Chat GPT : faut-il craindre cette intelligence artificielle ?

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Parlons Vrai chez Bourdin avec Olivier Lascar, rédacteur en chef du pôle digital de 'Sciences et Avenir'.  Retrouvez Parlons Vrai chez Bourdin du lundi au vendredi de 10h30 à 12h30 sur #SudRadio. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts   Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos Parlons vrai chez Bourdin : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQkzX4JBcyhPDl9yzBynYbV  ##PARLONS_VRAI_CHEZ_BOURDIN-2022

Transcript

00:00 - SUD RADIO Parlons Vrai chez Bourdin, 10h30, midi 30. Jean-Jacques Bourdin.

00:06 - Promis, nous allons découvrir Tchad GPT.

00:09 Alors, je dis ça, beaucoup connaissent, mais beaucoup ne connaissent pas.

00:14 Moi je connais très peu Tchad GPT, il va falloir que l'on s'informe.

00:20 Et là, pour s'informer, nous avons Olivier Lascar avec nous,

00:23 qui est rédacteur en chef du pôle digital de Sciences à venir, la recherche.

00:27 Sciences et avenir, la recherche, c'est un mensuel, vous dirigez le site web de ce mensuel,

00:33 c'est un site web où vous avez des informations au quotidien, que vous donnez.

00:38 Bonjour d'abord Olivier Lascar, merci de nous aider.

00:42 - Merci de m'avoir invité.

00:43 - Ça nous fait du bien. Tchad GPT, ça fait la une de beaucoup de quotidiens aujourd'hui,

00:47 vraiment, on ne parle, beaucoup de jeunes connaissent, parlent de Tchad GPT.

00:52 Alors, qu'est-ce que Tchad GPT ? C'est un site internet ?

00:57 - C'est aussi un site internet, en tout cas c'est le site internet de l'organisation américaine

01:02 qui a développé ce programme d'intelligence artificielle.

01:05 - Voilà, c'est un programme d'intelligence artificielle, au départ, il faut bien comprendre.

01:11 Qu'est-ce que l'intelligence artificielle au passage ?

01:14 - Alors l'intelligence artificielle, c'est une façon de programmer des ordinateurs

01:19 pour qu'ils puissent donner l'impression de réfléchir un petit peu à la façon d'un organisme vivant.

01:25 - Voilà, c'est-à-dire qu'on programme les ordinateurs pour nous faire croire

01:31 qu'ils sont capables de raisonner comme nous.

01:33 - C'est largement une illusion, en tout cas jusqu'à présent,

01:36 c'est-à-dire que l'intelligence artificielle à laquelle on parvient aujourd'hui,

01:40 on la qualifie d'un adjectif, on dit qu'elle est faible,

01:44 parce qu'en fait elle est dédiée à des fonctionnalités très étroites.

01:49 On peut faire des intelligences artificielles qui savent bien compléter une phrase

01:56 quand on est dans un moteur de recherche type Google.

01:59 - Oui.

01:59 - On est habitué à ça, vous savez, on commence à taper quelques mots

02:02 et puis la machine vous propose de compléter la phrase.

02:05 C'est parfois assez loufoque, mais à d'autres moments ça tombe bien.

02:08 C'est une intelligence artificielle très restrictive, parce qu'elle ne permet que de faire cela.

02:14 Vous n'allez pas lui demander de faire une poésie.

02:16 - Oui.

02:17 - Ce qui est frappant, ce qui est stupéfiant même avec Tchad GPT,

02:20 c'est que c'est une intelligence artificielle beaucoup plus fluide

02:24 qui est capable à la fois de compléter vos phrases,

02:27 mais aussi justement de faire de la poésie, d'écrire des chansons,

02:30 d'écrire même des codes informatiques.

02:32 - C'est-à-dire que ça va beaucoup plus loin,

02:34 c'est une étape supplémentaire franchie dans la présence,

02:39 je dirais l'invasion de l'intelligence artificielle dans notre quotidien.

