00:01:38Venez témoigner au 0826 300 300.
00:01:41Et puis le coup de projecteur tout à l'heure, à 18h40, un quart des salariés.
00:01:45Et c'est un scandale français, on pourrait dire.
00:01:47Un quart des salariés sont en emploi précaire.
00:01:50Et du coup, ils restreignent leur nourriture, ne mangent pas à leur faim.
00:01:53C'est le résultat d'une étude Ipsos édifiante pour les épiceries solidaires Andes.
00:01:57C'est une étude qui a été dévoilée par la Croix ce matin.
00:01:59Ils sont 16% de ces travailleurs qui bossent tous les jours.
00:02:03Ils sautent plusieurs repas par semaine avec des horaires décalés
00:02:06qui aggravent cette difficulté à prendre des repas quotidiens.
00:02:09Alors parlons vrai.
00:02:09Est-ce que ce drame n'est pas le symbole de la perte de la valeur travail en France ?
00:02:14Et à cette question, travailleurs pauvres, craignez-vous de tomber un jour dans la précarité ?
00:02:19Vous dites oui à 83%.
00:02:21Vous voulez réagir au délai Vraie Voix ?
00:02:23Attendre vos appels au 0826 300 300.
00:02:26Les Vraies Voix Sud Radio.
00:02:28Alors on les a déjà entendus, mais on va les re-saluer.
00:02:31Notre Vraie Voix ce soir.
00:02:33Philippe Bilger, le président de l'Institut de la parole,
00:02:35auteur de Me Too Much aux éditions Eliopold.
00:02:38Rebonsoir mon gère Philippe.
00:02:39Françoise Degoy, éditorialiste sur le radio.
00:02:43Rebonjour et bonsoir.
00:02:45Et Vincent Desportes, ancien directeur de l'école de guerre.
00:02:48Alors ce soir, on va aussi du côté de Nîmes avec Antoine,
00:02:51qui est notre auditeur du soir.
00:02:52Bonsoir Antoine.
00:02:53Bonsoir Antoine.
00:02:54Bonsoir les Vraies Voix.
00:02:55Merci de m'accueillir.
00:02:56Comment ça va à Nîmes ?
00:02:58Eh bien ça va plutôt bien, un peu gris au niveau du temps,
00:03:01mais le moral est bon, donc c'est le principal.
00:03:03C'est parfait.
00:03:04Les férias se préparent bientôt, non ?
00:03:06De Pentecôte ?
00:03:06Oh oui, certainement, absolument.
00:03:08C'est ça.
00:03:09Mais là-bas, à Nîmes, souvent, le mauvais temps arrive sans crier gare.
00:03:12Oh !
00:03:13Ah oui, bien joué.
00:03:15Non, elle est très bien.
00:03:16Pourquoi tu fais moi ?
00:03:17Elle est vachement bien.
00:03:18Non, mais elle est vachement bien, sans crier gare.
00:03:20C'est bien.
00:03:21Anîmes, prends garde à toi.
00:03:23Bon, on peut continuer.
00:03:24Toreador, on reste dans la série, tu vois.
00:03:27Non, elle est bien, franchement.
00:03:28Philippe David, je salue.
00:03:28Merci.
00:03:29Merci.
00:03:29Le week-end de Pâques, vous avez fait du bien.
00:03:31C'est les cloches.
00:03:33C'est les cloches.
00:03:34C'est ça.
00:03:34C'est ça.
00:03:36Antoine, vous aviez un coup de gueule ce soir à passer.
00:03:40Oui.
00:03:41Alors, un coup de gueule ou un cri du cœur, plutôt.
00:03:43J'ai eu l'occasion de me rendre sur la ville de Bordeaux, une ville où j'ai vécu mes jeunes années en tant qu'ado et jeune adulte.
00:03:51Et ça a été un peu la douche froide, parce que d'ordinaire, c'était une ville qui était dynamique, conviviale.
00:03:57C'était aussi un peu un musée à ciel ouvert.
00:03:59Et j'ai découvert un peu l'envers du décor après 15 ans d'absence.
00:04:03Et j'ai fait le constat d'une ville qui a été complètement transformée.
00:04:08Aujourd'hui, on voit qu'il y a une espèce de tension palpable.
00:04:12Je me suis fait raqueter dans le tram.
00:04:15J'ai eu des amis qui m'ont parlé maintenant du fait qu'ils étaient confrontés de plus en plus à des vols.
00:04:20De l'insalubrité.
00:04:22Et surtout, j'ai vu du mobilier urbain complètement défoncé.
00:04:26Je vous épargne l'odeur d'urine au niveau des trottoirs.
00:04:29En gros, cette ville-là, qui était vraiment magnifique, qui était superbe, je l'ai redécouvert autrement.
00:04:36Et ça m'a vraiment blessé dans mon fort intérieur par rapport à l'image que j'en avais en première intention.
00:04:42Il y a de ça une bonne dizaine d'années.
00:04:44Ce que dit Antoine m'a été confirmé par beaucoup de gens.
00:04:48Mais depuis quelque temps, je ne cesse de complimenter le maire de Bordeaux,
00:04:53qui tout de même, pour un écologiste, a réussi un exploit.
00:04:56Il a changé d'avis en ayant découvert le réel, notamment sur les vidéosurveillances.
00:05:02Et l'armement de la police municipale.
00:05:04La police municipale.
00:05:04Il y a un progrès.
00:05:06Il a toujours été comme ça, à Humic, c'est que vous ne le connaissez pas.
00:05:08Oui, mais il l'a découvert.
00:05:09C'est un vrai, non, non, c'est un vrai Mitterrandien.
00:05:12Il l'a dit.
00:05:13C'est un vrai Mitterrandien.
00:05:14C'est pas, il est écologiste, plus comme je suis archevêque, que surtout Mitterrandien.
00:05:18Et d'ailleurs, il est salué et tous les sondages le donnent vainqueur.
00:05:22Mais ce que dit notre auditeur est assez intéressant, parce que ça dit beaucoup des centres-villes en Europe et des centres-villes aux Etats-Unis.
00:05:29Ce constat, vous pouvez le faire dans des villes comme Chicago, San Francisco, etc.
00:05:32Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Parce qu'il y a de plus en plus grande précarité.
00:05:37Donc, des gens sont au centre-ville, n'arrivent plus forcément à payer les loyers.
00:05:41Il y a des dégradations et finalement, toute la classe supérieure va s'installer à la périphérie.
00:05:46C'est ce qui est en train de se passer.
00:05:47C'est un phénomène, en réalité, qui est assez peu lié à Pierre-Humic ou au maire.
00:05:52C'est véritablement lié aux situations économiques.
00:05:55Et vous le retrouvez dans les grandes capitales européennes, enfin, dans les grands pays européens et dans les pays riches, en fait, vous le retrouvez.
00:06:01C'est intéressant.
00:06:02Vincent Desportes.
00:06:04Sur la question de ce sentiment de se dire qu'on a une ville qui, tout d'un coup, on a le sentiment qu'elle se dégrade.
00:06:12Alors, moi, je suis d'accord avec vous.
00:06:14Il y a un phénomène d'accélération.
00:06:16Incroyable.
00:06:16Les sociologues américains l'ont bien trouvé.
00:06:18À Seattle, par exemple.
00:06:19Petit à petit, au bout d'un moment, il y a un pourcentage de population qui paraît un peu diverse, je dirais, qui paraît insupportable, qui fait que tous ceux...
00:06:27Ils ne parlent pas de diversité.
00:06:28Ils parlent de gens qui n'ont pas d'argent aux Etats-Unis.
00:06:30Ils ne parlent pas de noirs, de beurre, etc.
00:06:32Ça n'a rien à voir ?
00:06:33Bien sûr, bien sûr.
00:06:34Je suis bien d'accord avec vous.
00:06:34Mais enfin, quand on regarde, bon, voilà.
00:06:36Et donc, et après, effectivement, les centres-villes sont désertés et se remplissent et deviennent, avec un phénomène d'accélération.
00:06:43Et c'est vrai que ce problème-là doit être pris en compte extrêmement sérieusement.
00:06:47Cette affaire de sécurité au cœur des villes doit être traitée immédiatement, le plus rapidement possible.
00:06:54Et ce sera sûrement des objets centrales de la prochaine présidentielle.
00:06:56Et surtout des prochaines municipales aussi, un en moins d'un an, en sachant aussi que Bordeaux...
00:07:01Mais Pierre Humic est en très bonne position pour être réélu très confortablement.
00:07:08Il y a un sondage qui est sorti la semaine dernière.
00:07:10Il est bien, il est bon.
00:07:11Il est à case neuve, mais il gagne, en fait, avec la gauche au second tour.
00:07:15Et bon, on verra, on verra, parce qu'effectivement, il y a quand même une bataille qui s'installe du côté de l'Estuaire et de la Gironde.
00:07:23C'est une ville au patrimoine mondial de l'UNESCO aussi, qui doit garder son classement.
00:07:27Donc, tout ça fait partie des sujets.
00:07:29Antoine, du côté Nîmes, on a souvent mis Nîmes dans la case fait divers, des faits divers pas marrants et compliqués aussi.
00:07:36Oui, tout à fait. Mais alors, je pense quand même que le phénomène, que ce soit Nîmes ou à Bordeaux, il est un peu sociétal, vous l'avez sous-entendu.
00:07:44C'est-à-dire que, moi, je pars du principe qu'on a mis des années à faire en sorte à ce que les individus n'aient plus le droit à la violence,
00:07:51intériorisent des règles de civilité, de politesse.
00:07:55Et j'ai l'impression que tout est en train de s'effondrer à une vitesse hallucinante.
00:07:59On peut parler de paupérisation, mais aussi de perte de valeur, de perte de civisme.
00:08:04Et à mon avis, Bordeaux est loin d'être un cas isolé.
00:08:07Voilà, ils ont mis en place aussi des brigades municipales de civilité pour vérifier que les poubelles ne restent pas.
00:08:13Il y a des gens qui ne sont pas malheureux, qui gagnent bien leur vie, mais qui laissent les poubelles sur le trottoir.
00:08:17Je vais vous parler de Paris.
00:08:18Moi, c'est partie des gens qui vivent dans les quartiers vraiment du centre de la capitale.
00:08:22Pardonnez-moi, les Parisiens sont dégueulasses.
00:08:24Ce n'est pas la faute des maires.
00:08:26Allez, on salue et on embrasse Antoine.
00:08:29On vous retrouve tout à l'heure du côté Nîmes.
00:08:30On embrasse les Bordelais également qui sont ce soir à l'écoute.
00:08:34Et dans un instant, après la pub, on aura les trois mots de l'actu avec Félix Mathieu, suivi du réquisitoire du procureur.
00:08:39A tout de suite dans Les Vraies Voix sur Sud Radio.
00:08:42Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h.
00:08:45Philippe David, Christine Bouillaud.
00:08:47Et en compagnie de Philippe Bilger, Françoise de Goua, Vincent Desportes.
00:08:51Dans un instant, on va revenir avec notre premier débat autour des révélations, des confessions de la fille de François Bayrou.
00:08:59On va venir dans un instant avec vous, les Vraies Voix.
00:09:02Et puis, il y aura les trois mots de l'actu avec Félix Mathieu.
00:09:05Vos trois mots sont lesquels ce soir ?
00:09:06Dépouille, prison et intranquillité.
00:09:09On va dire quelques mots, évidemment, de ces fidèles qui affluent devant la dépouille du pape François.
00:09:12On va parler de cette visite de François Bayrou en Isère, dans une prison, aux côtés de Bruno Retailleau et de Gérald Darmanin.
00:09:19Et puis, de cette intranquillité évoquée par Emmanuel Macron, qui dit que tous les jours, il se demande s'il en fait assez.
00:09:24On va l'écouter.
00:09:25Voilà, les confidences d'Emmanuel Macron.
00:09:27Ça m'intéresser, Philippe.
00:09:28Ah oui, j'adore l'adjectif intranquille.
00:09:32Je trouve que c'est un grand compliment.
00:09:34Alors, le réquisitoire du procureur, c'est juste après.
00:09:37C'est tout de suite.
00:09:37C'est tout de suite.
00:09:38C'est tout de suite.
00:09:39Vous étiez un patient de radio.
00:09:41Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:09:45Avec un réquisitoire quasi philosophique, toute guerre est-elle une défaite ?
00:09:49Vous avez quatre heures.
00:09:51Une guerre est une défaite, c'est ce qu'a dit le pape François.
00:09:55Et ce qui m'a intéressé dans cette phrase, c'est qu'il est en contradiction avec ce que disait Jean-Paul II,
00:10:03qui considérait, selon un concept chrétien ancien, qu'il pouvait y avoir des guerres justes, des guerres de légitime défense ou des guerres de libération.
00:10:14Et cette phrase du pape François mériterait, ma chère Christine, en effet, un très long développement, même une heure peut-être.
00:10:22Mais je veux l'arrêter à ce point qui permet de douter peut-être de la validité dans notre monde de cette phrase qui paraît si emplie de bons sentiments.
00:10:36C'est que ça a donné l'impression que le pape François, avec cette détestation de la guerre, qualifiée de défaite absolue et dans tous les cas,
00:10:47pouvait légitimer, parfois, en donner l'impression, certains régimes autoritaires.
00:10:53Et donc, cette définition de la guerre pose un problème pour tous ceux qui n'ont pas une conception aussi irénique que le pape François de notre monde bouleversé.
00:11:05Ce n'est pas une conception irénique, c'est une conception de quelqu'un qui croit.
00:11:09Tous les pares n'ont pas eu celle-là.
00:11:11Mais en tout cas, lui, c'est sa conception en tant que croyant, c'est-à-dire l'humanité poussée jusqu'au bout.
00:11:16On va laisser parler le général Desportes parce qu'il est bien plus futé que moi.
00:11:20Moi, je dirais juste que l'art de la guerre de Sun Tzu, qui est un art de la guerre, mais qui est aussi un art à remettre entre toutes les mains ce livre merveilleux,
00:11:28entre toutes les mains de politique pour la stratégie.
00:11:31Voilà, Sun Tzu dit, la guerre qui est gagnée, c'est celle qu'on ne fait pas.
00:11:33Donc, c'est un vrai sujet philosophique.
00:11:36Est-ce qu'on dit, si tu veux, la paix prépare la guerre ?
00:11:39Ou est-ce qu'on dit, toute guerre qui est gagnée est celle qu'on ne fait pas ?
00:11:42Et pour aller au bout de la démonstration de l'humanisme absolu d'un religieux comme François, toute guerre est une défaite.
00:11:49Moi, je n'ai pas tranché. Parfois, je vacille, je pendule de l'un à l'autre.
00:11:52Le général Desportes, qui a été directeur de l'école de guerre.
00:11:56Moi, j'ai écrit beaucoup de livres sur la guerre et j'y ai beaucoup réfléchi parce que c'est un sujet étonnant.
00:12:01C'est un sujet qui est au milieu de l'espèce humaine et auquel on ne peut pas ne pas réfléchir.
00:12:06Alors moi, je pense que toute guerre est une défaite.
00:12:08Toute guerre est une défaite de l'humain qui n'a pas réussi à trouver un autre moyen que d'en venir aux armes.
00:12:14Maintenant, il y a aussi les guerres de choix et les guerres imposées.
00:12:22Et donc, partir dans une guerre de choix, ça s'appelle la guerre en Irak en 2003.
00:12:26Ça s'appelle la guerre de Poutine en Ukraine en 2022.
00:12:30Ça, ce sont effectivement des fautes majeures.
00:12:34Ensuite, il y a les guerres imposées.
00:12:36Je pense évidemment que l'Ukraine avait non seulement le droit mais le devoir de se défendre.
00:12:42On ne peut pas traiter de la guerre globalement comme ça.
00:12:45Par contre, on peut parler de la guerre juste.
00:12:48La guerre juste est un très grave danger.
00:12:51Parce que les guerres justes ne s'arrêtent jamais.
00:12:53Les Américains...
00:12:55Moi, j'ai vécu longtemps aux Etats-Unis.
00:12:57Je suis breveté de l'école des généraux américains.
00:13:01Les Américains sont attachés à l'idée de guerre juste.
00:13:05Mais quand vous conduisez une guerre juste, vous conduisez une guerre dans un déséquilibre moral.
00:13:11C'est-à-dire que vous avez le droit de la conduire et que l'autre n'a pas le droit de se défendre.
00:13:15Et ces guerres-là ne s'arrêtent jamais parce qu'on ne peut jamais détruire le mal.
00:13:20C'est pour ça que la tradition occidentale, elle n'est pas celle de la guerre juste.
00:13:24Elle est celle de la guerre politique.
00:13:25Quand je fais la guerre, ce n'est pas pour aller détruire le mal.
00:13:28C'est pour obtenir un avantage politique à un moment donné.
00:13:32Donc, toutes les guerres ne se valent pas.
00:13:34Il y en a qu'il faut conduire.
00:13:36Mais quoi qu'il arrive, la guerre est une défaite de l'humain.
00:13:39Super !
00:13:40Par conclusion, parfait.
00:13:41Je n'enlève pas une ligne.
00:13:43La guerre juste est un danger.
00:13:45C'est ce que je retiendrai ce soir.
00:13:46Tout de suite, les trois mots de l'actu.
00:13:50Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont dépouille, prison et intranquillité.
00:13:54Une foule de fidèles affluent à la basilique Saint-Pierre de Rome
00:13:57pour saluer la dépouille du pape François avant ses obsèques samedi.
00:14:00En France, les drapeaux seront en berne comme pour Jean-Paul II.
00:14:02Pendant ce temps-là, François Bayrou, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin
00:14:05sont en Isère suite aux attaques de prison.
00:14:08Le Premier ministre réagit au passage aux confidences de sa fille
00:14:11sur les maltraitances à Béteram.
00:14:12« Ça me poignarde le cœur », dit François Bayrou.
00:14:15Quant à Emmanuel Macron, il fait l'éloge de l'intranquillité à Madagascar.
00:14:18« Il n'y a pas un jour où je suis insatisfait et convaincu
00:14:21qu'il y a encore des montagnes de choses à accomplir. »
00:14:24On va l'écouter. Je sens que ça vous fait déjà vibrer.
00:14:25La dépouille du pape François est arrivée en grande pompe
00:14:33à la basilique Saint-Pierre de Rome ce matin,
00:14:35escortée par des cardinaux, des évêques, des garde-suisses.
