Avec Elisabeth Lévy et Thomas Guénolé, éditorialistes Sud Radio
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##LA_VERITE_EN_FACE-2025-05-07##
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NewsTranscription
00:019h10 Sud Radio, La Vérité en Face, Patrick Roger.
00:05La Vérité en Face, Thomas Guénolé, Elisabeth Lévy dans un instant.
00:11Vous aussi, votre avis sur la visite et la réception à l'Elysée d'un ancien djihadiste,
00:18président par intérim de la Syrie, qu'en pensez-vous ?
00:21Et puis on dira un mot de football, ça ne plaira pas à Elisabeth Lévy,
00:24mais quand même ça plaira peut-être un petit peu plus à Thomas Guénolé.
00:26Je ne sais pas, bonjour Thomas.
00:28Bonjour, comme vous le savez, je suis supporter du stade de Brest.
00:31Ah oui, du stade de Brest, oui, non mais c'est vrai.
00:33Sauf que là, le stade de Brest, ils ne se débrouillent pas trop mal quand même.
00:38Juste avant, ça va vous intéresser.
00:41Elisabeth Borne souhaite faire de la discrimination positive pour les filles en études scientifiques,
00:47parce qu'il y a une pénurie d'ingénieurs et de chercheurs en sciences.
00:51Elle veut lancer un plan filles et maths, Louis de Cargolet.
00:55En quoi ça consiste alors ?
00:56Elle va même forcer le destin, c'est ce qu'elle confie dans une interview aujourd'hui au journal Les Echos.
01:01Donc elle va lancer ce plan filles et maths, afin que les femmes soient plus représentées à terme dans les carrières et études scientifiques.
01:07Une manière de lutter contre les stéréotypes de genre à l'école.
01:10C'est vrai qu'on dit souvent, les filles sont plus consciencieuses alors que le garçon sera plus brillant.
01:15Objectif pour Elisabeth Borne, arriver à 50% de l'ICN d'ici 2030, en spécialité maths en terminale, sans pour autant perdre de garçons.
01:23Autre objectif pour le supérieur cette fois d'Elisabeth Borne, 30% de filles en classe préparatoire scientifique d'ici là aussi 2030.
01:31Pour ce faire, la ministre de l'éducation nationale va rencontrer les directeurs des meilleurs établissements français.
01:37D'un point de vue législatif, Elisabeth Borne n'exclut pas d'avoir recours à une loi sur le critère de ce qui existe déjà, par exemple, dans les critères sociaux.
01:45Des premières expérimentations seront engagées à partir de l'année prochaine, puis elles devraient être généralisées en 2026-2027.
01:52Bon, qu'en pensez-vous ? Thomas Guénolais, Elisabeth Lévy, d'un mot ?
01:55Il se trouve que j'enseigne à Centrale Supélec, donc je connais bien le sujet.
01:59Je donnais un cours pas plus tard qu'avant-hier, c'est un assez grand amphithéâtre.
02:04Je peux vous dire qu'il y avait approximativement 40% des étudiants qui étaient des étudiantes.
02:0940% ? C'est pas mal quand même, c'est bien.
02:11Je voulais juste dire à Elisabeth Borne, si elle nous entend, que les classes prépa, je ne sais pas,
02:15mais en tout cas, une fois qu'on arrive au stade des grandes écoles scientifiques, dans les salles de classe et les amphithéâtres,
02:20en fait, ça va beaucoup mieux qu'à l'époque où moi j'étais étudiant, c'est-à-dire qu'il y a de plus en plus de filles qui font des études scientifiques, et tant mieux.
02:25Vous voyez, la société change toute seule, sans qu'on ait besoin d'ériger des règles stupides,
02:32qui vont encore faire des femmes une sorte de minorité protégée.
02:37J'en ai assez, nous ne sommes pas une espèce à protéger, d'accord ?
02:41Nous sommes des citoyens égaux, et je commence à en avoir assez de ces mesures pour caliner les femmes.
02:47Vous voyez bien qu'en réalité, l'écart qui était réel il y a 25 ans,
02:52parce que toutes les filles, les jeunes filles, n'accédaient pas aux mêmes études,
02:56parce que dans les familles où il y a 30 ans, même pas d'ailleurs bien avant,
02:59parce que moi, à mon époque, c'était déjà plus le cas.
03:02Donc ces générations-là, elles sont déjà, ça y est, c'est fini, c'est en train de se résorber,
03:07et par ailleurs, la seule chose qu'il y a à faire, si vous voulez, mais je crois quand même que c'est fait,
03:12c'est simplement de dire aux jeunes filles, vous avez le droit de tout faire, au cas où ça vous aurait échappé,
03:17au cas où vous ne le sauriez pas, vous avez le droit de tout faire,
03:20pour le reste, on ne va quand même pas, dès le début, leur mettre de la discrimination positive et des quotas,
03:25mais on est dingue !
03:26Ça existe déjà, les quotas.
03:29C'est ça, très mauvais résultat.
03:30Non mais, par exemple, vous savez qu'il y a les mécanismes de parité dans les partis politiques
03:35pour féminiser davantage le personnel politique.
03:36– Oui, et notamment les élections municipales, vous avez vu, il faut qu'il y ait 50% dans les petites communes,
03:42ça pose un problème d'ailleurs.
03:44– Si on avait attendu que le système politique, que la classe professionnelle politique se féminise toute seule,
03:48on pouvait attendre encore longtemps.
03:50– Alors je ne veux pas…
03:50– Pardon.
03:51– Je suis d'accord sur l'idée qu'il faut introduire des mécanismes contraignants
03:55que quand on ne peut pas faire autrement.
03:57Je suis d'accord avec ça sur le principe général.
03:59Après, à partir du moment où il existe, objectivement,
04:02et qu'on peut les quantifier des discriminations envers la population féminine,
04:06je trouve tout à fait normal, à titre provisoire, le temps de corriger ce déséquilibre,
04:10de mettre en place des mesures, effectivement, de discrimination positive.
04:12– Alors premièrement, il n'y a pas de discrimination, une discrimination c'est dans la loi,
04:15il n'y a pas de discrimination…
04:16– Non, ce n'est pas vrai ça.
04:17– Je finis.
04:18Il n'y a pas de discrimination d'ailleurs.
04:20Aujourd'hui, il y a des femmes partout.
04:22Excusez-moi, aujourd'hui, dès qu'on cherche quelqu'un pour un poste,
04:25il faut une femme, arrêtez avec ces histoires de discrimination.
04:28Il y a des discriminations envers les hommes aujourd'hui.
04:30Je suis désolé, il y a des…
04:32Aujourd'hui, sur un poste public, par exemple, très en vue,
04:35les hommes ont zéro chance, parce qu'il faut mettre des femmes.
04:38Je peux vous donner 15 exemples.
04:40Tout l'audiovisuel public, il n'y a que des femmes, par exemple.
04:42C'est marrant quand même.