02:46 - Et Olivier Lascar, alors je veux tout savoir,

02:50 parce que évidemment ça fascine et en même temps ça effraie.

02:54 Évidemment, les deux réflexes sont là.

02:57 Alors Tchad GPT, si je vous dis c'est un robot conversationnel, c'est ça ou pas ?

03:05 - Oui, on peut le...

03:06 - C'est un robot qui converse avec nous.

03:08 - Oui, alors le terme de robot entraîne une confusion,

03:10 parce qu'évidemment dans notre imaginaire un robot,

03:13 on imagine quelque chose qui est incarné, on imagine un corps.

03:18 Là on est plutôt dans la dématérialisation totale, c'est un programme.

03:22 Si on va vers cet imaginaire de science-fiction,

03:25 il faut plutôt aller du côté, vous vous souvenez de Stanley Kubrick

03:28 et de 2001 l'Odyssée de l'espace ?

03:30 Il y avait ce robot, cette machine, cet ordinateur dans le vaisseau

03:34 qui allait vers Jupiter, il s'appelait Hal,

03:37 et c'était un robot qui n'avait pas de corps, c'était un voyant simplement,

03:41 mais il avait une connaissance totale de toute l'intelligence humaine.

03:48 On est plus dans ce domaine-là, il n'a pas les compétences encore

03:51 de ce qu'imaginait Kubrick, mais on est plus là-dedans

03:54 parce qu'il n'a pas de corps, il n'a pas de corps Chad GPT,

03:56 c'est des serveurs quoi.

03:58 - Ce sont des serveurs informatiques.

04:00 Alors, serveurs informatiques, pour chacun d'entre nous, c'est pas compliqué,

04:04 il suffit de mettre une application sur son téléphone,

04:08 sans problème, d'aller sur un site sur son ordinateur,

04:11 donc tout de suite on peut être connecté à Chad GPT.

04:15 - Alors oui, si ce n'est que l'organisation en question

04:19 qui a créé Chad GPT et qui s'appelle OpenAI

04:22 a été victime de son succès.

04:24 - C'est californien.

04:25 - Californien, d'ailleurs il y a du Elon Musk là-dedans,

04:27 c'est intéressant de le...

04:29 - Il est investisseur dans cette opération.

04:31 - Elon Musk, il y a quelques années justement,

04:33 disant qu'il avait très peur des progrès de l'intelligence artificielle,

04:37 utilisant d'ailleurs l'exemple du robot,

04:39 enfin de la machine chez Kubrick,

04:41 qui devient folle et qui met en danger la mission spatiale,

04:44 disait "on va arriver à ça".

04:46 Donc il faut absolument se parer de garde-fou

04:49 pour empêcher l'avènement d'une intelligence artificielle dangereuse.

04:52 Et c'est pour ça...

04:53 - Est-ce qu'il est honnête quand il dit ça ?

04:54 - Il est toujours ambivalent.

04:55 - Un investissement pour gagner beaucoup d'argent.

04:58 - Il est toujours très compliqué à suivre l'ami Elon.

05:01 Mais l'idée d'OpenAI était de créer des intelligences artificielles amicales.

05:06 - Bien, alors comment ça fonctionne ?

05:08 Eh bien c'est une intelligence artificielle capable de répondre en quelques secondes

05:12 à toutes vos requêtes.

05:14 C'est-à-dire je suis sur mon ordinateur, sur mon téléphone,

05:17 je pose une question, c'est ça ?

05:20 - N'importe laquelle.

05:21 - N'importe laquelle, et ensuite j'ai une réponse,

05:23 mais une réponse... pas une phrase.

05:27 - Non, non, non, il est très prolixe.

05:29 La réponse peut être très longue.

05:31 - Vous avez un exemple ?

05:32 - Les exemples, on en a...