00:14:38Des dizaines de milliers de fidèles s'y pressent désormais
00:14:40pour lui rendre un dernier hommage avant ses funérailles samedi.
00:14:43En France, les drapeaux seront mis en berne à cette occasion,
00:14:46annoncent les services du Premier ministre.
00:14:48Décision critiquée par certains, par des élus,
00:14:50comme Alexis Corbière, l'ancien insoumis,
00:14:52qui voit une laïcité à géométrie variable.
00:14:55Alors, des petits malicieux se souviennent aussi
00:14:56de la position d'un leader centriste en 2005,
00:14:59quand la même décision avait été prise pour la mort de Jean-Paul II.
00:15:01Décision du gouvernement de mettre les drapeaux en berne.
00:15:04François Bayrou prend ses distances.
00:15:06« Je n'aurai certainement pas pris une telle décision »,
00:15:08indique le président de l'UDF.
00:15:09« Elle ne correspond pas à la distinction qu'il faut faire
00:15:12entre conviction spirituelle et choix politique. »
00:15:14Fin de citation.
00:15:15La laïcité à géométrie variable, disait Alexis Corbière.
00:15:18La variation dans le ton aussi, vous savez ce qu'on dit
00:15:20sur les gens qui ne changent pas d'avis.
00:15:22Les gens changent en vieillissant, justifient,
00:15:24justement, près du Figaro, un proche de François Bayrou.
00:15:27C'est vrai que c'est la grande polémique.
00:15:28Drapeaux en berne ou pas ?
00:15:30Oui, moi, les drapeaux en berne...
00:15:31Ça en a débattu d'ailleurs ce semispeinteur
00:15:33entre François Zélie-Belzabeth Lévy.
00:15:35Sur les drapeaux en berne,
00:15:37je peux comprendre un tout petit peu
00:15:40le point de vue d'Alexis Corbière.
00:15:42En revanche, lorsqu'il affirme
00:15:44qu'Emmanuel Macron n'aurait pas dû se rendre aux obsèques
00:15:47samedi, là c'est autre chose.
00:15:49On a un chef d'État qui vient de mourir.
00:15:52Donc c'est tout à fait légitime.
00:15:54Les drapeaux en berne, je suis révervé.
00:15:57Moi, je suis tout à fait d'accord pour les drapeaux en berne.
00:16:00Le pape, c'est le chef d'État
00:16:01probablement le plus puissant au monde.
00:16:03Personne ne commande à 1,4 milliard de citoyens.
00:16:06Et donc, si on enlève le côté...
00:16:07Le président chinois.
00:16:08Oui, non, peut-être.
00:16:10Mais la réalité, si vous voulez,
00:16:11c'est que la puissance du pape,
00:16:13je pense qu'on va la voir à Rome samedi.
00:16:15Je pense que depuis les Didis,
00:16:16on n'a pas vu de tels obsèques,
00:16:18même pour la reine d'Angleterre.
00:16:20Donc, je trouve que c'est le...
00:16:21Surtout qu'il y a de la diplomatie parallèle.
00:16:24C'est du respect, de l'honneur républicain
00:16:28pour un grand chef d'État
00:16:29qui est un grand chef religieux.
00:16:30Très court, s'il vous plaît.
00:16:31Très court.
00:16:31Alors, n'oublions pas que la France
00:16:33est la fille aînée de l'Église.
00:16:34On doit s'en souvenir.
00:16:35N'oublions pas que la religion catholique
00:16:38est une religion...
00:16:39Les religions chrétiennes,
00:16:40de manière générale,
00:16:41sont au cœur de la civilisation occidentale.
00:16:44Et que l'Église catholique
00:16:45est un des rares endroits
00:16:47où on arrive à former,
00:16:49à structurer la pensée.
00:16:50On en manque beaucoup aujourd'hui.
00:16:52Le Parti communiste est beaucoup moins fort.
00:16:53L'armée est affaiblie.
00:16:54Et je pense qu'il faut chercher
00:16:56à consolider ces derniers piliers
00:16:59qui nous restent pour sauver la morale
00:17:00dont on disait
00:17:01qu'elle nous manquait à Bordeaux
00:17:02il y a quelques temps.
00:17:03On rappelle qu'on a une minute.
00:17:04On n'a pas le temps.
00:17:05Que le président de la République
00:17:06est chanoine de l'abbaye de Latran.
00:17:08Donc, après Montéorido,
00:17:09si Alexis Prouvière devient
00:17:11de l'un président de la République,
00:17:12est-ce qu'il renoncera à son titre ?
00:17:14Ça, c'est...
00:17:14Allez, le deuxième mot,
00:17:16c'est le mot prison
00:17:16puisque François Bayrou,
00:17:17Bruno Retailleau,
00:17:18Gérald Damanin
00:17:19sont à Saint-Quentin Falavie.
00:17:21C'est en Isère, Félix.
00:17:22Oui, le chef du gouvernement
00:17:23accompagné par ses ministres
00:17:24de l'Intérieur et de la Justice.
00:17:26Il visite l'un des centres pénitentiaires
00:17:27visés par les attaques
00:17:28qui se multiplient
00:17:29depuis une dizaine de jours.
00:17:30Il y en a eu 65
00:17:31selon le décompte
00:17:32du ministère de l'Intérieur.
00:17:33François Bayrou,
00:17:34en marge de ce déplacement,
00:17:35est aussi revenu
00:17:36sur les confidences
00:17:37de sa fille aînée
00:17:37à propos des mauvais traitements
00:17:39à Bétarame.
00:17:39Elle dit avoir été battue
00:17:41par un prêtre
00:17:41lors d'un camp d'été
00:17:42quand elle était ado.
00:17:43Elle précise
00:17:44ne l'avoir jamais dit
00:17:45à son père
00:17:45pour cause d'omerta collective
00:17:47et puis aussi
00:17:48par une volonté inconsciente
00:17:49selon elle
00:17:50de le protéger
00:17:50en tant que politique.
00:17:54En tant que père de famille,
00:17:57ça me poignarde le cœur.
00:17:58Même si c'est
00:17:59une affaire très ancienne
00:18:02qu'on ne l'ait pas su
00:18:05et que des dérives
00:18:07de cet ordre
00:18:07aient eu lieu,
00:18:08pour moi,
00:18:09c'est presque insupportable.
00:18:11Mais en tant que responsable public
00:18:14qui dépasse le père de famille,
00:18:17c'est aux victimes
00:18:18que je pense.
00:18:20Les travaux,
00:18:21l'écriture de ma fille
00:18:23sont tout entiers
00:18:24centrés autour
00:18:25d'une question.
00:18:26Pourquoi est-ce
00:18:28qu'on n'en parle pas ?
00:18:30Pourquoi est-ce
00:18:30que les victimes
00:18:31ne parlent pas ?
00:18:32Alors,
00:18:32c'est la confidence
00:18:33de la fille
00:18:33de François Bayrou,
00:18:34ce sera l'objet
00:18:35du grand débat
00:18:35des vrais voix.
00:18:36Effectivement,
00:18:36sur Sud Radio,
00:18:36dans un instant,
00:18:37quant à l'objet
00:18:38de cette visite,
00:18:39François Bayrou estime
00:18:39que les attaques
00:18:40contre les prisons
00:18:41sont une réaction
00:18:42à la politique carcérale
00:18:44plus sévère du gouvernement.
00:18:45Et puis,
00:18:45un troisième mot,
00:18:46Félix,
00:18:47qui plaît beaucoup
00:18:47à Philippe Bigère,
00:18:48c'est le moins tranquillité,
00:18:49puisqu'Emmanuel Macron
00:18:50en a fait de l'éloge
00:18:51en visite
00:18:52lors de déplacements
00:18:53à Madagascar.
00:18:54La force intranquille,
00:18:55après tout,
00:18:55ça pourrait faire
00:18:56un bon slogan.
00:18:57Si on en croit
00:18:57Emmanuel Macron
00:18:58qui termine sa journée
00:18:59dans l'océan indien,
00:19:00sa tournée
00:19:00dans l'océan indien
00:19:01avant son retour précipité
00:19:03sur le vieux continent
00:19:03pour cause de funérailles
00:19:04samedi.
00:19:05Le chef de l'État
00:19:06donc a eu cette confidence
00:19:07tout à l'heure,
00:19:07c'était lors d'une réunion
00:19:08publique à Madagascar.
00:19:10Ça fait huit ans
00:19:10que j'occupe ces fonctions.
00:19:12Il n'y a pas un jour
00:19:13où je me réveille
00:19:13en continuant de croire
00:19:14aussi fort aux idées
00:19:15que je porte
00:19:16et à être toujours
00:19:17aussi insatisfait
00:19:18et convaincu
00:19:20qu'il y a encore
00:19:20des montagnes
00:19:21de choses à accomplir.
00:19:23Et en vérité,
00:19:23on ne fait sans doute pas
00:19:24ce que nous sommes
00:19:24en train de faire
00:19:25et c'est peut-être
00:19:26le moment où on arrête
00:19:27d'être jeune
00:19:27quand on est trop content
00:19:28de soi
00:19:29ou qu'on devient tranquille.
00:19:31Et donc,
00:19:31soyez très longtemps
00:19:32intranquille.
00:19:34C'est une bonne recette
00:19:36pour continuer d'agir.
00:19:37On dirait un prêche.
00:19:38C'est vrai,
00:19:40c'est vrai,
00:19:40c'est tellement vrai
00:19:41mais on peut regretter
00:19:43qu'à tort ou à raison
00:19:44il ne se soit pas appliqué
00:19:46tout le temps
00:19:47cette excellente démission
00:19:49de l'humain.
00:19:50Honnêtement,
00:19:50franchement,
00:19:51quel cinéma,
00:19:53c'est remarquable.
00:19:54Ah mais c'est remarquable
00:19:55dans le cinéma,
00:19:56bien sûr.
00:19:57Non, non,
00:19:57mais je pense
00:19:58qu'il est sincère.
00:19:59Oui, bien sûr, bien sûr.
00:20:00Vous vous sentez mieux
00:20:01comme rarement
00:20:01depuis les forces
00:20:02de l'esprit militaire
00:20:03en françoise.
00:20:03Honnêtement,
00:20:04moi, parfois,
00:20:04je défends quand même
00:20:05Emmanuel Macron
00:20:05parce que je le trouve
00:20:06excellent,
00:20:06mais bon,
00:20:07le cinéma
00:20:07sur l'intranquillité,
00:20:08ça va.
00:20:09Bon, c'est bien,
00:20:10tout le monde fait sa com,
00:20:14dans quelques instants.
00:20:15Absolument, François,
00:20:16on ne va pas démonter,
00:20:16mais en tous les cas,
00:20:17on va revenir
00:20:17sur les déclarations
00:20:18de sa fille.
00:20:20Alors, c'est dans
00:20:20les colonnes de Paris Match.
00:20:21Il y a un livre
00:20:21qui sort demain,
00:20:22ça s'appelle
00:20:22Le silence de Béteram
00:20:23dans lequel elle,
00:20:25comme d'autres victimes
00:20:26de Béteram,
00:20:27raconte ce qu'ils ont vécu
00:20:28au sein de l'institution
00:20:29du Béarn.
00:20:30La fille de François Bayrou
00:20:32qui dit avoir été frappée
00:20:33par un prêtre,
00:20:34silence gardé
00:20:34pendant près de 30 ans,
00:20:36même face à son père
00:20:37et sa mère.
00:20:38Il ne faut pas l'oublier.
00:20:39Alors, c'est la vraie question
00:20:4414 ans par les cheveux
00:20:45et la taper à coups de poing
00:20:46quand on fait 120 kilos.
00:20:48Et de pied,
00:20:49ça vous surprend.
00:20:50Et à cette question,
00:20:51Béteram,
00:20:52les déclarations de sa fille
00:20:53des douanes-telles Bayrou,
00:20:54vous dites non à 90%.
00:20:55Vous voulez réagir
00:20:56le 0826 300 300.
00:20:59Allez, à tout de suite
00:20:59sur Sud Radio
00:21:00avec nos vraies voix.
00:21:02Dans un instant,
00:21:03on revient tous ensemble.
00:21:04A tout de suite.
00:21:05Les vraies voix Sud Radio,
00:21:0617h-19h,
00:21:08Philippe David,
00:21:09Christine Bouillot.
00:21:10Et en compagnie ce soir
00:21:11de Philippe Bilger,
00:21:12le président de l'Institut
00:21:13de la parole,
00:21:13l'auteur de Me Too Much
00:21:14aux éditions Héliopold,
00:21:16Françoise Degoy,
00:21:17éditorialiste,
00:21:18Vincent Desportes,
00:21:19ancien directeur
00:21:19de l'école de guerre.
00:21:21Et on va tout de suite
00:21:22passer au grand débat du jour.
00:21:24Les vraies voix Sud Radio,
00:21:26le grand débat du jour.
00:21:27Et on revient tous ensemble
00:21:29avec les révélations
00:21:30donc de la fille
00:21:31de François Bayrou
00:21:32qui raconte
00:21:33dans les colonnes de match
00:21:34à la veille de la sortie
00:21:35d'un livre,
00:21:36demain,
00:21:37qui va raconter
00:21:38le silence de Béteram,
00:21:40tout ce qui s'est passé
00:21:41dans cette institution
00:21:42d'Uberne et la fille
00:21:43de François Bayrou
00:21:43qui explique avoir
00:21:45été roué de coups
00:21:45par un prêtre
00:21:46lors d'un camp d'été
00:21:47dans les Pyrénées
00:21:48lorsqu'elle avait 14 ans.
00:21:50Elle assure
00:21:51n'en avoir jamais parlé
00:21:52à son père,
00:21:52une omerta généralisée,
00:21:54mais peut-être aussi
00:21:54l'envie inconsciente
00:21:56de protéger son père
00:21:57qui lui,
00:21:57ce soir,
00:21:58dit avoir le cœur gros,
00:22:00Philippe.
00:22:00Alors parlons vrai.
00:22:02L'affaire Béteram
00:22:03est-elle un tournant
00:22:04avec ses révélations
00:22:05par la fille
00:22:06de François Bayrou
00:22:07et à la question
00:22:08Béteram,
00:22:09les déclarations
00:22:09de sa fille
00:22:10dédouane-t-elle
00:22:10François Bayrou ?
00:22:11Vous dites non
00:22:12à 90%.
00:22:13Vous avez été élève
00:22:15à Béteram
00:22:15ou vous avez eu
00:22:16des enfants,
00:22:17des cousins,
00:22:18des amis élèves
00:22:19à Béteram.
00:22:20Venez témoigner
00:22:21au 0826 300 300.
00:22:24Alors mes chères vraies voix,
00:22:26ce soir,
00:22:26il y a plusieurs questions
00:22:27qui se posent.
00:22:28Elles sont d'ordre
00:22:28un peu moral,
00:22:29elles sont d'ordre
00:22:29un peu politique aussi,
00:22:30les conséquences.
00:22:32Mais sur le plan factuel,
00:22:33si ce que dit Hélène,
00:22:36la fille de François Bayrou
00:22:37est vrai,
00:22:37mon cher Philippe Bilger,
00:22:39François Bayrou
00:22:39est par ricochet
00:22:40le père d'une victime
00:22:42et victime.
00:22:43Bien sûr.
00:22:43Et moi,
00:22:44vous avez choisi
00:22:46dédouaner,
00:22:48ça n'est pas le terme
00:22:49que j'aurais choisi.
00:22:52J'ai été très touché
00:22:53par cet entretien
00:22:55qu'a donné
00:22:55la fille de François Bayrou.
00:22:58Et je n'y vois pas
00:23:00d'instrumentalisation
00:23:02et de manipulation.
00:23:03D'abord,
00:23:04évidemment,
00:23:05il faut bien voir
00:23:06que les violences
00:23:07dont elle a été victime,
00:23:09elle les explique
00:23:11par le fait
00:23:11qu'elle avait été,
00:23:13selon elle,
00:23:14insolente
00:23:15avec le violent
00:23:17qui lui a porté
00:23:18des coups de pieds
00:23:19et des coups de poing
00:23:20et que c'est la raison
00:23:21pour laquelle
00:23:22cet homme
00:23:23de 120 kilos
00:23:24s'est livrée
00:23:25à ces violences
00:23:26inadmissibles.
00:23:27Pour le reste,
00:23:28je suis également touchée
00:23:30par l'entretien
00:23:31qu'elle a
00:23:32avec son père
00:23:33où celui-ci
00:23:34manifeste
00:23:35une peur naturelle
00:23:36devant les révélations
00:23:37qu'elle pourrait faire
00:23:38et elle le rassure
00:23:40et il termine
00:23:41par un mot
00:23:42de tendresse absolue.
00:23:44Alors ça,
00:23:45je dirais,
00:23:46j'ai entendu,
00:23:47bien sûr,
00:23:47il va être entendu
00:23:48le 12 mai
00:23:49ou le 14 mai
00:23:51et on pourrait tenter
00:23:53de trouver
00:23:54comme une étrange
00:23:55concomitance
00:23:56entre Paris Match
00:23:57et le 14 mai
00:23:58mais ce serait
00:23:59précisément
00:24:00tellement ostentatoire,
00:24:03tellement peu fiable
00:24:05stratégiquement
00:24:06que je pense
00:24:06que tout cela
00:24:07est parfaitement authentique
00:24:09et que je crois
00:24:10qu'en effet,
00:24:11comme elle peut
00:24:12et dans une forme
00:24:13de confusion
00:24:14morale et intellectuelle,
00:24:16elle cherche à dire
00:24:17qu'il n'est pas impliqué.
00:24:19Françoise Degoy,
00:24:20c'est un moment politique
00:24:21assez rare quand même.
00:24:22C'est un moment très fort
00:24:22parce que c'est un moment
00:24:23où on mêle l'intime,
00:24:25la relation père-fille
00:24:25qui n'est jamais
00:24:26une relation facile,
00:24:27nous en savons quelque chose,
00:24:28les filles et les pères aussi
00:24:29j'imagine,
00:24:30ça peut être très fluide
00:24:32comme ça peut être
00:24:32extrêmement complexe,
00:24:34qui mêle donc l'intime,
00:24:36la politique
00:24:36et la survie politique.
00:24:38Il ne s'agit pas que de politique
00:24:39pour François Bayrou.
00:24:40Aujourd'hui,
00:24:41François Bayrou,
00:24:41il est en mode
00:24:42de survie politique.