04:43– Ça corrige un déséquilibre qui a duré des années.
04:45– Oui, il y avait peut-être un déséquilibre.
04:47– Et alors, vous allez corriger.
04:48Non mais c'est extraordinaire, l'injustice aujourd'hui.
04:51C'est ce que je voulais vous dire sur la parité.
04:52Parce que si vous allez regarder, qu'est-ce qu'on a fait ?
04:54On a viré, dans certains cas, des jeunes gens brillants
04:58pour mettre des dames moins compétentes.
05:00Pourquoi ? Parce qu'elles étaient des femmes.
05:01Et ça, c'est anti-féministe au dernier degré.
05:05Les femmes ne doivent pas être jugées sur d'autres critères
05:07que leurs compétences, leur travail, comme tout le monde.
05:11Ça s'appelle la méritocratie.
05:12– Tu renverses le problème, c'est-à-dire qu'à compétence égale,
05:14on va plutôt recruter un homme qu'une femme, statistiquement.
05:17Et donc là, il s'agit juste de, comment dire,
05:20de corriger ce déséquilibre en recrutant davantage de femmes.
05:22À titre provisoire, le temps d'arriver à 50-50.
05:24– Vous êtes en train de me dire, c'est quand même moi la femme des deux.
05:27Excusez-moi, je commence à en avoir assez.
05:29Que vous me disiez tous les quatre matins qu'on est des victimes.
05:31– C'est pas ce que j'ai dit.
05:32– Je dis qu'il existe des discriminations, c'est tout ?
05:34– Bon, on a compris, effectivement.
05:36– Juste un tout petit peu, pour revenir quand même d'un mot sur ce sujet,
05:41je pense qu'il y a quelque chose aussi de bon sens.
05:44Quand vous discutez avec beaucoup de jeunes filles
05:46qui sont au lycée, etc., au collège,
05:52elles aiment les maths autant que les garçons,
05:54– Mais il y a une matière qu'elles n'aiment pas,
05:56et c'est ce qui les prive souvent de ces études scientifiques.
05:59Je ne sais pas si vous en avez parlé,
06:00mais d'ailleurs, il n'y a pas que les physiques.
06:02C'est la physique et la chimie.
06:04– C'était mon cœur, d'ailleurs.
06:05– Et pour beaucoup, c'est rédhibitoire.
06:09– Moi, j'adore les maths.
06:10– Non, mais pour beaucoup, c'est rédhibitoire.
06:12Résultat, elles ne vont pas dans ces classes
06:14beaucoup plus scientifiques, parce qu'elles aiment moins.
06:17Moi, je pense qu'il y aurait peut-être,
06:19dans le choix des matières à enseigner,
06:21parce qu'après, la physique et la chimie.
06:23– Il y a la façon d'enseigner.
06:24– Il y a la façon d'enseigner aussi.
06:26– Vous présupposez qu'il y aurait une spécificité féminine
06:31du cerveau féminin qui ferait qu'elles aiment…
06:34Vous avez parlé d'aimer, pardon, Patrick.
06:35– Oui, c'est vrai.
06:36– Vous présupposez, et que…
06:38Très bien, peut-être que ça existe.
06:39Je ne dis pas du tout que ça n'existe pas.
06:41Ça existe peut-être, je n'en sais rien.
06:43– Vous n'aimiez pas, vous, déjà.
06:44– Mais si elle existe,
06:46pourquoi faudrait-il la corriger ?
06:48Pourquoi faut-il en plus corriger la nature ?
06:50– Ce n'est pas corriger la nature.
06:52C'est de voir, en fait, dans l'orientation,
06:53de se dire qu'il peut y avoir des filles
06:55que l'on accompagne et que l'on développe sur les maths,
06:58mais peut-être qu'on se dispense
07:00un peu plus de physique et de chimie.
07:02– Ah bah très bien, vous allez former des ingénieurs.
07:05– Non, mais il n'y a pas forcément de besoin
07:07d'avoir dans certaines matières des ingénieurs,
07:09en fait, en chimie et en physique.
07:10– Je ne pense pas que ce soit nécessaire,
07:11mais il est juste…
07:13– Vous en reparlerez, allez voir.
07:15– Non, mais…
07:15– Vous allez…
07:16– Encore une fois,
07:17à l'heure où on parle déjà,
07:18dans les grandes écoles…
07:19– Je peux dire que vous avez deux filles brillantes,
07:21si vous voulez.
07:21– Non, non, mais…
07:22– Je l'ai vu de mes yeux avant-hier,
07:24vous voyez, en amphithéâtre.
07:26Il y avait, à la louche, à vue de nez,
07:27je l'ai vu de mes yeux.
07:28– Oui, oui, 40%.
07:29– 40% qui étaient des filles.
07:30– Non, non, c'est une bonne chose.
07:31– Voilà, donc…
07:32– Allez, autre…
07:33– Il s'agit juste de décloisonner l'horizon des possibles.
07:34– Il faut aussi que dans les écoles d'infirmières,
07:36peut-être qu'il y ait 50% d'hommes, alors, au fait.
07:39Il va peut-être falloir faire ça.
07:41– Il y a Elisabeth Borne qui disait, il y a quelques semaines,
07:44je crois qu'il y a un problème de construction des préjugés
07:46assez tôt chez les enfants.
07:48Et donc, l'idée qu'il y ait des métiers
07:50réservés aux garçons ou réservés aux filles
07:52fait partie des clichés et des préjugés
07:53contre lesquels il faut avoir davantage de pédagogie.
07:56Ça me paraît une bonne idée, oui, effectivement.
07:57– Mais bon, tout ça, c'est construit de façon aussi empirique.
08:01C'est pas un hasard, aussi, non ?
08:03– Moi, je pense, quoi.
08:03– Il y a aussi tout ça, c'est-à-dire qu'il faut ajouter…
08:07– Ça n'a quand même pas à voir avec la différence des sexes
08:09à un moment de l'évolution.
08:12– Est-ce que c'est une bonne idée de recevoir
08:14le président syrien qui est un ancien djihadiste
08:17à l'Élysée par Emmanuel Macron ?
08:200826 300 300, c'est Raphaël de Cachon qui est avec nous.
08:23Et vous allez en discuter aussi,
08:25Elisabeth Lévy, Thomas Guénolé.
08:27Bonjour Raphaël.
08:28– Bonjour Patrick, bonjour Elisabeth, bonjour Thomas.
08:31– Bonjour.
08:32– Oui, bonjour.
08:32– Alors effectivement, bon, c'est assez curieux,
08:35parce qu'effectivement, ce nouveau dirigeant syrien
08:39qui a quelques casseroles derrière ces effets de djihadistes
08:45dans les années 2000, bon, c'est assez particulier.
08:50Si on regarde la tradition française, apparemment,
08:54ça ne serait pas nouveau.
08:55Chirac avait déjà reçu Bachar el-Assad
08:57avant qu'il soit président à l'Élysée.