05:34 - On en a eu beaucoup.

05:36 - Quantité, par exemple, il y avait...

05:38 ça peut être très loufoque, j'avais vu un sujet d'un confrère qui disait

05:42 "écris-moi une comptine enfantine sur l'augmentation du prix de l'essence".

05:47 - Oui.

05:48 - Et tout de suite, chaque GPT fait "dodo, enfant d'eau,

05:51 demain la pompe sera moins chère, etc."

05:53 Il sait le faire tout de suite.

05:55 Bon, là on est dans la blague, mais là où ça peut inquiéter,

05:58 c'est qu'il y a des utilisations qui peuvent être très concrètes

06:01 de cette intelligence artificielle.

06:03 - Alors, autre exemple, à l'université de Yale, aux Etats-Unis,

06:06 cette intelligence artificielle a réussi l'examen permettant

06:09 d'exercer la médecine aux Etats-Unis.

06:11 - Alors c'est le type d'exemples, justement, qui sont montrés aujourd'hui,

06:15 puisqu'effectivement on peut utiliser cette interface en disant

06:19 "écris-moi une dissertation sur le rôle des médecins chez Molière",

06:25 je dis n'importe quoi,

06:27 et chaque GPT peut produire quelque chose de très cohérent.

06:30 Pourquoi ? Parce qu'une intelligence artificielle

06:33 est alimentée par une base de données,

06:35 c'est comme ça qu'on la construit, c'est comme ça que les scientifiques l'ont construite.

06:38 - Oui, il y a toujours une base de données.

06:40 - Et cette base de données concernant le tchat GPT,

06:43 elle est extraordinairement importante.

06:45 C'est-à-dire qu'ils ont quasiment siphonné la totalité du web

06:50 pour donner à ce programme une connaissance globale.

06:54 Je dis là quasiment la totalité, mais pas la totalité,

06:57 parce que justement, le tchat GPT, et c'est très important de le souligner,

07:00 n'est pas connecté au web réel.

07:02 Il est connecté à une sorte de photographie partielle d'internet.

07:06 Ce qui fait que tous les contenus, je dirais toxiques, d'ordre polémique,

07:12 sexistes, racistes, des appels à la violence, etc.,

07:19 il n'a pas les données, il n'a pas les éléments.

07:22 - Donc il ne répond pas à ces questions ?

07:24 - Il ne répond pas, évidemment.

07:26 Il y a plein de tchatbots, des robots conversationnels,

07:29 il y a plein de tchatbots qui ont été lancés dans le passé

07:31 et qui se sont crashés dès les premiers jours

07:33 parce que les internautes lui disaient "donne-moi la formule du cocktail Molotov",

07:38 et ils le donnaient parce qu'il était connecté à internet.

07:40 Là, tchat GPT n'a tout simplement pas l'information.

07:43 - Il n'a pas l'information.

07:44 - Donc ça c'est une restriction qui est intéressante,

07:47 mais qui demain sera levée,

07:48 parce que le futur d'un programme comme celui-là,

07:50 c'est qu'il sera connecté à internet.

07:51 - Ça sera levé, donc danger.

07:53 - On va voir quels sont les dangers,

07:54 mais un mot quand même sur l'utilisation,

07:56 je me mets à la place des profs.

07:58 Finalement les élèves vont sur tchat GPT,

08:01 posent une question et bang,

08:03 ils ont la réponse à tout.

08:05 C'est-à-dire que le cours du prof ne sert plus à rien.

08:07 - Alors, c'est un danger réel.

08:09 D'ailleurs c'est amusant de noter,

08:11 moi j'ai contacté au nom de Sciences et Avenir,

08:14 le ministère de l'Éducation il y a une semaine,

08:16 en disant "est-ce que vous avez prévu quelque chose ?" etc.

08:19 eux font un appel aux bonnes pratiques.