00:24:43Voilà un Premier ministre
00:24:44de plus en plus impopulaire
00:24:46qui perd 2 ou 3 points
00:24:48chaque semaine,
00:24:49qui ne sait même pas
00:24:50comment il va affronter
00:24:51le budget,
00:24:52qui est en pause
00:24:52depuis 4 mois
00:24:53dans une situation politique
00:24:54assez dantesque française.
00:24:56Donc là,
00:24:57évidemment,
00:24:58on touche quelque chose.
00:24:59Je ne suis pas là
00:24:59pour faire des procès
00:25:00d'intention,
00:25:01mais je ne suis pas
00:25:01le père de l'année.
00:25:03Ça fait 25 ans
00:25:04que je fais de la politique
00:25:05et que je l'observe.
00:25:06François Bayrou est à la veille
00:25:08d'une audition cruciale
00:25:09pour lui.
00:25:10Le 14 mai,
00:25:11une partie de la gauche
00:25:12et peut-être
00:25:13le Rassemblement National
00:25:14décideront ou pas
00:25:15de déposer une motion
00:25:16de censure
00:25:17sur ce Premier ministre
00:25:18menteur.
00:25:19Parce que c'est ça
00:25:20la défense de Bétharame.
00:25:22La défense de Bétharame,
00:25:23c'est, je ne savais pas,
00:25:24malgré les gendarmes
00:25:25qui témoignent,
00:25:26malgré le juge Mirande
00:25:27qui témoigne,
00:25:28malgré maintenant sa fille
00:25:29qui témoigne en disant
00:25:30« mais papa n'était
00:25:32au courant de rien ».
00:25:33Donc,
00:25:33vous me permettrez
00:25:35de trouver
00:25:36parfaitement étrange,
00:25:37connaissant en plus
00:25:38François Bayrou
00:25:39et sa capacité
00:25:40d'intelligence politique
00:25:41et de rebond,
00:25:42eh bien,
00:25:43vous me permettrez
00:25:44de trouver étrange
00:25:45qu'il y ait
00:25:45une longue interview,
00:25:47non pas de la sincérité
00:25:48de la fille,
00:25:48mais cette interview
00:25:49de Bayrou,
00:25:50cette interview
00:25:51qui commence par
00:25:52« mon père n'était
00:25:53au courant de rien »,
00:25:54voilà,
00:25:55à quelques jours,
00:25:57si vous voulez,
00:25:57d'une condition.
00:25:58Il y a une concomitance
00:25:59qui est trop faible.
00:26:00Excusez-moi,
00:26:01moi,
00:26:01je veux bien que Philippe
00:26:02trouve que c'est trop,
00:26:03mais oui,
00:26:04parce que plus c'est gros,
00:26:04plus ça passe.
00:26:05Et moi,
00:26:05je trouve ça,
00:26:06si jamais on se rend compte
00:26:07qu'il y a quelque chose
00:26:08qui a été fabriqué
00:26:09dans ce domaine,
00:26:09je trouvais ça
00:26:10particulièrement dégueulasse.
00:26:11Moi,
00:26:12je trouve,
00:26:13madame,
00:26:13que vous allez
00:26:13un peu vite en besogne.
00:26:15On l'a dit,
00:26:16on en parlait tout à l'heure,
00:26:18cette jeune femme
00:26:18a été anorexique
00:26:19à un moment donné,
00:26:20donc,
00:26:21vous l'avez dit,
00:26:21elle avait un problème
00:26:22avec son père.
00:26:23Quel problème
00:26:24elle est en train
00:26:24de régler
00:26:25dans cette interview ?
00:26:27On ne sait pas.
00:26:28Elle a eu des tensions
00:26:29avec sa famille.
00:26:30Est-ce qu'elle n'est pas
00:26:31en train de régler
00:26:31un vieux problème ?
00:26:32Il n'y a pas de témoin
00:26:34à cette affaire-là.
00:26:34On ne sait pas.
00:26:35Les échymoses,
00:26:36elles racontent,
00:26:36personne ne sait.
00:26:37Ah oui,
00:26:38vous vous mettez quasiment
00:26:38en plan,
00:26:39mais vous posez des questions
00:26:41sur ce qu'elle raconte.
00:26:42On ne sait pas.
00:26:43On ne punit pas,
00:26:43monsieur le procureur,
00:26:44je crois,
00:26:45sur des soupçons.
00:26:46Moi,
00:26:47je ne parle pas de ça.
00:26:48Pourquoi parler de punition ?
00:26:49Non,
00:26:49mais là,
00:26:49je dis,
00:26:50parce qu'on voit bien
00:26:51ce que vous dites,
00:26:52madame,
00:26:52mais chacun peut le penser
00:26:53qu'il y a une concomitance
00:26:55entre ceux-ci,
00:26:57entre la prise de parole
00:26:58de cette jeune femme
00:26:58et l'audition de son père.
00:27:00Et l'audition de son père.
00:27:01Alors,
00:27:02moi,
00:27:02je dis qu'il est tout à fait possible
00:27:03qu'à ce moment-là,
00:27:05cette jeune femme,
00:27:07en audition,
00:27:08ait décidé de parler
00:27:09pour une raison
00:27:10que j'ignore.
00:27:11Mais on ne peut pas
00:27:12penser naturellement
00:27:14que forcément,
00:27:14c'est un coup monté
00:27:15entre monsieur Béroud
00:27:16et sa fille.
00:27:17Alors,
00:27:17ce que dit aussi
00:27:19cette interview,
00:27:20quelque part,
00:27:20et je reprends
00:27:21ce que dit Hélène Berland
00:27:22dans le nom de sa mère,
00:27:25elle reprend,
00:27:26c'est qu'elle parle
00:27:27de quelque chose,
00:27:28je pense,
00:27:28qui cache un peu
00:27:30le vrai sujet
00:27:31et c'est elle qui le dit.
00:27:33Elle dit,
00:27:33laissons-le se défendre,
00:27:34on vise mon père
00:27:35et en attendant
00:27:36qui s'en tire,
00:27:37dit-elle,
00:27:38c'est l'Église.
00:27:39Est-ce que finalement,
00:27:40dans ce sujet-là,
00:27:41on n'oublie pas
00:27:42le véritable,
00:27:43on va dire,
00:27:44fonctionnement
00:27:45de ces institutions
00:27:45qui étaient quelque part,
00:27:46et on découvre aujourd'hui,
00:27:48laissées en roue libre.
00:27:49Donc du coup,
00:27:49c'est une affaire dans l'affaire.
00:27:51Bien sûr.
00:27:52Là où vous avez raison,
00:27:53Christine,
00:27:54c'est que ça pousse
00:27:55au paroxysme
00:27:56des polémiques
00:27:57sur les violences
00:27:58dans l'Église
00:27:59et le comportement
00:28:00scandaleux
00:28:01d'un certain nombre
00:28:02d'ecclésiastiques.
00:28:04Mais c'est dedans,
00:28:05là,
00:28:06et vous avez,
00:28:07et je trouve
00:28:07qu'elle n'a pas tort
00:28:08lorsqu'elle cible
00:28:09l'absolue responsabilité
00:28:12de l'Église
00:28:12dans toutes ces transgressions
00:28:14dont j'ai l'impression
00:28:16que Bétharam
00:28:16est un comble.
00:28:18Et paraît-il,
00:28:18pour ceux qui connaissaient
00:28:20la région,
00:28:21on parlait de ça
00:28:22à l'époque.
00:28:23François Segoire,
00:28:24c'était considéré
00:28:24comme,
00:28:25vous me passerez l'expression,
00:28:26mais le bahut disciplinaire.
00:28:27Bien sûr,
00:28:28on disait toujours,
00:28:28chez moi,
00:28:29dans ma vallée,
00:28:29on est de la même vallée,
00:28:30Philippe et moi,
00:28:31c'est-à-dire Lourdes,
00:28:32Argelès,
00:28:32Cotteret,
00:28:33si t'es pas l'us,
00:28:33si t'es pas sage,
00:28:34on t'envoie à Bétharam.
00:28:35Il y avait l'autre version,
00:28:36si t'es pas sage,
00:28:37on t'envoie à Garaison.
00:28:38Et il s'avère
00:28:39qu'il y a une enquête
00:28:40également qui est ouverte
00:28:41sur Garaison.
00:28:42Et il s'avère que,
00:28:43on en parlait ce matin
00:28:44avec Christine Bouillaud
00:28:45en off,
00:28:45il y a des enquêtes
00:28:46qui vont s'ouvrir partout.
00:28:47Parce que ce mode
00:28:48d'éducation
00:28:49dans un certain nombre
00:28:50d'établissements catholiques,
00:28:51eh bien,
00:28:51c'est un mode
00:28:52qui était considéré
00:28:53comme courant.
00:28:55Et après,
00:28:56j'entends ce qu'elle dit
00:28:57pendant qu'on s'attaque
00:28:58à mon père,
00:29:00ça n'est pas vrai non plus.
00:29:01La commission d'enquête
00:29:02parlementaire
00:29:03va entendre François Bayrou
00:29:04comme ancien ministre
00:29:05de l'éducation nationale,
00:29:06comme tous les anciens ministres
00:29:07de l'éducation nationale
00:29:08ou de l'enseignement
00:29:10d'ailleurs secondaire
00:29:11comme Ségolène Royal
00:29:12qui sera entendu.
00:29:13Et en plus de ça,
00:29:15la commission d'enquête,
00:29:16elle porte aussi
00:29:17sur la méthode éducative.
00:29:19Elle ne porte pas
00:29:19que sur François Bayrou.
00:29:21Allez,
00:29:21on file tout de suite
00:29:22dans les Hauts-de-Fyrénées
00:29:22du côté de Tarbes
00:29:23au 0826 300 300.
00:29:25C'est Hervé
00:29:26qui nous a appelés.
00:29:27Bonsoir Hervé.
00:29:27Bonsoir Hervé.
00:29:29Oui,
00:29:29bonsoir à vous tous.
00:29:30Bonsoir.
00:29:31Vous connaissez
00:29:32Bétharam ?
00:29:32Quand on est à Tarbes,
00:29:33forcément,
00:29:34on connaît Bétharam.
00:29:35Et vous avez...
00:29:36Oui,
00:29:37je suis né à Lourdes.
00:29:39Alors forcément,
00:29:40je connais Bétharam.
00:29:40Et voilà,
00:29:41bien sûr.
00:29:42Alors on explique
00:29:42pour les auditeurs
00:29:43qui ne sont jamais allés là-bas,
00:29:44il suffit de suivre le Gave.
00:29:45Quand vous êtes à Lourdes,
00:29:46vous suivez le cours du Gave
00:29:48et tout d'un coup,
00:29:48vous arrivez à Bétharam
00:29:50inévitablement.
00:29:51Avec des grottes magnifiques.
00:29:52Moi,
00:29:52je suis né à Tarbes,
00:29:53mon cher ami.
00:29:54Ok.
00:29:55Qu'est-ce que vous en dites
00:29:56de tout ça,
00:29:56vous,
00:29:57Hervé ?
00:29:57Qu'est-ce que ça vous inspire ?
00:29:59Moi,
00:29:59j'en dis que j'ai fait
00:30:008 ans de Notre-Dame de Garaison
00:30:03de l'âge de 8 ans
00:30:04à 16 ans
00:30:04comme notre ex-premier ministre
00:30:06Jean Castex
00:30:07et que c'était extrêmement violent.
00:30:11Quand on était petit,
00:30:12bien avant de...
00:30:14Parce que j'ai fait...
00:30:14Mes frères aussi
00:30:15sont allés à Notre-Dame de Garaison.
00:30:18Avant d'aller
00:30:18dans cette institution religieuse,
00:30:21du côté...
00:30:22Donc j'habitais à Lourdes,
00:30:23on s'entendait toujours dire...
00:30:24J'ai 50 ans,
00:30:25toute ma génération
00:30:26s'est entendue dire
00:30:27si tu ne travailles pas bien
00:30:28à l'école,
00:30:29tu finis en Bétharam.
00:30:30Et croyez-moi,
00:30:31quand j'entends ce que j'entends,
00:30:33je préfère largement
00:30:34avoir fait
00:30:35Notre-Dame de Garaison
00:30:36même si c'était
00:30:37extrêmement violent
00:30:38et je le confirme,
00:30:41je préfère avoir fait
00:30:42Notre-Dame de Garaison
00:30:43que Bétharam.
00:30:44Et je suis extrêmement choqué
00:30:46d'entendre dire
00:30:46que notre premier ministre
00:30:48ne savait pas.
00:30:50C'est incroyable.
00:30:52Oui, on sent l'émotion
00:30:54chez Hervé.
00:30:55On sent l'émotion quand même.
00:30:57Mais surtout que sa femme
00:30:58y faisait le catéchisme
00:30:59a priori
00:30:59et que donc théoriquement
00:31:00des langues devaient parler
00:31:01parce que...
00:31:02Non mais bien sûr
00:31:03et en plus
00:31:03les enfants étaient
00:31:04dépensionnaires.
00:31:06Non mais vous savez,
00:31:07il faut bien,
00:31:08écoutez,
00:31:08nous on est deux là,
00:31:09moi j'ai grandi,
00:31:10j'ai commencé le journalisme
00:31:11là-bas,
00:31:11je suis d'Arges-Gazost
00:31:13donc on se connaît,
00:31:13on connaît Garaison,
00:31:14etc.
00:31:15Il faut savoir
00:31:15qui était François Bayrou.
00:31:17François Bayrou
00:31:18n'était pas un petit élu
00:31:19du coin.
00:31:20François Bayrou
00:31:20a été depuis 20 ans
00:31:22l'homme le plus puissant
00:31:23de ce moment-là.
00:31:24Depuis la fin des années 80.
00:31:26Il a été député
00:31:27depuis la fin des années 80.
00:31:28Vous aviez Philippe Douste-Blasi
00:31:29à Lourdes
00:31:29et vous aviez Bayrou
00:31:30qui tenait à Pau
00:31:31et qui tenait absolument
00:31:32le conseil général,
00:31:33etc.
00:31:34Comment est-ce qu'on peut
00:31:35imaginer que cet homme-là,
00:31:36mais moi je le dis
00:31:37à notre auditeur
00:31:37qui est très touché,
00:31:39qu'il n'était pas au courant.
00:31:40Ça n'est pas possible
00:31:40tout simplement.
00:31:41Ça n'est pas possible.
00:31:42Moi non plus,
00:31:43je n'y crois pas.
00:31:44Et toutes les victimes
00:31:45qui sont passées
00:31:46par ces deux institutions
00:31:47savent très bien
00:31:49que François Bayrou
00:31:50ment.
00:31:50Si François Bayrou ment,
00:31:53il n'aurait jamais laissé
00:31:55ses enfants
00:31:56dans cette institution,
00:31:58c'est clair.
00:31:59Voilà un homme
00:31:59très soucieux
00:32:00de l'éducation
00:32:01de ses enfants
00:32:02comme sa femme d'ailleurs.
00:32:05Pensez-vous
00:32:06une seule seconde
00:32:07que sachant
00:32:08ce qu'il s'est passé,
00:32:09il aurait laissé
00:32:10ses enfants-là
00:32:11mais ils n'étaient pas pensionnés.
00:32:12Attends, François,
00:32:13on laisse passer par les Hervé.
00:32:14Mais vous dites
00:32:15qu'il le savait.
00:32:16On écoute Hervé.
00:32:17Hervé, bien sûr.
00:32:18Mais il y avait plusieurs types
00:32:20de sociologie de parents
00:32:21qui envoyaient leurs enfants
00:32:23dans ce type d'institution.
00:32:24Il y avait les pauvres
00:32:25qui ont envoyé leurs enfants
00:32:27là-bas pour réussir.
00:32:29Et il y avait aussi
00:32:29des notables
00:32:30qui envoyaient leurs enfants
00:32:31là-bas
00:32:32parce qu'ils n'avaient pas
00:32:32forcément le temps.
00:32:33Mais tout le monde savait
00:32:34que c'était extrêmement sévère.
00:32:36Bien sûr, Hervé.
00:32:38Elle est où la limite
00:32:39entre très sévère
00:32:40et plutôt violent ?
00:32:42Vous la mettez où ?
00:32:43Je me permettais
00:32:45simplement de dire
00:32:46devant les certitudes
00:32:48que François Bayrou
00:32:50connaissait les violences graves
00:32:52qui étaient commises
00:32:53à Bétarame
00:32:54que si ça avait été le cas,
00:32:56il n'aurait pas laissé
00:32:58ses enfants.
00:32:58Si il y en avait eu
00:33:00une, deux,
00:33:01allez, je vous laisse
00:33:02à la rigueur, trois.
00:33:03Mais là, on a combien
00:33:04de plaintes sur 40 ans ?
00:33:07Il y a 40 ans
00:33:08sans inspection, surtout.
00:33:10Sans inspection.
00:33:11Hervé, moi,
00:33:12je voudrais vous poser
00:33:12une question
00:33:13qui revient régulièrement
00:33:15quand on croise.
00:33:15Alors, il n'y a pas
00:33:16que le parquet de Pau
00:33:17qui enquête sur Bétarame.
00:33:19Il y a d'autres parquets
00:33:19qui se sont saisis
00:33:20des plaintes
00:33:21qui ont été déposées.
00:33:22Je pense également
00:33:23à Saint-Dominique,
00:33:23du côté de Neuilly-sur-Seine
00:33:24également,
00:33:25une institution catholique
00:33:27qui est aussi visée
00:33:28par plusieurs plaintes
00:33:29puisque lors de l'ouverture
00:33:30de la commission
00:33:30d'enquête parlementaire,
00:33:31on a pu entendre
00:33:33différentes victimes
00:33:34de différentes institutions
00:33:35partout sur le territoire français.
00:33:37Mais ce qui est fascinant
00:33:39dans l'histoire,
00:33:40Hervé, si je peux me permettre,
00:33:42c'est ce silence collectif.
00:33:44Vous racontez tous
00:33:45la même chose,
00:33:45les mêmes violences,
00:33:46mais jamais personne
00:33:47ne connaît la victime
00:33:49qui était assise
00:33:49à côté de lui en classe.
00:33:51Comment vous l'expliquez ?
00:33:53Moi, à mon avis,
00:33:54les enfants sont très résilients
00:33:56et ne veulent pas
00:33:57faire de peine
00:33:57à leurs parents.
00:33:58C'est le premier truc.