08:59Sarkozy a fait de même avec Kadhafi.
09:02On pourrait penser que le président Macron s'inscrit dans cette lignée-là.
09:06Cela dit, avec le président actuel,
09:08on ne sait jamais vraiment quelle est la ligne qui est suivie réellement.
09:12Donc, bon, moi je pense que tant que les faits ne sont pas clarifiés
09:17sur les messages qui ont eu lieu lors de sa prise de pouvoir,
09:21parce qu'il a été nommé, il n'a pas été élu,
09:22je pense qu'il s'est précipité en recevant peut-être un nouveau dictateur.
09:29Voilà.
09:30On ne peut pas être clair.
09:30Oui, oui, c'est ce que...
09:32Non, non, merci Raphaël de votre réaction.
09:35Elisabeth Lévy, Thomas Guénolé d'un mot.
09:37Elisabeth ?
09:37Alors, moi je suis assez partagé, parce que là, on va très loin.
09:42Et on a déjà...
09:43Notre auditeur, pardon, c'est Olivier.
09:46Raphaël, pardon, a déjà rappelé plusieurs épisodes,
09:49Kadhafi à l'Élysée.
09:50Et si on parle qu'avec des démocrates bontins,
09:54on va se retrouver un peu seul.
09:56Là, on va quand même très loin,
09:57parce que ce gars semble avoir du sang français sur les mains,
10:02et surtout, il n'a pas donné.
10:04Bon, admettons, si vous voulez,
10:05de toute façon, on fait avec ce qu'on a.
10:06Mais il n'a donné aucun gage depuis qu'il est là.
10:09Il y a eu un pogrom des Alaouites et des Druzes.
10:12Il sait, si vous voulez, il n'a donné aucun gage
10:14que ça allait changer.
10:15Et ma deuxième objection,
10:17c'est que si on regarde tous les exemples qu'a donnés Raphaël,
10:20si ça nous servait à quelque chose,
10:23si ça permettait à la France
10:24d'être une grande puissance dans cette région,
10:27d'être vraiment écouté en Syrie, etc.,
10:30on a fait des courbettes au Hezbollah.
10:32Pourquoi ?
10:33Pour quel résultat ?
10:34Donc, c'est ça le problème.
10:36C'est que, et sur le symbole,
10:38juste dernière chose,
10:39recevons-le, mais dans la cave, quoi.
10:41On n'est pas obligé de l'accueillir à l'Élysée
10:43en grande pompe,
10:44ou en petite pompe.
10:44À Versailles ?
10:46Thomas Guénolé.
10:49Oui.
10:50Alors là, je prends ma casquette
10:52de prof de relations internationales.
10:53C'est-à-dire que,
10:55quand on reçoit un chef d'État,
10:57on ne reçoit pas sa personne.
11:00On ne reçoit pas son CV,
11:01on ne reçoit pas son parcours individuel,
11:03ou ses idées.
11:04On reçoit l'État qu'il représente,
11:06à travers sa personne.
11:07Et donc, ce n'est pas M. Emmanuel Macron
11:09qui reçoit l'actuel président par intérim de la Syrie.
11:13C'est la France qui reçoit la Syrie.
11:15Et donc, une fois qu'on a ça à l'esprit,
11:18c'est simplement, comment dire,
11:20un processus diplomatique
11:21dans lequel, par l'incarnation
11:23de leur chef d'État respectif,
11:25deux États se rencontrent et discutent.
11:26Et donc, c'est totalement normal,
11:28et à mon avis,
11:29il est juste totalement absurde
11:31de mettre là-dedans
11:32des questions d'approbation
11:33ou de désapprobation
11:34de ce que fait tel ou tel chef d'État.
11:36Je ne dis pas,
11:37on a le droit d'avoir son opinion,
11:39mais c'est hors sujet.
11:39Non, mais après,
11:40c'est hors sujet,
11:41sauf qu'il y a quand même des faits.
11:43C'est-à-dire que c'est quelqu'un
11:45qui a du sang sur les mains,
11:48Daesh, Al-Qaïda,
11:49ne l'oubliez pas.
11:50Mais absolument.
11:51Ne l'oubliez pas.
11:52Donc, qu'est-ce qu'on le reçoit à l'Élysée ?
11:53Sachant toutes les victimes qu'il y a eu.
11:56Bien sûr.
11:56Et Xi Jinping,
11:56président de la République populaire de Chine.
11:58Là, on est en fait sur...
11:59Et Castro, à l'époque,
12:00où il y avait la persécution
12:01de l'État,
12:01c'est que la Cuba.
12:02Là, on parle de sang.
12:02Quelqu'un qui vient d'accéder
12:03à ce pouvoir,
12:04qui commet, en fait,
12:05il y a encore des exactions dans le pays.
12:07Qui a renversé, en fait,
12:08un pouvoir.
12:08On n'était pas d'accord.
12:09Mais avec l'ancien régime.
12:12Mais tout de même,
12:12est-ce que...
12:13Mais justement,
12:14il faut le recevoir à l'Élysée.
12:15Mais justement...
12:16Avec un tapis rouge.
12:16Il n'y aura peut-être pas de tapis rouge.
12:18Non, il n'y aura pas de tapis rouge.
12:19Mais on n'est pas en train de parler
12:20d'accueillir quelqu'un à dîner chez vous ?
12:22Non, non, mais...
12:22Si.
12:23Non, non.
12:23Si, quand vous dites
12:24c'est la France...
12:24Vous confondez, c'est vous.
12:25Non, vous confondez.
12:26Non, mais c'est pour ça qu'il y a une question.
12:28Mais justement,
12:28vous confondez, je vous le dis.
12:30Oui.
12:30Mais vous allez te le dire.
12:31Tout simplement,
12:31vous confondez le registre de la...
12:33Voilà, vous confondez.
12:34Merci.
12:34Voilà, les deux corps du roi.
12:36Mais moi, j'ai quand même une question à laquelle...
12:37C'est pas une réception à titre personnel.
12:38C'est deux États qui se rencontrent.
12:40Vos opinions personnelles sur le gouvernement,
12:42c'est vous.
12:43C'est vous.
12:43Non, mais moi, j'ai une question à laquelle...
12:44On peut comprendre que certains...
12:46C'est la France.
12:47J'ai une question à laquelle
12:48vous n'avez pas répondu.
12:49La première.
12:50Il y a quand même une limite.
12:51C'est-à-dire, malgré tout,
12:53il y a des chefs d'État
12:54qui ont été mis au banc
12:55absolument des nations.
12:56Vous recevriez avec un peu plus d'hésitation
12:59le Nord-Coréen, par exemple,
13:00je vous assure.
13:01Mais vous n'avez pas...
13:02Non, pas vous.
13:03Si j'étais moi, chef de l'État.
13:04Pas vous, le président Macron.
13:05Le président.
13:06Je parle du roi, là.
13:07Pas de...
13:07Pas de M. Macron.