08:22 C'est-à-dire qu'ils semblent assez vains malheureusement,

08:25 en disant "écoutez les élèves,

08:28 vous n'avez pas de raison d'utiliser un programme comme celui-là,

08:31 parce que ça ne vous permettra pas d'avancer".

08:33 Du côté des profs,

08:35 il faut voir que tchat GPT va fournir des textes

08:37 qui sont extrêmement bien construits,

08:40 mais il y a une certaine forme de stéréotype.

08:43 Comme ces outils sont basés sur la probabilité.

08:46 C'est-à-dire que tchat GPT va construire ces phrases

08:49 en construisant les mots les uns après les autres

08:52 comme dans un Lego,

08:54 en établissant la probabilité que tel mot vienne après tel autre.

08:57 Ce qui veut dire qu'il va s'exprimer un petit peu

09:00 comme le Touvenant en quelque sorte.

09:02 Donc la plus-value d'un élève, sa personnalité,

09:05 son savoir propre qu'un prof connaît,

09:07 parce qu'au jour le jour il le fréquente,

09:09 n'apparaîtra pas.

09:11 - Le prof se rendra compte que c'est tchat GPT

09:14 qui a rendu la copie.

09:16 - Peut-être pas forcément tchat GPT en particulier,

09:18 mais il pourra avoir, ses antennes pourront être alertées.

09:21 - Alors le danger c'est l'escroquerie.

09:23 - Évidemment.

09:25 - L'escroquerie et puis le pouvoir

09:28 qui pourrait être pris parce que derrière

09:31 cette intelligence artificielle, il y a toujours un homme.

09:33 Ou plusieurs hommes.

09:35 - Alors il est très intéressant de voir que...

09:37 Bon, une remarque, ce qui est frappant,

09:39 c'est qu'on parle beaucoup de révolution technologique.

09:41 Par exemple du côté de Facebook, ça fait des mois et des mois

09:43 qu'ils parlent du métavers.

09:45 En essayant d'imposer cette idée

09:47 dans la prochaine révolution technologique.

09:49 On voit que ça fait un flop, ça prend pas du tout.

09:51 Et là, à côté de ça, il y a cette société OpenAI

09:54 qui, du jour au lendemain en quelque sorte,

09:57 met sur la place publique un programme

09:59 dont on voit, ça percute quoi,

10:01 dans la sphère publique.

10:03 C'est ça une révolution technologique, au premier sens du terme.

10:06 Et cette révolution technologique,

10:08 c'est autour d'elle que va se jouer le combat

10:10 entre les géants des gaffes âmes

10:12 dans les temps qui viennent.

10:14 Parce que derrière tchat GPT,

10:16 il y a Elon Musk, effectivement,

10:18 parce qu'il a financé la boîte à son lancement,

10:20 mais il y a aussi Microsoft.

10:22 Et Microsoft a annoncé

10:24 qu'il allait verser pas moins de 10 milliards de dollars

10:26 dans tchat GPT.

10:28 Pourquoi ? Parce que Microsoft est aussi

10:30 le concepteur d'un moteur de recherche

10:32 qui s'appelle Bing,

10:34 qui aujourd'hui est dans la stratosphère

10:36 par rapport à Google.

10:38 Mais avec tchat GPT,

10:40 Bing pourrait enfin devenir

10:42 un compétiteur extrêmement sérieux

10:44 et Google d'ailleurs est en train de fourbiller ses armes

10:46 pour répliquer. - Bon, est-ce que je peux dire

10:48 que c'est le début du remplacement

10:50 de l'homme par la machine ?

10:52 - Je ne le dirai pas moi.

10:54 Parce que je pense que

10:56 c'est un nouvel outil

10:58 technologique qui va

11:00 sans doute remplacer

11:02 certaines fonctions,

11:04 mais qui va surtout accompagner

11:06 le développement d'autres métiers.