00:34:00J'ai mis...
00:34:02C'est pour ça que sa fille,
00:34:04je n'y crois pas des masses,
00:34:05elle lui a dit largement avant.
00:34:07J'ai été en institution religieuse
00:34:09de 8 ans à 16 ans.
00:34:11J'en ai parlé à ma mère
00:34:12à l'âge de 20 ans.
00:34:14J'ai commencé à lui en parler
00:34:16à l'âge de 20 ans.
00:34:17Ah oui, effectivement,
00:34:18il a fallu attendre 20 ans, Hervé.
00:34:20Restez avec lui, Hervé.
00:34:21Général, des portes,
00:34:22quand on entend,
00:34:22alors, vrai ou pas,
00:34:24vous mettez des doutes,
00:34:25tirez une gamine de 14 ans
00:34:26et lui mettent des coups de pied
00:34:27et des coups de poing.
00:34:28Mais même dans l'armée,
00:34:29on ne fait pas ça
00:34:30à un type réfractaire,
00:34:31on l'envoie au mitard.
00:34:32Est-ce qu'on n'est pas
00:34:33chez les fous, quand même ?
00:34:34Évidemment, si ça s'est fait,
00:34:36ça n'est pas bien.
00:34:36Reste à prouver.
00:34:37On est là dans un procès
00:34:38à charge, à la radio.
00:34:39Et moi, je trouve
00:34:40que ce n'est pas très bien.
00:34:41Il doit y avoir une défense
00:34:42qui puisse parler.
00:34:43Les avis, vos avis
00:34:44sont tout à fait légitimes.
00:34:46Mais je pense
00:34:47que c'est un rond sur le baudet.
00:34:49Alors, ce type-là
00:34:50est dans une grande difficulté.
00:34:51Il y a quelque chose
00:34:52derrière tout ça.
00:34:53Est-ce que ça vaut
00:34:53une mise à mort en public ?
00:34:55Moi, je n'en suis pas sûr.
00:34:55Mais non, mais...
00:34:56Si on le fait...
00:34:57Non, mais excusez-moi,
00:34:58général, juste pour vous dire
00:35:00qu'on ne fait pas
00:35:00une mise à mort...
00:35:01Ça ressemble.
00:35:02Mais nous reprenons
00:35:03que les éléments
00:35:03d'une commission d'enquête
00:35:04parlementaire.
00:35:05Qu'est-ce que vous faites là ?
00:35:06On n'est pas en train
00:35:07de faire le café du commerce
00:35:08en inventant des trucs.
00:35:10Tout ce que Christine Bouillaud dit,
00:35:12ce que dit Hervé,
00:35:12ce que moi je dis,
00:35:13vient de la commission
00:35:14d'enquête parlementaire
00:35:15et des témoignages
00:35:15qui ont déjà eu...
00:35:16Oui, madame,
00:35:17mais vous avez dit
00:35:17qu'il y avait une collusion
00:35:18et une co-committance.
00:35:20Donc ça, c'est vous.
00:35:21Vous l'avez dit.
00:35:22Donc vous êtes bien là
00:35:22dans une parole à charge.
00:35:23Mais cher Vrébois,
00:35:24je voudrais parce que ça
00:35:25réagit beaucoup
00:35:26au 0826 300 300.
00:35:27Il y a Antoine,
00:35:28qui est notre auditeur du jour.
00:35:29Antoine, vous vouliez réagir
00:35:30à cette affaire.
00:35:32Quel est votre sentiment ?
00:35:34Oui, tout à fait.
00:35:35Peut-être nuancer
00:35:36quelque peu
00:35:37le procès d'intention
00:35:38qui est en train
00:35:39de s'ouvrir.
00:35:40Je ne mésestime pas du tout
00:35:41la barbarie
00:35:42ou le passéisme
00:35:44de ces méthodes éducatives
00:35:46que je condamne fermement.
00:35:47Mais je voudrais quand même
00:35:48simplement mettre
00:35:49au crédit de François Bayrou
00:35:50qu'il a reçu
00:35:51un rapport d'inspection,
00:35:53c'était dans les années 90,
00:35:55qui disait que Bétaram
00:35:56n'était pas si terrible
00:35:57que ça, entre guillemets.
00:35:59Et par la suite,
00:36:00une fois qu'il a été démis
00:36:01de ses fonctions
00:36:02de ministre
00:36:03de l'Éducation nationale,
00:36:04il était scandalisé
00:36:06par ce qu'avait fait
00:36:07le père Sylvie Garicard.
00:36:10Il s'en est même inquiété
00:36:11pour son fils, quand même.
00:36:12Alors, je ne dis pas
00:36:14qu'il est blanc comme neige,
00:36:15mais on ne peut peut-être
00:36:16pas le considérer
00:36:17comme le principal théâtreux.
00:36:18Ça, ce n'est pas lui
00:36:19qui bat les enfants.
00:36:20On est d'accord
00:36:21qu'en plus de ça,
00:36:21ce n'est pas lui
00:36:22qui bat les enfants.
00:36:23C'est la réalité.
00:36:24Tout à fait.
00:36:24Et ça s'étale
00:36:25sur 40 ou 50 ans.
00:36:27Sur très longtemps.
00:36:27Donc, attention,
00:36:28c'est un demi-siècle.
00:36:29Gérard, également,
00:36:30qui nous appelle
00:36:31de Toulouse.
00:36:32Bonsoir, Gérard.
00:36:33Oui, bonsoir.
00:36:35Je voulais réagir
00:36:36parce que moi,
00:36:37je n'étais pas
00:36:37dans une institution catholique.
00:36:41maire d'un village
00:36:42tout à fait classique
00:36:43à des instituteurs républicains.
00:36:46Je prenais des baffes
00:36:47et si je rentrais à la maison
00:36:49en disant à mon père
00:36:50que j'ai pris une baffe
00:36:51par l'instituteur,
00:36:51il m'en donnait une autre
00:36:52il y a 60 ans.
00:36:54Et on nous punissait,
00:36:55on nous mettait à genoux,
00:36:57école républicaine,
00:36:58on nous mettait à genoux
00:36:59sur des morceaux de bois
00:37:00à la fendue,
00:37:01ce qui n'est pas agréable.
00:37:02J'avais un instituteur
00:37:03qui avait mis le bureau
00:37:04derrière, au fond de la classe,
00:37:06qui nous va lancer
00:37:07des tampons de tableaux
00:37:09pour chasser des tableaux.
00:37:10Pour essuyer l'accès.
00:37:12Qui nous a envoyé ça
00:37:13ou des gros trousseaux
00:37:15de clés derrière
00:37:17qui nous frappaient
00:37:18sans arrêt.
00:37:19Vous voyez,
00:37:19donc je ne défends rien.
00:37:21J'avais d'ailleurs juré
00:37:22que quand je serais grand,
00:37:23entre guillemets,
00:37:24c'est-à-dire adulte,
00:37:25je lui expliquerais la vie.
00:37:27Mais bon,
00:37:27je ne l'ai jamais fait.
00:37:28Oui, bien sûr.
00:37:29Vous voyez,
00:37:29ce n'est pas lié
00:37:30aux catholiques.
00:37:32C'est lié à l'époque.
00:37:33Alors, je ne m'en rejouis pas.
00:37:34Mais bon, voilà.
00:37:35C'est effectivement
00:37:37la cartographie d'une époque.
00:37:39La multitude d'établissements,
00:37:40il n'y avait pas de violence.
00:37:43Très rapidement,
00:37:44parce qu'on arrive à la fin,
00:37:45Françoise,
00:37:45mais je voudrais juste
00:37:46souligner,
00:37:46parce que le chrono tourne
00:37:48et remercier surtout Hervé
00:37:49qui nous a appelé Gérard
00:37:50également au 0826 300 300
00:37:53pour témoigner
00:37:54ou en tous les cas
00:37:54réagir à notre débat.
00:37:56Mais que le livre,
00:37:57le silence de Bétharane
00:37:58d'Alain Esquerre,
00:37:58qu'on ne peut pas,
00:37:59on va dire,
00:38:00c'est vraiment un lanceur d'alerte.
00:38:01Ça fait des années
00:38:02qu'il se bat pour la reconnaissance
00:38:05au moins de ce qu'il s'est fait
00:38:06et faire changer l'institution.
00:38:08Lui, il ne veut la porte de personne.
00:38:10Ce livre sort demain
00:38:11et Alain Esquerre
00:38:12sera l'invité de Jean-Jacques Bourdin
00:38:13vendredi matin,
00:38:14l'invité politique
00:38:15à partir de 8h30.
00:38:16Donc je vous conseille
00:38:17effectivement
00:38:18d'être là
00:38:19pour comprendre
00:38:20déjà pourquoi ce livre
00:38:22et pourquoi aujourd'hui
00:38:23toute cette date.
00:38:23Il est très bien fait, Tom.
00:38:25Il est remarquable
00:38:26et il s'occupe d'ailleurs,
00:38:26il travaille
00:38:27au sein de l'association
00:38:28de victimes,
00:38:29d'entraide des victimes.
00:38:31Donc c'est vraiment
00:38:31quelque chose
00:38:31qu'il porte au plus profond.
00:38:33Allez,
00:38:3317h48,
00:38:36dites donc,
00:38:36c'est l'heure du
00:38:37qui sait qui
00:38:38qui l'a dit.
00:38:38J'ai du mal à le dire.
00:38:39Le qui sait qui
00:38:40qui l'a dit.
00:38:40Qui c'est dur.
00:38:41Je le dis en le même.
00:38:42Et là,
00:38:42celui-là est de compétition,
00:38:44de très haute compétition.
00:38:46Ah oui ?
00:38:46Champions League ?
00:38:47Ah oui,
00:38:48même l'école de guerre,
00:38:49c'est limite.
00:38:50Allez,
00:38:51on y va,
00:38:51on se retrouve dans un instant
00:38:53sur Sud Radio.
00:38:54A tout de suite.
00:38:55Les vrais voix Sud Radio,
00:38:5617h-19h,
00:38:58Philippe David,
00:38:59Christine Bouillaud.
00:39:01Et c'est l'heure
00:39:01de retrouver
00:39:02les vrais voix du jour
00:39:03qui sont en salle d'appel.
00:39:06Philippe Bilger,
00:39:07président de l'Institut de la Parole,
00:39:08auteur de Me Too Much
00:39:09aux éditions
00:39:09Héliopold,
00:39:10Françoise de Gois,
00:39:11éditorialiste
00:39:12et Vincent Desportes,
00:39:13ancien directeur
00:39:14de l'école de guerre.
00:39:15Et Antoine,
00:39:16notre auditeur du jour,
00:39:18notre ami Nîmois,
00:39:19Antoine,
00:39:20c'est à vous
00:39:20de lancer le jingle.
00:39:23De lancer le jingle.
00:39:25Alors,
00:39:25qui sait qui
00:39:26qu'il a dit ?
00:39:27C'est parti.
00:39:28Oh,
00:39:29pas mal.
00:39:30Rien à dire,
00:39:30c'est sombre,
00:39:31direct.
00:39:32Très bien.
00:39:33Alors,
00:39:34on y va ?
00:39:35Première question,
00:39:36vous êtes prêts ?
00:39:37Monsieur,
00:39:37Monsieur,
00:39:38Monsieur,
00:39:38vous êtes prêts ?
00:39:39Vous êtes prêts ?
00:39:39Vous faites deux choses.
00:39:40Deux heures,
00:39:40parce qu'après,
00:39:41vous allez râler en disant
00:39:42que d'autres ont répondu
00:39:43à vous.
00:39:43J'explique pour nos auditeurs
00:39:47qui sont en train de rouler
00:39:48dans la voiture,
00:39:49qui n'ont pas l'image sur YouTube
00:39:50de la chaîne Sud Radio,
00:39:52c'est que vous étiez en train
00:39:52de jouer avec votre téléphone.
00:39:54Pas de portable à table,
00:39:55mon cher Philippe.
00:39:56Ah non,
00:39:56pas du tout.
00:39:57Je cherchais à connaître
00:39:58les Red Bull.
00:39:59Ah bien sûr,
00:40:00parce qu'on vous les a envoyés,
00:40:01c'est Cécile.
00:40:02À ce niveau de mensonge,
00:40:03c'est délirant,
00:40:04c'est dingue.
00:40:04Donc,
00:40:04je m'occupais du jeu.
00:40:06Alors,
00:40:07qui c'est qui
00:40:07qui l'a dit ?
00:40:08Première question,
00:40:09ma force,
00:40:10c'est que je ne dois rien
00:40:11à François Bayrou
00:40:12et à Emmanuel Macron.
00:40:13Je sais.
00:40:14Antoine.
00:40:16Rotaigno.
00:40:16Laurent Rottier.
00:40:17Bonne réponse
00:40:18de Françoise Degoy.
00:40:20Ça,
00:40:20ça s'appelle un scud
00:40:21pour Bruno Rotaigno
00:40:22qui est rentré au gouvernement.
00:40:23Qui c'est qui
00:40:25qui l'a dit ?
00:40:26Les chefs d'entreprise
00:40:27n'ont pas de leçon
00:40:28de patriotisme
00:40:28à recevoir.
00:40:29Ils ont besoin
00:40:30que l'on crée
00:40:30un environnement économique
00:40:31avec moins de normes,
00:40:33des impôts allégés.
00:40:34Antoine.
00:40:38Bernard Arnaud.
00:40:39Non.
00:40:39Niel ?
00:40:40Xavier Niel ?
00:40:40Non.
00:40:41Non,
00:40:41c'est un politique.
00:40:42Ah,
00:40:42c'est un politique
00:40:43ferrachi ?
00:40:44Non,
00:40:45non,
00:40:45qui a eu
00:40:46de très hautes fonctions
00:40:47il n'y a pas longtemps.
00:40:48Ah oui,
00:40:49c'est...
00:40:50Bernard Philippe.
00:40:51Non,
00:40:51c'est pas Barnier.
00:40:52Barnier.
00:40:53Coup de bol.
00:40:54Là,
00:40:54je n'avais pas entendu
00:40:55ce qu'on m'avait dit.
00:40:58Christy.
00:40:58Qui c'est qui
00:40:59qui l'a dit
00:40:59sur le sujet
00:41:01de l'abattement
00:41:01sur les retraites ?
00:41:03Comme vous l'a dit
00:41:04Amélie de Montchalin,
00:41:05nous regardons tout.
00:41:07Nous ne nous interdisons rien.
00:41:09C'est pas facile à dire.
00:41:10Aucune décision n'est prise.
00:41:11Autrement dit,
00:41:12nous sommes dans un moment
00:41:13de diagnostic.
00:41:14C'est du long bar.
00:41:14Non,
00:41:15c'est pas Bayrou,
00:41:17non.
00:41:17C'est une femme.
00:41:18Une femme ?
00:41:19Un balai ruinachier ?
00:41:20Non.
00:41:20Ah bon ?
00:41:22On la voit tous les mercredis.
00:41:23Ah mais il y a
00:41:24Elbrun Pivet.
00:41:25Non.
00:41:26Non,
00:41:26tous les mercredis.
00:41:28Qu'est-ce qu'elle a dit
00:41:29Antoine ?
00:41:30La porte-parole du gouvernement.
00:41:32Bonne réponse
00:41:32Sophie Primace.
00:41:33Bonne réponse d'Antoine.
00:41:35Il est bon cet Antoine.
00:41:36C'est accepté,
00:41:37il n'a pas dit le nom.
00:41:38Il a dit Primace,
00:41:39il a dit la porte-parole du gouvernement.
00:41:40Et d'ailleurs,
00:41:41ça tombe bien
00:41:41parce que c'est de Primace des Gaules.
00:41:43Ça tombe bien.
00:41:43Oh,
00:41:44c'est tendant tellement.
00:41:44Allez, Primace interparesse.
00:41:46Autre question.
00:41:46Qui c'est qui qui l'a dit Antoine
00:41:48sur la fin de l'abattement
00:41:49pour les retraités ?
00:41:51Ce gouvernement,
00:41:52après avoir ruiné la France,
00:41:53cherche évidemment
00:41:54à historer les Français.
00:41:55Antoine.
00:41:57Parc des Laps,
00:41:57peut-être non ?
00:41:58Non.
00:41:58Genu.
00:41:59Bonne réponse
00:42:00de Françoise Begois
00:42:01qui marque trois points.
00:42:02Qui c'est qui qui l'a dit
00:42:03je retiens ce pas populaire
00:42:05proche des gens
00:42:06qui a dénoncé
00:42:06la pauvreté et la guerre.
00:42:09Antoine.
00:42:10C'est gauche ça.
00:42:12Bien.
00:42:13Bonne direction.
00:42:14Vous pourrez être
00:42:15besoin de toi ou non ?
00:42:16Non.
00:42:17Mélenchon.
00:42:17Non.
00:42:18Eh bien,
00:42:18c'est Corbière alors.
00:42:19Non.
00:42:20Ruffin peut-être.
00:42:21Avec Luggeman.
00:42:22Non.
00:42:22Ruffin.
00:42:23Bonne réponse.
00:42:24Le trou est fait.
00:42:26Non, non, non.
00:42:26On est à 6-6.
00:42:28Fabien Roussel.
00:42:30Non,
00:42:30on n'a rien bougé du tout.
00:42:31Tout, tout, tout.
00:42:32Il nous reste une minute 20.
00:42:33Fabien,
00:42:34parce que Fabien Roussel
00:42:35est l'invité demain matin
00:42:36de Jean-Jacques Bourdin
00:42:37à 8h30.
00:42:38Qu'est-ce que t'es menteur ?
00:42:39Qui c'est qui
00:42:40qu'il a dit
00:42:41Antoine
00:42:42sur les drapeaux en Berne ?
00:42:43Je suis en désaccord total
00:42:44car la laïcité
00:42:45a des principes.
00:42:47Corbière, non ?
00:42:48Bonne réponse d'Antoine.
00:42:49Qui égalise ?
00:42:50On est à 3-6-6-6
00:42:51et alors
00:42:52mon général,
00:42:53il fait quoi ?
00:42:53Je fais arbitre.
00:42:56Il conceptualise
00:42:57la guerre en fait.
00:42:59La guerre du qui c'est qui
00:42:59qu'il a dit.
00:43:00Une petite dernière
00:43:01parce que celle-là
00:43:02me plaît beaucoup,
00:43:03beaucoup, beaucoup.