13:09Et la deuxième chose,
13:11vous ne m'avez pas répondu sur un point
13:12et vous n'allez pas pouvoir le faire.
13:13C'est dommage.
13:14Si, si, je vais le faire.
13:14Il n'y a pas de problème.
13:15Non, parce qu'à cause du temps.
13:16sur le fait que, moi,
13:18j'attends de voir
13:19les bénéfices que nous tirons
13:21de...
13:22Non, non, non.
13:23Ça, ce sera après.
13:24Allez, on va continuer.
13:26Dans un instant, juste avant,
13:26on tient toute petite parenthèse
13:28pour vous, la fan de football
13:30Elisabeth Lévy.
13:32Est-ce que le Paris Saint-Germain
13:33va aller en finale
13:34de la Ligue des Champions ?
13:35Les Parisiens qui reçoivent Arsenal
13:37et qui pourraient rencontrer
13:38l'Inter de Milan.
13:39Juste son budget, s'il n'y arrive pas,
13:41il y a vraiment du monde à virer.
13:42Ah oui, c'est ça.
13:43Baptiste est avec nous
13:44de Boulogne-Billoncourt,
13:45juste à côté du Parc des Princes.
13:46Pour une fois, je vous remercie
13:46de m'avoir fait
13:47vous faire la parole.
13:48Bonjour Baptiste.
13:49Bonjour Baptiste.
13:50Bonjour.
13:51Vous êtes supporter du PSG,
13:52mon cher Baptiste.
13:53Oui.
13:54Le PSG va passer ce soir ou pas ?
13:57Oui, je pense que le PSG va passer.
13:59Je pense que les années
14:00où on avait peur pour le PSG
14:01sur les matchs retour
14:02de Ligue des Champions
14:02et derrière nous,
14:03je pense que ça va passer
14:05bien tranquillement
14:06et ça annonce une belle finale
14:07entre l'Inter de Milan et le PSG.
14:09Oui, l'Inter de Milan,
14:10c'est vrai,
14:10parce que l'Inter de Milan
14:11a terrassé le Barcelone hier soir
14:14au terme d'un match
14:15très spectaculaire.
14:16Les amateurs de foot,
14:18alors vraiment,
14:19en ont eu pour leur argent
14:20leur abonnement Canal+,
14:22pour l'écho.
14:25Merci mon cher Baptiste.
14:27Évidemment,
14:28qu'on aime ou qu'on n'aime pas
14:29le PSG du Qatar,
14:31on est quand même
14:32plutôt derrière cette équipe
14:34ce soir face à Arsenal.
14:36Dans un instant,
14:37on continue.
14:38Elisabeth Lévy, Thomas.
14:39Je suis pour Arsenal.
14:40Ah, vous êtes pour Arsenal.
14:40Oui, complètement.
14:41Toujours Thomas Guénolé.
14:44C'est pas ma faute,
14:45c'est l'esprit de contradiction.
14:46L'esprit de contradiction
14:48face à quelqu'un
14:48qui n'a pas l'esprit
14:49de contradiction du tout.
14:51Ah non, pas du tout.
14:51Elisabeth Lévy.
14:52Elisabeth, un bonbon.
14:54Allez, dans un instant,
14:55on poursuit.
14:579h10h, Sud Radio,
14:59la vérité en face,
15:00Patrick Roger.
15:01La vérité en face,
15:02c'est Elisabeth Lévy,
15:03Thomas Guénolé.
15:05On va aller sur l'islamophobie
15:06dans un instant.
15:07Et puis, il y a aussi
15:07des clivages
15:08dans la société française.
15:09On va les aborder.
15:10Tiens, il y a un clivage aussi,
15:11même en politique,
15:13bien sûr.
15:14Et il y a ce livre
15:14qui fait beaucoup causer
15:16l'enquête.
15:18Une enquête qui,
15:19sur LFI,
15:21notamment le couple
15:22Mélenchon-Chikirou
15:24qui drive complètement,
15:26qui conduit,
15:27qui drive,
15:28chasser cet anglicisme,
15:29c'est pas possible.
15:30Absolument.
15:31Qui conduit,
15:32évidemment,
15:32à LFI.
15:35Alors,
15:35deux journalistes
15:36qui ont réalisé
15:37cette enquête.
15:38Déjà,
15:38il y a des réactions,
15:40notamment au sein de LFI.
15:43Écoutez,
15:43tiens,
15:44c'est de bon part
15:45dans un instant.
15:47Oui,
15:47c'est bon,
15:47bon part que nous avons.
15:49Le yacht.
15:49En collage,
15:50de ragots,
15:52de fausses informations.
15:54J'ai détecté
15:55à peu près
15:55à toutes les pages
15:56des informations
15:57qui sont des informations
15:58inexactes.
15:59Par exemple,
15:59dans ce livre,
15:59j'ai lu qu'à un moment,
16:01Jean-Luc Mélenchon
16:02se serait adressé à moi
16:03en me disant
16:04Manuel Bampard,
16:05achète-toi un cerveau.
16:06Bon,
16:07alors,
16:07comme Jean-Luc Mélenchon
16:08n'a jamais dit ça,
16:09j'ai pris ça
16:10comme une invention.
16:12Oui,
16:12il a pris ça
16:13comme une invention,
16:14mais il y a beaucoup
16:14de témoignages
16:15qui disent vrai.
16:17En tout cas,
16:18cet ouvrage
16:18se penche sur le fonctionnement
16:19de la France insoumise
16:20qui est tourné
16:21vers son fondateur,
16:23Jean-Luc Mélenchon.
16:24Et il n'y a qu'une parole,
16:26il n'y a qu'une voix
16:26à suivre.
16:27Alexis Corbière
16:28et puis d'autres
16:28en ont fait les frais.
16:30Il faut le dire,
16:31Thomas Guénolé,
16:31vous-même,
16:32vous avez à un moment
16:33été un LFI.
16:35Pendant un an et demi,
16:36j'ai été compagnon de route
16:37de la France insoumise.
16:39Ce n'est un secret
16:39pour personne.
16:40J'ai fait ensuite
16:41un livre pour décrire
16:42ce que j'avais vu
16:43de l'intérieur,
16:44c'est-à-dire ce que
16:44j'estimais être
16:45un fonctionnement
16:46dictatorial et orwellien.
16:47Et donc,
16:48quand ce livre sort,
16:50à titre personnel,
16:51je n'apprends
16:52absolument rien
16:53de nouveau.
16:54Ça,
16:54c'est la première chose.
16:55Après,
16:57je pense,
16:57comment dire,
16:58vu que Jean-Luc Mélenchon
16:59est en train
16:59de s'en prendre
17:00plein la gueule,
17:01je vais, moi,
17:02plutôt prendre sa défense.
17:03C'est-à-dire qu'il a
17:05un caractère de cochon,
17:06il est agressif,
17:07il est colérique,
17:08il est franchement
17:10paranoïaque,
17:10oui,
17:11mais ça ne justifie pas
17:12un tel niveau
17:12de Mélenchon bashing.