11:08 Il y a des métiers nouveaux,

11:10 c'est comme ça depuis la révolution industrielle,

11:12 il y a des métiers nouveaux qui vont émerger.

11:14 De toute évidence, c'est un outil supplémentaire.

11:16 Et il faudra demain

11:18 que les jeunes gens

11:20 qui rentrent sur le marché du travail

11:22 soient

11:24 sages, appréhendés, ce type de métier.

11:26 - Oui, je comprends. - Ça va les accompagner dans leur tâche.

11:28 - Mais ici, j'ai bien compris. Ils sont intelligents,

11:30 mais ils n'ont pas l'intelligence humaine et ils sont limités.

11:32 - Ils sont limités. Et il y a quelque chose que je n'ai pas dit

11:34 et qui est extraordinairement important pour tchat GPT,

11:36 c'est qu'il n'a pas le sens du vrai.

11:38 Il ne sait pas ce qui est véridique.

11:40 Il est capable, comme un beau parleur,

11:42 de broder des phrases les unes après les autres.

11:44 Par contre, le fond de l'affaire,

11:46 la réalité lui échappe totalement.

11:48 - Ça me fait plaisir d'entendre ça. - Ce n'est pas son propos.

11:50 C'est pour ça qu'il faut

11:52 extraordinairement se méfier de tchat GPT,

11:54 notamment pour des élèves qui

11:56 voudraient l'utiliser pour tricher, parce que

11:58 ça va leur pondre des textes

12:00 qui seront peut-être très beaux sur la forme,

12:02 mais là le prof ne se laissera pas faire, parce que sur le fond,

12:04 ce sera n'importe quoi.

12:06 - Et puis, ça fait plaisir d'entendre

12:08 parler de réalité et de faits.

12:10 Comme quoi, tout commence par là.

12:12 Tout commence par la réalité et les faits.

12:14 On peut apporter tous les commentaires qu'on veut,

12:16 on peut apporter tous les compléments qu'on veut,

12:18 tout commence par le fait

12:20 et la réalité. Ça me fait plaisir.

12:22 Dites-moi, merci. Je voulais vous dire

12:24 merci Olivier Lascar parce que je commence à tout comprendre.

12:26 - Merci, Pierre. - Et ça fait

12:28 du bien. Donc, il ne faut

12:30 pas trop s'en inquiéter.

12:32 - Il faut être soucieux,

12:34 il ne faut pas faire le doron,

12:36 faire comme si ça n'existait pas. Il ne faut pas dire

12:38 c'est une bulle, ça va passer.

12:40 Non. Là, c'est une étape

12:42 extrêmement importante dans

12:44 l'évolution de l'intelligence artificielle.

12:46 Disons que ce qui est important, c'est que

12:48 le grand public le découvre à cette occasion.

12:50 Les chercheurs, les spécialistes

12:52 étaient déjà au courant depuis quelques

12:54 années. On appelle ça les gros

12:56 modèles de langage. L'avènement des gros

12:58 modèles de langage, ça fait quelques années

13:00 que les spécialistes de l'informatique savent

13:02 que ça arrive. Mais là, le grand public

13:04 est confronté à cette problématique.

13:06 Donc, c'est pour ça que j'ai

13:08 contacté le ministère de l'Éducation, parce que c'est intéressant

13:10 que les pouvoirs publics s'emparent

13:12 de ces questions-là. Les phases-vivres

13:14 se positionnent.

13:16 Parce que ça va

13:18 faire turbuler la société.

13:20 - Merci beaucoup, Olivier Lascar.

13:22 Rédacteur en chef du pôle digital

13:24 de Science et Avenir, La Recherche,

13:26 le mensuel. Merci, 12h26.

13:28 Vous nous avez accompagné

13:30 depuis 10h30, c'était passionnant ce matin.

13:32 Évidemment, je vous remercie d'être intervenu

13:34 si nombreux. André Bercoff,

13:36 à ma place.

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