00:43:03Qui c'est qui
00:43:04qu'il a dit
00:43:04je n'ai pas une année
00:43:06sans crise
00:43:07sur le territoire ultramarin.
00:43:09Antoine.
00:43:09Antoine.
00:43:11Valls ?
00:43:12Non.
00:43:14Il y a une année sans crise
00:43:15Emmanuel Macron.
00:43:15Bonne réponse
00:43:16de François Seymour.
00:43:17Et c'est qui
00:43:17je l'ai dit ?
00:43:18Non, non,
00:43:19t'as pas dit Macron.
00:43:20Attends,
00:43:20il y a dit
00:43:21c'est qui Macron ?
00:43:22Non, mais toi,
00:43:23t'as pas dit Macron.
00:43:24Mais tu me manques
00:43:26comme un arracheur de temps.
00:43:27Je propose une question
00:43:28pour vous départager.
00:43:29C'est dingue.
00:43:30Non, une question
00:43:31pour les départager.
00:43:32Non, mais j'ai gagné !
00:43:33La question, la question,
00:43:34la question, la question,
00:43:36la question du départage.
00:43:37Il reste 23 secondes.
00:43:38Mais j'ai gagné !
00:43:40Attention, attention.
00:43:41Sur la mise en berne
00:43:41des drapeaux,
00:43:42je ne suis pas choquée.
00:43:45Il y a moi.
00:43:47Je ne suis pas choquée
00:43:47je prends son aéron ?
00:43:48Non.
00:43:49Ben Emmanuel Macron ?
00:43:50Non.
00:43:51Plus à gauche ?
00:43:51Non.
00:43:52Plus à droite ?
00:43:53Marine Le Pen ?
00:43:54Presque.
00:43:54Bardella ?
00:43:55Non.
00:43:55J'en donne Bardella ?
00:43:56Non.
00:43:57Comment vous dites Antoine ?
00:43:58Vauquiez ?
00:43:59Non.
00:43:59Tout le monde a perdu.
00:44:02C'était Laurent Giacobelli.
00:44:03Et ben voilà.
00:44:04Donc moi, j'ai gagné 9.
00:44:059, 6.
00:44:076.
00:44:086, 6.
00:44:086, 6, Antoine.
00:44:10Le général des portes
00:44:11a prouvé que le qui c'est qui
00:44:12qu'il a dit
00:44:13c'est supérieur
00:44:13à l'école du guerre.
00:44:15Non, mais lui,
00:44:15le général des portes.
00:44:16Mais tu sais,
00:44:16on va sortir la VAR.
00:44:18On va sortir la VAR.
00:44:20Vous êtes très honnête.
00:44:21Vous êtes totalement
00:44:22totalement de mauvaise foi.
00:44:25Il est 10, 7, 57.
00:44:26S'il vous plaît.
00:44:27S'il vous plaît, s'il vous plaît.
00:44:28Moi, je vais demander la VAR.
00:44:29On va vérifier tout ça
00:44:30pendant le journal de 18h,
00:44:32pendant la météo de Rémi André.
00:44:33Et on verra
00:44:34qui a véritablement gagné
00:44:35le qui c'est qui
00:44:36qu'il a dit.
00:44:36Allez, on se retrouve
00:44:37dans un instant.
00:44:38Donc après,
00:44:38les infos,
00:44:39la météo,
00:44:40c'est Les Vrais Voix
00:44:41sur Sud Radio.
00:44:41A tout de suite.
00:44:42Les Vrais Voix Sud Radio,
00:44:4417h-19h,
00:44:45Philippe David,
00:44:46Christine Bouillaud.
00:44:47Et on est en compagnie
00:44:49toujours de la Dream Team
00:44:50ce soir.
00:44:51Philippe Bilger,
00:44:52le président de l'Institut
00:44:52de la Parole,
00:44:53auteur de Me Too Much
00:44:54aux éditions Eliole,
00:44:55Françoise Degoy,
00:44:56editorialiste,
00:44:57Vincent Desport,
00:44:57ancien directeur
00:44:59de l'école de guerre.
00:45:00L'élève Degoy,
00:45:01est-elle en salle de...
00:45:02Elle va arriver.
00:45:04Elle est là.
00:45:04Elle a déclenché
00:45:05un mouvement de grève.
00:45:06Elle arrive.
00:45:06Elle arrive.
00:45:07On n'attend plus que vous,
00:45:08Françoise.
00:45:08Voilà.
00:45:09Dans un instant,
00:45:10on va revenir
00:45:11sur le tour de table
00:45:13des Vrais Voix,
00:45:13chacun avec son sujet.
00:45:17Et votre coup de gueule,
00:45:18ce soir ?
00:45:19Ah, bah écoutez,
00:45:19hier, je défendais
00:45:20les employeurs
00:45:21et je vais dire aujourd'hui
00:45:22que si certains
00:45:23ne sont pas bien en France,
00:45:24ils peuvent toujours repartir.
00:45:25Les employeurs ?
00:45:26Certains, oui.
00:45:27D'accord.
00:45:27Je vise un en particulier,
00:45:29vous allez voir.
00:45:29Allez, c'est dans quelques minutes
00:45:30sur Sud Radio.
00:45:31A tout de suite
00:45:32avec nos Vrais Voix du soir.
00:45:35Oui, bonjour.
00:45:35Je m'appelle Liliane
00:45:36et j'habite à Saint-Jean-Pied-de-Port
00:45:38dans les Pyrénées-Atlantiques
00:45:39et je suis particulièrement choquée
00:45:41de voir qu'on va mettre
00:45:43les drapeaux en berne
00:45:44pour le décès du pape
00:45:46que, par ailleurs,
00:45:47c'est un homme
00:45:48tout à fait respectable.
00:45:49Ce n'est pas le problème
00:45:50mais voilà,
00:45:51bon, nous sommes un pays laïque
00:45:52et ça, j'y tiens particulièrement.
00:45:55Donc, voilà,
00:45:56je vous remercie
00:45:57de m'avoir écouté.
00:45:59Bonne journée à tous.
00:46:01Merci beaucoup Liliane
00:46:02de Saint-Jean-Pied-de-Port.
00:46:03Et beaucoup de messages
00:46:04dans ce sens-là
00:46:05sur le répondeur
00:46:05de Sud Radio, oui.
00:46:06Ça vous étonne ?
00:46:08Ça m'étonne un petit peu
00:46:10sur Sud Radio,
00:46:11tout de même.
00:46:12J'espérais plus de modération.
00:46:14Alors moi,
00:46:15je trouve que la polémique
00:46:17est en effet picro-colline
00:46:20même si je comprends
00:46:21le point de vue
00:46:22de Corbière
00:46:23sur ce plan-là.
00:46:25Mais tout de même,
00:46:26je ne serais pas indigné
00:46:27comme paraît l'être
00:46:28notre auditrice.
00:46:29Moi non plus,
00:46:30pas du tout indigné.
00:46:30Encore une fois,
00:46:31hommage de la République.
00:46:32Encore une fois,
00:46:34on oublie que le pape
00:46:35est d'abord un chef d'État
00:46:36qui fait de la diplomatie.
00:46:37OK, c'est un des plus petits
00:46:38États du monde
00:46:39avec la République de Saint-Marin.
00:46:40Mais c'est un État
00:46:41très puissant et très riche
00:46:43et qui a une vraie influence
00:46:44géopolitique.
00:46:45Et alors que dit-on,
00:46:46nous, pays révolutionnaire,
00:46:47quand on met le drapeau en berne
00:46:48pour la reine Élisabeth,
00:46:50qui est une monarque ?
00:46:51Donc, je ne fais pas de lien
00:46:53entre le drapeau,
00:46:54si vous voulez,
00:46:54et la laïcité.
00:46:55Je n'ai pas le sentiment
00:46:56qu'on peut...
00:46:57Ou alors,
00:46:58et je le redis,
00:46:59François Hollande
00:47:00l'avait,
00:47:00comment dirais-je,
00:47:01fait,
00:47:02tout président de la République
00:47:03et chanoine de l'abbaye de Latran,
00:47:05de toute façon,
00:47:06directement.
00:47:06Donc, il est rattaché
00:47:07au Saint-Siège,
00:47:08directement.
00:47:09Que fait-on ?
00:47:10Si on est vraiment laïc,
00:47:11eh bien,
00:47:11on renonce à ce titre.
00:47:13Emmanuel Macron
00:47:13n'a pas renoncé à ce titre.
00:47:14Il l'a même reçu.
00:47:15François Hollande
00:47:16a renoncé à ce titre.
00:47:17Vincent Desportes.
00:47:17Bien dans le micro.
00:47:19Alors, fort juste,
00:47:20le Vatican est un État
00:47:22et si on est tout à fait d'accord
00:47:24avec votre parallèle
00:47:25avec la reine d'Angleterre,
00:47:27on doit bien comprendre
00:47:27que c'est le respect
00:47:28qu'on doit
00:47:29à un chef d'État
00:47:30qui vient de mourir.
00:47:31Surtout qu'on annonce
00:47:32énormément de chefs d'État
00:47:34et beaucoup,
00:47:35beaucoup de relations parallèles
00:47:37avec ce qui se passe
00:47:37en ce moment,
00:47:38avec la présence de 23 ans.
00:47:39C'est complètement fou
00:47:40ce qui va se passer.
00:47:40On va même avoir probablement
00:47:42le recteur de l'université
00:47:44à l'Azard
00:47:44qui est la plus grande
00:47:45université d'islam du monde.
00:47:47On va avoir le président,
00:47:49je crois, israélien.
00:47:50C'est quand même une folie
00:47:51ce qui va se passer à Rome.
00:47:53Il va falloir bien regarder
00:47:54parce que c'est l'essence aussi
00:47:55de ce pape.
00:47:56Ce pape était capable
00:47:57de faire dialoguer
00:47:58les gens entre eux.
00:47:59Donc, c'est assez puissant,
00:48:00je pense,
00:48:01ce qui va se passer samedi.
00:48:02Je ne sais pas
00:48:03si vous avez vu
00:48:03la foule qui se masse
00:48:05pour voir,
00:48:06ils attendent des heures entières
00:48:08pour voir la débrouille
00:48:09et se recueillir
00:48:11un dixième de seconde.
00:48:12Jean-Paul II,
00:48:13Ratzinger beaucoup moins,
00:48:14il était moins star
00:48:15que Jean-Paul II.
00:48:15Mais qu'est-ce que ça dit
00:48:16de notre société, tout ça ?
00:48:17Mais Ratzinger,
00:48:18on n'était plus pape.
00:48:19Non, mais je suis d'accord
00:48:20avec vous, mais Jean-Paul II,
00:48:22c'est deux millions et demi
00:48:23de personnes.
00:48:24Moi, ce que j'attends de voir,
00:48:25je ne suis pas étonné
00:48:25de voir la foule
00:48:26qui va se presser
00:48:27sur le catafalque,
00:48:29mais ce qui, à mon avis,
00:48:29va être impressionnant
00:48:30qui n'a jamais été fait,
00:48:31en tout cas dans l'ère moderne,
00:48:33c'est le cortège funèbre.
00:48:34Il faut bien comprendre
00:48:35où est la place Saint-Pierre
00:48:36et où est Sainte-Marie-Major,
00:48:38c'est la gare de Termini.
00:48:39En gros, vous traversez
00:48:40tout Rome
00:48:41et tout ce qu'il y a de plus beau
00:48:42en réalité dans Rome.
00:48:44Et là, je pense
00:48:45qu'on va assister
00:48:46à quelque chose
00:48:46qu'on n'avait jamais vue
00:48:47en forme de ferveur
00:48:48autour de ce cercueil,
00:48:50je pense.
00:48:50Allez, on continue
00:48:51sur Sud Radio
00:48:52dans un instant.
00:48:53C'est le coup de gueule
00:48:54de Philippe David.
00:48:55A tout de suite.
00:48:57Les Vraies Voix Sud Radio,
00:48:5817h-19h,
00:49:00Philippe David,
00:49:01Christine Bouillaud.
00:49:02En compagnie de nos Vraies Voix,
00:49:03ce soir,
00:49:03Philippe Bilger,
00:49:04Françoise de Gois,
00:49:05Vincent Desportes,
00:49:06et tout de suite,
00:49:06c'est le coup de gueule
00:49:08de l'ami Philippe David.
00:49:10Les Vraies Voix Sud Radio.
00:49:12Comme d'habitude,
00:49:13je vais remettre le clocher
00:49:14au milieu du village,
00:49:15un village qui s'appelle
00:49:16Saint-Pétersbourg en Russie.
00:49:18Pourquoi Saint-Pétersbourg ?
00:49:20Parce que c'est la ville natale
00:49:21de Pavel Duroff,
00:49:22le patron de la messagerie
00:49:23cryptée Télégramme,
00:49:24et que ses propos menaçants
00:49:26envers les autorités françaises
00:49:28m'ont mis hors de moi.
00:49:29En effet,
00:49:30le patron de la messagerie
00:49:31menace de se retirer de France
00:49:32après la demande
00:49:33de Laurent Nouniès,
00:49:34le préfet de police de Paris,
00:49:36qui a demandé un axe
00:49:37à des forces de l'ordre
00:49:37et de renseignements
00:49:38aux messageries chiffrées
00:49:39dans le cadre des attaques
00:49:40contre les établissements pénitentiaires,
00:49:42des attaques coordonnées
00:49:44dans un groupe nommé
00:49:45DDPF,
00:49:46Défense des droits
00:49:46des prisonniers français,
00:49:48via Télégramme.
00:49:49Une demande à laquelle
00:49:50a répondu Pavel Duroff
00:49:51dans une suite de messages
00:49:52sur X
00:49:53par ces mots,
00:49:54je cite.
00:49:55« C'est pourquoi,
00:49:56comme je l'ai dit auparavant,
00:49:58Télégramme préfère
00:49:59quitter un marché
00:49:59plutôt que saper
00:50:00le chiffrement
00:50:01avec des portes dérobées
00:50:02et violer
00:50:03des droits humains
00:50:03de base.
00:50:04Contrairement à certains
00:50:05de nos concurrents,
00:50:06nous n'échangeons pas
00:50:07l'avis privé
00:50:08contre des parts de marché.
00:50:09Fin de citation.
00:50:10Avant d'ajouter
00:50:11nous devons continuer
00:50:13à expliquer aux législateurs
00:50:14que le chiffrage
00:50:15n'est pas conçu
00:50:16pour protéger les criminels,
00:50:17il protège la vie privée
00:50:19et la sécurité
00:50:19des gens ordinaires.
00:50:21Perdre cette protection
00:50:22serait tragique.
00:50:23Fin de citation.
00:50:24Et non,
00:50:24pour moi,
00:50:25des boucles
00:50:25dans lesquelles
00:50:26on échange
00:50:26des informations
00:50:27pour mener
00:50:27des attaques terroristes
00:50:29contre des établissements
00:50:30pénitentiaires
00:50:31ne relèvent pas
00:50:32de la vie privée
00:50:32mais de la défense
00:50:33des intérêts fondamentaux
00:50:35de la nation.
00:50:36Dans le même registre,
00:50:37le narcotrafic
00:50:38ne fait pas partie
00:50:38des droits humains de base
00:50:39et le droit d'un État
00:50:41est de se défendre
00:50:42contre tous les périls
00:50:43qui le menacent
00:50:43y compris
00:50:44en allant chercher
00:50:45fouiller des preuves
00:50:47dans les échanges
00:50:48des échanges
00:50:49que Telegram refuse de fournir
00:50:51contrairement aux adresses IP
00:50:52et aux numéros de téléphone
00:50:53des utilisateurs
00:50:54ce qui est à mon avis
00:50:55très insuffisant.
00:50:57Laurent Nunez
00:50:57a donc raison
00:50:58contrairement aux députés
00:50:59qui ont retoqué
00:51:00il y a quelques semaines
00:51:01le vote du Sénat
00:51:02qui autorisa
00:51:03cette fouille
00:51:03des messageries cryptées
00:51:04et si Pavel Duroff
00:51:06et Telegram
00:51:06veulent quitter la France
00:51:07au revoir en russe
00:51:09ça se dit
00:51:09Dazvidania.
00:51:12Totalement d'accord.