17:15Il s'en prend plein la gueule
17:16tout le temps.
17:16C'est complètement dingue
17:17quand on y réfléchit
17:18deux secondes.
17:18C'est de la folie.
17:19C'est-à-dire que,
17:20moi,
17:20je pose la question,
17:21pour qu'il soit traité
17:23comme à ce point
17:24un monstre
17:27agressif et dangereux,
17:29il a tué quelqu'un ?
17:30C'est la réincarnation
17:31d'Attila ?
17:32Il a envoyé des gens
17:33au goulag ?
17:34Enfin,
17:35il faut se calmer,
17:35en fait.
17:36Je veux dire,
17:36c'est quelqu'un,
17:37effectivement,
17:38qui, très souvent,
17:39parle mal aux gens.
17:41C'est vrai.
17:41Oui, c'est vrai.
17:42C'est vrai.
17:43Sauf qu'il se trouve que,
17:45pour vous dire
17:45le fond de ma pensée,
17:47l'extrême droite
17:47est aux portes du pouvoir.
17:49Dans ce contexte-là,
17:50à titre personnel,
17:51dans mes engagements,
17:53tout homme qui combat
17:53sérieusement l'extrême droite
17:55est mon frère d'arme.
17:56Et moi,
17:56je ne tire pas
17:57contre un frère d'arme.
17:57D'accord.
17:58C'est très bien.
17:59Si vous avez été à l'intérieur
18:00et vous avez vu,
18:01ce sont des gifs dictatoriales.
18:03Il faut quand même...
18:04Ah non, maintenant,
18:05là, je vais répondre.
18:06Non, mais à Thomas Guénolé,
18:07chacun...
18:07Je suis quand même sidéré
18:09qu'on me parle de Mélenchon,
18:10si vous voulez,
18:11j'aimerais savoir.
18:11Surtout pour finir
18:12sur l'extrême droite.
18:13Je ne sais pas comment
18:14Thomas Guénolé,
18:15vous parliez de Jean-Marie Le Pen
18:16il y a quelques années,
18:17si vous voulez,
18:18mais Jean-Marie Le Pen
18:19a mis beaucoup moins en danger
18:21la République en général
18:22et les Juifs en particulier
18:24que votre ex-ami,
18:27M. Mélenchon,
18:28à qui vous trouvez
18:29tout d'un coup des vertus
18:29parce que les gens
18:31disent la vérité sur lui.
18:33Premièrement,
18:34si vous voulez,
18:34ces gens...
18:35Pas une vérité.
18:36Non, non.
18:36Écoutez...
18:37Ah bah non,
18:37je ne sais pas.
18:38Est-ce que je peux
18:38juste défendre
18:40un point de vue
18:41sans être juste
18:42à chaque fois sommé
18:43d'en changer ?
18:44Je ne vais pas en changer.
18:45Non, ça n'est pas...
18:46Quand il y a autant
18:47de témoignages...
18:48Parce que, rappelez-vous,
18:49au moment du complément
18:50d'enquête,
18:50il y a eu
18:51un certain nombre
18:53de choses
18:54qui ont été dévoilées
18:55sur la jeune Shikiru,
18:57gracieuse,
18:58et sur les SMS
18:59qu'elle envoie.
19:00Je fais confiance
19:01à mes confrères
19:02de Libération.
19:03Quand ils ont publié
19:04deux pages
19:05avec les SMS
19:05que Shikiru,
19:07parce qu'en plus
19:07il y a des histoires
19:08de femmes
19:08autour de tout ça,
19:10envoyaient,
19:11si vous voulez,
19:12le niveau
19:13de violence,
19:15d'invective,
19:16etc.,
19:16nous avons affaire
19:17à un parti
19:18qui fonctionne un peu
19:18le centralisme démocratique
19:21en moins,
19:22mais sur la façon
19:23dont les dissidents
19:24sont traités,
19:26ça rappelle vraiment
19:28le stalinisme.
19:29Et je finis en disant
19:30qu'au-delà de ça,
19:31vous n'avez pas besoin
19:32d'un livre
19:32pour savoir
19:33que M. Mélenchon
19:35est aujourd'hui
19:36un danger
19:36pour la France.
19:37Un véritable problème
19:39parce qu'il a des électeurs.
19:40Je vous le redis,
19:41si des Juifs
19:41partent aujourd'hui,
19:43ça n'est certainement pas
19:44à cause
19:45de quoi que ce soit
19:46que vous appellerez
19:47l'extrême droite
19:48parce que c'est
19:49une légitimation morale
19:51pour l'autre camp,
19:52c'est à cause
19:53de cet islamo-gauche
19:54qui pactise
19:55et qui est en train
19:57d'emmener la France
19:58dans le mur.
19:59Et si je me tire
20:00de ce pays un jour,
20:01ce sera à cause d'eux.
20:02Je vous le dis.
20:03Vous envisagez
20:04de quitter le pays ?
20:05Oui,
20:05je ne finirai pas ma vie
20:06si M. Mélenchon serait lui,
20:07je ne finirai certainement
20:08pas ma vie
20:09en dehors des dingueries
20:10économiques
20:11de ce type de cela
20:12avec un général
20:13tapioca
20:14complètement
20:15qui a quitté terre
20:19à la tête de ce pays
20:21qui pactise
20:22avec les islamistes
20:23qui entretient
20:24même s'ils ne le partagent pas
20:26forcément
20:26de l'antisémitisme.
20:28Pour moi,
20:29on est...
20:29Thomas Canolé.
20:31Je ne suis pas venu pour rien.
20:33Grâce à Elisabeth Lévy,
20:34j'apprends que
20:35Jean-Marie Le Pen
20:36n'a pas été particulièrement
20:37une menace
20:38pour les juifs de ce pays.
20:39Ils seront heureux de la prendre.
20:40Ils seront heureux de la prendre
20:41quand on se souvient
20:42que Jean-Marie Le Pen
20:43vous a expliqué
20:43que les chambres de gaz
20:44n'existaient pas.
20:45Et par rapport à l'idée...
20:47Je n'ai jamais dit
20:47que les chambres de gaz
20:48n'existaient pas.
20:49Si, si.
20:50Non.
20:50Si, si.
20:51Et donc,
20:51par ailleurs,
20:53c'est quand même
20:54complètement dingue
20:55que ce soit
20:56Jean-Luc Mélenchon
20:57et la France Insoumise
20:58qui se retrouvent
20:58à être accusés
20:59du problème
21:00d'antisémitisme
21:00dans ce pays.
21:01parce que...
21:02Mais il y a de l'angérité
21:03dans les propos.
21:04Attendez, attendez, attendez.
21:05C'est fou,
21:06c'est la paille et la poutre,
21:07vous savez.
21:08Vous vous souvenez
21:08à un ecclésiastique
21:09tout à l'heure.
21:10C'est la paille et la poutre.
21:11C'est-à-dire que
21:12vous avez un député
21:13du Rassemblement National
21:13qui s'appelle
21:14Frédéric Boccaletti.
21:15C'est l'ancien propriétaire
21:16d'une librairie
21:16qui était spécialisée
21:17dans la vente
21:18de livres antisémites
21:19et négationnistes.
21:20Il n'est pas LFI
21:21que je sache.
21:21Je vous prends
21:22un autre exemple.
21:22Deux excuses.
21:23Vous avez deux lieutenants
21:30de Marine Le Pen,
21:31Axel Lousteau
21:32et Olivier Duguay
21:32qui ont littéralement
21:33assisté à une manifestation
21:35néo-fasciste
21:36avec les drapeaux
21:36en plein Paris.
21:38Ils sont à LFI
21:39ces deux lieutenants-là ?
21:40Bon.
21:40Et Bardella,
21:41le fameux Jordan Bardella,
21:43vous savez,
21:43le mannequin politique,
21:44il a été l'assistant
21:46d'un négationniste
21:47sur l'existence
21:48des chambres à gage
21:49et de la Shoah
21:49qui s'appelle
21:50Jacques.
21:51Jacques.
21:52Je vous le dis.
21:52Je peux quand même répondre.
21:54Et on nous explique
21:54que le problème
21:55d'antisémitisme
21:56dans ce pays,
21:56c'est la gauche ?
21:57Aujourd'hui,
21:58dans les prises de position.
21:59Bon, écoutez,
21:59là, excusez-moi,
22:00il se trouve que je connais
22:01un peu le problème
22:05de l'antisémitisme.
22:06Alors, je te le répète,
22:07je vous le répète,
22:08d'accord ?
22:09Pas un juif
22:09n'a quitté la France
22:10à cause du point de détail.
22:11Pas un.
22:12Vous pouvez aller en Israël
22:13interroger tous les Français
22:14qui ont fait leur allié
22:15les uns après les autres.
22:16Pas un n'a quitté la France
22:18à cause de Le Pen.
22:19D'ailleurs,
22:19certains,
22:20même,
22:21ont voté pour lui.
22:23Deuxièmement,
22:23que vous soyez capables
22:24de nier en sortant,
22:26je ne sais trop,
22:27quel monsieur machin,
22:28monsieur Duchemol.
22:29Un député.
22:29Qu'est-ce qui est en train
22:30de se passer ?
22:31D'accord ?
22:32Que les enfants juifs
22:33se font molester
22:34ou casser la gueule
22:35par les amis de M. Mélenchon.
22:37Excusez-moi
22:37qu'ils ont quitté
22:38les écoles publiques
22:39dans certaines régions
22:40pas à cause
22:41de l'extrême droite
22:42et que certains
22:43quittent le pays
22:44à cause de cette
22:45extrême gauche islamisée.
22:46Si vous voulez,
22:46si vous ne voulez pas le voir,
22:48c'est que vraiment,
22:49je ne sais pas pourquoi
22:50tout d'un coup,
22:50vous avez décidé,
22:52vous avez décidé en fait,
22:54qu'il fallait que vous soyez
22:55le chevalier blanc de Mélenchon.
22:57Je ne sais pas pourquoi,
22:58mais ça me concerne.
23:00Vous venez de dire,
23:02Elisabeth,
23:03qu'il y a des enfants juifs
23:03qui se sont fait casser la gueule
23:05par des amis
23:05de Jean-Luc Mélenchon.
23:06Oui, des amis islamistes.
23:07Alors, est-ce que vous avez
23:08un fait précis
23:10ou est-ce que vous racontez
23:11juste n'importe quoi ?
23:12Vous avez dit
23:13des enfants juifs
23:14se sont fait casser la gueule
23:15par des amis
23:15de Jean-Luc Mélenchon.
23:17Les mots ont un sens.
23:18Donc, vous allez me citer
23:18à des amis de Jean-Luc Mélenchon
23:19qui ont cassé la gueule
23:20et des enfants juifs.
23:21Je vous rends la parole.
23:22Écoutez, Thomas,
23:23moi, je ne débat plus
23:24dans ces conditions.
23:25Mais si vous racontez
23:25n'importe quoi,
23:26je suis obligé de le relever.
23:27Écoutez, je ne débattrai plus
23:29dans ces conditions.
23:30Vous savez parfaitement
23:31de quoi je parle.
23:32Des enfants juifs
23:33se sont fait casser la gueule
23:34par des islamistes.
23:35Quand je vous dis
23:35des amis de M. Mélenchon...
23:36D'accord.
23:37Donc, vous avez bien dit
23:37n'importe quoi.
23:38C'est bien ce qui me semble.
23:39Non, ce n'est pas n'importe quoi.
23:39Je considère...
23:41Ce n'est pas forcément
23:42des mots d'un sens.
23:43Qui a manifesté
23:43avec le CCIF,
23:44qui a manifesté
23:46aux côtés de gens
23:47qui criaient ?
23:48Non, mais...
23:49C'est bien ce qui me semblait.
23:50C'est qu'en fait,
23:50vous utilisez des mots
23:51en vous foutant
23:52complètement de leur sens.
23:53Vous faites d'ailleurs
23:53la même chose
23:54avec l'islamophobie,
23:55mais ça, on va y revenir.
23:56Non, non, bon.
23:56Allez, on y revient
23:57dans un instant.
23:58Sur Sud Radio,
23:59les débats sont animés.
24:00Elisabeth Lévy,
24:01Thomas Guénolé.
24:01La vérité en face.
24:02Oui, bien sûr.
24:03La vérité en face.
24:04Chacun parfois aussi
24:05à sa part de vérité.
24:06Jusqu'à 10h sur Sud Radio.
24:09Restez bien à l'écoute.
24:109h10, Sud Radio.
24:12La vérité en face.
24:14Patrick Roger.
24:15La vérité en face,
24:16c'est le débat
24:17avec des arguments
24:18de part et d'autre
24:19de Thomas Guénolé,
24:21Elisabeth Lévy.
24:22Nous avons parlé
24:23de ce livre,
24:24l'enquête,
24:25la meute
24:26sur Mélenchon
24:27et Chiquirou.
24:29Il y a eu aussi
24:29un clivage
24:32entre vous.
24:33Entre vous deux aussi
24:34à la suite
24:35de l'affaire
24:36Aboubacar.
24:37Je rappelle.
24:38Aboubacar Sissé.
24:38Oui, Sissé
24:39qui a été
24:40assassiné
24:42dans une mosquée
24:42par un individu
24:44qui a été arrêté.
24:44D'ailleurs,
24:45le procureur
24:46l'autre jour
24:47a fait un petit point
24:49sur l'enquête.
24:51Je vous propose
24:51un petit extrait.
24:53Très rapidement,
24:54il est apparu
24:54que l'agression
24:55était le résultat
24:56d'un individu
24:57ayant agi
24:57dans un contexte
24:58isolé.