00:51:13Moi non
00:51:14parce que
00:51:15je ne suis pas du tout
00:51:16totalement d'accord
00:51:16parce que je pense que
00:51:18venant de lui
00:51:20on connait
00:51:21Saint-Pétersbourg
00:51:22ville magnifique
00:51:22au demeurant
00:51:23allez-y un jour
00:51:24quand on pourra y retourner
00:51:24mais j'entends
00:51:27son argument
00:51:27c'est-à-dire que
00:51:29c'est bien
00:51:30de craquer
00:51:31les messageries cryptées
00:51:32mais il faut que ça soit fait
00:51:34comment dirais-je
00:51:35dans les règles
00:51:36comment font
00:51:37tous les chefs d'Etat
00:51:39par exemple
00:51:39Emmanuel Macron
00:51:40il est sur Telegram
00:51:41il serait content
00:51:41qu'on
00:51:42qu'on
00:51:43qu'on
00:51:43qu'on
00:51:44qu'on craque son cryptage
00:51:45parce qu'il échange
00:51:46des SMS
00:51:47il y a des messageries cryptées
00:51:47plus
00:51:48non mais c'est pas ce sujet
00:51:50le sujet c'est que lui
00:51:51il parle en tant que patron
00:51:52de Telegram
00:51:52que le patron de Telegram
00:51:54dise à partir du moment
00:51:55où j'autorise cela
00:51:56je mets le doigt
00:51:57dans un engrenage
00:51:58que moi
00:51:59je ne maîtrise pas
00:51:59et je ne peux plus garantir
00:52:01la vie privée
00:52:02de mes utilisateurs
00:52:03vous savez quand même
00:52:04on pourrait avoir
00:52:06le même raisonnement
00:52:06non mais je vous donne
00:52:07moi mon raisonnement
00:52:08c'est à dire que l'Etat de droit
00:52:10il ne se découpe pas en morceaux
00:52:11je comprends qu'à un moment donné
00:52:12on puisse avoir des doutes
00:52:14sur
00:52:14comment dirais-je
00:52:15sur la façon de fonctionner
00:52:18je veux bien qu'on craque
00:52:19des narcotrafiquants
00:52:21mais
00:52:21en craquant ça
00:52:22c'est comme quand on envoie
00:52:24les filets des écoutes
00:52:25et qu'on ramasse
00:52:26les écoutes téléphoniques
00:52:29de la vie privée des gens
00:52:29je ne suis pas d'accord avec ça
00:52:30la question c'est l'équilibre
00:52:33entre l'Etat de droit
00:52:34et le droit de l'Etat
00:52:35mais à partir du moment
00:52:36où on attaque
00:52:37des fonctionnaires français
00:52:39tous les soirs
00:52:40moi je crois que l'Etat
00:52:41doit prendre
00:52:42tous les moyens
00:52:42s'ils ne sont pas parfaitement illégaux
00:52:44pour arriver
00:52:45à faire cesser cette affaire-là
00:52:46et la population française
00:52:48en voudrait
00:52:48à l'Etat français
00:52:49de ne pas prendre
00:52:50toutes les mesures
00:52:50elle le trouve déjà
00:52:51bien incapable
00:52:52Vincent
00:52:53je pense que la population française
00:52:54elle en voudrait
00:52:55à l'Etat français
00:52:55si l'Etat français
00:52:56allait fouiller dans ses whatsapps
00:52:58dans ses télégrammes
00:52:58dans ses signal
00:52:59je suis désolé
00:53:00la population française
00:53:01on peut
00:53:02pardonne-moi
00:53:03de contredire mon ami
00:53:04mais on peut faire dire
00:53:06ce qu'on veut
00:53:06à l'opinion publique française
00:53:07et l'opinion publique française
00:53:08elle est oxymorique
00:53:10c'est-à-dire qu'elle est paradoxale
00:53:11c'est-à-dire que d'un côté
00:53:12tout le monde va acclamer à ça
00:53:14mais si jamais
00:53:14n'importe quel lambda
00:53:16retrouve sa messagerie
00:53:18qui a été défoncée
00:53:20parce qu'elle se retrouve
00:53:22dans la sphère de quelque chose
00:53:23vous allez voir
00:53:23comment l'opinion publique française
00:53:25va se retourner
00:53:26donc moi je pense
00:53:27qu'il faut raison garder
00:53:28mais faisons confiance à l'Etat
00:53:29il faut donner des garanties
00:53:31sur cette façon
00:53:32de craquer
00:53:33moi je ne suis pas là
00:53:34craquons
00:53:34craquons
00:53:35non
00:53:35je suis d'accord avec vous
00:53:37il faut les limites
00:53:38mais aujourd'hui
00:53:38la sécurité des français
00:53:40des françaises
00:53:40et des français
00:53:41est en jeu
00:53:42l'Etat doit prendre
00:53:42tous les moyens
00:53:43pour rétablir une situation
00:53:44qui est parfaitement
00:53:45insupportable
00:53:45sur l'histoire
00:53:46des attaques
00:53:47des centres pénitentiaires
00:53:48comme par hasard
00:53:49le compte télégramme
00:53:50a disparu
00:53:51donc ils n'ont plus de lien
00:53:53j'entendais effectivement
00:53:54et je lisais quelque chose
00:53:54autour de ça
00:53:55ils n'ont plus de lien
00:53:56c'est comme ça
00:53:57qu'ils ont commencé
00:53:58les enquêtes
00:53:58mais aujourd'hui
00:53:59ceux qui ont
00:54:01ils se sont
00:54:04auto-expulsés
00:54:05bien sûr
00:54:06c'est facile
00:54:06et en même temps
00:54:07en plus de ça
00:54:08les vrais voyous
00:54:09n'utilisent plus
00:54:10ce genre de choses
00:54:10qui sont
00:54:11c'est ce que tu disais
00:54:11Philippe
00:54:12qui sont totalement archaïques
00:54:13ils créent eux-mêmes
00:54:15leur propre réseau
00:54:18l'info en plus
00:54:19dans un instant
00:54:21c'est même tout de suite
00:54:21me dit-on dans l'oreillette
00:54:22oui oui
00:54:23c'est Félix Mathieu
00:54:24il est là
00:54:26mon cher Félix
00:54:28l'Elysée
00:54:29c'est important
00:54:30qui dément formellement
00:54:31bah tiens
00:54:31on n'est pas très loin
00:54:32des réseaux sociaux
00:54:32une information
00:54:34d'une agence de presse américaine
00:54:35sur une possible dissolution
00:54:37cet automne
00:54:37oui chose assez rare
00:54:38pour être soulignée
00:54:39la présidence a pris la peine
00:54:40de tweeter
00:54:41pour contester l'information
00:54:42l'agence Bloomberg
00:54:43affirmait qu'Emmanuel Macron
00:54:45envisagerait de dissoudre
00:54:46de nouveau
00:54:46l'Assemblée Nationale
00:54:47cet automne
00:54:48on rappelle qu'il pourra le faire
00:54:49de nouveau
00:54:50à partir du mois de juillet
00:54:51soit un an
00:54:51après le second tour
00:54:53des législatives
00:54:53qui avaient suivi
00:54:54la précédente dissolution
00:54:55la présidence de la République
00:54:57dément
00:54:58comme elle l'a déjà fait
00:54:59en amont
00:54:59de la publication
00:55:00de l'article
00:55:00indique le palais présidentiel
00:55:02sur X
00:55:03et à l'appui
00:55:04de cette dénégation
00:55:04la présidence a même reproduit
00:55:06vous savez
00:55:06un tweet qui relayait l'info
00:55:08en ajoutant un coup de tampon
00:55:09faux
00:55:09voilà ce que nous dit l'Elysée
00:55:11l'agence américaine
00:55:12de son côté
00:55:13affirmait que le chef de l'Etat
00:55:14avait consulté
00:55:15ces dernières semaines
00:55:16des personnes de son premier cercle
00:55:17à propos d'un tel scénario
00:55:18d'une dissolution
00:55:19l'idée selon Bloomberg
00:55:21aurait été de convoquer
00:55:22des élections législatives
00:55:23à l'automne
00:55:24ou peut-être
00:55:25lors des municipales
00:55:26de mars prochain
00:55:27ce afin de tirer profil
00:55:29de l'actu internationale
00:55:30qui renforce sa popularité
00:55:32sur la scène intérieure
00:55:33depuis le début de l'année
00:55:34le retour de Donald Trump
00:55:35au pouvoir
00:55:35avec les incertitudes
00:55:36sur les droits de douane
00:55:38sur l'Ukraine
00:55:38et bien les sondages
00:55:39se sont effectivement
00:55:40plutôt emballis
00:55:41pour le chef de l'Etat
00:55:42d'où cette tentation
00:55:43que lui prêtait
00:55:44l'agence de presse
00:55:45aux Etats-Unis
00:55:46d'y soudre
00:55:47pour se redonner
00:55:47un peu d'air à l'Assemblée
00:55:48voire pourquoi pas
00:55:49une majorité
00:55:50pour finir son second quinquennat
00:55:53information contestée
00:55:55donc officiellement
00:55:56aujourd'hui
00:55:56reste à voir
00:55:57ce qu'il en sera quand même
00:55:58si des gouvernements
00:55:59venaient à être renversés
00:56:00dans les prochains mois
00:56:01comme l'a été celui
00:56:02de Michel Barnier
00:56:02Philippe Léger
00:56:03je considérerai
00:56:05que ce démenti éclatant
00:56:06est la preuve
00:56:07du dessin
00:56:09d'une dissolution
00:56:11en septembre
00:56:12mais je crois
00:56:14que l'Elysée
00:56:15est sincère
00:56:16il soudra
00:56:17il ne soudra pas
00:56:18pour vous
00:56:18il ne soudra pas
00:56:19et je pense que
00:56:20Jonathan Guémas
00:56:21en a marre
00:56:22de démentir
00:56:23depuis des jours
00:56:24et des jours
00:56:24ce qu'il se raconte
00:56:25dans les déjeuners en ville
00:56:26on sait très bien
00:56:26qui c'est qui colporte ça
00:56:27on sait bien
00:56:28d'où ça vient
00:56:29la France d'en bas
00:56:30c'est pas sûr
00:56:31c'est pas la France d'en bas
00:56:32c'est évidemment
00:56:33comme toujours
00:56:33les conseillers du prince
00:56:34pour faire peur
00:56:35etc
00:56:35mais Emmanuel Macron
00:56:37évidemment
00:56:38ce qu'on en sait
00:56:39c'est qu'il est furieux
00:56:40parce que c'est rare
00:56:41que l'Elysée
00:56:42fasse un démenti pareil
00:56:43donc la réalité
00:56:45c'est que la réalité
00:56:47c'est qu'ils veulent
00:56:47couper court
00:56:48et je pense même
00:56:49que ça part
00:56:49de leur propre
00:56:50ça part même
00:56:51de l'Elysée
00:56:52vous comprenez
00:56:52il y a plusieurs ailes
00:56:53dans l'Elysée
00:56:54vous avez l'aile madame
00:56:55vous avez l'aile monsieur
00:56:56vous avez les conseillers
00:56:58vous avez les conseillers
00:56:59les premiers
00:57:00et les deuxièmes cercles
00:57:00voilà
00:57:00je pense que c'est vrai
00:57:01il n'y aura pas de dissolution
00:57:02et bien c'est notre
00:57:03à suivre
00:57:04Vincent Déporte
00:57:05moi je crois
00:57:06j'espère que
00:57:07effectivement le démenti
00:57:09est vrai
00:57:09moi je pense que
00:57:10ce gouvernement
00:57:10doit gouverner
00:57:11il a du mal à le faire
00:57:12et je crois que
00:57:13personne n'aurait rien
00:57:14à gagner immédiatement
00:57:15à une nouvelle dissolution
00:57:16Philippe Bilger
00:57:17Françoise Degault
00:57:18Vincent Déporte
00:57:19sont là ce soir
00:57:20sont nos vrais voix du soir
00:57:21merci Félix Mathieu
00:57:22avec plaisir
00:57:23merci beaucoup
00:57:24pour cette info
00:57:25en plus
00:57:26qui était importante
00:57:27effectivement
00:57:27de rappeler ça
00:57:29parce que c'est assez rare
00:57:30les démentis
00:57:31venant du côté
00:57:32de l'Elysée
00:57:33dans un instant
00:57:34avec vous
00:57:34les chers vrais voix
00:57:35on va parler de ces salariés
00:57:37qui sont en emploi précaire
00:57:38qui ne mangent pas à leur faim
00:57:39des chiffres inquiétants
00:57:40révélés par une étude
00:57:41Ipsos
00:57:41pour les épiceries solidaires
00:57:42mais avancera
00:57:43ça sera bien sûr
00:57:44le tour de table
00:57:44des vrais voix
00:57:45du soir
00:57:46sur Sud Radio
00:57:47à tout de suite
00:57:47Les vrais voix Sud Radio
00:57:5017h19h
00:57:51Philippe David
00:57:52Christine Bouillaud
00:57:53Allez on est en compagnie
00:57:54toujours de Philippe Bilger
00:57:55Françoise Degault
00:57:56Vincent Déporte
00:57:57dans un instant
00:57:57on va revenir
00:57:58tous ensemble
00:57:59sur le sondage
00:58:01et ces français
00:58:01ces salariés
00:58:02qui sont en emploi précaire
00:58:04qui ne mangent pas
00:58:04à leur faim
00:58:05des chiffres inquiétants
00:58:06révélés par une étude Ipsos
00:58:07pour les épiceries solidaires
00:58:09Oui et tout de suite
00:58:10c'est le tour de table
00:58:11de l'actualité des vrais voix
00:58:12Bonjour les enfants
00:58:14Vas-y
00:58:14De quoi tu veux qu'on parle ?
00:58:15Comme je ne connais rien au sujet
00:58:17je pourrais tenter
00:58:18d'en parler abondamment
00:58:19T'as quelque chose à dire ?
00:58:20Je suis Darmanin
00:58:21Je ne suis pas très éloigné
00:58:22Gérald
00:58:23Ah bon ?
00:58:23Le tour de table
00:58:25De l'actualité
00:58:26Philippe Bilger
00:58:28Je vais parler
00:58:29pour la seconde fois
00:58:30d'un sujet passionnant
00:58:31Le PSG
00:58:33Une première fois
00:58:36j'avais dit
00:58:36que le PSG
00:58:37ne m'était plus insupportable
00:58:41et j'avais tenté
00:58:42d'expliquer
00:58:43qu'en dépit
00:58:44d'un président
00:58:44du PSG
00:58:46que je n'aime pas
00:58:47du Qatar
00:58:48que j'allais dire
00:58:50que je déteste
00:58:50c'est trop dire
00:58:51que je n'apprécie pas
00:58:53il y avait tout de même
00:58:54un PSG nouveau
00:58:55qui m'emballait
00:58:56mais je ne parvenais pas bien
00:58:58à trouver
00:58:59le qualificatif
00:59:01le meilleur
00:59:01pour expliquer
00:59:03mon état d'esprit
00:59:04et je l'ai trouvé
00:59:05chez Comboire
00:59:07qui a dit
00:59:08récemment
00:59:09j'aime beaucoup
00:59:10ce nouveau PSG
00:59:11parce qu'il n'est pas
00:59:13arrogant
00:59:14et en effet
00:59:15c'est un adjectif
00:59:17qui synthétise
00:59:18parfaitement
00:59:18l'impression
00:59:20que me fait
00:59:21ce nouveau PSG
00:59:23avec ses pépites
00:59:24ses portugais
00:59:25ses gens
00:59:26ses joueurs
00:59:27ses jeunes joueurs aussi
00:59:28comme Doué
00:59:29comme Zahir Emery
00:59:30et donc
00:59:31le terme
00:59:32est très exact
00:59:33ce PSG
00:59:34n'est plus arrogant
00:59:35ça veut dire
00:59:35qu'il l'était
00:59:36Vincent Desportes
00:59:36oui largement
00:59:37est-ce que vous êtes fan
00:59:39de foot
00:59:39moi je suis fan
00:59:40de tout le sport collectif
00:59:42où s'exprime
00:59:42la camaraderie
00:59:43etc
00:59:44donc j'adore
00:59:45le foot
00:59:45moi je suis très content
00:59:46que le PSG
00:59:47revienne à un niveau
00:59:48qui devrait être le fier
00:59:49alors c'est vrai
00:59:50que ça change
00:59:51il n'y a plus Neymar
00:59:52où on le touchait à peine
00:59:52il se roulait par terre
00:59:53pendant un quart d'heure
00:59:54Mbappé
00:59:55qui avait le boulard monstrueux
00:59:57Messi qui ne courait pas
00:59:58ça change
00:59:59je pense que vraiment
01:00:00en termes de comportement
01:00:01il y a eu un avant
01:00:02et un après Mbappé
01:00:02alors évidemment
01:00:03il a rentré des titres
01:00:04et un après Messi
01:00:05Neymar
01:00:05non mais Messi
01:00:06n'était pas si arrogant
01:00:07il n'était pas si arrogant
01:00:09alors ce qui est intéressant
01:00:10c'est que
01:00:10Enrique
01:00:11est un entraîneur
01:00:13il n'est pas arrogant
01:00:14il est juste caractériel
01:00:16et ce n'est pas la même chose
01:00:17tout à fait
01:00:18et je trouve qu'il imprime
01:00:19quelque chose à ses joueurs
01:00:20c'est la première fois
01:00:21moi je soutiens Marseille
01:00:22depuis la nuit des temps
01:00:23bien sûr
01:00:24et Naples
01:00:24et l'Inter de Villan
01:00:25bref
01:00:26mais j'aime Marseille profondément
01:00:28c'est la première fois
01:00:30que je me prends de passion
01:00:31pour le PSG
01:00:31je me dis
01:00:32est-ce qu'ils vont y arriver
01:00:33est-ce que c'est bien
01:00:34l'autre jour
01:00:35je me suis retrouvé
01:00:35à trembler pour eux
01:00:36parce qu'ils ont eu
01:00:37un passage à vide
01:00:38et je me suis dit
01:00:39tiens
01:00:39cette équipe
01:00:40on est en train de l'aimer
01:00:41en fait
01:00:42on est en train de l'aimer
01:00:42ce qu'elle n'a jamais gagné
01:00:43si vous pouviez parler
01:00:45tous dans vos micros
01:00:46ça serait super
01:00:46en tous les cas
01:00:47ça serait bien
01:00:49et ils jouent bien
01:00:51et ils jouent bien
01:00:51c'est vrai
01:00:52j'attends qu'ils soient en finale
01:00:55comme ça je m'intéresserai
01:00:56au PSG
01:00:56je rigole
01:00:57il va falloir qu'ils aient
01:00:58un arsenal de qualité
01:00:59j'allais vous le dire
01:01:00parce que c'est
01:01:01le temps d'Arteta
01:01:04vous avez la parole
01:01:06vous voulez revenir
01:01:07sur ce qui se passe au Vatican
01:01:08avec ces personnages
01:01:09que l'on découvre
01:01:09c'est les gars de Suisse
01:01:10c'est super bien
01:01:11que Vincent soit là
01:01:12parce qu'il doit connaître
01:01:12sa marqueur
01:01:13je voulais simplement
01:01:13faire un petit focus
01:01:14sur les gardes Suisses
01:01:15parce que c'est vrai
01:01:15qu'on les voit
01:01:16quand on voit à Rome
01:01:17on les voit
01:01:18on les observe
01:01:18avec leurs amis d'Arlequin
01:01:19etc
01:01:20je voulais simplement
01:01:20parler de cette garde
01:01:22qui est assez unique au monde
01:01:23d'abord c'est la plus vieille
01:01:24armée papale qui reste
01:01:25et ils sont 135 je crois
01:01:27ils sont 135 gardes Suisses
01:01:30leur fonction c'est de garder
01:01:31l'intérieur du Vatican
01:01:32puisque vous savez
01:01:33que par décret
01:01:34avec les accords de Latran
01:01:35justement
01:01:36c'est la police italienne
01:01:37c'est la gendarmerie italienne
01:01:39et les forces spéciales
01:01:39qui gardent l'extérieur
01:01:40c'est à dire la place Saint-Pierre
01:01:42et donc ils ont ce drôle
01:01:43de costume d'Arlequin
01:01:44en réalité
01:01:45qui est une référence
01:01:47aux couleurs
01:01:47de la famille Médicis
01:01:48alors ces gardes Suisses
01:01:50ils ont été créés
01:01:52par Jules II
01:01:52en 1502
01:01:53ou en 1506
01:01:54il y avait des gardes Corses
01:01:55il a créé des Suisses
01:01:57il a pris des Suisses
01:01:57parce que les mercenaires Suisses
01:01:58étaient les meilleurs
01:01:59en réalité
01:02:00c'est les meilleurs mercenaires
01:02:01du monde
01:02:02donc il a pris
01:02:03des mercenaires Suisses
01:02:03il y a un moment donné
01:02:04où il y a eu
01:02:05des mercenaires Corses
01:02:06il y a eu une embrouille
01:02:08au Pipoland
01:02:08on ne sait pas pourquoi
01:02:09entre les Corses
01:02:10et le Pape
01:02:11bref
01:02:11il y a eu l'affaire
01:02:12des gardes Corses
01:02:13je pense qu'il y a de l'argent
01:02:13qui a été détourné
01:02:14et du coup
01:02:15ces gardes Suisses
01:02:16vont vraiment avec le Pape
01:02:18ils doivent garder
01:02:19la personne du Pape
01:02:21l'intérieur du Vatican
01:02:22c'est un entraînement de chiens
01:02:24c'est pas du tout
01:02:25des soldats de pacotille
01:02:26les gardes Suisses
01:02:27ils s'entraînent énormément
01:02:29ils vivent à l'intérieur
01:02:30du Vatican
01:02:31ils ne doivent pas être mariés
01:02:32ils sont mariés
01:02:34quand ils sont officiers
01:02:35ils y ont droit
01:02:36ils ont même droit à une maison
01:02:37mais les jeunes
01:02:38dorment dans des dortoirs
01:02:39c'est pas énorme
01:02:40comme solde
01:02:40c'est 1200 balles par mois
01:02:42c'est pas beaucoup
01:02:43mais il faut savoir quand même
01:02:44que par exemple
01:02:45nous moi qui vis à Rome
01:02:46souvent je vais à la pharmacie
01:02:47du Vatican
01:02:48parce que tout est moins cher
01:02:49par exemple
01:02:49les médicaments sont moins chers
01:02:50donc la vie à l'intérieur
01:02:52de l'état Vatican
01:02:53est moins chère
01:02:54et voilà
01:02:55et je voulais parler de cette gare
01:02:56parce qu'on les voit
01:02:56ils sont très impavides
01:02:58ils n'ont pas combattu
01:02:59la dernière fois qu'ils ont combattu
01:03:00c'est contre Charles Quint
01:03:01donc c'est au 16ème siècle
01:03:03ils sont morts
01:03:04en protégeant
01:03:05l'accès au tombeau de Saint-Pierre
01:03:07ça fait partie du décor
01:03:08non c'est pas
01:03:10c'est pas des soldats de pacotille
01:03:12pas du tout
01:03:12ça vous fait rêver
01:03:13comme troupe générale
01:03:14alors écoutez
01:03:15les uniformes sont beaux
01:03:17la dernière fois
01:03:17quand on a eu
01:03:18des très bons uniformes
01:03:19c'était l'armée de Napoléon III
01:03:20ça s'est mal passé
01:03:21alors par contre
01:03:23on va peut-être avoir un problème
01:03:24parce qu'on sait
01:03:25qu'un des papes habillés
01:03:26aujourd'hui
01:03:27c'est l'archevêque
01:03:28l'archevêque d'Ajaccio
01:03:29qu'il a reçu le pape
01:03:31alors ne va-t-on pas voir
01:03:32revenir
01:03:33une garde de Corse
01:03:34une garde de Corse
01:03:36qui remplacerait la garde de Suisse
01:03:37c'est vrai
01:03:37c'est vrai
01:03:38et on disait que le pape François
01:03:40les connaissait tous
01:03:41un par un
01:03:42mais en même temps
01:03:43ils ne sont pas si durs à connaître
01:03:44ils ne sont que 135 en fait
01:03:45c'est très peu nombreux
01:03:47comme armés
01:03:47mais ils s'entraînent tous les jours
01:03:49il faut voir
01:03:49il y a plein de reportages
01:03:50tout le temps
01:03:51à la télévision italienne
01:03:52parce qu'ils en ont marre
01:03:53qu'on les traite en fait
01:03:54de soldats d'opérettes
01:03:55ils sont vraiment capables
01:03:57en réalité
01:03:57de défendre
01:03:59de défendre
01:04:00les portes du Vatican
01:04:01135 ça ne fait même pas
01:04:02un escadron
01:04:02c'est combien
01:04:04une compagnie ?
01:04:07ça dépend des armes
01:04:09c'est de l'ordre
01:04:10110
01:04:11120
01:04:11130
01:04:12jusqu'à 200
01:04:13c'est un capitaine
01:04:13c'est commandé par un capitaine
01:04:15en France
01:04:15Vincent Départ
01:04:16vous voulez revenir
01:04:17sur la quadruple
01:04:18trahison
01:04:19de Donald Trump
01:04:20oui
01:04:21parce qu'on voit
01:04:22poindre
01:04:23un accord
01:04:24entre Trump
01:04:24et Poutine
01:04:25qui se ferait
01:04:26évidemment
01:04:27sur le dos
01:04:28de l'Ukraine
01:04:29de l'Europe
01:04:30etc
01:04:30et ce qu'on voit
01:04:33au fond
01:04:33c'est que
01:04:34ce que veut Trump
01:04:35c'est un accord
01:04:35avec Moscou
01:04:36quoi qu'il en coûte
01:04:38et ce qui est en train
01:04:39d'être poussé
01:04:40par Poutine
01:04:40au fond
01:04:41c'est ce qui représente
01:04:42le rêve de Poutine
01:04:43Trump est en train
01:04:44d'accorder à Poutine
01:04:46tout ce que Poutine veut
01:04:47moi ça me rappelle
01:04:48assez fondamentalement
01:04:50un vieux traité
01:04:51mais qui a eu
01:04:52une influence fondamentale
01:04:53sur la France
01:04:53c'est le traité
01:04:54on en parlait
01:04:55il y a 15 secondes
01:04:56de 1871
01:04:57le traité de Francfort
01:04:59où on va donner
01:05:01à l'Allemagne
01:05:02et l'Alsace
01:05:03et la Lorraine
01:05:04et ce traité
01:05:05est intéressant
01:05:05parce que Valéry
01:05:06en disait
01:05:07qu'il ne laissait
01:05:08à la France
01:05:09que le choix
01:05:10entre une vassalité
01:05:12perpétuelle
01:05:13à peine déguisée
01:05:13et quelques luttes
01:05:14désespérées
01:05:15et ce qui se présente
01:05:18
01:05:18si c'est acté
01:05:19et bien c'est
01:05:20exactement ça
01:05:21parce que
01:05:22évidemment
01:05:22dans ce que
01:05:24souhaite Poutine
01:05:25et dans ce qui est prêt
01:05:26à lui accorder
01:05:27Trump
01:05:28il y a
01:05:28l'interdiction
01:05:29d'avoir des garanties
01:05:30de sécurité
01:05:31sérieuses
01:05:32et l'interdiction
01:05:33pour l'Ukraine
01:05:35de rentrer
01:05:37dans l'OTAN
01:05:38et donc je dis
01:05:38que c'est une quadruple
01:05:40trahison de Trump
01:05:40alors on s'y attendait
01:05:41mais c'est une quadruple
01:05:43trahison
01:05:43parce que c'est une
01:05:45trahison contre
01:05:46les Etats-Unis
01:05:46contre les promesses
01:05:47qu'a donné
01:05:48l'Amérique
01:05:49au monde
01:05:50et c'est d'ailleurs
01:05:51une trahison un peu stupide
01:05:53parce que
01:05:53Trump est en train
01:05:54de casser ce qui fait
01:05:55la force majeure
01:05:56des Etats-Unis
01:05:57c'est-à-dire
01:05:58son soft power
01:05:59la puissance morale
01:06:02que l'Amérique
01:06:03avait établie
01:06:03depuis la fin
01:06:04de la deuxième guerre mondiale
01:06:05c'est une trahison
01:06:06au droit international
01:06:07qui a été quand même
01:06:08mis en place
01:06:09par les Etats-Unis
01:06:10et qui était censé
01:06:11être défendu
01:06:12par les Etats-Unis
01:06:13et là il s'agirait
01:06:14de reconnaître
01:06:14qu'un agresseur
01:06:15peut s'emparer
01:06:16par la force
01:06:17d'une partie
01:06:17d'un pays illibre
01:06:19vous parlez de la Crimée
01:06:20parce que la Crimée
01:06:20fait bondir tout le monde
01:06:21en réalité c'est la question
01:06:22de la Crimée
01:06:23c'est aussi la question
01:06:24des quatre oblastes
01:06:25les quatre oblastes
01:06:25mais la Crimée
01:06:26ça reste le symbole absolu
01:06:28c'est insupportable
01:06:29les deux autres raisons
01:06:33mais tout ça va ensemble
01:06:34parce que c'est non seulement
01:06:35la Crimée
01:06:35mais c'est la Crimée
01:06:36et les quatre oblastes
01:06:38donc c'est quand même beaucoup
01:06:38après c'est trahison
01:06:40contre l'Europe
01:06:41parce que pour l'instant
01:06:42on avait un front uni
01:06:43occidental
01:06:44je dirais les Etats-Unis
01:06:45et l'Europe
01:06:46et là tout d'un coup
01:06:47les Etats-Unis
01:06:48qui nous ont mis
01:06:49dans une espèce
01:06:51de vassalité
01:06:52qui l'ont organisé
01:06:53nous laissent tomber
01:06:54en race campagne
01:06:55et nous laissent
01:06:56les seuls
01:06:56pour défendre
01:06:57le droit international
01:06:58auquel nous croyons
01:06:59et le quatrième
01:07:00évidemment
01:07:00c'est laisser l'Ukraine
01:07:03parce qu'on ne peut pas dire
01:07:04que la situation
01:07:05qui a conduit
01:07:06à la guerre
01:07:07n'a pas été créée
01:07:09petit à petit
01:07:09par la politique étrangère
01:07:11des Etats-Unis
01:07:12depuis la fin
01:07:13de la guerre froide
01:07:15alors est-ce qu'on peut
01:07:16être surpris
01:07:16de cette trahison ?
01:07:17Non
01:07:18parce qu'on sait
01:07:19que depuis la fin
01:07:19de la Deuxième Guerre mondiale
01:07:20les Américains
01:07:21ont laissé tomber
01:07:22tous leurs alliés
01:07:23que ce soit
01:07:24Chiang Kai-shek
01:07:25en 1949
01:07:25les Viettamiens
01:07:26les Irakiens
01:07:27les Cambodgiens
01:07:30les Cambodgiens
01:07:31les Afghans
01:07:33les Français
01:07:34en 2019
01:07:35en Irak
01:07:36et on n'est pas
01:07:38non plus très surpris
01:07:39les Français
01:07:39sur la Syrie
01:07:40pour les bombardements
01:07:41syriens
01:07:41quand nous
01:07:43nous battions
01:07:43avec les Kurdes
01:07:44les Américains
01:07:45nous laissent
01:07:45en race campagne
01:07:46on est obligé
01:07:47de partir
01:07:48et on n'est pas surpris
01:07:49non plus
01:07:49parce que les dernières
01:07:50négociations
01:07:51qui ont été réalisées
01:07:52par Trump
01:07:53ce sont
01:07:54contre les Talibans
01:07:55avec l'accord de Doha
01:07:56de 2020
01:07:58ou 2019
01:07:59ou 2020
01:08:00où finalement
01:08:01Trump en a marre
01:08:02et il dit aux Talibans
01:08:03finalement
01:08:03prenez tout
01:08:04et donc
01:08:05c'est chaque fois pareil
01:08:07c'est pour ça que l'Europe
01:08:07maintenant doit être
01:08:08absolument forte
01:08:09il n'y a plus de crédibilité
01:08:11aux Etats-Unis
01:08:12soyons forts
01:08:12s'il en est encore temps
01:08:13moi je le laisse finir
01:08:15parce que c'est passionnant
01:08:15le président Macron
01:08:16est irréprochable
01:08:17dans ce domaine
01:08:18je pense
01:08:19il est irréprochable
01:08:23dans ce domaine
01:08:24est-ce qu'il a
01:08:25la capacité
01:08:25d'entraîner
01:08:26de continuer
01:08:26à entraîner l'Europe
01:08:27moi je pense que oui
01:08:27c'est ce qu'on peut le souhaiter
01:08:29il faut quelqu'un
01:08:30capable de fédérer
01:08:31et je trouve
01:08:33qu'il a mis un peu
01:08:34dans son vin
01:08:34avant
01:08:35après ses petites victoires
01:08:36il est moins arrogant
01:08:36il prenait le micro
01:08:38et il disait
01:08:38c'est moi qui ai organisé tout ça
01:08:40maintenant il arrive
01:08:41il a bien compris
01:08:42que ça se jouerait à plusieurs
01:08:43là-dedans
01:08:44il y aura le britannique
01:08:45il y aura l'allemand
01:08:46il y aura le polonais
01:08:47il y aura probablement Mélanie
01:08:48il faudra amener l'Espagne
01:08:50ça se fera pas seul
01:08:51cette affaire-là
01:08:51et ça risque de se faire
01:08:52du côté de Rome
01:08:53samedi et dimanche
01:08:54avec les obsèques
01:08:55du pape François
01:08:56où tout le monde sera
01:08:57en diplomatie parallèle
01:08:58elle est dans un instant
01:08:59un quart des salariés
01:09:01en emploi précaire
01:09:02ne mangent pas
01:09:03à leur faim
01:09:03chiffre inquiétant
01:09:04révélé par une étude Ipsos
01:09:06pour les épiceries solidaires
01:09:08alors parlons vrai
01:09:08est-ce que ce drame
01:09:09n'est pas le symbole
01:09:10de la perte de la valeur travail
01:09:11en France
01:09:12et à cette question
01:09:13craignez-vous de tomber
01:09:14un jour dans la précarité
01:09:15vous dites oui
01:09:15à 82%
01:09:17vous voulez réagir
01:09:18le 0826 300 300
01:09:20alors on est avec notre invité
01:09:23on va le saluer
01:09:24Yann Auger
01:09:25bonsoir
01:09:25bonsoir
01:09:26directeur général
01:09:27du réseau épicerie
01:09:28solidaire Andès
01:09:28c'est vous
01:09:29qui avez mené cette enquête
01:09:31c'est une question
01:09:33qui taraude
01:09:34beaucoup de gens
01:09:35la précarité
01:09:35est-elle une fatalité
01:09:36oui ou non ?
01:09:38alors on commence
01:09:38un peu par la conclusion
01:09:39mais donc je vais répondre
01:09:40à votre question
01:09:41non
01:09:42la pauvreté
01:09:43n'est pas une fatalité
01:09:44en tant qu'association
01:09:46qui lutte
01:09:46au quotidien
01:09:47contre la précarité
01:09:48contre la pauvreté
01:09:50et qui produit
01:09:50des résultats
01:09:51sur le terrain
01:09:53je vous réponds que non
01:09:54maintenant
01:09:55l'étude montre quand même
01:09:56qu'on est sur un phénomène
01:09:57complexe
01:09:58avec beaucoup de paramètres
01:09:59et dont il n'est pas simple
01:10:00de se sortir quand même
01:10:01et elle est vécue
01:10:03comme une fatalité
01:10:05ça c'est un enseignement
01:10:05ça c'est important
01:10:06et on voulait mettre
01:10:07un coup de projecteur
01:10:08ce soir sur Sud Radio
01:10:09sur ce sujet
01:10:09dans les vraies voix
01:10:10vous ne bougez pas
01:10:11on se retrouve juste après ça
01:10:12à tout de suite
01:10:12les vraies voix Sud Radio
01:10:1417h-19h
01:10:16Philippe David
01:10:17Christine Bouillaud
01:10:18et avec nos vraies voix du soir
01:10:19Philippe Bilger
01:10:21Françoise Degoy
01:10:22Vincent Desportes
01:10:23avec le coup de projecteur
01:10:25des vraies voix
01:10:25c'est tout de suite
01:10:26les vraies voix Sud Radio
01:10:28le coup de projecteur
01:10:30des vraies voix
01:10:30avec une question
01:10:32qui pourrait presque être
01:10:33à mon sens
01:10:34un scandale
01:10:35d'état
01:10:36jusqu'à aujourd'hui
01:10:36on peut travailler
01:10:37et avoir faim
01:10:38une réalité
01:10:39pour un actif pauvre
01:10:40sur deux
01:10:41et près de 10%
01:10:41des actifs en France
01:10:42c'est le résultat
01:10:44d'une étude inédite
01:10:45réalisée par l'Ipsos
01:10:46et par Andes
01:10:46on va en parler
01:10:48dans un instant
01:10:48c'est une étude
01:10:49des épiceries solidaires
01:10:50qui a été révélée
01:10:51ce matin par le quotidien
01:10:52La Croix
01:10:5316% de personnes interrogées
01:10:56qui sautent
01:10:57plusieurs repas par semaine
01:10:58des horaires décalés
01:10:58qui aggravent
01:10:59cette difficulté
01:10:59à prendre des repas
01:11:00alors parlons vrai
01:11:01est-ce que ce n'est pas
01:11:02un symbole
01:11:02de la chute
01:11:03du modèle social français
01:11:04et à cette question
01:11:05craignez-vous
01:11:06de tomber un jour
01:11:07dans la précarité
01:11:08vous dites oui
01:11:092% voulaient réagir
01:11:10le 0826 300 300
01:11:13On est en compagnie
01:11:14donc de notre invité
01:11:15ce soir
01:11:16Yann Auger
01:11:16directeur général
01:11:17du réseau d'épiceries
01:11:18solidaires Andes
01:11:19c'est vous qui avez commandé
01:11:20cette étude
01:11:20on rappelle ce que sont
01:11:22ces épiceries solidaires
01:11:23qui deviennent
01:11:24un outil essentiel
01:11:25aujourd'hui dans la précarité
01:11:26Oui merci
01:11:27dans la lutte
01:11:27contre la précarité
01:11:29il ne faut pas oublier
01:11:30de bon
01:11:30Oui merci
01:11:31donc il s'agit
01:11:32de structures d'aide alimentaire
01:11:34qui accompagnent
01:11:35en effet des personnes
01:11:36en situation de précarité
01:11:37qui viennent y faire
01:11:39leurs courses
01:11:39comme dans un commerce
01:11:40ordinaire
01:11:41c'est ça qui est intéressant
01:11:42donc ça se présente
01:11:43comme une épicerie
01:11:44de quartier
01:11:44avec des rayons garnis
01:11:47y compris avec
01:11:48beaucoup de produits frais
01:11:49qui sont une de nos spécialités
01:11:50et donc les personnes
01:11:52qui sont orientées
01:11:52vers ces épiceries
01:11:53et qui font leurs courses
01:11:54choisissent leurs produits
01:11:55et à la fin
01:11:56payent entre 10 et 30%
01:11:58de la valeur réelle
01:11:59des produits
01:12:00ils y accèdent
01:12:01pour quelques mois
01:12:02ils ont vocation
01:12:03à en sortir
01:12:03après ça se veut
01:12:05un coup de pouce
01:12:05un tremplin
01:12:06dans leur parcours
01:12:07pour les aider
01:12:08à sortir de leurs difficultés
01:12:09Et pourquoi avoir fait
01:12:10cette étude ?