24:59sans revendication
25:01idéologique.
25:02Les ressorts
25:03pour agir
25:03de l'agresseur
25:05sont très vite
25:06apparus
25:06comme profondément
25:07personnels,
25:09envie de tuer
25:10quelle que soit
25:11la cible
25:11et fascination morbide.
25:14Voilà,
25:14fascination morbide.
25:15Donc, il y a eu,
25:16l'autre jour,
25:17on a dit que c'était
25:17un acte
25:18anti-musulman
25:20immédiatement.
25:21Vous-même,
25:22Thomas Guénolé,
25:22vous avez tweeté
25:23en disant que
25:24certains,
25:25et dans les médias,
25:27avaient du sang
25:27sur les mains.
25:28ce n'est pas ce que j'ai tweeté.
25:30Qu'est-ce que vous avez
25:30tweeté ?
25:31Alors,
25:32de mémoire,
25:33ce que j'ai tweeté,
25:34c'est que
25:34en faisant en boucle
25:38de la propagande
25:38islamophobe
25:39dans ce pays,
25:41CNews
25:42et Pascal Praul
25:43en particulier
25:44ont une responsabilité
25:45morale
25:45dans la montée
25:46des actes
25:46islamophobes
25:47en France.
25:47Je l'ai dit
25:48et je le répète.
25:49Voilà.
25:49Sauf qu'en fait,
25:52la procureure
25:52vous dit l'inverse.
25:54Ce n'est pas
25:55un acte
25:56avancé.
25:56Elle vous dit.
25:57Non, non, attendez.
25:57Elle mène l'enquête.
25:58Non, non, non,
25:59c'est trop facile.
26:00Vous savez mieux
26:00que la procureure.
26:02Alors, écoutez,
26:02il faudra m'expliquer
26:03comment quelqu'un
26:04qui dit
26:04ton à la de merde
26:05avant de buter quelqu'un,
26:07ça ne va pas être
26:07un acte islamophobe.
26:08Il va falloir m'expliquer.
26:09J'ajoute.
26:10C'est-à-dire que
26:11si, si, si.
26:12Mais puisqu'on parle.
26:13Thomas Guénolé.
26:13Non, mais j'allais finir.
26:15Non, mais c'est bien.
26:17Mais en même temps,
26:17je suis là, en fait,
26:18aussi pour contrôler
26:19un peu les débats.
26:20Sauf qu'il y a plein
26:20de témoignages
26:21et l'enquête le dit.
26:22Le type, il voulait
26:23buter quelqu'un.
26:24Peu importe.
26:25Et donc, après,
26:26il est allé effectivement
26:27dans un mosquée.
26:28Mais peu importe.
26:29Il a échangé
26:29sur la plateforme, etc.
26:31Il est allé dans une mosquée
26:32et il poignarde quelqu'un
26:33avec une cinquantaine
26:34de coups de couteau
26:35en disant
26:35ton à la de merde
26:36et vous allez m'expliquer
26:37que ce n'est pas un acte
26:38islamophobe.
26:39C'est-à-dire entre musulmans,
26:40c'est la même chose.
26:41Je veux bien qu'on soit
26:42dans le déni,
26:42mais il y a quand même
26:43des limites.
26:43Maintenant,
26:44sur la question de l'islamophobie,
26:45Elisabeth,
26:46je le disais tout à l'heure,
26:47je ne voudrais pas
26:47qu'on imagine
26:47que je lance des trucs
26:48au hasard,
26:50a redit lundi dernier
26:51chez CNews
26:53que le concept
26:54d'islamophobie
26:55était une invention
26:56de la République islamique
26:57d'Iran,
26:57des molas iraniens
26:58pour être plus précis.
26:59Ce n'est pas la première fois
27:00qu'elle le dit.
27:01Or, il se trouve
27:02que la première mention
27:03en langue française
27:03du concept d'islamophobie,
27:05c'est en 1910,
27:06à une époque
27:06où les molas iraniens
27:07et la République islamique
27:08d'Iran n'existaient pas.
27:09Et donc, Elisabeth,
27:10il me semble que vous avez
27:11relayé sur un plateau
27:12à une heure de grande écoute
27:13une fausse information.
27:14Est-ce que vous avez
27:15l'intention de continuer
27:15à le faire ?
27:16Écoutez, d'abord,
27:17vous changez de ton.
27:18Vous arrêtez de vous adresser
27:19à moi comme si vous étiez
27:20mon professeur.
27:21Parce que...
27:21C'est parce que vous dites
27:22beaucoup de conneries.
27:23Je viens de subir
27:25un certain nombre
27:27d'énormités
27:28que vous avez dites
27:28sans pipé.
27:29Alors, vous allez devoir
27:30faire pareil.
27:32Premièrement,
27:32il n'a peut-être...
27:33Le mot a été peut-être prononcé.
27:34Ce concept a été
27:35évidemment popularisé
27:37et employé,
27:38instrumentalisé
27:39comme une arme idéologique
27:40par la République islamique
27:42d'Iran,
27:43par les frères musulmans,
27:44par le CCIF
27:46et par les amis
27:46de M. Mélenchon.
27:48Deuxièmement,
27:48l'islamophobie
27:49comme étant la critique
27:50de l'islam
27:50me paraît non seulement
27:51légale et autorisée,
27:53mais très souvent justifiée
27:55parce que je trouve
27:56et je l'assume parfaitement
27:58que l'islam
27:59ne montre pas
28:00son meilleur jour
28:01très souvent
28:02ces derniers temps,
28:03ces dernières années,
28:04ces dernières décennies.
28:05Et on ne met pas
28:06tous les musulmans
28:07dans l'islam.
28:08Bien sûr,
28:08c'est l'islam.
28:09Et j'allais y venir.
28:09Ce qui est interdit,
28:11ce qui est criminel,
28:12c'est la haine des musulmans.
28:13Je mets au défi,
28:15M. Guénolé,
28:15de trouver
28:16chez les gens
28:16qu'il accuse
28:17de propagande islamophobe
28:19parce qu'il relaie
28:21et il critique
28:23l'islam tel qu'il existe
28:25dans notre pays,
28:26l'antrisme
28:26dans les clubs de foot,
28:28les femmes
28:29complètement voilées
28:30de pied en cape
28:31avec des gants,
28:32les petites filles,
28:34des petites filles voilées,
28:35je veux dire,
28:36tout ça existe,
28:37non ?
28:37Il me semble,
28:39la pression
28:40dans les quartiers,
28:41la pression
28:42sur ceux
28:43qui ne veulent pas
28:43faire Ramadan,
28:44la pression
28:45sur les juifs
28:45qui ont quitté.
28:47Donc,
28:47il y a un certain
28:48nombre de faits
28:49que M. Guénolé
28:50ne voit pas.
28:51il a le droit,
28:53c'est son droit,
28:53si vous voulez,
28:54mais moi,
28:54le déni,
28:55c'est quelque chose
28:55qui me frappe
28:56de plus en plus
28:57et ce que nous faisons
28:59dans cette émission,
29:00non, non,
29:00je vais prendre le même temps,
29:01donc ce que nous faisons
29:02dans cette émission,
29:03d'accord,
29:04c'est effectivement
29:04très souvent
29:05relayer des choses
29:07qui ont été tuées
29:08pendant très longtemps,
29:09c'est montrer
29:09la progression
29:10d'un islam
29:11qui n'est pas l'islam
29:12que nous aimons
29:13et qui n'est pas
29:14toujours compatible
29:15avec nos mœurs,
29:16qui veut installer
29:17d'autres mœurs en France
29:18et qui fait souffrir
29:19d'ailleurs
29:20des milliers,
29:21des millions,
29:21des centaines de milliers,
29:22je ne sais pas,
29:23de musulmans,
29:24d'accord,
29:24parce que,
29:25ce n'est pas parce que
29:26vous êtes musulmans
29:27que vous n'avez pas le droit
29:28de vous habiller
29:29comme vous voulez
29:29et etc, etc.
29:31Donc,
29:32cette pression existe,
29:33cette pression existe
29:34à l'école,
29:35enfin,
29:35il y a des parents
29:36qui vont engueuler
29:37les...
29:39voilà,
29:39il y a des professeurs
29:40qui ont été assassinés,
29:41ce que vous semblez oublier,
29:42c'est toujours,
29:43toujours au nom
29:44de cette même vision,
29:46oui,
29:46nous avons le droit
29:47de le faire.
29:47surcisser,
29:48très vite,
29:50j'ai,
29:50comme tout le monde,
29:51pensé à un acte
29:52anti-musulman
29:53parce que quand quelqu'un
29:54entre dans une mosquée,
29:56j'ai pensé à cela
29:58et peut-être
30:00que ce n'est pas vrai
30:00mais j'en suis encore
30:01assez étonné
30:02et c'est possible
30:04qu'on entre dans une mosquée
30:05parce que c'est un lieu ouvert
30:06en fait,
30:07c'est tout
30:07et que le type soit entré
30:08mais je suis donc,
30:10j'écoute la proche
30:11et je constate
30:12que tous ces gens
30:13qui créent
30:14l'instrumentalisation
30:15toute la salle de matin
30:16n'ont pas attendu
30:17une demi-heure
30:18pour accuser
30:18CNews et Pascal Praud
30:20d'être les responsables
30:21de cela.
30:22Alors moi,
30:22je le dis publiquement,
30:24moi j'ai suggéré
30:25à Pascal Praud
30:26de porter plainte
30:26parce qu'il y en a assez
30:27de ces accusations
30:29permanentes
30:30et de cette...
30:31Pourquoi ?
30:31Parce que non seulement,
30:33ce n'est pas bien
30:33de nous accuser,
30:35mais en plus,
30:36ça détourne le débat,
30:38c'est-à-dire que
30:38le véritable débat
30:39devrait être
30:39sur ce qui se passe.
30:40Thomas Guénolet,
30:44en une minute,
30:45ce que vient de dire
30:46Elisabeth Lévy.
30:46Oui, alors,
30:47Elisabeth Lévy
30:48vient encore
30:48d'exprimer une fausse
30:49information
30:50sur la définition
30:50de l'islamophobie,
30:51c'est-à-dire que
30:52quand vous ouvrez
30:52le Larousse,
30:53l'islamophobie,
30:53c'est l'hostilité
30:54envers les musulmans,
30:55ce n'est pas la critique
30:55de l'islam.
30:55Non, c'est l'hostilité
30:56de la haine
30:57à l'égard de l'islam.
30:58Non, non, non,
30:58à l'égard des musulmans.
30:59Je ne vois pas
31:00la définition
31:01d'Elisabeth Badinter.
31:02Et la définition,
31:03oui, si elle a plus
31:04d'autorité que le Larousse,
31:05je ne sais rien.
31:05Oui, elle a plus d'autorité
31:06que vous, ça c'est sûr.
31:07Et j'aimerais...
31:07Je ne vous ai pas interrompu.
31:10La définition de l'ONU,
31:11par ailleurs,
31:12qui a une journée mondiale
31:13contre l'islamophobie
31:14qui est le 15 mars,
31:14c'est la peur,
31:15les préjugés
31:16et la haine
31:16envers les musulmans.
31:18Toujours pas
31:18la critique des religions.
31:19Donc, quand Elisabeth Lévy
31:20parle de la critique
31:21de l'islam
31:22en tant que religion,
31:22moi, il se trouve
31:23que je suis athée,
31:24en fait, elle change de sujet.
31:25Elle déplace le sujet
31:26qui est le problème
31:27de la haine anti-musulman
31:28dans ce pays.
31:29Sur Pascal Praud,
31:30encore la semaine dernière
31:30sur CNews,
31:31il vous a expliqué
31:32que les immigrés musulmans
31:33refusent de s'intégrer
31:34et que ça fracture la France.
31:35Non, il n'a jamais dit ça.
31:36Si, il a dit ça.
31:37Et donc ça,
31:37ce n'est pas de la critique
31:38de l'islam,
31:39ça c'est de l'hostilité
31:40envers les musulmans
31:41en tant que musulmans
31:42et ça porte un nom.
31:43Je ne sais pas
31:43s'il a vraiment dit ça.
31:44Ça s'appelle de l'islamophobie.
31:44Il a dit ça
31:45et j'ai même spécifiquement
31:48couper l'extrait
31:48pas plus tard
31:49que ce week-end.
31:50Bon, merci.
31:51Moi, je vous dis
31:52qu'en fait,
31:52la notion d'islamophobie,
31:54j'ai bien vérifié,
31:55c'est désigne des attitudes
31:56d'hostilité,
31:57de haine
31:57et à l'égard de l'islam
31:58et dans le langage courant,
32:00mon cher Thomas Guénolé
32:01et Elisabeth Lévy,
32:02le terme est souvent utilisé
32:03pour désigner
32:04les mêmes attitudes
32:04à l'encontre de musulmans.
32:06Vous êtes en désaccord
32:06que la rousse,
32:07mais c'est votre droit.
32:07Non, non, non, non.
32:08Mais c'est votre droit.
32:09Non, non, non, non.
32:10Je ne sais pas
32:10quelle est votre source.
32:18Mais vous voyez bien
32:19que c'est quand même utilisé
32:20pour empêcher
32:21la critique de l'islam.
32:22Elisabeth Lévy,
32:24Thomas Guénolé,
32:24merci à tous les deux.
32:25Dans un instant,
32:26c'est Gilles Gransman,
32:28Valérie Expert
32:29avec la partie média
32:30dans un premier temps
32:31et Jacques Le Gros
32:32qui va présenter
32:33son dernier JT de TF1
32:34et qui sera là
32:35dans le studio.
32:36Merci.
32:37Bon guillemet
32:38pour certains.