01:12:11On a fait cette étude
01:12:12parce que
01:12:13nous constatons
01:12:14sur le terrain
01:12:15une tendance
01:12:16à l'augmentation
01:12:16de ces travailleurs pauvres
01:12:18dans les épiceries
01:12:19de plus en plus
01:12:20nombreux
01:12:21et on souhaitait
01:12:22documenter
01:12:23cette tendance
01:12:24avoir des chiffres
01:12:25pouvoir être un peu précis
01:12:26sur ce phénomène
01:12:28qui nous préoccupe
01:12:29J'ai une question
01:12:30sur les gens
01:12:31qui peuvent y accéder
01:12:32vous avez besoin
01:12:33de fiches de salaire
01:12:34dans le micro
01:12:35Est-ce que c'est
01:12:36véritablement
01:12:37est-ce que c'est sous condition
01:12:39est-ce que chacun
01:12:40doit démontrer
01:12:40qu'il n'a vraiment
01:12:41pas de capacité ?
01:12:43Oui c'est sur critères sociaux
01:12:44le plus souvent
01:12:45le critère d'entrée
01:12:47c'est ce qu'on appelle
01:12:48le reste à vivre
01:12:49c'est un petit peu technique
01:12:50mais les travailleurs sociaux
01:12:51qui accompagnent les personnes
01:12:52ne calculent avec elles
01:12:55combien il leur reste
01:12:55On ne peut pas pousser la porte
01:12:56comme ça je veux dire
01:12:57Non c'est ça
01:12:57on ne toque pas à la porte
01:12:59pour rentrer
01:13:00dans quelques structures
01:13:01ça peut marcher comme ça
01:13:02parce qu'il y a des modèles
01:13:03un petit peu différents
01:13:03mais le fonctionnement
01:13:04de base
01:13:05c'est qu'on est orienté
01:13:06par un travailleur social
01:13:07dans le cadre
01:13:08d'un parcours social
01:13:09où on est aidé
01:13:10sur différents sujets
01:13:11et à un moment
01:13:12pour s'en sortir
01:13:12on accède à l'épicerie
01:13:14pour quelques mois
01:13:14pour mieux manger
01:13:16et faire une économie
01:13:17qui en général
01:13:18va servir à un projet
01:13:20visant à la réinsertion
01:13:22pour faire ça
01:13:22retourner sur le marché du travail
01:13:24réparer sa voiture
01:13:25se désendetter
01:13:26etc
01:13:27Est-ce que vous considérez
01:13:29aujourd'hui
01:13:29que cette classe pauvre
01:13:33qui travaille
01:13:34mais qui ne parvient plus
01:13:35à vivre
01:13:36c'est le problème central
01:13:38de la vie sociale ?
01:13:40Alors est-ce que c'est
01:13:41le problème central ?
01:13:42Oui et non
01:13:42c'est un problème central
01:13:44dans le sens où
01:13:46par définition
01:13:48ces travailleurs pauvres
01:13:49ont un emploi
01:13:51et donc sont censés
01:13:52bénéficier
01:13:54de ce qui est aujourd'hui
01:13:55le principal facteur
01:13:56d'intégration
01:13:57dans notre société
01:13:57mais pour vous donner
01:14:00une perspective plus large
01:14:01ils représentent
01:14:01à peu près aujourd'hui
01:14:0240% des personnes
01:14:04qui fréquentent
01:14:04nos épiceries
01:14:05donc il y a d'autres
01:14:06problématiques sociales
01:14:07là on fait le coup de projecteur
01:14:08sur les travailleurs pauvres
01:14:09mais il est vrai
01:14:10qu'il y a d'autres problématiques
01:14:11par ailleurs
01:14:12Vincent Desportes
01:14:12Moi je trouve que
01:14:13c'est extrêmement
01:14:14moral de faire ça
01:14:17c'est extrêmement bien
01:14:18maintenant je me pose une question
01:14:19regardant
01:14:20regardant non pas
01:14:21les gens que vous recevez
01:14:22mais c'est des gens
01:14:22qui sont pauvres
01:14:23j'ai l'impression
01:14:25que dans le reste
01:14:26à vivre
01:14:27comme vous dites
01:14:28on ne compte pas
01:14:30les deux ou trois
01:14:31iPhones de la maison
01:14:32les deux ou trois
01:14:32télévisions etc
01:14:33c'est-à-dire que les gens
01:14:34se sont habitués
01:14:35à vivre sur un train de vie
01:14:37qu'ils considèrent
01:14:38comme absolument
01:14:39indispensable
01:14:40et que je n'avais pas
01:14:42moi quand j'étais enfant
01:14:43et qu'il faudrait peut-être
01:14:44enfin il faut aussi
01:14:45réfléchir à ça
01:14:46sur quoi doit-on faire
01:14:48un effort
01:14:49quand on a un problème
01:14:50financier
01:14:51Quelle est la réalité
01:14:51de ce quotidien ?
01:14:53Yann Ogier
01:14:54Ce que vous montrez là
01:14:57c'est qu'il y a débat
01:14:58sur ce qu'on appelle
01:14:59une dépense contrainte
01:15:00est-ce qu'il est obligatoire
01:15:01d'avoir un téléphone
01:15:02un smartphone
01:15:03d'avoir une connexion
01:15:04internet etc
01:15:05c'est un débat
01:15:06un peu complexe
01:15:07que l'on ne fera pas
01:15:08à ce jour
01:15:09maintenant
01:15:10quand les chiffres montrent
01:15:11qu'il y a
01:15:12plus d'une personne
01:15:13sur deux
01:15:14parmi les travailleurs pauvres
01:15:15qui déclarent
01:15:16ne pas manger
01:15:17à leur faim
01:15:18nous on ne les croit pas
01:15:20suffisamment irresponsables
01:15:23si vous me permettez
01:15:24l'expression
01:15:25pour considérer
01:15:26qu'un iPhone
01:15:26est plus important
01:15:27que se nourrir correctement
01:15:28parce qu'on n'en est pas là
01:15:29malheureusement dans le débat
01:15:30Moi je suis d'accord
01:15:31avec Yann
01:15:31j'entends ce que vous dites
01:15:34et ça arrive toujours
01:15:35au moment de la prime
01:15:35de rentrée scolaire
01:15:36on achète des iPhones
01:15:37etc
01:15:37moi je pense qu'il faut
01:15:39quand même un peu sortir
01:15:40pas de la caricature
01:15:40parce que vous êtes trop subtil
01:15:41pour faire des caricatures
01:15:42je crois que c'est pas ça le sujet
01:15:44de savoir si t'as trois iPhones
01:15:45ou une box
01:15:46de toute façon
01:15:47aujourd'hui
01:15:47sans internet
01:15:48et sans smartphone
01:15:50tu peux pas vivre
01:15:51la réalité c'est que
01:15:52tu peux pas vivre socialement
01:15:53parce que t'as pas tes comptes en banque
01:15:55tu peux rien acheter
01:15:56tu peux même pas prendre de taxi
01:15:57enfin c'est délirant
01:15:58en général quand on fait pas de repos
01:16:00on prend pas de taxi
01:16:00non non mais
01:16:01j'ai pas dit un iPhone
01:16:02j'ai pas dit une liaison
01:16:04j'ai dit trois ou quatre
01:16:05parce qu'on voit aussi ça
01:16:06on voit aussi ça
01:16:07en tout cas
01:16:07dans les chiffres
01:16:09très alarmants
01:16:10de cette étude
01:16:12on voit par exemple
01:16:13que dans les familles
01:16:14une famille sur trois
01:16:16parmi celles
01:16:16qui sont concernées
01:16:17par cette situation
01:16:18restreignent les quantités
01:16:20de nourriture
01:16:20qui sont proposées
01:16:21aux enfants
01:16:22voilà là on est quand même
01:16:23sur quelque chose
01:16:24d'extrêmement sérieux
01:16:25il y a aussi un chiffre
01:16:27que je n'ai plus en tête
01:16:28qui doit être entre 20 et 25%
01:16:29si ma mémoire est bonne
01:16:30sur les personnes
01:16:32qui conseillent
01:16:32à leurs enfants
01:16:33de manger plus
01:16:35à la cantine
01:16:35parce qu'à la maison
01:16:36le soir
01:16:37ça va être complexe
01:16:38là on est quand même
01:16:39sur des choses
01:16:40extrêmement sérieuses
01:16:41et on parle de gens
01:16:42qui
01:16:42on parle de gens
01:16:44qui boivent
01:16:44qui travaillent
01:16:45est-ce que ces travailleurs
01:16:46pauvres
01:16:47c'est uniquement des gens
01:16:48en CDD
01:16:48à temps partiel imposé
01:16:50ou est-ce que c'est également
01:16:51des gens à temps complet
01:16:52en CDI
01:16:53c'est vrai que c'est important
01:16:54de donner une définition
01:16:57dans l'étude
01:16:58qui a été faite
01:16:58avec Ipsos
01:16:59le choix a été fait
01:17:00d'être sur deux critères
01:17:02les personnes
01:17:03dont les revenus
01:17:04sont inférieurs
01:17:05au seuil
01:17:05de pauvreté
01:17:06donc 60%
01:17:07du revenu médian
01:17:08et ou
01:17:09les travailleurs
01:17:10alors le revenu médian
01:17:10pour le donner
01:17:11c'est un peu moins
01:17:12c'est à peu près
01:17:131900 euros par mois
01:17:14c'est ça
01:17:141900 à 2000
01:17:15c'est dans ces dollars
01:17:16donc on est à combien là
01:17:18à 1200
01:17:19à peu près
01:17:19pour une personne seule
01:17:21et puis après
01:17:22c'est différent
01:17:23pour un couple
01:17:24avec enfant
01:17:25etc
01:17:25donc il y a ce critère là
01:17:28et il y a autre critère
01:17:29pris en compte
01:17:30effectivement
01:17:30mais et ou
01:17:31l'un ou l'autre
01:17:32les contrats précaires
01:17:35du type
01:17:35des CDD
01:17:36intérim
01:17:37temps partiel subi
01:17:38etc
01:17:38puisqu'il y a tout un tas
01:17:39de sous problématiques
01:17:40dans ce sujet
01:17:41dans ces gens
01:17:42parce que
01:17:43c'est très fort
01:17:44ce que vous dites
01:17:44sur les enfants
01:17:45qui ne peuvent pas
01:17:46manger
01:17:46les enfants qui ne peuvent
01:17:47pas prendre le petit déjeuner
01:17:48aussi
01:17:48ça ça fait partie
01:17:49aussi des problèmes
01:17:51majeurs dont on ne parle
01:17:52jamais
01:17:52et est-ce que vous avez
01:17:54également des gens
01:17:55qui cumulent également
01:17:55problème de logement
01:17:56c'est-à-dire
01:17:57manque la malbouffe
01:18:00la mauvaise nourriture
01:18:01et la difficulté à se loger
01:18:02avec des loyers de retard
01:18:03etc
01:18:03Absolument
01:18:04le logement
01:18:05c'est une des problématiques
01:18:07sociales
01:18:07vous le savez bien
01:18:08très forte
01:18:08et effectivement
01:18:09je vous confirme
01:18:10que l'étude montre
01:18:11que ces facteurs
01:18:13peuvent se cumuler
01:18:15être concomitants
01:18:16et même se renforcer
01:18:17puisque quand il y a
01:18:18un problème de logement
01:18:20il peut par exemple
01:18:21y avoir une problématique
01:18:22pour l'équipement
01:18:24de ce logement
01:18:25pour pouvoir cuisiner
01:18:26on a des chiffres
01:18:27qui montrent
01:18:27qu'il est complexe
01:18:28de cuisiner
01:18:29en toute logique
01:18:30lorsqu'on n'a pas
01:18:31d'équipement
01:18:32qu'on n'a pas les moyens
01:18:33de se payer
01:18:33des produits frais
01:18:34que l'on peut cuisiner
01:18:35donc oui
01:18:36tout ça a tendance
01:18:37à se cumuler
01:18:38c'est d'ailleurs
01:18:38ce qui est intéressant
01:18:39je trouve
01:18:39dans cette étude
01:18:40c'est de prendre
01:18:41de la hauteur
01:18:42ne pas seulement
01:18:44analyser
01:18:46chaque critère
01:18:48indépendamment
01:18:49mais bien comprendre
01:18:49qu'on est sur
01:18:50un phénomène global
01:18:51plutôt grave
01:18:52en effet
01:18:53c'est vrai que
01:18:53c'est pas très réjouissant
01:18:54ce que je vous raconte
01:18:55aujourd'hui
01:18:55mais un phénomène global
01:18:56qui s'auto-entretient
01:18:58dont les facteurs
01:18:59sont plutôt cumulatifs
01:19:00La manière
01:19:01dont les débitres
01:19:02l'épicerie solidaire
01:19:03fonctionne
01:19:04me paraît
01:19:05une bonne méthode
01:19:09pour sauvegarder
01:19:10la dignité
01:19:11des gens
01:19:11qui viennent vous voir
01:19:13si j'ai bien compris
01:19:14ils payent tout de même
01:19:15un petit peu
01:19:17c'est tout à fait ça
01:19:18c'est la philosophie
01:19:19de base
01:19:20des épiceries
01:19:21d'essayer
01:19:23d'éviter
01:19:24tout phénomène
01:19:25de stigmatisation
01:19:27et de honte
01:19:27à fréquenter
01:19:28ce type
01:19:29d'établissement
01:19:30et donc oui
01:19:31on s'inscrit pleinement
01:19:32dans ce que vous venez
01:19:33de dire
01:19:33c'est d'ailleurs pour ça
01:19:34que dans les dispositifs
01:19:35d'aide alimentaire
01:19:36cités fréquemment
01:19:37par les travailleurs pauvres
01:19:38il y a en premier
01:19:38ces épiceries
01:19:39en effet
01:19:40c'est plus un problème
01:19:41de grandes agglomérations
01:19:42notamment le prix du logement
01:19:43est très cher
01:19:44en général
01:19:44ou ça peut toucher également
01:19:46des villes moyennes
01:19:46c'est vraiment multifactoriel
01:19:48c'est dans toute la France
01:19:50c'est vraiment le message du jour
01:19:52c'est un phénomène global
01:19:53malheureusement
01:19:54après il y a des facteurs
01:19:55aggravants bien entendu
01:19:56mais on est sur une problématique globale
01:19:58en gros
01:19:59donnez-moi une masse
01:20:00ça fait combien de gens
01:20:012 millions de gens en fait ?
01:20:03bah écoutez
01:20:03c'est entre 16 et 17%
01:20:05vous allez peut-être
01:20:07remédier sur à peu près
01:20:07entre 40 et 45 millions
01:20:09de salariés
01:20:10d'actifs
01:20:10donc vous faites le calcul
01:20:11ça doit faire 6 ou 7 millions
01:20:13de personnes
01:20:14parmi les 9
01:20:15qui sont aujourd'hui
01:20:16sous le seuil de pauvreté
01:20:17c'est toute la problématique
01:20:19on aurait pu faire 2 heures
01:20:20sur cette émission
01:20:21oui c'est magnifique
01:20:21sur les travailleurs pauvres
01:20:23sur la question aussi
01:20:24de comment on sort
01:20:24l'Andes
01:20:25c'est un réseau
01:20:27partout en France
01:20:28on peut vous rejoindre
01:20:29et vous aider
01:20:29on peut faire des dons
01:20:31exactement
01:20:31alors dans toute la France
01:20:33dans toutes les régions
01:20:34630 épiceries
01:20:36les travailleurs pauvres
01:20:37et les personnes en difficulté
01:20:38peuvent chercher
01:20:39à fréquenter ces épiceries
01:20:40bien sûr
01:20:41et oui tout le monde
01:20:42peut nous aider
01:20:43on recherche des dons
01:20:44de produits
01:20:45des dons financiers
01:20:46on recherche des bénévoles
01:20:48pour faire tourner
01:20:49ces épiceries
01:20:49vous pouvez trouver
01:20:51tout ça
01:20:51sur notre site internet
01:20:52andes-france.com
01:20:54Andes
01:20:55c'est A-N-D-E-S
01:20:56et on vous remercie infiniment
01:20:58Yann Ogé d'être venu nous voir
01:20:59pour parler de ça
01:21:00et cette étude sortie
01:21:01chez Ipsos
01:21:02merci mes chers vrais voix
01:21:03merci d'être si en forme
01:21:06comme ça
01:21:06on remet ça demain
01:21:08on remet ça demain
01:21:10on va remettre les crampons
01:21:11merci à tous
01:21:12très belle soirée
01:21:13dans un instant
01:21:13ce sont les incontournables
01:21:15non
01:21:15les incontournables
01:21:16de la crypto-monnaie
01:21:17et ensuite ce seront
01:21:18les vrais voix responsables
01:21:19et on va parler
01:21:20de la jeunesse
01:21:21et on va parler
01:21:22notamment de sa violence
01:21:23on va parler de ses phobies
01:21:24avec l'éco-anxiété
01:21:25le rôle des adultes
01:21:27auprès de la jeunesse
01:21:27on en parlera
01:21:28avec le docteur
01:21:29Jacob Azerval
01:21:30médecin psychothérapeute
01:21:31on en parlera
01:21:32avec Stéphane Amart
01:21:33psychologue clinicien
01:21:34et Bruno Pommard
01:21:35qui s'occupe de jeunes
01:21:36en difficulté
01:21:37avec son association
01:21:37Vincent Desportes
01:21:38ma chère Françoise
01:21:40Philippe Bilger
01:21:41à bientôt
01:21:41très belle soirée
01:21:42à bientôt